Fonctionnement et organisation de l’association · 1.2.3. Formation dispensée par des étudiants...

RAPPORT

D’ACTIVITE

2014

CLUB INFORMATIQUE PENITENTIAIRE Association reconnue d’intérêt général

E-mail : [email protected] / Site : www.assoclip.sitego.fr 12/14 rue Charles Fourier – 75013 Paris

Tél./Fax : 01 45 65 45 31

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CLIP - Rapport d'activités 2014

Sommaire

Introduction 1

Remerciements 5

Fonctionnement et organisation 7

1. Organisation générale 7

2. Instances 8

Bilan national de l’activité 11

1. Actions de formation 11

1.1. Bilan qualitatif 11

1.1.1. Sessions d’initiation à l’informatique 11 1.1.2. Sessions plus diversifiées 11

1.2. Bilan quantitatif 12

1.2.1. Statistiques générales 12 1.2.2. Formation dispensée par des bénévoles 13 1.2.3. Formation dispensée par des étudiants en période de vacances scolaires :

Activité Informatique D’Été 16

2. Validation des acquis 16

2.1. Validation des acquis en bureautique 17

2.2. B2I (Brevet Informatique et Internet) 18

2.3. PIM (Passeport Internet et Multimédia) 18

3. Formation des formateurs 18

4. Développements pédagogiques 19

5. Conditions de la formation 20

6. Communication interne et externe 20

7. Recrutement des bénévoles 21

Bilan régional de l’activité 23

A. Est 25 B. Région Ile de France 31 C. Région Midi-Pyrénées - Languedoc-Roussillon 51 D. Région Nord 55 E. Région Ouest 65 F. Région Provence – Alpes – Côte d’Azur 85 G. Région Rhône-Alpes-Auvergne 91 H. Région Sud-ouest 107

CLIP - Rapport d'activités 2014


CLIP - Rapport d'activités 2014 1

Introduction

Le présent rapport retrace, comme chaque année, la vie de l’association et ses activités durant l’année civile écoulée et rend compte des satisfactions enregistrées, comme des difficultés rencontrées.

Pour la première fois, depuis 4 ans, le nombre de bénévoles formateurs a augmenté dans presque toutes les régions. Le recrutement était la priorité. L’effort entrepris a été fructueux. Face au pessimisme associatif ambiant, nous avons démontré que le déclin n’était pas une fatalité.

Pour autant, l’activité par rapport à l’année dernière est restée à peu près stable, voire même plus faible, et l’attractivité de nos formations demeure une préoccupation. L’impact de l’augmentation du nombre de formateurs ne sera perceptible que l’année prochaine.

Visibilité dans les media

Le CLIP Île-de-France a organisé au mois de décembre une table ronde sur la question de l’usage du numérique dans les prisons. Elle a regroupé des représentants du Contrôleur général des lieux de privation de liberté, de la délégation aux usages de l’internet, de la FARAPEJ, des SPIP et du CLIP. Cet événement animé par le rédacteur en chef de Rue89 a donné au CLIP une certaine visibilité médiatique et s’est prolongé par un long interview d’un Clipien – Christian Baume - dans Rue89. Nous commençons à apparaître comme un interlocuteur naturel des média sur la question de l’usage du numérique dans les prisons.

Nous avions projeté de faire un petit film sur le bénévolat au CLIP dans le but de valoriser le rôle du Clipien. Ce projet n’a pas été réalisé en 2013 faute de temps et d’autorisation mais n’a pas été abandonné pour autant.

Labellisation de CLIPeNET

La DAP a officiellement validé notre simulateur internet CLIPeNET en octobre dernier ouvrant la voie à son déploiement sur l’ensemble du territoire. L’autorisation des Chefs d’Établissement est toujours nécessaire mais devrait être plus facile à obtenir.

Pour faciliter l’autoformation des Clipiens, nous avons porté CLIPeNET sur un serveur accessible sur le WEB. Il est ainsi possible, pour les formateurs, de s’entraîner à domicile sur la façon d’intégrer cet outil à leur pédagogie.

Usages grand public de l’informatique (UGPI)

Dans le cadre de la diversification de nos formations, un nouveau module utilisant les ressources de CLIPeNET est désormais disponible. Cette formation, basée sur un parcours pédagogique d’une vingtaine d’exercices multi-applications, s’adresse à un public souhaitant se familiariser avec l’ordinateur et ses usages courants.


Création de la commission pédagogique

Le CLIP a créé une Commission pédagogique. Ce mode de fonctionnement par commission ouvre l’action associative à tous les formateurs et donne l’occasion à chacun de s’investir dans le domaine d’activité qui l’intéresse. C’est une façon de travailler que nous chercherons à développer.

Formation des formateurs

L’effort de formation des Clipiens reste consistant. Nous avons réalisé cette année quatre sessions de formation des nouveaux adhérents, une session de formation pratique au nouveau module UGPI ainsi que des formations de bureautique avancée, de traitement d’image, de bases de données et d’outils collaboratifs. Pour autant, les besoins réels sur le terrain restent très importants et l’effort de démultiplication de ces formations doit être amplifié.

Stages d’été

Malgré les difficultés de financement, nous avons organisé cette année 17 mois de stages d’été, c’est-à-dire le même nombre que l’année dernière.

Pour l’été 2015, l’Île-de-France a recherché des financements en proposant à chaque parlementaire de la région de financer un stage AIDE sur les fonds de la réserve parlementaire. Nous pourrons ainsi organiser 5 stages supplémentaires l’été prochain.

Validation des acquis

Alors que le PIM (Passeport Internet et multimédia) n’a pas encore pris son envol, le nombre de tests AFPA réalisés a fortement chuté (recul de 30 % par rapport à 2013). On constate que plus de la moitié de cet écart est localisé sur 3 établissements (Bois d’Arcy, Brest et Lorient) qui étaient de gros contributeurs dans le passé et qui ont brutalement changé leurs habitudes. Pour certains aussi, le manque de formateurs participe de la réduction du nombre de stagiaires en capacité de présenter l’épreuve AFPA.

Adhésion à la FARAPEJ

Le CLIP a adhéré à la FARAPEJ cette année. Nous avons franchi un pas important en direction des associations agissant dans le domaine de la prison et de la justice. Ce positionnement au sein de la FARAPEJ a un intérêt national puisqu’il nous fournit les moyens de contribuer aux débats publics sur les questions nous concernant, de participer activement à l’organisation des JNP (journées nationales des prisons) et de bénéficier de son offre de formation. Il a également un intérêt local, en nous donnant l’occasion de rejoindre un réseau associatif structuré autour des prisons, partout où la FARAPEJ est présente.

Des ordinateurs recyclés pour les détenus

L’AP a donné son accord pour une expérimentation de vente d’ordinateurs recyclés aux détenus. Pour l’instant, cette initiative du CLIP de la région Ouest, visant à fournir des PC d’occasion au prix de 150 € au lieu de 800 € pour des appareils neufs, n’a pas encore pu aboutir.


La contrainte pénale

Le CLIP a été sollicité cet été pour proposer la contribution de l’association à la mise en œuvre de la contrainte pénale. Tout en étant conscient de la différence profonde entre notre intervention habituelle en détention et une intervention en milieu ouvert, le CLIP a proposé de mettre en place, à titre expérimental, une formation à la citoyenneté numérique. Le déploiement de la contrainte pénale est maintenant sous la responsabilité des SPIP départementaux. Il est donc possible que le CLIP soit sollicité localement.

Conclusion

Tout ceci démontre la vitalité du CLIP. Nous avons prouvé cette année notre capacité à recruter de nouveaux bénévoles, à élargir notre offre de formation, à participer aux débats concernant l’usage du numérique dans les prisons. Nous entrons petit à petit dans un cercle vertueux de croissance et de reconnaissance. Nous devons à présent nous concentrer sur les préoccupations et les besoins intellectuels, psychologiques et moraux des stagiaires, afin de mieux les accompagner sur leur chemin de réinsertion.

Hervé Romieux

Président 2014-2015


Remerciements

La vitalité et l’efficacité du CLIP reposent sur l’engagement et le dynamisme de ses adhérents et sur la force des partenaires qui soutiennent son action. Nous remercions chaleureusement tous nos membres et tous nos partenaires pour l’attention et l’intérêt qu’ils ont portés au CLIP en 2014.

Nos partenaires :

La Direction de l’Administration Pénitentiaire (spécialement les bureaux PMJ2 et PMJ3, ainsi que notre interlocuteur, Monsieur Jean-Luc Guyot).

Les Directions Interrégionales des Services Pénitentiaires.

Les Directions et les Personnels de Surveillance des Établissements Pénitentiaires.

Les Services Pénitentiaires d’Insertion et de Probation.

Les Associations Socioculturelles Éducatives et Sportives des Établissements Pénitentiaires.

Les représentants de l’Éducation Nationale et les personnels des services de la Formation Professionnelle au sein des établissements.

Le Conseil Régional d’Ile de France.

Le Ministère des Solidarités et de la Cohésion Sociale.

Le Ministère de la Jeunesse et des Sports, chargé de la Vie Associative.

Le Ministère du Travail.

La Délégation aux Usages de l’Internet (Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche).

Les écoles d’ingénieurs, de commerce, de gestion, les facultés et les organisations d’étudiants qui assurent notre promotion.

L’AFPA-Centre de Roubaix.

Zoomacom, centre d’accompagnement des acteurs des TIC dans la Loire.

La fondation orange.

Les donateurs de matériel.

Les associations partenaires de la réinsertion sociale.

Les donateurs particuliers.

Nos membres :

Tous les bénévoles qui ont quitté le CLIP cette année, après avoir transmis le meilleur de leurs connaissances et de leur générosité.

Tous les membres sympathisants, formateurs, coordonnateurs, permanents, délégués régionaux qui ont contribué tout au long de l'année à l'animation et au développement de l’association.


Fonctionnement et organisation

Créé en 1985, le Club informatique Pénitentiaire (CLIP) est une association loi 1901 à but non lucratif. Sa vocation est de former à l’informatique des personnes placées sous main de justice, dans une perspective de réinsertion sociale. L’objectif de ces formations est d’apporter et de maintenir les connaissances de ces personnes sur les techniques informatiques en évolution rapide et de leur apporter un soutien moral ainsi que les moyens de leur propre valorisation.

À ce jour, le CLIP intervient dans 47 établissements fermés en France métropolitaine, et l’association travaille consolider sa présence dans ces établissements avant de restaurer l’activité dans les quelques établissements où elle s’est arrêtée faute de formateurs disponibles.

En 2014, l’association a enregistré plus de 230 bénévoles ayant assuré des formations durant l’année. Au 31 décembre 2014, elle comptait 197 bénévoles exerçant une activité de formateur.

Pour les stages AIDE (Activité Informatique D’Été), 16 étudiants sont intervenus au nom du CLIP dans le cadre de stages indemnisés, visant à maintenir autant que possible une activité durant les mois de juillet et d’août.

1. Organisation générale

Conformément à ses statuts l’association est organisée comme suit :

Assemblée Générale

Conseil d’administration

SiègeDélégations

Régionales

Conseil des

Délégués Régionaux


2. Instances

2.1. Assemblée Générale

Réunie une fois par an, elle approuve les actions menées dans l’année par l’association ainsi que les comptes. Elle fixe les grandes orientations à retenir pour l’année suivante et approuve le budget prévisionnel. Elle élit enfin, pour un mandat de deux ans, les membres du Conseil d’Administration.

2.2. Conseil d’Administration

Le Conseil d’Administration prend les décisions et définit les orientations particulières du CLIP dans le cadre de ses statuts et dans le respect des décisions votées par l’Assemblée générale. Il élit, parmi ses membres, un président, un secrétaire et un trésorier.

Avec l’appui des permanents du Siège, le Conseil d’administration assure la gestion courante de l’Association, son animation, la recherche de nouveaux champs d’intervention et des ressources financières qui lui sont nécessaires. Le Conseil d’administration rend compte de ses actions à l’Assemblée générale.

Au 31 décembre 2014 le Conseil d’administration est composé des personnes suivantes :

- Christian BAUME

- Joël BOISSOLES

- Alain COTONNEC (secrétaire)

- Patrice LABOUREY

- Hélène MASSON (vice-présidente)

- Gilles OLIVIER (Trésorier)

- Hervé ROMIEUX (président)

2.3. Siège

Le Siège de l’association fonctionne avec des permanents (actuellement 1 salariée) et des bénévoles qui travaillent en étroite collaboration avec le Conseil d’administration. Le Siège a plus particulièrement en charge le secrétariat administratif, la communication, le recrutement, l’organisation de la formation, la trésorerie et la saisie comptable.

Le Siège est la plaque tournante de l’association. Il recherche les sources de financement au niveau national pour pérenniser et augmenter l’activité du CLIP. Il développe les liens avec les institutions et les associations. Il centralise les informations et anime la communication en direction de l’ensemble des sites d’intervention. Il est un lieu d’échange et d’écoute.

En outre, le Siège gère le fichier des adhérents et assure l’organisation générale des Activités Informatiques D’Été (congés scolaires).


2.4. Délégations régionales

L’association est organisée territorialement en délégations régionales qui épousent les limites des Directions Interrégionales des Services Pénitentiaires.

Le délégué régional est le représentant de l’association auprès des administrations régionales, des collectivités locales, des autres associations et des membres locaux du CLIP. À ce titre, il gère le développement de l’association au niveau régional.

Chaque région est, en principe, autonome financièrement et doit trouver son financement auprès de partenaires tels que les collectivités territoriales. Il faut noter la difficulté pour certaines régions à trouver ces financements.

Outre cet aspect, les régions informent le Siège des nouvelles implantations effectuées et des décisions importantes d’investissements. En retour, le Siège informe régulièrement les délégués régionaux des travaux effectués, des actions à mener et des décisions prises concernant l’activité de l’Association.

Le coordonnateur est le représentant de l’association auprès de l’établissement pénitentiaire. A ce titre, il prend toutes décisions sur le développement de l’Association au niveau de l’établissement. Il rend compte régulièrement de sa gestion au délégué régional.

Les délégations régionales où le CLIP est présent sont les suivantes :

- Est (Alsace – Moselle –Lorraine)

- Ile de France

- Midi-Pyrénées - Languedoc-Roussillon

- Nord (Nord-Pas de Calais – Haute-Normandie – Picardie)

- Ouest (Bretagne - Pays de Loire - Basse-Normandie)

- Provence - Alpes-Côte d’Azur

- Rhône-Alpes - Auvergne

- Sud-ouest (Aquitaine – Poitou-Charentes)

À ce jour, malgré des sollicitations réitérées, deux délégations sont à la recherche d’un(e) bénévole pour occuper le poste de délégué régional.

2.5. Conseil des délégués régionaux

Constitué de tous les délégués régionaux en exercice, le Conseil des délégués régionaux n’est pas une instance de décision mais de conseil. Il constitue une force de réflexion à long terme et de proposition au Conseil d’administration.

Ses principales missions consistent à assurer le lien entre le terrain et le Conseil d’Administration, garantir l’application du cadre de cohérence des actions de l’Association, proposer les évolutions d’orientation qu’il juge pertinentes ou nécessaires, conduire des réflexions de long terme et faciliter la communication entre les régions.


Bilan national de l’activité

1. Actions de formation

1.1. Bilan qualitatif

Les formations s’articulent principalement autour de deux axes majeurs : les sessions d’initiation à la bureautique et des sessions ouvertes sur d’autres applications de l’informatique.

1.1.1. Sessions d’initiation à l’informatique

Ce type de formation est destiné aux personnes débutantes qui désirent apprendre à utiliser un ordinateur pour un usage de base.

La plupart des stagiaires connaissent peu, voire pas du tout, l’informatique au moment de leur inscription aux formations CLIP. Dans un premier temps, il leur est proposé une familiarisation avec l’outil informatique, son fonctionnement général et les fonctions de base des différents logiciels.

Une fois cette étape franchie, ils reçoivent une formation à une activité informatique particulière :

- Bureautique : traitement de texte et/ou tableur (de plus en plus avec des logiciels libres), voire base de données ;

- Présentations et diaporama : cette activité sera sans doute rarement utilisée par les stagiaires à leur sortie, mais elle permet une formation attractive qui inclut l’apprentissage de la machine, l’utilisation des concepts de traitement de texte et la manipulation de dessins et d’images ;

- Usages grand public des fonctionnalités de l’internet et de la messagerie (sur simulateur) : ce module ne porte pas sur l’apprentissage d’un navigateur ou d’un logiciel particulier de messagerie, mais sur le bon usage des fonctionnalités de l’internet tel que décrit dans les référentiels B2i ou PIM ; comme l'accès au Web est toujours interdit en milieu carcéral, le CLIP utilise CLIPeNET, un simulateur qu’il a développé, remis à niveau récemment, et qui met en œuvre une configuration informatique spécialisée.

Le choix d’une activité particulière résulte d’une concertation entre le formateur et le stagiaire qui tient compte de ses souhaits, de ses capacités et des formations que le CLIP est à même de proposer dans l’établissement pénitentiaire concerné. Ces dernières varient d’un établissement à l’autre, en fonction des compétences des formateurs et des règles informatiques locales.

Les stagiaires déjà initiés peuvent suivre le même type de formation, mais à un niveau plus avancé.

1.1.2. Sessions plus diversifiées

Elles vont de l’internet réel, avec les Cyber-bases, à l’initiation à la création de pages Web et à l’utilisation de logiciels plus spécifiques.

Internet et cyber-base

Les Cyber-bases disposent d’une connexion internet, avec des sécurités renforcées et contrôlées par l’Administration pénitentiaire. Les stagiaires peuvent ainsi apprendre toutes les techniques d'échange de messages, de recherche d'informations, de remplissage de formulaires, etc. qui leur seront utiles lors de leur sortie.

Toutefois, l’accès trop restreint à internet rend leur utilisation décevante pour les stagiaires et inadaptées pour de la formation. Leur avenir semble par ailleurs incertain (lourdeur, coût de déploiement et de fonctionnement).

Elles ne sont utilisées par le CLIP qu’à Bordeaux-Gradignan, avec les limites indiquées ci-dessus.


Création de pages WEB

Quelques équipes du CLIP offrent un module d’initiation à la création de pages WEB par programmation directe en HTML. Même s’il est peu probable qu’à leur sortie, les stagiaires créent leurs propres pages WEB, ce module leur permet de réaliser assez rapidement des pages attractives, tout en en exigeant de leur part la rigueur qu’impose le recours à la programmation. Cela démystifie la programmation et permet d’appréhender ce qu’est un site Web au-delà de ce qui s’affiche à l’écran.

Informatique appliquée à la robotique

Un projet pédagogique a été élaboré autour d’un automate : un bras articulé, comportant cinq degrés de liberté, que l’on commande à l’aide d’un PC en utilisant le logiciel de « programmation objet » Visual Basic. Après la formation, le stagiaire doit avoir acquis quelques éléments de programmation et découvert quelques applications pratiques d’usage courant.

Cette formation qui vise principalement les jeunes majeurs est dispensée dans différents établissements de plusieurs régions.

Dessin-Traitement d’images

Plusieurs établissements offrent des initiations au dessin et au traitement d’image, principalement, mais pas seulement, avec le logiciel libre GIMP. Il arrive que le développement de cette activité soit freiné par les règles informatiques locales qui, parfois, interdisent l’usage de GIMP.

1.2. Bilan quantitatif

1.2.1. Statistiques générales

L’activité du CLIP sera analysée au regard des critères suivants :

- Nombre d’heures×formateurs : cette statistique correspond au nombre d’heures qui ont été assurées par les bénévoles du CLIP (face à face pédagogique uniquement).

- Nombre de stagiaires (>=3 sces) : il s’agit du nombre de personnes différentes qui ont suivi une formation CLIP ; ne sont comptabilisées que les personnes ayant suivi au moins trois séances.

- Nombre de stagiaires (>=1 sce) : il s’agit du nombre total de stagiaires qui ont suivi une formation CLIP ; tous sont comptabilisés, dès lors qu’ils ont participé à au moins une séance.

- Nombre total d’heures×stagiaires : il s’agit du nombre d’heures de formation dispensées, multiplié par le nombre de détenus ayant assisté à chaque séance (tous les stagiaires sont comptabilisés).

- Moyenne d’heures par stagiaire (détenus) : il s’agit du nombre total d’heures×stagiaires divisé par le nombre total de stagiaires ; cette valeur est différente de celle qui figure dans la convention nationale entre le CLIP et l’Administration Pénitentiaire

1.

- Nombre d’intervenants : il s’agit des personnes en activité au 31 décembre (hors Activité Informatique D’Été).

1 L’indicateur de la convention est calculé comme le rapport entre le nombre total d’heures×stagiaires et le nombre de stagiaires

ayant suivi au moins trois séances. Il conduit donc à une valeur supérieure à celle figurant dans les tableaux du présent rapport.


1.2.2. Formation dispensée par des bénévoles

Le tableau suivant présente le périmètre d’intervention des délégations régionales du CLIP.

Délégations Régionales

Nombre d’établissements dans lesquels

CLIP est intervenu en 2014

Nombre d’établissements dans lesquels

CLIP est intervenu en 2013

Est 1 1

Ile de France 10 11

Midi-Pyrénées-Languedoc-Roussillon

1 2

Nord 6 5

Ouest 12 12

Provence-Alpes-Côte d'Azur

3 3

Rhône-Alpes Auvergne

8 8

Sud-Ouest 6 5

TOTAL 47 47

Nota : un établissement peut recouvrir plusieurs quartiers et/ou régimes de détention


Les tableaux qui suivent présentent le bilan des interventions 2014 et leur évolution.

