FORMATION« Les nouvelles

formes de coopération entre

acteurs économiques »

8 et 9 octobre 2013

Evolution des dispositifs en faveur des stratégies de regroupement par

filièrexavier.roy@franceclusters.fr

www.franceclusters.fr

Sommaire

• France Clusters (en quelques mots)• Principes de coopérations entre entreprises

– Pourquoi ? (motivations)– Avec qui ?

• Le cluster, un outil au service du dev des entreprises et du territoire– C’est quoi ?– Comment ça marche ?

France Clusters

15 ans d’accompagnement de clusters

Un réseau de 180 clusters(50.000 PME, 1M d’emplois concernés)

Une expertise et des valeurs construit sur l’expérience des Systèmes productifs locaux, des pôles de compétitivité, des Grappes d’entreprises, des clusters régionaux…

Nos axes d’intervention

• Lieu d’échanges entre les clusters membres• Centre de ressources et de formation au

management de cluster• Communication et lobbying institutionnel• Services d’aide individuelle et collective au

développement des projets des clusters.

Les partenaires de France Clusters

• Partenaires démultipliés– Nationaux– Régionaux– Européens– Académiques

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Pourquoi la collaboration interentreprises

• Un environnement business complexe– Des marchés de plus en plus exigeants– Une accélération des évolutions technologiques et

concurrentielles– L’accumulation de contraintes réglementaires

• Des comportements entrepreneuriaux « pas tjs en phase » avec l’évolution de l’environnement– Délégation difficile– Chef d’entreprises plus technicien que gestionnaire– Structures entrepreneuriales trop petites

Qu’attendent les entreprises des partenariats ?

• Enquête auprès de 100 PME membres de clusters (2011)

Qu’attendent les entreprises ?

• Produire mieux et plus

• S’ouvrir de nouveaux marchés

• Accéder aux innovations

• Faire des économies d’échelle

En additionnant les savoir-faire et en partageant les opportunités

En travaillant avec les universités, centres techniques et de recherche

En mettant en commun des moyens

En mutualisant des services (information, formation, veille, logistique, achats…)

Le cluster, une réponse ?

• Références théoriques - Evolution• Les Clusters en France et les Politiques

publiques qui les soutiennent• Focus sur les acteurs impliqués• Grandes typologies rencontrées

Références théoriques - Evolution

• Nombreuses références théoriques– Les Districts Industriels d’Alfred Marchal (1920)Effets d’agglomération d’entreprises industrielles

– Giacomo Becattini, Districts industriels de la Troisième Italie

– Groupe de Recherche Européen sur les Milieux Innovateurs (GREMI)

– Ph.Cooke Systèmes Régionaux d’Innovation

– Richard Florida Learning Region

– Michael Porter (1990’s) Clusters Industriels– En France, Courlet-Pecqueur (1995’s) Systèmes productifs

localisés

Références théoriques

• Diamant de Mickael Porter

– Des interactions positives– Le moteur de base = les individus– Le moteur global = le relationnel social– La dimension régionale (au sens « territorial »)

Le cluster est un ensemble de décideurs qui créent et entretiennent un système relationnel leur permettant d'augmenter leurs opportunités d'affaires et de croissance.

Exemple

• Réseau complexe d’innovation géographiquement localisé

• HP, Intel, Apple, Adobe S, Cysco, Yahoo, eBay, Google, Symantec…

• 50 ans de développement d’entreprises innovantes et de création d’emplois

• 22.000 entreprises de hautes technologies

• Création de 3.000 entreprises par an

Les Clusters en Europe

• 2000 clusters en Europe• Une politique européenne de soutien

aux clusters en forte structuration– Très orientée sur l’innovation et les

partenariats technologiques

Les Clusters en France

• Environ 250 clusters en France• Repérés grâce à des politiques

publiques qui les soutiennent

• Les « Clusters économiques » en Rhône-Alpes • Les « PRIDES » en PACA• Les « Business clusters » en Bretagne• Les « Grappes d’activité » en Alsace• Les Clusters d’entreprises en Auvergne• Les « Plateformes régionales Innovation » en PDL • Les Pôles d’excellence économique régionale en

NPDC ? . . . .

Les Clusters en France

Définition : des fondamentaux

• Des « fondamentaux » pour décrire un clusterDes entreprises Des partenaires

territoriauxUn fonctionnement

Concentrées sur un territoireTravaillant en coopération

Organismes d’innovation (formation, recherche…) Prestataires de services et autres activités connexes Institutions locales…

Confiance Coopération Créativité (innovation) Communication(sorte de règle des « 4C »)Convivialité

Une grande FLEXIBLITE pour permettre à ces réseaux d’évoluer dans le temps

Définition : des spécificités

SPL (1998)Grappes d’entreprises (2009)

Pôle de compétitivité (2005)

Spécificités Réseau d’entreprises au cœur du système Spécialisation pas obligatoirement technologique Coopération entre acteurs construite sur une approche « marchés »Territoire de proximité

Spécificités 3 ingrédients : entreprises + université + unités de recherche 4 facteurs clé : partenariat + projets de recherche + masse critique + visibilité internationale 2 tendances : orientation « technologique », grandes entreprises et laboratoires de recherche sont moteurs.

