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Flash Info B3Flash Info B3Flash Info B3Flash Info B3

Spécial Rencontres Spécial Rencontres Spécial Rencontres Spécial Rencontres

Ce n’est peut-être pas par hasard que les dernières Assises de la B3 ou Rencontres (la termi-nologie peut varier…) se sont tenues à Châlon-sur-Saône. L’ancienne Cavillonum est un nœud d’échange depuis l’époque gauloise. Et ce qu’il ressort de cette réunion c’est bien l’é-change entre tous les participants. Ce qui est frappant chez EMMAÜS c’est l’envie de tous les acteurs de communiquer, d’écouter, de partager.

Remarquablement accueillis par le Comité d’Amis, les assemblées plénières ont succédé aux tables rondes et aux ateliers. Ces moments avaient comme point commun de prendre le pouls des groupes EMMAÜS. Malgré une hétérogénéité des participants, l’ensemble des au-diteurs est attentif à tout ce qui se dit : on voit clairement la transversalité des sujets abordés et comment la politique de gestion des carrières à EMMAÜS ACTION OUEST peut côtoyer le manque de renouvellement des bénévoles à FIGEAC.

Chaque remarque est importante, chaque parole est captivante, chaque intervention est sa-luée. A l’heure où les individualismes et les communautarismes se renforcent, à l’heure où des bénévoles ou des salariés supportent des charges de travail inopportunes, il est joyeux de constater que tout notre petit monde de la B3 fait le choix de quitter sa tâche et de se po-ser : n’est-ce pas là la preuve d’une grande lucidité ? La convivialité n’est étrangère à l’excel-lente participation des groupes.

Les sujets abordés nous raccrochent à l’actualité : besoin de financement des groupes, pro-jets novateurs, interpellation politique. Même si « jouer à la marchande » est nécessaire, on ne peut pas s’exonérer de forger nos démarches au creuset des valeurs : le respect de la per-sonne humaine au sens large anime chaque sujet.

Au final c’est à se demander pourquoi notre Mouvement n’est pas copié par le reste de la so-ciété civile, par les hommes politiques ou par les entreprises : L’économie sociale et solidaire reste une voie à explorer si l’on veut assurer un avenir aux futures générations.

En général un groupe EMMAÜS c’est surtout la capacité à trouver une autre réponse au pro-blème. Et comme disait l’Abbé Pierre « On ne peut pas sous prétexte qu’il est impossible de tout faire en un seul jour, ne rien faire du tout. »

Julien GENDREAU, EMMAÜS RUFFEC, nouveau membre du CB3

Contacts B3 EF

Page 1 : Edito

Page 2 : Introduction des ren-contres B3 par Alex Markt - Témoignage André Le Bot

Page 3 : Etat des lieux/travaux de la branche/mise en place plan stratégique - Groupes en probation - Elec-tions CA EF et CB3

Page 4 : Table ronde, qualité de l’emploi proposé et politi-que RH des groupes - Atelier réforme des statuts EF - Info + Formation « Gestion des salariés »

Pages 5 : Atelier reforme des statuts des groupes - Atelier besoins de financements des groupes et de la fédération - Témoignage Michel Ollagnier

Pages 6 : Atelier vie démo-cratique dans les coopérati-ves - Point situation ADB

Page 7 : Atelier lien bénévo-les/salariés - Atelier vente sur internet

Page 8 : Atelier nouvautés sur les filières - Atelier propo-sition à défendre pour 2017

Page 9 : Atelier accueillir et aider les migrants - Atelier coopérations territoriales - Atelier optimisation des ven-tes

Pages 10 et 11: Conclusion des Présidents et du Délégué Général d’Emmaüs France - Info + Inscriptions Chantiers d’Eté - Dates à retenir

EDITO :

Sommaire

02 mai 2016

Gilles Ducassé Elise Pradelle Délégué Général Adjoint Responsable Nationale des groupes d’économie solidaire (Comité d’Amis) 01 41 58 25 28 01 41 58 25 36

Marie-Laure Iannarelli Raphaëlle Bénabent Assistante Responsable Nationale des groupes d’économie solidaire (Structures d’Insertion) 01 41 58 25 38 01 41 58 25 37

Louise De Larrard Anna Baernklau Chargée de mission Stagiaire (Comités d’Amis) (Structures d’Insertion) 06 30 33 86 70 01 41 58 51 07

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Flash Info B3 Mai 2016

C’est avec plaisir que le président du comité d’Amis Emmaüs de Chalon sur Saône et toute l’équipe qui l’entoure vous accueillent aujourd’hui aux rencontres nationales de la B3.

En 40 ans c’est une véritable entreprise de l’économie sociale et solidaire qui s’est construite dans cette agglomération de 80 000 habitants, qui a connu par le passé une période indus-trielle faste, mais qui aujourd’hui subit de plein fouet les difficultés. Kodak et ses 3000 salariés c’est fini et les activités de substitution (Amazon) ne compenseront jamais une telle saignée.

Le comité d’Amis de Chalon sur Saône c’est aujourd’hui 15 postes à temps plein en CDI et un atelier d’insertion d’une vingtaine de postes en CDDI.

C’est aussi des solidarités financières ou matérielles qui s’expriment au plan local, régional, national et international (80 000 € en 2015).

Je n’entrerai pas plus dans la description de nos activités, vous serez nombreux ce soir pour visiter nos installations et poser toutes les questions qui vous viendront à l’esprit.

2015 a été une bonne année et 2016 ne commence pas trop mal, il ne manquait à notre bon-heur que de vous retrouver une nouvelle fois, pour tenir des rencontres fructueuses, instructi-ves, dynamisantes et conviviales. Les conditions matérielles de la réussite de ces journées sont réunies et je remercie l’EPIC et la Municipalité pour leur compréhension. Grâce à cette mobilisation bienveillante, l’édition chalonnaise 2016 des rencontres de la B3 ne devrait pas obérer les capacités financières de notre branche.

