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Forum de la Recherche de la FPhM :

« Valorisation de la recherche pharmaceutique : qui fait quoi ? Ensemble pour mieux faire ».

26 – 27 Octobre 2018 – Faculté de Pharmacie - Monastir

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Rapport Final

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Forum de la Recherche de la FPhM

« Valorisation de la recherche pharmaceutique :

qui fait quoi ? Ensemble pour mieux faire »

26 – 27 Octobre 2018

Faculté de Pharmacie - Monastir

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Session 1 – 26 octobre 2018

TABLE RONDE : QUI FAIT QUOI ? ENSEMBLE POUR MIEUX FAIRE Modérateurs : Pr Hédi Belhadj Salah ; Pr AbdelhalimTrabelsi ; Pr Fathi Safta

08h 00 - 08h 30 : Inscriptions

08h30 - 09h 00 : Inauguration

09h 00 - 10h 30 : Présentation des structures de recherche rattachées à la FPhM : Qui

fait quoi ?

10h 30 - 11h 00 : Pause-café

11h 00- 12h 30 : Suite de la présentation des structures de recherche rattachées à la

FPhM : Qui fait quoi ?

12h30 - 13h30 : Table ronde : Ensemble pour mieux faire - Modératrice : Pr Souad

Sfar Gandoura

- MESRS / Université de Monastir / FPhM / Industriels


SOURCES DE FINANCEMENT DE LA RECHERCHE Modérateurs : Pr Samia Charfi-Kaddour ; Pr Faten Ben Amor ; Pr AbdelhédiMiled

15h 00 - 15h 30 : Les enjeux de la valorisation de la recherche

- Pr Samia Charfi-Kaddour : Directrice Générale de la Valorisation de la Recherche (DGVR)

15h30 - 16h 00 : Projets Valorisation des Résultats de la Recherche (VRR) -PAQ-

Collabora – PAQ-Post PFE/MFE

- Pr Samia Charfi-Kaddour : Directrice Générale de la Valorisation de la Recherche (DGVR)

16h 00 - 16h 30 : Conventions de l’Université de Monastir

- Pr Faten Ben Amor : Vice-présidentede l’Université de Monastir chargée de la recherche scientifique, du développement technologique et du partenariat avec l'environnement

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16h 30 - 17h 00 : Pause-café

17h 00 - 17h 30 : Missions et bourses de l’école doctorale Sciences Biologiques,

Biotechnologie et Santé (SBBS)

- Pr NourreddineChatti : Directeur de l’école doctorale SBBS

17h 30 – 18h30 : Expérience des porteurs de projets :

- VRR : Pr Adnane Kacem (Physiologie, ISBM) - Projets multilatéraux : Pr Dalila Saidane(Physiologie, FPhM) - Projets OMS : Pr HamoudaBabba(Parasitologie, FPhM)

- PJEC : Dr Mohamed Béjaoui(Pharmacologie, FPhM)


VALORISATION DE LA RECHERCHE Modérateurs : Pr Abdelmajid Ben Amara ; Pr HammadiAyadi ; Pr Moncef Jeddi ;

Pr Kamel Ghédira

08h30 – 09h 00 : Projets Recherche Fédérée (PRF) - Projets bilatéraux - Projets

multilatéraux - Programme Jeune Enseignant Chercheur (PJEC)

- Pr Abdelmajid Ben Amara : Directeur Général de la Recherche Scientifique (DGRS)

09h – 09h20 : Introduction sur le transfert de technologie

- Mr Karim Azzebi : Agence Nationale de Promotion de la Recherche Scientifique (ANPR)

09h 20 - 09h 40 : Transfert de technologie moteur de la croissance de l’industrie

pharmaceutique

- Mr Zied Ben Romdhane : Responsable BuTT de l’Université de Monastir

09h 40 - 10h00 : Système des brevets et industrie pharmaceutique

- Mme Saida Ben Achour-Ben Mahmoud : Institut National de la Normalisation et de la Propriété Industrielle (INORPI)

10h00 - 10h 30 : Pause-café

10h30 - 11h00 : Missions du BioTech Pôle Sidi Thabet

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- PrHammadiAyadi : Directeur Général du BioTech Pôle Sidi Thabet

11h00 - 11h 30 : Startups du BioTech Pôle Sidi Thabet

- Eshmoun Clinical Research : Dr SouadDziri - Olive Innovation : Mr François Couture

11h 30- 12h00 : Apport de la valorisation des co- et des sous-produits de l'olivier dans le

secteur oléicole

- Pr Mohamed Hammami : Directeur Général de l’INRAP

12h 00– 12h 30 : Les Biopesticides: une recherche fondamentale vers une valorisation

industrielle

Pr SlimTounsi : Centre de Biotechnologie de Sfax(CBS)

12h 30– 13h 00 Valorisation de la Recherche : Expérience de l’Institut Pasteur de Tunis

(IPT)

Pr HechmiLouzir : Directeur Général de l’IPT

Atelier – 27 octobre 2018

PROJETS H2020 Modérateurs : Pr Ahmed Hellal ; Pr HamoudaBabba ; Pr AbderrahmenBouraoui

14h 30 - 15h 30 : Programme Cadre R&I Commission Européenne Horizon 2020

Présentation des Appels à projet de la thématique Santé du Work

Programme 2018-2020.

- Dr YosrHaffani : Point de Contact National Santé, Unité de Gestion du Programme Européen R&I Horizon 2020 (MESRS)

- Porteur de projet : PrHammadiAyadi(BioTech Pôle Sidi Thabet)

15h 30 - 17h 30 : Atelier :Initiation au montage d’un projet H2020

- Dr YosrHaffani : Point de Contact National Santé, Unité de Gestion du Programme Européen R&I Horizon 2020 (MESRS)

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INAUGURATION :

Pr Chiheb Ben Rayana : Représentant du ministre de la santé.

Pr Faten Ben Amor :Vice-présidentede l’Université de Monastir chargée de la recherche

scientifique, du développement technologique et du partenariat avec l'environnement.

Pr AbdelhalimTrabelsi : Doyen de la faculté de pharmacie de Monastir (FPhM).

Le doyen a commencé son discours en remerciantles invités et toute l’assistance d’avoir

répondu à l’invitation du comité d’organisation. Il a félicitéla « commission recherche et

coopérations internationales » pour l’organisation du 1erforum de la recherche de la faculté

de pharmacie de Monastir (FPhM). Ensuite, il a retracé l’histoire de la recherche dans la

FPhMet la mise en place des structures de recherche et a insisté sur l’apport de tous doyens

précédents dans le renforcement de ces structures et leur soutien à la recherche.

Pr Faten Ben Amora parlédu soutien de la FPhMpar l’université de Monastir et ceci en

mettant à sa disposition différents moyens pour renforcer la recherche(services dédiés à la

promotion de la recherche, conventions nationales et internationales, …).

Pr Chiheb Ben Rayana a rappelé le parcours et le mérite des enseignants bâtisseurs des

structures de recherche de la FPhM. Ensuite,il a lu le discours du ministre de la santé : Le

ministre a félicité la FPhMpour son initiative pour l’organisation d’une manifestation traitant

du domaine de la recherche pharmaceutique.Il a rappelé la place de la FPhMdans la

recherche au niveau national tout en insistant sur la qualité de la production scientifique de

ses chercheurs (publications, brevets…). Le ministre a évoquél’action du ministère dans la

mise en place d’un système sanitaire performant qui vise à la promotion de la médecine

préventive, le développement de médecine de proximité, le renforcement des pôles de

santé, l’amélioration des équipements et des ressources de santé de base, la contribution à

renforcer la recherche et l’innovation clinique et la consolidation des partenariats entre les

différents secteurs de santé.Enfin, le ministre a souligné l’importance de s’orienter vers les

priorités nationales en recherche etdu partenariat avec l’industrie pharmaceutique

notamment dans les domaines des vaccins, des médicaments issus de la biotechnologie et

des bio-similaires.

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TABLE RONDE : QUI FAIT QUOI ? ENSEMBLE POUR MIEUX

FAIRE Modérateurs : Pr Samia Charfi-Kaddour ;PrFaten Ben Amor, Pr

AbdelhalimTrabelsi ; Pr Fathi Safta

La première partie de cette session a permis aux directeurs ouleurs représentants de

présenter leurs structures de recherche (laboratoires et unités)rattachées à la FPhM. Les

présentations ont mis l’accent sur : l’historique de création des structures, les membres, les

axes et les thèmes de recherche, la production scientifique en terme de thèses de doctorat,

de projets postdoctoraux, de mastères, de publications scientifiques et de brevets, les

équipements à disposition, les techniques maitrisées, les collaborations et lesconventions de

partenariats nationaux et internationaux. Le tableau suivant récapitule les différents thèmes

des structures de recherche :

Dénomination (code) Responsable

Lieu

d’hébergement Thèmes de recherche

1

Laboratoire des maladies

transmissibles et substances

biologiquement actives

(LR99ES27)

Pr Maha Mastouri

Faculté de

pharmacie de

Monastir

- Infections virales, outils de

caractérisation moléculaire

et contrôle de l’émergence

de nouveaux génotypes.

- Infections bactériennes,

caractérisation moléculaire,

contrôle de la résistance

aux antibiotiques et

l’émergence des

pathotypes.

