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monfric.ch 1 re centrale suisse d’appels d’offres * en ligne. Remplissez votre demande en moins de 5 minutes et obtenez plusieurs offres compéves en moins de 5 jours ouvrables. *Devis obtenus auprès du réseau d’experts e-merging Faites gérer votre épargne aux meilleures condions UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA La Suisse doit investir massivement dans les fintech OLIVIER COLLOMBIN Interview SÉCURITÉ Cyber fraude EDUCATION Formations en finance PAIEMENT Nouvelles solutions JUILLET 2016 FOCUS FINANCIAL GUIDE flowbox getflowbox.com Transformer le contenu généré par l’utilisateur en un avantage décisif pour votre marque. Contactez-nous: +41 44 258 86 00 Banque privée Les challenges à relever Investissement immobilier Finance durable P R E M I U M P A R T N E R P A G E 2

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monfric.ch1re centrale suisse d’appels d’offres* en ligne. Remplissez votre demande en moins

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U N S U P P L É M E N T T H É M AT I Q U E D E S M A R T M E D I A

La Suisse doit investir massivement dans les fintech

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UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA

2 Editorial

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Le secteur financier fait ac-tuellement face à des transfor-mations profondes auxquelles les acteurs doivent répondre par l’innovation stratégique, opérationnelle et produit.

En veut pour preuve, le rôle grandissant des tech-nologies qui investissent les services bancaires et boule-versent les institutions. Les distributed ledger techno-logies comme la blockchain apparaissent et promettent au secteur bancaire de ré-duire les coûts, d’améliorer la transparence et l’efficacité des procédures. Les experts du secteur s’accordent pour dire que ces innovations peuvent aider les institutions financières à relever le défi de la réglementation KYC/AML. Cependant, la réali-sation du potentiel de cette technologie nécessite de larges investissements avant d’être suffisamment mature pour une utilisation pour des applications critiques.

Au-delà du défi de la blockchain, les nouvelles technologies permettent de

répondre aux impératifs de la conformité financière. Les initiatives mises en place par le secteur aident ainsi les banques à améliorer la qualité de leurs données. De leur côté, les firmes peuvent désormais déployer un certain nombre d’outils, mis à leur disposition pour effectuer leurs règle-ments et sécuriser les relations avec les parties prenantes.

En outre, les technologies sont au service de l’innova-tion dans les produits finan-ciers. Les API ouvertes contri-buent au développement de nouveaux services financiers en Europe. Le secteur évolue vers la personnalisation des services tout au long de la chaîne. Des initiatives visent à réduire les écarts entre les services digitaux à disposi-tion des consommateurs de marchés domestiques et ceux à la disposition des trésoriers d’entreprises globales pour dessiner le futur des paie-ments domestiques et trans-frontaliers.

Cette évolution du secteur financier est minutieusement

observée et commentée par ses pairs, notamment lors de Sibos, évènement mon-dial de services financiers. Pendant trois jours, plus de 8000 décideurs et experts des institutions financières, des infrastructures de mar-ché, des multinationales et des partenaires technolo-giques se réunissent à Ge-nève, pour penser le monde financier de demain. En se tenant en Suisse, l’édition 2016 souhaite envoyer un symbole fort, conforté par la présence du Ministre Suisse de la Finance.

Quelles sont les nouvelles tendances qui transforment le secteur financier ? Com-ment les stratégies, les opé-rations et les produits évo-luent-ils en réponse? Voici les thèmes centraux qui se-ront débattus lors de l’édition Sibos 2016 à Genève. La structure et les conte-nus de cette nouvelle édi-tion ont été repensés autour de quatre domaines clés: banque, conformité, culture et titres. L'objectif est de

fournir aux délégués une vi-sion précise de la portée des changements concurrentiels, technologiques, culturels et customer-centric. Ainsi cette année, Sibos accordera une place un peu plus importante à l'aspect éducatif.

Depuis l’édition 2010 à Amsterdam, ce ne sont pas seulement les marchés des titres qui ont évolué, mais bien le secteur financier tout entier, qui a opéré sa mue. Tant que le paysage financier continuera d’évoluer, Sibos saura accompagner ce chan-gement pour rester en phase avec les besoins de ses clients et partenaires.

