Formation continue - innovations pédagogiques LANGUES ET...

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Formation continue - innovations pédagogiques LANGUES ET CULTURE DE L’ANTIQUITÉ - 21 février 2013 - Réflexion didactique et nouvelles approches Scénarios pédagogiques / Présentation et élaboration de documents Philadelphia MS4842. Photograph by Maria Daniels, University of Pennsylvania Museum of Archaeology and Anthropology Journée animée par Mme MESTRE GIBAUD Véronique, professeur de Lettres Classiques, collège Pierre Delarbre de Vernoux-en-Vivarais M. VINSON Mickael, professeur de Lettres Classiques, collège Alex Mézenc du Pouzin

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  • Formation continue - innovations pédagogiques

    LANGUES ET CULTURE DE L’ANTIQUITÉ

    - 21 février 2013 -

    Réflexion didactique et nouvelles approches Scénarios pédagogiques / Présentation et élaboration de documents

    Philadelphia MS4842. Photograph by Maria Daniels, University of Pennsylvania Museum of Archaeology and Anthropology

    Journée animée par Mme MESTRE GIBAUD Véronique, professeur de Lettres Classiques, collège Pierre Delarbre de Vernoux-en-Vivarais M. VINSON Mickael, professeur de Lettres Classiques, collège Alex Mézenc du Pouzin

  • EXTRAIT DU RAPPORT DE L’IGEN paru en août 2011, rendu public en juin 2012.

    Cf. section 2.1.1 « Un cadrage institutionnel particulièrement lâche » :

    On observe qu’entre 2000 et 2011 le cadrage institutionnel, dont les destinataires sont d’abord les recteurs, les IA-DSDEN et les chefs d’établissement, a été particulièrement lâche. La mission s’est étonnée à de trop nombreuses reprises de constater que les chefs d’établissement, soit parce qu’ils sont entrés dans les fonctions d’encadrement postérieurement, soit parce qu’on ne leur a pas donné l’audience nécessaire, ignorent les rares circulaires et notes de service qui cadrent l’enseignement des langues anciennes. En 11 ans, de 2000 à 2011, quatre circulaires et une note font état, souvent très brièvement, des modalités de la mise en place de l’enseignement des langues anciennes. · Le B.O. n° 3 du 20 janvier 2000 précise que l’enseignement optionnel facultatif commencé en cinquième est destiné à être continué sur l’ensemble du collège : « L’option latin est un enseignement destiné à être suivi sur l’ensemble de la scolarité en collège puis en lycée, tout particulièrement pour les élèves choisissant un parcours littéraire ; il est en effet anormal de constater une déperdition de près du quart des élèves inscrits en option latin entre la classe de cinquième et la classe de troisième ». Texte particulièrement important sur les questions d’organisation, puisque ce même texte n’interdit pas le cumul du latin et de la section européenne. · Le B.O. n° 16 du 18 avril 2002 concernant les grands débutants au lycée énonce que, « afin de consolider l’étude des langues anciennes au lycée, les chefs d’établissement pourront proposer en classe de seconde un horaire « grands débutants » pour les élèves commençant l’étude d’une langue ancienne en lycée ». · Le B.O. n° 28 du 15 juillet 2004 rappelle que « dans la mesure des possibilités des collèges (capacité d’accueil et organisation des emplois du temps) certains élèves peuvent suivre à la fois un enseignement de latin et de grec ». · La note n° 2004-0329 du 16 décembre 2004, généralement ignorée des chefs d’établissement, signée du DESCO, Patrick Gérard, et adressée aux recteurs, souligne « l’importance de ces disciplines dans la formation intellectuelle des collégiens et des lycéens » et la nécessité de « créer une dynamique nouvelle au service des langues anciennes » ; elle rappelle que « la continuité de l’enseignement des langues anciennes entre le collège et le lycée doit être garantie » et que « le coefficient de la première épreuve facultative en séries ES, L et S sera porté à 3 pour le latin et le grec ». · La circulaire de rentrée (B.O. n° 18 du 5 mai 2005) insiste sur l’attention à porter aux langues anciennes : « Les langues anciennes ont une place importante dans la formation intellectuelle des élèves. Leurs enseignements doivent bénéficier d’une dynamique renouvelée ». Cette même circulaire annonce l’augmentation du coefficient de l’épreuve facultative de latin ou de grec au baccalauréat, décidée par arrêté du 9 décembre 2004, entrée en vigueur à la session 2006. Depuis ces cinq textes, aucune mention institutionnelle au BOEN n’a eu lieu en 6 ans, de 2005 à 2011, hormis la publication des programmes.

  • V.  Mestre  Gibaud  pour  Hélios  –  2013  –  Génitif  :  document  pour  l'élève  -‐  février  2013  –  Académie  de  Grenoble  

    CONSIGNES 1/ Compléter la traduction française du texte latin

    2/ Relever les 5 compléments du nom dans chacun des trois textes : compléter les tableaux

    3/ En déduire le système de chacune de ces langues pour exprimer le génitif/complément du nom

    ROMANI IMPERII EXORDIUM Liber III, 16 texte adapté de l'Abbé Lhomond, XVIIIe sc

    EN FRANÇAIS : le complément du nom

    Proca, roi des Albains, avait ______

    ______, Numitor et Amulius. Amulius régna

    après avoir chassé ___________. Il fit de Rhéa, la fille de son frère, une prêtresse de Vesta.

    Mais Mars _________ Rhéa. Romulus et

    Rémus sont ______ de Rhéa et Mars. Amulius

    les abandonna.

    Une louve devint la nourrice de Romulus et Rémus.

    EN LATIN : le génitif

    Proca, rex Albanorum, duos filios, Numitorem Amuliumque, habuit. Amulius,

    pulso fratre, regnavit. Rheam Sylviam, fratris

    filiam, Vestae sacerdotem fecit. Sed Mars

    Rheam amavit ; Romulus Remusque Rheae et

    Martis filii sunt. Amulius eos reliquit .

    Lupa Romuli et Remi nutrix fuit.

    EN ANGLAIS : le génitif ou le cas possessif

    Proca, the king of the Albans, had two

    sons, Numitor and Amulius. Amulius reigned

    after chasing his brother. He made Rhea, his

    brother's daughter, a priestess of Vesta. But

    Mars loved Rhea ; Romulus and Remus are

    Rhea and Mars's sons. Amulius abandonned

    them.

    A female wolf became Romulus and

    Remus 's nurse.

    FABULA ROMULI ET REMI

    Complément du nom Nom qu'il complète

    1

    2

    3

    4

    5

    Génitif latin Mot que ce génitif complète

    1

    2

    3

    4

    5

    traduction anglaise des noms AVEC compléments du nom

    1 ______________________________________

    2 ______________________________________

    3 ______________________________________

    4 ______________________________________

    5 ______________________________________

  • Génitif  :  document  pour  le  professeur  -‐  V.  Mestre  Gibaud  pour  Hélios  -‐  février  2013  –  Académie  de  Grenoble  •  page  n°   1  

    Cette fiche est un document méthodologique pour le professeur :

    - la méthode est inductive : les élèves ont pour seul document la fiche trilingue FABULA ROMULI ET REMI

    et suivent les consignes avec l'aide de leur professeur

    - le professeur corrige, recueille les observations recueillies et fait prendre des notes synthétiques sur le

    fonctionnement de chacune des langues

    N.B. les éléments qui suivent abordent quelques pistes pour opérer cette synthèse

    ____________________________________________________________________________________

    Le génitif est un des « cas » du latin. Le génitif est la forme que prend un nom quand il complète un autre

    nom dans un rapport de possession, d'appartenance, de dépendance...

    Exemple : au génitif le nom Imperator (l'empereur) prend la forme Imperatoris (= de l'empereur)

    è Imperatoris gladius : le glaive de l'empereur

    On dit que le génitif est le cas du complément du nom.

    Il peut aussi bien marquer la partie d’un tout.

    è pars civium : une partie des citoyens

    è Le mot génitif est de la même famille que « géniteur » genitor (= celui qui engendre, fait naître)

    ⇒ en effet ce cas est notamment utilisé pour marquer la relation parentale

    è Imperatoris filius : le fils de l'empereur

    è Le génitif est appelé à l’origine « genitivus casus » ce qui signifie « cas qui engendre »

    Mais aussi la possession au sens large (objets, animaux..) .

    è imperatoris equi : les chevaux de l’empereur

    è Roma, caput mundi (Inscription) : «Rome, capitale de l'univers».

    è Virtus oratoris. : Le courage de l'orateur

    « génitif » a pour racine le mot « genus » qui a donné en français de nombreux autres mots : générer, génitrice, dégénéré, régénérer, génétique, généalogie, génitaux, gènes, eugénisme, Eugène, Eugénie…

    -> possibilité d’un exercice de français demandant à placer à bon escient ces mots dans un texte

  • Génitif  :  document  pour  le  professeur  -‐  V.  Mestre  Gibaud  pour  Hélios  -‐  février  2013  –  Académie  de  Grenoble  •  page  n°   2  

    A RETENIR : En linguistique, le génitif est un cas grammatical utilisé pour marquer un nom

    complément de nom. Il exprime notamment la possession dans de nombreuses langues.

    EN FRANÇAIS : le complément du nom

    Le complément du nom est un nom qui, comme l’adjectif qualificatif ou la proposition subordonnée relative,

    complète un nom.

    Ex : La puissance de Rome grandit. -> complément du nom

    (La puissance romaine grandit -> adjectif qualificatif ; La puissance dont font preuve les Romains grandit ->

    proposition subordonnée relative)

    On utilise une préposition pour introduire le complément du nom, le plus souvent à, de, en.

    EN LATIN : le génitif

    Le génitif est exprimé en changeant la terminaison du mot (déclinaison)

    Génitif singulier rosae domini consulis/ civis manus rei

    Génitif pluriel rosarum dominorum consulum / civium manuum rerum

    Montrer combien chaque nom au génitif dans le texte FABULA ROMULI ET REMI est bien un nom

    complément d'un autre nom.

    Précision facultative : ATTENTION ! Le génitif peut être «objectif» ou «subjectif»

    Ex : Metus hostium «La crainte des ennemis». (La crainte éprouvée par les ennemis : génitif subjectif; la crainte

    inspirée par les ennemis : génitif objectif) - cf. français : la peur du lion -> le lion a peur ? OU le lion fait peur ?

    Génitif objectif ou subjectif ?

    La peur du lion était si forte ….

    qu’il tremblait comme à la vue d’un éléphant -> génitif subjectif

    OU que nous n’osions plus bouger malgré la grille qui nous séparait de lui -> génitif objectif

    possibilité d’un exercice de français faisant distinguer génitif subjectif/objectif dans un texte

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    EN ANGLAIS : le génitif ou le cas possessif

    Trouver deux façons d’exprimer la possession en anglais :

    -> king of the Albans / Numitor's daughter

    Attention : l’appellation « génitif » concerne uniquement la façon d’exprimer la possession sans préposition

    Le génitif permet d'indiquer la possession (dire à qui cela appartient) quand le possesseur est une personne,

    un animal ou un groupe humain (country, city). Il indique aussi un lien de parenté

    Construire le génitif est facile. Il suffit de respecter cette 'formule magique':

    /possesseur/'s /chose possédée (sans article)/

    exemples

    town’s atmosphere is sad ; my mother’s dress is beautiful ; my parent’s car is new

    On prend donc le possesseur, auquel on ajoute une 'apostrophe s' puis on cite la chose possédée.