- Substances bioactives :

potentialités biologiques

des ressources naturelles

pour contrôler les

pathogènes et identification

des principes actifs.

2 Laboratoire d’analyse, de

traitement et de valorisation

des polluants de

Pr Ridha Mzoughi

Faculté de

pharmacie de

Monastir

- Analyse microbiologique

des aliments et de

l’environnement.

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l’environnement et des

produits (LR01ES16)

- Marqueurs biologiques de

la pollution et production

des biomasses actives sur

les polluants.

- Recherche et production

des probiotiques actifs en

milieu clinique et

vétérinaire.

- Stress oxydatif.

3

Laboratoire de parasitologie

et de mycologie médicale et

moléculaire (LR12ES08)

Pr HamoudaBabba

Faculté de

pharmacie de

Monastir

- Leishmanioses.

- Entomologie médicale.

- Kyste hydatique.

- Toxoplasmose.

- Mycologie.

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Laboratoire de

développement chimique,

galénique et

pharmacologique des

médicaments (LR12ES09)

Pr

AbderrahmenBouraoui

Faculté de

pharmacie de

Monastir

- Conception et synthèse de

molécules chirales actives à

potentialité

pharmaceutique et d’intérêt

thérapeutique.

- Développement et

validation de méthodes

d’analyse chirale par CLHP

et par électrophorèse

capillaire.

- Etude de la réactivité et de

la stabilité physico-chimique

des substances actives à

l’état solide et moléculaire.

- Développement de formes

pharmaceutiques

conventionnelles et

innovantes.

- Recherche et

développement de

substances marines pour

des applications

pharmaceutique,

cosméceutique et

nutraceutique.

- Etude chimique et

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pharmacologique de

substances bioactives

d’origine végétale.

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Laboratoire du génome

humain et maladies

multifactorielles (LR12ES07)

Pr TouhamiMahjoub

Faculté de

pharmacie de

Monastir

- Génétique des thromboses

et syndromes

hémorragiques et leurs

complications.

- Génétique des facteurs de

risque des complications

obstétricales.

- Génétique du diabète et

complications.

- Epigénétique des cancers

et effets des molécules

bioactives.

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Unité de recherche

substances naturelles

bioactives et biotechnologie

(UR12ES12)

Pr Kamel Ghédira

Faculté de

pharmacie de

Monastir

- Substances naturelles

d’origine végétale.

- Substances naturelles

bioactives terrestres,

traitement et prévention

des cancers.

- Procédés de

biodégradation de polluants

toxiques d’origine

industrielle.

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Unité de recherche de

biologie et d’anthropologie

moléculaires appliquées au

développement et à la santé

(UR12ES11)

Pr Hassen Ben

Abdennebi

Faculté de

pharmacie de

Monastir

- Exploration génétique des

maladies héréditaires mono

géniques et multifactorielles

chez des familles

tunisiennes.

- Impact des mutations

génomiques sur la fonction

des protéines : intérêt pour

le diagnostic prénatal.

- Physiopathologie du

syndrome de l’ischémie

reperfusion.

- Optimisation de la reprise

fonctionnelle des greffons

hépatiques et rénaux

transplantés.

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pathologies digestives à

Helicobacterpylori(UR04SP08)

Pr ChadliaFendri

Centre

hospitalo-

universitaire

la Rabta, Tunis

- Diagnostic et suivi des

affections digestives à

Helicobacterpylori.

- Surveillance de la

trithérapie antiulcéreuse.

- Résistance d’autres

bactéries aux antibiotiques.

9

Laboratoire de biologie

moléculaire appliquée à la

démence et aux maladies

cardiovasculaires, aux

néphropathies héréditaires et

à la pharmacogénétique

(LR12SP11)

Pr Ali Bouslama

Centre

hospitalo-

universitaire

Sahloul,

Sousse

- Les facteurs de risque

génétiques et biologiques

des maladies

cardiovasculaires et

neurologiques.

- Le diagnostic moléculaire

des néphropathies

héréditaires

- La pharmacogénétique

10

Laboratoire d'épidémiologie

et immunogénétique des

maladies virales humaines

(LR14SP02)

Pr AbdelhalimTrabelsi

Centre

hospitalo-

universitaire

Sahloul,

Sousse

- Etude clinico-

épidémiologique et

virologique des infections

virales entériques de

l’enfant et leurs

complications.

- Physiopathologie et

immunogénétique des

infections virales:

interactions hôte-virus dans

la susceptibilité, le pronostic

et la réponse au traitement

antiviral.

- Etudes épidémiologique et

virologique des

pneumopathies virales en

Tunisie - Modèle d’étude :

le virus respiratoire

syncytial (VRS).

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Biologie moléculaire

appliquée aux études des

dyslipidémies, diabète et

hormones (UR17SP01)

Pr Amina Bibi

Centre

hospitalo-

universitaire

la Rabta, Tunis

- Diagnostic moléculaire du

diabète MODY.

- Diagnostic moléculaire de

pathologies endocrines:

hyperparathyroidie

familiale, pseudo

hypoparathyroidie,

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11

phéocromocytome.

- Facteurs de risque

génétiques du diabète.

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Laboratoire de biologie

moléculaire:

hémoglobinopathies et

mucoviscidose (LR00SP03)

Pr Taieb Messaoud

Centre

hospitalo-

universitaire

Béchir Hamza

pour Enfants,

Tunis

- Hémoglobinopathies.

- Mucoviscidose.

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biologie clinique et

moléculaire (UR17ES29)

Pr SalimaFerchichi

Centre

hospitalo-

universitaire

FarhatHached,

Sousse

- Maladies

cardiovasculaires : facteurs

de risque et marqueurs.

- Erreurs innées du

métabolisme

La deuxième partie de la première session a été dédiée à la table ronde sous le thème

"Ensemble pour mieux faire". Cette discussion a été animée par PrAbdelhalimTrabelsi

(doyen de la FPhM), Pr Souad Sfar (ancienne doyenne de la FPhM), Pr Samia

Charfi(directrice générale de la valorisation de la recherche au ministère de l’enseignement

supérieur et de la recherche scientifique) et PrFaten Ben Amor (vice-présidentede

l’Université de Monastir chargée de la recherche scientifique, du développement

technologique et du partenariat avec l'environnement).

PrFaten Ben Amor a mis l'accent sur la richesse en quantité et en qualité de la production

scientifique de la FPhM, dont 2 de ses professeurs font partie du TOP 10 des professeurs

chercheurs les plus cités de l'université de Monastir. Elle recommande de citer la FPhM et

l’université de Monastir lors de la soumission des publications scientifiques afin d'assurer

leur visibilité et augmenter leur rayonnement aux niveaux national et international.

Pr Souad Sfar a exprimé sa satisfaction sur la qualité de la production scientifique de la FPhM

et elle a incité de nouveautous les auteurs à nommer la faculté dans leur publications

scientifiques.Elle a déploré le peu de collaboration entre les chercheurs et les industriels et a

recommandé de mettre en place un projet de recherche et de développement d’un

médicament au sein de la faculté. Elle a recommandéd’augmenter encore plus les

collaborationsentre les différentes structures de recherche au sein même de la FPhM pour

une meilleure production scientifique. Elle a soulevé le problème du financement et de la

gestion des budgets de la recherche qui sont de l’attribut du ministère de l’enseignement

supérieur et de la recherche scientifique (MESRS) et non pas du ministère de la santé (MS).

Pr Samia Charfi a confirmé que le budget des structures de recherche est alloué par le

MESRS et le ministère travaille pour alléger les procédures administratives.

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Pr Faten Ben Amora présenté son équipe au rectorat qui gère les dossiers du H2020 et projet

Erasmus, de Ranking et 4C, des coopérations internationales, des projets nationaux et des

conventions, de transfert de technologies (BuTT), de la documentation et des revues de

l’université. Ellea souligné le peu de réactivité de la FPhM aux projets diffusés par

l’université. L’université offre plus que 50 conventions internationales et peu parmi elles

sont exploitées (le premier partenaire étant la France mais d’autres opportunités sont de

plus en plus présentes avec l’Allemagne, la Turquie, le Liban, l’Afrique du Sud, …).Elle

recommande la FPhM d’utiliser les conventions de cotutelles, les conventions de double-

diplomation (elle a cité l’exemple des écoles d’ingénieurs qui en profitent bien), les projets

ERASMUS pour la mobilité et la capacity building, le H2020 qui constituent tous des

opportunités de financement pour les chercheurs et les structures de la faculté.

PrAbdelhalimTrabelsia insisté sur le fait de promouvoir la complémentarité des compétences

pour optimiser les collaborationsentre les équipes de recherche. Il a regretté la complexité

administrative pour la gestion des budgets de recherche et le peu de liberté qu’ont les

structures de recherche dans les commandes (consommables, appareils, …). Il a appelé à

renforcer la direction du service financierde la FPhM qui se charge de la gestion financière à

la fois de l’institution et de la recherche.

Pr. Samia Charfia informé l’assistance qu’il y a des fonds récurrents alloués à la recherche et

aussi des fonds compétitifs pour lesquels il y a des appels à projets pour la valorisation des

PFE innovants. Elle a affirmé que la FPhM manque à ces appels à projet et qu’il reste souvent

des fonds non utilisés. Elle a recommandé les jeunes à suivre ces appels à projets et à

soumettre leurs demandes pour décrocher des financements compétitifs.

