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La controverse enjeux scientifiques, enjeux de société Programme prévisionnel 1 - 4 juillet 2013 Les Fontaines, 67 route de Chantilly, 60501 Gouvieux Formations aux relations science-innovation-société Université européenne d’été 2013 Institut des Hautes Études pour la Science et la Technologie inscrivez-vous !

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La controverse enjeux scientifiques, enjeux de société

Programme prévisionnel

1 - 4 juillet 2013Les Fontaines, 67 route de Chantilly, 60501 Gouvieux

Formations aux relations science-innovation-société

Université européenne d’été 2013

Institut des Hautes Étudespour la Science et la Technologie

inscrivez-vou

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L’IHEST, depuis 6 années, conduit des réflexions en pro-fondeur sur les évolutions des sciences et de la société. Il aborde de nombreuses questions sur l’enseignement supérieur, la recherche, l’innovation, mais aussi sur les territoires créatifs, l’éducation et la culture, l’Union euro-péenne et la mondialisation. Il traite ainsi en profondeur les questions vives qui alimentent les débats science-so-ciété.L’IHEST assure des formations aux nouveaux enjeux de

la gouvernance des relations science-innovation-société et, ce faisant, permet l’émergence de personnalités sus-ceptibles de s’impliquer dans le dialogue science-so-ciété à des niveaux décisionnels, dans la recherche et l’enseignement supérieur, l’entreprise, les administrations et aussi le secteur politique, les syndicats, la presse, les associations. Les regards croisés entre ces responsables, leurs décentrements sont le gage d’un dialogue et d’une écoute renouvelée.

Depuis 2009, l’IHEST organise une université européenne d’été sur une problématique choisie :• L’économie,unesciencequinousgouverne?Leçonsdescrises, 2009

• Quelleplacepourlasciencedansledébatpublic? 2010• Science,culture,éducation:dessociétésguettéesparl’illettrismescientifique? 2011

• Sciences,éthiqueetdroit:dynamiquesetconcurrencedesnormes, 2012

L’université européenne d’été réunit participants et inter-

venants au cours d’un séminaire de formation de 3 à 4 jours. Une trentaine d’heures sont consacrées à des exposés, assurés par des personnalités, experts dans leur domaine, à des discussions et réflexions par groupe et à la préparation des restitutions des travaux. De plus, l’université européenne d’été offre aux participants et aux intervenants, captifs durant 3 à 4 jours, des opportunités de prolonger les réflexions entre eux. Du 1 au 4 juillet 2013, l’université européenne d’été abor-dera les controverses scientifiques.

L’IHEST se donne comme objectif de préparer les partici-pants à l’exercice de responsabilités dans un environne-ment où les relations science-société sont de plus en plus complexes.Les formations de l’IHEST placent les participants en si-tuation de réflexion sur de nombreux aspects différents des relations science-société. Ils s’entrainent, dans des

réflexions collectives, à construire les bonnes questions, à bâtir des compromis, à tenir compte des points de vue d’autrui, à acquérir rapidement une vision systémique des sujets proposés et ainsi à en comprendre l’essence. La réflexion collective est toujours orientée vers la prise de décision ou l’action.

La pédagogie mise en pratique à l’université européenne d’été repose sur l’expérience acquise durant les cycles nationaux annuels de l’IHEST et les premières universités d’été. Susciter des interactions entre intervenants et par-ticipants représente un objectif majeur de la pédagogie. Cela conduit les participants à construire et à maîtriser en 3 à 4 jours les compétences nécessaires pour développer une analyse partagée et une intelligence collective.

Pour ce faire, l’université d’été :- consacre autant de temps aux discussions qu’aux interventions,- ménage chaque matin un temps de partage des étonne-ments et des interrogations de la veille,- étudie des cas concrets de manière approfondie,- organise des tables rondes.Le décentrement sur les sujets abordés est recherché afin de développer une créativité collective.