    Emploi au sens large

    yesterday’s party was nice ; Sunday’s paper.

    A RETENIR

    Le cas possessif ou génitif anglais peut être rapproché du génitif latin. Le nom du « possesseur » est modifié

    par l'ajout d'une "terminaison" « ' s ». Noter que le nom du possesseur précède toujours celui de l'objet

    possédé.

    Il faut entendre cette notion de « possession » au sens large, puisqu'elle inclut généralement la relation de

    partie au tout : Mary's house et Mary's leg (la maison de Marie / la jambe de Marie) ne réfèrent pas au même

    type de relation ; ainsi que les relations parentales (Mary's mother = la mère de Marie).

    CONCLUSION

    -> bilan : le complément du nom s'exprime par l'usage prépositionnel ou une terminaison spécifique

    - > prolongement possible : le génitif saxon en allemand (on dit aussi "cas possessif")

    -> évaluation des acquis : repérages dans des textes bilingues latin/anglais

  • SOS FANTOMES, de nouvelles approches.

    SEANCE 1. PREMIER EXTRAIT DE LA LETTRE DE PLINE. LECTURE EN LATIN SANS AUCUNE TRADUCTION. Objectifs : lire un texte latin authentique sans traduction ; proposer aux élèves des stratégies de lecture qui viseraient à les rendre plus autonomes face à un texte en latin non traduit ; leur donner des outils pour aborder les textes en langue étrangère sans angoisse. Erat Athenis spatiosa et capax domus, sed infamis et pestilens. Per silentium noctis sonus ferri et, si attenderes acrius, strepitus uinculorum longius primo, deinde e proximo reddebatur : mox apparebat idolon, senex macie et squalore confectus, promissa barba, horrenti capillo ; cruribus compedes, manibus catenas gerebat quatiebatque. Inde inhabitantibus tristes diraeque noctes per metum uigilabantur ; uigiliam morbus et, crescente formidine, mors sequebatur. Nam interdiu quoque, quamquam abscesserat imago, memoria imaginis oculis inhaerebat, longiorque causis timoris timor erat. Deserta inde et damnata solitudine domus totaque illi monstro relicta; proscribebatur tamen, seu quis emere seu quis conducere ignarus tanti mali vellet.

    TPS 1. Lecture silencieuse puis oralisée, TPS 2. Temps des repérages lexicaux,

    A. APPROCHE LEXICALE DU TEXTE. Temps imparti à l’activité : elle a pu durer entre 20 et 30 minutes (si on compte le temps de s’installer, le temps d’ouvrir open office, de préparer le nouveau document, le temps des différentes relectures…), Pourquoi partir du lexique ?

    On sait bien que le plus gros frein à la compréhension des textes (et c’est vrai pour toutes les langues), c’est d’abord la méconnaissance du lexique. Si l’on part de ce postulat, on peut en déduire qu’interroger les mots, réfléchir à leur signification, c’est se donner une chance de mieux accéder au sens du texte.

    Pour cela, il était très facile de partir de ce qu’ils connaissaient le mieux : le français. L’approche du texte a donc été en partie étymologique.

    En guise d’accompagnement, je leur ai donc demandé de copier/coller le texte sous open office, et de :

    - Surligner en jaune les noms propres, - Surligner en bleu les mots latins qu’ils avaient déjà appris, qu’ils connaissaient donc déjà, - Surligner en vert les mots latins qu’ils ne connaissaient pas mais qu’ils pouvaient rapprocher d’un mot français et dont

    ils pouvaient, par conséquent, déduire le sens.

    Tout cela, évidemment, s’est fait dans le cadre de relectures successives du texte. NB. Pourquoi avoir commencé par les noms propres, alors que dans ce texte il n’y en a qu’un :

    Tout d’abord parce que ce seul nom propre était facile à repérer, relativement transparent, et apportait une information importante.

    Ensuite parce que, dans la mesure où ces noms propres sont souvent facilement reconnaissables, ils permettent aux élèves de partir d’un bon pied, ils les mettent en confiance, ils les rassurent.

    http://helios.fltr.ucl.ac.be/lisebiscarat/sosfantome/texte1.htmhttp://helios.fltr.ucl.ac.be/lisebiscarat/sosfantome/texte1.htmhttp://helios.fltr.ucl.ac.be/lisebiscarat/sosfantome/texte1.htmhttp://helios.fltr.ucl.ac.be/lisebiscarat/sosfantome/texte1.htmhttp://helios.fltr.ucl.ac.be/lisebiscarat/sosfantome/texte1.htm

  • Enfin et surtout, j’ai tenu à formuler cette consigne parce que mon objectif était de mettre en place une sorte de mécanisme, de stratégie de lecture qu’ils pourraient appliquer par la suite à d’autres textes proposés sans traduction (textes dans lesquels les noms propres pourraient être plus nombreux).

    Bref, après ce temps de repérage lexical donc, ils se sont sentis rassurés car ils ont pu constater qu’ils comprenaient un certain nombre de mots du texte.

    B. ELABORATION DU SENS A PARTIR DE CETTE ACTIVITE DE REPERAGE. Temps imparti à l’activité : Cette étape du travail s’est faite en une bonne vingtaine de minutes. Je leur ai alors demandé

    De relire attentivement chaque phrase dans sa continuité, sans interrompre leur lecture à chaque mot surligné et, ensuite,

    d’écrire, toujours sous open office, ce qu’ils pensaient comprendre de ces phrases en prenant appui sur les mots repérés (ils ont donc bâti ainsi des hypothèses de lecture). L’objectif était que ce repérage ne soit pas un repérage de mots isolés les uns des autres. Le but était qu’ils les mettent en relation les uns avec les autres, qu’ils retracent la trame narrative du texte.

    pour deux ou trois élèves, vraiment en difficultés dans ce travail d’élaboration du sens, il a suffi de deux ou trois petites questions pour débloquer la situation :

    Exemple : que nous raconte cette histoire ? que sait-on du lieu où elle se déroule ? quels personnages peut-on y croiser ? Que font-ils ?

    Et en passant dans les rangs, je me suis rendu compte qu’ils avaient déjà dégagé pas mal d’idées.

    TPS 3. Approfondissement du sens par un petit questionnaire. 1. Mon questionnaire sur le texte. (adapté du questionnaire de Lise Biscarat).

    Temps imparti : ce questionnaire, j’ai préféré le faire faire aux élèves individuellement pour pouvoir évaluer leur degré d’autonomie face au texte, et pour pouvoir mesurer les progrès de chacun dans l’élaboration du sens. J’ai exigé qu’ils répondent

    sous la forme de phrases complètes : nous ne sommes pas en français, mais cela n’empêche pas d’avoir un minimum d’exigences…Il faut compter une bonne vingtaine de minutes + une dizaine de minutes pour la correction.

    1. Dans quelle ville se déroule cette histoire ? 2. Dans cette ville, à quel endroit précis se déroule l'action ? Quel mot vous l’apprend ? 3. Recopiez les deux adjectifs de la première phrase qui montrent que cet endroit n'est pas très accueillant. Comment les comprenez-vous ? Ou bien, si l’on veut encore moins les guider : Recopiez les deux adjectifs de la première phrase qui décrivent cet endroit. Comment les comprenez-vous ? Quelle image nous donnent-ils de ce lieu ? 4. Quels bruits peut-on entendre « per silentium noctis » dans cet endroit ? 5. Qu’apparaît-il alors ? 6. Recopiez la partie de la deuxième phrase qui décrit cette apparition et ce qu'elle fait. 7. Quel mot signifie "apparition" dans cette deuxième phrase ? ***8. Relevez les deux mots latins de la même famille qui, dans le texte, évoquent les désagréments subits par les habitants de la maison. 9. Quels sentiments éprouvent-ils alors ? ***10. Quel mot montre ce qui arrive finalement aux habitants de cette maison.

  • Quel est son sens d’après vous ? ***11. Quels sont les deux mots qui expriment l’abandon de la maison ? 12. Quels sont les deux mots qui désignent l’apparition à la fin de l’extrait ? 13. Quelle lettre est l’abréviation de SALVE et montre qu’il s’agit d’une lettre ? 14. Qui est l’auteur de cette lettre ? Recopiez son nom latin. 15. Qui en est le destinataire ? Recopiez le nom propre qui le désigne. *** questions de Lise que j’ai gardées en l’état pour permettre aux élèves qui n’avaient pas compris la dernière étape de l’histoire d’avancer dans leur compréhension du texte.

    A l’issue de ce questionnaire, on fait le point à l’oral sur tout ce qui a été compris. L’avantage de ces questions, c’est:

    qu’elles ont attiré l’attention des élèves sur certains mots qu’ils n’avaient pas tous repérés au départ, dans la première phase du travail,

    qu’elles les ont aidés à mettre ces mots en relation avec le sens général du texte et donc, a posteriori, à enrichir leur compréhension du texte.

    Ces bénéfices étaient importants parce que : certains termes repérés initialement n’avaient pas pu donner lieu à une hypothèse de sens et étaient donc restés isolés.

    Un ou deux autres leur avaient même complètement échappé. Parce que certains élèves étaient même passés complètement à côté d’une étape déterminante de l’histoire, à savoir

    l’abandon final de la maison. (certaines questions se sont révélées particulièrement aidantes : questions 8 10 11).

    SEANCE 2. La formation de l’imparfait en latin et en espagnol.

    Objectifs : mettre en évidence les liens de parenté entre le latin et l’espagnol ; faire percevoir l’évolution d’un fait de langue du latin à l’espagnol ; découvrir certaines règles phonétiques applicables à différentes langues ; renforcer des connaissances grammaticales en espagnol tout en favorisant la mémorisation de la morphologie verbale latine.

    Erat Athenis spatiosa et capax domus, sed infamis et pestilens. Per silentium noctis sonus ferri et, si attenderes acrius, strepitus uinculorum longius primo, deinde e proximo reddebatur : mox apparebat idolon, senex macie et squalore confectus, promissa barba, horrenti capillo ; cruribus compedes, manibus catenas gerebat quatiebatque. Inde inhabitantibus tristes diraeque noctes per metum uigilabantur ; uigiliam morbus et, crescente formidine, mors sequebatur. Nam interdiu quoque, quamquam abscesserat imago, memoria imaginis oculis inhaerebat, longiorque causis timoris timor erat. Deserta inde et damnata solitudine domus totaque illi monstro relicta; proscribebatur tamen, seu quis emere seu quis conducere ignarus tanti mali vellet.

