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FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE Examen professionnel d' Adjoint Technique de lere Classe Session 2014 Spécialité: espaces verts, espaces naturels EPREUVE : épreuve écrite à caractère professionnel, portant sur la spécialité choisie par le candidat lors de son inscription. Cette épreuve consiste, à partir de documents succincts remis au candidat, en trois à cinq questions appelant des réponses brèves ou sous forme de tableaux et destinées à vérifier les connaissances et aptitudes techniques du candidat. DUREE 1H.30 - COEFFICIENT : 2 Consignes à lire avant le commencement de l'épreuve Il vous est demandé d'inscrire vos réponses directement sur le questionnaire à l aide d'un style à encre bleue ou noire. Les brouillons ne seront pas ramasses. Le questionnaire sera agrafé à votre copie lors de l'émargement. Vous ne devez faire apparaître aucun signe distinctif pouvant permettre de vous identifier (nom, prénom, adresse, nom d'une collectivité, n° d'inscription, n° de téléphone, signature.,,). Votre identité devra uniquement être reportée dans le coin cacheté de la copie. Rabattre la partie noircie et la coller en humectant les bords. Les calculs demandés doivent être détaillés. Ce sujet comprend 5 pages y compris celle- ci et 5 pages de documents. Les documents : Document l : plan paysager (l page) Document 2 :Floranid Gazon, fiche technique (2 pages) Document 3 : Article de la gazette des communes- un "embellisseur" devenu gestionnaire de la biodiversité- (l page) Document 4 : Article de la gazette des communes- Les désherbants chimiques bientôt bannis des cimetières municipaux- (l page)

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FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE

Examen professionnel d' Adjoint Technique de lere Classe

Session 2014

Spécialité: espaces verts, espaces naturels

EPREUVE : épreuve écrite à caractère professionnel, portant sur la spécialité choisie par lecandidat lors de son inscription. Cette épreuve consiste, à partir de documents succincts remisau candidat, en trois à cinq questions appelant des réponses brèves ou sous forme de tableauxet destinées à vérifier les connaissances et aptitudes techniques du candidat.

DUREE 1H.30 - COEFFICIENT : 2

Consignes à lire avant le commencement de l'épreuve

Il vous est demandé d'inscrire vos réponses directement sur le questionnaire à l aided'un style à encre bleue ou noire. Les brouillons ne seront pas ramasses. Le questionnairesera agrafé à votre copie lors de l'émargement.

Vous ne devez faire apparaître aucun signe distinctif pouvant permettre de vousidentifier (nom, prénom, adresse, nom d'une collectivité, n° d'inscription, n° de téléphone,signature.,,).

Votre identité devra uniquement être reportée dans le coin cacheté de la copie.Rabattre la partie noircie et la coller en humectant les bords.

Les calculs demandés doivent être détaillés.

Ce sujet comprend 5 pages y compris celle- ci et 5 pages de documents.

Les documents :

Document l : plan paysager (l page)Document 2 :Floranid Gazon, fiche technique (2 pages)Document 3 : Article de la gazette des communes- un "embellisseur" devenu gestionnaire de labiodiversité- (l page)Document 4 : Article de la gazette des communes- Les désherbants chimiques bientôt bannis descimetières municipaux- (l page)

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I) Question l portant sur le document l (sur 11 points)

Tous les détails de calculs doivent apparaître sur votre copie

Vous avez à creuser et évacuer le volume de terre nécessaire pour la construction du bassin

figurant dans le plan paysage du document n° l. Sachant que :le bassin est de forme rectangulaire de longueur de 4,5 m hors tout, de largeur de 3,5 mhors tout avec une profondeur hors tout de 70 cmle coefficient de foisonnement de la terre est de 1,2

l'évacuation de la terre se fera avec un camion de 2,5 m3 maximum

l) Calculez le nombre de camions nécessaires:(sur 1.5 point)

2) Vous avez à engazonner la surface décrite comme telle dans le plan paysager

2a) Quelle est la surface à engazonner ? (sur 1.5 point)

2b) Quelle quantité de semence de gazon sera nécessaire ? (sur l point)

2c) Donnez une proposition de composition de semence de gazon rustique (sur l point).

