Focus conjoncture Seine-et-Marne (déc-2015)

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Les résultats de l’en- quête de conjoncture menée en septembre 2015 auprès des chefs d’entreprise de Seine- et-Marne confirment la progression sur un an de l’ensemble des indicateurs économiques (en soldes d’opinion) : +8 points pour la tré- sorerie, +6 points pour le chiffre d’affaires, +4 points pour la situation financière et les effec- tifs salariés, +3 points pour l’investissement. En outre, quel que soit l’indice considéré, les chefs d’entreprise du département affichent de meilleurs résultats que leurs homologues d’Île-de-France. Si la situation semble peu à peu s’éclaircir, en re- vanche la reprise de l’investissement se fait désespérément attendre. Et ce en dépit de conditions de financement favorables, d’une demande qui repart et de la mesure de sura- mortissement, destinée à soutenir et accélé- rer l’investissement productif privé des entre- prises. D’un point de vue sectoriel, les services et l’industrie ont enregistré un vrai rebond tandis que le commerce et la construction observent un déclin de leur chiffre d’affaires. Enfin, les prévisions formulées à court terme par les professionnels seine-et-marnais soulignent une certaine confiance en l’avenir et l’améliora- tion du climat conjoncturel devrait se poursuivre. Toutefois, l’investissement demeurerait atone. FOCUS CONJONCTURE ENQUêTE de CONJONCTURE n °10 DéCEMBRE 2015

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Les résultats de l’en-quête de conjoncture menée en septembre 2015 auprès des chefs d’entreprise de Seine-et-Marne confirment la progression sur un an de l’ensemble des indicateurs économiques (en soldes d’opinion) : +8 points pour la tré-sorerie, +6 points pour le chiffre d’affaires, +4 points pour la situation financière et les effec-tifs salariés, +3 points pour l’investissement. En outre, quel que soit l’indice considéré, les chefs d’entreprise du département affichent

de meilleurs résultats que leurs homologues d’Île-de-France. Si la

situation semble peu à peu s’éclaircir, en re-vanche la reprise de l’investissement se fait désespérément attendre. Et ce en dépit de conditions de financement favorables, d’une demande qui repart et de la mesure de sura-mortissement, destinée à soutenir et accélé-rer l’investissement productif privé des entre-prises. D’un point de vue sectoriel, les services et l’industrie ont enregistré un vrai rebond tandis que le commerce et la construction observent un déclin de leur chiffre d’affaires.

Enfin, les prévisions formulées à court terme par les professionnels seine-et-marnais soulignent une certaine confiance en l’avenir et l’améliora-tion du climat conjoncturel devrait se poursuivre. Toutefois, l’investissement demeurerait atone.

FocuS conjoncTurEenquête

de conjoncture

n°10DécEMbrE 2015

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chiFFrE D’aFFairES

TréSorEriE

évolution semestrielle du chiffre d’affaires

évolution semestrielle de la trésorerie

30,6 % des chefs d’entreprise seine-et-marnais ont déclaré un chiffre d’affaires en hausse au cours des 6 derniers mois. cette part, en hausse de 5 points par rapport à septembre 2014, atteste d’un meilleur ressenti du climat des affaires. En effet, le solde d’opinion sur le chiffre d’affaires s’est nettement redressé en 2 ans, passant de -19 en septembre 2013 à -6 en septembre 2015. Si le rythme de progression ne faiblit pas, l’équilibre pourrait être atteint dès l’année prochaine. En outre, les entreprises implantées en Seine-et-Marne affichent des résultats plus favorables qu’à l’échelle régionale : 30,6 % ont observé un accroissement de leur ca (contre 26,3 % en Île-de-France) et 36,5 % une réduction (contre 39,5 % en Île-de-France). côté perspectives, si l’heure n’est pas à l’euphorie, les anticipations demeurent néanmoins positives : 27,8 % des dirigeants seine-et-marnais envisagent une augmentation de leur ca lors du prochain semestre et 22,3 % un repli.