    "Había en Atenas una casa espaciosa y grande, pero tristemente célebre e insalubre. En el silencio de la noche se oía un ruido y, si prestabas atención, primero se escuchaba el estrépito de unas cadenas a lo lejos, y luego ya muy cerca: a continuación aparecía una imagen, un anciano consumido por la flacura y la podredumbre, de larga barba y cabello erizado; grilletes en los pies y cadenas en las manos que agitaba y sacudía. A consecuencia de esto, los que habitaban la casa pasaban en vela tristes y terribles noches a causa del temor; la enfermedad sobrevenía al insomnio y, al aumentar el miedo, la muerte, pues, aun en el espacio que separaba una noche de otra, si bien la imagen desaparecía, quedaba su memoria impresa en los ojos, de manera que el temor se prolongaba aún mas allá de aquello que lo causaba. Así pues, la casa quedó desierta y condenada

    http://helios.fltr.ucl.ac.be/lisebiscarat/sosfantome/texte1.htmhttp://helios.fltr.ucl.ac.be/lisebiscarat/sosfantome/texte1.htmhttp://helios.fltr.ucl.ac.be/lisebiscarat/sosfantome/texte1.htmhttp://helios.fltr.ucl.ac.be/lisebiscarat/sosfantome/texte1.htmhttp://helios.fltr.ucl.ac.be/lisebiscarat/sosfantome/texte1.htm

  • a la soledad, dejada completamente a merced de aquel monstruo; no obstante se había puesto en venta, por si alguien, no enterado de tamaña calamidad, quisiera comprarla o tomarla en alquiler."

    A. Temps de repérages.

    Objectifs : obliger les élèves à faire des va-et-vient entre le texte latin et sa traduction. Les obliger à

    s’appuyer sur des indices typographiques ou lexicaux pour opérer des rapprochements entre une phrase

    latine et sa traduction. C’est donc une première étape nécessaire pour pouvoir établir une comparaison entre

    les deux langues.

    1. Nous allons commencer par REPERER certaines formes verbales dans le texte latin et dans sa traduction

    espagnole. Complétez le tableau suivant :

    Voici trois verbes latins… Comment ont-ils été

    traduits en espagnol ?

    Comment les traduiriez-vous en

    français ?

    Erat

    Apparebat

    (senex) Quatiebat (catenas) sacudía

    2. Continuons ce temps de repérages…Saurez-vous retrouver :

    a) La phrase latine traduite ainsi en espagnol : « quedaba su memoria impresa en los ojos » ?

    b) La phrase espagnole qui est la traduction de la phrase latine suivante : « dirae noctes per metum uigilabantur. » ?

    - Dans ces différentes phrases, soulignez les verbes conjugués.

    - Quels mots français sont des dérivés du mot « vigilabantur » ? Quel mot espagnol (présent dans la

    traduction) dérive également de ce mot latin ?

    - Les phrases espagnoles proposent-elles une traduction exacte des phrases latines ?

    B. Le travail de comparaison en tant que tel.

    3. Maintenant comparons les deux langues :

    a) Lorsque vous comparez les formes verbales repérées précédemment, quels points communs et quelles

    différences pouvez-vous noter entre elles ?

    b) Comment expliqueriez-vous les ressemblances entre le latin et l’espagnol ?

    4. Faisons un tableau comparatif à partir de votre récente leçon d’espagnol sur l’imparfait et de vos manuels

    de latin.

    Le verbe être en latin à

    l’imparfait

    Le verbe être en espagnol à

    l’imparfait

    Le verbe aller en latin à

    l’imparfait

    Le verbe aller en latin à

    l’imparfait

    Le verbe agito, as, are à

    l’imparfait

    Le verbe agitar à

    l’imparfait

    http://helios.fltr.ucl.ac.be/lisebiscarat/sosfantome/texte1.htmhttp://helios.fltr.ucl.ac.be/lisebiscarat/sosfantome/texte1.htm

  • 5. Maintenant, observons de près les différences entre les deux langues :

    a) Dans le tableau ci-dessus, quelles ressemblances évidentes pouvez-vous repérer entre les deux langues ? Et quelles sont les différences de terminaisons que vous pouvez noter ?

    La perte du –m final :

    Pour expliquer certaines différences, on pourra dire un mot du latin vulgaire en rappelant par exemple que la perte du -m final est un processus qui semble avoir commencé très tôt et que l’on retrouve aussi dans la flexion nominale. Ainsi, dans l'épitaphe de Lucius Cornelius Scipio Barbatus, mort autour de 150 av. J.-C., peut-on lire TAVRASIA CISAVNA SAMNIO CEPIT, ce que l'on eût écrit de la façon suivante en latin classique : Taurāsiam, Cisaunam, Samnium cēpit. Cependant, le -m final s'écrivait toujours dans la langue littéraire, quoique traité souvent comme muet pour la scansion en poésie.

    La chute de la dentale en position finale :

    On pourra expliquer qu’en ancien français, la règle générale veut que les consonnes en position forte se maintiennent, tandis que, parmi les consonnes en position faible, les occlusives (labiales, dentales, palatales) s’affaiblissent ou disparaissent. On peut donc imaginer qu’il s’est produit la même chose en espagnol.

    b) En espagnol, certains verbes ont un imparfait différent des verbes proposés dans le tableau ci-dessus.

    >De quelles catégories de verbes s’agit-il ? >Quelle lettre (que l’on avait en latin dans la conjugaison de presque tous les verbes à l’imparfait, et que l’on retrouve dans la conjugaison des verbes espagnols en –ar) a disparu à toutes les personnes ?

    On pourra expliquer (de manière simplifiée) que, tandis que les consonnes intervocaliques sourdes étaient

    fréquemment voisées –leur prononciation s’accompagnait d’une vibration des cordes vocales-, de

    nombreuses intervocaliques sonores (d, g et plus occasionnellement b) se sont affaiblies à leur tour jusqu’à

    disparaître en espagnol.

    Exemples

    Consonne Latin Espagnol

    b → Ø vendēbat vendía

    d → Ø comedere, hodiē, quō modō comer, hoy, cómo

    g → Ø cōgitāre, digitum, legere, rēgem cuidar, dedo, leer, rey

    Aux élèves qui s’interrogeraient sur la prononciation du b en espagnol, on pourra expliquer que déjà en latin vulgaire, quand les sons /b/, /w/ et /v/ se trouvaient entre des voyelles, ils se fusionnaient souvent en un son intermédiaire : /β/. On pourra terminer en proposant des exercices pour mémoriser l’imparfait latin.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Lucius_Cornelius_Scipio_Barbatushttp://fr.wikipedia.org/wiki/Lucius_Cornelius_Scipio_Barbatushttp://fr.wikipedia.org/wiki/-150http://fr.wikipedia.org/wiki/Scansionhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Po%C3%A9siehttp://fr.wikipedia.org/wiki/Consonne

  • SEANCE 3. SECOND EXTRAIT DE LA LETTRE DE PLINE, AVEC DES TRADUCTIONS EN LANGUES ETRANGERES.

    TEMPS 1. Lecture du texte latin seul, sans traduction.

    Objectifs : Mettre en place les mécanismes de lecture déjà appliqués en séance 1 ; percevoir l’apport des traductions en langues étrangères.

    Consignes : lisez le texte suivant, puis opérez vos premiers repérages, notez vos hypothèses de lecture (de qui parle t-on ? où se déroule la scène ? que s’y passe t-il ?...). Ce travail peut être fait seul si l’on souhaite développer des compétences individuelles, ou

    par groupes s’il nous semble que c’est encore un peu fastidieux pour nos élèves…

    Venit Athenas philosophus Athenodorus, legit titulum auditoque pretio, quia suspecta uilitas, percunctatus omnia docetur ac nihilo minus, immo tanto magis conducit. Ubi coepit aduesperascere, iubet sterni sibi in prima domus parte, poscit pugillares stilum lumen, suos omnes in interiora dimittit; ipse ad scribendum animum oculos manum intendit, ne uacua mens audita simulacra et inanes sibi metus fingeret.

    Bilan : faire un premier point sur ce qui a été compris. Insister sur le fait que c’est déjà bien ! puis essayer

    de déterminer les passages qui ont semblé plus difficiles pour préparer la suite.

    TEMPS 2. Lecture des deux traductions, anglaises et espagnoles.

    N.B. J’ai choisi de segmenter les traductions pour faciliter les mises en relation entre les textes. Il faut dire que certains passages des traductions sont un peu éloignés du mot à mot, il était donc nécessaire d’aider un peu plus les élèves.

    Texte original Traduction en anglais Traduction en espagnol

    Venit Athenas philosophus Athenodorus, legit titulum auditoque pretio, quia suspecta uilitas, percunctatus omnia docetur ac nihilo minus, immo tanto magis conducit.

    It happened that Athenodorus the philosopher came to Athens at this time, and reading the bill ascertained the price. The extraordinary cheapness raised his suspicion; nevertheless, when he heard the whole story, he was so far from being discouraged, that he was more strongly inclined to hire it, and, in short, actually did so.

    Llega a Atenas el filósofo Atenodoro, lee el cartel y una vez enterado del precio, como su baratura era sospechosa, le dan razón de todo lo que pregunta, y esto, lejos de disuadirle, le anima aún más a alquilar la casa.

    Ubi coepit aduesperascere, iubet sterni sibi in prima domus parte, poscit pugillares stilum lumen, suos omnes in interiora dimittit;

    When it grew towards evening, he ordered a couch to be prepared for him in the fore-part of the house, and after calling for a light, together with his pen and tablets, he directed all his people to retire within.

    Una vez comienza a anochecer, ordena que se le extienda el lecho en la parte delantera, pide tablillas para escribir, un estilo y una luz; a todos los suyos les aleja enviándoles a la parte interior,

    http://helios.fltr.ucl.ac.be/lisebiscarat/sosfantome/texte2.htmhttp://helios.fltr.ucl.ac.be/lisebiscarat/sosfantome/texte2.htmhttp://helios.fltr.ucl.ac.be/lisebiscarat/sosfantome/texte2.htmhttp://helios.fltr.ucl.ac.be/lisebiscarat/sosfantome/texte2.htmhttp://helios.fltr.ucl.ac.be/lisebiscarat/sosfantome/texte2.htmhttp://helios.fltr.ucl.ac.be/lisebiscarat/sosfantome/texte2.htm

  • ipse ad scribendum animum oculos manum intendit, ne uacua mens audita simulacra et inanes sibi metus fingeret.

    But that his mind might not, for want of employment, be open to the vain terrors of imaginary noises and apparitions, he applied himself to writing with all his faculties.

    y él mismo dispone su ánimo, ojos y mano al ejercicio de la escritura, para que no estuviera su mente desocupada y el miedo diera lugar a ruidos aparentes e irreales.