Je remercie aussi l’équipe du comité d’Amis de Chalon pour le sérieux avec lequel elle s’est engagée dans l’organisation de ces journées. On savait qu’on pouvait le faire, mais on a eu chaud quand même ces derniers jours.

Alexandre MARKT – Président du Comité d’Amis de Chalon

ALEX MARKT PRÉSIDENT DU COMITÉ D’AMIS DE CHALON Introduction

Témoignage

30 mars 2016…Première journée des rencontres de la B3 qui s’achève par une visi-te du Comité d’Amis de Cha-lon sur Saône.

Pour un communautaire, cet-te introduction n’est pas une banalité…

En effet, la visite du lieu d’ac-tivité du Comité de Chalon rappelle à l’ami de commu-nauté que je suis, qu’un Co-mité d’Amis et /ou une Com-munauté exercent les mêmes activités de collecte, de récu-pération, de tri, de valorisa-tion, de réemploi, de vente, de recyclage et que les deux, Comité d’Amis et Commu-nauté, selon son modèle so-cial et son projet, placent l’homme au cœur de ses priorités et privilégie le parta-ge et la solidarité.

A l'inverse d'une communau-té qui n'accueille que des compagnes et des compa-gnons, le Comité d'Amis de Chalon sur Saône accueille, accompagne et propose des formations à une vingtaine de salariés en insertion, alors, peut-être que c’est cette di-versité des modes d’accueil en interbranches qui permet au Mouvement Emmaüs de proposer un accueil incondi-tionnel ?

André Le Bot, Communau-té de Saint Gaudens

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Flash Info B3 Mai 2016

Point Branche 3

ETAT DES LIEUX ET PRESENTATION DE LA BRANCHE

La première matinée des Rencontres a été consacrée à la présentation de la branche et de ses actions :

• Présentation des élus actuels au comité de branche, communément appelé CB3, instance politique de la branche, et des membres du CODAC – Comité d’accompagnement, instan-ce d’appui à l’équipe salariée pour l’accompagnement des groupes ;

• Présentation des différentes missions de la branche (animation, accompagnement, repré-sentation) et des actions menées en 2015 entrant dans le cadre du plan stratégique 2013-2018 défini par Emmaüs France ;

• Présentation et bilan des aides du Fonds de Mutualisation de la branche ;

• Sélection et présentation d’un panel d’outils et de services à la disposition des groupes que vous retrouverez dans le document intitulé « Liste outils et services EF » en pièce-jointe ;

• Enfin, présentation des groupes grâce aux données des BES que vous nous remontez chaque année. Vous retrouverez les principaux éléments de cette présentation dans la pièce-jointe appelée « PPT rencontres B3 2016_Extraits ».

NB : pour les personnes qui souhaiteraient obtenir la version complète du support de présen-tation, vous pouvez la demander à l’équipe de la branche 3 qui vous la transmettra par mail.

PRÉSENTATION DES GROUPES EN PROBATION

3 groupes ont été présentés, déjà en probation ou très prochainement.

Espaces est une association porteuse de 14 chantiers d’insertion et 1 entreprise d’insertion en Ile de France, sur les métiers de l’écologie urbaine (espaces verts et naturels, voies, ber-ges, jardinage…). Créée en 1994, Espaces s’est rapproché du Mouvement Emmaüs en 2015 et est actuellement en probation. Quelques chiffres clés : 161 salariés au total en février 2016, 50 bénévoles, 4,7 millions d’euros de ressources en 2015.

La Ferme du Pech est une association créée en 2015 pour porter une étude de faisabilité de dpulication de la Ferme de Moyembrie. Située dans l’Aude, sur le site Emmaüs de Lespinas-sières, l’objectif est de créer un chantier d’insertion accueillant des personnes en fin de peine de prison (régime du placement extérieur), avec une double activité agricole et touristique. Le lancement de l’activité est prévue en 2017, après des travaux immobiliers importants sur le site nécessitant de trouver des financements spécifiques. L’objectif est d’accueillir 10 rési-dents et de salarier 4 permanents.

Val de Brie insertion est une association créée en 2000, à l’initiative d’Emmaüs Synergie (groupe de la Branche Action Sociale et Logement d’Emmaüs), à Villiers sur Marne (94). Im-plantée en quartier prioritaire de la ville, Val de Brie Insertion porte 3 dispositifs complémen-taires (chantier d’insertion, chantier éducatif et association intermédiaire), afin d’accueillir et accompagner 50 personnes en insertion sur les métiers de mise à disposition de personnel, entretien et espaces verts, avec une attention particulière pour les jeunes de moins de 26 ans marginalisés ou en voie de marginalisation. Val de Brie Insertion fait part de son souhait natu-rel d’adhérer à la Branche 3 en 2016.

ELECTIONS AU CA D’EMMAÜS FRANCE ET AU COMITÉ DE BRANCHE

Lors de ces rencontres, les groupes présents ou représentés ont élu les 8 candidats (Jean-Pierre Bachowicz, Bénédicte Brochard, Marcel Ciavaldini, Thierry Kuhn, Philippe La Forge, Sophie Roche, Lilian Schoindre, Max Vialaret) pour la branche au conseil d’administration avec une très large majorité, ainsi que les 12 personnes (Gérard Beaulande, Marie-France Bedleem, Mireille Bucher, Maryse Faure, Yannick Forestier, Julien Gendreau, Georges Hantz, Gabriel Jobin, Jean-François Maruszyczak, Georges Mourgue, Michel Ollagnier, Gilles The-venon) complétant le comité de branche.

Il faut noter un fort renouvellement du comité de branche depuis 2 ans (10 nouveaux) et sur-tout la capacité cette année de pouvoir proposer une liste complète de candidats pour le CA en 2016 à l’inverse de la situation difficile de 2014.

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Flash Info B3 Mai 2016

Table ronde QUELLE QUALITÉ DE L’EMPLOI PROPOSÉ ET QUELLES

POLITIQUES DE RESSOURCES HUMAINES DES GROUPES ?

La table ronde a abordé les enjeux liés à la qualité de l’emploi à travers le témoignage de 4 responsables bénévoles et salariés de structures.

