Finant'Cial Times 3

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Edition Special Admissible part 1

Transcript of Finant'Cial Times 3

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L’EDITO

Cher Admissible,

Tu vis ta première expérience à Audencia, et je ne doute pas qu’elle te laissera un des meil-leurs souvenirs de ton tour de France.Fini la prépa ! Quelques entretiens à passer (easy) et place à de superbes vacances puis, je te lesouhaite, à ton entrée dans la vie étudiante - la vraie.

Le magazine que tu as dans les mains est le Finant’cial Times. Magazine bimestriel de Fi-nantes, l’association de Finance d’Audencia, il a pour objet de rendre compte de l’actualité écono-mique et financière.

Cependant, ce numéro spécial s’écarte quelque peu de cet objectif premier pour poursuivreun autre but : celui de te faire découvrir Finantes, la finance à Audencia sous tous ces aspects etde t’apporter un peu de culture financière, qui pourra notamment te servir pendant les oraux. J’espère que ce journal te fera passer un bon moment ou tout du moins, qu’il comblera l’attentedans certaines autres écoles.

En attendant de te rencontrer, je n’ai plus qu’à te souhaiter une bonne lecture et du couragepour le reste de tes oraux.

A bientôt,

Jocelyn – Président.

2 Finant’cial Times | juin 2011 |

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SOMMAIRE

4. Finantesprésentation de l’association7. Informations sur les majeuresEtudiants, diplômés et professeurs15. rubrique définitionsquelques notions de finance 17. DossierManuel de survie pour admissibles21.Rubrique politiquela suppression des grandes écoles23.Description d’une place financièrezoom sur la place boursière de Londres24.Rubrique film à voirThe Company Men, John Wells, 2O1125.Oraux-scopel’été de vos concours, signe parsigne

3Finant’cial Times | juin 2011 |

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Finantes, notre association

Depuis sa création en 1998, Finantes a toujours été une association majeure d’Audencia Nantes. Son objectif est de

promouvoir la finance sous toutes ses formes auprès des étudiants. Cette année, nous sommes 24 membres actifs répartis

autour de quatre pôles :

Notre equipe

Le magazineLe magazine retrace les faits marquants de l’actualité économique et financière. Il

propose également :

- Un thème financier dans un dossier central

- Un portrait d’une personnalité économique

- Deux fiches sur les différents métiers de la finance, illustrées d’interviews de pro-

fessionels

- La description d’une place boursière majeure

- Une rubrique détente

Pôle magazine

Edition du magazine

bimestriel :

le Finant’cial Times

Pôle événementiel

Organisation de jeux

boursiers

Pôle conférence

Organisation de confé-

rences avec des person-

nalités du monde

financier et économique

Pôle communication

Accroître la visibilité

de l’association,

Promotion des

événements

Publié à plus de 700

exemplaires, le Fi-

nant’cial Times est un

magazine de finance bi-

mestriel destiné aux étu-

diants et aux professeurs

d’Audencia et de l’Ecole

Centrale Nantes.

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FINANTES

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Ce qui a été réalisé:

Les conférencesNous organisons un cycle de conférences ainsi que des débats sur les sujets d’actualité financière.

De grands noms sont passés depuis la conférence inaugurale du 9 no-

vembre 1998 :

- Jamil BAZ

- Michel CAMDESSUS

- Bertrand de MAIGRET

- Jean ARTHUIS

- Robert RAYMOND

Nous avons reçu au cours de l’année Philippe

Heim (directeur de la stratégie du groupe Société Générale) ainsi que Eric Pictet et Bernard Ber-

teloot du MIDEP (mouvement pour l’instauration de l’égalité face au patrimoine). Nous avons pour projet d’inviter

Jacques Attali (écrivain, économiste) et Philippe Lagayette (directeur J.P.Morgan France et président-directeur général

de J.P. Morgan et Cie S.A., filiale française du groupe J.P. Morgan)

(premier magazine) (deuxième magazine)

Ce qui a été réalisé:

1ère conférence: Philippe HEIM

thème:stratégie du groupe Société Générale et challenges bancaires

suite à la crise

quelques photos de la conférence:

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2ème conférence: Eric PICTET et Bernard BERTELOOT, du MIDEP

thème: Après la faillite de l’Etat Providence...

quelques photos de la conférence:

Nos événements nationaux

La Coupe de France de Finance

La Coupe de France est un événement ambitieux : une compétition qui fédère les plus grandes écoles de com-

merce et d’ingénieurs de France.