Sibos 2016 met en lumière les transformations du marché de la finance

04 Sécurité

05 Moyens de paiement

06 Education

08 Interview Olivier Collombin

10 Gestion de fortune

12 Investissement immobillier

14 Finance durable

Contenu

Chef de projet Lise Montabrun [email protected]

Country Manager Jeroen Minnee

L'image de couverture tissot-mayenfisch.com

Equipe éditoriale SMA

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Canal de distribution PME Magazine, Juillet 2016

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FOCUS FINANCIAL GUIDE

Bonne lecture!Lise Montabrun

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4 Sécurité

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Cyber fraude: prendre les devants

Depuis quelques années, les so-ciétés actives dans le secteur fi-nancier doivent faire face à de nouveaux risques liés à la fraude en ligne. De plus en plus élabo-rées, ces fraudes ont tendance à se professionnaliser et impliquent souvent des collaborateurs in-ternes aux entreprises concer-nées. Dernièrement, on apprenait par les médias différents cas de fraudes ou de vols de données sensibles, notamment au sein de l’entreprise Ruag, détenue par la Confédération suisse, mais aussi, entre autres, au Bengladesh et au Vietnam, où des banques ont subi d’importantes fraudes au paie-ment. Dans un environnement en pleine transformation digitale, il n’est donc pas étonnant de voir la fraude elle-aussi se transformer pour utiliser les nouvelles brèches issues de cette digitalisation.

Aux vues de l’inventivité et de l’organisation des fraudeurs, les dommages subis en cas de cyber

attaques s’avèrent lourds. Car au-delà des pertes financières, qui peuvent être massives en fonction des détournements financiers subis, les préjudices en termes d’image, de réputation, de crédibilité et de confiance peuvent également cau-ser des dégâts considérables.

Il y a trois ans, l’Autorité fédé-rale de surveillance des marchés financiers (FINMA), a émis de nouvelles mesures de sécurité à mettre en œuvre. Dédiée aux institutions bancaires, cette gou-vernance de bonnes pratiques peut parfois s’avérer complexe à mettre en place. Active dans le domaine des paiements, des flux financiers, et de la protection des transactions critiques, l’entreprise Bottomline Technologies, établie à Genève et active sur la scène in-ternationale, se positionne sur ce créneau. «Nous pouvons identi-fier deux axes principaux sur les-quels repose la prévention de la fraude, commente Frédéric Viard, directeur marketing. Le premier axe concerne les mesures phy-siques, telle que les logiciels de protection antivirus par exemple. Le deuxième axe relève de l’aspect comportemental des utilisateurs et des applications, à savoir les erreurs ou les manquements que peuvent commettre les collabora-teurs d’une entreprise ou le com-portement inhabituel d’une appli-cation, suggérant une fraude, qui

commencerait par exemple à émettre soudainement des paiements vers des destinations inhabituelles.»

Pour faire face à cette menace, Bottomline Technologies a conçu un ingénieux système anti-fraude reposant sur l’établissement de profils standards. En analysant les habitudes de travail et d’utilisa-tion des infrastructures informa-tiques des collaborateurs ainsi que le comportement des applications, ce système est capable de détecter des anomalies reflétant une usur-pation d’identité, une tentative d’introduction dans le système de l’entreprise, ou un flux financier suspect. «Aujourd’hui, en relevant une quantité d’informations sur les réseaux sociaux, les fraudeurs

parviennent à se faire passer pour une autre personne et à s’intro-duire dans des plateformes sé-curisées, ajoute Frédéric Viard. Notre système permet également de déceler les comportements d’utilisateurs ne respectant pas les règles et mesures de sécurité qui peuvent être les indices pré-curseurs d’une fraude. Au final, en combinant l’analyse compor-tementale des utilisateurs et des applications, , les collaborateurs, se sentant davantage contrôlés, sont moins enclins à entreprendre des fraudes, ils sont plus attentifs à la manière dont ils interagissent avec les systèmes, et les flux de données suspects sont rapide-ment identifiés.»

Les moyens déployés dans les cas de fraudes au paiement ou encore de vols de don-nées se professionnalisent. Toujours plus sophistiquées, ces attaques constituent une menace réelle que l’industrie financière doit considérer attentivement.TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

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Moyens de paiement 5

Le portage salarial au service des start-upPour les petites entreprises qui désirent embau-cher des collaborateurs avec une couverture sociale de qualité et sans se charger de la lourde partie administrative, il existe une solutions idéale: le portage salarial. La société suisse MITC, établie à Blonay, s’est spécialisée dans ce service.

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Paiement en ligne, savoir saisir les opportunités

Avec l’essor du E-commerce et du M-commerce – les achats effectués depuis un appareil mobile – le domaine du paiement en ligne connaît encore un fort potentiel de croissance. Très réglemen-té, le marché implique de

gros efforts administratifs pour les entreprises qui y évoluent. En revanche, une fois les licences obtenues, le potentiel de croissance est énorme. Encore faut-il savoir saisir ces opportunités de la bonne manière. Car dans le secteur, où les banques et les poids lourds du paie-ment en ligne sont confor-tablement implantés depuis de nombreuses années, la donne est en train de chan-ger. Moins monopolistique que l’on pourrait l’imaginer, le marché constitue un ter-rain propice aux plus petites structures. Leurs atouts: proposer des moyens de paiement diversifiés et jouer sur la proximité et le service à la clientèle. Consciente de ce contexte et de ces enjeux,

l’entreprise familiale Klik & Pay, basée en Suisse, France, Asie ainsi qu’aux Etats-Unis, se profile comme l’une des prochaines références sur la scène mondiale.