Annie, Présidente du comité d’amis de Roanne a présenté l’action du comité pour proposer un cadre d’emploi favorable et transparent aux salariés. Georges directeur du comité d’amis du Puy en Velay a illustré l’enjeu des conditions d’emploi des salariés à travers l’instance san-té conditions de travail (ISCT - prévue par la CCN des ACI).

La seconde partie de la table ronde a concerné les évolutions professionnelles des salariés. Jean-François, directeur d’Emmaüs Action Ouest, a présenté les initiatives menées par la structure pour permettre la montée en compétences et favoriser la mobilité des salariés. Lilian a conclu en présentant la stratégie de formation d’Emmaüs 88 et ses résultats en termes de sortie positive pour les salariés en insertion.

Ces différents témoignages ont permis d’appréhender les différentes composantes de la qua-lité de l’emploi. On retiendra notamment que la seule logique des conditions d’emploi ne suffit pas pour agir efficacement sur la qualité de l’emploi. L’ambiance, l’intérêt du travail, l’autono-mie ou encore la reconnaissance du travail effectué sont tout aussi importants.

Agir sur la qualité de l’emploi revient donc à agir sur les différents leviers de la politique res-sources humaines de la structure. Les structures ont besoin d’attirer et fidéliser des salariés dont les compétences sont plus que jamais nécessaires à la conduite du projet. Les partici-pants ont également fait remarquer que l’enjeu est d’autant plus fort dans une structure du Mouvement Emmaüs qui doit faire preuve d’exemplarité en termes de responsabilité em-ployeur. Nos structures ont également tout intérêt à s’engager à être un « employeur diffé-rent » en portant notamment leur attention aux parcours des personnes, leurs évolutions et aux méthodes de management utilisées.

INFO + journée de

formation

« Gestion des salariés : les mesures en cas de non-respect des règles »

Emmaüs France organise une journée de formation le 23 juin de 10h00 à 17h00 sur le thème « Gestion des sala-riés : les mesures en cas de non-respect des règles ».

Cette formation abordera les questions de discipline et sanctions auxquelles nos structures sont parfois confrontées.

Plus d’infos

Inscription avant le 09 juin :

kanquet@emmaus-france.org

La réforme des statuts d’Emmaüs France Suite à une présentation de l’avancée de la refonte statutaire en plénière, cet atelier visait à échanger de manière approfondie sur la première version des Statuts pour Emmaüs France et à faire remonter des questions ou des propositions au Conseil d’administration d’Emmaüs France, ceci en vue de présenter un texte final à l’AGE de mai 2016.

10 points sont ressortis et ont fait l’objet d’une validation unanime du groupe :

1. Démarche et calendrier : validés. 2. Cooptation : accord de principe avec les délimitations proposées. Pour la suite, creuser la

notion de suppléance dès les élections (des comités de branche et du conseil d’adminis-tration).

3. Branches : citer le nom des Branches. 4. Emmaüs International : mieux valoriser la dimension internationale du Mouvement dans

le préambule. 5. Réforme des statuts d’Emmaüs International : les impacts de la demande de RUP doi-

vent être creusés, notamment ses conséquences sur Emmaüs France, la Fondation Abbé Pierre, etc. Nécessité également de répondre au flou sur les modalités d’adhésion EI/EF.

6. Cotisations : besoin de clarifier et simplifier le système de cotisations entre les trois com-posantes (usine à gaz)

7. Année 2016 – 2017 : quid de l’année prochaine avec des statuts nouveaux et des textes anciens non actualisées. Quelle sécurité juridique ?

8. Règlement intérieur : réfléchir à la pertinence d’un vote en AGE pour l’adoption initiale du premier règlement intérieur, puis en AGO pour les modifications au fil des années.

9. Immobilier : quelle instance compétente pour les sujets immobiliers (achat, ventes) ? CA ? AG ?

10.Délégation : préciser le périmètre et les modalités de délégation.

L’ensemble de ces remarques a été transmis au groupe de travail « refonte », puis au CA pour avis, arbitrage, réponses aux questions posées et modifications éventuelles du texte des Statuts.

ATELIERS SUR LA GOUVERNANCE ET LE FINANCEMENT Les Ateliers 1

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(Suite) Les Ateliers 1

La réforme des statuts des groupes Suite à une présentation de l’avancée de la refonte statutaire en plénière, cet atelier visait à échanger de manière approfondie sur ce que l’on dénomme par « socle commun » : un en-semble de règles, applicables à tous, que chaque groupe devra s’engager à respecter et à inclure dans ses documents statutaires. Il s’agit à ce stade d’une idée, non encore débattue et validée par le Conseil d’administration d’Emmaüs France, qui doit permettre de garantir la souplesse dans la gouvernance et l’organisation des groupes, tout en donnant des moyens d’actions efficaces à Emmaüs France pour agir en cas de dérive.

Des exemples de règles pouvant appartenir au socle commun étaient mises en débat. Pour chacune, il était demandé aux participants :

• de garder en tête que ce qui serait dans le socle commun serait obligatoire ; ce qui n’y se-rait pas serait laissé à l’appréciation de chaque groupe ;

• de donner leur avis sur chaque règle proposée (devait-elle ou non faire partie du socle ?) ;

• de réfléchir, pour chaque règle sélectionnée, à la fois au moyen de vérifier qu’elle serait bien appliquée et aux modes d’intervention (pouvant aller jusqu’à la sanction ou l’exclu-sion), si elle n’est pas respectée. Ceci dans le but d’éviter toute « usine à gaz » ;

• de faire toute proposition qui leur semblerait devoir faire partie du socle commun.

Le socle commun peut autant concerner les liens entre les groupes, entre Emmaüs France et les groupes, que les règles de fonctionnement applicables par chaque groupe (les liens entre le groupe et ses adhérents).