La première édition, la Coupe de France de Trading, avait réuni 500 participants de 10 Ecoles Supérieures de

Commerce françaises.

Cette compétition rime avec ambition et travail d’équipe : la meilleure équipe de chaque école sera qualifiée pour

une finale prestigieuse qui se déroulera au siège d’Euronext.

Les Traders Cups

Les Traders Cups sont des jeux

boursiers en ligne que nous orga-

nisons.

Plusieurs Traders Cups ont lieu

durant l’année : certaines ou-

vertes seulement aux étudiants

d’Audencia, d’autres en compéti-

tion avec des étudiants de Greno-

ble Ecole de Management.

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INFORMATIONS MAJEURES:

LE CORPS PROFESSORAL

interview majeure Finance:

Etienne Redor-responsable majeure finance-

Sur quels métiers débouche la majeure dont vous

êtes responsable ?

La majeure débouche sur une grande variété de métier

: finance, contrôle ou audit.

Quelle sont les évolutions possibles de carrière ? La

majeure débouche-t-elle sur des métiers spécialisés

ou sur des métiers généralistes ?

La majeure débouche sur des métiers spécialisés et

aussi généralistes.

Dans quel genre d’entreprise travaillent en général

les étudiants qui sortent de cette majeure ?

Les étudiants travaillent en général dans les banques,

les cabinets et dans les directions financières d’entre-

prises.

Quelle est la part des diplômés qui occupe un poste

à l’international ? Quelle est la répartition par zone

géographique et/ou par pays ?

Quel est le nombre de places disponibles dans la

majeure ? Ce nombre évolue-t-il avec les années ou

reste-t-il fixe ?

Le nombre de place est quasiment illimité. Le nombre

de diplômé qui sort de cette majeure est de l’ordre de

200 par année.

Quels sont les critères de sélection ? Est-on regar-

dant sur l’ensemble des matières ou seulement les

matières en lien avec la majeure ?

Les critères de sélectivité ne sont pas déterminants

dans le sens ou la majeure n’est pas sélective.

Quelles sont les matières étudiées au sein de la ma-

jeure ? En quoi consistent-elles ?

5 modules sont étudiés au sein de la majeure :

L’évaluation et négociation d’entreprise(appréhender

les différentes techniques permettant de valoriser les

entreprises), l’ingénierie financière(montages finan-

ciers), la gestion de portefeuille, la gestion de trésore-

rie et de produits dérivés( technique de couverture

contre les risques de taux et de change) et l’economics

policy debate( un mémoire à réaliser en groupe sur la

problématique qu’ils souhaitent).

Qu’est ce qui différencie cette majeure des deux au-

tres majeures finance ?

il s’agit d’une majeure généraliste qui nous permet

d’étudier à la fois la finance de marché et la finance

d’entreprise. C’est une formation moins poussée que

les deux autres majeures mais elle permet d’avoir les

clefs des différentes majeures.

Quels ont été les impacts de la crise sur les activités

de la majeure ? Opportunités ou menaces ?

La crise a eu un impact sur la façon d’enseigner et éga-

lement sur les sujets étudiés. La notion de risque est

réactualisée suite à la crise.

Toutefois, la généralité de cette majeure permet de

mieux passer outre la crise car c’est bien souvent les

métiers spécialisés qui sont plus touchés que les au-

tres.

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INFORMATIONS MAJEURES

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Sur quels métiers débouche la majeure dont vous êtes

responsable ?

La majeure débouche principalement sur le métier de ban-

quier d’affaire et débouche éventuellement sur le métier

d’analyste en fond d’investissement.