«Lorsqu’ils ont des questions et qu’ils désirent contacter leur prestataire de paiement en ligne, les com-merçants actifs sur le web n’ont la plupart du temps pas d’interlocuteur à qui s’adresser, explique Daniel Georges, cofondateur de Klik & Pay. Complètement anonymes, ils doivent se débrouiller pour trouver les réponses à leurs questions. Notre approche consiste à aborder le marché dans l’autre sens. C’est-à-dire en mettant les demandes de nos clients au centre de nos

services et en cultivant une culture de proximité. Chez nous, un client peut appeler un spécialiste 24 heures sur 24 pour résoudre ses pro-blèmes ou trouver des ré-ponses à ses questions.»

Si l’entreprise mise sur un service à la clientèle haut de gamme, elle se distingue également de la concurrence par les nombreux moyens de paiement qu’elle propose. En effet, outre les transactions effectuées par carte bancaire, Klik & Pay propose qua-siment tous les moyens de paiement locaux utilisés en Europe ainsi qu’en Amérique du Sud. «En Allemagne, en Hollande, en Russie ou en-core au Brésil, la majeure partie des consommateurs préfèrent recourir à des

moyens de paiement locaux plutôt qu’aux cartes ban-caires habituelles, souligne Daniel Georges. Ainsi, nous offrons la plus large panoplie de transactions possibles.»

Pari réussi puisque Klik & Pay, en un peu plus de 15 ans d’existence, est passée de 3 à 25 collaborateurs et s’est implanté dans 70 pays pour assurer des paiements dans plus de 20 devises dif-férentes. Récemment, l’entre-prise a également ouvert une filiale aux Etats-Unis. «Main-tenant que nous détenons les licences qui nous ouvrent les marchés européens et américains, nous avons une autoroute devant nous, et à ce stade nous cherchons des investisseurs pour intensifier notre développement, tirer parti de nos innovations et saisir des opportunités de croissance externe.»

Dans le secteur des paiements sur inter-net, dont la régulation et les exigences en matière de sécurité s’avèrent particuliè-rement élevées, les petites structures ont une carte à jouer. Face aux géants du secteur, elles doivent miser sur la proximité et le service à la clientèle.TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

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6 Education

Finance: Miser sur la formation pour rester compétitif

Avec une longue tradition de sa-voir-faire en matière bancaire et financière, la Suisse n’a plus à prouver ses capacités ni son avance de plusieurs années quant aux services proposés. Pour res-ter compétitif, le pays vise conti-nuellement l’excellence. Mais son atout réside surtout dans les compétences de sa main-d’œuvre; une valeur ajoutée, basée sur une éducation de très bonne qualité, qui place ainsi la Suisse en haut de l’échelle.

Les formations en finance sont nombreuses et variées. La branche universitaire offre des cursus de niveau Bachelor assez généraux ainsi que des Masters plus spéci-fiques et pointus, se concentrant par exemple sur la gestion de patrimoine ou le commerce in-ternational. Il existe également des options de MBA (Master of Business Administration), que ce

soit au sein des universités can-tonales ou d’institutions privées, ou encore des Executive MBA (EMBA), qui peuvent se révéler moins lourds, et intéresser des individus plus âgés. Du côté de la formation en école supérieure pour atteindre un diplôme ES, il y a la certification d’économiste bancaire, axée sur la pratique et proche du terrain. Un large panel de formations continues, du DAS (Diploma of Advanced Studies) au CAS (Certificate of Advanced Stu-dies), viennent compléter l’offre. Elles permettent d’approfondir ses connaissances aussi bien en admi-nistration publique qu’en gestion financière du secteur public.

ALLIER TECHNIQUE ET PRATIQUECes formations constituent tout un panel de possibilités pour un pays à la pointe du domaine. Chacune dispose de sa spécia-lité, pour ainsi répondre aux besoins les plus spécifiques du marché. Le master en gestion de patrimoine inclut par exemple une base en droit bancaire, un atout auprès des futurs em-ployeurs qui jugent important de comprendre la nouvelle ré-glementation et son application. Le cursus fournit à la fois des compétences techniques et pra-tiques. Il force le développement

d’un esprit critique, mais forme également à l’utilisation des ou-tils quantitatifs ou encore à la programmation.