Délégation régionale

Quartier Nb de

formateurs (au 31/12)

Heures x formateurs

Nb de stagiaires (>=3 sces)

Nb total de stagiaires (>= 1 sce)

Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Est 2 80 20 28 337 11.9

Hommes 2 80 20 28 337 11.9

Ile de France

44 2 461 446 699 9 942 14.2

Hommes 39 2 238 414 637 9 202 14.4

Femmes 5 223 32 62 740 11.9

Midi-Pyrénées - Languedoc-Roussillon

3 152 22 40 358 9.0

Hommes 3 152 22 40 358 9.0

Nord

18 1 221 131 272 3 843 14.1

Hommes 14 1 070 112 246 3 395 13.8

Femmes 4 151 19 26 448 17.2

Ouest

69 3 537 499 783 8 378 10.7

Hommes 73 3 385 488 766 8 114 10.6

Femmes 3 152 11 17 264 15.5

Provence - Alpes - Côte d'azur

4 178 36 85 830 9.8

Hommes 4 168 35 77 817 10.6

Mineurs 1 10 1 8 13 1.6

Rhône-Alpes - Auvergne

44 3 545 444 674 10 419 15.5

Hommes 41 3 255 393 598 9 757 16.3

Femmes 13 290 51 76 662 8.7

Sud-Ouest

13 789 141 257 2 069 8.1

Hommes 12 626 121 208 1 844 8.9

Femmes 2 163 20 49 225 4.6

Total 2014 Total 197 11 962 1 739 2 838 36 175 12.7

Hommes 188 10 974 1 605 2 600 33 823 13.0

Femmes 27 979 133 230 2 339 10.2

Mineurs 1 10 1 8 13 1.6

Rappel 2013 Total 185 12 127 1 790 2 916 38 511 13.2

Hommes 177 11 200 1 676 2 702 36 177 13.4

Femmes 13 841 97 178 2 155 12.1

Mineurs 3 86 17 36 179 5.0


Délégations régionales

Nombre de formateurs (au 31/12)

Nombre d'heures

formateurs


Nb total de stagiaires (>=1 sce)

Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Est 100% 10% -5% -2% -8% -6%

Ile de France 10% -15% -3% -13% -3% 12%

MPLR -40% -14% -31% -15% -20% -6%

Nord 13% 3% -10% 9% -33% -38%

Ouest 10% 22% -6% -6% 13% 20%

PACA -20% 28% 112% 158% 182% 10%

RAA 2% -11% 1% 9% -14% -21%

Sud-Ouest 8% 2% 1% -13% 10% 26%

Total national 2014 6% -1% -3% -3% -6% -3%

Ces tableaux font certes apparaître une baisse de l’activité globale en termes d’heures stagiaires (-6%), mais bien inférieure à celle enregistrée en en 2013. Le CLIP semble avoir commencé à enrayer l’érosion lente de son activité.

Ils montrent aussi une stabilité du nombre d’établissements où le CLIP dispense des formations (47 établissements comme en 2013) et un accroissement significatif du nombre de formateurs grâce aux efforts de recrutement menés en 2013. Nombre de nouveaux formateurs ayant rejoint le CLIP en cours d’année, leur action ne se retrouve que partiellement dans le volume global d’activité, mais leur apport sera pleinement effectif l’an prochain.

En revanche, la baisse tendancielle du rapport du nombre d’heuresxstagaires au nombre d’heuresxformateurs (3,02 en 2014 - 3,18 en 2013 - 3,40 en 2012) persiste. Ce rapport représente le nombre moyen de stagiaires par séance (la co-animation reste marginale au CLIP). Sa diminution révèle une baisse de l’assiduité des stagiaires que les rapports qualitatifs des coordonnateurs confirment.

Ce phénomène peut provenir d’une évolution de l’organisation et du fonctionnement des activités en établissement pénitentiaire, mais plus probablement d’une relative désadaptation de l’offre du CLIP au regard des besoins et envies des stagiaires.

Des efforts ont été entrepris pour diversifier l’offre de formation, en particulier vers les Usages Grand Public de l’Informatique pour un public qui a déjà approché l’informatique à l’école ou dans le milieu familial et qui l’utilise principalement, sinon exclusivement, via internet. Du fait de l’interdiction d’internet en prison, CLIPeNET est une pièce maîtresse de cette évolution en tant qu’outil permettant de « faire de l’internet » sans connexion internet.

L’arrivée de nouveaux formateurs en 2014 et les efforts de diversification de l’offre de formation, notamment vers les usages de l’internet, porteront pleinement leurs fruits en 2015 et devraient favoriser le redressement de l’activité entamé en 2014.


1.2.3. Formation dispensée par des étudiants en période de vacances scolaires : Activité Informatique D’Été

Le tableau suivant présente le bilan de cette activité informatique d’été.

Délégation régionale

Nb d'inter-venants

Nombre total de

mois

Heures x formateurs



Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Est 2 2 152 41 43 739 17.2

0% 0% -20% 11% 8% -27% -32%

Ile de France 3 2,7 182 88 141 752 5.3

50% -11% -42% 252% 107% 16% -44%

Midi-Pyrénées - Languedoc-Roussillon

Pas d’activité AIDE en 2014

Nord 2 2 203 40 59 762 12.9

100% 100% 41% 8% 9% 14% 5%

Ouest 2 2 168 30 38 1 003 26.4

-33% -33% -24% -17% -3% -19% -17%

Provence - Alpes - Côte d'azur

2 2 178 25 27 825 30.6

n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a

Rhône-Alpes - Auvergne

5 6 536 70 105 1 551 14.8

-17% -14% -21% -48% -42% -38% 6%

Total 2014 16 16,7 1 419 294 413 5 632 13.6

Rappel 2013 15 17.0 1 594 273 385 6 221 16.2

Nota: les pourcentages indiquent la variation par rapport à 2013.

Le CLIP a réussi à maintenir l’activité AIDE (Activité Informatique D’Été) au niveau de celle de 2013, grâce notamment à l’effort de ses partenaires et en dépit des problématiques budgétaires. Pour un nombre de mois

xétudiants similaire à celui de 2013, l’activité a touché un plus grand nombre de

détenus (+7 %), même si le nombre d’heuresxstagiaires affiche un léger repli.

Le recrutement d’étudiants pour animer cette activité en période estivale a été efficace et tous les contrats AIDE ont pu être honorés.

L’activité s’est déroulée dans de bonnes conditions, à la satisfaction tant des étudiants recrutés en stage, que de la population carcérale bénéficiaire des formations d’été.

2. Validation des acquis

En bureautique, et pour les détenus ayant atteint un niveau suffisant, le CLIP propose une validation des acquis, dans le cadre d’un partenariat avec l’Association pour la Formation Professionnelle des Adultes (AFPA).

Par ailleurs, le CLIP participe à la préparation des détenus au B2I de l’Éducation Nationale. Aucune statistique précise ne permet d’en mesurer l’ampleur, mais les bénévoles du CLIP sont de plus en plus sollicités par l’Éducation Nationale pour apporter leur concours à ces formations.


Enfin, dans un établissement, le CLIP a continué de présenter des candidats au PIM (Passeport Internet Multimédia). Cette validation a vocation à essaimer au sein du CLIP grâce :

- Au développement des formations Usages Grand Public de l’Informatique (UGPI) ;

- À la labellisation du CLIP comme EPN-Net Public par la Délégation aux Usages de l’Internet (Ministère de l’économie, de l’industrie et du numérique) qui a habilité le CLIP à faire passer et délivrer l’attestation PIM.

2.1. Validation des acquis en bureautique

Placée dans le cadre d’un partenariat avec l’AFPA, cette validation concerne les formations : traitement de texte, tableur et bases de données (logiciels libres ou du commerce).

Traitement

de texteTableur

Base de

données

Traitement

de texteTableur

Base de

données

Bois d'Arcy 9 7 9 6

Fleury Mérogis 6 3 6 3

Fresnes 7 1 7 1

Nanterre 5 5

Versailles 1 1

Total Ile de France Centre 27 12 27 11

Total Midi Pyrénées LR - -

Arras 1 1 1 1

Sequedin 12 4 12 3

Total Nord-Picardie 13 5 13 4

Brest 4 3 3 3

Lorient 1 3 1 3

Nantes (tot. établ.) 9 8 7 8

Rennes (tot. établ.) 5 5

St Brieuc 7 1 7 1

Total Ouest 26 15 23 15

Grenoble 1 1

Lyon-Corbas 20 10 20 10

St Et.-La Talaudière 3 2 3 2

Villefranche s/Saône 4 4

Total Rhône Alpes Auvergne 28 12 - 28 12 -

Sud-Ouest Bédenac 4 2 4 2

Total Sud-Ouest 4 2 4 2

98 46 - 95 44 -

142 69 2 134 64 2

Délégations

RégionalesEtablissement

Epreuves passées Epreuves réussies

Ile de France

Centre

Rappel total général 2013213 200

Nord-Picardie

Ouest

Rhône Alpes

Auvergne

Total général 2014144 139


Le volume de validation bureautique s’est fortement contracté en 2014. Les principales raisons de ce recul sont les suivantes :

- La baisse de l’assiduité/fidélité des stagiaires qui réduit leur durée de formation, souvent en deçà du minimum nécessaire pour acquérir toutes les compétences requises pour les tests bureautiques ;

- La diversification des formations hors du champ de la bureautique qui réduit le nombre de candidats susceptibles de se présenter aux tests AFPA.

- Le creux conjoncturel des effectifs de formateurs rencontré dans certains établissements habituellement fortement contributeurs comme Bois d’Arcy.

Pour autant, le taux de réussite aux épreuves est resté à un niveau élevé et s’est même amélioré (96,5 % en 2014 pour 93,9 en 2013).

2.2. B2I (Brevet Informatique et Internet)

Dans beaucoup d’établissements, les bénévoles forment les stagiaires au B2I, en collaboration avec le personnel de l’Éducation Nationale, seul habilité à délivrer le brevet aux stagiaires.

Le B2I de l’Éducation Nationale comporte l’apprentissage des services de l’internet et des principaux outils de bureautique : traitement de texte, tableur, présentation, base de données, sécurité et législation. CLIPeNET est un outil parfaitement adapté pour former aux services de l’internet en support du B2i.

Aucune comptabilisation précise des B2i délivrés avec l’aide du CLIP n’est faite sur l’ensemble des sites où il est présent. Néanmoins, le B2I constitue un socle utile pour la poursuite des formations du CLIP.

2.3. PIM (Passeport Internet et Multimédia)

Les formations aux Usages Grand Public de l’Informatique (UGPI) étant en phase de démarrage au CLIP, seule la maison d’arrêt de La Talaudière, à l’origine de ce type de formation, a pu présenter des stagiaires au Passeport Internet et Multimédia. En 2014, elle a enregistré quatre réussites.

Le CLIP vise à essaimer ce type de formation et de validation vers d’autres établissements. Pour cela il a concentré son effort en 2014 sur :

- L’aide aux formateurs désireux de s’engager dans cette voie, avec notamment un guide du formateur associé à un jeu d’exercices ;

- La mise au point et le déploiement d’un module de formation des formateurs (UGPI) ;

- L’amélioration des modalités d’installation de CLIPeNET, le simulateur internet/messagerie.

3. Formation des formateurs

La formation des formateurs est un élément important pour le développement des activités du CLIP. Des formations sont proposées au niveau national et au niveau régional.

Au niveau national

Quatre sessions de formation des nouveaux formateurs ont eu lieu en 2014. D’une durée de deux jours chacune, elles ont pour but de faciliter leur intégration par :

- Une présentation du CLIP, de ses valeurs et de ses règles de fonctionnement ;

- Une préparation au rôle de formateur en établissement pénitentiaire : connaissance de la population carcérale et du système pénitentiaire, appropriation des outils (pédagogiques, réglementaires, éthiques, fonctionnels, etc.).

Ces formations nationales sont aussi l’occasion de fédérer l’ensemble des bénévoles autour de valeurs communes et de leur permettre de tisser des liens entre eux.


Deux sessions ont également été organisées en 2014, consacrées :

- Au module Usages Grand Public de l’Informatique avec utilisation de CLIPeNET en formation et le référentiel PIM en objectif ;

- À l’utilisation des fonctions avancées du tableur, avec le référentiel AFPA - Tableur niveau 2 en objectif.

Ces deux modules s’ajoutent aux autres modules déjà opérationnels (GIMP, robotique, fonction avancées du traitement de texte, bases de données et utilisation des outils collaboratifs) et disponibles pour un déploiement, à la demande, dans les régions où le CLIP intervient.

Au niveau régional

Les délégués régionaux sont vivement invités à réunir régulièrement les coordonnateurs des sites de leur région pour un partage d’expériences et une meilleure connaissance mutuelle.

Ils peuvent aussi mettre en œuvre les modules de formation de formateurs disponibles au CLIP en fonction des besoins de leurs équipes. Plusieurs modules ont été réalisés localement comme les fonctions avancées du traitement de texte, GIMP et les bases de données.

Au niveau local

Il s’agit de réunions avec ordre du jour préparé par le coordonnateur, au cours desquelles les formateurs échangent entre eux, tant sur la prison que sur le matériel, les stagiaires, les exercices, etc. Ce type de réunion est particulièrement vivant dans certains sites.

4. Développements pédagogiques

L’adaptation aux évolutions de l’informatique et le souci de mettre à jour les compétences des formateurs requièrent des développements pédagogiques de la part du CLIP. L’année 2014 a été dominée par le module Usages Grand Public de l’Informatique (UGPI) et CLIPeNET, son outil de formation indispensable. Ils ont fait l’objet de travaux tant techniques, pédagogiques qu’organisationnels.

Technique

CLIPeNET, évolution du premier simulateur Internet/Messagerie déployé et utilisé en région Rhône-Alpes Auvergne dès 2003-2004, puis amélioré avec l’introduction de sites interactifs, a été conditionné au plan informatique pour en faciliter l’installation dans les établissements, d’une part, l’utilisation en formation, d’autre part. Cela a abouti en 2014 à la version V4-2.1 distribuée au sein du CLIP.

Parallèlement, les démarches de labellisation de cet outil par l’Administration Pénitentiaire ont abouti à une circulaire d’autorisation de CLIPeNET, émise par la Direction de l’Administration Pénitentiaire le 17 octobre 2014. Cette circulaire a été diffusée auprès des Directions Interrégionales de l’Administration Pénitentiaire, mais l’autorisation finale d’installation dans un établissement donné reste du ressort du Directeur de cet établissement.

À ce jour, CLIPeNET est installé dans une quinzaine d’établissements sur les 47 où le CLIP est présent et le processus d’installation est engagé dans bon nombre d’autres établissements.

L’intégration de CLIPeNET dans des plateformes de formation de type Serveur - Client légers, architecture informatique cible de l’Administration Pénitentiaire est en cours par la DSI de l’Ouest. Elle est également en cours d’expérimentation à la MA de Bois d’Arcy par le CLIP, en liaison avec les responsables de l’informatique de la DISP d’Île-de-France et les enseignants, en vue d’un déploiement sur cette région.

Les retours d’installation et d’utilisation de CLIPeNET, permettront en 2015 de poursuivre l’amélioration du produit et de renforcer sa sécurité avec l’objectif d’une nouvelle version de référence en 2015.


Pédagogie

Les formations aux Usages Grand Public de l’Informatique sont assez basiques au plan informatique, mais mettent en jeux plusieurs applications (traitement de texte, tableur, retouche photo, internet/messagerie) qu’il faut pouvoir utiliser de manière coordonnée pour résoudre des problèmes de la vie quotidienne (ex : faire une affichette avec texte et image et la diffuser par mail à son carnet d’adresse).

Si les formateurs du CLIP ont le plus souvent les compétences requises au niveau de chaque logiciel, il leur manque un support pour conduire ce type de formation. L’absence de tels documents dans le commerce, a conduit le CLIP à construire, en 2014, une feuille de route d’accompagnement ainsi que les outils suivants :

- Un guide du formateur associé à un dossier pédagogique incluant notamment un lot d’exercices ;

- Un module de formation des formateurs pour leur donner tous les éléments leur permettant de dispenser une formation UGPI aux stagiaires ; une première session s’est tenue en 2014 au siège du CLIP et sera déployée localement en 2015 auprès des équipes désireuses de se lancer dans ce type de formation.

Organisation

En 2014, le CLIP a mis en place une Commission pédagogique ayant pour objectifs :

- D’identifier les évolutions souhaitables en matière d’offre de formation et de pédagogie et d’en faire la promotion en interne ;

- De mettre à la disposition des formateurs une palette de supports, outils pédagogiques et jeux d’exercices ;

- De favoriser le partage d’expérience entre Clipiens dispersés sur le territoire national.

5. Conditions de la formation

Le matériel informatique est généralement convenable et l’environnement logiciel est plutôt bien adapté aux formations dispensées par le CLIP.

L’environnement standard devra progressivement s’enrichir avec l’installation de CLIPeNET, pour permettre des formations à base d’internet qui est de plus en plus au cœur des usages de « Monsieur tout le monde ».

En bureautique, l'utilisation de la suite logicielle Libre Office est maintenant d’usage courant.

Les difficultés rencontrées quant aux restrictions à l’utilisation des clés USB par les formateurs, handicapent la préparation des formations et l’entretien des configurations informatiques.

Les relations avec tous les partenaires des établissements sont globalement excellentes, même si la disponibilité des référents est parfois insuffisante pour assurer de manière satisfaisante le recrutement des stagiaires et les appels des participants dans les créneaux horaires prévus.

6. Communication interne et externe

6.1. Communication interne

Après avoir rénové son site internet en 2012, le CLIP en a poursuivi la maintenance et le développement. Ce site donne toutes les informations officielles et/ou permanentes du CLIP. Il comprend une partie publique et une partie accessible uniquement aux adhérents, dans laquelle se trouvent les documents officiels du CLIP et les documents de référence relatifs à son fonctionnement, mais aussi le descriptif des contenus de formation avec une boîte à outils pédagogiques.


En 2014, la rubrique « formation » à destination des formateurs a continué de s’enrichir. Elle inclut différents référentiels de formation et de validation, ainsi que bon nombre d’outils pédagogiques, ce qui en fait un véritable instrument de travail pour les formateurs du CLIP. En 2015, cette rubrique devra faire l’objet d’une rationalisation dans la présentation de l’information.

Le CLIP a ouvert un forum, accessible à ses seuls adhérents, dans le but de favoriser les liens interpersonnels entre les formateurs, ainsi que le partage d’expérience.

6.2. Communication externe

Pour faire connaître l’association le CLIP dispose :

- De supports physiques de communication : une plaquette de présentation du CLIP à destination des candidats à l’adhésion ainsi qu’aux partenaires, un dépliant plus succinct en direction du grand public et divers autres supports (kakémono, affiches, affichettes, flyers) ;

- De supports numériques : principalement un site internet public et une page Facebook qui sont aussi des vitrines de l’Association pour les internautes ;

- D’un « dossier de presse » à l’usage des coordonnateurs, délégués régionaux ou autres personnes en contact avec la presse.

Par ailleurs, la presse régionale se fait l’écho des activités de l’Association, au travers de reportages, parfois sollicités lorsqu’ils permettent au CLIP d’engager une campagne de recrutement de formateurs, par exemple.

La participation à des manifestations (journée nationale des prisons, tables rondes, émissions radiophonique,…) est aussi un vecteur qui favorise la visibilité externe du CLIP.

Il en est de même pour l’adhésion du CLIP à la FARAPEJ qui devrait, entre autres, favoriser la visibilité du CLIP au sein du réseau associatif structuré autour des prisons.

7. Recrutement des bénévoles

Compte tenu du développement de l’Association et du renouvellement des formateurs, des bénévoles sont recrutés toute l’année, mais surtout en septembre et octobre. Cela représente une part non négligeable de l’activité des permanents du Siège, des délégués régionaux et des coordonnateurs qui s’efforcent de pourvoir sans délai au remplacement des partants pour garantir la continuité des formations.

La recherche est faite à la fois au niveau national et régional : par internet, grâce à des annonces sur différents sites, par des annonces dans des journaux, par des participations à des forums et grâce à des contacts avec d’autres associations et avec les partenaires du CLIP. La page Facebook du CLIP peut aussi être un vecteur de recrutement. La sélection est ensuite faite au niveau des régions.

Conformément au plan d’action mis en place fin 2013, les efforts de recrutement ont été intensifiés en 2014. Cela a permis non seulement de remplacer les départs naturels, mais aussi d’accroitre l’effectif des formateurs qui était en baisse depuis 2 ou 3 ans et pénalisait le niveau global d’activité du CLIP.

Les bénévoles étant la véritable force vive de l’Association le recrutement restera une priorité en 2015.

CLIP – Rapport d'activité 2014 23

Bilan régional de l’activité

Les pages qui suivent présentent et décrivent région par région, ainsi qu’établissement par établissement, les actions menées en 2014 pour les formations bénévoles, d’une part, pour les Activités Informatiques D’Été (AIDE), d’autre part.

La carte nationale ci-dessous et des cartes régionales localisent nos interventions.

Légende : Sièges des Délégations Régionales

Rennes Paris

Lille

Lyon

Marseille

Midi-Pyrénées Languedoc Roussillon

Siège

Délégations Régionales de CLIP au 31/12/2014

Bordeaux

Toulouse

Sud-Ouest

Pierre-Aguer

Ouest

Jean-François VERANT

Nord

Isabelle de FRANQUEVILLE Ile de France

Christian BAUME

Rhône-Alpes Auvergne

Patrice LABOUREY

Est

Siège

Strasbourg

Provence Alpes Côte d’azur

Bertrand THONY


A. Est

Délégué régional : Siège

1. Bilan régional de l’activité bénévole


Faits marquants

L’activité s’est poursuivie normalement au centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville. Le coordonnateur ayant dû cesser ses activités pour des raisons de santé, un nouveau formateur a pris le relais pour coordonner les interventions du CLIP dans cet établissement.

Après de nombreux mois de préparation, une formation CLIP est mise en place à la maison d’arrêt de Vesoul. Elle se déroulera dans la salle -et sur les PC- de l’Éducation Nationale. Les premières séances auront lieu à partir de la mi-janvier 2015.

Activité bénévole

Activité Informatique d'Été

Nancy

Sarreguemines


Projets en cours

- Poursuivre les formations à Nancy.

- Réussir l’implantation à Vesoul et recruter un(e) second(e) formateur(rice).


Établissement Quartier Nb de


Heures x formateurs



Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Nancy-Maxéville_CP-MA

1 80 20 28 337 11.9

Écart/2013 0% 10% -5% -2% -8% -6%

Hommes 1 80 20 28 337 11.9

Vesoul_MA

1 Début de l’activité CLIP à mi 01/2015

Écart/2013 n/a n/a n/a n/a n/a n/a

Hommes 1 0 0 0 0 n/a

Total 2014 Total 2 80 20 28 337 11.9

Hommes 2 80 20 28 337 11.9

Femmes 0 0 0 0 0 n/a

Mineurs 0 0 0 0 0 n/a

Rappel 2013 Total 2 73 21 29 366 12.6

Hommes 1 73 21 29 366 12.6



2. Bilan régional de l’activité informatique d’été (AIDE)


Comme l’an dernier, une Activité Informatique D’Été a pu être organisée dans deux établissements de la région : Nancy-Maxéville et Sarreguemines.