Quelle sont les évolutions possibles de carrière ? La ma-

jeure débouche-t-elle sur des métiers spécialisés ou sur

des métiers généralistes ?

La majeure débouche sur tous les métiers relatifs à la fi-

nance d’entreprise donc les évolutions de carrières sont évi-

demment possibles.

Dans quel genre d’entreprise travaillent en général les

étudiants qui sortent de cette majeure ?

Les étudiants qui sortent de cette majeure travaillent prin-

cipalement en banque. Toutefois il faut distinguer trois

sortes de banque :

la boutique (composée d’une vingtaine de personne), la

banque de moyenne taille (composée de…) et les grosses

tailles (composées de 150 à 200 personnes).

Aucune différence nette en termes de salaire n’est à distin-

guer entre ces différentes tailles de banque ; seule la diffé-

rence de culture d’envie joue. Dans les grandes banques,

on n’est qu’un employé lambda noyé parmi les autres ana-

lystes et il est difficile de se faire reconnaître. Toutefois, il

y a le prestige associé à être employé de cette branche de

la banque. Au contraire, dans les boutiques, il y a peu de

prestige mais il est très facile d’être reconnu intérieurement.

Quelle est la part des diplômés qui occupe un poste à

l’international ? Quelle est la répartition par zone géo-

graphique et/ou par pays ?

Il n’y a aucun diplômé qui occupe un poste à l’internatio-

nal. Toutefois, il y en a qui effectuent leur stage à l’étran-

ger.

Quel est le nombre de places disponibles dans la ma-

jeure ? Ce nombre évolue-t-il avec les années ou reste-

t-il fixe ?

Le nombre de place disponible n’est pas fixe. Il n’y a pas

de limite de places mais cela n’empêche pas de refuser les

postulants jugés non aptes.

Quels sont les critères de sélection ? Est-on regardant

sur l’ensemble des matières ou seulement les matières

en lien avec la majeure ?

Le critère primordial est la motivation. Sans témoigner de

sa motivation, l’acceptation dans cette majeure est forte-

ment compromise. Ensuite, il faut pouvoir montrer que l’on

n’a pas été mauvais dans les matières financières et

connexes.

Quelles sont les matières étudiées au sein de la majeure

? En quoi consistent-elles ?

Les matières étudiées sont liées à la finance d’entreprise :

il s’agit entre autres de montages financiers, d’évaluation

d’entreprise et de droit des affaires. C’est une majeure très

orientée métier. Le plus important dans cette majeure est

les projets, et pas spécialement les cours.

La majeure se distingue en trois types d’activités : des cours

basiques dispensés par les professeurs d’audencia, des

cours spécifiques par des intervenants experts dans le do-

maine et enfin des projets en groupe qui sont des stages

menés par des professionnels sur des cas réels : c’est

comme un stage sauf que cela se déroule au sein de l’école.

Qu’est ce qui différencie cette majeure des deux autres

majeures finance ?

La grande différence est l’existence de projets. Dans cette

activité, les étudiants de la majeure se regroupent par 4 et

sont aux ordres d’une banque : Natixis ou le crédit agricole.

Les projets sont très formateur et sont utiles au profession-

nel puisqu’il se conclut par la remise d’un délivrable. Ces

projets en relation avec Natixis ou crédit agricole ont déjà

débouché sur des embauches pour les étudiants de la ma-

jeure d’audencia.

Quel est le niveau du master par rapport aux masters

des autres écoles de commerce ?

Il est assez difficile d’évaluer le niveau entre les différents

masters mais à titre d’exemple, au sein de la société géné-

rale, lorsqu’on veut recruter quelqu’un en fusion acquisi-

tion on prend d’abord un diplômé d’une école de commerce

parisienne (HEC, ESSEC ou ESCP) puis quelqu’un de la

majeure d’Audencia.

Quel est le niveau de reconnaissance de la majeure par

les entreprises ?