La force des enseignements dispensés dans le pays consiste en un important lien avec les entre-prises et professionnels du milieu. Les nombreux partenariats établis permettent une fusion des sa-voir-faire en termes de formation et les connaissances pratiques et techniques du domaine. Pour les étudiants, ce lien offre un contact privilégié avec le monde qui les attend, s’appuyant sur l’utilisa-tion de situations d’apprentissage concrètes et réelles. Il ouvre égale-ment la porte à des stages ou une immersion dans le milieu.

DES EMPLOYEURS ATTRACTIFSLe secteur bancaire continue de créer de l’emploi et la place financière reste un des em-ployeurs les plus attractifs pour les jeunes diplômés suisses. Ces derniers accèdent à un des pre-mier travail adapté à leur profil où ils peuvent consolider leurs compétences en travaillant, tout en bénéficiant de possibilités de formations continues internes ou externes à l’entreprise. Les plus chanceux pourront explo-rer différentes divisions pour un savoir-faire complet.

Le panel de formations proposées pour préparer aux métiers de la finance est large en Suisse. Il prépare la relève à affronter les défis auxquels elle sera confron-tée pour maintenir le pays comme référence dans le domaine bancaire et financier. TEXTE SANDRA HILDEBRANDT

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À propos de KMU Factoring AGKMU Factoring AG a été créée en 2003 afin de financer des PME Suisses. Détenue et gérée par des entrepreneurs, il s’agit aujourd’hui de la plus grande société de facto-ring indépendante. KMU Factoring s’occupe de la facturation et de la comptabilité-débiteurs et protège ses clients contre les défauts de paiement.

Comment se différencie KMU par rapport à la concurrence?Nous offrons une solution flexible à nos clients. Le client décide direc-tement quels débiteurs il souhaite soumettre au Factoring.

Quel niveau de financement peut offrir KMU à ses clients?Nous finançons 90 % du montant de la facture de notre client et ce en 24h.

Comment réagissent-ils les débiteurs suite à l’introduction du Factoring?Le factoring est, de norme, accepté sans problème de la part des débiteurs.

Que faites-vous quand les fac-tures ne sont pas réglées?Nous relançons directement le débiteur par différents moyens (courriers, appels). S’il ne règle pas la facture, l’issue est alors convenue d’un commun accord avec notre client.

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8 Interview Olivier Collombin

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Smart Media: Parlez- nous de la manière dont la gestion de fortune évolue? A mes yeux, cette évolution se carac-térise par deux tendances lourdes.

La première concerne la robo-tisation d'opérations bancaires et financières accomplies jusqu'ici par des collaborateurs(trices) en chair et en os. Au même titre que le dis-tributeur automatique de billets s'est substitué au guichet de banque traditionnel, le «robo advisor», par exemple, est en passe de rempla-cer par un algorithme la sélection d'investissements réalisée jusque-là par des analystes financiers. Et tout comme le Bancomat n'a pas sup-primé totalement les guichets, le «robo advisor» ne remplacera pas la «patte» de l'homme mais en atté-nuera les imperfections.

Ce phénomène touchera pro-gressivement l'ensemble des opéra-tions bancaires qui tôt ou tard se-ront toutes réalisables en quelques clics depuis un support mobile et ceci à coût réduit.

La seconde, toute aussi impor-tante mais plus difficile à appréhen-der par l'industrie bancaire, concerne

la mise en réseau des experts et des clients. La décennie à venir va voir l'émergence de réseaux sociaux privés, pilotés par les entreprises elles-même, au sein desquels elles accueilleront clients, collaborateurs, fournisseurs, actionnaires et média. Des écosystèmes destinés à animer leurs différentes communautés et partant, à renforcer l'attachement à leur marque.

La simple idée de laisser les clients communiquer entre eux rebute de nombreux banquiers qui n'y voient que des risques sans en percevoir le formidable potentiel d'émulation au-tour de leur marque.

Avec la plateforme E- Merging, vous avez été pionnier dans ce secteur. Comment a réagi le marché? Très bien puisqu’aujourd’hui la plateforme rassemble quelques 1100 institutions financières réparties à travers 60 pays et qui gèrent un patrimoine total de 400 milliards de francs. E- Merging est ainsi devenu le premier réseau social au monde dédié aux spécialistes de la ges-tion de fortune. Nous avons créé ce

réseau dans les années 2000 au sein de Lombard Odier. Je tiens d’ailleurs à souligner l’audace de la banque qui a parrainé le projet durant ses pre-mières années d’existence. Depuis octobre 2015, la plateforme a été détachée de Lombard Odier et évo-lue désormais de manière indépen-dante. Une condition nécessaire à la poursuite du développement du ré-seau qui doit avant tout promouvoir sa communauté.