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2d)'A3îîelle(s)"pério^le(s)J'engazonnemer]t peut^ll.êtE?îéâlisé^.(suj^'"l 'point)'']

3) De quels E.P.I. devez-vous disposer pour assurer, dans les meilleurs conditions possibles desécurité, ['entretien paysager de l'ensemble du terrain ? (sur l point);

4) Un de vos collègues, qui assure l'entretien du terrain avec vous, vient d'absorber un produitissu d'un bidon dont l'étiquette mentionne le pictogramme suivant :

T+

Que devez-vous faire ?(sur 0.5 point);

Que ne devez-vous pas faire ? (sur 0.5 point);

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5) Pour conduire le mlcrotracteur qui vous servira à faire les travaux d'entretien, de quelle(s)habilitation(s) ou diplôme(s) devez-vous disposer ? (sur l point):

6) Votre responsable de service vous fait part d'un souhait d'implanter, sur le terrain, desmassifs floraux et vous demande de lui proposer 3 exemples de végétaux dans chacune descatégories suivantes :

. Plantes annuelles,

. Plantes bisannuelles,

. Plantes vjvaces,

. Bulbes.

Formulez vos propositions :(sur 2 points):

II) Question 2 portant sur le document 2 (sur 3 points)

Tous les détails de calculs doivent apparaître sur votre copie

A partir de la fiche technique du document n° 2 :

l) Déterminez la quantité d'engrais (fiche technique du produit en document annexe 2) que vousdevrez apporter, annuellement, en 2 passages, sur une surface gazonnée de 2500 m2 dans unparc à vocation de plaine de jeux :(sur 1.5 point);

2) Déterminez la quantité d'unités fertilisantes en N, P, K et MgO chaque année sur la parcelle :(sur 1.5 point);

4

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III) Question 3 portant sur les documents 3 et 4 (sur 6 points)

Après avoir défini la « Biodiversité », citez les avantages et les inconvénients de la démarche ;

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'k^-Si^wK.^.sîSi.sSiï-G&^-vKïe^^

!;Sçi;ï!;i;'îi?!! ha;!;iB-iSi;l;'i'S's!'l'^*-ï'<-'^-"ïl.dli;-*..'AÏa.L,:i£^*^«ÏÏ.;;Ïli

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EXPERTSFOR GROWTH*.

Engrais complet à libération lente à base d'Isoduret à hautes performances environnementales,pour gazons de qualité.

DOCUMENT 2

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Mode de fonctionnementFloranidw Gazon est l'enarais requis dès lors que l'object'fclerésu'lat cui-;ccrric l'aspfjcl esthétique et la densiîé. En sffet, depar sa teneur en azots et en Isodur*, il favorise la coulcLfr vertedu gazon pendant plusieurs mois sinyi que le tailage.

Après épandage de Pengrais, le granuié fond et lîbèt's 1 Isorlur®qui s'intègre dan.;î le cycle natLirel de l'amte.

Sa minéralisation par hydroiyse (eau) est in dépend ante de la viemicrobienne, Elle permet une aiimentation régulière et contrô-lée quelles que soient ics conditions climatiques.

Qualité et performanceGrunult' vrai : chaqiie gt'analé a striclement ta mêmecompositiort permettant un apport homogène des élémenîsnutritifs sur toute la surface engEizonciée.

DcnsiEi1 ', FÏyranid" Gitzun est partlcLilicrement indiquépour améliorer la densité des gazons. peu poussants, jîmnâ-très. creux, en sortie d'hivcr par exemple.Isorlur'1 : FIoraimP Gaxon contient 9,5 % d'ïsodur", azote

à action lenïe bénéficitint d'un Endice d activité supérieur a95 %. Floranid® Ga^on es': totalemenl: dispor.ible poi:r ie.splantes. Son efficacité dure environ 3 mois.

Qoulsur

Durée d'gction

Limitation fdéchets de soniei

Pésistanca

EnvircnnËmenc

Densité

Enraci'iement

Budget

.^ Un plus pour l'environnement. Le mode d'actlon de i'Isodur12 contenu dans Flnrnnid®

Gttîîoii permet de récluîri; Iss pelles par îessivage (moins de0,5 %)cl les pertes par yotaLiiigation dans i*s:îir(inGi".stle ! %).U augmente la capacité du gazoii à capter le COi atmosphé-t'iqiic (responsiible dti réchauffement cliinatique) enaméliorant sigîiillcativeinenl la photosyntlièse.

. btl ie iniiiéi'alisant, i'isodur*' coiitribiie à FéqiLilibre biolo-giqiie des sols en oflnmt uiie source cl alimentaticn carbonesaux micro-orgEimsmes du soi.

COMPO France S.A.S.