Le retour le mieux partagé concernant cet atelier a été le manque de temps ! En près de 2h, le sujet était loin d’être épuisé… Les participants ont largement débattu à la fois de la marge de manœuvre nécessaire pour garantir la liberté et l’innovation, et des limites à poser pour garantir l’équité, l’appartenance de tous à un même Mouvement, partageant les mêmes va-leurs. Par exemple, si tout le monde s’accorde à dire que les dirigeants d’un groupe ne de-vraient pas se trouver en situation de conflit d’intérêt, l’étendue même du conflit d’intérêt de-mande un peu plus de discussions…

De même, les modalités d’interventions en cas de non-respect des règles ont été ardues à définir. Au finale, la proposition se dirige vers des étapes valables pour tous types de dérives, graduées en fonction du nombre, de la durée, de la volonté ou non de corriger les pratiques, etc. ; ceci à l’exclusion des motifs considérés comme graves voire très graves, où l’exclusion devrait être directement envisagée.

Cet atelier a donc permis de donner à voir ce que sera la suite du travail après le vote des Statuts d’Emmaüs France, première étape incontournable pour pouvoir mettre en place des statuts différents pour les groupes et revoir notre « vivre-ensemble ».

Les besoins de financements des groupes et de la fédération Mandaté par le CA d’Emmaüs France, le groupe de travail « finances et financements », com-posé de membres issus de groupes des trois branches, a pour mission de réfléchir aux ques-tions liées aux finances et au financement du Mouvement : quelle logique de cotisation ? Quels financements ?... Autant de questions complexes qui, pour amener des réponses en cohérence avec les fondamentaux du Mouvement et les besoins des groupes, demandaient de photographier la situation et les besoins des groupes Emmaüs en matière de dynamiques sociales, économiques et financières puis d’aller à leur rencontre pour collecter leurs réac-tions et l’enrichir des pratiques de chacun.

C’est ainsi que cet « état de connaissance », élaboré par un intervenant extérieur (neutralité oblige !) à partir des données des Bilans Economiques et Sociaux de ces dernières années, a été présenté à une quinzaine de personnes lors de l’atelier « besoins de financements des groupes et de la fédération ».

Les réactions ont été riches de questionnements et d’apports : un mouvement globalement en bonne santé économique mais avec des groupes en grande difficulté : quelle solidarité inter-branche ? Quelles passerelles pour les personnes accueillies ? Des entreprises d’insertion fragiles mais qui créent de l’emploi, un fort besoin d’accompagnement en gestion et dans son rôle d’employeur, l’impérieuse nécessité de réinterroger nos manières d’accueillir et d’accom-pagner, etc…

Prochaine étape : l’AG d’Emmaüs France pour un premier point de ce « tour de terrain »…

Témoignage

La visite de la structure qui nous accueille est toujours un moment fort des ren-contres nationales de la branche 3.

Entre le sérieux des exposés, des débats, des témoignages et la soirée festive, un court intermède nous a permis de connaître le Comité d'Amis, en périphérie de Châlon, à deux pas d'une zone résiden-tielle et en plein cœur d'une zone d'activités.

Nous étions trois groupes à arpenter les quelques milliers de m2 de cet ensemble d'an-ciens bâtiments industriels : un grand parking, l'aire d'arri-vée des dons (chaque type d'objets rejoint sa grande caisse sous la houlette d'un responsable), les postes de tri, les ateliers de réparation puis les entrepôts de stocka-ge et enfin la boutique soli-daire. Le mot «boutique» n'est pas très approprié, on pourrait plutôt parler de «grand magasin» ! L'ensem-ble est très aéré, bien organi-sé et d'une propreté exem-plaire. Certainement chacun a pu établir des comparai-sons avec sa propre structu-re voire prendre quelques idées pour améliorer son quotidien emmaüssien.

Par ses activités et ses em-plois (une quinzaine de per-manents et une vingtaine de salariés en insertion), le co-mité de Châlon est un atout majeur du développement durable et solidaire de la ré-gion.

Plus de 80 bénévoles oeu-vrent à la bonne marche de l'association en s'impliquant dans toutes les activités.

Merci à Alex et à son équipe pour leur disponibilité lors de cette visite.

Michel Ollagnier, Comité d’amis de Mornant

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(Suite) Les Ateliers 1

La vie démocratique dans les coopératives

Animé par les Ateliers du Bocage et Emmaüs France, l’atelier sur la vie démocratique dans les coopératives était destiné à donner un premier niveau d’informations sur le cadre coopéra-tif (SCOP et SCIC) et des retours d’expérience de groupes du Mouvement qui ont fait ce choix, en particulier les Ateliers du Bocage et TRIRA qui se sont transformés en SCIC ces dernières années et étaient présents à l’atelier.

Remarque : Un vide juridique a été souligné pour les structures non fiscalisées, qui ne peu-vent devenir coopérative (celles-ci sont régies par le code du commerce), ce qui concerne la majorité des ACI Emmaüs, alors même que certains se posent la question de l’évolution de leur gouvernance.

Après une présentation vidéo des grands principes de la coopérative (à voir ici : http://www.les-scop.coop/sites/fr/interface-pedagogique/) les échanges ont tourné autour de diffé-rentes questions des participants.

La participation des salariés et notamment des salariés en insertion ���� un modèle à construire :

Une caractéristique essentielle des coopératives est le principe démocratique (un homme = une voix) et l’association des salariés à la gouvernance de la structure. Pour autant, cette par-ticipation ne va pas de soi, elle ne se décrète pas par un statut, mais elle relève bien plus d’un projet collectif à inventer et animer. Comment encourager et manager cette participation ?

Le cas des SCOP est particulier puisque les salariés y sont majoritaires, dans le cas des Re-lais, les salariés doivent faire une demande pour devenir associé actionnaire.

Les deux exemples de SCIC présentes reflètent des modèles différents. Aux Ateliers du Bo-cage, c’est un choix de devenir sociétaire, et des représentants des salariés sont élus au conseil de surveillance. Cela a demandé aux salariés en question d’adopter un nouveau rôle et positionnement (exemple : confidentialité des informations diffusées au conseil de surveil-lance, aisance pour oser prendre la parole en CS,..).