Cohabitent, sontcomplémentaires

et coopèrent

126 Grappes71 Pôles

Définition : dit autrement…

Acteurs Institutionnels

Activités connexes et

complémentaires

Filières Amont

Banques Conseils

Investisseurs

Formation

Recherche

Structures, centres de transfert

Filières AvalCœur du Cluster Entreprises

Une structure d’animation pour faire émerger les projets et stimuler le fonctionnement en réseau

Définition : dit autrement…

Le cœur dudispositif

L’assise dudispositif

L’ancrageterritorial

Le rôle des clientset fournisseurs

Définition : aux yeux des entreprises

Consommateurs

• Volatiles• Les « Saint Thomas »• Parfois nuisibles

Suiveurs

• Se mobilisent ponctuellement• Selon leurs priorités

Fidèles

• 15. Tous convaincus• Présents et impliqués• Investis sur les projets

Noyau dur

• 3-4. Locomotives• Donnent l’impulsion

• Portent le projet global

Le cluster = un objet de coproduction et pas un objet de consommation

Typologies

Derrière un même objectif, des accroches différences

Filièreverticale

Savoirfaire

Produitsmarchés

Techno.

Caractéristique : A.d.a.p.t.a.t.i.o.n / E.v.o.l.u.t.i.o.n

Un exemple

Le Pôle VerrierActivité : flaconnage verrierTerritoire : Vallée Bresle (70kms)Entreprises : 50 PME (6000 empl.)Animation : asso. Pôle verrier + Seine

Maritime Expansion

Actions Recherche de nv marchés Communication (

www.flacon-verre.com) Diversification production Contrats de recherche-développement Ouverture internationale

Résultats1000 emplois créés

20 nouvelles entreprisesPérennisation de l’activité des moulistes

1,5 Md de flacons produits chaque année, soit 75% de la production mondiale

Un autre exemple

• D’abord Réseau d’entreprises « Secteur textile »– MAIS industrie de main d’œuvre et concurrence mondiale– pertes d’emplois à la fabrication

• Puis SPL « Produit mode textile »– concentration des énergies en amont (conception, design, marketing) et en aval

(logistique et distribution)– association des acteurs de filières connexes autour de produits textile

• Aujourd’hui Cluster « marché Univers de l’enfant »– approche multi-sectorielle : confection, chaussure, mobilier, matériel de puériculture,

décoration, agroalimentaire…– approche textile transversale : de la layette au cadeau de naissance ; du lit à la chambre…– approche très ouverte aux partenaires institutionnels, collectivité locales et citoyens :

environnement favorable (lycée mode, licences jeux et jouets…)

Un cluster, pour quoi faire ?

Innovation Recherche collaborative Études de diversification Investissement collectif

International, export Mission export Partenariats filière

Communication / marketing Organisation / participation à des salons Outils de communication partagés

Gestion des compétences Formations techniques/management Aide au recrutement Organiser un pôle de formation Groupements d’employeurs

Mutualisation de moyens Achats groupés Veille commune Action commerciale commune Achats machine

etc…

Pôles deCompétitivité

Grappes,clustersterritoriaux,anciens SPL…

AUTOMOBILEAERONAUTIQUE MEDICAL

BIENS D'EQUIPEMENTS CONNECTIQU

E

R&D et intelligence économique ( CTDEC, MIND & OSST)

r

Vers la macroentreprises : hier

Un exemple

AUTOMOBILE

AERONAUTIQUE

MEDICAL

ENERGIESRENOUVELABLES CONNECTIQUE

ANIMATION TERRITORIALE

MarketingVente Achats Organisation

industrielle Finances RessourcesHumaines

R&D

Emergence de locomotives

Mutualisation

GOUVERNANCE: PÔLE ARVE INDUSTRIES

Vers la macroentreprises : demain

BIENS D’EQUIPEMENTS

Un autre exemple

• Service de soutien au projets collaboratifs

Encore un exemple

• 40aine d’entreprises, 1500 emplois, 160M€ de C.A.• Essentiellement sous-traitants de 2 donneurs d’ordres du BTP et

extraction pétrolière• Pour faire face à la crise :

– Veille crise pour appui individuel entreprises– Audits flash de compétitivité et organisationnels– Elaboration de programme de formation salariés– Suivi emplois et reclassements compétences

• Programme de diversification important– Mobilier urbain– Eolien– Bateaux coque métallique

Diversification marché

Territoire

Entreprise(s)

salariés

Formation prof

Productivité

qualification

Salaires Attractivité du territoire / filière

Formation initiale

Savoir –faire Savoir –être

Développer les compétences

Rangs supérieurs

Y a-t-il concurrence au cluster ?