Division COMPO EXPERT/S, avenue Georges Pompidou92593 Leïallois-Perret CecsxRnS Besançon B 345 .108 272Tél. : CI 49 64 59 78 - Fax ; 01 49 64 59 90www.cotr.po-sxpGi'L.îr

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20 a 30 g'm:

20 t 30 elm'

'- ,lvfara;àAaoërL;^^j'.^...4â ;i.^pportî,'^^j

1^1 uftob.îf^^3fli4apt)6rts'î-'w*,

Mai a oclobrs;

l à 2 apports

Mu:;i à outotire

3 sipportsAvril a octobre

^_uppt>its

Pour la fertilksation précoce cl'hivcr en novembre, n estconiieillé cTernployer Floninid® Club À 40 &'m-:.

Nos fiches de données de sccurilé sont disponîbicssu- : www.quîckf'ds.coni

Composition |IS®PUR-ENCBAISNFU 42001Engrais NPK 20 + S + S (+ 2 +17^) + oBgn.a&rents20 % il'iizotc (N) dont :

2,5nitrique* 8^0 antmoniacal

9,5 de &ynthès& organique de Fisobutylidène diliréo, dont-0,5solublïB2Q°C- 8,7 inaoluble à 20°C niais sotuUe à l(WC-0,3insoIubleàlOO°C

5 % d'mhydride phosphorique (PA) soluble ilao lecitrate 4*an»nûntUtn neutre dont îsolubte dans t'ea»

8 % d'uxyde de potassium (KO) soluble dansl'cau2 % d'uxyfle de inagnêshun CMsO) dont 1,6 sotuUedanslewi

17,5 % 4'snliîdride sulhlrique (SOi) dont 14 aoluble ïdansl'wi) ^OIlgo-élénients : fer (0,3 %), cuhre (0,002 %),zlnc (0,002 %),mangaaèse (0,01 %),bore<O.Bl %) ''Engr&is pauvre en cMorc

C-î)

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Jardlnier

Un «embellisseur» devenu

® Le contexte. La plus grands prise en compte de l'environnement fait évoluer les missions des jardiniers.» La problématique. SI une moindre utilisation des produits phytosanitaires bénéficie à ta santé de ees agents,

le retour à des méthodes de travail plus manuelles n'est pas sans poser de questions,

fâpuis environ cinq an9rlea jardiniara voiont kurmétier évoluer en raison,

notammnnt, de la volonté daecolleGtivit<s3 da n-i.ieux raapau-ter l'ûnvironnemBnt «Aupara-vant, ila faisaient de l'amhsU.iBse-

ment pur, sûuUgne Bruno Sablé,.diractyur des eBpacea varts deLavai [SI 000 hab., Mayenga).Aujourd'hui, ils ont davantaaauna mi-aaion d^ geatwn de la blu-diversité. )i Noir.brauaes aantlBS

communes qui mattent an. ptacâuns gftâtion diHéreuciés àes espa-ces verts: elles déterminant dos

codes cpBUté allant généralemantdu jardm dfi.praatige à VespacauatursL st dégKgsnt ansuifce desintarventions et des protucôlesd'entretlen en fonction dû cescodes. «Cette démarGhs asf tràs

intérassante pour la biodiversité,estima Bruno Sablé, Elk pennstd'éconorniyar l'eau el; de respec-ter 3. onvironnQmont, »

Maladies professionnellesPara 11 élément, las commu.nes

rédiiisënt laur utiUsation do pro-dults phytosamtEiireB, voire nenutillaent pluG. uNous avons iTiiûian plaça un plan de désherbageafin âa ny plus employst' de dés-htirbants chimiques, préciseBruno Sablé. Uno faune ïit Utie

fîore que nous nfaviûns pRs au-paravant apparai88gnt:,i) Pûur sapart, Jean-Eudes Keesenheuner,dirsctGLir des înten?snfcions urbai-nés à la GommuHEiuta da com"

munRB de la région [THaguenau[50000 hab., 14 coimnunas, Baa-Rhin), met en avant, «une réduc-tien de 70 à 80% de l'utiliea-tiûndas produite phybsantiairee.

LAURENT KOESSUHiijardlnisr à la tnmmunauté de mnmunssi. 14 connnuhBS, Bas-Rhin)

«Davantage de responsabilités»« Les jardlnters de la communauté de communes d'Haguenauont davantage de responsabilités depuis quelques années. Onnous demande notre avis et nous sommes mis en valeur vls-à-vis de notre hiérarchie cal- nous participons à l'iilabciration desplans de fleurissement. En étant sur le terrain, nous pouvonsobserver le comportement des plantes et, ainsi, ajuster leschoiic pour les fleunssements, Nous avons par ailleurs forte-ment réduit la consominatton de produits phytosanltâjres.C'est un plus pouis l'emlronnement et pour la jilanete, maisaussi poiir notre santé, car nous respirons toiis les produitsque nous utilisons et cela a un Impart sur notre organisme. »