Établissement Quartier Nb

d'inter-venants

Nombre total de

mois

Heures x forma- -teurs

Nb de stagiaires

(>=3 sces)

Nb total de

stagiaires (>= 1 sce)

Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Nancy-Maxéville_CP-MA

1 1 78 22 22 459 20.9

Ecart/2013 0% 0% -32% 214% 144% -16% -66%

Hommes 1 1 78 22 22 459 20.9

Sarreguemines_MA

1 1 74 19 21 280 13.3

Ecart/2013 0% 0% -3% -37% -32% -39% -10%

Hommes 1 1 74 19 21 280 13.3

Total 2014 Total 2 2 152 41 43 739 17.2

Hommes 152 41 43 739 17.2

Femmes 0 0 0 0 n/a

Mineurs 0 0 0 0 n/a

Rappel 2013 Total 2 2.0 190 37 40 1 006 25.2

Hommes 190 37 40 1 006 25.2

Femmes 0 0 0 0 n/a

Mineurs 0 0 0 0 n/a

3. Liste des intervenants

Bénévoles (au 31 décembre) Étudiants AIDE

Centre pénitentiaire de Nancy-Maxéville

ALGROS Denis ZHANI Marouane

Maison d’arrêt de Sarreguemines

LESCAUDRON Laurie

Maison d’arrêt de Vesoul

REGENNASS François

Nota : souligné=coordonnateur.


Centre pénitentiaire de Nancy - Maxéville

Coordonnateur : Denis ALGROS

■ Quartier « Hommes »

Évolution générale de l’activité

Il faut noter un changement de coordonnateur : en effet, Gilles MARIETTE a cessé son activité en juin 2014, pour raison de santé et, à partir de cette date, un nouveau coordonnateur/formateur l’a remplacé dans ces fonctions.

Depuis juin 2014 l’activité se déroule sur une demi-journée par semaine avec 2 groupes bénéficiant chacun de 1 h 30 de formation.

Cette formation se déroule dans la salle de l’Éducation Nationale, les listes étant faites par le Responsable local d’enseignement.

Conditions de la formation

Les stagiaires concernés sont recrutés dans la catégorie des prévenus : ce qui explique un turnover important et l’absence de suivi qui en découle au niveau de la formation.

L’intérêt des stagiaires - qui sont rarement de vrais débutants dans l’utilisation d’un PC - se porte plus spécialement sur la rédaction de courriers personnels. En conséquence, c’est le logiciel de traitement de texte qui est le plus fréquemment mis en œuvre, plus rarement le logiciel tableur.

Rarement, le logiciel CAP b2i a pu être utilisé (avant la panne de réseau) mais sans concertation avec l’Éducation Nationale.

Relations avec les partenaires

Le CLIP a des difficultés pour travailler en collaboration avec l’Éducation Nationale.

Obstacles rencontrés

- Réseau en panne actuellement ;

- Pas d’ouvrages de formation adaptés à l’utilisation du Pack Office installé dans la salle d’informatique ;

- Des créneaux de formation trop restreints (sur une heure et demie) : ce qui ne permet pas de faire un travail suivi, avec des objectifs précis de formation.

˜˜˜


Maison d’arrêt de Vesoul

Coordonnateur : François REGENNASS


Le CLIP fera son entrée à la MA de VESOUL le 14 janvier 2015.

Le bénévole qui s’impliquera dans la formation, et qui a déjà suivi le stage national, ainsi qu’un stage d’observation de 2 jours à l’établissement de Corbas (Rhône), attendait depuis 3 ans qu’un accord soit trouvé entre le CLIP et un établissement pénitentiaire de l’Est, pour intervenir en milieu carcéral.

Sa ténacité et celle du CLIP ont porté leurs fruits puisque, à la demande du Directeur de la maison d’arrêt de Vesoul, une convention vient d’être signée, dans laquelle la Responsable locale d’enseignement, qui a fortement appuyé notre demande, est également partenaire

Conditions de la formation.

La formation se fera :

- Dans la salle de la Responsable locale d’enseignement ;

- Sur les postes qu’elle utilise habituellement (7 PC) ;

- Le mercredi matin du 8 h à 11 h : alors qu’elle fonctionne dans une autre salle ;

- En collaboration avec elle : si possible préparation au B2i, lorsque le niveau des stagiaires le permettra. Mais le formateur pourra envisager tous types de projets.


- Bon accueil de la part du Directeur de la MA ;

- Bon accueil de la part de la Responsable locale d’enseignements qui laisse à la disposition du formateur toute la documentation dont il a besoin.

Projets en cours ou souhaités

- Recrutement d’un(e) second(e) formateur(trice).

˜˜


B. Région Ile de France

Délégué régional : Christian BAUME



Faits marquants

Les faits marquants de l'année en Île-de-France sont notamment les suivants :

- L’activité s’est globalement maintenue sur l’ensemble des établissements dans lesquels nous intervenons. Un effort significatif sur le recrutement a permis d’augmenter de 10 % le nombre de formateurs. Ceci a permis non seulement de renforcer les équipes locales mais également de les rajeunir. Nous abordons ainsi 2015 sous une configuration plus favorable.

Poissy

Versailles

Bois d’Arcy

Fleury- Mérogis

Nanterre

Fresnes

Osny

Paris La Santé

Melun



Villejuif


- La MA de la Santé a fermé en cours d’année. Les formateurs du CLIP interviennent tous à présent dans les MA de Bois d’Arcy et de Fresnes.

- Les relations entre le CLIP et l’AP son toujours excellentes. Nous rencontrons cependant, ici ou là, quelques difficultés pour la maintenance du matériel et la gestion des listes de stagiaires.

- Une plateforme serveur client léger commune avec l’Éducation Nationale est en cours de mise en place à Bois d’Arcy.

- L’activité a été relancée à Poissy et à Osny mais nous avons rencontré beaucoup de difficultés sur Réau et Villepinte qui sont au point mort.

- Un support technique a été mis en place au niveau régional en particulier en vue du déploiement de CLIPeNET.

- Notre offre de formation commence à évoluer vers un premier niveau de connaissances générales (référentiel B2I) avant l'approfondissement des outils bureautiques classiques.

- Une table ronde portant sur l’utilisation des TIC en détention a été organisée au Lucernaire à Paris. Elle a réuni une cinquantaine de personnes et a largement contribué à faire connaître l’engagement du CLIP dans ce domaine. Elle a débouché sur une interview dans RUE89.

- Des informations relatives à des évènements locaux sont périodiquement publiées sur les pages FaceBook, Google+ et LinkedIn.

- Une newsletter a été diffusée à tous les bénévoles d'Île de France.

Faits marquants par établissement

- Bois d’Arcy a bénéficié de l’arrivée de nouveaux bénévoles dont 3 sont venus de la maison d’arrêt de la Santé pour organiser des sessions intensives et intervenir en binôme dans certains cas. Le CLIP s’est rapproché de l’Éducation Nationale pour la préparation au B2I.

- Fresnes : Malgré l’arrêt pendant un mois pour installer les PC en réseau, l’activité a été très soutenue. Les postes ont été installés en réseau dans chacune des 4 salles informatiques. L’activité de soutien informatique au DUH a été transférée de la Santé en cours d’année.

- Fleury : L’équipe du CLIP a été reconstituée en cours d’année, elle est désormais prête à attaquer 2015 dans de bonnes conditions.

- Nanterre : L’équipe locale doit faire face à la baisse continue du nombre de formateurs actifs ainsi qu’à une faible fréquentation de ses formations.

- Melun : L’activité continue normalement en liaison avec l’Éducation Nationale. L’activité « base de données » a du succès avec une fréquentation de 4 à 5 stagiaires à chaque séance.

- Osny-Pontoise : L’activité du CLIP a été transférée depuis une salle vétuste de l’Éducation Nationale vers une salle SODEXO bien plus adaptée. Plus de 20 B2I ont été passés cette année avec le support du CLIP. La question est maintenant de motiver les stagiaires après le passage du B2I.

- Poissy : redémarre lentement son activité avec 4 formateurs mais souffre du manque de stagiaires malgré un affichage au centre scolaire. Le démarrage de l’activité robotique est prévu début 2015.

- Versailles : L’intervention de trois nouveaux formateurs a permis de consolider l’activité et d’ouvrir une session le samedi matin. Les conditions d’intervention ne sont pas excellentes : cohabitation avec des cours de français, difficulté de maintenance du réseau serveur - clients légers de l’Éducation Nationale, problèmes d’inscription des stagiaires sur les listes.

- Villejuif : dans le contexte du QPA, l’offre du CLIP est principalement ciblée sur l’accompagnement à la sortie. Le rythme est réglé par les entrées/sorties de détenus. Des problèmes de configuration des ordinateurs et d’organisation interne du CLIP y ont perturbé le fonctionnement du CLIP cette année.


Recrutement et formation des bénévoles

Un gros effort a été porté sur le recrutement. Il a permis non seulement de remplacer les départs mais aussi de consolider les effectifs dans la plupart des établissements.

À noter que 40 % des recrutements de l’année concernent des personnes en activité ce qui permet de redynamiser les équipes et de faciliter l'évolution de notre offre de formation notamment vers les usages de l'internet. L'employabilité de ces nouveaux bénévoles est cependant limitée par les contraintes d'horaires d'interventions (voir plus loin).

Enfin, une convention a été signée avec Orange Solidarité Numérique pour la mise à disposition du CLIP d'un professionnel de l'informatique (et de la formation) qui, en plus d'une activité de formateur à Fresnes, apportera ses compétences aux équipes locales pour le déploiement de CLIPeNET.

Sur le plan de la formation, les actions suivantes ont été menées (en plus de la participation aux formations nationales comme l'accueil des nouveaux bénévoles) :

- Formation aux outils collaboratifs (formation nationale) ;

- Formation de l'équipe de Poissy à la nouvelle offre de formation.

Ceci est grandement insuffisant et le déploiement de CLIPeNET nécessitera un effort particulier.


Moyens informatiques

Les conditions sont variables et nous rencontrons souvent des difficultés concernant la disponibilité de créneaux d'accès aux salles (lorsqu'elles sont partagées avec l’Éducation Nationale comme à Poissy et à Osny), le délai de configuration de postes mis à la disposition du CLIP (Villejuif, Poissy), la mise en réseau des postes (Villepinte, Villejuif, …), l'installation de logiciels pédagogiques (Versailles).

Une collaboration a été établie entre le CLIP, la DSI régionale et les responsables des moyens informatiques à l'Éducation Nationale.

La cible régionale consistant à mettre en place des salles informatiques mutualisées équipées de configuration « Clients légers/serveurs », nous travaillons en liaison étroite avec l’Éducation Nationale et exploitons au mieux cette synergie.

Ceci s'est traduit notamment par :

- Un projet commun de rénovation des salles informatiques de Bois d'Arcy ;

- L'intégration de nos logiciels pédagogiques (dont CLIPeNET) dans le « master » de ces serveurs ;

- La mise à niveau du serveur de la MAF à Versailles.

Autres aspects

Les problèmes classiques et récurrents de publicité sur notre activité, d'inscription des volontaires, de gestion des listes et d'appel des stagiaires le jour de leur session sont variables selon les établissements. Il est essentiel de définir les responsabilités mutuelles avec la Direction de l'établissement. L'établissement d'une convention constitue un processus vertueux permettant d'expliciter ces différents aspects. Il n’en existe malheureusement pas toujours et il n'est pas facile de motiver les deux parties (coordonnateur et direction de l'établissement) pour que cela soit fait.

À noter enfin, qu'il n'est pas facile de convaincre les établissements d'organiser des sessions le samedi matin ce qui est pourtant une condition souvent déterminante pour le recrutement de formateurs actifs.

Compte tenu de ces contraintes, nous avons travaillé avec l'établissement de Villejuif pour proposer une formation de fin de journée aux détenus en « placement extérieur » qui rentrent chaque soir dans l'établissement. Ceci constitue une piste à poursuivre chaque fois que le contexte le permet.


Projets en cours

- Poissy : Mise en place d'une formation à la programmation d'un robot pédagogique et relance de l'activité classique (dans sa nouvelle définition) ;

- Bois d'Arcy : rénovation des salles informatiques en coopération avec l’Éducation Nationale ;

- Validation de CLIPeNET sur la configuration serveur client léger de Bois d’ Arcy ;

- Réau : relance des activités avec possibilité d'intervenir le samedi matin ;

- Villepinte : espoir de redémarrer l'activité (lorsque l'établissement aura pu trouver une salle (et que nous aurons pu remplacer les bénévoles qui se sont lassés d'attendre) ;

- Meaux : contacts avec une association locale qui pourrait nous aider à redémarrer l'activité dans cet établissement.




Heures x formateurs



Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Bois-d'Arcy_MA

12 508 95 210 2 150 10.2

Écart/2013 50% -18% -17% 2% -23% -24%

Hommes 12 508 95 210 2 150 10.2

Fleury-Mérogis_MA

5 335 48 58 1 193 20.6

Écart/2013 67% 17% 9% 2% 10% 8%

Hommes 5 335 48 58 1 193 20.6

Fresnes_MA

8 493 112 158 2 550 16.1

Écart/2013 33% 41% 53% 28% 56% 22%

Hommes 7 423 98 132 2 317 17.6

Femmes 1 70 14 26 233 8.9

Melun_CD

2 153 36 50 996 19.9

Écart/2013 0% -9% -10% -2% 20% 22%

Hommes 2 153 36 50 996 19.9

Nanterre_MA

3 300 21 28 685 24.5

Écart/2013 -40% -47% -45% -64% -43% 60%

Hommes 3 300 21 28 685 24.5

Osny-Pontoise_MA

2 90 35 70 550 7.9

Écart/2013 -33% -23% 25% 25% 227% 162%

Hommes 2 90 35 70 550 7.9

Paris la Santé_MA

159 21 25 549 22.0

Écart/2013 -100% -48% -48% -48% -48% 0%

Hommes 159 21 25 549 22.0




Heures x formateurs



Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Poissy_MC

4 94 2 6 51 8.5

Écart/2013 100% -29% -67% 0% -56% -56%

Hommes 4 94 2 6 51 8.5

Réau CPSF_CP_CNE

Pas d’activité en 2014

Versailles_MA

4 153 18 36 508 14.1

Écart/2013 100% 13% 6% 20% 18% -2%

Femmes 4 153 18 36 508 14.1

Villejuif_CPA

4 176 58 58 711 12.3

Écart/2013 0% 3% 2% 2% -18% -20%

Hommes 4 176 58 58 711 12.3

Villepinte_MA Pas d’activité en 2014

Total 2014 Total 44 2 461 446 699 9 942 14.2

Hommes 39 2 238 414 637 9 202 14.4 Femmes 5 223 32 62 740 11.9


Rappel 2013 Total 40 2 885 462 807 10 229 12.7

Hommes 40 2 680 434 750 9 529 12.7

Femmes 3 205 28 57 700 12.3

Mineurs n/a



Cette année, deux équipes, Bois d’Arcy et Fresnes ont a réussi à trouver le financement nécessaire et ont assurer près de trois mois complets de formation avec le concours de trois étudiants.




d'inter-venants

Nombre total de

mois


Nb de stagiaires

(>=3 sces)

Nb total de


Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Bois-d'Arcy_MA

2 1.7 92 54 96 330 3.4

Ecart/2013 0% -45% -71% 116% 41% -49% -64%

Hommes 2 2 92 54 96 330 3.4

Fresnes_MA

1 1 90 34 45 422 9.4

Ecart/2013 0% -45% -71% 36% -34% -35% -2%

Hommes 1 1 90 34 45 422 9.4

Total 2014 Total 3 2.7 182 88 141 752 5.3

Hommes 182 88 141 752 5.3

Femmes 0 0 0 0 n/a

Mineurs 0 0 0 0 n/a

Rappel 2013 Total 2 3 312 25 68 649 9.5

Hommes 312 25 68 649 9.5

Femmes 0 0 0 0 n/a

Mineurs 0 0 0 0 n/a




Maison d’arrêt de Bois d’Arcy

BAUME Christian BIROLLEAU Florian

BIGNON Lise FEWOU Aymar

BRYGOO Anne

CHAIGNEAU-AMPE Laurence

CHAPUIS Claude

COTONNEC Alain

DAGUISE Christine

GRIFFATON Inès

LYATHAUD Marie-Claude

SIMON Henri

TIPHAINE Jean

VENOT Paul

Maison d’arrêt de Fleury-Mérogis

BACHIR Sylla

BOSCHAT Francis

BRANDEIS Pierre

COLLIOT Jean-Paul

CREPEAU Charles

Maison d’arrêt de Fresnes

COLLIN Michel LAMBERT Timothée

HUSSON Laetitia

JACOTTIN Marc

LAHORE Marie-Claude

PERROT Michel

ROMIEUX Hervé

ROUE Jean Marc

SEMERY Alain

Centre de détention de Melun

BARDOT Maurice

ROULLOT Daniel

Maison d’arrêt de Nanterre

DOUTRIAUX Daniel

DUPONT Laétitia (vide)

LOUYAT Marcel



Maison d’arrêt d’Osny

TALON Patrice

VAUTRIN Eric

Maison d’arrêt de Paris - La Santé

Établissement fermé courant 2014

Maison centrale de Poissy

BIROT Sylvie

ROCHETTE de LEMPDES Xavier

TERTRE Marc

VICARD Jean

Centre pénitentiaire Sud Francilien (Réau)


Maison d’arrêt de Versailles

CABANNES Claude

LEGER Frédéric

METZGER Jean-Marie

POURBAIX François

Centre pour peines aménagées de Villejuif

BOISSET Michel

DELABY Catherine

DONNADIEU Nathalie

PELTRIAUX Océane

Maison d’arrêt de Villepinte




Maison d’arrêt de Bois d’arcy

Coordonnateur : Claude CHAPUIS

■ Quartier « hommes »


Alors qu’en juin 2014 nous avions réduit notre activité à trois séances par semaine, en raison du manque de formateurs (6 abandons pour motifs divers), la situation a évolué de façon favorable au 2

e semestre. En effet, 9 nouveaux bénévoles sont venus enrichir l’équipe, grâce aux actions de notre

Délégué régional et également, pour 3 d’entre eux, du fait du redéploiement des équipes après la fermeture, pour travaux, de la MA de la Santé.

Cette équipe renforcée nous a permis, après un temps de formation, de réactiver des séances que nous avions dû suspendre en juin. Nous avons également pu travailler dans de meilleures conditions (suivi plus approfondi des stagiaires, remplacement plus aisé des formateurs empêchés, mise en place de nouvelles formations, au coup par coup, etc.).


La sélection des stagiaires fonctionne correctement essentiellement par l’information donnée au quartier « arrivants ».

L’équipement des salles était assez vétuste et les pannes fréquentes. Mais un don de matériel a permis de remplacer les postes et de mettre en place la configuration « Clients légers » avec les avantages de gestion qu’elle présente, dans une des salles, pour commencer.

En ce qui concerne les validations, si les attestations B2i ont été assez rares, un nombre non négligeable de tests AFPA ont été obtenus par les stagiaires (cf. partie nationale § 4.1).


Les relations avec les personnels de l'Administration sont excellentes et le respect mutuel entre surveillants et détenus est très apprécié.

Les relations avec les autres associations sont très cordiales et fondées sur une bonne coopération.

Les intervenants des autres entités n'hésitent pas à nous adresser des détenus souhaitant participer à nos activités.


Les dépliants d’information sur l’activité du CLIP, que nous faisons distribuer aux détenus, ne paraissent pas toujours parvenir à leurs destinataires, pour certains couloirs de l’établissement.

AIDE

Grâce au financement de l'AESAD, le CLIP a pu mettre en place deux stages AIDE. Toutefois, l'accord pour le financement du deuxième est arrivé tardivement et le recrutement d’un étudiant en dernière minute a été difficile.

Ces stages qui exigent une assistance soutenue du coordonnateur se sont bien déroulés.



- La poursuite de l’installation des salles en « Clients légers » ;

- À cette occasion, l’installation de CLIPeNET serait souhaitable pour permettre de mettre en œuvre une offre de formation vers les usages de l’internet ;

- Projet de réalisation d’un document à l’usage des formateurs pour accélérer le temps de formation au B2i.

˜˜˜

Maison d’arrêt de Fresnes

Coordonnateur : Marie-Claude LAHORE



Deux référents pour le CLIP :

- Le service Formation pour les ateliers CLIP, avec 5 formateurs et une personne dédiée à la maintenance des 4 salles informatiques ;

- L’Éducation Nationale pour laquelle le SPIP de l’établissement a intégré, depuis la rentrée scolaire 2014/2015, un intervenant CLIP qui fonctionnait précédemment à la Santé.

Activité CLIP sous la responsabilité du Service Formation :

L'année 2014 a été stable au niveau des intervenants, du rythme des séances et du matériel informatique soit :

- 5 formateurs à la MA (hommes) sous la responsabilité du Service Formation ;

- Un parc de 30 PC avec une imprimante par salle de formation.

Dans toutes les salles, l’Administration Pénitentiaire a financé l’installation en réseau de tous les postes. Les impressions sont centralisées sur un des postes et doivent être effectuées par le formateur.

Des postes supplémentaires sont prévus à usage de « serveur » pour l’installation probable de CLIPeNET en 2015.

Le Correspondant local informatique dispose d’un master original comportant les logiciels admis et installés à Fresnes : Windows XP, Pack Office 2007, Libre Office, Encarta, Tap Touch, ainsi que les exercices Fontaine Picard.

Depuis 2014, chaque formateur organise les examens AFPA au fur et à mesure des opportunités.

Activité CLIP sous la responsabilité du SPIP et de l’Éducation Nationale

À la Santé, un formateur CLIP intervenait au Centre scolaire dans le cadre d’une préparation à un diplôme universitaire « Humanité » délivré par Paris 7, pour la partie Informatique. À la suite de la fermeture de la Santé, il a repris la même formation à Fresnes (programme portant sur tableur, traitement de texte et recherche/présentation – dernière partie difficilement réalisable sans internet).



- Fonctionnement inchangé depuis 2013. Nous avons dû interrompre les ateliers pendant le mois de mai en raison des travaux de câblage dans les salles ;

- Le bénévole chargé de la maintenance informatique sera aidé à partir de janvier 2015 par un nouvel intervenant CLIP.


- Sur le plan de la sécurité bonne relation entre le Correspondant local informatique, le CLIP et le service Formation, malgré la persistance de dégradations de matériel pour une des divisions ;

- Pas de problèmes avec le service Formation : 2 réunions (avril 2014 et octobre 2014).


Nous n’avons pas de problèmes spécifiques, même si la charge de travail du Correspondant local informatique ne lui permet pas d’intervenir rapidement dans les salles, en cas de besoin.

Aide

Un stage AIDE a été organisé au mois d’août. Ce stage s’est déroulé sur la base de 24 h à 30 h de formation par semaine.