La majeure d’audencia est entre autre référencée à la so-

ciété générale, au crédit agricole et chez Natixis.

Quels ont été les impacts de la crise sur les activités de

la majeure ? Opportunités ou menaces ?

Les activités de la majeure fusion acquisition n’ont en rien

été affectées par la crise pour la simple raison que la fusion

acquisition marche aussi bien quand les sociétés veulent

acheter ou quand elles vendent.

interview majeure fusions acquisitions:

François Radacal-responsable majeure

fusac-

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Sur quels métiers débouche la majeure dont vous

êtes responsable ?

La majeure débouche sur les métiers de Front Office,

de Middle Office, d’Asset Management et de Risk

Management

Quelle sont les évolutions possibles de carrière ? La

majeure débouche-t-elle sur des métiers spécialisés

ou sur des métiers généralistes ?

La majeure débouche sur tous les métiers généralistes

de la banque.

Dans quel genre d’entreprise travaillent en général

les étudiants qui sortent de cette majeure ?

Les étudiants qui sortent de cette majeure travaillent

dans le secteur bancaire.

Quelle est la part des diplômés qui occupe un poste

à l’international ? Quelle est la répartition par zone

géographique et/ou par pays ?

Il n’y a pas de spécificité à la majeure finance concer-

nant les postes à l’étranger.

Quel est le nombre de places disponibles dans la

majeure ? Ce nombre évolue-t-il avec les années ou

reste-t-il fixe ?

Il s’agit d’une majeure sélective. Son nombre de place

est limité à 20 élèves par année.

Quels sont les critères de sélection ? Est-on regar-

dant sur l’ensemble des matières ou seulement les

matières en lien avec la majeure ?

En termes de sélection, l’acceptation dans la majeure

repose surtout sur les résultats dans les matières dites

« quantitatives » (finance, méthodes statistiques, op-

timisation et modélisation, etc.)

Combien de personnes en moyenne se voient refu-

ser l’entrée dans la majeure ?

En moyenne c’est la moitié des postulants qui se

voient refuser l’entrée. Soit 20 personnes sur 40 pos-

tulants.

Quelles sont les matières étudiées au sein de la ma-

jeure ? En quoi consistent-elles ?

Les matières étudiées sont la gestion de portefeuilles,

les Options futures et autres actifs dérivés, le Finan-

cial Risk Management, l’audit et le contrôle bancaire.

Qu’est ce qui différencie cette majeure des deux au

tres majeures finance ?

Cette majeure est très orientée secteur bancaire, fi-

nance de marché et bien sûr risk management. Cette

majeure est bien plus spécialisée que la majeure fi-

nance. C’est aussi pour cela qu’elle est plus sélective

puisque elle approfondie grandement les notions étu-

diées.

interview majeure FRM:

Christophe Villa-responsable

majeure FRM-

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INFORMATIONS MAJEURES:

LES ETUDIANTS

interview majeure Finance:

Alexis Favreau (3eme année)

Quelle majeure avez-vous choisi ? Pourquoi avez-vous

choisi cette majeure ?

Finance. Je me suis orienté vers cette majeure car elle reste gé-

néraliste. A la suite de mes stages, ceci m’a paru être une for-

mation qui améliorerait mes compétences et enrichirait mon

CV.

Etes-vous intéressé par un emploi dans la finance à l’inter-

national ? Si oui, où et pourquoi ?

Oui car partir offre une expérience personnelle forte. C’est par

ailleurs un accélérateur de carrière. Je souhaite notamment

faire un VIE post stage de fin d’étude.

Quel stage avez-vous fait en AIPM ? (stage en deuxième

année)?

Contrôle de gestion en industrie chez Arkema. C’est un groupe

français de chimie. Elle représente l’ensemble des activités chi-

miques de Total et a acquis son indépendance en 2004 suite à

un spin-off et une introduction en bourse en 2006. ( CA= 5.6

M€ en 2009)

Pourquoi avoir fait ce choix ?