Depuis le point bas atteint en mars 2013, le solde d’opinion sur la trésorerie poursuit sa remontée : après une hausse de 7 points sur un an en septembre 2014, une augmentation de même ampleur a été constatée en septembre 2015. Les chefs d’entreprises seine-et-marnais perçoivent moins négativement leur trésorerie : la part de ceux observant une dégradation se replie ainsi de 4,5 points en un an pour s’établir à 31 %. La majorité (54,9 %) observe une stabilité de leurs niveaux de trésorerie. En outre, la trésorerie des entreprises semble moins affectée en Seine-et-Marne qu’en Île-de-France. En effet, lors de notre dernière enquête, le solde d’opinion sur la trésorerie s’élevait à -17 dans le département, soit 5 points de plus qu’en région. En grande couronne, les difficultés de trésorerie sont particulièrement prégnantes dans le département des Yvelines qui affiche un solde d’opinion de -30.

constat6 derniers mois

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un cLiMaT DES aFFairES Qui conTinuE DE S’aMéLiorEr ET DES PErSPEcTiVES GLobaLEMEnT EncouraGEanTES

DES niVEauX DE TréSorEriE ToujourS DanS LE rouGE MaiS Qui rEMonTEnT ProGrESSiVEMEnT

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EFFEcTiFS SaLariéS

évolution semestrielle des effectifs salariés

comme lors des précédentes enquêtes, les chefs d’entreprise du département ont majoritairement opté pour un maintien de leurs effectifs salariés. ainsi, en septembre 2015, ils sont près de 72 % à déclarer une stabilité. Quant au solde d’opinion, il progresse de 5 points en un an et devrait atteindre l’équilibre en début d’année 2016. En effet, les prévisions pour les 6 mois à venir sont optimistes : les établissements tablant sur un accroissement de leurs effectifs sont plus nombreux que ceux anticipant une baisse (14 % contre 6,2 %). Parallèlement, la stabilité se renforcerait et serait effective dans 79 % des structures. La seule ombre au tableau concerne les entreprises de taille moyenne : 25,9 % d’entre elles ont réduit leurs effectifs salariés au cours des 6 derniers mois, une part deux fois plus élevée comparé aux petites entreprises (13,3 %). En matière d’emploi, les petites entreprises s’avèrent plus dynamiques en Seine-et-Marne que dans le reste de l’Île-de-France.

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évolution semestrielle des investissements

Si le solde d’opinion sur le montant des investissements continue de remonter la pente, le rythme de progression sur un an a quant à lui sérieusement ralenti : +3 points en septembre 2015 après +8 points en septembre 2014. avec un tiers des chefs d’entreprises du département témoignant d’une baisse, l’investissement manque d’élan et semble se stabiliser à un niveau bas. Plus faibles que leur moyenne de longue période, les intentions d’investissement (21,5 %) ne sont pas de nature à remettre en cause cette orientation et renforcent l’idée selon laquelle la reprise de l’investissement n’interviendra pas avant 2017. Les entreprises de taille moyenne se montrent les plus confiantes : 28,9 % d’entre elles envisagent d’investir lors du prochain semestre. Les 3 principaux motifs de non-investissement avancés par les professionnels seine-et-marnais sont : des équipements adaptés aux besoins (78,5 %), des charges trop élevées (67,6 %) et une conjoncture défavorable (62,9 %).

constat6 derniers mois

Prévisions6 prochains mois

hausse 17,5 %oui : 21,5 %non : 77,2 %nSP : 1,4 %

Stabilité 46,5 %

baisse 33,7 %

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L’ESPoir D’unE rEPriSE DE L’inVESTiSSEMEnT En 2016 S’éLoiGnE …

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EFFEcTiFS SaLariéS

Les établissements industriels seine-et-marnais observent, au cours des 6 derniers mois, une stabilité de leur chiffre d’affaires résultant de situations contrastées : 29,6 % témoignent d’un accroissement et 30,1 % d’une baisse. avec un solde d’opinion quasi nul, l’industrie seine-et-marnaise se porte mieux que l’industrie régionale (-1 contre -14). c’est également le secteur le plus serein à l’évocation des perspectives d’activité.

a l’instar de la situation départementale, l’opinion des industriels sur leur trésorerie s’est nettement améliorée en un an (+12 points entre septembre 2014 et septembre 2015) mais reste délicate. Lors de notre dernière enquête, 12,7 % des professionnels du secteur ont annoncé une amélioration de leurs niveaux de trésorerie, 58,2 % une stagnation et 29,1 % une dégradation.

chez les dirigeants industriels, le solde d’opinion relatif aux investissements a bondi de 13 points en un an pour s’établir à -4 en septembre 2015. ainsi, l’industrie se démarque de la situation départementale qui se stabilise à un niveau bas. côté perspectives, 25,9 % envisagent d’accroître le montant de leurs investissements dans les 6 prochains mois, soit 4,4 points de plus que la moyenne seine-et-marnaise.