Les réflexions issues des discussions et des échanges de l’université d’été sont transcrites. Elles font objet de la rédaction d’une synthèse pour les participants. Certaines

des contributions pourront être reprises, sur le site internet de l’Institut ou dans un ouvrage de la collection Questionsvives, Actes sud/IHEST.

Formations aux relations science-innovation-société

Université européenne d’été

Pour chaque université européenne d’été un Comité scientifique spécifique est créé. En 2013, il réunit :Yannick Barthe, Ecole nationale supérieure des mines de Paris, Jean-Michel Besnier, Université Paris Sor-bonne, Jean-Pierre Bourguignon, Institut des hautes études scientifiques, Patrick Gaudray, Comité consul-tatif national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé, Mathias Girel, Ecole normale supérieure, Pa-

ris, Étienne Klein, Commissariat à l’énergie atomique, Romain Garcier, Ecole normale supérieure, Lyon, Hervé Le Guyader, université Pierre et Marie Curie, Jean-Marc Lévy-Leblond, université Nice Sophia-Antipolis, Domi-nique Pestre, École des hautes études en sciences sociales, Heinz Wismann, École des hautes études en sciences sociales.

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La participation à l’université européenne d’été est sou-mise à une contribution de 900 € net de taxe qui couvre les frais d’inscription d’hébergement et de repas. L’orga-nisation et les frais du voyage jusqu’au lieu de l’université d’été sont à la charge des participants.La candidature se compose du formulaire d’inscription

téléchargeable sur le site internet de l’IHEST, d’un curricu-lumvitae et d’une photo récente.Il est à adresser à Institut des Hautes Études pour la Science et la Technologie, Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, 1 rue Descartes, 75231 Paris cedex 05.

La date limite de dépôt des candidatures est fixée au 15 juin 2013.

Dossier de candidature sur :www.ihest.frInformations :[email protected]él.: 01 55 55 87 66

modalitésd’inscription

Institut des hautes études pour la science et la technologie1, rue Descartes, 75231 Paris cedex 05, tél 01 55 55 89 67, fax : 01 55 55 88 32

université européenne d’été

La controverse : enjeux scientifiques, enjeux de sociétédu 1 au 4 juillet 2013Les Fontaines, 67 route de Chantilly, 60501 Gouvieux cedex, France

L’IHEST est un établissement public à caractère administratif, sous la double tutelle des ministères de l’Enseignement supérieuret de la Recherche et de l’Éducation nationale, prestataire de formation enregistré sous le n° 11 75 42988 75.

4université européenne d’été

La controverse : enjeux scientifiques, enjeux de sociétédu 1 au 4 juillet 2013Les Fontaines, 67 route de Chantilly, 60501 Gouvieux cedex, France

orientations générales

L’intérêt pour la controverse scientifique n’est pas neuf : on dispose en effet d’ouvrages détaillés rela-tant “l’éthique de la controverse” à l’époque clas-sique, et certaines “disputes” célèbres, notamment entre Boyle et Hobbes au sujet de la pompe à air, ont fait l’objet de récits très documentés (Shapin et Shaf-fer, Léviathan et la pompe à air, La découverte, 1993). Il reste que depuis une trentaine d’années, la notion de controverse semble être devenue centrale pour

approcher les découvertes scientifiques, non seule-ment du point de vue pédagogique, mais aussi pour décrire la dynamique même de la science. L’idée d’une centralité de la controverse est largement en-trée dans le débat public sur les sciences. L’univer-sité européenne d’été de l’IHEST sera l’occasion de revenir à la fois sur ces usages multiples de la notion de controverse et sur ce qu’ils ont transformé dans notre relation avec les sciences.