- Installation de CLIPeNET dans chaque salle au 1er

semestre 2015 ;

- Organisation de la formation des intervenants CLIP à l’outil CLIPeNET ;

- Intégration du nouvel intervenant pour la maintenance des PC et logiciels.

■ Quartier « Femmes »


L’activité est stable depuis 2013 et fonctionne avec un atelier par semaine avec un intervenant. La salle dispose de 5 PC.

Les stagiaires restent sur une période très courte entre 2 et 3 mois, il y a donc un fort taux de renouvellement. Comme à la maison d’arrêt Hommes, les examens AFPA sont organisés au fur et à mesure des besoins.

Dans ce quartier également, l’Administration Pénitentiaire a fait réaliser la mise en réseau de la salle avec 6 postes + 1 imprimante.


Mêmes partenaires que pour la maison d’arrêt Hommes.


Pas de problèmes particuliers.


Aide

Les détenues ont bénéficié du même stage AIDE que les hommes, 1 intervention par semaine pendant le mois d’août.


- Installation du serveur et de l’outil CLIPeNET.

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Centre pénitentiaire de Melun

Coordonnateur : Daniel ROULLOT



L’activité fonctionne toujours avec l’implication de 2 formateurs.

On constate une baisse du nombre d’heures de formation avec un turnover de la part des stagiaires qui s’est aggravé par rapport à 2013. Cependant, la moyenne d’heures de formation par stagiaire est globalement en augmentation pour les plus assidus.


C’est le Responsable local d’enseignement qui établit la liste des stagiaires.


Le seul contact que nous ayons sur l’établissement est le Responsable local d’enseignement qui gère le centre scolaire.


L'impossibilité d’organiser une session le samedi matin n'a pas permis de satisfaire la demande de deux ou trois candidats actifs qui étaient intéressés.


- Améliorer les contacts avec l’Administration Pénitentiaire.

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Maison d’arrêt de Nanterre

Coordonnateur : Roger ITASSE



Nous avons enregistré le départ de deux formateurs pour raisons professionnelles ou personnelles. Par ailleurs le coordonnateur a abandonné la formation à la rentrée de septembre pour des raisons de santé.

Une nouvelle formatrice, qui est en activité, a rejoint l’équipe en fin du deuxième trimestre. Malheureusement son emploi du temps n’est plus compatible avec les horaires des formations de la maison d’arrêt. Elle aurait pu assurer une formation de type « AIDE » durant les vacances de Noël, mais l’Administration n’a pas communiqué son autorisation.

Pour ces raisons, le niveau d’activité qui avait baissé en 2012/2013 a continué de se réduire.

On peut cependant constater que le nombre moyen de stagiaires par cours, le taux de participation et surtout la moyenne d’heures par stagiaire sont en légère augmentation.


Nous disposons de 3 salles - deux en détention avec chacune 5 PC sous XP et une, équipée de consoles reliées au serveur de l’Éducation Nationale, dans le centre scolaire.

Les demandes des détenus sont collectées par les surveillants de la cellule ATF et remises au coordonnateur qui les soumet périodiquement à la direction pour validation.


Nous avons de très bonnes relations avec les enseignants. Les relations avec le Correspondant local informatique sont cordiales, mais sa charge de travail ne lui permet pas toujours de nous accorder du temps pour régler les problèmes éventuels.

Les relations avec la Directrice du SPIP sont bonnes mais le fonctionnement du CLIP concerne une Directrice adjointe en charge des associations. Elle a bien conscience des problèmes d’absentéisme relatifs aux détenus et s’efforce d’y remédier.


L’absentéisme ayant découragé une bonne partie des formateurs, au cours des années précédentes, nous devons impérativement procéder à de nouveaux recrutements, tout en recherchant, avec la direction, une amélioration de la fréquentation. Sur ce point, une plus grande implication des chefs de bâtiments et des surveillants est indispensable.


Dès que possible nous mettrons en œuvre CLIPeNET sur le serveur de l’Éducation Nationale afin d’élargir et d’actualiser notre offre de formation au centre scolaire, ce qui ne sera malheureusement pas possible dans les salles situées dans les bâtiments.

˜˜˜


Maison d’arrêt d’Osny

Coordonnateur : Patrice TALON



2 périodes bien distinctes :

- 1er semestre en collaboration avec l'éducation nationale (matériel vétuste, fortes contraintes liées au calendrier scolaire) ;

- 2ème semestre (à partir de fin août) avec utilisation de la salle Sodexo (matériel très correct, salle plus vaste, configurations standard).

On a pu noter un très net accroissement de l'activité au 2ème semestre, en raison des meilleures conditions offertes.

En fin d’année, il a été déploré la défection du 2ème intervenant, pour raison de santé.


Les conditions sont dans l’ensemble très bonnes.

Plus de 20 attestations B2I niveau collège ont été délivrées.


Les relations sont excellentes (y compris au 1er semestre), tant avec les référents de l’établissement qu’avec les surveillants et les stagiaires.


- À deux reprises nous avons eu quelques soucis en termes d’organisation, mais tout est rentré dans l’ordre ;

- Open Office avec Fontaine Picard ne suffit pas et est trop peu motivant pour les stagiaires.


- Améliorer la motivation des stagiaires et offrir une palette plus vaste de formations, après le B2I ;

- Préparer aux tests AFPA ;

- Mieux exploiter CLIPeNET.

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Maison d’arrêt de Paris - La Santé

Coordonnateur : Michel PERROT



L'établissement a été fermé pour rénovation au mois de juin 2014.

L'équipe du CLIP a été redéployée à Fresnes et à Bois d'Arcy.


Un projet d'activité au sein du centre de semi-liberté de cet établissement a été évoqué par le SPIP/Paris. Aucune décision n’a été prise pour le moment.

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Maison Centrale de Poissy

Coordonnateur : Marc TERTRE



En 2013, l'activité dans cet établissement a été extrêmement réduite, en raison notamment de l'impossibilité de mettre en œuvre, pour des raisons techniques, une formation à la programmation et, par ailleurs, à une faible "visibilité" du CLIP, liée notamment à un manque de soutien de la part de la Direction de l'établissement.

Une Directrice adjointe arrivée en début d'année a été désignée comme référente du CLIP ce qui a permis de mieux nous faire connaître.

- En substitution au projet avorté évoqué ci-dessus, nous avons proposé de mettre en place une formation à la programmation du robot pédagogique. Une jeune bénévole a été recrutée pour aider à développer un démonstrateur et participer à la formation en binôme avec un formateur de l'équipe. Après un certain nombre de péripéties nous avons pu finalement présenter le démonstrateur le 28/08 et obtenir l'accord pour le démarrage de cette formation. Cependant, aucune salle n’étant disponible dans le créneau possible pour la formatrice, c’est seulement en janvier 2015 que le projet pourra être repris.

À l'occasion des différents contacts sur place, notamment avec la Responsable locale d’enseignement, il s'est avéré que le CLIP avait perdu toute visibilité dans l'établissement.

- Nous avons donc proposé de relancer l'activité sur la base d'une formation « aux usages de l'internet » plutôt que sur les outils bureautiques traditionnels, moins adaptés au type de population concernée. Suite à l'accord de principe obtenu de l’établissement et au souhait exprimé par le coordonnateur en place, de « passer le témoin », cette fonction a été confiée à Marc Tertre recruté en octobre 2014. L'équipe a par ailleurs accueilli une quatrième formatrice.

Ce redémarrage reste évidemment à consolider et nous attendons par ailleurs avec impatience que la salle soit câblée et que le nouveau serveur Éducation Nationale, annoncé pour les prochaines semaines, soit installé.



La salle d'activité est partagée avec l'Éducation Nationale et il n'est pas toujours facile de faire coïncider les disponibilités des formateurs avec le planning d’occupation de la salle.

Par ailleurs, elle est équipée de postes non connectés en réseau ce qui devrait évoluer début 2015.

La promotion de l'activité est actuellement insuffisante et le nombre de stagiaires par session s'en ressent fortement.


Les relations avec le Responsable local d’enseignement sont correctes mais il reste une marge de progrès importante pour que l'activité du CLIP soit reconnue comme complémentaire et non concurrente.

Les relations avec l'équipe du Correspondant local informatique se sont nettement améliorées en fin d'année.


- Difficultés à trouver une offre de formation qui soit attractive pour la population de l'établissement ;

- Promotion insuffisante auprès des détenus (mais nous sommes en (re)démarrage) ;

- Vétusté des équipements informatiques (devrait être résolu au premier trimestre 2015) ;

- Disponibilité de la salle informatique insuffisante en regard des créneaux de disponibilité des formateurs.


- Démarrage de l'activité « programmation du robot pédagogique » ;

- Modernisation de l'équipement informatique :

- Une configuration Clients légers/serveur doit être installée par l'Éducation Nationale au premier trimestre 2015. Ceci devrait permettre de régler le problème d'interconnexion des postes ainsi que l’installation de CLIPeNET ;

- Évolution de notre offre de formation "classique" vers les usages de l'internet grâce à l'installation de CLIPeNET.

˜˜˜

Centre pénitentiaire de Réau

Coordonnateur : Daniel ROULLOT



Notre activité dans cet établissement a été suspendue pendant 6 mois en 2013 et la seule formatrice que nous avions sur place a arrêté son activité pour le CLIP. Devant la difficulté de trouver des bénévoles susceptibles d'intervenir en semaine dans cette région, nous avons obtenu récemment l'accord de la direction pour des formations le samedi matin.


Daniel Roullot n'ayant pas souhaité accompagner l'action de redémarrage, Philippe Rabut (à la retraite fin février 2015) a accepté de prendre le relais.

Nous devrions ainsi rencontrer la Direction de l'établissement dans les deux semaines qui viennent et contact sera repris, en parallèle, avec des candidats/formateurs avec lesquels nous n'avions pas pu conclure dans le contexte antérieur.


À définir.


En instance.


- Reprise de l'activité et développement à la hauteur de la taille de l'établissement.

˜˜˜

Maison d’arrêt de Versailles

Coordonnateur : François POURBAIX



Le début de l'année a vu la reprise des sessions du samedi, avec une fréquentation satisfaisante (en moyenne 5 stagiaires au 1er semestre), ce créneau horaire étant compatible avec les autres activités de travail ou de loisir. Cependant, cette fréquentation s'est un peu essoufflée en fin d'année.

La formation a pu être assurée dans de meilleures conditions, à partir du mois d'octobre, grâce à l'arrivée de 3 nouveaux bénévoles.

La séance du jeudi a continué d'être assurée toute l'année de façon régulière.

Au total le volume d'activité s'est un peu accru par rapport à 2013.

Cependant, dans l’ensemble, la participation des stagiaires est toujours très irrégulière : à peine 1 stagiaire sur 2 aura suivi 3 séances ou plus (pour différentes raisons qui ne semblent pas toutes liées au fait des départs, transferts, etc.).


Les formations restent largement centrées sur l'apprentissage du traitement de texte et du tableur (Open Office). À la rentrée de septembre une grande partie des stagiaires ont entrepris le module CapB2I : expérience jugée très positive du point de vue de l'apprentissage ou de la révision des connaissances de base pour la manipulation d'un ordinateur, et les stagiaires se sont, pour la plupart, « prises au jeu ».

À noter qu'une détenue a passé avec succès le test AFPA/tableur.


Au printemps, une équipe de 2 étudiants de l'Université de St Quentin ont secondé les formateurs en place, dans le cadre d'un projet d'aide à la réinsertion des détenus (Act & Go).

En ce qui concerne les conditions matérielles, pour la formation du jeudi, la cohabitation avec le cours de français (salle partagée) se fait dans un bon esprit réciproque. Cependant, cette situation nuit à la concentration des stagiaires et implique une stricte discipline (niveau sonore contrôlé), de part et d'autre.


- La relation avec le Directeur de l'établissement est très bonne ;

- La coopération est restée instaurée avec les surveillantes ATF, malgré la rotation rapide de cette catégorie de personnel ;

- Les difficultés de fréquentation des séances semblent liées (entre autres) à une actualisation insuffisante de la liste des inscrites à la formation ;

- Le Correspondant local informatique et le spécialiste informatique de l’Éducation Nationale, en raison de leur charge de travail, ne sont malheureusement pas toujours très disponibles pour faire face rapidement aux pannes signalées ou aux ajustements nécessaires. (ex : panne de serveur en fin d’année).


- La fréquentation insuffisante de nos sessions reste, semble-t-il, liée (entre autres) à la gestion défectueuse des listes des inscrites à la formation ;

- Début décembre, une panne (hard) du serveur est intervenue, entraînant une indisponibilité de longue durée (estimée à 1 mois ½) et la nécessité d'un recours à l'expertise de l'Éducation Nationale.

Aide

L’opération a été bien réussie dans cette période de l’année où les activités sont interrompues.


- L’installation de CLIPeNET devrait pouvoir être réalisée en 2015 ;

- Nécessité de rencontrer le nouveau responsable du SPIP afin de relancer la question de la gestion des listes ;

- Conduire à son terme le projet de mise en place d’une activité au quartier de semi-liberté.

˜˜˜

Centre pour peines aménagées de Villejuif

Coordonnateur : Catherine DELABY



On constate une baisse de l’activité, en raison de deux mois sans arrivée de détenus dans l’établissement.



Évolution problématique, du fait de la standardisation non adaptée au public spécifique du CPA.


Les relations avec les partenaires demeurent satisfaisantes.


Les obstacles rencontrés sont d’ordre matériel : conflit de configuration entre celle mise en place par les responsables informatiques de l'Administration Pénitentiaire et l'action entreprise par la direction régionale de CLIP. La salle devient difficile à utiliser. Des restrictions nouvelles sont apparues, telles que la désactivation des ports USB et le réseau devient d'une complexité gênante.


Une meilleure définition des rôles de chacun et des règles à respecter, en ce qui concerne la gestion du matériel, est à établir.

˜˜˜

Maison d’arrêt de Villepinte

Coordonnateurs : Christian SABIN (par intérim) puis Christian BAUME (par intérim)



L'activité du CLIP a été arrêtée en 2013 dans cet établissement en raison, d'une part, de difficultés locales de fonctionnement et, d'autre part, du départ, pour des raisons professionnelles, de la coordonnatrice de l’équipe.

Un des formateurs (Christian Sabin) ayant accepté d'assurer l'intérim de la fonction de coordonnateur, nous avons rencontré l'interlocuteur désigné (responsable du SPIP) pour discuter du redémarrage de l'activité, grâce notamment au recrutement d’un nouveau formateur en février 2014.

Suite à un certain nombre de malentendus, liés notamment à l'absence d'une salle d'activité informatique, il a fallu attendre le mois de septembre 2014 pour s'apercevoir qu'il y avait probablement une solution consistant à utiliser une salle Sodexo. Malheureusement, les deux bénévoles évoqués plus haut se sont lassés et ne sont plus disponibles.


L’accueil de la responsable de l’Association Léo Lagrange, à laquelle l’établissement a confié la gestion des activités, a été excellent à l’égard du CLIP.

Par ailleurs, le responsable de Sodexo a été rencontré lors d'une réunion en décembre.

Nous sommes dans l'attente d'une réponse de l'établissement quant à la possibilité d'utiliser les salles de ce prestataire.



- Grande inertie et capacité de décision insuffisante du côté de l'interlocuteur désigné sur l'établissement.


- Arriver enfin à relancer l'activité dans l'établissement.

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C. Région Midi-Pyrénées - Languedoc-Roussillon

Délégué régional : Siège



Faits marquants

Au Centre de détention de Muret, les conditions d’une bonne formation n’étant plus réunies, les formateurs n’ont pas repris les séances en 2014.

A la maison d’arrêt de Toulouse-Seysse les formations se sont poursuivies normalement en 2014.

Projets en cours

- - installer CLIPeNET à la maison d’arrêt de Toulouse-Seysse.

Toulouse-Seysses

Activité bénévole Activité Informatique d'Été





Heures x formateurs



Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Muret_CD Pas d’activité en 2014

Toulouse-Seysses_MA

3 152 22 40 358 9.0

Écart/2013 0% 10% 0% 8% 14% 5%

Hommes 3 152 22 40 358 9.0

Total 2014 Total 3 152 22 40 358 9.0

Hommes 3 152 22 40 358 9.0



Rappel 2013 Total 5 177 32 47 449 9.6

Hommes 5 177 32 47 449 9.6





Aucune activité AIDE n’a été organisée dans la région en 2013.



Centre de détention de Muret


Maison d’arrêt de Toulouse-Seysses

DESPLAS Philippe

LEMAIRE Hubert

TISSIER Cécile



Maison d'arrêt de Toulouse-Seysses

Coordonnateur : Hubert LEMAIRE



On constate une légère augmentation de l’activité en termes de nombre d’heures effectuées par rapport à 2013.

L’équipe fonctionne toujours avec trois intervenants.


Le recrutement des stagiaires est fait par le Responsable local d’enseignement qui confie au CLIP les vrais débutants.


Les relations avec le SPIP sont inexistantes, alors que l’activité du CLIP en dépend entièrement.

Il n’a pas encore été possible d’obtenir un accord pour l’installation de CLIPeNET.


Il est à regretter un fort taux d’absentéisme lié, au moins partiellement, à la réticence du personnel pénitentiaire à effectuer les mouvements des détenus, en fonction des horaires de formation.

Aide

Aucune opération AIDE n’a été financée depuis 3 ans.


L’installation de CLIPeNET est un de nos projets, à condition d’obtenir les autorisations nécessaires, ce qui n’est pas le cas actuellement.

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D. Région Nord

Délégué régional : Isabelle DE FRANCQUEVILLE



Faits marquants

Les formateurs intervenant dans la région se réunissent deux fois par an. Cette réunion biannuelle permet :

De maintenir un sentiment d’appartenance à un groupe, en l’occurrence les membres de l’association CLIP de la région ;

De faire un partage d’expérience, qui se révèle indispensable, car certains d’entre nous sont très isolés ;

D’enrichir notre boîte à outils ; en 2014 : présentation de CLIPeNET ;

De réfléchir ensemble sur un thème qui est au cœur de notre engagement ; en 2014 : Le CLIP et la réinsertion des détenus.


Lille-Annœullin

Arras

Amiens

Bapaume

Lille-Sequedin

Chalons en champagne


Au cours de l’année, les interventions du CLIP dans la région ont été quelque peu modifiées :

Abandon des formations CLIP au centre pénitentiaire d’Annœullin ; faute de stagiaires les formateurs ont finalement renoncé ;

Ouverture à Sequedin d’une salle de formation à la maison d’arrêt femmes : depuis octobre 2014 une salle de 10 ordinateurs, équipée par le CLIP, est opérationnelle ;

Présence du CLIP à l’accueil « arrivants » à Sequedin ; les détenus rencontrés à l’accueil des « arrivants » montrent un intérêt certain pour l’informatique et un désir d’apprentissage partagé par 80 % d’entre eux. Depuis novembre 2014, chaque personne détenue est informée de notre activité par un(e) bénévole motivé(e), ce qui a une répercussion positive sur les demandes d’inscription ;

Arrivée d’une formatrice supplémentaire à Arras, ce qui nous permet d’augmenter le nombre de séances proposées.


Le recrutement reste un souci majeur. En 2014 le CLIP a participé à 2 forums des associations, avec succès pour le salon d’Arras, et présenté l’association aux bénévoles de France Bénévolat.

Nous manquons de bénévoles sur les sites suivants :

- Arras, pour augmenter le nombre de séances proposées ;

- Bapaume, pour maintenir une activité régulière ; en effet, une période d’’indisponibilité du formateur a provoqué une interruption de l’activité ;

- Douai, pour mettre en place l’activité.


Amélioration des conditions de formation à Sequedin grâce au renouvellement complet du matériel.

Dans l’ensemble des salles de la région le matériel est correct, sauf à Amiens où les PC devraient être changés par le Correspondant local informatique.

Projets en cours

- Projet de mise en place d’interventions CLIP à la MA de Douai : à la suite de la demande du comité consultatif des détenus, qui a émis le souhait que soit proposée une initiation à l’informatique, la Directrice du SPIP de Douai a pris contact avec le CLIP ; nous espérons que l’activité se mettra rapidement en place.





Heures x formateurs

Nb de stagiaires

(>=3 sces)

Nb total de


Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Amiens_MA

4 309 34 50 853 17.1

Écart/2013 0% -12% -23% -30% -22% 11%

Hommes 4 309 34 50 853 17.1

Arras_MA

2 52 9 11 136 12.4

Écart/2013 100% -28% -10% 0% -39% -39%

Hommes 2 52 9 11 136 12.4

Bapaume_CD

2 133 19 23 814 35.4

Écart/2013 0% -16% -5% 5% -35% -37%

Hommes 1 81 8 10 486 48.6

Femmes 1 52 11 13 328 25.2

Chalons en Champagne_CP_MA

0 22 2 30 120 4.0


Hommes 0 22 2 30 120 4.0

Lille-Annoeullin_CP_CD

0 84 5 9 189 21.0

Écart/2013 -100% -42% -44% -53% -73% -44%

Hommes 0 84 5 9 189 21.0

Lille-Sequedin_MA

10 621 62 149 1 731 11.6

Écart/2013 43% 37% 0% 17% -29% -40%

Hommes 7 522 54 136 1 611 11.8

Femmes 3 99 8 13 120 9.2

Total 2014 Total 18 1 221 131 272 3 843 14.1

Hommes 14 1 070 112 246 3 395 13.8

Femmes 4 151 19 26 448 17.2


Rappel 2013 Total 16 1 181 145 250 5 703 22.8

Hommes 15 1 121 135 238 5 351 22.5

Femmes 1 60 10 12 352 29.3





Cette année deux mois d’activité AIDE ont pu être organisés, uniquement au centre pénitentiaire de Sequedin.



d'inter-venants

Nombre total de

mois


Nb de stagiaires

(>=3 sces)

Nb total de


Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Lille-Sequedin_CP_MA

2 2 203 40 59 762 12.9

Ecart/2013 100% 100% 41% 8% 9% 14% 5%

Hommes 0 0 185 31 47 661 14.1

Femmes 2 2 18 9 12 101.0 8.4

Total 2014 Total 2 2 203 40 59 762 12.9

Hommes 185 31 47 661 14.1

Femmes 18 9 12 101 8.4

Mineurs 0 0 0 0 n/a

Rappel 2013 Total 1 1 144 37 54 666 12.3

Hommes 144 37 54 666 12.3

Femmes 0 0 0 0 n/a

Mineurs 0 0 0 0 n/a




Maison d’arrêt d’Amiens

DUCROCQ Jean-Pierre

HATTE-MARCHAND Nadine

MALINOWSKI Jean-Marie

SIMONET Serge

Maison d’arrêt d’Arras

DEQUIDT Eve Marie

MAILLY Hervé

Centre de détention de Bapaume

DREUILLE Jean Claude

LANQUETIN Jean

Maison d’arrêt de Chalons en Champagne

Plus de formateur à fin 2014

Centre pénitentiaire de Lille - Annœullin


Centre pénitentiaire de Sequedin

BOUCHE Hervé DELABRE Irvine

COQUERY Catherine SWIDERSKI Emeline

DANDOIS Gérard

de FRANQUEVILLE Isabelle

FERNET Bruno

HEMAR Francois

MALINGREAU André

MOTTE Jean

OLIVIER Gilles

THIBAULT Bernard



Maison d’arrêt d’Amiens

Coordonnateur : Serge SIMONET



L’activité 2014 est en retrait de quelque 22 % par rapport à 2013, aussi bien en nombre de stagiaires qu’en heures de formation stagiaires. Ce recul est la résultante de la suppression en juin 2013 de la séance du jeudi et d’une baisse de fréquentation des stagiaires, par rapport à l’année antérieure.