Si E- Merging facilite l’accès à de nouvelles affaires pour les gestion-naires, qu’en est- il des clients? Bénéficient- ils également d’un accès facilité aux gestionnaires? En effet, il est vrai que pour un client non satisfait de la manière dont son patrimoine financier est géré, il est souvent difficile de sélectionner un nouveau gestionnaire. La sphère de la gestion de fortune manque de transparence et de clarté pour orien-ter la clientèle entre ses différents spécialistes, qu’ils soient institution-nels ou indépendants. Pour y remé-dier, nous avons lancé Monfric.ch. Un site web dédié aux clients privés qui fonctionne comme une centrale d’appels d’offres. En ligne, les utili-sateurs indiquent la fortune qu’ils désirent confier à un gestionnaire et reçoivent plusieurs devis émis par les spécialistes intéressés par leur demande et recrutés au sein des membres d’Emerging.

Là aussi, comment le marché a- t- il réagi? Les clients suisses sont plutôt traditionnels, voire figés dans leur

«La Suisse doit investir massivement dans les fintech»Les métiers de la finance et de la gestion de fortune évoluent, no-tamment sous l’impulsion d’outils technologiques innovants. Olivier Collombin, fondateur de la plateforme E- Merging, analyse ce nou-veau paradigme. Interview.

TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ FOTO TISSOT-MAYENFISCH.COM

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conception de la gestion de fortune ? Nous avons reçu plus de 115 millions de francs de demandes de clients privés établis en Suisse en moins de cinq mois. Cela démontre clairement l’existence d’un besoin. Il est intéressant de relever que les requêtes concernent des montants compris entre 20'000 francs et 15 millions de francs. Cela reflète l’étendue des profils at-tirés par un tel service.

Les gestionnaires sont- ils vrai-ment intéressés à gérer des fortunes dès 20'000 francs? Tout dépend du coût d’ac-quisition réel d’un nouveau client. Dans ce domaine d’activité, le coût est sou-vent de plusieurs milliers de francs pour gagner un nouveau client. C’est pour-quoi un gestionnaire fixe généralement une limite as-sez élevée pour les montants qu’il accepte de gérer car il souhaite rentabiliser les frais engagés pour son acquisi-tion. Mais avec Monfric.ch, les gestionnaires accèdent facilement à de nouveaux prospects puisque nous mettons à leur disposition l’outil presque gratuitement. De ce fait, ils sont prêts à s’occuper de patrimoines moins élevés. Par ailleurs, des logiciels développés

pour la gestion de fortune font leur apparition et s’avèrent intéressants pour gérer des montant inférieurs à 250’000 francs. N’étant pas soumis aux erreurs et biais humains, ils constituent des aides intéressantes et vont certainement être de plus en plus intégrés dans les mé-thodes de gestion.

Avec la fin du secret ban-caire, la Suisse a- t- elle une carte particulièrement im-portante à jouer dans le do-maine des fintech? Je dirais même que c’est vital. Je constate qu’au- delà des déclarations d’intention, la place financière helvétique fait encore preuve d’une certaine résistance vis- à- vis de ces nouveaux moyens et procédés de travail. Pour ma part, j’estime que compte tenu des moyens et du good-will dont dispose la Suisse, il convient d’investir massive-ment dans ces technologies.

Côté investissements, quel secteur identifiez- vous comme prometteur pour les investis-seurs privés ? Je pense que les technolo-gies liées à la production, à l’utilisation et au stockage des énergies renouvelables constitue un secteur très in-téressant. Dans ce domaine,

Tesla Motors figure parmi les incontournables. Le point intéressant est que ces technologies débouchent sur des applications mul-tiples et viennent bous-culer les schémas tracés par l’industrie classique. A mes yeux, il faut avant tout investir dans les techno-logies qui vont changer le monde ces 10 prochaines années (Robots, objets connectés, impression 3D, réseau sociaux.

Après E- Merging.com et Monfric.ch, travaillez- vous sur d’autres projets?Oui. Au sein de Commu-nity Factory, le laboratoire digital qui est à la base de ces plateformes web, nous nous apprêtons à lancer deux nouveaux projets. Le premier, baptisé Money- ID, vise à établir des certificats de conformité financière pour les particuliers. Cette biographie économique délivrera un score de trans-parence financière et fiscale. Cela permettra d’expliquer la provenance de ses fonds lors d’une demande cré-dit ou de l’ouverture d’un compte par exemple. Nous lancerons également durant l’année Work Cocoon, une solution de télétravail clé en main destinée aux PME.