W«Kl»MfMMs»WweWl

Noua utilisons des tachniquesalternativas - brûlaurs, bross&gQ

mécarriquBy.Si ÏSQ bisnfaits ds CRtte évolution

pour l'anvironnamQiit ot la Bsintésont soulignés pnr tous, la retourà des techniques plus manusllaasouleva d'&utrca problêmss, no-tE>mni<;nt IQ mal de dos. «Il sstencore trop tôt pour savoir quoi

procédé, do l'amploî de prQduitsphytoaanitatrea ou dea [email protected] anciannea couuïieîs bin^fcta, Q8t le plua favorablû àla santé», rBmarque SàbaBtifmBourget, chsf du aflrvïce «envi-ror-nament ot propr8fô>ï à Jûuyl-e"Moutte [16600 hat, Val-d'Oiaiî].Lavai .a réûemnteiit: -travaillé surla notlcn de biea-Stre au travaii,

E^SS^^^.fVX Iç;tyB3(î'pro<BS$IOKnelouBTS;dçla\y

branche fiorUcota oupays^aèré.

notamment eur les troublaB rnua-

culo-fiquelattiquâs, «parce qu'ils'agit da la pdncipBlfi TnaludisprofssaionnëUa des jardiniars- denotre coUactivU'.é u, indiqua BrunoSablé.

Plans de fonnationPour s'adapter auxïiouvoUËSpro-cédyres. de travaîlï iûB iardinier3hénéficlen^de plans de jbrmatlun.Ceiuc-ci leur pârmattsnî de faireévohiar leucs techniqueB at leursconnaisîiancBS oy. li'appFendrs lasméthçdfiE) alternatives au déahKr-bage chimique, cartains d'ôntrae\w étant: habituée à Futiliaation

des produits phytaB&nltairfls.«î.,6 volai; pédagr^iqus est impor-tant. Eh offet, las Jardimers santôuK-mSmsa au contact da ri.v8-

raina qui \QW posent des quee-fions eur laur màtisr ûfc iïa doivout

pouvoir répondre», oafcimo Jean'-Eudlas Kassenhaimar, Cefcta évo-lution.néaesaite un effort do com-munication, car certains usagersne sont paa aatîsfaits da voir « qu Ureste un peu d'herbs eur lea trot-toîrs, témoigne SidoinB RacinQ/j&rdinlor à Lav^L II arrive çuanous soyons pris à partie alcrs quacas mosuros sont mîaes en placepour la quaUtë de Vsau at pournotra santé l»- Lmirv Martin

66 " LA &UETTË ' <i9 AVKIL ÏOU

DOCUMENT 3

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Après les espaces verts, les cimetières vont rompre avec les pestteides. La mutation y est plus délicateen raison del'importance des surfaces minéralisées.et de la sensibilité des usagers.

. '^cÏ à dauïi &ha, Gt-anoblBdevrsïit -avûir défiiutive-ment éliminé les déshfir-

bants chimiques da ssa cîms-tlâres. L'objecfciE a déjà été attfliïitdans la' plupart dos eapacss vertade la viïle;. Mais, JUEiqu en 2009, leacùnetières- étaient raatéa ai écartdu ïTiouvemeut, «Nous avions unfonufcionriemenl: à deux vitesses;

très volontariste preaqua partout,beaucoup moins pour las cims-tièrflBf où uoua apprâhandions ItisrBQutions des usagara », cafiunenteJaar.-Clauds Rebuffot, clief du ssr-

vice KQSpacos vertg».

80% de baisse en trois ansEn 2009, la collsctivité dâsidâdo mûttra fm à Gstta exceptionet so danns cinq ans pour eup-

primar les pestiuidas dans sestrois cimetlâres. Le plan, soutetinpar l'agsncfî dis Feau, prévoit l ac-auisitîon dâ deux déaherbeurs s.

vapsur, le paillage des conces-&ions abEinâonnéeis et la mise ein

place do panneaux d'iniomiatîojiaux antréâs des cimetières. En.trois ans, la cûnsoinmation ûe pss-

KwswisajM'amaisvsuMWMtiitiiiiKsoawiiewiii

Le scrvica des espaces verts de GrGnoble îi oïipÉrlmcaitC, avec succfcs, des tech-nitiues attemîrtives mï\ polluantes pow déshcrfae*' Itis altécs {les ciiiietlères.