Nous rappelons que nous avions supprimé la séance du jeudi pour renforcer la participation aux séances des mercredi et vendredi, or il n’en n’est rien : le taux de participation a chuté à 3,6 stagiaires/séance alors que nous disposons de 8 postes.

Il faut signaler que, dans l’établissement, cette situation n’est pas propre au CLIP.

L’offre « robotique » s’est quant à elle bien maintenue avec trois attestations attribuées en 2014.


L’organisation des sessions est perfectible :

- L’heure d’arrivée des apprenants est aléatoire ;

- Les absences sont trop importantes ;

- Les motifs d’absences sont généralement imputés au détenu alors que celui-ci reporte le plus souvent la faute sur le surveillant.

˜˜˜

Centre pénitentiaire d’Annoeullin

Coordonnateur : Marc BOLLARD



Les formateurs ont cessé d'animer les séances micro-informatiques « CLIP » dans cet établissement à compter de la rentrée scolaire 2014.

En effet, la participation aux séances est restée très faible depuis nos premières interventions en novembre 2011, ceci malgré un changement de bâtiment et de plage horaire.

Cette expérience dans un « nouveau » centre pénitentiaire a un goût d'inachevé.

˜˜˜


Maison d’arrêt d’Arras

Coordonnateur : Hervé MAILLY



L'activité au sein de la maison d’arrêt d'Arras est restée constante en 2014 malgré un nombre d'heures de formation en baisse et le turnover que l'on rencontre traditionnellement dans une maison d'arrêt.

Un certain nombre d’attestations ont été délivrées par l’AFPA (cf. partie nationale § 4.1).

En 2014, à la demande des stagiaires désireux de réaliser CV ou lettre de motivation, la formation a porté essentiellement sur le traitement de texte (avec l’utilisation du support Fontaine Picard).

Le formateur a suivi le stage de formation « Usages Grand Public de l’Informatique » pour la mise en œuvre de CLIPeNET.

L'arrivée d'une nouvelle bénévole en fin d'année va permettre d’augmenter le nombre d'heures de formation en 2015.


L'implication du Responsable local d’enseignement est très appréciable. Il facilite le fonctionnement de l’activité, tant sur le plan matériel que logistique, mais aussi pour l’appel des stagiaires (gestion de la liste d'attente).

Notre participation au Forum des Associations nous a permis de recruter une nouvelle intervenante qui s'est très vite investie dans sa tâche de formatrice.


Notre association est présente depuis plus de sept ans à la maison d’arrêt d'Arras où elle est reconnue et où elle a maintenant toute sa place. Le CLIP participe à toutes les activités liées à la formation au sein de l'établissement : rencontre avec les autres bénévoles, conseil de classe trimestriel, conseil d'évaluation annuel (présence du Préfet), invitation aux manifestations culturelles.

L'accueil au secrétariat, les contacts avec les surveillants et la hiérarchie sont excellents.


Le local informatique, qui nous est exclusivement réservé, est accessible uniquement par la bibliothèque. Il est impossible de s'isoler, ce qui demande une attention particulière pour garder une sécurité maximale.

Bien que nous soyons disponibles, il nous est interdit d'intervenir durant le mois d'août ou durant les vacances scolaires (manque de personnel de surveillance).


Le grand projet de cette année sera la mise en place de CLIPeNET au premier semestre avec l'aide du Correspondant local informatique de la maison d’arrêt. L'évolution de la formation des stagiaires devra être adaptée.

Les écrans des postes de travail seront remplacés, par le CLIP, par des écrans plats.

˜˜˜


Centre de détention de Bapaume

Coordonnateur : Jean LANQUETIN



L’activité a été un peu réduite pour les motifs suivants :

- Hospitalisation du formateur et intervention chirurgicale entraînant une incapacité de déplacement ;

- Nombre de stagiaires en légère baisse.



Généralement les stagiaires sont assidues et le taux de fréquentation est bon. Cette année, des contraintes professionnelles du formateur n’ont pas permis d’assurer autant de séances que les autres années. Cela explique la baisse du nombre d’heures formateur et stagiaires. Par contre le nombre de stagiaires accueillies est identique et même légèrement supérieur.


Ce sont les Professeurs des écoles qui font les listes de stagiaires.


Bonnes relations avec les Professeurs des écoles et les Surveillants.

˜˜˜

Maison d’arrêt de Châlons-En-Champagne

Coordonnateur : Marie-Odile GARNIER



Intervention avec une personne du PA ;

Atelier CV + lettre de motivation à raison de deux séances de deux heures.



- 1ère

séance : Réfléchir sur les différents éléments du CV et de la lettre de motivation – Rédaction – Saisie informatique ;

- 2ème

séance : Saisie informatique – Mise en forme – Impression.


Très bonnes relations avec les personnes du PAD.

˜˜˜

Maison d’arrêt de Sequedin

Coordonnateur : André MALINGREAU



- Augmentation du nombre de formateurs ;

- Changement du parc informatique : 10 PC plus un serveur ;

- Travail des bénévoles en binôme.


- Les demandes d’inscriptions sont centralisées par le SPIP ;

- L’établissement des listes est effectué par le surveillant ;

- Le suivi des présences et absences est effectué par le coordonnateur.


En septembre le démarrage de l’activité a été un peu difficile. Une rencontre avec la nouvelle équipe SPIP en octobre a permis d’établir des rapports chaleureux qui nous permettent de travailler en bonne intelligence.

À l’initiative du Directeur pénitentiaire d’insertion et de probation, le CLIP est aujourd’hui présent aux journées d’accueil «arrivants».


- Vol de souris USB ;

- Des stagiaires pourtant assidus manquent parfois à l’appel.

Aide

- 2 mois + 3 semaines ont permis un fonctionnement non-stop.


- Démarrage de CLIPeNET.




Le démarrage de l’activité a eu lieu en juillet avec 8 PC et un serveur. Les bénévoles travaillent en binôme.


Le dialogue est assez aisé avec les surveillantes pour les entrées/sorties des détenues durant les cours (rendez-vous médecin, etc.).


Les relations se font en direct car les formations ont lieu dans le même bâtiment.


- Manque de coordination entre les équipes surveillantes pour valider les listes ;

- Ancien matériel en stock dans la pièce depuis des mois ;

- Vol de souris USB.

Aide

Sur une demi-journée durant 11 semaines, soit autant que l’activité CLIP habituelle ce qui assure une continuité non-stop y compris pendant les vacances scolaires.


- Démarrage de CLIPeNET.

˜˜˜


E. Région Ouest

Délégué régional : Jean-François VERANT



Faits marquants

L’étude des rapports des différents coordonnateurs fait ressortir, sur un certain nombre de paramètres, une évolution commune à la plupart des établissements dans lesquels intervient le CLIP :

- Augmentation du nombre des interventions du CLIP.

Exemples : NANTES (CD et MA), BREST, RENNES-VEZIN, St BRIEUC, VANNES.

- Souci de mettre en valeur les activités du CLIP.

Exemples : LORIENT-PLOEMEUR, LA ROCHE SUR YON, RENNES-VEZIN.

- Diversification des formations CLIP.

Exemples : RENNES-VEZIN, LORIENT-PLOEMEUR, BREST.

- Moins de stagiaires, mais ceux-ci participent plus longtemps aux formations.

Exemple : VANNES, St BRIEUC.

Brest

Rennes Lorient

Nantes

Vannes

Cherbourg

La Roche sur Yon

Saint-Malo Saint-Brieuc

Le Mans

Rennes-Vézin

Laval



S’ils ne viennent plus, c’est que :

- soit ils sont transférés ou libérés ;

- soit ils ont passé le test AFPA Traitement de texte et préparent le test AFPA Tableur que seuls certains parviennent à réussir.

- Un turnover très important dans la plupart des établissements.

- Le problème récurrent de la gestion des listes :

Simultanément à la nomination du nouveau Proviseur régional des Responsables locaux d’enseignement, la DISP a demandé à ceux-ci de prendre en charge la gestion des listes de stagiaires, ce qui a créé souvent des situations, au moins provisoirement, confuses.

Alors que jusque là l’organisation confiée au SPIP, à un coordinateur culturel, ou à un surveillant, fonctionnait bien -et même si actuellement certains Responsables locaux d’enseignement maîtrisent bien la procédure (Laval, Vanne, St-Malo)- il arrive que des problèmes surgissent dans quelques établissements :

- La coordonnatrice de Lorient-Ploemeur a été obligée de gérer les listes, ce qui représente une charge de travail supplémentaire non négligeable et a perturbé son activité de formatrice ;

- Le coordonnateur de la maison d’arrêt de Le Mans-Coulaines a été obligé de suspendre les formations en raison du départ de la coordinatrice culturelle qui n’a pas été remplacée.

On peut constater que les problèmes de fonctionnement sont souvent à déplorer dans les établissements où les rapports du CLIP avec les responsables de l’Administration Pénitentiaire et/ou du SPIP sont rares, voire inexistants :

Exemples : LE MANS, LORIENT-PLOEMEUR, RENNES-VEZIN, St BRIEUC.

CLIP/NANTES qui avait des problèmes de listes et se plaignait de ne pas avoir sa place dans certains établissements les années précédentes, a vu son activité s’améliorer en même temps que ses relations avec le SPIP et la Direction des établissements (même si de nouveaux problèmes de listes risquent de surgir en 2015, en raison du départ de la référente responsable).

Recrutement et formation des bénévoles et du SPIP

Le recrutement des bénévoles continue de poser de gros problèmes à ANGERS en particulier.

La formation des bénévoles est à développer dans tous les établissements de la région.

Actuellement, elle n’est assurée qu’à BREST, RENNES-VEZIN et à LORIENT-PLOEMEUR.

Il faut la développer dans les autres établissements de la région à partir du moment où l’utilisation de logiciels autres que « traitement de texte et tableur » sont autorisés par le Chef d’établissement.

Ces possibilités permettent de présenter une formation plus variée aux stagiaires qui, dans de nombreux cas, ont eu une scolarité difficile et ont du mal avec la bureautique.

Des réunions-rencontres entre les intervenants d’un même site ont lieu pour certaines équipes : BREST, VANNES, NANTES, LA ROCHE SUR YON, RENNES-VEZIN, St BRIEUC, LORIENT-PLOEMEUR.



Certaines situations sont à déplorer :

- On ne connaît pas les élèves qui ont l’intention de faire de l’informatique, ni leur niveau.

Exemples : St BRIEUC, St MALO,

- Souvent, les cours de CLIP ont lieu dans la même salle qu’un autre cours de l’Éducation Nationale. Ce n’est facile ni pour l’enseignant, ni pour l’intervenant CLIP.

Exemples : LA ROCHE SUR YON, St BRIEUC, LAVAL, VANNES.

- Des problèmes de matériels informatiques :

- Obsolescence du matériel ou nombre d’ordinateurs insuffisant ou absence d’imprimante.

Exemples : LA ROCHE SUR YON, RENNES-VEZIN, LORIENT-PLOEMEUR, NANTES,

St MALO.

- Vol de souris.

Exemples : St BRIEUC, LA ROCHE SUR YON.

Projets en cours

- Installation de CLIPeNET : St MALO, St BRIEUC, LAVAL, VANNES.

- Faire mieux connaître le CLIP : LORIENT, RENNES-VEZIN.

- Développer des formations sur des sujets complexes : LORIENT.

- Installer « Sketchup » : LORIENT, RENNES-VEZIN.

- Formation GIMP : LE MANS, St BRIEUC.

- Formation « Bases de données » : St BRIEUC.

- CLIPeNET : St BRIEUC, LAVAL, VANNES.

- Problème de remplacement de la référente : NANTES.





Heures x formateurs



Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Brest_MA

14 674 61 94 1 606 17.1

Écart/2013 -13% 6% -9% -10% -5% 5%

Hommes 14 674 61 94 1 606 17.1

Cherbourg_MA

2 84 9 10 190 19.0

Écart/2013 0% -32% -31% -55% 28% 181%

Hommes 2 84 9 10 190 19.0

La-Roche-sur-Yon_MA

5 192 22 49 278 5.7

Écart/2013 0% 7% -27% -20% -27% -9%

Hommes 5 192 22 49 278 5.7

Laval_MA

1 34 8 10 95 9.5


Hommes 1 34 8 10 95 9.5

Le Mans-Les Croisettes_MA

4 280 37 72 790 11.0

Écart/2013 0% -13% -39% -41% -28% 22%

Hommes 4 280 37 72 790 11.0

Lorient-Ploemeur_CP_CD

2 106 9 13 146 11.2

Écart/2013 -75% 10% -10% -19% 20% 47%

Hommes 2 106 9 13 146 11.2

Lorient-Ploemeur_CP_MA

7 252 53 72 803 11.1

Écart/2013 -13% -1% -23% -29% -2% 39%

Hommes 7 252 53 72 803 11.1

Nantes_CP_CD

6 413 42 65 790 12.2

Écart/2013 -45% 16% 17% 25% 35% 8%

Hommes 6 413 42 65 790 12.2

Nantes_CP_MA

12 648 86 131 1 478 11.3

Écart/2013 9% 108% 121% 134% 112% -9%

Hommes 12 648 86 131 1 478 11.3

Orvault_EPM Pas d’activité en 2014




Heures x formateurs



Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Rennes (femmes)_MA

3 152 11 17 264 15.5

Écart/2013 50% 6% 38% 55% 8% -30%

Femmes 3 152 11 17 264 15.5

Rennes-Vezin_CP_CD

3 88 6 6 232 38.7

Écart/2013 -63% 26% 20% -14% 23% 44%

Hommes 3 88 6 6 232 38.7

Rennes-Vezin_CP_MA

5 250 17 28 208 7.4

Écart/2013 -38% 635% 89% 56% 0% -35%

Hommes 5 250 17 28 208 7.4

Rennes-Vezin_CP_QCP

4 130 74 111 681 6.1

Écart/2013 -50% 17% 90% 106% 46% -29%

Hommes 4 130 74 111 681 6.1

Saint-Brieuc_MA

2 97 27 49 448 9.1

Écart/2013 100% 56% 23% 36% 49% 10%

Hommes 2 97 27 49 448 9.1

Saint-Malo_MA

1 53 20 34 224 6.6

Écart/2013 0% -23% -81% -76% -20% 229%

Hommes 1 53 20 34 224 6.6

Vannes_MA

5 84 17 22 147 6.7

Écart/2013 25% 22% 70% -4% 40% 46%

Hommes 5 84 17 22 147 6.7

Total 2014 Total 69 3 537 499 783 8 378 10.7

Hommes 73 3 385 488 766 8 114 10.6

Femmes 3 152 11 17 264 15.5


Rappel 2013 Total 63 2 899 533 833 7 413 8.9

Hommes 62 2 690 518 813 7 086 8.7

Femmes 2 144 8 11 244 22.2

Mineurs 2 65 7 9 83 9.2



Seuls deux stages AIDE, à la maison d’arrêt de Brest, ont pu être organisé cette année.




d'inter-venants

Nombre total de

mois


Nb de stagiaires

(>=3 sces)

Nb total de


Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Brest_MA

2 2 168 30 38 1 003 26.4

Ecart/2013 0% 0% 17% 7% 23% 16% -5%

Hommes 2 2 168 30 38 1 003 26.4

Total 2014 Total 2 2 168 30 38 1 003 26.4

Hommes 168 30 38 1 003 26.4

Femmes 0 0 0 0 n/a

Mineurs 0 0 0 0 n/a

Rappel 2013 Total 3 3 220 36 39 1 242 31.8

Hommes 220 36 39 1 242 31.8

Femmes 0 0 0 0 n/a

Mineurs 0 0 0 0 n/a



Maison d’arrêt de Brest

BERGER Jacques DELEMOTTE David

BESCOND Christian GUELARD Evan

DELAUNAY Claude

FERET Colette

GUEGUEN Marie-Noêlle

HAY Georges

JOIGNY Dominique

Le BOITE Anne

LE FLOCH Francis

PERSON Paul

PERSON Solange

QUILLEVERE Gérard

SCHMITT Jeanine

TREGUIER André

Maison d’arrêt de Cherbourg

PENHOËT Michel

ZENGLEIN Luc



Maison d’arrêt de La Roche-sur-Yon

AMEIL Jean-Paul

IUND Jean-Pierre

MATHÉ Yves

NOËLL Pascal

PIVETEAU Marcel

Maison d’arrêt de Laval

HOUSSIN Gilles

Maison d’arrêt du Mans – Les Croisettes

BENARD Philippe

GALPIN Patrick

HIRSCH Pierre-Jean

TISON Daniel

Centre pénitentiaire de Lorient-Ploemeur

BAUDER Bernard

CAROUR Simon

COTTON Robert

IACONELLI Anne

KERDONCUFF Françoise

LE GARREC Xavier

PIETERS Dominique

Centre pénitentiaire de Nantes

BAYART Bertrand

BEUDAERT Odile

BOULLANGER François

CHANCERELLE Gilles

CHATONNET Nicole

COCHER Bleuenn

DUGAS DU VILLARD Pierre

GAUTIER Chantal

LE GUELLAFF Claude

LE GUEVEL Gérard

LEGOFF Jean-Pierre

MARECHAL Ginette

RINCE Michel

SONNET Odile

THIBAUD Michel



Établissement pénitentiaire pour mineurs d’Orvault


Centre pénitentiaire pour Femmes de Rennes

MANCARDI Bernard

MASSIOT Nadine

RENON Fanny

Centre pénitentiaire de Rennes-Vezin

BOISSOLES Joël

BOURHIS Marc

DAMIENS Jean François

DANES-BARON Manuela

GUILLOT Philippe

LUTZ Michel

MILBEO Philippe

MILLET François

PATIER Marie Colette

RAOUL Michel

ROLLAND Jean Claude

Maison d’arrêt de Saint-Brieuc

LEROUX Gilbert

VERANT Jean-François

Maison d’arrêt de Saint-Malo

THALY Michel

Maison d’arrêt de Vannes

CAROUR Simon

COSSE Claude-Yves

DUPERRIN Jean Paul

GOMBERT André

LE RUYET Gilbert



Maison d’arrêt de Brest

Coordonnateur: Gérard QUILLEVERE

■ Quartier «Hommes»


L’équipe est composée de 15 bénévoles, ce qui permet d’intervenir en binômes avec des possibilités de remplacement durant les vacances des formateurs.

Les formateurs se sont rencontrés 6 fois pendant l’année dans la salle d’une «Maison pour tous» pour débattre de leur activité dans une ambiance amicale.

Des formations ont été mises en place par l'intervention d'un Professeur de lycée sur les réseaux sociaux et la sécurité informatique (2 séances).

Une mise à jour des connaissances des formateurs est assurée au cours de chaque réunion sur les différents logiciels utilisés.

De nombreuses validations AFPA (traitement de texte ou tableur) ont pu être organisées et réussies (cf. partie nationale § 4.1).

Depuis janvier 2014 les activités sont mixtes les lundis et jeudis et se déroulent dans une excellente ambiance.


Les relations sont satisfaisantes.


Aucun problème particulier à signaler.

Aide

Les 2 mois de stage se sont très bien passés.

˜˜˜

Maison d’arrêt La-Roche-Sur-Yon

Coordonnateur : Yves MATHÉ



On constate un turn-over important car il s'agit d'une maison d’arrêt et il est difficile pour les stagiaires de s'impliquer sur du long terme.

Pour la seconde année consécutive, le SPIP a organisé un forum des associations qui interviennent à la maison d’arrêt et dont le CLIP était partenaire. Cela a permis de faire connaître l’activité et de recruter 2 ou 3 stagiaires.



L’activité fonctionne avec 5 intervenants, à raison de 2 séances de 1 heure, le mercredi matin.

Les stagiaires sont recrutés par l'animatrice socio-culturelle qui établit les listes (irrégulièrement à jour).

Les formations ont lieu dans la salle de cours du Responsable local d’enseignement qui n'est donc libre que le mercredi matin.

Le parc informatique, dont la moitié a été renouvelée il y a 3 ans, est très dégradé : souris manquantes, réseau instable.


Avec les responsables de la maison d’arrêt et du SPIP les relations sont très correctes.

La collaboration est également très bonne avec le Responsable local d’enseignement.

Les Surveillants sont en général compréhensifs et peu rigides sur les horaires. Ils autorisent facilement les stagiaires à rester pendant les 2 heures de formation s'il reste de la place.

En revanche, les relations sont peu cordiales avec l'Animatrice socio-culturelle.

Aide

Dans l’état actuel des choses l’opération AIDE ne peut être envisagée.

˜˜˜

Maison d’arrêt du Mans

Coordonnateur : Patrick GALPIN



L’activité a été en baisse en 2014 en raison de l’indisponibilité d'un formateur dont il n’a pas été possible d’assurer le remplacement. Par ailleurs, l’administration locale n’apporte pas un soutien marqué à notre activité.


Les conditions matérielles de fonctionnement sont satisfaisantes.


Les relations sont pratiquement inexistantes avec les différents référents.


- Difficulté de recrutement de nouveaux formateurs ;

- Relations à améliorer avec les référents.


Aide

Pas de stage en 2014.


- Le recrutement de formateurs ;

- Initier une formation Gimp.

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Centre pénitentiaire de Lorient-Ploemeur

Coordonnateur : Françoise KERDONCUFF

■ Quartier MA « Hommes »


On enregistre deux départs et une arrivée de formateurs : l’équipe fonctionne avec un effectif suffisant de sept bénévoles.

L’activité fonctionne bien. Les formateurs sont attentifs au suivi du stagiaire. Ils communiquent régulièrement entre eux par mail sur la progression de leurs stagiaires.

Différentes formations ont été suivies par les formateurs au cours de l’année :

- Formation bases de données (deux jours) pour 4 bénévoles ;

- Formation diaporama et MovieMaker (deux demi-journées) pour 4 bénévoles.