la controverse au cœur de la scienceLes travaux de sociologues des sciences, Stephen Shapin, Harry Col-lins, à l’étranger, Bruno Latour en France ont renou-velé l’intérêt pour la controverse en science. Ce

dernier a montré, notamment dans Lascienceenaction(La Découverte, 1989), que plus on se rapprochait du lieu même où la science se faisait, moins les consensus étaient nets ; plus on entrait à l’intérieur des murs du labo-ratoire, plus on s’approchait du foyer de la controverse ; un des arguments forts de l’ouvrage était que la controverse

n’était pas antérieure à la science (au sens où il y aurait d’abord controverse, puis enquête, et enfin un moment où la science trancherait), mais consubstantielle à son exer-cice. L’ouvrage montre comment deux équipes concur-rentes passent leur temps à rouvrir les “boites noires“ que l’autre équipe ne cesse de vouloir refermer : la publication évoquée en note par l’équipe adverse est-elle probante ? L’expérimentation décrite a-t-elle été bien menée …? Le récit de controverses célèbres, Pasteur/Pouchet, Leib-niz/Newton, Galilée/Bellarmin, est devenu une manière fréquente, et souvent fructueuse, de faire comprendre les sciences. Par ailleurs, les futurs politiques sont aujourd’hui formés à l’analyse des controverses, l’idée étant que ces dernières feront partie de manière durable de l’environne-ment dans lequel ils seront conduits à exercer leurs res-ponsabilités.

les différents aspects de la controverseIl existe différents types de controverses : querelles de prio-rité (dans lequel le corps de connaissance établi ne sou-lève pas de question), controverses sur des usages de la science (les cellules souches ; la vaccination), controverses sur le cœur même de la science. Restituer ces différences et opérer un premier travail de classification permettra de comprendre que toute controverse impliquant les sciences

n’est pas forcément une controverse sur les sciences elles-mêmes en général et le type de certitude qu’elles autorisent. L’université européenne d’été fournira en pre-mier un panorama des différents usages de la notion, avec en filigrane la question de savoir s’il y a lieu de distinguer des controverses proprement scientifiques et d’autres qui seraient alors des controverses sociales.

comment fonctionne la controverse Une controverse n’est pas seulement un débat ou un désaccord entre deux savants. Il semble que, pour que se développe une controverse, il faille au minimum deux

approches exclusives d’un même problème ou d’un même champ ; que ce désaccord porte sur un point central ou au moins stratégique de la science en question et, c’est

5là le point essentiel, qu’une communauté plus large que les deux parties soit prise à témoin. Cette communauté, dont l’autorité est sollicitée, peut être celle des spécialistes de la question (les pairs), mais aussi des ensembles plus larges, institutions (les académies…) voire l’ensemble de la population. La controverse ne s’installe que si le différend ne peut être tranché de manière triviale parce qu’il n’y a

pas consensus des protagonistes sur l’expérimentation et les observations, ou sur l’autorité susceptibles de trancher leur différend. De point de vue, l’identification de la sphère dépassant les parties en présence et qui joue le rôle d’arbitre est essen-tielle pour bien comprendre les controverses actuelles les plus marquantes, changement climatique, OGM…

questions ouvertesdu temps...depuis plus de deux siècles, la dif-férence de rythme entre la production des connaissances, toujours plus rapide, et l’évolution des

usages, plus lente, crée structurellement du différend qui peut passer par la contestation. Il devient alors intéressant de voir quelles ont été les grandes manières de gérer ce différend, par le débat, le recours aux experts, aux comités d’éthique, la compensation. Comment vivre et agir en ré-gime de controverse ? L’Etat est-il toujours présent ? Quel rôle jouent aujourd’hui les formes participatives de débat ?

de la manipulation…En matière de controverse, dire c’est faire : le simple fait de déclarer d’un sujet qu’il est controversé a des effets sur le débat public. C’est une manière souvent puissante de relativiser le consensus sur un sujet donné. Les création-nistes américains, dans leur expression première ou plus récemment à travers l’Intelligent Design, ont demandé sans relâche que l’on «enseigne la controverse» sur l’évo-lution au lycée, comme s’il y avait une véritable controverse scientifique, et comme si le lycée était finalement le meil-leur lieu pour que cette controverse fût exposée. Y a-t-il des controverses artificielles ? Peut-on les identifier facile-ment ? Quels critères mobiliser ?