    Consignes : Il s’agit du même texte latin, du même extrait que nous venons d’étudier. Lisez les deux traductions qui en sont proposées. Par groupes de deux, à l’aide de ces traductions, approfondissez le sens du texte, complétez vos notes, essayez de comprendre ce qui vous a échappé jusque-là. Ensuite, nous ferons le point.

    Temps 3. Confrontons les traductions.

    A. Comparaison de diverses traductions pour : Objectifs : approfondir la compréhension du texte, percevoir l’écart qu’il peut y avoir entre une traduction et le texte original (et donc les partis-pris du traducteur…), proposer sa propre traduction du texte. Voici la suite de cet extrait 2 de la lettre de Pline. Vous trouverez ci-dessous le texte latin, sa traduction en anglais et en espagnol.

    Texte en langue originale Traduction anglaise Traduction en espagnol

    Initio, quale ubique, silentium noctis

    The first part of the night passed with usual silence.

    Al principio, como en cualquier parte, tan sólo se percibe el silencio de la noche.

    I. Repérages lexicaux : En vous aidant des traductions proposées et du français, répondez aux questions suivantes : a) Comment comprenez-vous le mot « initio » ? Quels mots français sont des dérivés de ce mot latin ? b) Comment comprenez-vous : « silentium noctis » ? II. Mesurons les écarts entre les traductions. c) QUALE UBIQUE = comme partout (ailleurs). Comment cette comparaison a-t-elle été traduite : en espagnol ? en anglais ? Ces traductions sont-elles toujours fidèles au texte latin ? Ont-elles exactement le même sens ? d) Dans la phrase latine, trouve t-on un verbe conjugué ? -Qu’en est-il dans les traductions proposées ? -Soulignez les mots ou expressions qui ont été rajoutés par les traducteurs. -Ces traductions vous semblent-elles très fidèles au texte de départ ? III. Proposons une traduction personnelle de la phrase. e) Proposez votre propre traduction en français, en espagnol et en anglais, en restant le/la plus fidèle possible au texte original.

  • B. Comprendre le latin grâce à des langues vivantes.

    Consigne 1. Le texte latin est dans l’ordre, mais sa traduction en anglais et en espagnol a été mélangée. A l’aide de flèches, associe chaque expression/proposition à sa traduction. Objectifs : amener les élèves à repérer les éléments communs aux trois traductions ; les amener à associer rapidement des mots de langues différentes pour en éclairer le sens dans la langue la plus obscure pour eux ; amener les élèves à s’appuyer à la fois sur des indices typographiques et lexicaux pour effectuer ces mises en relation de manière pertinente.

    Texte en latin Traduction en espagnol Traduction en anglais

    dein concuti ferrum, uincula moueri.

    ni tampoco deja su estilo, but closed his ears by concentrating his attention.

    Ille non tollere oculos, sino que pone resueltamente su voluntad por delante de sus oídos.

    nor laid down his pen,

    non remittere stilum, pero después la sacudida de un hierro y el movimiento de unas cadenas

    then began the clanking of iron fetters

    sed offirmare animum auribusque praetendere

    el filósofo no levanta los ojos, however, he neither lifted up his eyes,

    Questionnaire complémentaire

    Objectif principal : mettre le doigt sur quelques problèmes de traduction et l’impossibilité du traducteur de rester parfois fidèle au mot-à-mot du texte. 1. Sur quels éléments t’es-tu appuyé pour opérer ces associations ? Pourquoi ces éléments t’ont-ils aidé ? Objectif : les amener à percevoir le fait que le français est toujours leur référent de base, qu’ils peuvent s’appuyer sur lui pour faire des liens entre les langues, et que les langues étrangères qu’ils apprennent à l’école peuvent aussi les aider à élaborer du sens. 2. Relis bien les différentes traductions puis réponds aux questions : a. Prenons le mot « tollere » : quel est le sens de ce verbe d’après toi ? b. Ce verbe latin correspond-il à une forme conjuguée ? c. A-t-il été traduit de la même manière en espagnol ? en anglais ? N.B. En correction nous évoquerons ici la notion d’infinitif de narration. d. Peut-on garder l’infinitif pour le traduire en français ? e. comment traduirais-tu par conséquent l’expression « Ille non tollere oculos » ? e. Explique la terminaison d’oculos. 3. Traduis en français l’expression : « Non remittere stilum. » en t’aidant des remarques que tu viens de faire.

    4. sed offirmare animum auribusque praetendere. a. A quelle partie du corps correspond le nom latin « auribus » ? Quels mots, en espagnol et en anglais servent à le traduire ? Le mot latin est-il plus proche du mot anglais ou du mot espagnol ? b. Voici la traduction française de cette phrase : « Il affermit son esprit et le tend par devant ses (auribus). » A partir des différentes traductions qui vous sont proposées, expliquez le sens de cette phrase. 5. Pourquoi, selon toi, les traducteurs font-ils parfois le choix de s’éloigner du texte original ?

  • C. Comprendre le texte latin grâce à un scénario de film en anglais.

    Voici un scénario de film qui correspondrait à la fin de notre extrait 2 et au début de l’extrait suivant : de « initio » jusqu’à « effigiem ».

    Latin Film Scenario

    Initio, quale ubique, silentium noctis; deinde concuti ferrum, vincula moveri; ille non tollere oculos, non remittere stilum, sed obfirmare animum auribusque praetendere. Tum crebrescere fragor, adventare et

    1.ATHENS. NIGHT. 2.INTERIOR OF DOMUS. 3.LONG SHOT, showing the PHILOSOPHER sitting quietly at his table with his lamp and writing materials, everything around him is dark. Background SOUND, silence at first, then iron chains faintly rattling and clanging together in the distance. 4.MID SHOT, showing the PHILOSOPHER at his seat unmoved. Background SOUND, the noise from the chains gets louder and closer. 5.6.Quick LONG SHOTS in different directions in the house, as if looking for the noise. 7.Back to MID SHOT of the PHILOSOPHER, 8.Then back to LONG SHOTS of the house, the pace of this matching the increase in SOUND. 9.CLOSE SHOT on the PHILOSOPHER, demonstrating his determination not to look up, focusing only on his work at hand. Background SOUND of clashing chains is very loud now.

    iam ut in limine, iam ut intra limen audiri 10.11.12.13.14.15. Tighter CLOSE SHOTS of the PHILOSOPHER'S calm face alternating with CLOSE SHOTS of the GHOST'S chains, first against the frame of the doorway with the GHOST on far side, then with GHOST inside door, then right behind the philosopher's back. 16.Hold CLOSE SHOT on the PHILOSOPHER'S face while the SOUND from the chains become unbearably loud.

    respicit, videt agnoscitque narratam sibi effigiem.

    17.18.(19).MID SHOT of the PHILOSOPHER and the GHOST. The PHILOSOPHER slowly but calmly looks up. He views the GHOST with the detachment of a scientist, although the ghost's haggard appearance (see opening description, above) is definitely frightening.

    I. Représentez de manière schématique, dans les cases ci-dessous les différents plans que propose de monter le réalisateur anglais. Indiquez sous chaque schéma ce que vous proposeriez en bande-son. N.B. le mot « shot » renvoie à une notion de distance. Par conséquent : a long shot = un plan d’ensemble ; a close shot = un plan rapproché, un gros plan ; a mid shot : un cadrage personnage. N.B. En cas de manque de temps, amener les élèves à schématiser uniquement les plans 10 à 18. On peut envisager aussi, après ce travail, de demander aux élèves de proposer une phrase latine très simple pour résumer chaque plan. Cela permettrait entre autre de remobiliser le vocabulaire du texte.

  • II. A partir des indications du réalisateur, expliquez comment vous avez compris les expressions latines écrites en gras dans le tableau.

  • SEANCE 3. TROISIEME EXTRAIT DE LA LETTRE DE PLINE, Une autre manière d’approfondir le sens du texte latin : on peut envisager un travail à partir du

    lexique français… Cf. fiche d’activité de Véronique Mestre-Gibaud.

    SEANCE 4. Pour finir, on pourrait envisager une tâche complexe qui mobiliserait à la fois le latin et l’espagnol. Cela pourra faire l’objet d’un atelier cet après-midi.

  • SOS Fantôme !

    Pline le Jeune, L

    . Plinius

    Caecilius Secund

    us, est né

    en 62 ap. J.-C.

    XXVII. C- PLINIUS SURAE SUO S-.

    [...]

    Erat Athenis spatiosa et capax domus, sed

    infamis et pestilens. Per silentium noctis

    sonus ferri et, si attenderes acrius, strepitus

    uinculorum longius primo, deinde e proximo

    reddebatur : mox apparebat idolon, senex macie et squalore

    confectus, promissa barba, horrenti capillo ; cruribus compedes,

    manibus catenas gerebat quatiebatque. Inde inhabitantibus

    tristes diraeque noctes per metum uigilabantur ; uigiliam morbus

    et, crescente formidine, mors sequebatur. Nam interdiu quoque,

    quamquam abscesserat imago, memoria imaginis oculis

    inhaerebat, longiorque causis timoris timor erat. Deserta inde et

    damnata solitudine domus totaque illi monstro relicta;

    proscribebatur tamen, seu quis emere seu quis conducere

    ignarus tanti mali vellet.

    SOS Fantôme !

    Pline le Jeune, L

    . Plinius

    Caecilius Secund

    us, est né

    en 62 ap. J.-C.

    XXVII. C- PLINIUS SURAE SUO S-.

    [...]

    Erat Athenis spatiosa et capax domus, sed

    infamis et pestilens. Per silentium noctis

    sonus ferri et, si attenderes acrius, strepitus

    uinculorum longius primo, deinde e proximo

    reddebatur : mox apparebat idolon, senex macie et squalore

    confectus, promissa barba, horrenti capillo ; cruribus compedes,

    manibus catenas gerebat quatiebatque. Inde inhabitantibus

    tristes diraeque noctes per metum uigilabantur ; uigiliam morbus

    et, crescente formidine, mors sequebatur. Nam interdiu quoque,

    quamquam abscesserat imago, memoria imaginis oculis

    inhaerebat, longiorque causis timoris timor erat. Deserta inde et

    damnata solitudine domus totaque illi monstro relicta;

    proscribebatur tamen, seu quis emere seu quis conducere

    ignarus tanti mali vellet.

    Hélios - Lise Biscarat - Michaël VinsonSOS Fantômes - étape 1, séance 1. Hélios - Lise Biscarat - Michaël VinsonSOS Fantômes - étape 1, séance 1.

  • 1)Dans quelle ville se déroule cette histoire ?

    2)Dans cette ville, à quel endroit précis se déroule l’action ? Quel mot vous l’apprend ?

    3)Recopiez les deux adjectifs de la première phrase qui décrivent cet endroit. Comment les comprenez-vous ? Quelle image nous donnent-ils de ce lieu ?

    4)Quel bruit peut-on entendre «per silentium noctis» dans cet endroit ?

    5)Qu’apparaît-il alors ?

    6)Recopiez la partie de la deuxième phrase qui décrit cette apparition et ce qu’elle fait.