A TRIRA, le passage en SCIC n’a pas réellement fait évoluer les pratiques de participation, au sein d’une équipe réduite de salariés, le directeur reste le décideur opérationnel et l’infor-mation est diffusée de manière continue aux salariés.

Quelle que soit sa forme, la participation demande un temps d’accompagnement au change-ment, de la pédagogie, de la transparence et une adhésion collective au projet.

La mobilisation des partenaires :

La SCIC est un véritable outil pour mobiliser des partenaires et les rendre réellement partie prenante du projet de la structure. Au-delà de la consolidation financière (non négligeable), cela amène à transformer les relations avec les différents partenaires et les enrichir.

Dans le cas de TRIRA, cela a permis de donner corps au PTCE et d’associer fortement les collectivités. C’est enfin un atout essentiel pour assurer la pérennité de la structure. Il a été relevé que le statut SCIC peut être un levier pour favoriser l’innovation.

Les instances et la gouvernance effective :

Des échanges ont eu lieu sur les modèles de gouvernance possibles en SCIC et leur perti-nence au quotidien (CA, CS, directoire,…). Les modèles sont évidemment à adapter en fonc-tion de la taille et de l’activité de la structure, notamment pour éviter un conseil d’administra-tion « chambre d’enregistrement », avec des administrateurs non professionnels parfois dé-munis pour prendre des décisions pointues ou exigeant une forme d’expertise sur l’activité.

Afin de rendre la vie coopérative riche et animée, une possibilité est de mettre en place des commissions thématiques réunissant les différents types de sociétaires (comme cela peut être fait dans des associations également).

Point Situation ADB

Les représentants des Ate-liers Du Bocage présents aux rencontres nationales ont pu profiter d’un temps pour faire un point sur leur situation économique et sociale et sur-tout exposer leur nouvelles orientations pour l’avenir syn-thétisées dans un document Cap 2018 (en pièce jointe).

Après un nouvel exercice 2015 délicat, du fait de la perte des marchés de sous traitance sur la téléphonie , un nouveau cap est tracé pour permettre aux ADB de rebondir.

Suite à cette présentation vous trouverez ci-joint un courrier de la part des Ate-liers Du Bocage exposant leur situation actuelle et leur demande de soutien.

Pour votre information, le 8 avril dernier, le Conseil d’Ad-ministration d’Emmaüs Fran-ce, suite à une proposition du comité de branche, a décidé de soutenir les Ateliers Du Bocage, à hauteur de 50 000€, via le Fonds de mu-tualisation de la branche, croyant sincèrement dans leur nouveau projet CAP 2018.

Le comité de branche ne peut que témoigner des ef-forts très importants déployés pour la réorganisation, l’évo-lution de l’équipe de direction début 2016 et la recherche de solutions en 2015.

L’équipe des Ateliers Du Bo-cage et le comité de branche sont à votre entière disposi-tion si vous avez besoin de précisions ou des questions.

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(Suite) Les Ateliers 1

Le lien bénévoles /salariés Comment mieux accueillir, intégrer, organiser, animer, réguler ?

Preuve s’il en fallait de l’enjeu d’une relation de qualité entre bénévoles et salariés dans les groupes, l’atelier consacré à ce thème a fait le plein de fréquentation. Les quelques 50 partici-pants ont eu à cœur de partager leurs difficultés, leurs pratiques et leurs propositions pour améliorer cette relation.

Premier constat, une majorité d’acteurs présents pointe la richesse humaine, le sens et le potentiel de développement du faire ensemble, soulignant par exemple l’importance de la ren-contre, de la diversité, de la transmission à double sens de compétences entre bénévoles et salariés. En miroir, un grand nombre d’expressions révèle les fragilités liées au déficit de clari-fication des rôles, au défaut de définition de la place de chacun, aux décalages de visions et de motivations qui peuvent déboucher sur des conflits parfois déstabilisants pour les structu-res.

Passés les premiers constats, les échanges entre participants font émerger des propositions sur l’accueil et l’intégration des bénévoles et salariés confondus. Il en ressort que ces 2 mo-ments de la vie des groupes méritent d’être traités comme des sujets à part entière au titre du projet associatif. Des pratiques dans ce sens sont déjà expérimentées dans les groupes au-tour des entretiens et des livrets d’accueil, des chartes, des parcours d’intégration, des ren-contres individuelles et collectives formalisées, de la participation à des formations sur la culture du Mouvement. Outre ces pistes locales avancées au fil de l’atelier, se fait jour le be-soin d’un outillage national afin d’en favoriser la mutualisation et leur diffusion.

Un second pôle d’amélioration concerne l’animation d’équipe et l’organisation du travail. Et là encore, les propositions des participants foisonnent. Sur l’organisation du travail, certains pré-conisent l’essaimage de pratiques existantes de communication interne telles que les fiches de transmission, l’instauration concertée d’outils de répartition des activités et des tâches, d’autres allant même jusqu’à suggérer la création de fiches de postes pour les salariés et les bénévoles. Si le besoin d’un cadre structurant et clarifiant se vérifie dans ces préconisations, les participants n’en appellent pas pour autant à une organisation figée et sont au contraire enclin à mettre en avant une organisation agile, mobile et ouverte. Et pour cela, vont dans le sens de promouvoir le développement des compétences relationnelles depuis les capacités d’écoute jusqu’à la régulation des conflits en passant par les techniques d’animation d’équi-pes.

Les Ateliers 2 ATELIERS SUR LE PLAN STRATÉGIQUE

La vente sur internet (Axe 4) 20 personnes ont participé à l’atelier portant sur le projet de « Place de marché solidaire ».

Maud et Soumaya, qui font partie de l’équipe projet, ont présenté ce nouveau concept de pla-teforme e-commerce qui permettra d’aller à la rencontre de nouveaux publics en leur propo-sant des produits à acheter en ligne, retirer dans les espaces de vente ou recevoir à domicile pour certains. L’ambition étant de proposer en internet une véritable alternative aux sites mar-chands classiques, en portant les valeurs du Mouvement : donner une seconde vie aux objets récupérés via de nouveaux canaux de vente et favoriser l’insertion des personnes accueillies dans les groupes et par la plateforme nationale grâce à l’acquisition des compétences numé-riques. La plateforme permettra également aux groupes et au Mouvement de gagner en visi-bilité et de toucher un public plus large.