du doute…Le doute est un moteur de l’activité scientifique, mais il peut également être, comme dans les formes radicales de scepticisme, ce qui bloque à sa racine toute certitude, toute assurance envers nos connaissances. Certains ouvrages récents, en histoire des sciences, ont évoqué les multiples instrumentalisation du doute à l’égard des sciences, au nom d’intérêts politiques et industriels. Existe-il différentes formes de doute, dont certaines seraient favorables et d’autres défavorables à l’activité scientifique comme à son appréhension par la société ? Qu’est-ce qui nous fait dou-ter ? Peut-on définir les critères d’un doute raisonnable ?

de l’après controverse…Enfin, une question essentielle posée par les controverses est celle de la sortie de la controverse : comment un sujet qui cristallise des oppositions fortes et des prises de posi-tion tranchées dans le public “sort”-il de l’état de contro-verse ? Une position “réaliste” affirmerait que le sujet est enfin clarifié, que la science a tranché, mais est-ce toujours le cas ? La fin de la controverse est-elle toujours posté-rieure à une meilleure appréhension scientifique de l’objet qui en était le prétexte ? d’autres facteurs interviennent-ils ? Y a-t-il même toujours une sortie envisageable de la controverse?

6université européenne d’été

La controverse : enjeux scientifiques, enjeux de sociétédu 1 au 4 juillet 2013Les Fontaines, 67 route de Chantilly, 60501 Gouvieux cedex, France

Programme préliminaire

Lundi 1er juillet

14h00-14h30 Accueil officiel. 14h30-15h30 Enjeux de la controverse pour les participants

Les visages de la controverse Il s’agira dans un premier temps de fixer les différents usages de la notion, qui est parfois utilisée pour parler du

cœur de l’activité scientifique, parfois des usages, parfois des débats politiques ; on se demandera également si elle recouvre le même sens depuis les années 1980, où elle est devenue une manière privilégiée d’aborder les sciences (à travers la « sociologie des controverses » notamment).

Chaque intervenant développera un propos original, et répondra à quelques questions précises : quelle définition donner des controverses ? Sur quoi portent-elles ? A quelles valeurs et à quels publics en appellent-elles ? Quelle est leur place dans une démocratie ? Comment sort-on d’une controverse ?

15h30-16h40 Controverse, science et culture

Heinz WISMANN, philosophe et philologue directeur d’études émérite à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS)

16h40-17h50 Les nouveaux visages de la controverse

Cyril LEMIEUX, sociologue, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (EHESS)

18h20- 19h30 Le Relativisme, le positivisme et le réalisme dans les controverses

Jean Michel BESNIER, philosophe, professeur à l’ Université Paris Sorbonne

Mardi 2 juillet

8h15-9h15 Regards croisés

Les controverses font-elles (vraiment) partie de la dynamique même de la science ?09h15 -10h25 Les lois physiques souffrent-elles la controverse ? Etienne KLEIN, physicien et philosophe, directeur du Laboratoire de recherche sur les sciences de la matière au

Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)

10h25 -11h35 Théorie de l’évolution, évolution des controverses ? Hervé LE GUYADER, biologiste, professeur et directeur du laboratoire « Systématique, Adaptation, Evolution » à

l’université Pierre et Marie Curie (Paris VI)

11h35 - 11h50 Pause

11h50 - 13h00 Le changement climatique et ses modèles Yvar EKELAND, philosophe et mathématicien, professeur à l’université Paris-Dauphine.

13h00 - 14h30 Déjeuner

14h30 -15h40 Des controverses sans fin Jean-Marc LÉVY-LEBLOND, physicien, professeur émérite de l’université de Nice Sophia-Antipolis, fondateur et

directeur de la la revue Alliage (culture, science, technique), directeur de la collection Science ouverte au Seui

15h40-16h50 La culture numérique et les controverses Serge TISSERON, psychiatre et psychanalyste, directeur de recherches à l’université Paris-Ouest

16h50-17h20 Pause

717h20-19h Les controverses ont-elles pris une nouvelle place ou une nouvelle dimension dans le débat public ? Avec la participation Sylvestre HUET, journaliste, Libération, et d’autres participants.