    7)Quel mot signifie «apparition» dans cette deuxième phrase ?

    8)Relevez les deux mots latins de la même famille qui, dans le texte, évoquent les désagréments subits par les habitants de la maison.

    9)Quel sentiment éprouvent-ils alors ?

    10)Quel mot montre ce qui arrive finalement aux habitants de cette maison ? Quel est son sens d’après vous ?

    11) Quels sont les deux mots qui expriment l’abandon de la maison ?

    12) Quels les deux mots qui désignent l’apparition à la fin de l’extrait.

    13) Quelle lettre est l’abréviation qui signifie SALVE et montre qu’il s’agit bien d’une lettre ?

    14) Qui est l’auteur de cette lettre ? Recopiez son nom en latin.

    15) Qui en est le destinataire ? Recopiez le nom propre qui le désigne.

    As-tu bien lu le texte ?

    1)Dans quelle ville se déroule cette histoire ?

    2)Dans cette ville, à quel endroit précis se déroule l’action ? Quel mot vous l’apprend ?

    3)Recopiez les deux adjectifs de la première phrase qui décrivent cet endroit. Comment les comprenez-vous ? Quelle image nous donnent-ils de ce lieu ?

    4)Quel bruit peut-on entendre «per silentium noctis» dans cet endroit ?

    5)Qu’apparaît-il alors ?

    6)Recopiez la partie de la deuxième phrase qui décrit cette apparition et ce qu’elle fait.

    7)Quel mot signifie «apparition» dans cette deuxième phrase ?

    8)Relevez les deux mots latins de la même famille qui, dans le texte, évoquent les désagréments subits par les habitants de la maison.

    9)Quel sentiment éprouvent-ils alors ?

    10)Quel mot montre ce qui arrive finalement aux habitants de cette maison ? Quel est son sens d’après vous ?

    11) Quels sont les deux mots qui expriment l’abandon de la maison ?

    12) Quels les deux mots qui désignent l’apparition à la fin de l’extrait.

    13) Quelle lettre est l’abréviation qui signifie SALVE et montre qu’il s’agit bien d’une lettre ?

    14) Qui est l’auteur de cette lettre ? Recopiez son nom en latin.

    15) Qui en est le destinataire ? Recopiez le nom propre qui le désigne.

    As-tu bien lu le texte ?

    Hélios - Lise Biscarat - Michaël VinsonSOS Fantômes - étape 1, séance 1. Hélios - Lise Biscarat - Michaël VinsonSOS Fantômes - étape 1, séance 1.

  • SOS Fantôme !XXVII. C- PLINIUS SURAE SUO S-.

    [...]

    Erat Athenis spatiosa et capax domus, sed

    infamis et pestilens. Per silentium noctis

    sonus ferri et, si attenderes acrius, strepitus

    uinculorum longius primo, deinde e proximo

    reddebatur : mox apparebat idolon, senex macie et squalore

    confectus, promissa barba, horrenti capillo ; cruribus compedes,

    manibus catenas gerebat quatiebatque. Inde inhabitantibus

    tristes diraeque noctes per metum uigilabantur ; uigiliam morbus

    et, crescente formidine, mors sequebatur. Nam interdiu quoque,

    quamquam abscesserat imago, memoria imaginis oculis

    inhaerebat, longiorque causis timoris timor erat. Deserta inde et

    damnata solitudine domus totaque illi monstro relicta;

    proscribebatur tamen, seu quis emere seu quis conducere

    ignarus tanti mali vellet.

    "Había en Atenas una casa espaciosa y grande, pero tristemente célebre e insalubre. En el silencio de la noche se oía un ruido y, si prestabas atención, primero se escuchaba el estrépito de unas cadenas a lo lejos, y luego ya muy cerca: a continuación aparecía una imagen, un anciano consumido por la flacura y la podredumbre, de larga barba y cabello erizado; grilletes en los pies y cadenas en las manos que agitaba y sacudía. A consecuencia de esto, los que habitaban la casa pasaban en vela tristes y terribles noches a causa del temor; la enfermedad sobrevenía al insomnio y, al aumentar el miedo, la muerte, pues, aun en el espacio que separaba una noche de otra, si bien la imagen desaparecía, quedaba su memoria impresa en los ojos, de manera que el temor se prolongaba aún mas allá de aquello que lo causaba. Así pues, la casa quedó desierta y condenada a la soledad, dejada completamente a merced de aquel monstruo; no obstante se había puesto en venta, por si alguien, no enterado de tamaña calamidad, quisiera comprarla o tomarla en alquiler."

    En Espagnol !

    Hélios - Michaël VinsonSOS Fantômes - étape 1, séance 2.

  • A. Temps de repérages.

    1) Nous allons commencer par REPERER certaines formes verbales dans le texte latin et dans sa traduction espagnole. Complétez le tableau suivant :

    Voici 3 verbes latins... Comment ont-ils été traduits en espagnol ?

    Comment les traduiriez-vous en

    français ?

    Erat

    Apparebat

    (senex) Quatiebat (catenas)

    2)Continuons ce temps de repérages... Saurez-vous retrouver :

    a) La phrase latine traduite ainsi en espagnol : «quedaba su memoria impresa en los ojos» ?

    b) La phrase espagnole qui est la traduction de la phrase latine suivante : «dirae noctes per metum uigilabantur» ?

    c) Dans ces différentes phrases, soulignez les verbes conjugués.

    d) Quels mots français sont des dérivés du mot «uigilabantur» ? Quel mot espagnol (présent dans la traduction) dérive également de ce mot latin ?

    e) Les phrases espagnoles proposent-elles une traduction exacte des phrases latines ?

    B. Le travail de comparaison en tant que tel.

    3) Maintenant, comparons les deux langues :

    a) Lorsque vous comparez les formes verbales précédemment repérées, quels point communs et quelles différences pouvez-vous noter entre elles ?

    Activités

    Hélios - Michaël VinsonSOS Fantômes - étape 1, séance 2.

    b) Comment expliquez-vous les ressemblances entre le latin et l’espagnol ?

    4) Faisons un tableau comparatif à l’aide de votre leçon d’espagnol sur l’imparfait et vos manuels :

    verbe êtreLatin

    Imparfait

    verbe êtreEspagnolImparfait

    verbe allerLatin

    Imparfait

    verbe allerEspagnolImparfait

    verbe agito,as,are

    LatinImparfait

    verbe agitar

    EspagnolImparfait

    5) Observons de près les différences entre les deux langues :a) Dans le tableau ci-dessus, quelles ressemblances évidentes pouvez-

    vous repérer entre les deux langues ? Et quelles sont les différences de terminaison que vous pouvez noter ?

    b) En espagnol, certains verbes ont un imparfait différent des verbes proposés dans le tableau ci-dessus.

    ✦ De quelle catégorie de verbes s’agit-il ?

    ✦ Quelle lettre (que l’on avait en latin dans la conjugaison de presque tous les verbes à l’imparfait et que l’on retrouve en espagnol dans la conjugaison des verbes en -ar) a disparu à toutes les personnes ?

  • Pour approfondir le sens du texte 1, voici un petit questionnaire.

    > Traitez ces questions individuellement et rédigez vos réponses sous forme de phrases complètes. 1. Dans quelle ville se déroule cette histoire ? 2. Dans cette ville, à quel endroit précis se déroule l'action ? Quel mot vous l’apprend ? 3. Recopiez les deux adjectifs de la première phrase qui décrivent cet endroit. Comment les comprenez-vous ? Quelle image nous donnent-ils de ce lieu ? 4. Quels bruits peut-on entendre « per silentium noctis » dans cet endroit ? 5. Qu’apparaît-il alors ? 6. Recopiez la partie de la deuxième phrase qui décrit cette apparition et ce qu'elle fait. 7. Quel mot signifie "apparition" dans cette deuxième phrase ? 8. Relevez les deux mots latins de la même famille qui, dans le texte, évoquent les désagréments subits par les habitants de la maison. 9. Quels sentiments éprouvent-ils alors ? 10. Quel mot montre ce qui arrive finalement aux habitants de cette maison. Quel est son sens d’après vous ? 11. Quels sont les deux mots qui expriment l’abandon de la maison ? 12. Quels sont les deux mots qui désignent l’apparition à la fin de l’extrait ? 13. Quelle lettre est l’abréviation de SALVE et montre qu’il s’agit d’une lettre ? 14. Qui est l’auteur de cette lettre ? Recopiez son nom latin. 15. Qui en est le destinataire ? Recopiez le nom propre qui le désigne.

    Pour approfondir le sens du texte 1, voici un petit questionnaire.

    > Traitez ces questions individuellement et rédigez vos réponses sous forme de phrases complètes. 1. Dans quelle ville se déroule cette histoire ? 2. Dans cette ville, à quel endroit précis se déroule l'action ? Quel mot vous l’apprend ? 3. Recopiez les deux adjectifs de la première phrase qui décrivent cet endroit. Comment les comprenez-vous ? Quelle image nous donnent-ils de ce lieu ? 4. Quels bruits peut-on entendre « per silentium noctis » dans cet endroit ? 5. Qu’apparaît-il alors ? 6. Recopiez la partie de la deuxième phrase qui décrit cette apparition et ce qu'elle fait. 7. Quel mot signifie "apparition" dans cette deuxième phrase ? 8. Relevez les deux mots latins de la même famille qui, dans le texte, évoquent les désagréments subits par les habitants de la maison. 9. Quels sentiments éprouvent-ils alors ? 10. Quel mot montre ce qui arrive finalement aux habitants de cette maison. Quel est son sens d’après vous ? 11. Quels sont les deux mots qui expriment l’abandon de la maison ? 12. Quels sont les deux mots qui désignent l’apparition à la fin de l’extrait ? 13. Quelle lettre est l’abréviation de SALVE et montre qu’il s’agit d’une lettre ? 14. Qui est l’auteur de cette lettre ? Recopiez son nom latin. 15. Qui en est le destinataire ? Recopiez le nom propre qui le désigne.

  • Lisons la suite !

    Lisez le texte

    suivant, puis

    opérez

    vos premiers r

    epérages, not

    ez vos

    hypothèses de

    lecture (de qu

    i parle

    t-on  ? où se d

    éroule la scè

    ne  ? que

    s’y passe t-il 

    ?...).

    Hélios - Michaël VinsonSOS Fantômes - étape 2, séance 1.

    Venit Athenas philosophus Athenodorus, legit t i tulum auditoque pretio, quia suspecta uilitas, percunctatus omnia docetur ac nihilo minus, immo tanto magis conducit. Ubi coepit aduesperascere, iubet sterni sibi in prima domus parte, poscit pugillares stilum lumen, suos omnes in interiora dimittit; ipse ad scribendum animum oculos manum intendit, ne uacua mens audita simulacra et inanes sibi metus fingeret.

    Lisons la suite !

    Lisez le texte

    suivant, puis

    opérez

    vos premiers r

    epérages, not

    ez vos

    hypothèses de

    lecture (de qu

    i parle

    t-on  ? où se d

    éroule la scè

    ne  ? que

    s’y passe t-il 

    ?...).