L’industrie seine-et-marnaise a enregistré un rebond d’une telle ampleur (+32 points entre septembre 2014 et septembre 2015) qu’il lui a permis de s’extirper de la zone rouge et d’afficher un solde d’opinion positif sur les effectifs salariés. La stabilité des effectifs prévaut dans 75,8 % des établissements et cette tendance devrait perdurer lors du prochain semestre puisqu’elle est anticipée par 83,4 % des dirigeants industriels.

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EFFEcTiFS SaLariéS

Dans la construction, le solde d’opinion sur le chiffre d’affaires a subi une détérioration de 9 points en un an. Si la situation semble moins critique en Seine-et-Marne que dans le reste de l’Île-de-France, la part de chefs d’entreprise accusant une perte de ca demeure élevée (41,1 %). Pourtant, les professionnels du secteur pensent relever la tête : 23,1 % s’attendent à un ca en hausse dans les 6 prochains mois (et 16,5 % à un ca en baisse).

alors que la situation s’améliore sur le plan départemental, le solde d’opinion sur la trésorerie a reculé de 3 points dans la construction entre septembre 2014 et septembre 2015. Les problèmes de trésorerie y sont tenaces et 41,7 % des établissements ont observé une dégradation lors du semestre écoulé. au regard du solde d’opinion, les établissements de taille moyenne sont plus affectés que les plus petits (-29 contre -22).

La construction constitue le seul secteur à voir son solde d’opinion sur les investissements décliner sur un an. ce repli, particulièrement brutal (-15 points), positionne la construction comme le plus mauvais élève en matière d’investissements : 43,9 % des chefs d’entreprise de ce secteur ont procédé à une réduction de leur montant (contre 33,7 % en moyenne). Pour les 6 prochains mois, seuls 19 % prévoient d’investir.

En dépit de sa stabilité sur un an, le solde d’opinion sur les effectifs salariés affiché par la construction s’avère le plus faible parmi l’ensemble des secteurs d’activité étudiés (-9). En outre, la part des établissements ayant réduit leurs effectifs est très élevée comparé à la moyenne départementale (21,0 % contre 14,4 %). Les perspectives futures sont néanmoins rassurantes : 18,1 % des professionnels tablent sur une hausse des effectifs.

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avec 49,3 % de ses établissements déplorant une perte de chiffre d’affaires au cours des 6 derniers mois, le commerce connaît les difficultés les plus intenses. intrinsèquement, le commerce de détail non alimentaire est mal en point : deux tiers de ses structures enregistrent un recul de leur ca et l’avenir est abordé avec pessimisme. a l’inverse, les grossistes se sont bien comportés lors du semestre écoulé et affichent un solde d’opinion positif (+7).

Même s’il s’est amélioré de 7 points entre septembre 2014 et septembre 2015, le commerce présente le solde d’opinion sur la trésorerie le plus faible parmi l’ensemble des secteurs d’activité étudiés (-26). Les difficultés de trésorerie concernent davantage les petits établissements : 37,9 % d’entre eux font état d’une dégradation, une part deux fois plus élevée que dans les établissements de taille moyenne (19,3 %).

a l’instar de la construction, le commerce affiche un solde d’opinion sur les investissements se situant à un niveau très bas (-29). Le recul de l’investissement est plus marqué dans les petits établissements que dans ceux de moyenne taille (42,7 % contre 21,4 %). compte tenu de la faiblesse des intentions d’investissement (15 %), en deçà des moyennes départementale et régionale, un repli de l’investissement à court terme n’est pas à exclure.

Seul secteur à voir son solde d’opinion sur les effectifs salariés régresser en septembre 2015 (-5 points sur un an), le commerce est également le moins enthousiaste lorsqu’il s’agit de se prononcer sur l’évolution des effectifs salariés dans les 6 prochains mois. La stabilité est espérée dans 82 % des établissements. Le commerce de détail alimentaire semble s’acheminer vers un ajustement à la baisse de ses effectifs salariés.

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un franc rebond du solde d’opinion lié au chiffre d’affaires a été constaté dans les services : +21 points entre septembre 2014 et septembre 2015. Les prestataires de services sont désormais plus nombreux à déclarer une croissance qu’une baisse de ca (35,7 % contre 28,3 %). cette reprise est portée par les établissements de petite taille. Quant aux établissements de taille moyenne, ils ont majoritairement accusé une perte de ca (42 %).

Dans le sillage de l’évolution départementale, le solde d’opinion sur la trésorerie a progressé de 10 points en un an dans le secteur des services, passant de -20 en septembre 2014 à -10 en septembre 2015. Les difficultés de trésorerie s’estompent peu à peu, ¾ des prestataires de services observant une amélioration ou une stabilité de leurs niveaux de trésorerie au cours des 6 derniers mois en Seine-et-Marne (64,3 % en Île-de-France).