La mise en ligne du site est prévu pour octobre avec une première « promo » d’une vingtaine de groupes pilotes dont 2 comités d’amis (Ornans et Emmaüs 88) et une dizaine de structures d’insertion (ADB, Retritex, Défi, Frip’insertion, Emmaüs Vêtements Chambéry, Evira, Trira, Espérance…).

L’atelier a permis d’échanger sur l’organisation à penser dans les groupes pilotes pour se lan-cer dans cette nouvelle activité : l’équipe à mettre en place, qui fait quoi, la place des person-nes en insertion, le type d’objets, volume d’annonces par semaine, la traçabilité des objets, retrait sur place ou expédition, etc. Plusieurs retours d’expérience de groupes ayant déjà lan-cé une activité de vente en ligne ont également alimenté le débat (ADB, Tri d’Union, Retritex, communauté de Toulouse, de Vannes…).

Prochain RDV : présentation en AG d’Emmaüs France de la future SCIC (société coopérative d’intérêt collectif, comme les ADB) qui va porter le projet à partir de juillet !

Flash Info B3 Mai 2016

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(Suite) Les Ateliers 2

Les nouveautés sur les filières (Axe 4) L’atelier aura permis de passer en revue l’actualité sur les filières à savoir pour :

- la prévention des déchets dont réemploi : la loi NOTRE du 7 août 2015 portant sur la nouvel-le organisation territoriale de la République confie aux Conseils Régionaux la compétence planification pour la réalisation et la mise en œuvre du plan régional de prévention et de ges-tion des déchets. Concrètement la Région pourra définir des objectifs en terme de prévention des déchets qui pourra se décliner par la mise en place de nouvelles installations type recy-clerie ou des programmes de communication vers le citoyen. Pour info ces objectifs pourront venir en plus des objectifs déjà fixés par les filières D3E, DEA, Textile,…

- la filière TLC (textile linge de maison et chaussures) : la filière s’est fixée un objectif ambi-tieux de collecter 300 000 T/an d’ici la fin de l’agrément de l’éco-organisme en 2019. Aujourd-’hui 175000T de TLC sont collectées/an. Afin d’atteindre cet objectif il faut multiplier les points d’apport volontaire (PAV) sur le territoire. Un rappel a été fait aux participants pour qu’ils iden-tifient bien tous leurs PAV (salle de vente, dépôt, container,..).

- la filière D3E avec un zoom sur la collecte avec une présentation des collectes solidaires de quartier de D3E initiée en IDF et déployées sur certaines agglomérations en Région ; et un retour d’expérience de la plateforme de mutualisation GEMmaüs à Toulouse. Sur la partie réemploi, un bilan a été présenté de l’appel à projet pour l’amélioration des ateliers de répara-tion GEM et écrans plats: 13 groupes Emmaüs ont reçu un financement sur 2015.L’opération devrait être renouvelée en 2016. L’amélioration de la réparation passe aussi par l’accès aux pièces détachées. Le partenariat avec Spareka permet d’y répondre. Enfin, l’activité de réutili-sation de D3E va rentrer dans un standard de normalisation (CENELEC) qui imposera un sys-tème de gestion des opérations de réutilisation. A suivre donc pour les groupes Emmaüs qui sont ces activités (groupes collectant les D3E auprès des magasins).

- la filière DEA : la séquence a permis d’aborder le calendrier des paiements, de revenir sur la situation actuelle des groupes au niveau de la mise en place de la traçabilité (90 % des grou-pes qui font plus de 23 T/mois et 60 % pour les groupes à moins de 23 T/mois ont mis en pla-ce la traçabilité). Les difficultés de terrain ont aussi été relevées avec un échange pour leurs résolutions. Enfin, le réemploi est plus que jamais au cœur de cette filière pour toucher le sou-tien financier et surtout pour créer de l’activité et répondre à un besoin de nos clients/bénéficiaires.

- le projet requalif : projet porté par Emmaüs France et impliquant fortement deux structures d’insertion du mouvement : les Ateliers Du Bocage et Retrilog. Ce projet vise à requalifier des matériaux isolants et des fenêtres en bois pour une réutilisation dans de nouvelles construc-tions pour les isolants ou pour la fabrication de nouveaux produits comme les serres, le revê-tement mural, un kit de jardinage. Tout une équipe d’architecte, de designer, de groupes Em-maüs est mobilisée sur le projet ainsi que des partenaires externes comme le CSTB, la cham-bre syndicale de l’étanchéité et l’ADEME comme financeur principal.

Quelles propositions à défendre pour notre branche en 2017 ? (Axe 2) Cet atelier qui a réuni une vingtaine de personnes a été l’occasion dans un premier temps de représenter les actions entreprises depuis 4 ans en terme de lobbying et d’interpellation sur les questions d’emploi et d’insertion et dans un deuxième temps d’échanger autour des pro-positions à faire aux différents candidats pour les élections 2017.

La conversation a surtout porté sur la présentation et des échanges autour du concept du revenu inconditionnel. Celui-ci aurait les caractéristiques suivantes : d’être sans condition (cumulable avec autre revenu, tout au long de la vie (les mineurs ayant ¼ du montant), seul critère, la résidence), d’être sans contrepartie (pas lié à la recherche d’emploi, ni travaux d’in-térêt général, basé sur une nouvelle définition du travail : la contribution à l’enrichissement collectif et à l’utilité social) qui serait versé automatiquement et d’un montant de 1 000 €.

Cette proposition a suscité de nombreuses réactions et questionnements à la fois sur son principe, sur les effets pervers possible, sur son financement, sur son effet désincitatif, sur son utopie ou la révolution de société que cela implique.