    Hélios - Michaël VinsonSOS Fantômes - étape 2, séance 1.

    Venit Athenas philosophus Athenodorus, legit t i tulum auditoque pretio, quia suspecta uilitas, percunctatus omnia docetur ac nihilo minus, immo tanto magis conducit. Ubi coepit aduesperascere, iubet sterni sibi in prima domus parte, poscit pugillares stilum lumen, suos omnes in interiora dimittit; ipse ad scribendum animum oculos manum intendit, ne uacua mens audita simulacra et inanes sibi metus fingeret.

  • Il s’agit du même texte latin, du même extrait que nous venons d’étudier.

    Lisez les deux traductions qui en sont proposées. Par groupes de deux ou trois, à l’aide de ces traductions, approfondissez le sens du texte, complétez vos notes, essayez de comprendre ce qui vous a échappé jusque-là. Ensuite, nous ferons le point.

    MULTILINGUE

    Texte original Traduction en anglais Traduction en espagnol

    Venit Athenas philosophus Athenodorus, legit titulum auditoque pretio, quia suspecta uilitas, percunctatus omnia docetur ac nihilo minus, immo tanto magis conducit.

    It happened that Athenodorus the philosopher came to Athens at this time, and reading the bill ascertained the price. The extraordinary cheapness raised his suspicion; nevertheless, when he heard the whole story, he was so far from being discouraged, that he was more strongly inclined to hire it, and, in short, actually did so.

    Llega a Atenas el filósofo Atenodoro, lee el cartel y una vez enterado del precio, como su baratura era sospechosa, le dan razón de todo lo que pregunta, y esto, lejos de disuadirle, le anima aún más a alquilar la casa.

    Ubi coepit aduesperascere, iubet sterni sibi in prima domus parte, poscit pugillares stilum lumen, suos omnes in interiora dimittit;

    When it grew towards evening, he ordered a couch to be prepared for him in the forepart of the house, and after calling for a light, together with his pen and tablets, he directed all his people to retire within.

    Una vez comienza a anochecer, ordena que se le extienda el lecho en la parte delantera, pide tablillas para escribir, un estilo y una luz; a todos los suyos les aleja enviándoles a la parte interior,

    ipse ad scribendum animum oculos manum intendit, ne uacua mens audita simulacra et inanes sibi metus fingeret. 

    But that his mind might not, for want of employment, be open to the vain terrors of imaginary noises and apparitions, he applied himself to writing with all his faculties.

    y él mismo dispone su ánimo, ojos y mano al ejercicio de la escritura, para que no estuviera su mente desocupada y el miedo diera lugar a ruidos aparentes e irreales.

    Hélios - Michaël VinsonSOS Fantômes - étape 2, séance 1.

  • SEANCE 2. GRAMMAIRE.

    Activités à partir du texte 1 et de sa traduction en espagnol.

    A. Temps de repérages.

    1. Nous allons commencer par REPERER certaines formes verbales dans le texte latin et dans sa traduction

    espagnole. Complétez le tableau suivant :

    Voici trois verbes latins… Comment ont-ils été

    traduits en espagnol ?

    Comment les traduiriez-vous en

    français ?

    Erat

    Apparebat

    (senex) Quatiebat (catenas) sacudía

    2. Continuons ce temps de repérages…Saurez-vous retrouver :

    a) La phrase latine traduite ainsi en espagnol : « quedaba su memoria impresa en los ojos » ?

    ………………………………………………………………………………………………………………….

    b) La phrase espagnole qui est la traduction de la phrase latine suivante : « dirae noctes per metum uigilabantur. » ?

    ………………………………………………………………………………………………………………….

    - Dans ces différentes phrases, soulignez les verbes conjugués.

    - Quels mots français sont des dérivés du mot « vigilabantur » ? Quel mot espagnol (présent dans la

    traduction) dérive également de ce mot latin ?

    ………………………………………………………………………………………………………………….

    ………………………………………………………………………………………………………………….

    - Les phrases espagnoles proposent-elles une traduction exacte des phrases latines ?

    ………………………………………………………………………………………………………………….

    B. Le travail de comparaison en tant que tel.

    3. Maintenant comparons les deux langues :

    a) Lorsque vous comparez les formes verbales repérées précédemment, quels points communs et quelles

    différences pouvez-vous noter entre elles ?

    ………………………………………………………………………………………………………………….

    ………………………………………………………………………………………………………………….

    http://helios.fltr.ucl.ac.be/lisebiscarat/sosfantome/texte1.htmhttp://helios.fltr.ucl.ac.be/lisebiscarat/sosfantome/texte1.htm

  • b) Comment expliqueriez-vous les ressemblances entre le latin et l’espagnol ?

    ………………………………………………………………………………………………………………….

    ………………………………………………………………………………………………………………….

    4. Faisons un tableau comparatif à partir de votre récente leçon d’espagnol sur l’imparfait et de vos manuels

    de latin.

    Le verbe être en latin à

    l’imparfait

    Le verbe être en espagnol à

    l’imparfait

    Le verbe aller en latin à

    l’imparfait

    Le verbe aller en latin à

    l’imparfait

    Le verbe agito, as, are à

    l’imparfait

    Le verbe agitar à

    l’imparfait

    5. Maintenant, observons de près les différences entre les deux langues :

    a) Dans le tableau ci-dessus, quelles ressemblances évidentes pouvez-vous repérer entre les deux langues ? Et quelles sont les différences de terminaisons que vous pouvez noter ?

    ………………………………………………………………………………………………………………….

    ………………………………………………………………………………………………………………….

    b) En espagnol, certains verbes ont un imparfait différent des verbes proposés dans le tableau ci-dessus.

    >De quelles catégories de verbes s’agit-il ?

    ………………………………………………………………………………………………………………….

    >Quelle lettre (que l’on avait en latin dans la conjugaison de presque tous les verbes à l’imparfait, et que l’on retrouve dans la conjugaison des verbes espagnols en –ar) a disparu à toutes les personnes ?

    ………………………………………………………………………………………………………………….

  • Quelques CONSEILS pour aborder en classe la lecture des textes longs. 1. Comment choisir ses textes ? Les textes qui se prêtent le mieux à la lecture sans traduction au collège sont :

    - Les récits dont la trame narrative est assez facile à reconstituer (les élèves doivent pouvoir prendre appui sur les grandes étapes du schéma narratif qu’ils connaissent depuis longtemps en français) et qui suit l’ordre chronologique des événements.

    - Le lexique ne doit pas être trop spécifique et doit être adapté au niveau des élèves : ils doivent pouvoir s’appuyer sur un certain nombre de mots transparents ou de mots courants qu’ils ont déjà appris pour l’élaboration de leurs hypothèses de lecture,

    - Il faut peut-être privilégier les histoires qui suscitent l’intérêt des élèves par leur genre, leurs thèmes ou leurs fins, des histoires qui les surprennent, qui les intriguent, qui les envoûtent afin de maintenir leur attention et de leur donner envie de découvrir la suite.

    - D’une manière générale, les textes longs offrent plus de matière aux élèves, ils comportent plus d’éléments sur lesquels prendre appui que les textes courts quand il sont bien choisis. Leur longueur leur permet aussi de trouver de quoi confirmer ou infirmer leurs hypothèses. Elle leur permet enfin d’acquérir plus facilement de vraies compétences de lecteurs.

    2. Comment les aborder en classe les premières fois ? Dans un premier temps, la lecture des textes sans traduction ne peut se faire en totale autonomie. Il faut commencer par créer des habitudes, des mécanismes de lecture…et pour cela, il faut accompagner les élèves. On fonctionne alors par étapes : a) on commence par des repérages lexicaux : on repère les noms propres, puis les mots courants déjà appris, et enfin les mots compréhensibles grâce au français. On les surligne au cours de lectures successives du texte, b) on demande aux élèves d’élaborer des hypothèses de sens à partir du lexique repéré. Les plus faibles d’entre eux peuvent être guidés davantage par des questions du type : « où et quand se déroule l’histoire ? Qui sont les personnages ? Que leur arrive t-il ? ». c) On confronte à l’oral les différentes hypothèses élaborées. Dans le cadre d’un échange, les élèves peuvent être alors amenés à en défendre certaines et à en éliminer d’autres. C’est un exercice qui les oblige à prendre appui sur des éléments précis du texte et à argumenter pour justifier leur point de vue. Au fil du temps, votre accompagnement se limitera à la dernière étape du travail. N.B. « Lecture sans traduction », cela ne signifie pas forcément « lecture sans appareillage des textes » ! J’ai pu constater que les élèves comprenaient plus facilement les adjectifs et les noms que les verbes. Or, parfois, ce sont eux qui portent l’idée la plus importante de la phrase ou du paragraphe. Si son sens est vraiment déterminant pour la compréhension du texte, s’il est souvent répété et s’il est impossible de le rapprocher d’un quelconque mot français ou d’un mot latin connu, on peut tout à fait, pour éviter les blocages, en donner le sens. Cette aide doit être très ponctuelle, pour ne pas dire exceptionnelle mais elle n’est pas à exclure totalement. Elle peut prendre différentes formes : elle peut être d’ordre sémantique (on peut proposer par exemple aux élèves un synonyme latin connu du mot incompris), ou d’ordre

  • étymologique (on peut, par exemple, leur proposer des mots français dérivés de ce mot latin pour les aider à en deviner le sens). 3. Les activités d’approfondissement. Il est vrai, nous devons le reconnaître, que souvent les élèves ne parviennent qu’à une compréhension superficielle des textes. Ils en dégagent les principales étapes, repèrent les lieux et les personnages, comprennent globalement ce qui leur arrive, mais pour aboutir à une lecture plus fine du récit, on peut leur proposer des activités complémentaires. Il pourra s’agir : - de questionnaires de lecture (mais au sein de ces questionnaires, il faut essayer de varier les types de questions : qcm, relevé de termes, rapprochements étymologiques,…) - d’exercices de vocabulaire - de l’étude ou de l’approfondissement d’un point de langue particulièrement important pour la compréhension du passage. - d’exercices proposés sous la forme de tâches complexe (exemple de la tâche complexe sur les Enfers et l’exercice de la BD). 4. Des bienfaits de la lecture des textes longs sans traduction… Tous ces repérages et tous ces exercices peuvent se révéler finalement très utiles pour les élèves en langue vivante puisqu’ils les aident à acquérir une plus grande autonomie face aux textes étrangers. Ils leur permettent d’avoir un rapport aux textes originaux moins anxiogène que celui que nous pouvions avoir nous parce qu’ils leur donnent les moyens, les outils nécessaires à l’élaboration du sens. Ils perdent peu à peu la « peur » de ne pas tout comprendre et composent avec ce qui leur est accessible. En latin, on peut donc chercher à mobiliser des compétences transversales, des compétences qui pourront leur servir dans d’autres disciplines, des compétences qui, par conséquent, renforceront la légitimité de notre enseignement. 5. Qu’en est-il des traductions en langues étrangères ? On peut mettre en place des activités complémentaires à partir de traductions de textes latins en langues étrangères : en allemand, en italien et en espagnol, par exemple. Il s'agit, par un travail de comparaison, de faire repérer aux élèves des universaux linguistiques, ou

    de mettre a contrario en évidence de grosses différences d'une langue à l'autre. L'objectif est un tissage de liens concrets entre les langues anciennes et les langues vivantes : il s’agit donc de mettre en place une forme de transversalité. Les élèves pourront être surpris au départ car ils n'ont pas l'habitude à réfléchir sur des faits de langues, mais il faut installer très tôt cet esprit-là chez eux, de manière à ce que le latin prenne aussi une autre dimension parmi les différentes disciplines.