• Un cluster a-t-il des concurrents sur son territoire ?

Conseil régional Syndicats Professionnels OSEO Experts comptables Bourse ClientsConseil général Medef ARIST Juristes Capital risqueurs ConcurrentsSyndicats Mixtes Chambres consulaires INPI Consultants Fonds d'investissement FournisseursPays CGPME CRITT Bureaux d'étude Banques IRPCommunautés d'agglomérations (ou urbaines) UPA Labos universitaires Architectes AssurancesCommunautés de Communes CJD Incubateurs Géomètres COFACECommunes CJDES IDIPNR ANDRH INSEE Notaires Fonds Régionaux EnergieCommission Européenne Clubs d'entreprises Bases de données Centres de gestion Business Angels Télécom

Clusters Org. d'infos financières BG PFIL Transports

Conseils de développement Pôles de compétitivité CIGALES Poste

Agences de développement Syndicats de salariés Organismes de formation ADIE DéchetsComités d'expansion Associations URSSAF Universités Affacturage

ONG Pôle Emploi OPCA Fonds d'aide à l'innovationPréfecture Caisses de retraite PépinièresIndustrie Média APEC ADEMEEmploi, Cohésion sociale et logement Missions Locales

Economie et Finances (et ses représentations locales) MDE/CBEServices des douanes IntérimSanté et Solidarité SIAEPME, Commerces, Artisanat et Professions Libérales PLIEDéveloppement Durable Groupements d'employeursCommerce Extérieur Médecine du Travail

Tourisme Prud'hommesTransports, Equipement ANACTJustice AGEFIPHIntérieur 1% LogementEducation NationaleDATARCESR

Exemple

Complémentarité plutôt que concurrence

A maturité, le cluster devient une « marque »

Un cluster, comment ça marche ?

• Un maître-mot : E V O LU T I O N !• Formes variées

Groupeinformel

AdosstStruct.

existante

Struct. dédiée (assoc.)

Pluri-structures

Assoc.(animation) Gpt

d’employeurs

Sté de services

Sté commerc

ialeAutre…fondation

Indicateurs

• Indicateurs de croissance pour les entreprises– CA global, CA global à l’export, Investissements…

• Indicateurs du dynamisme du réseau– Nombre d’adhérents et leur satisfaction– Contrats de recherche, Flux interentreprises– Élévation du niveau des compétences des salariés

• Indicateurs d’impact territorial– Investisseurs, Création/disparition d’entreprises– Image d’excellence / attractivité territoriale– Pérennisation d’activités / maintien-dév d’emploi

En résumé, un cluster c’est quoi ?

• Un objet de copro, pas de conso• Un organisme vivant qui s’adapte• Un facilitateur (réseau social)• Axé sur l’innovation au sens large• Au service du win/win entreprises/territoire• Érigeant les partenariats comme un principe

actif du parcours de croissance de la PME et l’accès au marché

Evolution des dispositifs publics

• Raréfaction de l’argent public « subvention »– Un Etat « en faillite »– Régions, Départements, Agglo « acculés »

Changement d’époque• Logique Subvention > Investissement publicExemple « Investissements d’avenir » (national)Exemple des Fonds d’investissement territoriauxExemple de la Réforme Autonomie des Universités• Logique poussée par l’Europe

– Qui place ces crédits en cofinancement de fonds– Qui pousse à la concentration des moyens. Principe de la « smart-

spezialisation strategy » (S3)

La Smart Spezialisation Stratey

• Définition : – Process entrepreneurial de découverte, identifiant dans quel

domaine une région peut bénéficier d’une spécialisation dans un domaine de recherche particulier.

– Se concentrer sur peu de domaine et y allouer un maximum de ressources

– Les régions doivent se concentrer sur les technologies clés (biologie, nano, …) pour tirer la croissance et devenir des leader mondiaux

– Trois type de stratégie : • Leadership technologique• Stratégie d’opportunisme• Stratégie préventive

5 Technologies Clés(KET - Key Enabling Technologies)

• Micro / nano électronique• Photonique (= laser)• Nanotechnologie• Biotechnologie• Matériaux avancés

Méthodologie de la S3

• Déclinaison des technologies clés en applications concrètes pour l’industrie

• Les régions doivent se spécialiser dans une technologie particulière– Nécessité d’un diagnostique (SWOT)

• Définition d’une capacité de différentiation• Définition d’un marché cible• Inventaire des ressources existantes en région• Inventaire des partenariat nécessaire si des

compétences manquent en région

Un grand merci pourvotre écoute et participation