Pr Ben Amor a promis la révision du nombre de personnes affectées à la recherche à

l’université de Monastir et le redéploiement du personnel pour une meilleure gestion du

personnel.

Dr AdelHamdi (FPhM) s’est attardé sur les problèmes de budgétisation des structures de

recherche. Il a recommandé d’augmenter les budgets et d’assurer un accompagnement pour

ces structures.

Dr Rabi Selmi(Représentant Taha Pharma) a souligné que l’industrie est toujours prête pour

collaborer et a évoqué l’absence de cadre légal pour le partenariat public-privé.

Les présents ont enrichi la discussion en mettant en exergue plusieurs problématiques dont

l’importance du partenariat public-privé et l’encouragement de la collaboration avec les

industriels en posant un cadre légal pour protéger les parties intervenantes.

Pr SamiaCharfia affirmé que le cadre réglementaire qui régit la contribution des industriels

dans la recherche est complexeet qu’il faut néanmoins alléger les procédures

administratives qui peuvent s’avérer lourdes et longues.Dans ce cadre, le MESRS prépare un

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manuel de procédures pour préciser les modalités du partenariat public-privé. Pr Samia

Charfi a donné l’exemple du partenariat public-industrie en Europe. Elle a expliqué les

possibilités de rémunération du chercheur dans les industries européennes tels que le

contrat de prestation de services. Elle a indiqué que le programme VRR permet de

rémunérer des post-doctorants.

Mr Karim Azzabi (agence nationale de la promotion de la recherche) a mis l’accent sur

l’importance de définir la rétribution des chercheurs, de mieux les informer sur les fonds

disponibles, de promouvoir l’ouverture sur l’environnement et de prévoir des formations

pour l’apprentissage à la soumission des projets.

Mr François Couture (Startup olive innovation, BioTech Pôle Sidi Thabet) a parlé de son

expérience au Canada concernant les moyens de valorisation de la recherche et a indiqué

que la situation actuelle que connait la Tunisie est la même qu’a connu son pays il y a 15 ans

auparavant. Il a insisté sur l’importance d’une bonne collaboration entre les 3 sommets d’un

triangle virtuel : le gouvernement, les institutions de recherche/d’enseignement et les

industriels. Il a recommandé de ne pas institutionnaliser les échanges. Il conseille les

chercheurs d’aller vers les industriels afin de définir leurs besoins, leurs problèmes, leurs

modes de fonctionnement et d’adapter ainsi leur recherche à ces besoins. Il conseille les

industriels de soumettre aux différentes universités des projets qui répondent au mieux à

leurs problématiques. Les universités pourront alors négocier des contrats de type « WIN-

WIN » pour assurer leur besoin de publier, d’enseigner …Il recommande de sécuriser les

échanges entre industriels et chercheurs et de rédiger des contrats de confidentialité bien

claires.

Pr Maha Mastouri (FPhM) a soulevé le problème du financement insuffisant de la recherche

en Tunisie, le problème de rédaction des projets, le défaut de médiatisation dans les temps

des projets (nationaux ou internationaux). Elle a recommandé la création, au sein de la

FPhM, d’une cellule de veille pour surveiller les appels à projets et les fonds compétitifs pour

la recherche. Elle a recommandé également de revoir le cadre législatif pour motiverles

industriels.

Pr Dalila Saidane(FPhM) a recommandé la création d’un poste de « chasseur de projets » qui

se doit de respecter la confidentialité des projets et de protéger les idées.

Pr Ahmed Noureddine Hellal(FPhM) a parlé de l’importance de la communication et la

médiatisation de nos jours. Il a recommandé l’amélioration du site web du MESRSpour

augmenter la visibilité des appels à projets. Il a également recommandé la publication de ces

appels à projets sur le site web de la FPhM et le site web de l’université de Monastir.

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Pr Faten Ben Amor a indiqué que l’université de Monastir est en train de mettre à jour son

site web. Elle a aussi recommandé de visiter la page facebook de l’université où sont publiés

pas mal d’opportunités.

Pr Samia Charfia affirmé que le budget alloué à la recherche a chuté de 30% en 2017 et qu’il

existe encore beaucoup de reliquatset qu’il faut absolument les utiliser. Elle a aussi a indiqué

que leMobidocpeut constituer un recours légal pour rétribuer des jeunes chercheurs et aussi

une source de motivation.

Pr Faten Ben Amora recommandé l’extension de cette manifestation scientifique en forum

de la recherche de l’université de Monastir.

Le mot de la fin de la session 1 : rester interactif et il faut absolument promouvoir les

collaborations entre les différentes structures de recherche.

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SOURCES DE FINANCEMENT DE LA RECHERCHE Modérateurs : Pr Samia Charfi-Kaddour ; Pr Faten Ben Amor ; Pr

AbdelhédiMiled

« Les enjeux de la valorisation de la recherche », présentation duPr Samia Charfi (directrice

générale de la valorisation de la recherche).

Pr Samia Charfi a démarré sa présentationendressant un état des lieux de la recherche

scientifique en Tunisie et lesmécanismes de financement de la valorisation de la recherche.

Elle a montré que la Tunisie est classée 1èreen Afrique en nombre de production scientifique

rapporté au PIB & au nombre d’habitants, et 60èmeau classement mondial pour le nombre

total de publications. Les articles tunisiens sont cités par plus de 110 000 publications

indexées sur Web of Science, notamment par les travaux aux USA, en France et en Italie.

Elle a indiqué que la recherche doit être au service du développement économique et social,

et que les résultats doivent aboutir à des produits innovants.

Elle a informé l’assistance que l’Etat est le principal organisme de financement (budget

alloué à la recherche = 0.66% PIB) et que le financement par le secteur privé reste marginal

(< 5%).Elle a fait savoir que le financement de la valorisation de la recherche se fait par des

fonds compétitifs :PAQ-Collabora, PAQ-Post PFE/MFE, PAQ-PAS, VRR (programme de

valorisation des résultats de recherche) avec d’autres fonds compétitifs internationaux tels

que les projets collaboratifs 2+2 (Projet Tuniso-Allemand), Projets collaboratifs Tunisie-

Afrique du Sud et le Projet SATREPS (Science And TechnologyResearchPartnership

forSustainabledevelopment) financé par l’Agence Japonaise de Coopération Internationale

(JICA) et l’Agence Japonaise pour la Science et la Technologie (JST).

Elle a ensuite parlé des dépenses éligibles au financement du programme VRR, qui peuvent

être :

- L’acquisition des équipements scientifiques nécessaires à la réalisation du projet, des

consommables et petits matériels.

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- L’assistance technique, les frais de sous-traitance, et paiement des frais de demandes

de brevets nationaux et internationaux.

- Le montant pour la réalisation du prototype/pilote (biens et services) est plafonné à

70% du budget global du projet.

- Les frais de formation, certification et des contrats de prestation de services (ne doit

pas dépasser 30% du budget global du projet).

- Les Frais de déplacement et hébergement en Tunisie des membres de l’équipe de

recherche et frais participation aux concours et salons internationaux sur l’innovation

(plafonné à 10

Pr Samia Charfi a ensuite enchainé sur les enjeux de la valorisation de la recherche (la santé

fait partie des axes prioritaires de la recherche), qui peuvent :

- Œuvrer pour une recherche impactante et innovante.

- Contribuer au développement de l’économie et à sa compétitivité avec des produits

à haute valeur ajoutée.

- Contribuer à l’économie du savoir.

- Contribuer au développement durable avec des solutions issues de la recherche.

- Contribuer au bien-être de la société et au développement régional.

Ses recommandations :

- Améliorer l’accompagnement des jeunes diplômés et des structures de recherche

pour le montage de projets.

- Améliorer l’écosystème de l’innovation à l’université et dans les centres de

recherche.

- Améliorer le système de protection de la propriété intellectuelle.

- Rapprocher les universités des entreprises et du monde socio-économique.

- Effectuer un diagnostic territorial des projets à valoriser par universités.

- Se rapprocher des entreprises qui ont des besoins en innovation.

- Développer des projets collaboratifs.

- Dynamisation des projets collaboratifs au sein des technopoles et avec les clusters.

« Conventions de l’Université de Monastir » présentation du Pr Faten Ben Amor(vice-

présidente de l’université de Monastir chargée de la recherche scientifique, du

développement technologique et du partenariat avec l'environnement).

Pr Faten Ben Amor a commencé par exposer les stratégies d’internationalisation de

l’université de Monastir :

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- Mobilité des étudiants et du personnel académique et administratif.

- Interactions entre les systèmes d’enseignements supérieurs sur le plan

enseignements et méthodologies.

- Positionnement à l’échelle nationale et internationale pour une meilleure visibilité.

- Le transfert des connaissances.

- Des politiques de coopération concernant la dimension internationale de

l'enseignement supérieur et la concurrence.

- Visites de terrain aux établissements de l’Université pour présenter les opportunités

de coopération.

Ensuite, elle a indiqué que :

- La FPhM a profité de bourses d’alternance de l’université (11 en 2015-2016, 13 en

2016-2017 et 7 en 2017-2018).

