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C C’est sans le D r Katherine Mehl à sa tête que l’Initiative Eider de Canards Illimités Canada (CIC) entame sa cinquième et dernière année. En effet, Mme Mehl a obtenu un poste de professeure adjointe au département de biologie de l’Université du Dakota du Nord. L’Initiative Eider est un programme de recherche quinquennal créé pour recueillir des données sur l’eider à duvet. L’eider, un canard de mer littorale admiré par les habi- tants de Terre-Neuve-et-Labrador pour la beauté du plumage du mâle, connaît une baisse historique du nombre de couples reproducteurs. L’information recueillie par cette étude sera utilisée par les parties concernées pour évaluer la santé de la population et pour orienter les décisions de gestion. Mme Mehl a joué un rôle prépondérant non seulement pour démarrer le projet, mais également pour assurer son succès. « La passion et le dévouement que Katherine avait pour ce programme est quelque chose que nous, chez CIC, avons apprécié », déclare Tom Duffy, directeur de l’Atlan- tique. La société a engagé une nouvelle coor- donnatrice, Mme Regina Wells, pour poursuivre la supervision du programme de recherche, l’Initiative Eider. Originaire de Goose Bay, T.-N.-L., Mme Wells est diplômée de l’Université Carleton et a obtenu un certificat d’études supérieures en restauration d’écosystème du Niagara College. Au cours des deux dernières années, elle a coordonné différentes initia- tives environnementales en éducation à l’Île-du-Prince-Édouard. CIC n’est pas étranger à Mme Wells. « J’ai eu la chance de travailler avec cette organi- sation par le passé », indique-t-elle. « En effet, j’ai été coordonnatrice pour le pro- gramme de nichoir du garrot à œil d’or à Goose Bay et, en 2004, j’ai participé à l’Initiative Eider à titre de technicienne en biologie, à Cartwright, T.-N.-L. » Après avoir coordonné le programme sur le terrain pour une première saison, Mme Wells a confié : « Je suis reconnais- sante d’avoir été choisie pour un poste qui me permet de travailler dans un domaine qui me passionne – la conservation. Au cours de l’été, j’ai eu l’occasion unique d’acquérir le savoir traditionnel de la popu- lation locale et de travailler dans un domaine où l’observation des oiseaux de mer, des ours, des baleines, des icebergs et des caribous fait partie du train-train quotidien. » Les équipes de CIC sur le terrain ont encore connu beaucoup de succès en ce qui concerne la collecte de données au cours de la dernière saison. En effet, à Table Bay, situé à 60 km de Cartwright au Labrador, elles ont posé plus de 2 600 bagues en métal sur les eiders à duvet mâles et sur les petits. Alors que les plans sont déjà en marche pour la dernière année de l’Initiative Eider, la collecte de données se poursuivra au printemps 2008.S VOLUME 22, NUMéRO 1, 2008 RéGION DE L’EST (QUéBEC/ATLANTIQUE) Québec • Nouveau-Brunswick • Nouvelle-Écosse • Île-du-Prince-Édouard • Terre-Neuve-et-Labrador Nouvelle coordonnatrice de l’Initiative Eider chez Canards Illimités Canada Regina Wells, la nouvelle coordonnatrice de l’Initiative Eider de CIC.

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A Ducks Unlimited Canada french language newsletter featuring conservation stories from across the Atlantic region

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CC’est sans le Dr Katherine Mehl à sa tête que l’Initiative Eider de Canards Illimités Canada (CIC) entame sa cinquième et dernière année. En effet, Mme Mehl a obtenu un poste de professeure adjointe au département de biologie de l’Université du Dakota du Nord.

L’Initiative Eider est un programme de recherche quinquennal créé pour recueillir des données sur l’eider à duvet. L’eider, un canard de mer littorale admiré par les habi-tants de Terre-Neuve-et-Labrador pour la beauté du plumage du mâle, connaît une baisse historique du nombre de couples reproducteurs. L’information recueillie par cette étude sera utilisée par les parties concernées pour évaluer la santé de la population et pour orienter les décisions de gestion.

Mme Mehl a joué un rôle prépondérant non seulement pour démarrer le projet, mais également pour assurer son succès. « La passion et le dévouement que Katherine avait pour ce programme est quelque chose que nous, chez CIC, avons apprécié », déclare Tom Duffy, directeur de l’Atlan- tique.

La société a engagé une nouvelle coor-donnatrice, Mme Regina Wells, pour poursuivre la supervision du programme de recherche, l’Initiative Eider. Originaire de Goose Bay, T.-N.-L., Mme Wells est diplômée de l’Université Carleton et a obtenu un certificat d’études supérieures en

restauration d’écosystème du Niagara College. Au cours des deux dernières années, elle a coordonné différentes initia-tives environnementales en éducation à l’Île-du-Prince-Édouard.