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UN SUPPLÉMENT THÉMATIQUE DE SMART MEDIA

10 Gestion de fortune

Banque privée : des challenges à relever

L’Echange Automatique d’Infor-mations, le FATCA1 ou la MIFID2 ne sont que quelques exemples des dispositions réglementaires qui ont exercé une pression accrue sur les banques privées suisses—et plus particulièrement sur les petits insti-tuts financiers— au cours des der-nières années. L’évolution des sys-tèmes informatiques, la formation des gestionnaires aux réglementa-tions transfrontalières ou encore l’embauche de compliance officers, experts chargés de s’assurer de la conformité des transactions, ont fait peser un coût élevé sur la mise en œuvre de ces dispositions. Associés

à une pression sur les revenus liée à l’évolution des attentes des clients, cette pression réglementaire a eu pour conséquence une forte activi-té de fusions-acquisitions en 2014 et 2015, une tendance qui devrait se poursuivre. Une étude menée par KPMG Suisse et l’Université de Saint-Gall en 20153 estimait ainsi à 30 % le nombre de banques privées suisses vouées à disparaître au cours des prochaines années.

VERS UN NOUVEAU BUSINESS MODELPour tirer leur épingle du jeu, les banques privées qui souhaitent se développer autrement qu’à travers une stratégie de consolidation choisissent de s’orienter vers la mise en place d’un nouveau bu-siness model. «Nous souhaitons continuer à participer activement au processus de consolidation en marche, comme nous l’avons fait par le passé. Néanmoins, avec un modèle d’affaires simple, efficace et focalisé, une banque privée, même de taille modeste en termes d’avoirs gérés, peut demeurer profitable», assure Xavier Clavel, responsable de la division Private Banking de la Banque Cramer & Cie. Par-mi les leviers de cette stratégie, la

segmentation géographique de l’activité permet de limiter l’impact des réglementations transfronta-lières en se focalisant sur quelques pays de compétence clé. «Nous avons choisi de concentrer notre activité sur quelques pays— Suisse, Italie, Russie et Royaume-Uni en particulier — afin d’y développer une connaissance très précise des marchés et une expertise législative pointue, poursuit-il. Nous avons notamment obtenu récemment une licence LPS en Italie et ouvri-rons dans les mois prochains un bureau de représentation à Mos-cou. Cette démarche de segmen-tation s’applique également à notre clientèle, avec une orientation forte de notre activité en direction des entrepreneurs en Suisse.»

DES OUTILS DE DIFFÉRENCIATIONL’expertise séculaire des banques privées suisses en matière de gestion de fortune est un atout indiscutable, apprécié et reconnu par les clients, mais qui n’est plus suffisant. Pour se démarquer, les banques privées doivent aujourd’hui développer de nouveaux outils, et notamment compter avec les nouvelles techno-logies désormais incontournables

au sein de leur offre de services. «Le train de la Fintech est en marche et les banques privées ne doivent pas le rater», estime Xavier Clavel. «Nous développons à ce titre un outil informatique de type Robo advisor, basé sur des algorythmes que nous avons créés, qui permet au client d’obtenir des ratings sur n’importe quel titre. L’objectif, à terme, est d’intégrer l’ensemble des titres et de proposer une optimisa-tion automatique du portefeuille du client». Si les outils de la Fintech permettent de faire des proposi-tions d’investissement structurées, en réelle adéquation avec le profil du client, ils ne sont toutefois que des supports complémentaires, qui ne peuvent se substituer au conseil individuel et personnalisé et à l’ex-pertise qui font la valeur ajoutée des banques privées.

DES OFFRES SUR-MESURELes banques privées qui présentent une approche d’architecture ou-verte ont l’avantage de pouvoir proposer à leurs clients une sélec-tion de produits particulièrement ciblés, ainsi qu’un accès à l’exper-tise des meilleurs spécialistes et prestataires dans le monde entier.

Principalement liés aux évolutions réglementaires de ces dernières années, les challenges qui pèsent sur les banques privées suisses sont nombreux. Pour y faire face, un nouveau business model se dessine. Parmi ses princi-pales lignes stratégiques, une segmentation de la clientèle, une expertise pointue et une approche holistique, où les besoins du client sont au cœur de la relation. TEXTE ANNE WICK

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Gestion de fortune 11«Nous pouvons nous appuyer sur la qualité d’expertise de nos partenaires exclusifs, à l’exemple notamment de la société Hux AG qui conseille nos clients sur des domaines très spécifiques relatifs à la planification patrimoniale», in-dique Xavier Clavel. La construc-tion d’offres sur-mesure au sein d’une approche core satelllite basée sur un cœur de portefeuille corres-pondant à l’objectif de placement et des fonds satellites innovants (fonds alternatifs, immobilier, mi-crofinance…) destinés à doper la performance, est également une nouvelle tendance de plus en plus recherchée par la clientèle.