- L’université de Monastir a signé 67 conventions depuis 2005 (53 avec des partenaires

européens, 12 avec des partenaires africains, 3 avec des partenaires asiatiques et 3

avec des partenaires canadiens).

- L’université de Monastir a signé 294 conventions de cotutelle (284 avec la France),

dont 13 conclus au profit des doctorants de la FPhM (9 avec la France).

- La FPhM n’a pas de conventions de double diplôme.

- Très peu de candidats issus de la FPhM postulent pour des bourses de mobilité et

qu’il faut inciter les étudiants à postuler pour ces bourses.

Pr Faten Ben Amor a souligné la nécessité de :

- Répondre aux appels des projets H2020 (2018-2020) en urgence.

- Vu le potentiel important de l’université de Monastir, il faut motiver les chercheurs à

établir des coopérations et à entrer dans des consortiums dans le cadre du projet

H2020.

- Créer une « chaine de solidarité » pour le montage des projets H2020 à l’université

de Monastir.

Pr Faten Ben Amor a présenté une fiche modèle qui sera diffusée à tous les chercheurs de la

FPhM et qui permettra de gérer les citations lors des publications et ainsi augmenter le taux

de citation de la faculté pour une meilleure visibilité nationale et internationale. La citation

des auteurs peut être sous 2 formes :

- Structuration multi-lignes (recommandée) :

Auteur(1,2)

(1) Université de Monastir, Etab1 (hébergeant SR), code SR, nom SR, code postal, Ville,

Tunisie(2) Université de Monastir, Etab2 (d’enseignement), code postal, Ville, Tunisie

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- Structuration mono-ligne (si obligatoire)

Auteur(1)

(1) Université de Monastir, Etab2 (d’enseignement), Etab1 (hébergeant SR), nom SR, code SR,

code postal, Ville, Tunisie.

Lors de la discussion, l’assistance a soulevé le problème de l’éligibilité aux bourses pour les

résidents dans les domaines médicaux (pharmacie/médecine/médecine dentaire) qui n’ont

notamment pas le droit aux bourses d’alternance.

« Missions et bourses de l’école doctorale Sciences Biologiques, Biotechnologie et Santé

(SBBS) » présentation du Pr NourreddineChatti (Directeur de l’école doctorale SBBS).

Pr NourreddineChatti a informé l’assistance que l’école doctorale « Sciences Biologiques,

Biotechnologie & Santé » (ED SBBS) a pour vocation de former par et à la recherche des

étudiants d'origines diverses (scientifiques, médecins, pharmaciens, agronomes, …) en vue

de l'obtention d'un doctorat ou une habilitation universitaire.

Il a indiqué que 3 commissions de thèse et habilitation sont sous l’égide de l’ED SBBS :

- Sciences biologiques et biotechnologie, à l’Institut Supérieur de Biotechnologiede

Monastir (Présidente: Pr. Fethia SKHIRI).

- Sciences pharmaceutiques, à la FPhM (Présidente : Pr. Asma Omezzine).

- Sciences et technologies de la santé, à la Faculté de Médecine, Médecine Dentaire et

Ecole de Santé (Président: Pr. Mohamed HédiBédoui).

Pr NourreddineChatti a donné les statistiques suivantes :

- Structures de recherche: Total = 43

- Nombre de chercheurs : Total ≈ 620 (chercheurs qualifiés ≈ 385, doctorants≈ 235)

- Publications (2009-2018):Total ≈ 2118

- Thèses soutenues (2009-2017):Total = 474 (ne cotutelle : 34, non cotutelle : 440)

- Thèses en cours: 235

- Bourses d’alternance (MESRS) ≈ 60 mois/an

- Bourses sur le budget de l’Ecole Doctorale : 40 – 60% du budget total, ≈ 10 bourses

forfaitaires /an

- Contrats Post-doc (35 – 40% du budget total de l’ED SBBS) : Un contrat 2017/2018, 2

contrats 2018/

Faiblesses de l’ED SBBS:

1er




19

- Financement national limité.

- Très faible participation du secteur privé.

- Difficultés de gestion.

- Ecart entre taux de formation et taux d’insertion.

Expérience des porteurs de projets

- Projet VRR : Valorisation des ressources zooplanctoniques de Sebkha Sidi El Hani pour

l’alimentation des êtres aquacoles (Pr Adnane Kacem, Physiologie, ISBM).

Les objectifs de ce projet VRR étaient :

- Caractérisation physico-chimique des milieux d’étude

- Étude de la richesse planctonique de la Saline de SAÏDA & Sebkha Sidi El Hani

- Fabrication d’un aliment à base de zooplancton destiné aux poissons d’élevage

- Domestication de certains taxons zooplanctoniques d’intérêt

- Étude de la création d’une PME

- Programme PHC-MAGHREB (Tunisie ; Algérie ; Maroc ; France): Surveillance des

écosystèmes côtiers marins du sud de la Méditerranée (Algérie, Maroc, Tunisie) par une

approche multibiomarqueurset un suivi des contaminants chimiques (Pr Dalila Saidane,

Physiologie, FPhM).

Pr Dalila Saidane a indiqué que son projet a permis de répondre à des problématiques

environnementales et sanitaires d’intérêt national spécifiques à chacun des pays partenaires

du Maghreb (Maroc, Algérie et Tunisie) en respectant à la fois la politique internationale et

celle des pays du Maghreb.Il a permis également de renforcer et d’élargir la coopération

transméditerranéenne et la coopération Sud-Sud. Ce projet s’est inscrit dans un souci de

transfert et d’élargissement des compétences et des connaissances scientifiques et

technologiques, grâce aux différentes expériences réalisées dans le programme. Finalement,

ce projet a permis d’établir un partenariat de confiance en vue de la mise en place, à moyen

et long termes, d’un réseau de surveillance de la qualité du milieu marin en Méditerranée,

mais aussi de renforcer les liens avec certains opérateurs économiques (e. g. INRH au

Maroc), tout en respectant une politique de développement durable.

L’ensemble des travaux, réalisés dans le cadre de ce projet, ont permis d’évaluer et de

comparer la qualité des écosystèmes côtiers marins méditerranéens du Maroc, de l’Algérie

et de la Tunisie, par un diagnostic écotoxicologique inscrit dans un cadre méthodologique

intégrant l’utilisation d’indicateurs biologiques et physico-chimiques pertinents.

1er




20

Des doctorantes marocaine, algérienne et tunisienne (respectivement Mesdames

IkramChbani, Meriem Benaïssa et Chalbia Mansour) ainsi qu’une post-doctorante marocaine

(Dr Saïda Bouzid), impliquées dans le projet PHC Maghreb transversal, ont acquis un certain

nombre de connaissances et de compétences tant scientifiques, techniques et

rédactionnelles

Difficultés rencontrées lors de la réalisation du projet :

Les difficultés rencontrées sont d’ordre financier. En effet, la Pr Dalila Saidane a indiqué que

le partenaire français a reçu très tardivement la réponse concernant les résultats du projet

PHC Maghreb 2015, de même que la notification des crédits de mobilité et de logistique. Le

Maroc et l’Algérie n’ont pas eu de financements pour couvrir les frais de stages et d’accueil

des doctorants, afin qu’ils puissent réaliser les analyses chimiques des hydrocarbures au

Maroc et celles des éléments traces métalliques en Algérie. De même, aucune dotation n’a

été prévue pour assurer le séjour des séniors maghrébins par les deux pays partenaires. La

plupart des échanges Sud-Sud ont donc été rendu très difficiles, et cela a donc été

dommageable pour l’obtention des résultats prévus.

- Projets OMS : Pr HamoudaBabba (Parasitologie, FPhM)

- Programme jeune enseignant-chercheur (PJEC) :Screening pharmacologique de

nouvelles molécules anti-inflammatoires contre les lésions d’ischémie reperfusion(Dr

Mohamed Béjaoui, Pharmacologie, FPhM)

Dr Mohamed Béjaoui a expliqué en détail la procédure de soumission des PJEC et les critères

de sélection des projets. Pour lui, les avantages d’un tel projet sont :

- Apprendre à rédiger un projet de recherche.

- Permettre aux jeunes chercheurs d’avoir une autonomie financière.

- Permettre aux jeunes chercheurs d’apprendre à gérer des ressources matérielles.

- Permettre aux jeunes chercheurs de faire des encadrements et avancer dans leurs

carrières académiques.

Et le principal inconvénient est le retard dans l’acquisition du budget.

1er




21


VALORISATION DE LA RECHERCHE Modérateurs : Pr Abdelmajid Ben Amara ; Pr HammadiAyadi ;

Pr Moncef Jeddi ; Pr Kamel Ghédira

« Projets Recherche Fédérée (PRF) - Projets bilatéraux - Projets multilatéraux - Programme

Jeune Enseignant Chercheur (PJEC) », présentation du Pr Abdelmajid Ben Amara (directeur

général de la recherche scientifique, DGRS).