Le solde d’opinion lié aux investissements dans le secteur des services poursuit son redressement : +7 points en un an pour atteindre -6. cette amélioration se traduit notamment par une part plus élevée d’établissements ayant augmenté leurs niveaux d’investissement (21,8 % contre 15,6 % un an plus tôt). 25,6 % des prestataires de services prévoient d’investir lors du prochain semestre, en particulier les banques et assurances.

concernant l’évolution de l’emploi, les établissements de services jouissent d’une situation favorable : après une hausse de 9 points en un an, le solde d’opinion sur les effectifs salariés est devenu positif (+2). Toutefois, dans les établissements de moyenne taille, la réduction d’effectifs reste une tendance plus répandue que l’accroissement (20,9 % contre 10,8 %) et la réserve est de rigueur pour le début d’année 2016.

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Le Focus conjoncture, mis en place en mai 2011 par la chambre de commerce et d’industrie de Seine-et-Marne, a pour objectif de refléter l’opinion des chefs d’entreprise du département sur la conjoncture économique. cette publication repose sur une enquête, menée tous les 6 mois, auprès d’un échantillon raisonné d’établissements inscrits au registre du commerce et des sociétés et employant moins de 500 salariés. afin d’assurer la représentativité du tissu économique départemental, les résultats présentés ont fait l’objet d’un redressement selon 3 critères : le secteur d’activités, le sous-secteur d’activités et la taille (sont qualifiés de « petits » les établissements de 0 à 9 salariés dans le commerce, les services et la construction, de 0 à 49 salariés dans l’industrie et de « moyens » le reste).

Pour cette 10ème édition, 421 chefs d’entreprise ont été interrogés par téléphone par l’institut Médiamétrie entre le 7 et le 25 septembre 2015. ce document présente les résultats de l’enquête dans un premier temps de façon globale et dans un second temps par secteur d’activités (industrie, construction, commerce et Services).

Quatre indicateurs sont étudiés : le chiffre d’affaires, la trésorerie, les investissements et les effectifs salariés. Pour chacun d’entre eux, il est demandé aux dirigeants de s’exprimer sur l’évolution constatée au cours des 6 derniers mois et de se prononcer sur la tendance envisagée lors des 6 prochains mois.

un solde d’opinion est calculé, correspondant à la différence entre la proportion de répondants ayant exprimé une opinion positive et la proportion de répondants ayant exprimé une opinion négative. Les questions des enquêtes de conjoncture appellent en effet le plus souvent une réponse à 3 modalités : « en hausse », « stable » ou « en baisse ». Le solde d’opinion est d’usage classique dans les enquêtes de conjoncture et permet d’appréhender, rapidement et simplement, les évolutions récentes et probables de l’activité économique.

La cci Seine-et-Marne poursuit deux types de mission inscrits dans la loi du 23 juillet 2010 : • contribuer au développement économique, à l’attractivité et l’aménagement des territoires, au soutien des entreprises et de leurs associations ; • représenter les entreprises du territoire pour défendre leurs intérêts auprès des pouvoirs publics.

regroupant plus de 46 000 ressortissants, la vocation de la cci Seine-et-Marne est d’accompagner l’entreprise quels que soient sa taille et le secteur d’activité auquel elle appartient, dans toutes les étapes de son développement. De la création de l’entreprise à sa transmission, en passant par son développement (innovation, international, développement durable, intelligence économique,…), la cci Seine-et-Marne apporte toute son expertise à l’entrepreneur pour répondre au mieux à ses attentes.

Par ailleurs, la cci Seine-et-Marne partage son expertise économique en produisant de l’information utile et en déployant des outils d’aide à la décision à destination des entreprises et des territoires : chiffres-clés, notes de conjoncture, diagnostics territoriaux, observatoires, tableaux de bord, fichiers d’entreprises, prestations de cartographie, …

Pour plus d’information sur l’offre globale de services de la cci Seine-et-Marne : http://www.seineetmarne.cci.fr/prestations

notes méthodologiques

la cci seine-et-marne, ses missions

éditeur : chambre de commerce et d’industrie de Seine-et-Marne, 1 avenue johannes Gutenberg - Serris - cS 70045 - 77776 Marne-la-Vallée cedex 4 Directeur de la publication : jean-robert jacquemard / réalisation : chambre de commerce et d’industrie de Seine-et-Marne / impression en 1 500 exemplaires / imprimeur : azaprim / Décembre 2015.