Deux formations nationales ont également été suivies :

- Un bénévole a participé à la formation « fonctions avancées tableur » ;

- Un bénévole a suivi la formation CLIPeNET.

Élargir notre offre de formation est une de nos principales préoccupations. Cette année le montage vidéo avec « Windows MovieMaker » est venu enrichir notre palette d’outils.

En ce qui concerne les validations, le manque d’assiduité des stagiaires n’a pas permis de parvenir au niveau de l’année 2013 (cf. partie nationale § 4.1).


Depuis cette année, c’est le CLIP qui doit élaborer les listes, en raison du départ de la référente SPIP. Avec la mise en place de cette nouvelle procédure, il est à constater un turnover supérieur aux années précédentes (gestion de la liste d’attente, recherche des stagiaires posent problème). Par ailleurs des tâches administratives liées s’y ajoutent.

Différents outils de communications ont été mis au point pour informer les stagiaires sur les activités informatiques. Par ailleurs, la participation du CLIP au premier forum d’associations en prison a permis d’entrer en contact avec les détenus et de mieux connaître leurs attentes. Cet échange avec la population carcérale a été très fructueux.

Les conditions matérielles sont inchangées, le parc informatique comprenant 8 PC en réseau est très vieillissant et demanderait à être renouvelé. L’imprimante est toujours hors-service depuis décembre 2013, son remplacement est attendu avec impatience.



Les relations sont très satisfaisantes au sein du Centre pénitentiaire : tant avec le Chef d’établissement, qu’avec le Directeur du SPIP et leurs Adjoints, Surveillants chefs, Correspondant local informatique, CIP ainsi qu’avec les Enseignants et autres partenaires.

Le CLIP a participé à l’organisation des premières Journées nationales des prisons du collectif CAID « Collectif d’Aide à l’Insertion des Détenus », à la mise en place du 1

er Forum prison et du forum des

associations de la ville de Ploemeur. Les relations et les actions avec les autres associations intervenantes constituent un collectif très actif au sein de l’établissement.


En dehors de l’usage que devraient pouvoir en faire les stagiaires, une imprimante serait bienvenue pour soulager la coordonnatrice dans ses fonctions et principalement pour l’établissement des attestations de présence.

Aide

Faute de financement, il n’y a pas eu de stage AIDE. Un bénévole a assuré une séance sur les deux mois d’été, en faveur des travailleurs, sur des formations variées de création de pages Web et de diaporama.


- Installation récente de «Sketchup» (dessin 3 D) qui va permettre de proposer, dès l’an prochain, des ateliers sur cette thématique qui constitue une réelle demande des stagiaires ;

- Proposition de formations variées et formation des formateurs sur ces nouveaux supports ;

- Accroissement du nombre de validations Afpa ;

- Reprise d’une opération AIDE pour la période estivale.

■ Quartier CD « Hommes »


La demande est toujours faible, en raison de la difficulté à trouver des détenus intéressés par l’activité. Quelques-uns ont cependant accroché grâce à l’effort des formatrices pour diversifier l’offre de formation : dessin vectoriel, diaporama, montage vidéo et dessin 3 D.

Les détenus du CD n’étant pas concernés par une sortie proche n’ont pas le projet de passer des validations. Les activités ludiques, créatives ou des projets complexes sur du long terme sont davantage recherchés. La création de clip vidéo pour la communication interne du CLIP a été un facteur de motivation auprès des stagiaires fortement engagés dans cette activité.

Deux bénévoles assurent les cours : tous les lundis et un jeudi sur deux.


Le recrutement est assez aléatoire et se fait sans inscription. La Chef de détention a bien voulu nous orienter sur les personnes qui pourraient être intéressées par l’activité.

Nous disposons de quatre PC souvent en panne et pour lesquels il est difficile d’obtenir rapidement des réparations. Il est peu réalisable, dans ces conditions, de recruter de nouveaux stagiaires et d’organiser des formations innovantes.



Les relations sont identiques à celles rencontrées à la maison d’arrêt.


- PC souvent en panne ;

- Défaillance du système électrique ;

- Difficulté à recruter des stagiaires.


- Se mobiliser pour faire connaître l’activité du CLIP en distribuant le dépliant de présentation dans toutes les cellules ;

- Obtenir plus rapidement la réparation du matériel en panne ;

- Développer des formations concrètes ou des sujets complexes sur du long terme ;

- Mettre en place des mini-stages pour susciter un regain d’intérêt de la part des stagiaires. Un essai sera fait sur « Sketchup » dès le début de l’année 2015.

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Établissement pénitentiaire de Nantes

Coordonnateur : Bertrand BAYART



Niveau d’activité et évolution :

Le CLIP intervient dans les 3 quartiers de l’établissement :

- Maison d’arrêt 1 : pour répondre à l’affluence des stagiaires, le CLIP vient de doubler les interventions, deux interventions hebdomadaires de deux heures.

- Maison d’arrêt 2 : la salle se remplit de plus en plus, nous allons devoir doubler nos interventions... dès que nous aurons de nouveaux formateurs.

- Quartier pour courtes peines : niveau d’activité assez variable. On peut passer de deux à six stagiaires en fonction des départs/arrivées dans ce quartier. L’été dernier, pour ne pas interrompre l’activité, certains bénévoles se sont portés volontaires pour assurer des sessions.

Contenu des formations, validations

Dans les trois établissements les formations portent essentiellement sur les applications bureautiques : traitement de texte et/ou tableur avec, en fin de formation, la présentation aux tests AFPA (cf. partie nationale § 4.1).

Organisation de l’équipe des formateurs

Pour les 3 quartiers, à chaque créneau horaire sont affectés deux formateurs. Un planning centralisé permet de gérer les absences et les remplacements éventuels.

Tous les trimestres une réunion est organisée avec les bénévoles nantais du Centre de détention et de l’établissement pour mineurs afin de coordonner nos actions.



Dans les 3 quartiers : le fonctionnement des sessions CLIP est actuellement satisfaisant. Les stagiaires adressent une demande au SPIP où une employée contractuelle gère les listes de stagiaires.

Les conditions matérielles sont excellentes (une panne sur un PC très vite réparé) avec parfois quelques problèmes logiciels (versions non à jour, par exemple).

Aucun problème de sécurité.


Pour les 3 établissements, les relations sont bonnes tant avec le SPIP qu’avec la Direction. Elles sont excellentes avec notre référente qui est contractuelle et qui ne sera malheureusement pas remplacée en 2015. D’une manière générale les relations avec les surveillants sont également bonnes.


- Quelques problèmes techniques qu’on ne réglera sans doute jamais : la DSI annonce une remise à niveau générale des serveurs ce qui pourrait prendre des mois ou plus.

- Notre fonctionnement est lié à la constitution de listes de stagiaires, travail fait par le SPIP. L’organisation du SPIP est trop souvent modifiée, ce qui implique des changements dans le personnel et ses attributions, d’où des tâtonnements regrettables ensuite pour la poursuite de notre activité dans de bonnes conditions.

Aide

Pas de réponse ou réponse négative en 2014 comme en 2013.


- Notre inquiétude concerne le remplacement de notre référente : qui va gérer les listes de stagiaires en 2015 ?

- Le CLIP est sollicité par la Direction de la maison d’arrêt pour participer à un projet de télévision interne...

- Projet d’ouvrir de nouvelle(s) session(s) hebdomadaire(s) pour les quartiers MAH2 et MAF.

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Centre pénitentiaire de Rennes Vezin

Coordonnateur : François MILLET



Le CPH de Rennes-Vezin est un nouvel établissement dont le nouveau Directeur est issu de l'équipe de M. Delarue. Un nouveau Directeur du SPIP a également été nommé.

Actuellement l'équipe est composée de 11 bénévoles qui interviennent en binôme.

Le CLIP intervient dans 5 quartiers : CPH, MA1, MA2, CD et QCP.


Pour cause de désengagement du SPIP, la gestion des listes n'est plus assurée par l'Animateur culturel mais par un Surveillant.

Nous participons à la commission d'attribution des bourses scolaires par le Centre pénitentiaire. Une convention a été signée entre le Centre pénitentiaire et le CLIP.


Les formations ont lieu, à raison d’une séance par semaine, dans les salles informatiques des 5 quartiers qui sont équipées en principe de 6 PC et 1 imprimante.

La gestion des listes d'inscription est assurée par la surveillante référente du CLIP pour les MA1 et MA2 et pour le CD. En QCP cette liste est gérée par le surveillant responsable du quartier. La liste pour les stages en CPH est gérée par le SPIP.

Nous essayons de diversifier le contenu de notre offre en créant de nouvelles formations.

CLIPeNET a été installé mais reste pour l'instant peu utilisé.

Nous participons aux stages «dynamisation de la sortie» en QCP.

Les conditions en Centre de détention

En CD, la formation s'est déroulée avec seulement 4 PC disponibles, alors qu'il pourrait y avoir un total de 6 ou 7 PC dans la salle. Ce point devrait être amélioré lors du remplacement général du parc informatique prévu en début 2015.

Les stagiaires souhaitent clairement pouvoir continuer les stages. En conséquence les participants déjà inscrits veulent rester dans leur groupe et les nouveaux candidats ne peuvent accéder aux formations.

Quelles sont les solutions qui permettraient de résoudre le problème ?

- Étendre l'offre de formation : par exemple, langage de programmation ou GIMP ou Joomla ;

- Ajouter des heures de formation sur d'autres créneaux de la semaine ;

- Augmenter le nombre de PC dans la salle d’informatique : passer de 4 PC à 6 PC ;

Les conditions en Maison d’arrêt

En maison d’arrêt, le turnover est important et beaucoup d'inscrits ne se présentent pas. Il manque un PC en MA1. La fréquentation reste médiocre. Le nombre d'heures par stagiaire a diminué.

Les conditions en Quartier courte peine

En QCP, la participation aux stages étant obligatoire pour ceux qui se sont inscrits, le nombre d’heures par stagiaire est constant. L’augmentation du volume d’activité est due à l’augmentation du nombre de stages mis en place par le SPIP (5 stages en 2014).

En ce qui concerne la formation hebdomadaire, la gestion de proximité des listes permet une bonne fréquentation mais de courte durée.

Nous continuons à faire passer des tests AFPA mais leur nombre a nettement diminué.

Le contenu de nos formations

En maison d’arrêt, la formation de base reste Open Office (traitement de texte, puis tableur).

Pour les détenus assidus principalement en Centre de Détention, nous prolongeons cette formation en proposant un cours sur les bases de données (SQL).

Nous avons mis au point un cours création de site Web en utilisant le CMS Joomla. Ce cours a été proposé en MA1 et en QCP à quelques détenus qui avaient un bon niveau informatique.

Nous proposons aussi une formation sur GIMP et une initiation à la PAO (Inscape) sous forme de stage, principalement en Centre de Détention.

En QCP, les stages d'insertion étant orientés « citoyenneté », nous proposons des exercices sur tableur comme par exemple un dépouillement électoral. Mais le contenu a été un peu allégé suite à une intervention du SPIP.


En Centre de Détention, une formation sur un langage de programmation est en cours de construction. Dans un premier temps nous avons proposé à l'Administration Pénitentiaire d'utiliser des cartes Rasberry mais pour des raisons de sécurité, le Directeur régional a refusé son introduction en détention. Nous étudions la possibilité d'utiliser un PC en Linux.

Nous présentons des candidats aux tests AFPA, lorsque c’est possible (cf. partie nationale § 4.1).

La formation des bénévoles

L’équipe se réunit 2 fois par an pour une réunion de travail.

La formation continue des bénévoles peut, selon leurs besoins, se faire de plusieurs manières :

- Autoformation sur le simulateur et projet sur l'utilisation de GIMP ;

- Participation aux cours proposés aux bénévoles des associations rennaises par le CRVA ;

- Participation aux cours proposés par le CLIP.

Un bénévole rennais a été élu au Conseil d’administration du CLIP et participe à la Commission pédagogique et un autre s’intéresse au projet CLIPeNET.


De bonnes relations existent avec le pôle scolaire qui reconnaît le CLIP comme organisme de formation mais qui refuse, pour l'instant, de gérer les listes.

Les relations sont assez correctes avec les surveillants d'activité.

Un seul intervenant, qui a en charge les stages d'insertion en QCP, est en relation avec le DSIP.

Le recrutement des bénévoles se fait principalement grâce au centre du bénévolat de Rennes.

Le CLIP de Rennes est inscrit au CRVA (Centre de Ressources à la Vie Associative).

Bonnes relations avec la direction régionale de l'AP grâce à l'action efficace du Délégué régional du CLIP.

Bonnes relations également entre coordinateurs de l'Ouest, grâce aux réunions bi-annuelles organisées par le Délégué régional.


- Difficultés pour remplir les stages en MA1 et MA2 (aucune visibilité possible sur le motif des absences) ;

- Nombre de PC insuffisant en Centre de Détention et en maison d’arrêt, problèmes avec les PC qui tombent en panne ou sont empruntés et qui ne sont pas remplacés.

Aide

Le SPIP ne subventionne plus les stages AIDE.


- Le CLIP devrait intervenir dans le nouveau Quartier des sortants (QS issu du Quartier pour courte peine) mais nous ne savons pas encore dans quelles conditions ;

- Un projet de formation sur la programmation en utilisant une carte Rasberry ou sur PC en Linux est à l’étude ;

- Une action sera entreprise afin de mieux faire connaître le CLIP en détention :

- Réunion d'information sur nos offres pour les détenus du quartier des entrants ;

- Participation à un forum des associations pour les détenus.

- Le CLIP travaillera à mieux faire connaître l’association à l'extérieur.

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Maison d’arrêt de Saint-Brieuc

Coordonnateur : Jean-François VERANT



La participation des stagiaires a été au maximum des capacités d’accueil de la salle jusqu’en juillet 2014 lorsque les listes étaient établies par l’ancien Responsable local d’enseignement. Au début de l’année scolaire, l’arrivée d’une nouvelle enseignante, mal informée quant à la gestion des listes, a été à l’origine d’un dysfonctionnement, qui s’est maintenant résorbé.

Deux formateurs interviennent à la maison d’arrêt de St BRIEUC depuis 6 mois, tous les mercredis matin. L’un d’entre eux intervient également le mercredi après-midi.

Il est à noter une évolution dans le niveau et le comportement des stagiaires :

- Moins de débutants complets à l’informatique et à l’écriture ;

- Parfois des stagiaires qui, très vite, peuvent passer les tests AFPA.

On peut déplorer, en plus des changements fréquents de situation (transferts), la concurrence d’autres activités qui nuisent à l’assiduité des participants (conférences, sport, photo, etc.).

Conditions de la formation.

- La Responsable local d’enseignement a des difficultés pour faire les listes en fonction du niveau des stagiaires, ce qui conduit à travailler avec des groupes très hétérogènes.

- Le CLIP partage la salle de l’Éducation Nationale.


- Aucune relation avec le Directeur de la MA, en revanche, de très bonnes relations avec le Directeur adjoint et les Surveillants ;

- Bonnes relations avec la direction du SPIP qui vient d’être récemment remplacée ;

- Très bonnes relations avec le Professeur d’anglais qui partage la salle avec le CLIP le mercredi matin.


- Difficulté pour introduire de nouveaux logiciels informatiques ;

- Impossibilité d’utiliser une clé USB.

Aide

Les formateurs CLIP assurent les formations pendant l’été, sauf au mois d’août.


- Démarrer une formation sur les bases de données ;

- Installer CLIPeNET dès que possible.

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Maison d’arrêt de Saint-Malo

Coordonnateur : Michel THALY



On constate un turn-over très important : il est rare qu’un stagiaire assiste à plus de 5 ou 6 séances, sans qu’on puisse connaître le motif des abandons.

On peut noter également que nombreux sont les participants illettrés.


La salle d’informatique est équipée de 8 PC dont 2 ne sont plus en état de fonctionnement depuis plusieurs années.

Le traitement de texte représente 99 % des apprentissages et les stagiaires qui s’intéressent au tableur sont l’exception : cette année un seul s’est investi dans cette application.

L’approche du traitement de texte se fait à travers la présentation d’une lettre de motivation ou d’un CV, sans aller bien au-delà.

Le CLIP met en œuvre le référentiel B2i (deux attestations ont été délivrées cette année).


- Les relations avec le Responsable local d’enseignement et les Surveillants sont bonnes ;

- Le SPIP est aussi présent.


Le turn-over qui est important et le manque d’assiduité des stagiaires font qu’il est difficile d’atteindre les objectifs du référentiel AFPA.

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Maison d’arrêt de Vannes

Coordonnateur : Gilbert LE RUYET



Chaque semaine, une formation de 1 h 30 a été assurée par 4 formateurs jusqu'à juin 2014 puis 5 formateurs, depuis septembre, soit individuellement à tour de rôle, soit en binôme ou trinôme, le mardi matin.

Contrairement à 2013, nous assurons à nouveau les séances pendant les petites vacances scolaires depuis septembre.


Le nombre d’heures de formation par stagiaire continue de croître avec cependant le turnover important, propre à une maison d’arrêt. Cependant, l’un des stagiaires a suivi 14 séances en 2014.

On peut noter cependant un plus grand nombre d’inscrits aux séances, avec en moyenne une assiduité supérieure à celle de 2013.

Pour l’année 2014, aucun stagiaire ne s’est présenté aux tests AFPA (temps de présence insuffisant dans l’établissement, alors que certains avaient la volonté de tenter la validation).


Comme les années précédentes, nous utilisons l'unique classe de formation de l'établissement que le Responsable local d’enseignement partage avec nous et avec le Professeur d'anglais.

Cette salle est équipée de 6 ordinateurs. Même si on peut déplorer le manque de place autour des ordinateurs, comme il est rare que nous ayons 6 stagiaires simultanément, cela ne pose pas de problème.


Sans dire qu'elles soient mauvaises, on peut regretter cependant que les relations soient quasiment inexistantes tant avec la Direction de l'établissement qu’avec le SPIP.

Le seul interlocuteur véritable est le Responsable local d’enseignement : c'est lui qui recrute nos stagiaires.

À noter, cependant, le projet d’organisation d’un forum des associations organisé par le SPIP au premier trimestre 2015.

Aide

Pas d’opération AIDE en 2014.


Après la réorganisation informatique prévue par l’Administration Pénitentiaire, la mise en œuvre de CLIPeNET pourrait être effectuée.

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F. Région Provence – Alpes – Côte d’Azur

Délégué régional : Bertrand THONY



Faits marquants

L’activité du CLIP se maintient à un niveau correct à la maison d’arrêt de Luynes où tous les indicateurs sont en hausse importante, hormis le temps moyen d’heures de formation par stagiaire, pour lequel on constate une baisse de 2.8 %.

Dans les deux autres établissements ci-dessous, l’activité est perturbée ou interrompue pour les motifs suivants :

- Aix-Luynes CPA : un seul formateur est intervenu en 2014 (contre 2 en 2013) et si, malgré cette situation, les indicateurs sont en hausse (à l’exception de la moyenne d’heures de formation par stagiaire), il faut déplorer l’arrêt des formations depuis septembre 2014. En effet, à cette date tous les ordinateurs ont été enlevés de la salle pour remise à niveau par le Correspondant local informatique et depuis ils n’ont pas été remis en place.

- Toulon-La Farlède – CP :

- Quartier Hommes : les formations, qui devaient reprendre en 2014, ont dû être abandonnées en raison de l’absence de matériel ; trois solutions sont à l’étude afin de permette un redémarrage éventuel de l’activité ;

Aix Luynes Toulon

Grasse



- Quartier Mineurs : les formations programmées pour septembre 2014 n’ont pu reprendre qu’en novembre 2014 et semblent vouloir se dérouler normalement sur le matériel de la PJJ.

- Avignon-Le Pontet : en 2014, des contacts ont été repris avec la maison d’arrêt du Pontet pour permettre une reprise des activités avec 2 nouveaux bénévoles qui ont rejoint le CLIP.

Projets en cours

- Rencontrer les référents de l’Administration Pénitentiaire afin d’obtenir des conditions plus favorables à la mise en œuvre des formations ;

- Intensifier l’effort de recrutement pour trouver de nouveaux bénévoles.




Heures x formateurs



Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Aix-Luynes_CPA

1 20 4 15 62 4.1

Écart/2013 -50% 82% 33% 114% 55% -28%

Hommes 1 20 4 15 62 4.1

Aix-Luynes_MA

3 148 31 62 755 12.2

Écart/2013 0% 124% 210% 313% 302% -3%

Hommes 3 148 31 62 755 12.2

Toulon-La Farlède_CP_MA

1 10 1 8 13 1.6

Écart/2013 n/a -84% -75% -27% -80% -73%

Mineurs 1 10 1 8 13 1.6

Total 2014 Total 4 178 36 85 830 9.8

Hommes 4 168 35 77 817 10.6


Mineurs 1 10 1 8 13 1.6

Rappel 2013 Total 5 139 17 33 294 8.9

Hommes 7 139 17 33 294 8.9





Cette année, une seule opération AIDE de deux mois a pu être organisée à la maison d’arrêt de Grasse.




d'inter-venants

Nombre total de

mois


Nb de stagiaires

(>=3 sces)

Nb total de


Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Grasse_MA

2 2 178 25 27 825 30.6

Ecart/2013 n/a n/a n/a n/a n/a n/a n/a

Hommes 2 2 178 25 27 825 30.6

Total 2014 Total 2 2 178 25 27 825 30.6

Hommes 178 25 27 825 30.6

Femmes 0 0 0 0 n/a

Mineurs 0 0 0 0 n/a

Rappel 2013 Total 0 0 0 0 0 0 n/a

Hommes n/a

Femmes n/a

Mineurs n/a



Maison d’arrêt de Grasse

CHARLIER Florent

SAMUEL Bruno

Maison d’arrêt de Luynes (Aix en Provence)

COMBAZ Bernard

LABBE Michel

THONY Bertrand

Centre pour Peines Aménagées de Luynes (Aix en Provence)

THONY Bertrand

Centre pénitentiaire de Toulon - La Farfalède

MASTROGIACOMO Yves

PITRAT Jean-Pierre



Centre pour peines aménagées Aix-Luynes

Coordonnateur : Bertrand THONY



L’activité a été assurée à raison de 2 h par semaine au cours du premier semestre 2014.

Deux à trois stagiaires en moyenne sont présents à chaque cours. La formation assurée porte exclusivement sur l’utilisation de l’outil informatique en vue de l’établissement d’une lettre de motivation et d’un CV.

L’attitude et la motivation des stagiaires sont globalement bonnes.