CIC n’est pas étranger à Mme Wells. « J’ai eu la chance de travailler avec cette organi-sation par le passé », indique-t-elle. « En effet, j’ai été coordonnatrice pour le pro-gramme de nichoir du garrot à œil d’or à Goose Bay et, en 2004, j’ai participé à l’Initiative Eider à titre de technicienne en biologie, à Cartwright, T.-N.-L. »

Après avoir coordonné le programme sur le terrain pour une première saison, Mme Wells a confié : « Je suis reconnais-sante d’avoir été choisie pour un poste qui me permet de travailler dans un domaine qui me passionne – la conservation. Au cours de l’été, j’ai eu l’occasion unique d’acquérir le savoir traditionnel de la popu-lation locale et de travailler dans un domaine où l’observation des oiseaux de mer, des ours, des baleines, des icebergs et des caribous fait partie du train-train quotidien. »

Les équipes de CIC sur le terrain ont encore connu beaucoup de succès en ce qui concerne la collecte de données au cours de la dernière saison. En effet, à Table Bay, situé à 60 km de Cartwright au Labrador, elles ont posé plus de 2 600 bagues en métal sur les eiders à duvet mâles et sur les petits. Alors que les plans sont déjà en marche pour la dernière année de l’Initiative Eider, la collecte de données se poursuivra au printemps 2008.S

voluMe 22, nuMéRo 1, 2008

Région de l’est (QuéBec/AtlAntiQue)Québec • Nouveau-Brunswick

• Nouvelle-Écosse • Île-du-Prince-Édouard • Terre-Neuve-et-Labrador

Nouvelle coordonnatrice de l’Initiative Eider chez Canards Illimités Canada

Regina Wells, la nouvelle coordonnatrice de l’Initiative Eider de CIC.

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CL’aménagement faunique du ruisseau de feu : de terre convoitée à terre promiseC’est avec grande fierté que Canards Illimités (CI) annonce le début des travaux d’aménagement faunique du ruisseau de feu, situé en bordure de l’autoroute 40 à l’extrémité est de l’Île de Montréal. Ce projet de restauration de 1,3 million de dollars concerne un des rares sites d’intérêt faunique en milieu urbain, car il englobe une des dernières plaines inondables de la région montréalaise. Le projet de CI, en collaboration avec d’autres parte-naires publics et privés, vise à préserver les habitats naturels présents et à améliorer l’utilisation du milieu par la faune en offrant un habitat de qualité aux poissons et à la sauvagine. De plus encore, cet aménagement représentera une richesse pour les popu- lations environnantes grâce à son potentiel récréatif et éducatif.

Il ne subsiste que très peu de milieux humides dans les centres urbains et ceux qui restent sont fragmentés limitant ainsi signifi-cativement l’habitat pour la faune. Le ruisseau de Feu représente ainsi une richesse que CI se devait de conserver, notamment en raison des fortes pressions qu’il subit à cause du développement résidentiel et commercial et de sa proximité du réseau routier.

L’intérêt de CI pour ce territoire localisé dans la plaine de débor-dement de la rivière des Prairies remonte au milieu des années 1980. Dans le but de préserver cet habitat, CI a entrepris plusieurs démarches. Tous ces efforts ont porté fruit en 2004, lorsque la famille Romano décida de faire une généreuse donation de 40 hectares de terrain à CI, d’une valeur de 935 000 $. Les terres avoi-sinantes, quant à elles, furent cédées à la Ville de Terrebonne également par donation, afin de compléter les 100 ha qui forme- ront éventuellement une aire de conservation à des fins fauniques et récréatives. Pour les aménagistes fauniques, la table était mise afin de concrétiser l’ultime étape : la mise en «chantier faunique».

Principalement à vocation agricole, le ruisseau de Feu compte d’importantes frayères à perchaude et à grand brochet et constitue un site de nidification pour la sauvagine et l’avifaune en général. Toutefois, les pratiques agricoles et le réseau routier ont profondé-ment altéré la qualité des habitats en redressant les cours d’eau et en drainant les marais. Actuellement, après le retrait rapide de la crue printanière, le milieu s’assèche presque totalement, à l’exception du ruisseau de Feu.