UNE APPROCHE HOLISTIQUE DU CONSEILEn replaçant la question du conseil à la clientèle dans un cadre plus large, au sein d’une démarche qui ne soit plus uniquement axée sur une gestion équilibrée du portefeuille, les banques privées disposent d’une

autre carte majeure à jouer. «On ne conseille pas un jeune créateur de start-up de la même façon qu’un chef d’entreprise qui approche de l’âge de la retraite, souligne Xavier Clavel. L’analyse fine des besoins du client, une approche holistique du conseil englobant tous les aspects—actif comme passif du bilan d’un entrepreneur, cycle de vie, profil successoral— sont aujourd’hui plus importants que jamais.»

Replacer l’humain au centre de la relation client, conseiller le client de façon globale et person-nalisée, structurer un portefeuille en fonction des besoins et des attentes du client sont incontes-tablement des atouts qui permet-tront aux banques privées de faire la différence.

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Quels ont été les changements les plus impactants dans votre industrie ces dernières années?L’introduction des taux négatifs - pour une Banque de gestion telle que la nôtre, qui ne répercute pas ces taux à la clientèle et qui de surcroit est fortement capitalisée - a eu un effet pénalisant. À cela se sont ajoutés les couts liés à la mise en œuvre des nouvelles lois et règle-mentations suisses et européennes.

Comment ces changements ont-ils influencé votre stratégie?Prenant en compte ces condi-tions économiques, nous avons commencé à nous diversifier en dehors de l’Europe sur des zones géographiques spécifiques, telles que l’Argentine et l’Uruguay. Nous restons toutefois dédiés à la clientèle suisse et aux gérants indépendants qui sont des partenaires de plus en plus importants.

Quels sont les principaux besoins de vos clients et comment y répondez-vous?Les clients qui nous choisissent le font souvent pour des raisons très semblables : ils recherchent une banque familiale, où ils dialoguent avec les décideurs et où il ne leur faut pas trop de temps pour avoir une réponse. Du moins, c’est la mo-tivation qu’ils m’ont souvent donnée quand ils sont devenus nos clients.

Quelles sont les tendances à venir dans votre industrie ? Je constate que la technologie (Fintech) offre de plus en plus d’op-portunités de outsourcing dans dif-férents domaines ; la banque du futur sera à mon avis en quelque sorte «dématérialisée» sans pour autant remplacer la relation directe entre le client et son conseiller, du moins pour une structure qui s’adresse à une clientèle comme la nôtre.

L’opinion de Mr. Emanuele Zanon di ValgiurataMembre de la Direction Générale et Responsable du Private Banking de Banque Morval à Genève

1Foreign Account Tax Compliance Act --2014,2Markets in Financial Instruments Directive—20073https://home.kpmg.com/ch/fr/home/ media/press-releases/2015/08/ performance-swiss-private-banks-2015.html

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Immobilier: investir dans les parcelles de l’arc lémanique

Dans le secteur immobilier, les stratégies d’investissement sont habituellement orientées sur l’ac-quisition d’immeubles locatifs. Sûre et classique, cette manière d’aborder le marché n’offre cepen-dant qu’un rendement modéré. Car aujourd’hui, obtenir un taux de 5% en devenant propriétaire s’avère déjà difficile. Avec des

performances de plus de deux fois supérieures, l’acquisition de ter-rains et leur mise en valeur consti-tuent une alternative intéressante. En Suisse romande, malgré un marché immobilier baissier, le dé-veloppement de nouveaux projets garantissent de prometteurs re-tours sur investissements.

«Nous assistons depuis plus de deux ans à un tassement des prix sur les biens immobiliers existants, et notamment sur le marché des villas. Ces dernières sont la plu-part du temps surévaluées et ne répondent pas aux exigences des acquéreurs, explique Mathieu Le-grand, directeur d’Immolac, une société active dans le milieu im-mobilier depuis plus de quinze ans entre Genève et Montreux. En même temps, les législations rela-tives à l’aménagement du territoire

en vigueur en Suisse limitent les zones constructibles et incitent à la densification des régions déjà construites. Par conséquent, les prix du foncier se sont mainte-nus et restent très intéressants en termes d’investissement, à condi-tion néanmoins de les valoriser au maximum de leur potentiel! Par exemple, sur un terrain de 3000 m2, où le coefficient de construc-tion n’excédait pas 20% autre-fois, on peut désormais obtenir le double, sous certaines conditions.»