Le Pr Abdelmajid Ben Amara a informé l’assistance que :

- en Tunisie la recherche est centrée sur le paysage universitaire ;

- environ 50% des structuresde recherche sont situés à Tunis ;

- le nombre desstructures de recherche a doublé en 2 ans et,en 2018, la

Tunisiecompte 392 laboratoires de recherche, 2 laboratoires mixtes, 215 unités de

recherche, 66 unités de services communs, 37 écoles doctorales et 40 centres de

recherche ;

- les structures de recherche relèvent pour la majorité du MESRS (73% des structures

de recherche en 2015). Le ministère de la santé compte sous sa tutelle seulement 13

% des structures de recherche ;

- le nombre de structuresde recherche le plus important est dans le domaine de la

biotechnologie et en 2ème lieu en santé. Il a déploré un nombre réduit de structuresde

recherche en sciences humaines et sociales ;

- la présence féminine est très importante dans le paysage de la recherche ;

- la Tunisie compte 37 écoles doctorales (17 en sciences humaines, sociales et

économiques, 7 en sciences de la vie et biotechnologie, 7 en sciences et techniques

de l’ingénieur et 6 en sciences exactes), avec 14 000 doctorants inscrits durant

l’année universitaire 2017/2018 ;

- il y a environ 1 800 thèses soutenues/an dont 130 en cotutelle ;

- le nombre de doctorant est en perpétuelle augmentation depuis 2012 ;

- les ressources humaines en chercheurs par collège dans les structures de recherche

est : 55% doctorants, 15% enseignants du collège A et 30% enseignants du collège B.

- l’Etat est le principal organisme de financement de la recherche (0.66% PIB) ;

1er




22

- le financement par le secteur privé reste très marginal (< 5%), beaucoup de progrès

doivent être fait sur ce point.

Le Pr Abdelmajid Ben Amara a parlé ensuite des performances et du rayonnement de la

recherche scientifique, il a indiqué que :

- la Tunisie est un leader régional et continental en production scientifique (la Tunisie

est 1ère en Afrique en production scientifique rapporté au PIB et au nombre

d’habitants, 60èmeau classement mondial pour le nombre total de publications) ;

- la production scientifique dans le domaine de la santé est très importante : le

nombre de publications a augmenté de 3000 en 2008 à 7000 en 2016, dont 73% sont

des publications avec fort impact factor (30% dans le 1er quartile et 30% dans le 2nd

quartile) ;

- le secteur phare pour la production scientifique est en premier lieu la médecine, puis

l’agriculture et ensuite l’ingéniorat. ;

- les échanges sont très actifs entre les tunisiens et le reste du monde en matière de

recherche : les articles tunisiens ont été téléchargés 7,5 millions de fois durant les 5

dernières années ; les tunisiens ont téléchargé 9,5 millions de fois des papiers

scientifiques ;

- les publications tunisiennes sont citées par plus de 110 000 articles indexés sur Web

of Science et les pays qui nous citent le plus sont : les USA (13,3%), la France (13.1%),

la Chine (4,6%), l'Italie et l'Angleterre (4,3%), l’Espagne (3,8%), le Japon (2,3%) et la

Turquie (2,2%) ;

Le Pr Abdelmajid Ben Amara a conclu que la recherche en Tunisie est importante en

quantité, en qualité et en diversité et c’est ce qui la rend visible à travers le monde.

Pr. Ben Amara a présenté ensuite les mécanismes de financement compétitifs. Ces fonds

compétitifs permettent de donner un soutien financier et logistique à des projets de R&D et

d'innovation soumis par les chercheurs tunisiens relevant des structures publiques de

recherche en Tunisie. Il a indiqué que les sources de financements peuvent nationaux ou

internationaux.

- Les mécanismes nationaux :

� PEJC (Programme Jeune Enseignant Chercheur) : il s’agit de projet dont l’objectif est

de promouvoir les capacités des jeunes chercheurs au montage et à la bonne gestion

des projets, les inciter à atteindre l’excellence scientifique, les encourager à

s’engager davantage dans les priorités nationales et régionales de la recherche

scientifique, leur permettre d’acquérir les compétences et l’expérience requises pour

pouvoir participer aux appels d’offres internationaux dans le cadre du programme de

1er




23

l’Union Européenne pour le financement de la recherche et l’innovation Horizon

2020 auquel la Tunisie est associée. Des fonds sont encore disponibles. Il encourage

les jeunes à présenter leurs projets.

� PRF (Projet de Recherche Fédérée) : son objectif est de mutualiser les compétences

et les moyens /créer des synergies entre des équipes de recherche et leurs

partenaires socio-économiques, en vue d’atteindre des résultats concrets

(prototypes, stratégies, plan d’actions, …) permettant de résoudre des

problématiques de recherche-développement ayant un rapport avec les priorités

nationales. Il s'agit d'une recherche commandée qui associe plusieurs structures de

recherche, avec différents acteurs socio-économiques. Dans ce cadre, 350 projets ont

été soumis et 11 projets ont été sélectionnés. Les CIC créés et financés font partie

également des PRF.

� VRR (Valorisation des résultats de Recherche)

� Projets Post-PFE et Collabora

� Mobidoc

- Les mécanismes internationaux, ils peuvent bilatéraux ou multilatéraux :

� programmes bilatéraux :105 Projets bilatéraux sélectionnés en 2017 (18 projets dans

le domaine de la santé)

� programmes multilatéraux : horizon 2020 , GDRI , ARIMNET , prima , water JPI, …

« Introduction sur le transfert de technologie », présentation de Mr Karim Azzebi (agence

nationale de promotion de la recherche scientifique, ANPR).

Mr Karim Azzebia commencé par présenter l’ANPR etses missions:

- Information : Informer les chercheurs sur les mécanismes d’incitation, les textes

réglementaires, les modèles de contrats, de conventions et de dossiers de protection,

de valorisation et de transfert. Favoriser les opportunités de partenariat national ou

international impliquant les structures de recherche et organiser des évènements

relatifs à l’innovation

- Communication : Elaborer des supports de communication variés améliorant la

visibilité nationale de l’organisme d’accueil et de ses ressources technologiques.

Organiser des rencontres sectorielles entre chercheurs, ingénieurs et acteurs socio-

économiques dans l’optique de mettre en relation des structures de R&D et des

partenaires autour de montage de projets communs et en assurer le suivi. Organiser

et assister à des manifestations sur la thématique de la R&D et l’innovation.

- Protection des résultats de recherche : Organiser des actions de sensibilisation et de

formation en collaboration avec l’INNORPI pour la promotion des droits de la PI aussi

1er




24

bien à l’université que dans l’entreprise.Accompagner les chercheurs dans la

préparation des dossiers de protection, le dépôt et le suivi.Mettre à la disposition des

chercheurs des modèles de contrats et de conventions aidant les parties à encadrer

légalement leur partenariat et à travailler selon les pratiques professionnelles et dans

un climat de confiance mutuelle.

- Valorisation des résultats de recherche : Pratiquer de la veille d'opportunités pour le

rapprochement de l'offre et de la demande et assister au montage de projets ou

d'actions conjointes. Mobiliser les moyens pour aider aux différentes phases du

prototypage, des essais et d'homologation des produits et procédés nouveaux.

- Transfert de technologie : Rechercher des Partenaires technologiques et

socioéconomiques nationaux et/ou internationaux en étroite liaison avec les

structures de recherche. Organiser des activités liées à la mobilité des ingénieurs et

chercheurs impliquant les structures de recherche. Constituer des bases de données

pertinentes relatives aux ressources technologiques (humaines et matérielles), aux

entreprises et aux points de contacts pertinents dans le monde professionnel et

associatif pour favoriser le processus de transfert.

- Commercialisation : Dynamiser la relation entre les acteurs universitaires et socio-

économiques, Favoriser les échanges d’expériences, Elaborer des outils de promotion

et de Marketing des Résultats de recherche et Participer dans des foires, séminaires,

évènements relatifs à l’innovation et au transfert de technologie.

Ensuite, il a indiqué que le plan d’actions de l’ANPR en 2018/2019tournera autour :

- Prospection des actifs de la propriété intellectuelle enorganisant des journées

d’information portant sur la démarche de dépôt d’un brevet d’invention à l’échelle

nationale et internationale

- Valorisation et transfert de technologie:

� Formation en matière de transfert de technologie ;

� Les mécanismes de financement nationaux pour soutenir la recherche scientifique ;

� Modèles de contrats collaboratifs de recherche ;

� Commercialisation des résultats de la recherche scientifique ;

� Techniques d’identification des besoins des acteurs socioéconomiques ;

� Organisation d’évènements : Meilleure publication, Meilleur brevet, …

« Transfert de technologie moteur de la croissance de l’industrie pharmaceutique »,

présentation de Mr Zied Ben Romdhane(responsable BuTT de l’Université de Monastir).

Mr Ziad Ben Romdhane a démarré son intervention en remettant certaines idées à leurs

places :

1er




25

- Transfert de technologique : c’est le transfert à l’industrie des résultats de la

recherche universitaire dans le but de commercialiser de nouveaux produits et

services.Le transfert technologique implique non seulement le transfert d’un «

produit », mais également le transfert de connaissances et de compétences en vue

de son utilisation et de son application.

- Valorisation de la Recherche : c’est la mise en valeur, commerciale ou non, de

l’expertise et des résultats issus de la recherche universitaire. La valorisation désigne

le fait de donner une valeur ajoutée aux activités usuelles de la recherche

universitaire et à ses résultats. Valoriser la recherche, c’est lui conférer une valeur

autre que celle qu’elle a déjà, c’est rendre opérationnels (valeur d’usage) ou

commercialisables (valeur d’échange) les connaissances, les compétences et les

résultats de la recherche.