Les riches habitats fauniques des rivières des Prairies, des Mille-Îles et de l’Assomption qui s’y trouvent, et le fleuve Saint-Laurent

qui le borde, font du territoire du ruisseau de Feu un site à haut potentiel faunique. On y trouve environ 15 espèces de poissons, dont d’importantes frayères pour le grand brochet et la perchaude. Quelque 60 espèces d’oiseaux y ont été recensées, dont 30 espèces nicheuses et deux espèces inscrites sur la liste des espèces susceptibles d’être désignées menacées ou vulnérables : le faucon pèlerin et le bruant à queue aiguë. Des inventaires de sauvagine ont permis de recenser la bernache du Canada, le canard pilet et le canard colvert. Les mammifères présents dans le secteur sont le rat musqué, le raton-laveur, le castor et le cerf de Virginie. On y observe également plusieurs reptiles et amphibiens. Une colonie de plantes susceptibles d’être menacées ou vulnérables a aussi été inventoriée sur le territoire, notamment sur le rivage de la rivière des Prairies.

Le plan d’aménagement du ruisseau de Feu s’inspire d’une analyse régionale de l’occupation du territoire. Cette analyse révèle que les lotissements résidentiels et commerciaux, ainsi que l’agriculture intensive, dominent le paysage de la région au détriment des milieux humides, de la forêt et de l’agriculture pérenne (prairies). La préservation de ce qui constitue le dernier vestige de la plaine inondable de la couronne nord de Montréal vise à consolider le paysage historique du ruisseau de Feu par la mise en place d’un marais, d’un marécage et de la réimplantation du boisé d’origine. Les paramètres de conception du marais et du marécage sont d’inspiration ichtyenne. Cela signifie que ces nouveaux aménage-ments fauniques sauront répondre aux exigences de l’habitat du poisson, tout en offrant à la sauvagine un lieu de prédilection pendant leurs migrations printanière et automnale ainsi que durant leur période de reproduction.

Même si un peu plus de 20 années se sont écoulées entre la première visite des biologistes au ruisseau de Feu et la première pelletée de terre annonçant le début des travaux d’aménagement faunique à l’automne 2007, l’attente et le travail de longue haleine ont valu la peine. De convoitise immobilière et agricole à terre promise à tout jamais à la nature, le territoire du ruisseau de Feu pourra, un jour, être promu au temple de la renommée du patrimoine naturel québécois. Ce sera sans doute l’un des projets de restauration les plus spectaculaires du Québec de la prochaine décennie. En attendant, l’équipe de restauration et d’aménagement de CI Québec se met fièrement à l’œuvre et vous donne rendez-vous à Terrebonne dans quelques mois! S

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MM. Edwards Robert, O.N.L., C.R., lieutenant-gouverneur de Terre-Neuve-et-Labrador, a remis à MM. Terrence Downey et Neil Dollard le second Prix annuel Aile verte pour la conservation remporté par la pro- vince. Les deux hommes, originaires de Stephenville Crossing, ont reçu le prix à la résidence du gouverneur pour leur contribution à la conservation des milieux humides et l’éducation.

« Le travail que nous récompensons aujourd’hui avec ce prix a amélioré notre environnement et nous a procuré une meilleure qualité de vie et une meilleure perception de la place que nous occupons dans la nature », a déclaré M. Robert.

Désignés par le chef Hayward Young Jr. de la Première nation d’Indian Head, MM. Downey et Dollard se consacrent à la conservation des milieux humides et à la sensibilisation du public depuis de nombreuses années.

En plus de faire partie de l’équipe chargée du rétablissement du pluvier siffleur, ils ont aidé à transformer un champ d'épura- tion en habitat productif pour la sauvagine et d’autres espèces sauvages. Ils ne se sont pas arrêtés à la création d’un petit étang; ils ont également inclus tout l’estuaire qui se déverse dans la baie St. George.

Ils continuent d’éduquer des groupes de jeunes et le public en général sur les milieux humides.

Grâce à leur travail, on a également beau- coup parlé de leur communauté pour l’ob- servation des oiseaux, lorsqu’en 2005, ils ont découvert une aigrette à gorge blanche, originaire d’Afrique. C’était la première fois

que cet oiseau était observé au Canada et seulement la seconde fois en Amérique du Nord. Grâce à Internet, leur découverte a fait le tour du monde et, dans les jours qui ont suivi, leur région est devenue le point chaud pour les ornithologues amateurs.S

Terre-Neuve-et-Labrador remporte le Prix du lieutenant-gouverneur pour la seconde fois

Le conseil d’administration de la région de l’Atlantique de CIC a le plaisir d’accueillir un nouvel administrateur, M. Doug MacDonald, un ancien propriétaire et exploitant du service ambulancier Neil, à Charlottetown.

M. MacDonald, qui a siégé à de nombreux conseils d’administration, dont celui de la Fondation de l’Hôpital Queen Elizabeth, et qui a présidé les conseils d’administration de la Queens Health Region, des services médicaux d’urgence et du People Cemetery, ajoute maintenant à son registre la société de conservation qui s’est acquis le plus de confiance au pays.