Arrêt total de l’activité depuis la rentrée de septembre, car tous les ordinateurs de la salle de formation ont été envoyés au Correspondant local informatique pour mise à niveau. Or, sa charge de travail ne lui a pas permis d’effectuer cette tâche jusqu’à ce jour.


Bonnes relations avec le lieutenant responsable du CPA et avec le SPIP.


- Absence des postes de travail jusqu’à la mise en niveau ;

- Absence d’imprimante.


- Nécessité de replacer les PC dans la salle de formation, après mise à niveau ;

- Acquisition d’une imprimante.

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Maison d’arrêt d’Aix-Luynes

Coordonnateur : Bertrand THONY



Le nombre de stagiaires formés varie en fonction de leur disponibilité et de leur implication.

Cinq d’entre eux participent régulièrement et s’impliquent dans les formations, les autres sont plus « volatiles ».



Des ordinateurs anciens. L’un d’eux a provoqué un court-circuit pendant une formation et est provisoirement inutilisable.


De bonnes relations existent avec le secrétaire du SPIP.


L’absence d’imprimante est à regretter.

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Centre pénitentiaire de Toulon-La-Farlède

Coordonnateur : Jean-Pierre PITRAT



L’activité du CLIP avait cessé en juin 2013. En octobre 2014, après une année d'arrêt des formations, des contacts ont été repris avec l'établissement de La Farlède pour s'assurer que le concours du CLIP était le bienvenu. Le besoin a été confirmé et, en conséquence, la reprise de l’activité a été envisagée avec comme objectif l’initiation à la bureautique.

Cependant, le redémarrage de l’activité s’est heurté à des problèmes matériels et n'a pu être réalisé en 2014. Deux formateurs étaient prêts à la prendre en charge, mais les difficultés rencontrées risquent de les démotiver et de les voir se tourner vers un autre type de bénévolat.


Jusqu’en juin 2013 la formation se déroulait de la manière suivante :

- Un après-midi par semaine ;

- Activité robotique en objectif ;

- Ordinateurs de l’organisme privé de formation « Préface ».

C’est en raison de la désaffection des stagiaires pour ce type de formation qu’elle a dû être abandonnée.


Préface a effectué d’importants travaux de remise en état de son parc informatique (contamination par virus, en particulier) au cours du 2

e semestre 2013 et depuis, il se montre réticent pour partager le

matériel informatique.


Il semblerait difficile de dégager, dans le planning de travail de Préface, des créneaux utilisables par le CLIP.



Trois solutions sont à l’étude :

- Possibilité d’établir une convention entre le CLIP et Préface, pour une utilisation limitée à 4 ordinateurs : pour l’instant pas d’accord sur cette convention ;

- Utilisation des postes de travail de l’Éducation Nationale sur un créneau d’un après-midi par semaine : la solution est à l’étude ;

- Installation d’ordinateurs CLIP dans une salle dédiée : des difficultés pour trouver une salle disponible et pour assurer la protection des matériels qui y seraient installés.

Aucune assurance n’a pu être donnée pour le moment sur l’une ou l’autre de ces solutions.

■ Quartier « Mineurs »

L’intérêt des formations CLIP a été confirmée pour ce quartier dès l’été 2014, avec comme objectif l’activité robotique qui paraissait bien adaptée.

Diverses contraintes matérielles n’ont permis le démarrage qu’en novembre 2014.


- Deux formateurs assurent l’activité ;

- Elle a lieu un après-midi par semaine à raison d’une heure seulement (difficulté de concentration de ce type de population – nécessité d’un encadrement renforcé : 2 formateurs + 1 éducateur) ;

- Les stagiaires sont désignés par l’éducateur de la PJJ ;

- Les PC (avec Visual Studio) sont ceux de la PJJ.


Excellentes relations avec la PJJ et les personnels d'encadrement concernés.


Il était prévu de stocker les robots sur place. Cependant, faute de trouver un local offrant suffisamment de garanties de sécurité, chacun des formateurs conserve une mallette de deux robots et la transporte à chaque cours.

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G. Région Rhône-Alpes-Auvergne

Délégué régional : Patrice LABOUREY



Faits marquants

Comme le montre le bilan qui figure dans le tableau du prochain chapitre, l’année 2014 a été un peu paradoxale avec un recul du volume d’activité globale alors que la population bénéficiaire a augmenté :

- volume de formation (h×stagiaires) : - 14,4 %

- encadrement : h×formateurs : - 11,4 % nb formateurs : 2,3 %

- population bénéficiaire : 8,5 %

- stagiaires ayant suivi au moins 3 séances 0,9%

- durée moyenne de formation : ~ 15,5 h/p pour 19,6 en 2013.


Riom Villefranche

Lyon Corbas

Grenoble - Varces

St-Quentin- Fallavier

St Etienne - La Talaudière

Valence

Roanne


Cette évolution provient principalement :

- du manque de bénévoles formateurs : le nombre d’heures de formation dispensées s’est réduit de 11,4 % ; certes les efforts de recrutement ont permis d’enrayer la chute du nombre de bénévoles constatée en 2013, mais ces nouveaux recrutements ne produiront pleinement leurs effets que l’année prochaine,

Il a donc fallu fermer certaines séances, alors même que les moyens - salles et matériel informatique – étaient disponibles et qu’il y avait des candidats pour les formations.

- la dégradation de l’assiduité des stagiaires : ainsi le nombre de stagiaires ayant suivi au moins 3 séances est resté à peu près stable alors que la population bénéficiaire (1 séance et plus) s’est accrue de 8,5 %, avec en corollaire une réduction de la durée moyenne de formation.

Observé depuis 2 à 3 ans, dans la plupart des formations CLIP, que ce soit en Rhône-Alpes Auvergne ou dans d’autres régions, ce phénomène peut s’expliquer par :

- Une relative désadaptation de l’offre de formation du CLIP -centrée bureautique- par rapport aux besoins/souhaits des stagiaires -centrés Usages de la vie courante à base Internet,

- Différents facteurs hors du champ d’action du CLIP : évolution de la psychologie des détenus, banalisation croissante de l’informatique, etc.

Malgré ce recul de l’activité, le CLIP, avec 44 formateurs dans la région, a conservé un haut niveau d’activité : 674 personnes bénéficiaires pour un total de 10 419 heuresxstagiaires couvrant les publics hommes et femmes.

Le rapport entre les volumes d’heures×formateurs et d’heures×stagiaires a progressé (0341 en 2014 pour 0,329 en 2013), témoignant d’une amélioration du niveau d’encadrement des formations. En revanche la durée moyenne de formation s’est dégradée, signe que les stagiaires sont moins assidus.

Malgré la baisse du volume global d’activité, le nombre de validations s’est maintenu en AFPA bureautique (40 candidats reçus en 2014 contre 38 en 2013) et a progressé pour le PIM (Passeport Internet et Multimédia) avec 4 réussites (1 en 2013).

Le CLIP a continué de participer à la préparation du B2i à la demande des Responsables locaux d’enseignement.

Dans la région, le CLIP poursuit la diversification de ses contenus : robotique au CD de Roanne, nouveaux modules orientés image ou son à Varces,

Le CLIP a rencontré ses interlocuteurs de l’administration pénitentiaire à Valence afin de mettre en place les conditions d’une intervention élargie dans le nouvel établissement qui ouvrira à l’automne 2015 dans ce secteur.

Ces résultats 2014, même mitigés, sont le fruit de :

- L'effort soutenu de tous les bénévoles ;

- La collaboration avec nos partenaires habituels : Directions d'établissement, SPIP et responsables des Unités locales d’enseignement ;

- Le soutien matériel de la Direction Interrégionale des Services pénitentiaires, des SPIP locaux, des établissements pénitentiaires et des Associations socioculturelles.

Cette année, le CLIP et la DISP de Lyon ont signé l’avenant 2014 à la convention du 2 juillet 2007, avenant qui fixe les objectifs de la période mi-2013 - mi-2014 et la contribution financière associée.



Les démarches pour recruter de nouveaux bénévoles ont permis d’enrayer la chute observée en 2013 et de maintenir les effectifs à fin 2014.

L’effort de formation des bénévoles s’est poursuivi selon les axes suivants :

- La participation des nouvelles recrues aux stages d’intégration organisés par le siège du CLIP ;

- La formation des nouveaux par les anciens au travers de la co-animation ;

- Des formations techniques locales, en particulier à La Talaudière (image, usages grand public) et à Corbas (traitement de texte avancé).


Offre de formation

Globalement, la diversification de l’offre de formation se poursuit : traitement de texte, tableur, présentation, Internet et messagerie, initiation à la robotique, image, son.

En 2014, des efforts ont été entrepris pour :

- Déployer plus largement CLIPeNET, le simulateur Internet/messagerie du CLIP qui reproduit Internet sans connexion externe au WEB ;

- Former les formateurs à l’utilisation de cet outil en formation en vue du PIM.

Validations

Cf. Faits marquants et partie nationale.

Conditions matérielles

Les conditions matérielles - salles, configurations informatiques, logiciels, sécurité - sont généralement bonnes.

Projets en cours

Les orientations pour 2014 sont les suivantes :

- Maintenir les efforts de recrutement de nouveaux bénévoles pour restaurer l’activité là où elle souffre du manque de formateurs ;

- Réussir le transfert vers le nouvel établissement de Valence et préparer celui de l’établissement de Riom programmé pour 2016 ;

- Poursuivre le déploiement de l’outil CLIPeNET avec les formations associées (référentiel PIM) et y former les formateurs ;

- Accroître l’attractivité de l’offre de formation et la fidélisation des stagiaires.





Heures x formateurs



Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Grenoble-Varces_MA

(*)

6 532 57 125 1 359 10.9

Écart/2013 -25% -51% -33% -13% -51% -44%

Hommes 6 532 57 125 1 359 10.9

Lyon-Corbas_MA

14 1 641 179 250 4 404 17.6

Écart/2013 -13% 4% 21% 22% -1% -19%

Hommes 14 1 545 169 236 4 218 17.9

Femmes 5 96 10 14 186 13.3

Riom (CD)_CD

1 138 20 25 806 32.2

Écart/2013 0% -8% -9% -14% 8% 25%

Hommes 1 138 20 25 806 32.2

Roanne_CD

5 240 58 95 679 7.1

Écart/2013 67% -5% 45% 79% -16% -53%

Hommes 5 183 36 55 484 8.8

Femmes 5 57 22 40 195 4.9

Saint-Etienne-la-Talaudière_MA

8 534 52 91 1 250 13.7

Écart/2013 29% 28% -21% -13% -5% 9%

Hommes 8 484 46 84 1 170 13.9

Femmes 1 50 6 7 80 11.4

Saint-Quentin-Fallavier_CP_MA

3 145 31 39 722 18.5

Écart/2013 0% 1% -3% 3% 1% -2%

Hommes 3 145 31 39 722 18.5

Villefranche-sur-Saône_MA

4 228 34 34 998 29.4

Écart/2013 0% -6% 21% 21% -3% -20%

Hommes 4 228 34 34 998 29.4

Valence_MA

2 87 13 15 201 13.4

Écart/2013 100% -39% -28% -32% -38% -9%

Femmes 2 87 13 15 201 13.4

Total 2014 Total 44 3 545 444 674 10 419 15.5

Hommes 41 3 255 393 598 9 757 16.3

Femmes 13 290 51 76 662 8.7


Rappel 2013 Total 43 4 001 440 621 12 172 19.6

Hommes 40 3 750 404 560 11 537 20.6

Femmes 5 230 26 34 539 15.9

Mineurs 1 21 10 27 96 3.6

(*) : La contraction de l’activité de Varces reportée dans ce tableau est exagérément élevée car en 2013 l’activité des 2 mois

d’étudiants AIDE avaient été incluse par erreur dans l’activité des bénévoles.




L’organisation de stages d’été, animés par des étudiants, s’est poursuivie en 2014 (6 moisxétudiants) grâce à la recherche active de financements et la capacité du CLIP à recruter à temps des étudiants pour toutes les activités AIDE financées.

L’action efficace des Associations socioculturelle et des SPIP a permis d’organiser cette activité en 2014 à Lyon-Corbas, Saint-Quentin Fallavier et Varces.

Ces formations AIDE se sont déroulées dans de bonnes conditions, à la satisfaction des détenus qui manquent d’activités en période estivale et des étudiants qui apprécient généralement cette expérience nouvelle et enrichissante.



d'inter-venants

Nombre total de

mois


Nb de stagiaires

(>=3 sces)

Nb total de


Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Grenoble-Varces_MA

1 2 116 16 32 266 8.3

Écart/2013 0% 0% -19% -57% -48% -47% 2%

Hommes

116 16 32 266 8.3

Lyon-Corbas_MA

2 2 255 34 45 645 14.3

Écart/2013 0% 0% -1% -15% -17% -29% -15%

Hommes

198 27 38 522 13.7

Femmes

57 7 7 123 17.6

Saint-Quentin-Fallavier_CP_MA

2 2 165 20 28 640 22.9

Écart/2013 0% 0% -10% -38% -18% 0% 21%

Hommes

165 20 28 640 22.9

Total 2014 Total 5 6 536 70 105 1 551 14.8

Hommes 479 63 98 1 428 14.6

Femmes 57 7 7 123 17.6

Mineurs 0 0 0 0 n/a

Rappel 2013 Total 6 7 680 134 180 2 508 13.9

Hommes 656 131 177 2 457 13.9

Femmes 24 3 3 51 17.0

Mineurs 0 0 0 0 n/a




Maison d’arrêt de Grenoble - Varces

BOUX DE CASSON Guy ROHEE Kevin

CUGERONE Marc

GAILLARD Jean-Claude

PLASSE André

PLOS Bernard

REMY Michel

Maison d’arrêt de Lyon-Corbas

BRUGE COLAS Joëlle GUIO Charlotte

CARTERON André HAMELIN Carole-Anne

CHARLES Monique

DEL FUEYO Jean-Pierre

DURAND Dominique

GOUTTENOIRE Jean-Paul

JEANSON Marc

LECLERC Michèle

MEIGNIER Bernard

MICHALON Didier

PIERRON Robert

PONCE Jacques

PONDICQ Jean-Baptiste

SEBE Marie

Centre de détention de Riom

BEYS Jean-Claude

Centre de détention de Roanne

DAVID Jean-Louis

ROCHE Michèle

SABOT Jacques

THEVENET Daniel

VIARD-LEYVAL Lysiane



Maison d’arrêt de Saint-Etienne - La Talaudière

BOURGIER Jo

DALMONEGO Bruno

DESROCHES Louis-Marie

FORISSIER Roger

GRIVET Gérard

MARTIN André

MASSON Hélène

REYNAUD Yves

THIERRÉE Jean

Centre pénitentiaire de Saint-Quentin Fallavier

BORGHI Cécile PETIT Laëtitia

DESCHAUX-BEAUME Bernard TONEGHIN Justine

TETE Philipe

Maison d’arrêt de Valence

CHAUDRON James

DELALANDRE Gilles

Maison d’arrêt de Villefranche sur Saône

BERNILLON Christian

CALLEN Alain

LABOUREY Patrice

PUECH Robert



Maison d'arrêt de Grenoble-Varces

Coordonnateur : Michel RÉMY



L'année 2014 a vu encore l’effectif de bénévoles diminuer, il est passé de 8 à 6 à partir de janvier.

Nous avons assuré par semaine, 6 séances de 2 heures pour la bureautique et une de 3 heures dédiée à la robotique.

Les formations suivies concernent différents axes avec, en ordre décroissant : traitement de texte, tableur, diaporama, base de données, robotique et un peu de navigation sur internet à l'aide de CLIPeNET. Quelques sujets, associés à l’utilisation du simulateur, ont été réalisés par les stagiaires les plus motivés.

Au cours de l'année, 1 test AFPA en traitement de texte a été validé.


Pour les formations bureautiques, nous utilisons les ouvrages Fontaine Picard, adaptés aux versions Office 2003 ou Libre Office, les stagiaires suivant chacun une progression individuelle et choisissant l’une ou l’autre des suites bureautiques.

La fidélisation des stagiaires n’est pas toujours facile à réaliser et le taux de remplissage des salles est très fluctuant selon les périodes.

C’est une conseillère du SPIP qui établit les listes de présence avec beaucoup de rigueur.


Nos relations avec le SPIP et l'AP sont très bonnes. Grâce aux crédits accordés par l'Association socioculturelle de Varces et par la Direction régionale de la formation professionnelle, nous avons pu financer l’opération AIDE de cet été, ainsi que l'achat d'un 2

ème bras robotisé, d’un meuble de

rangement et des consommables nécessaires à l'imprimante.


Comme l’an dernier, nous avons rencontré des difficultés pour intéresser -dans la durée- les stagiaires les plus jeunes (moins de 30 ans) avec les activités bureautiques de base (traitement de texte et tableur). Ils sont plutôt demandeurs d'activités plus ludiques, faisant appel à davantage de créativité et surtout de l’utilisation de l’internet.

On peut constater, sans pouvoir en expliquer les motifs, que 56 stagiaires se sont inscrits aux formations, sans participer à une seule séance.

Aide

Cette année encore nous avons pu maintenir l'activité informatique du CLIP durant les mois de juillet, août et septembre, grâce à un étudiant de l'école d'ingénieur SUPINFO de Grenoble qui a fait un bon travail, très apprécié des stagiaires.



Les projets portent essentiellement sur la mise en œuvre de nouvelles formations :

- Initiation au traitement d'image ;

- Montage vidéo ;

- Création de morceaux de musique ;

- Programmation appliquée à la robotique (Visual Basic).

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Maison d’arrêt de Lyon - Corbas

Coordonnateur : Joëlle BRUGE-COLAS



Le niveau de l’activité a continué de baisser en nombre d’heures, pour les mêmes raisons qu’en 2013 :

- Pénurie de formateurs et ceux en place acceptant plus rarement d’intervenir deux demi-journées par semaine ;

- Stagiaires de moins en moins assidus ;

Le fonctionnement des équipes est identique à celui de 2013. Chaque groupe de détenus participe au stage 3 ou 4 fois par semaine, sur deux mois, avec un roulement des formateurs qui restent en liaison, afin d’assurer un suivi efficace de la formation.

Le nombre de tests AFPA présentés et réussis est resté stable (cf. partie nationale § 4.1).


Les conditions matérielles n’ont pas évolué : le bâtiment est récent mais des problèmes d’inondation empêchent parfois l’utilisation de la salle de formation.

Les postes informatiques appartiennent au CLIP qui en assure la maintenance.


Les relations se sont compliquées cette année et ceci pour deux raisons :

- D’une part, l’organisation concernant les référents habituels du CLIP a été modifiée par la Direction, ce qui implique l’intervention de quatre interlocuteurs au lieu d’un seul auparavant. Ce changement rend parfois les relations difficiles ;

- D’autre part, le processus mis en place, à la suite du départ de l’ancienne coordonnatrice a nécessité un temps d’adaptation.


- Aucune visibilité possible sur les motifs d’absence des stagiaires dont l’appel est fait plus ou moins régulièrement par les surveillants d’étage ;

- Nombreux mouvements entre les 3 maisons d’arrêt ce qui ne facilite pas le suivi des stagiaires.


Aide

Deux stages, effectués par deux étudiantes en droit, ont eu lieu l’un en juillet, l’autre en août et se sont parfaitement déroulés.


- Achat de manuels spécifiques au logiciel Kompozer, quelques stagiaires semblant intéressés par la création de sites web ;

- Démarrage de CLIPeNet : l’auteur du tutoriel étant un formateur de Corbas ; avec à l’appui, l’impression du guide du formateur pour aider à la prise en main par les formateurs en 2015 ;

- Préparation des stagiaires au B2i en collaboration avec le Responsable local d’enseignement ;

- Projet de formation des formateurs au tableur -niveau 2- afin de mettre en place des stages de ce niveau en direction des détenus (formation prévue à Lyon en 2015).



Il y a très peu de femmes à Corbas par rapport à la population totale – il n’y a donc pas d’équipe de formateurs spécialement attribuée à ce secteur. Quatre stagiaires sont venues régulièrement en janvier/février et sept en juillet-août, quatre en octobre et six en novembre-décembre ce qui représente une amélioration par rapport à 2013 et démontre un intérêt croissant des femmes pour ce stage.


La salle utilisée n’est pas dédiée à l’informatique, ce qui nécessite à chaque séance l’installation de PC portables. En raison des diverses activités qui s’y déroulent, la salle n’est disponible que deux demi-journées par semaine pour le CLIP, ce qui limite le nombre de séances par stage.


Les relations sont courtoises.


L’activité informatique est en concurrence avec un grand nombre d’autres activités.

Aide

Durant l’opération organisée en été chez les hommes, l’étudiante intervenait également chez les femmes deux demi-journées par semaine : très peu de femmes se sont déplacées.


CLIPeNet sera installé sur un ordinateur et présenté aux stagiaires en groupe, faute de pouvoir installer les ordinateurs portables en réseau dans la salle partagée.

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Centre de détention de Riom

Coordonnateur : Jean-Claude BEYS



L’année 2014 s’est déroulée normalement et dans de bonnes conditions. L’activité a cru de 8 % par rapport à l’an dernier, malgré une baisse du nombre de stagiaires.

Le recrutement de nouveaux bénévoles et le renfort d’anciens formateurs des maisons d’arrêt de Clermont-Ferrand et de Riom est en cours, afin de constituer une équipe disponible et opérationnelle au moment de l’ouverture du nouvel établissement pénitentiaire dans le secteur de Riom-Clermont.

Conditions de la formation et relations avec les partenaires

Les conditions de la formation sont bonnes, de même que les relations du CLIP avec ses partenaires.


- Poursuivre les formations en 2015

- Préparer l’ouverture du nouvel établissement prévu début 2016.

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Centre de détention de Roanne

Coordonnateur : Lysiane VIARD-LEYVAL



L’activité en 2014 a été un peu ralentie, d’une part, par manque de bénévoles, d’autre part, en raison, pour certains stagiaires, de la fin du cursus qui leur était proposé par le CLIP.

En fin d’année, diverses actions ont été mises en place avec le concours du Responsable local d’enseignement :

- Recrutement de nouveaux bénévoles pour renforcer l’équipe ;

- Diversification de l’offre de formation avec notamment l’installation de CLIPeNET ;

- Démarrage d’un module robotique pour lequel matériel et logiciel ont été acquis grâce au concours financier du CLIP et de l’établissement (Éducation Nationale et Association socio-culturelle) ;

- Ouverture d’une activité CLIP au quartier « femmes » où l’informatique était assurée en 2013 par les enseignants.



Les formations du CLIP sont alignées sur l’année scolaire et organisées en concertation étroite avec le Responsable local d’enseignement, tant pour le recrutement des stagiaires que pour le suivi de leur progression.