îicidas chuta da 80%, Ça féBultat

n'a pas âtâ acquis sans quslquestâtonneïnontB. fdl a&iliu reconsi-cîérsr les outils, choisis au départ,

indique David Geof.fïoy, rèspon-sabla de l'unité «prospocUvoftdu servies de» espacea verts. Ledéahsrbags thermiquB est peuefficace an mtlieu de saison et

la paille.gB n'èmpëche pas tou-jours la poussée des mauvaises

IFLORÎtiCfE BIÎ.ESSE, consultante d tormatrteeen pay$a0S

«Faire accepter l'herbe»« Uexpériencè menée à Gretioble est intéressante car beaucoupde choses y ont été essayées en appuyant la démarche sur uneffort de cQmmunicatton. Les cimetières restent des lieux sen-sibles où subsistairt beaucoup de taboiis. Pour les habitants,comme puur les élus, un cimetière doit être sans herbe pourêtre propre, Or ce sont CJGS lieux extrêmement pollués, î! fautarrêter de faire des 'cimetières parkings" et Introduire lanotion de paysage dès la conception. Si tout est vert, l'herbequi pousse sera acceptée. Sur ies espaces déjà iniitéralisés, ilest vrai que le changement est plus difficila»

^m^r^i«!<ig<uin3UBw*i*e>M?B«ta.ïubN>w»i i<a»»'t»^^

herbes. Noua avons dû dlvBrsifiâi-

pau'à psu nos modes d'interven-tîon selon los liaux, les sols et lesmoments de la eaiBon, >?Autre constat; 1s recours au dés-

horbago mâcnîiLique .et mànucils'avèro plus chronophags quaprévu. En 2012, le servies établitun nouveau plan de désharfaage. Lechobî des outilB est nffinê selou leslieux at las périodss. La coUecfci-vitâ choisit da tendre Fherfce danscertaines nllcafl au liau ds l onlG-vâr. Sur certaines cortcsssïoiis,

le pEiill&ga est rsmpl&cé psr dasplantations de gazon ou rie sédum,qai cuîicurrencont les inau-'/aisasharbea. t-i.Nous avons préféré napss nous épuiGor à eSBayer drob-tenir le même résultat qu^vsc destraitements diimiçues», expliqueDavid Gsofe'oy,-

Pédagogie et sensibilisationLs rsnoncement aux horbiGides

n dû B'Bccompagnef d'un effortpédagogique. D'Eibord aupràs deFéquipe d'entretien (cinq aeentB,formés en intsrns au déaherbagp

.yiclmi^lîttSiSStairnllêiB, .^;/Of9hgaà-çpwessl<ittSïabàndun-.".néesroit eti Ihsfarice de reprise.

. ;27Si9WÏ(M5eiDp«;|MSI''

..tés.tlésherfeçurïàïapiByret: ffipaltlagcr.laréstii pow ta .> ' ',.;.^ îénislbllisiUinA'flnancts^ W %^^irfaqencfltiptëwflhôtw '^.Méditgh'aîiéeCoise; -;,,, -''

Çtetvîçl ûedfroy, iservlcé <fispac<is-.i!èrt5»,{a:04.7&.7<,37.76:' .

altetnpAifj. « L'appréhensum desagents était forts ; ils Giaign&ientde as pas arriver à un réaultatancaptable par les ueagsran, netsJean-Glaude RebufietIl faut aussi faîrs face aux réac-

lions du publie. »Je reçois quatraou cinq courriers par an, par-fais accompagnéB de patitlons,témoigne MBrie-Laure V&lcauda,chef du service «relationEi aux

usagers», chEirgéiî da IR gestiondss cimetiêrss. Sans compter

les plia.intaa oralas aupràB desg&rditms. Nous BKpUquDua quGce n'eflt pas parce qu'il y a plus.d'hsrbe qu'il y a rhoinG d entre-Uan, inyis IE; ïïujet reiîte sensible. )'.Ln coUoctivité a déddé ds racou-

rir à das antreprisas d'insertionpour Eccantuer l'sflort ds déeher-bage QU prmtempa et à l autormie,A terme/ la solution pourrait pas-ssr aussi par una modificationdes revêtoments, avec dos sols

ph,8 minéraux daufi certains BSC-teurs et des alléas enhfirhsRS d&nBd'sub-âs. «Au-delà de l enjeu onvL-

ronngmantal, l'idée est auRSi rioiayc. accepter la via dans ces liauîcoùï'onvénèrs'ies morts», ofcyerve

DRvi.d Geoyroy, jwïiî.elwg

LA GAZETTE . 13 MAI 20B DOCUMENT 4

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