« Je me suis toujours impliqué dans des organismes qui aident la communauté à s’améliorer. CIC a toujours été bien présent à l’Île-du-Prince-Édouard. C’est un orga- nisme reconnu qui a à cœur la conservation des habitats et de l’eau. Lorsqu’on m’a demandé de siéger au conseil d’administration, cela m’a semblé un choix naturel. » M. MacDonald utilisera l’expérience qu’il a acquise dans les affaires et le bénévolat pour faciliter le travail de CIC à l’I.-P.-E. S

Nouveau membre du conseil d’administration de CIC

R é g i o n d e l ’ e s t ( Q u é B e c / A t l A n t i Q u e )

En haut à gauche : Terry Downey et Neil Dollard, gagnants 2007 du Prix du lieutenant-gouverneur, accompa-gnés de Deanne Meadus, directrice des programmes de conservation de CIC pour les provinces de l’Atlantique.

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UUn membre de longue date de Canard Illimités Canada s’est joint au personnel de la région de l’Atlantique à titre de coor-donnateur des activités-bénéfice pour la Nouvelle-Écosse et l’Île-du-Prince-Édouard.

M. Jamie Young, de Truro, N.-E. a grandi en étant membre du programme Aile verte.

« J’assiste aux soupers de CIC depuis que je suis tout jeune. Mon père était président du comité de Truro et ma mère a été bénévole pendant plusieurs années », a déclaré M. Young.

M. Young travaillera de son bureau, à Truro, et vous pourrez le voir à des activités de CIC dans différentes communautés de Nouvelle-Écosse et de l’Île-du-Prince-Édouard.

« Je suis un passionné du plein air. Je passe mon temps libre à chasser, pêcher ou à faire des randonnées pédestres. J’ai tra-vaillé en comptabilité au cours des 10 dernières années, mais j’ai toujours voulu une carrière dans le domaine de la conser-vation et du plein air. »

À titre de coordonnateur des activités-bénéfice pour la Nouvelle-Écosse et l’Île-du-Prince-Édouard, M. Young encadrera près de 300 bénévoles qui recueillent des fonds destinés au programme de conservation de CIC dans l’Atlantique. On peut communiquer avec lui par courriel à [email protected], ou par téléphone à son bureau au 902-897-0491. S

Tom Duffy, directeur de l’Atlantique de CIC, enseigne aux jeunes l’identification de la sauvagine lors du 8e Atelier annuel de la chasse à la sauvagine du ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Foresterie.

Plus de 100 jeunes ont pris part à cet atelier au club Trap and Skeet de Charlottetown le 8 septembre dernier. Cet atelier d’une journée comprenait des cours théoriques et pratiques. Parmi les sujets couverts, on trouvait l’iden- tification de la sauvagine, les appelants, les caches, les techniques d’appel, les chiens rapporteurs, la chasse à l’arc, les premiers soins et la sécurité. Les jeunes pouvaient également participer, s’ils le désiraient, à une séance de tir au pigeon d’argile.

Un membre de longue date se joint au personnel de la région de l’Atlantique

Connaissez vos canards

Région de l’est ( )

Le bulletin Voie migratoire est publié par Canards Illimités Canada, Centre de conservation du marais Oak Hammock, C. P. 1160, Stonewall (Manitoba) R0C 2Z0Tél. : 204-467-3000 Téléc. : 204-467-9028

Pour toute question ou tout commentaire, veuillez contacter :Région de l'Est Atlantique : Kelly Macdonald Québec : Bernard Filion Ontario : Lynette MaderRégion de l'Ouest : Marci Dube

Pour plus de renseignements, composez le 1-800-565-1650.

À la production de Voie migratoire :Directrice des communications et du marketing : Madeleine ArbezRédacteur : Duncan MorrisonAssistante : June FinnsonDirecteur artistique : Tye GreggConcepteurs graphiques : Lindsay Pikta-Marie, Aquila Samson, Jeope Wolfe

© Canards Illimités Canada 2008Imprimé au Canada sur du papier recyclé à 100 % (100 % post-consommation).

QuéBec/AtlAntiQue

Personnes–ressources par secteurDirecteur de l'AtlantiqueTom Duffy 1-866-903-8257, p.234

Directeur du QuébecBernard Filion 1-800-565-1650, p.15

Gestionnaires des activités-bénéfice

QuébecJocelyn Landry 1-877-551-5757

Nouveau-BrunswickBarry Burke 1-888-920-3330

Coordonnateurs des activités-bénéfice

Ouest du QuébecPascal Desmedt 1-877-547-9494

Nouvelle-ÉcosseJames Young 1-888-557-5554

Terre-Neuve-et-LabradorKelly Sandoval 1-877-243-8257

Agent de liaison, Aile verteKim Votour, Fredericton 1-888-920-3330, p.3

Entente de publication no 40064849