    Le lien avec les langues vivantes doit permettre de montrer aux élèves que malgré leur impression d'ignorance, grâce à un butinage, une mobilisation de leurs connaissances, même vagues, dans différentes langues, ils peuvent comprendre certaines choses dans un texte en langue étrangère.

    Pour parvenir à cela, il faudra donc montrer aux élèves qu’il y a des automatismes à acquérir, et que ces automatismes les aident à développer leurs intuitions et leur capacité de déduction.

  • Exercice à partir de la séquence disponible sur HÉLIOS – Académie de Grenoble ‐ http://helios.fltr.ucl.ac.be/ S.O.S. fantôme ! □ lecture d'un texte long sans traduction □ Niveau 4e □ Lise Biscarat

    Langues et cultures de l’Antiquité : Pline le Jeune, lettres, VII, 27

    
Respicit,
 uidet1
 agnoscitque
 narratam2
 sibi
 effigiem.
 Stabat3
 innuebatque
 digito4


    similis5
uocanti6.
Hic
contra
ut
paulum
exspectaret
manu7
significat8
rursusque
ceris


    et
 stilo
 incumbit.
 Illa
 scribentis9
 capiti10
 catenis
 insonabat11.
 Respicit
 rursus
 idem


    quod
prius
 innuentem12,
 nec
moratus
 tollit
 lumen13
 et
 sequitur.
 Ibat
 illa
 lento
 gradu


    quasi
grauis14
 uinculis.
 Postquam
 deflexit
 in
 aream
domus15,
 repente
 dilapsa
 deserit


    comitem.
 Desertus
herbas16
 et
 folia
 concerpta
 signum8
 loco17
 ponit.
Postero18
die2


    adit
magistratus,
monet
ut
 illum
 locum17
effodi
 iubeant.
Inueniuntur12
ossa19
 inserta


    catenis
 et
 implicita,
 quae
 corpus20
 aeuo
 terraque21
 putrefactum
 nuda
 et
 exesa


    reliquerat
uinculis;
collecta
publice
sepeliuntur.
Domus15
postea
rite
conditis
manibus7


    caruit.

 
 
 
 
 
 
 
 
 [...]
Vale.
Associez aux mots du texte latin (à gauche) la liste de mots français qui en sont issus (au centre) et la signification de leur étymologie commune (à droite). 1
 uidet
•
 •
vocal,
vocalise,

évoquer,
vocation,
avocat
•
 •
raconter
2
 narratam
•
 •
digital,
digité,
digitiforme,
digitigrade
•
 •
main
3
 stabat
•
 •
scribe,
scripteur,
prescrire,
proscrire
•
 •
signifier
4
 digito
•
 •
signification,
signal,
signe,

signaler,


    signalisation
•
•

écrire


    5
 similis
•
 •
narrateur,
narration,
narratif,
narrativité,
narrer
•


    •
voir


    6
 uocanti
•
 •
vidéoprojecteur,

vidéaste,
vidéodisque,
vidéoclub
•


    •
semblable


    7
 manu

manibus
•


    •
capitale,
décapité,
capituler,
capitulation
•
 •
être
debout


    8
 significat
•
 •
luminaire,
lumineux,
luminosité
 •
doigt
9
 scribentis
•
 •
statut,
statique,
station,
statue,
stature,
état
•
 •
appeler
10
 capiti
•
 •
manuelle,
manucure,
manœuvrer,
manipuler


    •
•
terre


    11
 insonabat
•
 •
grave,
aggraver,
gravide,
aggravation
•
 •
lourd
12
 inueniuntur



    innuentem
•
•
herbivore,
herbier,
herbage,
herbeux,


    herbicide
•
•
herbe


    13
 lumen

•
 •
simulacre,
simultané,
similaire
•
 •
lieu
14
 grauis

•
 •
inventeur,
invention,
inventif,
inventaire,


    inventivité
•
•
tête


    15
 domus
•
 •
ossature,
ossification,
désossé,
ossuaire,
osselet
•


    •
suivant,
qui
est
après


    16
 herbas
•
 •
sonnette,
sonnerie,
sonnant,
sonnaille,
sonneur

•


    •
os


    17
 locum
•
loco
•


    •
corporel,
corpulence,
corporellement
•
 •
retentir,
sonner


    18
 postero
•
 •
terrassement,
terrien,
terrestre,
terrain,
terroir,
territoire
•


    •
corps


    19
 ossa
•
 •
domotique,
domicile,
domaine,
domestique
•
 •
maison
20
 corpus
•
 •
localisation,
local,
localement,
localité,


    localiser
•
•
lumière


    21
 terra
•


    •
postérieur,
postérieurement,
postériorité,
postérité
•


    •
trouver


  • GREC
•
POMPÉÏ
:
l’éruption
du
Vésuve
•
DION
CASSIUS,
L'Histoire
romaine,
livre
LXVI
fragments
abrégés
21,
22
et
surtout
23
(à comparer avec le récit de Pline Le Jeune, PLINIUS TACITO SUO S, 6,16 XVI. C)


 
 
 
 
 V.
Mestre
Gibaud



    COMPÉTENCES : L'élève comprend une consigne, un énoncé / sait confronter une traduction au texte grec / utilise ses capacités de raisonnement, ses connaissances sur la langue >
Remettre
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ordre
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traduction
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texte.
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le
texte
grec
les
mots
traduits
soulignés,
les
noms
propres
et
les
mots
racines
repris
en
caractères
gras
dans
les

indices


    étymologiques.
Comment
diton
«
fumée
»
en
grec
?


    
 Ἐν
 δὲ
 τῇ
 Καμπανίᾳ
 φοβερά
 τινα
 καὶ
 θαυμαστὰ
συνηνέχθη.

Ἄνδρες
γὰρ
πολλοὶ
 καὶ
μεγάλοι
πᾶσαν
τὴν
 ἀνθρωπίνην
 φύσιν
 ὑπερβεβληκότες,
 
 οἷοι
 οἱ
γίγαντες
γράφονται,
τοῦτο
μὲν
ἐν
τῷ
ὄρει
τοῦτο
δ´
ἐν
τῇ
περὶ
αὐτὸ
 χώρᾳ
 ταῖς
τε
πόλεσι

 μεθ´
ἡμέραν
καὶ
νύκτωρ
 ἐν
 τῇ
 γῇ
 περινοστοῦντες.

 Καὶ
 μετὰ
 τοῦτ´
αὐχμοί
 τε
 δεινοὶ
 καὶ
 σεισμοὶ
 ἐξαίφνης
 σφοδροὶ
ἐγίγνοντο,
 ὥστε
 καὶ
 τὸ
 πεδίον
 ἐκεῖνο
 πᾶν
ἀναβράττεσθαι
καὶ
τὰ
ἄκρα
ἀναπηδᾶν.


Ἠχαί
τε
αἱ
μὲν
ὑπόγειοι
βρονταῖς
ἐοικυῖαι
αἱ
δὲ
καὶ
ἐπίγειοι
 μυκηθμοῖς
 ὅμοιαι
 συνέβαινον,
 
 καὶ
ἀνέθορον
 πρῶτον
 μὲν
 λίθοι
 ὑπερμεγέθεις,

 ἔπειτα
πῦρ
 πολὺ
 καὶ
 καπνὸς
 ἄπλετος,
 
 ὥστε
 πάντα
 τὸν
ἀέρα
 συσκιασθῆναι,
 
 Νύξ
 τε
 οὖν
 ἐξ
 ἡμέρας
 καὶ
σκότος
ἐκ
φωτὸς
ἐγένετο·
καὶ
ἐδόκουν
οἱ
μὲν
τοὺς
γίγαντας
 ἐπανίστασθαι
 
 (πολλὰ
 γὰρ
 εἴδωλα
αὐτῶν
 ἐν
 τῷ
 καπνῷ
 διεφαίνετο,
 καὶ
 προσέτι
 καὶ
σαλπίγγων
τις
βοὴ
ἠκούετο),

 οἱ
 δὲ
 καὶ
ἐς
χάος
ἢ
καὶ
πῦρ
τὸν
κόσμον
πάντα
ἀναλίσκεσθαι.

Καὶ
διὰ
ταῦτ´
ἔφυγον
οἱ
μὲν
ἐκ
τῶν
οἰκιῶν
ἐς
τὰς
ὁδοὺς
οἱ
δὲ
ἔξωθεν
εἴσω.


 Ταῦτά
 τε
 ἅμα
 ἐγίγνετο,
 καὶ
 τέφρα
 ἀμύθητος
ἀνεφυσήθη
 καὶ
 πολλὰ
 μὲν
 καὶ
 ἄλλα,
 καὶ
 ἀνθρώποις
καὶ
 χώραις
 ἐλυμήνατο,
 
 προσέτι
 καὶ
 πόλεις
 δύο
ὅλας,

τό
τε
Ἑρκουλάνεον
καὶ
τοὺς
Πομπηίους,

ἐν
θεάτρῳ
τοῦ
ὁμίλου
αὐτῆς
καθημένου,
κατέχωσε.


    
 On
entendit
ensuite
des
bruits
:
les
uns
sous
terre
pareils


    au
 tonnerre,
 les
 autres
 sur
 terre
 semblables
 à
 des


    mugissements
:



    
 au
point
que
l’air
tout
entier
fut
obscurci.



    
 Et
c’est
pourquoi
 les
uns
s’enfuirent
de
 leur
maison
vers


    les
routes,
et
d’autres,
qui
étaient
dehors,
rentrèrent.



    
 En
même
 temps
 que
 cela
 se
 produisait,
 de
 la
 cendre
 en


    quantité
 indescriptible
 fut
 émise
 et
 beaucoup
 d’autres


    dommages
furent
infligés
aux
hommes
et
à
la
région.


    
 car
 de
 nombreux
 hommes
 de
 grande
 taille,
 dépassant


    toute
stature
humaine,



    
 Et
après
cela
de
terribles
accès
de
chaleur
et
de
violentes


    secousses
 se
 produisirent
 soudain
 si
 bien
 que
 toute
 cette


    plaine
bouillonnait
et
que
les
sommets
bondissaient.


    
 tels
que
sont
décrits

les
Géants,
apparaissaient
tantôt
sur


    la
montagne,
tantôt
dans
la
région
et
les
cités
alentour


    
 ensuite
beaucoup
de
feu
et
une
fumée
épaisse



    
 Herculanum
et
Pompéi,



    
 les
uns
croyaient
que
les
Géants
se
révoltaient



    
 errant
 sur
 la
 terre
 et
 parcourant
 l’air
 de
 jour
 comme
de


    nuit.