- Innovation : c’est la mise sur le marché avec succès d’un produit (bien ou service),

d’un procédé, d’une méthode marketing ou organisationnelle ayant un caractère

nouveau ou représentant une amélioration majeure par rapport à l’existant.

- Invention: C’est une création qui, pour ces créateurs, est faite pour la première fois

au monde. Certaines inventions techniques sont brevetables.

Ensuite, il a annoncé que la Tunisie est classée 87ème au niveau de transfert de technologie,

selon World Economic Forum.

Il a aussi parlé des priorités nationales de la recherche scientifique, et notamment celles

liées au domaine de la santé du citoyen, qui sont :

- Transition démographique et bien être.

- Epidémies, maladies chroniques, et maladies nouvelles.

- Qualité des soins, gouvernance et économie de la santé.

- Drug design - Développement de vaccins et biosimilaires et e-Health et télémédecine.

Mr Zied Ben Romdhane a donné par la suite les objectifs fondamentaux du Butt de

l’université de Monastir, qui sont :

- Valoriser les résultats de la recherche et améliorer la visibilité des compétences

universitaires.

- Accompagner les chercheurs pour la valorisation de leurs travaux.

- Créer et réunir les conditions de transfert de produits de la recherche au profit du

monde socio-économique.

- Renforcer l’interaction entre les chercheurs et les différentes composantes du monde

socio-économique.

Et il a défini la population cible du BuTT, qui sont :

- Chercheurs porteur d’un projet innovant.

1er




26

- Opérateur socio-économique qui cherche une résolution d’un problème technique

complexe.

- Chercheur qui a besoin d’être mis en contact avec un partenaire industriel ou un

investisseur.

- Acteur socio-économique qui demande un accès à un équipement scientifique ou à

un conseil technologique.

Il a fini son intervention par une analyse SWOT de la recherche dans l’université de

Monastir :

- Forces :

� Recherche forte, reconnue nationalement et internationalement

� Des domaines d’excellence reconnus

� Large spectre disciplinaire (sciences exactes, sciences expérimentales, sciences

humaines)

- Faiblesses :

� Offre de recherche parfois dispersée, pouvant conduire à un manque de visibilité

nationale et internationale surtout au niveau :

� Affiliation des Publications scientifiques (Web of science) dont la formulation

demandée est la suivante : Université de Monastir, Etablissement, Nom Structure de

Recherche, code Structure de Recherche, code postal, Ville, Pays;

� Pas d’indication de l’Université et de la structure de recherche dans les demandes de

brevets

� Absence des logos pour certaines structures de recherche

- Opportunités :

� L’innovation est le support de la croissance économique

� Réforme en cours de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

� Soutien national (MESRS, MI, APII, ANPR) par des mécanismes de financement

nationaux

� Soutien international (PASRI, GIZ, Union Européen)

� Plateforme de réseautage existante (Portail Tunisie Innovation, Tunisie Industrie)

- Menaces :

� Période incertaine et troublée depuis 2011

� Petit nombre de dossiers déposés valorisés

� Manque d’intérêt des entreprises

« Système des brevets et industrie pharmaceutique », présentation de Mme Saida Ben

Achour-Ben Mahmoud(institut national de la normalisation et de la propriété industrielle,

INORPI).

1er




27

Mme Saida Ben Achoura entamé sa présentation par expliquer ceque c’est un brevet

d’invention. Elle a dit qu’une inventionest une solution technique à un problème technique,

alors qu’un brevetest le titre délivré relatif à l’invention qui confère à son titulaire un

monopole d’exploitation. Elle a indiqué que les créations sont protégées différemment,

selon leurs natures :

- Technique: brevets d’invention ;

- Esthétique ou ornemental: dessins et modèles industriels ;

- Dénomination: marques ;

- Logiciel: Droits d’auteur / Brevets d’invention ;

- Artistique: Droits d’auteurs.

Et que de multiples types de protection peuvent être conférés à un même objet, exemple :

les médicaments :

- Brevet: principe actif, procédé de fabrication…

- Modèle: emballage ;

- Marque: nom du médicament…

Elle a fait savoir que le brevet est délivré pour les inventions nouvelles impliquant une

activité inventive et susceptibles d’application industrielle ; ces critères sont :

- La nouveauté ;

- L’inventivité ;

- L’application industrielle.

Elle a beaucoup insisté sur le fait de déposer une demande de brevet avant de divulguer

l’invention à des tiers. Elle a donné la liste des pièces constitutives d’une demande de

brevet :

- Une requête ;

- Une description de l’invention ;

- Une ou plusieurs revendications ;

- Un ou plusieurs dessins s’ils sont nécessaires à l’intelligence de l’invention ;

- Un abrégé descriptif de l’invention ;

- Un pouvoir du mandataire, le cas échéant ;

- Les redevances de dépôt.

Elle a ensuite expliqué la procédure de délivrance des brevets, celle-ci passe par 5 étapes :

- Dépôt de la demande de brevet.

1er




28

- Examen de la demande de brevet : L’organisme chargé de la propriété industrielle

examine la demande quant à la forme (pièces constitutives de la demande, langue de

rédaction de la demande et taxes) et quant au fond(ce qui est revendiqué n’est pas

exclu des inventions brevetables, description claire et suffisante, les revendications

se fondent sur la description et définissent l’étendue de la protection d’une manière

technique, une seule invention par demande ou une pluralité ayant un seul concept

inventif général) conformément aux articles 29 et 30 de la loi n°2000-84 du 24 Août

2000 relative aux brevets d’invention.

- Publication : elle se fait trimestriellement sur le site web de l’INNORPI, dans un délai

de 18 mois à compter de la date de dépôt des demandes.

- Opposition : le titre du brevet n’est délivré que si aucune opposition n’a été

présentée dans un délai de 2 mois à compter de la date de publication.

- Délivrance de brevet : à partir de la deuxième année à compter du dépôt d’une

demande de brevet, des taxes annuelles sont à payer pour le maintien en vigueur

d’un brevet sur une période maximale de 20 ans.

Elle a aussi expliqué les voies de dépôt à l’étranger et le rôle du brevet, qui sont :

- Un brevet protège une invention technique

- Il donne à son titulaire le droit d’empêcher des tiers d’exploiter une invention à des

fins commerciales sans y avoir été autorisés

- Il est valable pendant 20 ans au maximum

Enfin, Mme Saida Ben Achoura enfin donné quelques liens utiles concernant les brevets :

- www.innorpi.tn

- http://worldwide.espacenet.com

- https://patentscope.wipo.int/search/fr/structuredSearch.jsf

- http://ab.espacenet.com/

- http://www.uspto.gov/patent

- www.accessdata.fda.gov/scripts/cder/ob/

« Missions du BioTech Pôle Sidi Thabet », présentation du Pr HammadiAyadi(directeur

Général du BioTech Pôle Sidi Thabet).

Avant d’aborder le sujet, Pr HammadiAyadi a expliquéle système de gouvernance de la

BioTech Pôle Sidi Thabet : BiotechPole Sidi Thabet, est gérée par une société de gestion

d’exploitation, SA, régie par les lois et règlements en vigueur en Tunisie, et en particulier par

le code des sociétés commerciales, promulgué par la Loin° 2000-93 du 03 Novembre 2000 et

la Loi N°2001-50 du 3 Mai 2001 relative aux entreprises des Pôles Technologiques telle que

modifiée et complétée par la Loi N°2006-37 du 12 Juin 2006.

1er




29

Ensuite, il a parlé des motivationsderrière la création du BioTech Pôle Sidi Thabet. Ayant cité

la place qu’occupe la biotechnologie dans la sphère industrielle, ila insisté sur l’aspect

croissant de la courbe d’évolution des ventes Biotech versus pharma conventionnelle. Selon

certaines estimations, le marché des médicaments issus de la biotechnologie croiserait celui

des médicaments issus de la chimie, en 2020. Pour mieux argumenter, Pr HammadiAyadia

cité l’exemple des anticorps monoclonaux et polyclonaux (qui représentent 30% de la

totalité des médicaments issus de la biotechnologie) appliqués dans le traitement de

certains cancers, maladies inflammatoires et infectieuses.Ainsi, le développement de la

biotechnologie (en valeurs et en prescriptions) a un impact socio-économique à court terme

notamment dans la création d’emploi pour les jeunes diplômés, et il est donc impératif pour

la Tunisie de participer à ce changement par la mise en place duBioTech Pôle Sidi Thabet.

Pr HammadiAyadia décrit par la suite les missions du BioTech Pôle Sidi Thabet, à savoir :

- Contribuer à introduire l’innovation dans l’industrie pharmaceutique,

parapharmaceutique et cosmétique ;

- Développer la synergie entre universités et entreprises ;

- Encourager l’entreprenariat et les startups.

Ces actions pourraient avoir comme conséquences :

- De renforcer le positionnement des entreprises tunisiennes ;

- De créer des emplois pour les personnes hautement diplômées(il a noté que plus de

600 docteurs sont actuellement au chômage en Tunisie) ;

- D’approvisionner le marché en Biomédicaments avec un grand gain économique

pour la CNAM, le gouvernement et un confort pour le patient(il afait remarquer

qu’actuellement les biomédicaments sont importés et que leur production locale

constituerait une économie indéniable).