Il faut surtout retenir qu’au-delà du concept (qui sera ou non repris au final) le plus important c’est toutes les questions qu’il permet de poser et qui ont été partagées par les participants : le partage des richesses, la place du travail dans notre société, la reconnaissance de l’utilité sociale de nombreuses activités, la nécessité d’une avancée sur la lutte réelle contre la pau-vreté… et c’est pourquoi il nous semble important de continuer à réfléchir à ce concept !

Flash Info B3 Mai 2016

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(Suite) Les Ateliers 2

Les interactions sur mon territoire (Axe 3) Les différentes modalités de coopérations territoriales : Les groupes Emmaüs doivent de plus en plus être en interaction avec d’autres acteurs, à la fois collectivités locales, entrepri-ses, secteur de l’ESS, tissu associatif etc...Afin de pérenniser et développer leur activité tant économique que sociale.

L’année dernière avait eu lieu un premier atelier sur cette thématique de coopération territo-riale ; cette année il a pris une tournure plus sociale avec le programme de mobilité solidaire de Ruffec et le retour du projet Convergences porté par Emmaüs Défi. Nous avons ainsi vu que la grande exclusion des salariés en insertion ne pouvait être traitée exclusivement par le travail et qu’elle requiert une articulation pensée avec les différents acteurs du territoire.

Pour lever les freins à l’emploi, il faut agir aussi bien avec les acteurs du logement, que de la santé physique et mentale, mais nous avons vu qu’il fallait aussi prendre en compte les diffi-cultés administratives, d’addiction, de l’exclusion numérique etc...

Du côté des coopérations économiques, nous avons vu que certaines formes juridiques com-me le statut de SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif) ou dans une toute autre mesure, le PTCE (Pôle Territorial de Coopération Economique) permettent de dynamiser et d’ouvrir les portes à d’autres logiques partenariales en intégrant davantage les acteurs extérieurs dans le projet de la structure.

Comment optimiser mes ventes ? (Axe 4) L’atelier a rassemblé une vingtaine de personnes, comités d’amis pour l’essentiel ainsi que deux chantiers d’insertion textile. Il s’est déroulé de la manière suivante :

• Temps d’échanges suite à la visite la veille du comité d’amis de Chalon.

• Présentation de la démarche d’autodiagnostic et exercice pratique en petits groupes sur le tri et la valorisation : quelles pratiques dans mon groupe ? Quelles pistes d’amélioration possibles ?

• Exercice de photo langage sur les espaces de vente où chacun a pu s’exprimer en réac-tion à la projection de photos prises dans les magasins et bric à brac Emmaüs.

Les trois moments ont permis de resituer la vente comme étant l’aboutissement d’une chaîne de flux intégrant la collecte et le tri, ont souligné la nécessité d’un travail collectif, et ont fait émerger les facteurs clés de succès et axes de travail sur la vente : sécurité, accueil, convi-vialité, circulation, rotations, présentation…

Trois cahiers d’idées ont été remis à l’issue de l’atelier : Cahier d’idées Dynamiser les Ventes, Cahier d’idées sur les Stocks, Cahier d’idées sur les Prix. Les participants du groupe seront aussi destinataires du support de présentation retravaillé afin d’être exploité par eux dans les groupes (voir pièce jointe).

Que pouvons nous faire dans nos groupes pour mieux accueillir et aider les migrants ? (Axe 1) Dans les groupes/ l’accueil de personnes : Tous souhaitent favoriser cet accueil (bénévoles sans papiers, promesse d’embauche en contrats aidés), c’est net et évident pour eux. Ils reconnaissent ne pas être spécialistes et veulent s’appuyer sur des réseaux locaux, mais il faut qu’on les y accompagne, ils ont besoin d’aide pour identifier les structures spécia-lisées sur l'aide aux nouveaux arrivants, mais aussi pour mieux accompagner les personnes présentes.

Ils ont besoin de conseils juridiques, notamment d’avocats quand les personnes ont besoin d’être défendues, et pas qu’accompagnées ; ils reconnaissent l’expertise du GISTI dans le domaine et connaissent les publications.

Tous les groupes présents disent qu’ils ne veulent pas faire d’aide à la petite semaine, ni de dépannages approximatifs. Ils souhaiteraient aussi des formations courtes et concises sur le sujet !

Au niveau d’EF : Il faut qu’Emmaüs France donne des nouvelles de ses actions, et ne fasse pas du « one shot ». Ils ont beaucoup insisté sur le manque d’outils à afficher.Ils aimeraient que nous organisions une expo tournante, une campagne de lutte contre les préjugés affi-chées dans nos groupes.

Au niveau du siège, on sent une attente sur la lutte contre le racisme ordinaire et comment les outils leur arriverait entre les mains.

Flash Info B3 Mai 2016

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LA CONCLUSION DES PRÉSIDENTS ET DU DG D’EMMAUS FRANCE

En conclusion : Comment avons-nous vécu ces rencontres et qu’en retenons-nous ?

Ce n’est pas le hasard qui a décidé qu’en 2016 le comité d’Amis de Chalon organiserait les rencontres de la B3. C’était un choix délibéré de notre part, choix motivé par notre souci de prendre notre part dans la vie du Mouvement et dans l’animation de la B3 et par l’intérêt que nous avons toujours porté à ces journées. Nous avons été présents sur les 4 dernières édi-tions et nous avons progressivement accru notre implication au point qu’il aurait été incompré-hensible qu’on ne saisisse pas l’occasion de candidater en tant qu’organisateurs. L’occasion était également trop belle pour permettre à de nouveaux membres de notre équipe de décou-vrir la diversité et la richesse des échanges et communications que ces journées permettent.

Ce n’est pas la même chose d’être invités à ces journées que de les organiser. Il y a des plus : on est sur place, au cœur de l’évènement, on le déguste entièrement (l’art de la dégus-tation fait partie de l’ADN du Bourguignon), il y a aussi des moins : L’imprévu guette au coin du bois et l’organisation prend le pas à certains moments sur notre capacité à être présents dans les débats.

Quel bonheur d’avoir autant d’amis présents et de découvrir nos diverses façons de partager et traduire en projet souvent innovants les valeurs d’Emmaüs. La convivialité et le côté festif de ces journées n’est pas non plus à négliger ! Nous avons tenté de tenir le pari de marier le sérieux et le divertissant en gardant à l’esprit que ces journées sont vitales pour la cohérence des acteurs de la branche.