19h15 - 20h45 diner

Mercredi 3 juillet

8h15-9h15 Regards croisés

La controverse, expression du rapport aux risques ? Ce sont les usages dans leur rapport aux risques qui font ressurgir les controverses. Diversité des situations, diver-

sité des solutions dans le temps et l’espace, les controverses débouchent sur des formes nouvelles d’organisation sociale face aux risques.

9h15-10h25 Crises, controverses et alimentation Peter JACKSON, géographe, professeur à l’université de Sheffield (sous réserve)

10h25-11h35 La question des déchets nucléaires de faible activité Romain GARCIER, géographe, maître de conférence, titulaire de la Chaire d’excellence Ecole normale supérieure

de Lyon-CNRS Espacesetrisquestechnologiquesémergents

11h35 - 11h50 Pause

11h50 -13h00 Usage des techniques, histoire et gestion des risques Jean-Baptiste FRESSOZ, historien des sciences, maître de conférences à Imperial College (Londres)

13h00 -14h30 Déjeuner

Les cercles de la controverse La question de l’autorité et de la légitimité sera ici étudiée: qui déclare qu’il y a controverse ? Qui a vocation à se

prononcer sur son statut, à déclarer qu’elle est close ? Quelle légitimité des institutions ?

14h30-15h40 Doute, controverses et légitimité ? Mathias GIREL, philosophe, maître de conférence à l’Ecole normale supérieure de Paris

15h40 -19h30 Atelier : L’extinction des abeilles : sortie d’une controverse ? Avec la participation de Stéphane FOUCART, journaliste, Le Monde, Olivier LE GALL, directeur général délé-

gué à l’organisation, aux moyens et à l’évaluation scientifique de l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) et d’autres participants.

15h40 - 17h30 - auditions

17h30 - 18h30 - travail collectif en deux groupes

18h30 - 19h30 - mise en commun desréflexions des groupes

19h30 - 20h30 Dîner

20h45 - 22h00 Une société sans controverse : le Brésil Hervé THERY, géographe, directeur de recherche au Credal-CNRS, profeseur invité à l’université de São Paulo

Jeudi 4 juillet

08h15 - 09h15 Regards croisés

Comment agir en régime de controverse ? Les controverses sont-elles désormais l’horizon indépassable de l’action politique ? Quelles modalités pour l’action

politique du point de vue de la formation des politiques, et du point de vue de l’exercice de leur action ? La contro-verse face à la recherche de consensus. L’émergence de nouveaux processus. Les lanceurs d’alerte. Comment l’incertitude structurelle propre au régime de controverse peut-elle être intégrée dans l’éducation, la formation, la réflexion organisée sur les sciences ?

9h15-10h25 Penser autrement le politique ? Yannick BARTHE, sociologue, Centre de sociologie de l’innovation, Mines Paris Tech

10h25-11h35 L’expertise face aux controverses Pierre-Benoît JOLY, sociologue, directeur de l’Institut francilien recherche-innovation-société (IFRIS) (sous ré-

serve)

11h35 - 11h50 Pause

811h50 - 13h00 L’éthique et le politique ? Patrick GAUDRAY, biologiste, directeur de recherche au CNRS, membre du Comité consultatif national d’éthique

13h00 - 14h30 Dejeuner

14h30 - 16h00 Culture numérique, internet et controverses Jean-Pierre BOURGUIGNON, mathématicien, directeur de recherche au CNRS, directeur de l’Institut des hautes

études scientifiques (IHÉS),

16h00 - 17h30 Conclusion de l’Université Quels attitudes et instruments en régime de controverses ?

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Institut des hautes études pour la science et la technologie1, rue Descartes, 75231 Paris cedex 05, tél 01 55 55 89 67, fax : 01 55 55 88 32