Ensuite, le Pr HamadiAyadi a parlé du cluster Pharma In : Ce Cluster se veut mettre en réseau

de PMEs-PMIs et des centres de recherche travaillant pour les filières de l’industrie

pharmaceutique, les dispositifs médicaux et les biotechnologie appliquée à la santé, et ayant

la volonté, à travers le concept « Cluster », de mise en commun de moyens et de

mutualisation d’outils et de services, afin de développer conjointement de nouveaux

marchés, tant locaux qu’à l’exportation et de participer à différents projets collaboratifs en

commun visant à améliorer la productivité , la qualité et la compétitivité des entreprises.

Il a donné les missions et les avantages de ce cluster :

- Faciliter les contacts entre les entreprises et les autres acteurs du même secteur pour

profiter de la transversalité de l’industrie de produits de santé,

- Permettre de travailler et de trouver des partenaires pour des projets propres mais

qui peuvent difficilement être réalisés seuls,

1er




30

- Favoriser l’accès au financement pour la R&D de nouveaux produits, l’intervention

sur des marchés et le profit de contrats de services communs,

- Elargir la vision sur l’état du secteur via les contacts avec d’autres ayant des visions et

réalités différentes,

- Faciliter l’accès à des informations essentielles pour le secteur, qui seraient

coûteuses à obtenir ou d’accès difficile à titre individuel,

- Permettre le contact avec des entreprises et des acteurs d’autres groupes avec -

lesquels ils peuvent échanger des connaissances et des possibilités d’affaires,

- Donner de la visibilité nationale et internationale en agissant comme un moyen de

positionnement pour l’ensemble des adhérents.

Les membres actuels du cluster sont :

- Industriels du secteur : Teriak, Cytopharma, Médis, Pharmaderm, Unimed, Siphat,

- Centres de recherche et Instituts académiques : Institut Pasteur Tunis, Faculté de

Pharmacie de Monastir, INRAP, ISBST,

- Animateur : La BiotechPole Sidi Thabet.

Le Pr HamadiAyadia décrit par la suite le centre de ressources technologiques (CRT), prévu

pour la fin 2020 à la BioTech Pôle de Sidi Thabet ; celui-ci renfermera :

- Une chaine pour les anticorps monoclonaux ;

- Une chaine pour les vaccins ;

- Une chaine pour le développement ;

- Des groupes spécialisés dédiés à la production.

A la fin de son intervention, le Pr HammadiAyadia souligné que pour que ce projet réussisse,

il est obligatoire d’avoir une coopération entre universités (recherche) et Industries

(entreprises). Il a sollicité fortement l’adhésion dela FPhM au cluster Pharma In, et il a invité

les industriels à s’installer à la BioTech Pôle (un terrain de 20 hectares est à vendre pour

l’installation d’industries).

Suite à cette présentation, Pr Souad Sfara félicité Pr HammadiAyadi pour l’effort fournit afin

de rassembler les différentes « parties prenantes » de cet extraordinaire projet.

« EshmounClinicalResearch, une Startup du BioTech Pôle Sidi Thabet » présentation du Dr

Souad Dziri.

Dr Souad Dziri a commencé son intervention en remerciant les organisateurs, les

modérateurs et les participants. Ensuite, elle a décrit son parcours universitaire et ses

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31

expériences professionnelles(promotion 2008 de laFPhM et diplômée en management avec

10 ans d’expérience dans la recherche clinique) qui ont abouti à la création de la start-up

Eshmoun dont elle est la gérante. Le partenaire d’Eshmoun est l’association CVCT (cardio

vascularclinical trials, présents à Washington, à Paris, au Caire et à Singapour) qui est un

think tank (groupe de réflexion constitué des différents chercheurs cliniciens en cardiologie

de part le monde.

Elle a expliqué qu’Eshmoun est une CRO académique (clinicalresearch organisation), c’est-à-

dire qu’elle renferme des structures dédiées à l’implémentation, le suivi et la clôture des

projets de recherche clinique. Eshmoun estacadémique car elle s’insère dans un contexte

académique de par son réseau qui permet l’accès à des experts internationaux,

l’accompagnement des projets de recherche institutionnelle (accompagnement du projet à

un stade précoce de l’idée, rédaction mise au point du protocole, trouver les fonds jusqu’à

l’activité de CRO proprement dite pour finir par la publication).

Elle a expliqué que le choix de siéger au sein de la BioTech Pôle Sidi Thabetreposesur le fait

qu’il existe dans ce site tout un écosystème de synergie capablede développer et de fédérer

des partenariats publics-privé.

Dr Souad Dziria ensuite parlé des axes développés par Eshmoun, qui sont :

- Mener des projets de recherche institutionnels et industriels ;

- Former les acteurs de la santé aux métiers de la recherche en santé ;

- Accompagner les Etats dans le développement de stratégies des politiques de santé ;

- Produire des rapports médico-économiques et accompagner les Etats dans la prise de

décision et la mise en place de politiques de santé adaptées.

Elle aussi exposé à l’assistance les métiers de la recherche clinique. La recherche

cliniquedéveloppe de nombreux corps de métiers pour les scientifiques du secteur de la

santé, aussi bien dans le privé que dans le public : des métiers opérationnels, des métiers

spécifiques à la donnée,...Tous les profils scientifiques peuvent participer à la recherche

clinique après leur formation ou par reconversion professionnelle.Les débouchés sont

nombreux dans le public et dans le privé (CHU, CIC, centres de recherche, industrie

pharmaceutique, de biotechnologie, compléments alimentaires, dermocosmétiques, …).

Elle a évoqué l’évolution de la réglementation en Tunisie : les textes réglementaires

Tunisiens sur la recherche clinique permettant les études des phases II/III/IV sont apparus en

1990. À partir de 2015, l’environnement réglementaire des essais cliniques a encore évolué :

- Autorisation des études sur les volontaires sains ;

- Mise en place des comités de protection des personnes ;

- Autorisation des lieux d’expérimentation médicale ;

- Obligation des études de Bioéquivalence.

1er




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Dr Souad Dziria fini son intervention en affirmant que désormais tout type de recherche

cliniquepeut être réalisé en Tunisie.

« Olive Innovation, une Startup du BioTech Pôle Sidi Thabet » présentation de Mr François

Couture.

Pour commencer, Mr François Couture a défini « l’innovation » dans ses différentes facettes,

et il a profitéensuite pour donner ses recommandations :

- La nécessité de connecter les différentes parties prenantes : universitaires,

industriels, ministériel, …

- La nécessité d’améliorer la coordination par la création des plateformes

Mr François Couture a cédé ensuite la parole à DrHoudaBouhaja, docteur en sciences

biologiques et responsable scientifique à Olive Innovation. Elle a expliqué que Olive

Innovation est une société de biotechnologie & développement Tuniso-canadienne, créée en

mai 2018, hébergée à la pépinière de la BioTech Pôle de Sidi Thabet et elle est représentée

par son gérant Monsieur François COUTURE.

Olive Innovation a pour objectif le développement biotechnologique et la valorisation de la

biomasse Tunisienne et leurs filières ; elle développe 3 axes :

- Valorisation des plantes aromatiques et médicinales méditerranéennes et leurs co-

produits : figues de barbarie, oliviers, grenadines, dattes, agrumes, plantes

forestières et du désert,ressources bio-marines (algues et micro -algues) ;

- Design et développement de produits et «systèmes de livraison» innovants en se

basant sur des biotechnologies Tunisiennes & Canadiennes;

- Commercialisation nationale et internationale, via des partenariats B2B, pour des

applications bioalimentaires fonctionnels, nutraceutiques et biopharmaceutiques.

Olive Innovation dispose d’un brevet international et d’un autre brevet accepté et qui est en

cours d’être internationalisé en Europe, USA et Mexique.

Dr HoudaBouhajas’est félicitée de l’importance de la matière grise et de la biomasse en

Tunisie, mais elle a déploréle peude collaboration des structures universitaires avec les

industries. Elle a recommandé la promotion de la culture d’inter-connectivité et de transfert

de technologie.

Pour finir, DrHoudaBouhajaa informé l’assistance qu’olive innovation est ouverte à toute

collaboration.

La discussion a été riche avec la participation de plusieurs intervenants :

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- Pr. AbderrahmenBouraoui a posé une question sur les biomédicaments, notamment

les anticorps monoclonaux et leur impact sur la survie des patients. Le Pr.

HammadiAyadi a bien noté qu’il existe plusieurs protocoles de traitement par les

anticorps monoclonaux et que la survie des patients est nettement augmentée avec

ces protocoles.

- L’assistance a demandé s’il était possible de proposer aux jeunes chercheurs des

formations continues dans la BioTech Pole Sidi Thabet(par exemple,une formation

ARC (attaché de recherche clinique) afin de faciliter leur recrutement).

- L’assistance a posé la question sur la possibilité d’accès des enseignants chercheurs

aux plateformes et matériel de la Biotech Pole. Le Pr HammadiAyadi a répondu qu’il

existe des espaces pré-développement ouverts à tous, mais que le reste des espaces

appartient à des particuliers. Il a fait savoir que les chercheurs dans le cadre d’un

projet Collabora sont prioritaires et acceptés au sein des locaux du BioTech Pôle.