Les relations sont excellentes avec le Responsable local d’enseignement qui est également le référent CLIP pour cet établissement, ainsi qu’avec le Surveillant en charge des activités.


- Poursuivre la formation sur les modules hors bureautique.



L’activité au quartier « femmes » a démarré au second semestre et s’est révélée très efficace. Le schéma d’organisation et de relations au sein de l’établissement est tout à fait similaire à celui du quartier « hommes ».


- Pérenniser l’activité au quartier « femmes ».

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Maison d’arrêt de La Talaudière

Coordonnateur : Jean THIERRÉE



L'offre de formation a été accrue en 2014, notamment par l'introduction de stages de création de pages Web. Il est à rappeler qu'en 2013 le nombre de séances de formation avait été réduit pour des motifs divers, liés au fonctionnement de l’établissement.

Au cours de l'année 2014, trois formateurs ont été recrutés et l'effectif a ainsi été porté à 10 membres. En outre, une étudiante a été recrutée et formée au 4ème trimestre.

On constate un turnover important, avec des stagiaires qui participent souvent à moins de 3 séances et seulement une petite moitié d’entre eux qui suit les stages offerts avec plus d’assiduité.

Le nombre de validations est reparti à la hausse après deux années difficiles (cf. partie nationale § 4.1). Cependant, les stagiaires manifestent une certaine crainte à se mesurer à une évaluation qui exige effort soutenu dans le temps, et qui n’est pas toujours compatible avec le régime d’une maison d’arrêt.

Le Livret de compétences présente sur ce point, à leurs yeux, l’avantage de pouvoir être complété au fil de l’eau. La remarque est identique en ce qui concerne le B2i, pour lequel le CLIP apporte sa collaboration à l’Éducation Nationale, même si le nombre de validations reste très faible.



Les formations portent, après un socle de formation commun, (découverte du poste de travail au sens large), sur une initiation à l'utilisation des logiciels bureautiques et du simulateur CLIPeNET, avec des exercices mettant en œuvre internet et messagerie.

Les nouveaux stages de création de sites Web répondent à l'attente de quelques stagiaires assidus et pour lesquels un minimum de prérequis sont nécessaires.


Outre les rencontres informelles avec les référents de la maison d’arrêt et du SPIP, une rencontre avec le nouvel officier référent de la MA a été organisée le 6 octobre en présence du délégué régional du CLIP.

Les relations avec la Responsable locale informatique sont bien rodées et efficaces.

L’équipe du SPIP apporte son soutien actif aux formateurs, en particulier dans la diffusion de l'offre de formation, la constitution et la mise à jour des listes de stagiaires.

Le coordonnateur entretient par ailleurs des relations avec le Président et le Trésorier de l'association socioculturelle et sportive de la maison d’arrêt.


La principale difficulté concerne la gestion des listes et leur mise à jour. Les motifs d’absence des stagiaires figurant sur les listes restent le plus souvent inconnus, évasifs ou discordants.

Aide

Le dispositif d'été n'a pas été activé en 2014 à la maison d’arrêt, en raison de l'absence de subvention pour financer l'opération.


- Rencontre avec la Direction de l’établissement et le SPIP, pour présenter l'activité annuelle et identifier les perspectives et voies de progrès éventuelles ;

- Conduite d’une réflexion interne pour réajuster éventuellement l'offre de formation ;

- Généralisation du Livret de compétences ;

- Augmentation des validations Passeport Internet et Multimédia, en raison de la labellisation Netpublic du CLIP ;

- Augmentation des validations AFPA.



Un redémarrage de l’activité a été engagé en mars 2014 et 2 stagiaires assidues se sont vu délivrer un Livret de compétence en traitement de texte.


Une salle polyvalente – équipée de 3 PC – est attribuée au CLIP une demi-journée par semaine.

Les formations portent, après un socle de formation commun (découverte du poste de travail au sens large), sur une initiation à l'utilisation des logiciels bureautiques. Il n'a pas été possible de dépasser ce stade, ni de mettre l’accent sur l’utilisation du simulateur CLIPeNET, pour des exercices mettant en œuvre internet et la messagerie.



Bonnes relations avec les surveillantes et le SPIP.


Activité difficile à consolider :

- Public restreint (18 places au quartier Femmes) ;

- Offre de formation réduite à une seule séance de 2 heures par semaine ;

- Impossibilité pour un formateur masculin de tenir une séance en présence d'une seule stagiaire ; c'est la raison pour laquelle l'étudiante en formation au 4

e trimestre a été affectée au quartier

Femmes ;

- Concurrence des autres activités proposées, parfois rémunérées.


- Consolider de façon durable cette activité.

~~~

Centre pénitentiaire de Saint-Quentin-Fallavier

Coordonnateur : Bernard DESCHAUX-BEAUME



L’activité de 2014 a été similaire à celle de 2013.


Les conditions de la formation sont bonnes. L’organisation des stages et le recrutement des stagiaires se font en collaboration avec le Responsable local d’enseignement, le correspondant SPIP local et le CLIP.


Le principal obstacle au développement de l’activité reste la faible disponibilité de la salle, normalement utilisée par l’Éducation Nationale. Cela limite les interventions au samedi matin et aux vacances scolaires.

Aide

Le budget disponible, grâce à la collaboration active du SPIP de l’Isère, a permis d’organiser deux mois de stage pendant les grandes vacances.

Deux étudiants ont animé cette activité pendant un mois chacun, sans qu’aucune difficulté majeure ne soit à signaler.



- Recruter de nouveaux formateurs pour renouveler l’équipe dont certains membres souhaitent pouvoir arrêter leurs interventions.

~~~

Maison d’arrêt de Valence

Coordonnateur : James CHAUDRON


Dans cet établissement, le CLIP n’est présent qu’au quartier « femmes », la formation, au quartier « hommes », étant assurée par une autre association employant des salariés.


Comme en 2013, l’année s’est déroulée dans de bonnes conditions, même si une baisse a été constatée.

Le CLIP a poursuivi sa contribution significative à la préparation des stagiaires au B2i.

En novembre, le CLIP, le SPIP et la DIP du nouvel établissement, se sont rencontrés avec pour objectif la mise en place de l’activité CLIP dans le Centre pénitentiaire qui ouvrira à Valence à l’automne 2015. Ce Centre sera beaucoup plus important que l’établissement actuel et comprendra deux bâtiments « maison d’arrêt » et deux bâtiments « maison centrale ». En ce qui concerne le secteur maison d’arrêt, une salle du Pôle Insertion et Prévention de la Récidive sera disponible pour les activités du CLIP dont la présence est également envisageable sur le secteur maison centrale.

L’ouverture de ce nouvel établissement constitue donc pour Valence un changement d’échelle important, impliquant un gros effort de recrutement de nouveaux formateurs. Déjà, en fin d’année, un premier recrutement a été réalisé dans cette perspective.


La collaboration avec la Responsable locale d’enseignement est excellente et s’est renforcée encore, cette année.

Les conditions de la formation sont bonnes malgré l’exiguïté des locaux.


- Poursuivre le travail accompli ;

- Recruter des bénévoles et mettre en place une équipe opérationnelle à l’ouverture du nouvel établissement.

~~~


Maison d’arrêt de Villefranche Sur Saône

Coordonnateur : Christian BERNILLON



Le CLIP a maintenu son offre de formation en bureautique, sous forme de stages de 8 semaines pour deux groupes, à raison de deux demi-journées par semaine pour chaque groupe.

Le manque de bénévoles n’a pas permis de revenir à 3 demi-journées par semaine comme c’était le cas au premier semestre 2013. Ceci explique une légère baisse du volume global de l’activité (-5,% en heuresxformateurs et seulement -3,3% en heuresxstagiaires). L’arrivée d’un nouveau formateur en fin d’année permet d’envisager une amélioration des résultats en 2015.

En revanche, le nombre de stagiaires a nettement progressé alors que la moyenne d’heures de formation par stagiaire a baissé, signe d’un plus grand turn-over en 2014 qu’en 2013.

Malgré tout, le nombre de stagiaires ayant passé avec succès l’épreuve AFPA en traitement de texte est similaire à celui de 2013 (cf. partie nationale § 4.1).


Le recrutement se fait sous forme d’entretiens avec les détenus volontaires inscrits sur les listes communiquées au CLIP par le SPIP. Il y a en général une soixantaine de volontaires pour chaque trimestre. L’inscription définitive aux séances CLIP est matérialisée par un engagement de formation liant le stagiaire, le CLIP et le SPIP.

La collaboration avec le SPIP, par l’intermédiaire d’une CIP, se passe dans d’excellentes conditions.

Les conditions matérielles de la formation sont satisfaisantes et les relations avec les partenaires sont bonnes.


- Recruter un bénévole supplémentaire pour retrouver le niveau de 2012 et revenir à 3 séances par semaine pour chaque groupe de stagiaires ;

- Élargir l’offre de formation vers les Usages Grand Public de l’Informatique (Internet, messagerie, retouche photo,…) grâce à l’utilisation de CLIPeNET, tout en conservant un noyau dur à base de bureautique (traitement de texte et tableur).

~~~


H. Région Sud-ouest

Délégué régional : Pierre AGUER



Faits marquants

La présence du CLIP dans l’établissement de Tulle a été très fugitive. En effet, la bénévole recrutée, qui travaillait à mi-temps, a trouvé rapidement un emploi à temps plein, incompatible avec ses activités à la maison d’arrêt. Le projet d’un recrutement de bénévole à Pau devrait nous permettre de relancer l’activité prochainement.

La cyberbase de Gradignan a connu une panne de 9 mois, qui n’est d’ailleurs pas encore réparée. Une panne aussi longue est un présage malheureux pour l’avenir des cyberbase en détention, avenir qui semble pourtant inéluctable.

Bordeaux Gradignan

Bayonne

Angoulême

Rochefort

Bédenac Tulle





Les vingt établissements du Sud-Ouest sont dispersés dans une vaste région allant de Poitiers à Bayonne, soit 435 km et de l’Ile de Ré à Tulle, soit 360 km. Mais plus que la distance, le handicap au recrutement de bénévoles vient de l’isolement de certains établissements (Uzerche par exemple), ou du fait que ces établissements ne sont voisins que de villes aux dimensions modestes, offrant peu de potentialités au recrutement.


Les outils de formation privilégiés sont ceux de la bureautique, surtout dans les maisons d’arrêt. Un traitement de texte ou un tableur permettent de réaliser en quelques séances un travail qui peut être satisfaisant pour le stagiaire. En centre de détention (Bédenac dans le Sud Ouest), il est davantage possible de sortir de ces sentiers battus et de tester d’autres outils pédagogiques, mais là encore la bureautique reste l’activité la plus valorisante, à court terme, pour les stagiaires.

Projets en cours

Installer CLIPeNET dans les établissements où cela est possible, sans créer de conflit technique lorsque Tutoweb est déjà installé sur les postes.




Heures x formateurs



Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Angoulème_MA

3 120 19 35 248 7.1

Écart/2013 200% 54% 73% 75% 70%

Hommes 3 120 19 35 248 7.1

Bayonne_MA

2 120 19 35 248 7.1

Écart/2013 0% 14% -5% 0% 11%

Hommes 2 120 19 35 248 7.1

Bédenac_CD

2 258 32 46 1 053 22.9

Écart/2013 0% 72% 68% 48% 140%

Hommes 2 258 32 46 1 053 22.9

Bordeaux-Gradignan_MA

6 195 26 65 257 4.0

Écart/2013 0% -39% -66% -62% -73%

Hommes 4 32 6 16 32 2.0

Femmes 2 163 20 49 225 4.6




Heures x formateurs



Heures x stagiaires

totales

Moyenne d'heures

(par stag.)

Rochefort_MA

1 82 39 68 211 3.1

Écart/2013 -50% -33% 179% 79% 70%

Hommes 1 82 39 68 211 3.1

Tulle_MA

14 6 8 52 6.5


Hommes 14 6 8 52 6.5

Total 2014 Total 13 789 141 257 2 069 8.1

Hommes 12 626 121 208 1 844 8.9

Femmes 2 163 20 49 225 4.6


Rappel 2013 Total 12 773 140 296 1 886 6.4

Hommes 10 571 115 232 1 566 6.8

Femmes 2 202 25 64 320 5.0

Mineurs n/a



Aucune activité AIDE n’a été organisée cette année dans la région.




Maison d’arrêt d’Angoulême

LEVASSEUR Sylvain

MALATO Guy

MAURY Isabelle

Maison d’arrêt de Bayonne

LABEDADE Lucien

QUESADA Patrice

Centre de détention de Bédenac

AGUER Pierre

DICKY Anne

Maison d’arrêt de Gradignan

AGUER Pierre

BENTATA Jean-Louis

HUBERT Jacques

LACROIX Jean Michel

MAGRET Christian

MAGRET Jacqueline

Maison d’arrêt de Rochefort

MARTIN Muriel

Maison d’arrêt de Tulle




Maison d’arrêt d’Angoulême

Coordonnateur : Guy MALATO



Le nombre des formateurs a pu « tripler » grâce à l’effet tardif d’un reportage paru dans la presse régionale (Sud Ouest du 23/01/2014) qui a motivé l’adhésion de deux nouveaux formateurs. Après un temps d’observation dans un des groupes, ils animent chacun une session hebdomadaire au quartier « hommes » depuis septembre 2014.


En fin d’année scolaire 2013-2014 devant l’afflux massif des demandes, il a été procédé à deux tests, afin de sélectionner deux groupes de niveau. Malheureusement moins de la moitié des détenus retenus ont assisté à nos formations.

Pour cette raison deux formateurs se partagent le même groupe, avec une formation traitement de texte pour l’un et tableur pour l’autre. Le troisième formateur intervient pour un groupe plus avancé (1 test AFPA tableur, en prévision).

La difficulté demeure cependant d’accueillir de nouveaux entrants dès que le groupe commence à prendre une vitesse de croisière, après 2 à 3 cours, et aussi de gérer les libérations, absences pour atelier, appels pendant les cours, etc.

Les conditions matérielles laissent un peu à désirer, avec des postes anciens, installés de manière hétérogène, avec des configurations bridées - une salle dont la rénovation est prévue mais qui commence à connaître des pannes matérielles : problèmes de réseau, prises électriques défaillantes, consommables (toner) non renouvelés.

En ce qui concerne les formateurs, le statut des 3 intervenants (2 actifs, 1 retraité) ne facilite pas les rencontres, ce qui présente une gêne en terme d’organisation.


Les rapports demeurent excellents avec le Responsable local d’enseignement qui gère les inscriptions et toutes les relations nécessaires avec l’AP qui sont également bonnes : tant avec les Surveillants, qu’avec les Directeur et Sous-directeur, et le représentant du SPIP. Seules des relations plus difficiles avec le Correspondant local informatique sont à regretter.


La disponibilité du Correspondant local informatique est trop limitée ce qui ne permet pas d’effectuer un certain nombre d’ajustements souhaitables : remettre les postes dans une configuration standard Windows, harmoniser les logiciels installés, et lever, éventuellement un certain nombre de limitations.

L’équipe de direction s’était montrée intéressée par l’utilisation de CLIPeNET, mais dans le contexte matériel actuel, son installation semble difficile. Nous envisagerons une démonstration dans les prochains mois avec la collaboration du Délégué régional de CLIP.

Il serait souhaitable, également, que les 2 nouveaux formateurs puissent disposer d’une autorisation de clé USB.


Nous sommes gênés par la différence de version des logiciels bureautiques entre ceux dont nous disposons à titre privé et les anciennes versions installées en détention.


Nous avions envisagé de disposer d’un PC portable sur lequel nous aurions pu installer les mêmes logiciels qu’en maison d’arrêt pour préparer les cours et éventuellement installer CLIPeNET. Dans cet objectif un PC portable obtenu gracieusement auprès d’une administration aurait pu être mis en service, malheureusement il a été rendu inutilisable au cours d’une manipulation qui l’a endommagé.

Les administrations pouvant céder à des associations du matériel obsolète dont elles disposent, il y a là une piste qu’il conviendrait d’exploiter. Une nouvelle demande sera faite en 2015.



Deux formateurs ont pu visiter le quartier femmes en juin 2014 et interroger les détenues qui n’ont exprimé aucune demande de formation en informatique.

Le RLE manifeste toujours le souhait de monter une formation informatique qu’il n’a pas été possible de réaliser pour des raisons matérielles : emploi du temps incompatible avec le planning des formateurs.

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Maison d’arrêt de Bayonne

Coordonnateur : Lucien LABEDADE



- Activité stable pour les 2 formateurs ;

- 1 session de formation le mercredi matin avec 1 ou 2 formateurs.

La formation consiste essentiellement à apporter de l’aide pour la prise en main d’un ordinateur. Par ailleurs, les stagiaires travaillent sur les logiciels d’application de traitement de texte ou de tableur, dans le cadre du B2i, ou encore avec le logiciel du Code de la route.

L’activité est maintenue pendant les vacances, période où il y a peu de formations et où la présence du CLIP est d’autant plus appréciée.

L’équipe a pu totaliser 50 séances de formation sur l’année.

En fin d’année 2014, les 6 PC de la salle ont été mis en réseau.


La collaboration est étroite avec le Responsable local d’enseignement qui établit les listes des stagiaires. Le B2i valide un cycle de formation totalement accompli, et l’outil de formation utilisé est le logiciel CapB2i.

Comme souvent dans les maisons d’arrêt, on constate un fort taux de rotation des stagiaires.


Les relations avec le Responsable local d’enseignement sont excellentes.

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Centre de Détention de Bédenac

Coordonnateur : Pierre AGUER



L'activité entreprise en 2013 s'est poursuivie dans les mêmes conditions (l'augmentation des heures de formation et du nombre moyen d'heures par stagiaire correspondant à une activité sur 12 mois). La nouvelle formatrice a suivi une formation au siège du CLIP en février 2014.


Le CLIP est en relation étroite avec le Responsable local d'enseignement qui établit les listes de stagiaires. La plupart des stagiaires suivent une formation de bureautique, ce qui a permis de délivrer un certain nombre de validations AFPA et B2i (cf. partie nationale § 4.1). Autres formations mises en œuvre : le traitement d'image (GIMP) et/ou une formation à CLIPeNET, outil installé sur un seul poste.

Les conditions matérielles sont bonnes (salle avec 7 postes où il est rare qu'on refuse un stagiaire faute de place).


- Imprimante hors service non remplacée ;

- Problème de réseau pour CLIPeNET (à résoudre en utilisant une nouvelle version avec adressage dynamique) par ailleurs en concurrence avec Tutoweb promu par le Responsable local d’enseignement.


- Formations courtes sur des sujets variés (à l'étude par le coordonnateur, en liaison avec la commission pédagogique du CLIP) ;

- Formations à la programmation (Python installé), souvent demandée.

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Maison d’arrêt de Gradignan



Le quartier « hommes » du bâtiment B de Gradignan (150 détenus) se caractérisait par l’existence d’une cyberbase mise en oeuvre par une animatrice compétente et dévouée. Les stagiaires avaient accès à un embryon d’internet, sur lequel les animateurs CLIP essayaient de développer une pédagogie adaptée. La cyberbase est tombée en panne en avril 2014 et depuis cette date elle est toujours inutilisable.L’activité du CLIP dans ce bâtiment a donc subi une chute brutale, en raison de cet état de fait.


Les formations du CLIP ont pu reprendre en décembre 2014, les détenus du bâtiment B ayant obtenu un accès dans une salle de l’Éducation Nationale, devenue libre, dans le bâtiment A.

Cette salle est équipée de 7 PC et un second créneau horaire devrait se dégager pour les formations informatiques en mars prochain.


Les relations sont bonnes avec le Responsable local d’enseignement, inexistantes avec les autres intervenants de l’établissement.


- Panne sur la cyberbase non réparée. S’agit-il d’une panne définitive ?


- Installation de CLIPeNET dans la salle qui nous a été attribuée.



Pour un nombre d’intervenants inchangé (2), le nombre d’heures x formateurs a subi une très légère baisse de 1,8 %. Les absences d’intervenants ont en effet été très rares et il a été exceptionnel qu’un intervenant absent ne puisse être remplacé.

Quant au nombre de stagiaires ayant participé au moins à 3 séances il est resté identique à celui de l’année précédente.

Le nombre total de stagiaires a baissé de façon assez importante, ce qui se traduit par un taux de remplissage assez faible. On constate cependant que le nombre moyen d’heures par stagiaires est identique à celui de l’an dernier, tout en restant assez faible.

Il est à noter que 5 attestations de B2I école ont pu être délivrées cette année par le Rectorat de l’Académie de Bordeaux.



Les conditions matérielles et de sécurité ne posent pas de problème. Les difficultés tiennent plutôt à l’établissement des listes, qui nous échappent totalement. Il serait souhaitable que les Professeurs des écoles, en place, incitent davantage les détenues à suivre la formation informatique en leur en présentant l’intérêt pour leur réinsertion sociale et parfois même professionnelle.


L’absence de coordonnateur au niveau de l’établissement n’est pas très favorable à l’instauration de relations particulières avec les instances de la maison d’arrêt (SPIP, Direction, etc.).


Si l’installation de CLIPeNET est réalisable, dans des conditions raisonnables, on peut penser que l’intérêt des détenues pour participer à cette formation en serait renforcé.

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Maison d’arrêt de Rochefort

Coordonnateur : Muriel MARTIN



En 2014 les détenus ont été plus assidus que l’année passée. Cependant, après la période d’été, la reprise a été tardive puisqu’elle ne s’est faite qu’en novembre.

3 B2i ont été validés.


Cette année le manque de postes informatiques n’a pas permis de travailler dans de bonnes conditions : il ne reste que trois postes en fonctionnement sur six.

En conséquence, par roulement, trois détenus sont sur les PC tandis que les trois ou quatre autres travaillent par écrit.


La remise en état des trois postes défectueux permettrait un déroulement normal de l’activité.

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Maison d’arrêt de Tulle



C’est seulement en 2014 que le CLIP a pu initier une activité à la maison d’arrêt de Tulle et qu’une intervenante a pu faire démarrer une formation dans cet établissement. Mais très rapidement, cette personne, a trouvé un emploi et a abandonné sa fonction de bénévole.

Il n’a pas été possible, jusqu’à ce jour, de recruter un nouveau formateur pour la remplacer.


La formation se fait en liaison avec la Responsable locale de l’enseignement, dans une excellente ambiance.


Dans cet établissement de petite capacité, les relations sont particulièrement faciles à gérer.

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Fonctionnement et organisation de l’association · 1.2.3. Formation dispensée par des étudiants...

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