Avec les changements interve-nus ces derniers temps, Immolac s’est repositionnée sur des projets plus conséquents et a mis son ex-périence à la disposition d’inves-tisseurs partenaires. Son approche : dénicher des terrains situés dans des zones stratégiques, développer des projets immobiliers en partenariat

avec les autorités compétentes et commercialiser des biens répon-dant aux exigences des acquéreurs. Les investisseurs gèrent ensuite leur investissement en devenant action-naires de sociétés anonymes déte-nant le foncier, créées par Immolac.

«En plus de ces démarches, nous investissons aux côtés de nos partenaires investisseurs, souligne Mathieu Legrand, ce qui consti-tue un véritable gage de confiance pour notre clientèle. Nous menons des études de marché poussées afin de déceler les potentiels les plus prometteurs. A l’avenir, nous sou-haitons renforcer nos partenariats avec des investisseurs extérieurs afin de pouvoir acquérir de plus grandes parcelles, toujours avec l’objectif de les valoriser au mieux à travers des projets résidentiels de qualité et à fort rendement.»

La Suisse romande, et en particulier les régions situées le long du Léman, offrent encore de belles opportunités d’investissement immobilier. Très rentables, l’acquisi-tion de terrain et leur mise en valeur constituent une alternative intéressante au traditionnel rendement locatif.TEXTE THOMAS PFEFFERLÉ

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14 Investissement durable

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Finance durable: une dynamique en marche

La finance durable—sustainable fi-nance en anglais— est un concept d’investissement et de financement à long terme qui tient compte de critères environnementaux, so-ciétaux et de gouvernance dans le processus de gestion des actifs, et de l’influence de ces investissements

sur les enjeux du développement durable. La finance durable compte plusieurs approches, qui peuvent être thématiques et liées aux éner-gies renouvelables, à l’eau ou à l’agriculture, ou encore relever de la microfinance, des infrastructures durables ou de l’investissement d’impact, une démarche visant à créer un impact social, sociétal ou environnemental positif au-delà des rendements financiers.

UN SECTEUR EN PLEIN ESSOR Bien qu’encore limité à une activité de niche en raison de la logique de rendement qui prévaut au sein du secteur financier, la finance durable représente toutefois 4,5 % des ac-tifs gérés en Suisse et connaît une

dynamique de croissance à deux chiffres depuis quelques années. En 2015, les fonds gérés selon des principes durables ont atteint 191,9 milliards de francs suisses. Les avoirs sous mandat de gestion ont enregistré un bond spectacu-laire, passant de 36,2 milliards en 2014 à 96,2 milliards en 2015, une hausse qui démontre l’intérêt des investisseurs individuels pour ce type de placements. Cette prise de conscience touche également les investisseurs institutionnels, de plus en plus enclins à intégrer les enjeux du développement durable dans leur stratégie de placements. L’association Swiss Sustainable Fi-nance, qui promeut depuis 2014 l’intégration de la durabilité dans le

secteur financier et ambitionne de faire de la Suisse le centre mondial de la finance durable, compte au-jourd’hui 92 membres. Parmi eux, des banques, des gestionnaires d’ac-tifs, des institutions spécialisées, des ONG comme le WWF, mais aussi des membres du secteur aca-démique, à l’exemple de la Business School de Lausanne.

L’ENJEU DE L’ÉDUCATIONPour poursuivre son développe-ment, la finance durable a besoin de compétences nouvelles, et en particulier celles des jeunes fi-nanciers de demain. Si la finance durable n’avait jusqu’à présent pas encore trouvé sa place au sein des cursus classiques de formation à la finance en Suisse, cette situation est en train de changer. La Business School de Lausanne s’est ainsi ré-cemment positionnée en ce sens, et propose depuis 2015 un Master en Finance Internationale et Finance durable, la première formation de ce type en Suisse. Ce cursus, qui allie une formation financière clas-sique à des compétences très poin-tues en matière de gestion durable, propose aux étudiants d’acqué-rir un bagage qui leur permet de concilier leur vision personnelle et les exigences du marché. Une réelle valeur ajoutée, tant pour leur car-rière future que pour la durabilité au sein du secteur financier.

Etant l’un des rares pays à avoir inclus la durabilité au sein de sa Constitution, la Suisse connaît depuis quelques année une forte progression du secteur de la finance durable, un enjeu qui concerne désormais tous les acteurs du monde financier.TEXTE ANNE WICK

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LuganoKeros BragagnoloT +41 58 218 68 68 [email protected]

ZürichChristoph Stocker T +41 43 336 81 11 [email protected]

La banque privée suisse appréciée des connaisseurs