« Apport de la valorisation des co- et des sous-produits de l'olivier dans le secteur

oléicole » Présentation du Pr Mohamed Hammami(directeur général de l’institut national

de recherche et d'analyse physico-chimique, INRAP).

Le Pr. Mohamed Hammami a noté que l’INRAP a été créé en 1995 et qu’il a des compétences

en recherche et développement. Ilrenferme 3 laboratoires de recherche et des équipements

de haute performance. Il est accrédité ISO/CEI 17025.

Le projet que le Pr. Mohamed Hammamia présenté porte sur la modernisation de

l’oléiculture, notamment la valorisation des déchets de l’olivier avec l’extraction de

l’oleuropéine, le traitement des margines et l’épandage.

Il a noté que la Tunisie occupe le 4èmerang mondial en quantité d’oliviers et le 2èmerang en

exportation après l’union européenne.

Il a fait remarquer que les coproduits de l’olivier à exploiter en recherche scientifique sont

les feuilles et les brindilles (avec une production de 25kg/an/arbre pendant la récolte). Ceci

constitue une biomasse importante. Leurs bienfaits sont connus : phytothérapie,

désinfection des blessures, effets anti-malarien, hypotenseur (en infusion), hypoglycémiant,

hypolipémiant. Le principe actif de la feuille de l’olivier est l’oleuropéine (6g/ 100g de

feuilles). L’oleuropéineest un composé phénolique utilisé en industrie alimentaire

(conservateur), en cosmétique, en pharmacie et en alimentation animale. Il a insisté sur le

fait que cette biomasse doit être considérée comme une richesse et non un déchet et doit

être exploitée de manière optimale.

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Il a ensuite exposé les problèmes à l’encontre de cette utilisation: la pollution

environnementale, l’insuffisance de législation (les huileries sont tenues de la gestion de

leurs déchets).

Le Pr. Mohamed Hammamia donné une autre utilisation des co- et sous-produits de

l’olivier : la culture des champignons. Il s’agit d’un substrat bien structuré pour cette culture.

Le but de cette utilisation est la production de champignons pour l’alimentation humaine.

La recommandation du Pr. Mohamed Hammami : Les co- et sous-produits de l’olivier sont

très riches en matière première et méritent de les préserver pour les exploiter. Il s’agit là

d’un axe de prédilection pour les jeunes chercheurs.

« Les Biopesticides: une recherche fondamentale vers une valorisation industrielle »,

présentation du Pr SlimTounsi (centre de biotechnologie de Sfax, CBS).

Le Pr SlimTounsi a commencé par présenter l’objectif général des travaux duLaboratoire des

Biopesticides du CBS, à savoir réaliser les étapes requises de recherche et développement

devant mener à la mise en marché des biopesticides les plus prometteurs (efficaces contre

les phytopathogènes et respectueux de l’environnement et de la santé humaine) pour les

systèmes agricoles. Ensuite, il a exposé les objectifs spécifiques du laboratoire :

- Sélectionner des biopesticides (microorganismes ou produits naturels) les plus

susceptibles d’être commercialisés.

- Faire les études de laboratoire nécessaires pour compléter certaines exigences

d’homologation des produits sélectionnés. Ces études portent le cas échéant sur :

� La mise à l’échelle de la production massive du produit ;

� La formulation du produit ;

� La compréhension du mode d’action du produit ;

� La compatibilité du produit envers les produits conventionnels phytosanitaires

utilisés dans les systèmes agricoles retenus pour les essais.

� Comparer l’efficacité des biopesticides avec les systèmes conventionnels (pesticides)

ainsi qu’entre les biopesticides sélectionnés s’attaquant au même problème

phytosanitaire.

Le Pr SlimTounsia expliqué que les travaux de recherche du laboratoire qu’il dirige ont

permis la mise au point de bioinsecticides à base de delta-endotoxines de Bacillus

thuringiensis. Les étapes suivies ont été :

- La construction d’une collection de souches de Bacillus thuringiensis ;

- Le criblage de souches: sélectionner les meilleures ;

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- La caractérisation moléculaire des souches et des gènes impliqués dans la synthèse

de delta-endotoxines ;

- L’étude du mode d’action des toxines deB. thuringiensis ;

- Le développement de bioinsecticides de B. thuringiensis, plus économiques, plus

stables et respectueux de l’environnement.

Le procédé a été vendu à la société Médis. Une start-up est en cours de développement. Ce

projet areçu le prix du « Meilleur Projet Innovant » en 2014 et le prix présidentiel 2018 de la

« Meilleure Ouverture sur l’Environnement ».

Parmi les questions posées au Pr SlimTounsi, on peut citer une sur les effets des endotoxines

sur l’Homme ou l’animal ? Le Pr SlimTounsi a expliqué que l’action de ces toxines est ciblée.

Leurs récepteurs spécifiques sont localisés uniquement au niveau intestinal des insectes d’où

l’absence d’effets indésirables observés chez l’homme et l’animal.

« Valorisation de la Recherche : Expérience de l’Institut Pasteur de Tunis (IPT) »,

présentation du Pr HechmiLouzir, directeur général de l’IPT

Le Pr. HechmiLouzira commencé son intervention par évoquer le statut (EPS) et les missions

de l’IPT, qui tournent autour :

- La recherche et formation(9 laboratoires de recherche) ;

- Le diagnostic (18 laboratoires de diagnostic et 2 services) ;

- La production (unité de production de vaccin et de sérum).

Il a indiqué que l’IPT est la première structure de recherche en terme de nombre de projets

H2020, en nombre de publications, en nombre de citations. Il a participé à des transferts de

technologies(vaccin anti-rabique transféré vers Indonésie et BCG vers la Corée du Sud).

Ensuite, il a expliqué la stratégie de valorisation adoptée par l’IPT : elle repose sur la création

de la « Cellule de communication, valorisation et de transfert technologique » (C2VT2), dont

les objectifs sont :

- Promouvoir le transfert de connaissances au sein de l'IPT, diffuser la littérature

scientifique et faciliter le partage des ressources.

- Organiser des séminaires et des sessions de formation, créer des supports de

communication, relations publiques / presse, conseils en communication,

promouvoir la communication interne.

- Encourager une attitude active à la recherche de nouveaux financements au niveau

international et élaborer des stratégies pour diversifier les revenus de la recherche.

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- Organiser des réunions avec les industriels / les partenaires et répondre aux besoins

en matière de propriété intellectuelle, préparer et négocier des accords de

confidentialité, des accords de transfert de matériel et des accords de recherche

concertée avec l’industrie et les universitaires.

Le Pr. HechmiLouzira notifié que C2VT2 était à l’originede plusieurs acceptations de projets

en faveur de l’IPT, et il recommande la création de cellules similaires dans les institutions

universitaires. Il recommande aussi la formation de plus d’experts en valorisation.

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Atelier – 27 octobre 2018

PROJETS H2020 Modérateurs : Pr Ahmed Hellal ; Pr HamoudaBabba ;

Pr AbderrahmenBouraoui

« Programme Cadre R&I Commission Européenne Horizon 2020 Présentation des Appels à

projet de la thématique Santé du Work Programme 2018-2020 », présentation du Dr

YosrHaffani : Point de Contact National Santé, Unité de Gestion du Programme Européen

R&I Horizon 2020 (MESRS).

Porteur de projet : Pr HammadiAyadi (DG du BioTech Pôle Sidi Thabet).

Pr. HammadiAyadia parlé de sa propre expérience comme porteur de projet européen et il a

donné des éclaircissements sur la manière de lancer ou diriger cegenre de projets de

recherche. Il a expliqué qu’être initiateur d’un projet nécessite beaucoup d’efforts.

L’exemple de l’IPT est particulier car tous les IP sont affiliés au réseau Pasteur qui est déjà un

leader. Il recommande pour les autres laboratoires de mettre en place des projets

multilatéraux, être ouvert sur le monde et chercher des partenaires de haut niveau. Il a

conseillé de commencer par un projet bilatéral puis évoluervers d’autres projets

multilatéraux avant de décrocher les projets d’excellence.

Il a recommandé de bien négocier les contrats, de ne pas abandonner et de persévérer... le

chemin est long.Il aégalement recommandé à la FPhM de former ou recruter un experten

rédaction de projetset un autre experten technologique.

Ensuite, Dr. YosrHaffeni a présenté le programme cadre européen H2020. Il s’agit du plus

gros programme avec un budget de plusieurs millions d’euros. La Tunisie a été associée en

décembre 2016. La Tunisie est le seul pays d’Afrique et de la région MENA classéeN°1 par

différents organismes. Ce type de projet permet de renforcer les parties tunisiennes dans

l’esprit innovant et le partenariat. Elle a expliqué que la Tunisie doit être présente dans les

comités programmes et participer à la prise de décision. Elle a recommandé aux institutions

universitaires d’améliorer la qualité de sa recherche, d’accompagner les chercheurs tunisiens

pour la soumission de leurs projets, d’être visible, de confectionner des pages web, d’utiliser

des mots clés, des topics, des hashtags, de communiquer sur les réseaux sociaux et d’assister

aux formations autour des projets H2020 en Europe.

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Dr YosrHaffeni a recommandé àl’école doctorale de s’associer à des ED européennes pour

assurer la mobilité de ses doctorants.

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