    
 (car
des
fantômes
d’eux
apparaissaient
en
grand
nombre


    dans
la
fumée
et
on
entendait
aussi
des
sons
de
trompette),


    
 En
Campanie,
des
événements
effrayants
et
prodigieux
se


    produisirent
;



    
 les
autres
que
l’univers
entier
allait
périr
dans
le
chaos
et


    le
feu.


    
 et
jaillirent
d’abord
des
pierres
énormes,



    
 La
nuit
remplaça
le
jour
et
l’ombre
la
lumière
;


    
 alors
 que
 leurs
 habitants
 étaient
 au
 théâtre,
 furent


    ensevelies.


    
 
et
en
outre
deux
cités
entières,



    Indices
étymologiques


    
claustrophobe,
phobie,
xénophobe,
homophobe

androgyne,
mégaoctet,
mégalomane,
polythéiste,
polygone,
anthropologue,

anthropophage,
misanthrope,
physique

gigaoctet,
gigantesque,
graphique,
orthographe,
politique

éphémère,
nyctalope,
géologie,
géothermie

dinosaure,
séïsme
acropole,
pandémie,
panthéon

hypoderme,
épiderme,
homosexuel,
homogène

prototype,
proton,
monolithe,
mégalithe

pyromane,
pyrotechnie

aérien,
aéroplane,
voir


phosphorescent,
photon

voir



    
idole,
voir


chaos,
cosmonaute,
cosmos,
voir

et


fugitif,
exode

voir



    
métropole,
mégapole,
duo,
duel

théâtre


    La
cendre
était
telle
qu’il
en
vint
une
partie
jusqu’en
Afrique,
en
Syrie,
en
Egypte
et
même
jusqu’à
Rome.
Elle
y
provoqua
plus
tard
une
maladie
contagieuse
…

Dion
Cassius


  • GREC
•
JEUX
OLYMPIQUES
:
«
Les
femmes
grecques
n’assistent
pas
aux
jeux
olympiques,
une
femme
a
l’audace
de
franchir
l’interdit
»
•
Pausanias,
Le
Tour
de
la
Grèce,
V,
6
à
8
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 V.
Mestre
Gibaud


    COMPÉTENCES : L'élève comprend une consigne, un énoncé / utilise ses capacités de raisonnement, ses connaissances sur la langue / dégage l’essentiel d’un texte lu

    a) Faites le jeu étymologique qui vous permettra de comprendre le sens de certains mots grecs que vous allez découvrir dans le texte ci-dessous.

    b) En vous aidant de ce jeu étymologique et des questions pour comprendre le texte, trouvez le sens des mots grecs soulignés puis complétez la traduction du texte. (attention, l'ordre des mots manquant en français n'est pas forcément le même que celui des mots grecs soulignés!)

    c) Entourez dans le texte grec les mots correspondant aux mots français grisés dans la traduction. d) Répondez aux questions de compréhension sur le texte.

    Pausanias
le
Périégète,
géographe
et
écrivain
du
IIe
siècle
ap.
J.C.,
parle
des
habitants
d’Elis
en
Elide
(Péloponnèse)
où
se
trouve

le
sanctuaire
d'Olympie,
près
du
fleuve
Alphée.


    κατὰ τούτου τοῦ ὄρους. τὰς γυναῖκας Ἠλείοις ἐστὶν ὠθεῖν νόµος, ἢν ὡραθῶσιν ἐς τὸν ἀγῶνα ἐλθοῦσαι τὸν Ὀλυµπικὸν ἢ καὶ ὅλως ἐν ταῖς πειρηµέναις σφίσιν ἡµέραις διαβᾶσαι τὸν Ἀλφειόν. οὐ µὴν οὐδὲ ἁλῶναι λέγουσιν οὐδεµίαν, ὅτι µὴ Καλλιπάτειραν µόνην˙ εἰσὶ δὲ οἳ τὴν αὐτὴν ταύτην Φερενίκην καὶ οὐ Καλλιπάτειραν καλοῦσιν.

    αὕτη προαποθανόντος αὐτῇ τοῦ ἀνδρός, ἐξεικάσασα αὑτὴν τὰ πάντα ἀνδρὶ γυµναστῇ, ἤγαγεν ἐς Ὀλυµπίαν τὸν υἱὸν µαχούµενον˙ νικῶντος δὲ τοῦ Πεισιρόδου, τὸ ἔρυµα ἐν ᾧ τοὺς γυµναστὰς ἔχουσιν ἀπειληµµένους, τοῦτο ὑπερπηδῶσα ἡ Καλλιπάτειρα ἐγυµνώθη. Φωραθείσης δὲ ὅτι εἴη γυνή, ταύτην  ἀφιᾶσιν  ἀζήµιον καὶ τῷ πατρὶ καὶ ἀδελφοῖς αὐτῆς καὶ τῷ παιδὶ αἰδῶ νέµοντες˙ ὑπῆρχον δὴ ἅπασιν αὐτοῖς Ὀλυµπικαὶ νῖκαι, ἐποίησαν δὲ νόµον ἐς τὸ ἔπειτα ἐπὶ τοῖς γυµνασταῖς γυµνοὺς σφᾶς ἐς τὸν ἀγῶνα ἐσέρχεσθαι.

    Les Éléens ont une _______ (qui ordonne) de précipiter

    ______________ du haut de ce rocher (mont Typée) si on

    les voit aller aux ________ ____________ ou seulement

    franchir ___________ pendant les ______ où ça leur est

    interdit. On raconte qu’aucune n’a été prise en flagrant délit

    si ce n’est __________ ________ ; certains d’ailleurs

    appellent cette même femme ____________ et non

    ________________ .

    Son mari étant mort avant elle, cette femme s’habilla

    tout à fait comme un maître de gymnastique, conduisit son

    fils (Pisirhode) à _____________ pour qu’il _____________ ;

    Après que Pisirhode eut remporté la victoire, elle sauta par

    dessus la tribune où on tient à l’écart les ____________ et

    _____________ se mit toute nue.

    Ayant été reconnue comme _____________, on la relâche

    sans la condamner par considération pour son ___________,

    ses frères et ___________, tous avaient remporté des

    _________ _______________ ; mais on fit à l’avenir une

    _________ pour les _____________________________

    leur ordonnant de se présenter nus

    _______________________________ .


    Jeu
étymologique
(faire
correspondre
les
2
colonnes)


    autonome (qqn qui se fixe ses

    propres règles) • •
jeux,
lutte


    androgyne, gynécologue,

    misogyne, gynécée • •


jour


    agonie, protagoniste • •


loi


    éphémère • éphéméride • •
femmes
monochrome, monothéiste,

    monoplace, monopole • •



    fraternel, fraternité •
 •





    paternel, paternité • •


    gymnastique, gymnastes • •
enfant
tauromachie, naumachie,

    gigantomachie • •
victoire



    Niké, Nice, Nike • •
combat
pédiatre, pédopsychiatre,

    pédagogue, pédophile •

    



    >


    >


    >


    •
maître
de

gymnastique


    Pour comprendre le texte

    1/ Quel fleuve marque la limite de l’espace olympique ?

    2/ Pourquoi la veuve se déguise-t-elle en maître de gymnastique ?

    3/ Quels sont les deux noms propres de la femme qui n’a pas respecté l’interdit ?

    4/ Cette femme est-elle mère, épouse ou sœur de champions olympiques ?

    5 / Quelle conséquence a eu le comportement de cette femme sur l’organisation des J.O.?

  • LATIN
•
SIMONIDE
:
le
poète
et

l’athlète
•
Quintilien,
L'Institution
oratoire,
livre
XI,
chapitre
2

 
 
 
 V.
Mestre
Gibaud
On retrouve cette même histoire dans Phèdre, Fables, IV, 26• Cicéron, De Oratore, II, LXXXVI, 341 –353 • Valère Maxime, I, VIII, Faits et dits mémorables • La Fontaine, Fables I, 14

    COMPÉTENCES : L'élève comprend une consigne, un énoncé / sait confronter une traduction au texte latin / utilise ses capacités de raisonnement, ses connaissances sur la langue

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latin
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propres
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indices
étymologiques.



    
 Artem
 autem
 memoriae
 primus
 ostendisse


    dicitur
 Simonides,

 cujus
 uulgata
 fabula
 est
 :



    cum
 pugili
 coronato
 carmen
 scripsisset,

 quale


    componi
 uictoribus
 solet,
 
 
 mercede
 pacta,
 


    abnegatam
ei
pecuniae
partem

quod
more
poetis


    frequentissimo

 degressus
 in
 laudes
 Castoris
 ac


    Pollucis
 exierat
;
 
 quapropter
 partem
 ab
 iis


    petere
quorum
facta
celebrasset
jubebatur.



    
 XII.
 Et
 persoluerunt,
 ut
 traditum
 est:
 
 nam


    cum
 esset
 grande
 conuiuium
 in
 honorem
 ejusdem


    uictoriae

 atque
 adhibitus
 ei
 cenae
 Simonides,


    
nuntio
 est
 excitus,

quod
 eum
duo
 juuenes


    equis
 aduecti
 desiderare
 majorem
 in
 modum


    dicebantur.
 
 Et
 illos
 quidem
 non
 inuenit,
 


    fuisse
tamen
gratos
erga
se
deos
exitu
comperit.



    
XIII.
Nam
uix
eo
ultra
 limen
egresso
triclinium


    illud
supra
conuiuas
corruit,

atque
ita
confudit


    ut
 non
ora
modo
oppressorum
 sed
membra
 etiam


    omnia
requirentes
ad
sepulturam
 
propinqui
nulla


    nota
 possent
 discernere.
 
 Simonides
 dicitur


    memor
 ordinis
 tum
 quo
 quisque
 discubuerat
 0


    corpora
suis
reddidisse.


    
 moyennant une somme convenue,

    
 on rapporte sur lui cette fable :

    
 c’est pourquoi on lui demandait de réclamer cette partie à ceux dont il avait célébré les exploits.

    
 XII. Et ils s'en acquittèrent, à ce qu'on rapporte;

    
 Comme il avait écrit, en l'honneur d'un vainqueur au pugilat, un chant

    
 Simonide passe pour avoir montré le premier l'art de la mémoire;

    
 tel qu’on a l’habitude d’en composer pour les vainqueurs,

    
 et que Simonide participait à ce repas

    
 un message l’attira au dehors

    
 comme il y avait un grand banquet en l’honneur de cette même victoire

    
 une partie de cette somme lui fut refusée,

    
 parce qu’on lui d