Nous avons été heureux de permettre aux jeunes du club solidarité du lycée Hilaire de témoi-gner de leurs actions dans le domaine humanitaire au Bénin, au Burkina, Leur détermination et leur capacité à communiquer a fait partie des moments forts de ces journées.

Nous retiendrons également la qualité et la densité des échanges dans les carrefours qui sont riches d’informations, mais qui permettent une implication plus dynamique de « presque » tous les participants dans la réflexion. Notre branche 3 est aussi dynamique que diverse; mais rien n’aurait pu se faire sans le sérieux, le savoir faire le dynamisme et la gentillesse de l’équi-pe nationale. Nous aurons à cœur de se retrouver à Lorient en 2017. En attendant le travail ne manque pas ! Amis bon courage et merci de nous avoir fait confiance.

Alexandre MARKT - Président du Comité d’Amis de Chalon

Conclusion

J’ai une nouvelle fois pris un très grand plaisir à participer à ces nouvelles rencontres, les 8è-me pour moi et les 2ème en tant que Président d’Emmaüs France. Ces deux jours ont été encore une fois l’occasion de rencontres riches entre participants, de moment très conviviaux et de temps de travail, en particulier en ateliers, permettant à chacun de pouvoir participer et contribuer !

Une nouvelle AG approche et ce sera l’occasion de faire le bilan de deux ans d’actions du Conseil d’Administration, actions que j’ai particulièrement portées en tant que président. Nous avons dans un premier temps, axé notre travail sur redonner confiance au Mouvement et ses différents acteurs, en particulier la mise en place d’une démocratie plus participative et plus décentralisée. Dans un deuxième temps, nous avons lancé des projets structurants en com-mençant par la mise en place d’un DUD permettant une meilleure gouvernance, puis en lan-çant la réforme statutaire et le chantier sur les financements de groupes et de la fédération, sujet que nous avons abordé ce matin. Enfin, nous avons mis la thématique de l’interpellation au cœur de nos préoccupations, via de nouvelles campagnes, en organisant les états géné-reux, en continuant nos actions de plaidoyer en particulier sur les questions d’emploi et plus dernièrement en décidant de se doter de moyens avec le recrutement à venir d’un responsa-ble plaidoyer.

Les thématiques abordées lors de ces rencontres nationales alimenteront ces chantiers com-muns à l’ensemble du Mouvement, je pense en particulier à la gestion des ressources humai-nes et la qualité de l’emploi. Nous devons avancer sur des outils communs, sur la possibilité de parcours en interne du Mouvement ou sur des repères communs sur ces questions !

Je me réjouis que la branche Economie Solidaire et Insertion ait pu présenter cette année 8 candidats pour le conseil d’administration et ainsi pu dépasser les difficultés de 2014.

Grâce à vous tous, ces deux jours nous permettront à tous de repartir nourris d'échanges, de réflexion, de rencontres, d'idées nouvelles qui nous donnent cette énergie vers de nouvelles innovations au service d'un monde plus juste et plus solidaire ! Merci à tous.

Thierry Kuhn, Président d’Emmaüs France

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Flash Info B3 Mai 2016

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• L’Assemblée Générale d’Emmaüs France les 20 et 21 mai 2016 à Paris

• Le Salon Emmaüs le dimanche 05 juin à la Porte de la Villette

• La réunion des chargés d’insertion le jeudi 30 juin à Emmaüs France

A noter dans votre agenda

(Suite) Conclusion

Ces deux jours partagés ensemble furent tout à la fois ressourçants, revigorants et plein de promesses pour l'avenir.

Dans une ambiance toujours conviviale, chaleureuse et interactive, nous avons porté collecti-vement l'ambition d’un mouvement solidaire, uni, audacieux et innovant.

Qualité de l'emploi, innovation sociale, nouveaux modèles de financement, politique du béné-volat, migrants, "vivre ensemble", filières, stratégie de plaidoyer, coopération territoriale… La feuille de route est clairement fixée et franchement motivante.

Cette ambition portée par les groupes sur leur territoire donne tout son rayonnement à la fé-dération toute entière.

C'est de cette synergie entre le dynamisme des acteurs et l'impulsion politique nationale que nous pourrons continuer à développer l'élan ressenti durant ces assises.

Pour sa part, mandatée par le Conseil d’Administration, l'équipe nationale mobilisera tous ses moyens pour vous accompagner dans cette dynamique et dans la concrétisation pragmatique de sa mise en œuvre. Elle le fera dans un souci de service, d'accompagnement, de proximité et de valorisation.

Je veux ici la remercier pour la qualité et l'intensité de son engagement quotidien à vos cô-tés.

A l'image de l'accueil qui nous a été réservé, je veux surtout tous vous remercier pour ces deux jours qui ont fait rejaillir la formidable richesse, diversité et capacité d'action de notre mouvement.

Merci à tous.

Alexandre BONJOUR, Délégué Général d’Emmaüs France

Un grand merci à Bernard Durand-Gratian du comité d’amis de Notre Da-me de Gravenchon et à Christelle Vimpère d’Emmaüs France pour les photos !!

Et à l’année prochai-ne à Lorient !!

INFO + Jeunesse :

Lancement des inscrip-tions le 11 avril pour les chantiers d’été Emmaüs !

Découvrez dès à présent la vidéo de présentation des chantiers d’été Emmaüs :

https://www.youtube.com/watch?v=wGedGyuN7aw

Et n’hésitez pas à la diffuser dans vos réseaux ! Vous pouvez également demander des flyers à distribuer auprès d’Emmaüs France, et suivre la page Facebook !

Contact : Marine Foulon, service Jeunesse d’EF,

01 41 58 25 86

mfoulon@emmaus-france.org

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Fichiers/Documents joints

• PPT des Rencontres

• Liste outils et services EF

• CR atelier optimiser les ventes

• Lettre ADB + Docs SCIC