Car j’avais eu une première expérience en contrôle de gestion

que je souhaitais renouveler. Cela permet d’avoir une bonne

connaissance des variables de gestion ( EBITDA, REX, MCV)

et une bonne vue d’ensemble de l’ensemble de la chaîne de va-

leur d’une industrie. Je souhaite vivement acquérir une vision

et une maîtrise de la gestion d’un groupe (principaux tableaux

de bord, problématiques sociales comme les restructurations,

la sécurité)

Quels ont été les objectifs fixés par l’entreprise durant ce

stage ?

Etudes économiques, reporting, analyses de marges et de rex,

optimisation des MCV avec les chefs produits, participation à

l’élaboration de la stratégie (projets industriels, amélioration

du cycle d’exploitation), création d’outils informatiques de

gestion.

Pouvez-vous me décrire une journée type lors de ce stage

?

9h : arrivée

Prise de connaissance des résultats, et diffusion des résultats.

Réunion avec les chefs produits, responsables de flux pour par-

ler de la production : états des stocks, marges vs budget et vs

prévision de clôture.

Visite des industriels pour faire l’état des lieux des CAPEX.

Compte rendu à la direction.

18-19h fin de journée.

Quelles sont, selon vous, les compétences requises pour

mener à bien ce travail ?

Rigueur, communication, dynamisme.

Quelles sont les plus grosses difficultés que vous avez ren-

contrées pendant ce stage?

Routine, lourdeur des tâches. La mises en place des outils de

gestion ( tableaux excel pour simplifier) peut-être longue.

Pensez-vous tenter un Graduate Training Programme ?

Pourquoi ?

Non. Je pense plutôt au VIE car je privilégie la destination.

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interview majeure FRM:

Dimitri Couderc (4eme année)

Pourquoi avez-vous choisi d’étudier la finance ?

La finance est une science. Ce n’est pas une matière comme

peut l’être l’économie ou l’histoire. C’est une notion en per-

pétuel mouvement, et il est extrêmement difficile d’être un «

expert » en finance. C’est ce qui en fait un challenge quotidien,

complexe et incroyablement sensuel. Plus on travaille dessus,

plus on se rend compte des liens que l’on loue avec cette

beauté aux formes multiples.

Quelle majeure avez-vous choisi ? Pourquoi avez-vous

choisi cette majeure ?

J’ai choisi la majeure Financial Risk Management, qui était

proposée pour la première fois au cours de mon année de ma-

jeure. Je l’ai choisie afin d’être compétitif techniquement face

à d’autres étudiants ingénieurs ou spécialisés en analyse quan-

titative.

Etes-vous intéressé par un emploi dans la finance à l’inter-

national ? Si oui, où et pourquoi ?

Oui, je suis intéressé par un emploi dans la finance à l’interna-

tional. La finance a pour vocation d’être internationale, et donc

il est tout naturel d’avoir une exposition la plus large possible

à différents marchés internationaux.

Quel stage avez-vous fait en AIPM (stage en deuxième

année) ?

Un stage de six mois comme assistant portfolio manager/ana-

lyst en charge des fonds actions et produits dérivés chez Na-

tixis Asset Management. Deux stages de trois mois au sein

d’un fonds d’investissement spéculatif (Hedge Fund) à Hong-

Kong, le premier en Trading et le second comme junior Port-

folio Manager en Private Equity.

Pourquoi avoir fait ce choix ?

Afin d’avoir l’exposition la plus large aux produits financiers

qui existaient lors de mon premier stage et ensuite afin d’être

intégré au monde des hedge funds dans mon second.

Quels ont été les objectifs fixés par l’entreprise durant ce

stage ?

D’être un bon analyste, rigoureux et organisé dans le premier.

De lui faire gagner de l’argent dans le second.

Pouvez-vous me décrire une journée type lors de ce stage

?

1er stage : 9h00 : arrivée puis analyse des différentes perfor-

mances des marchés de la veille jusqu’à midi. Ensuite, l’après-

midi, études sectorielles, pricings ou réalisation de reportings

pour les clients institutionnels.

2ème stage : 7h00 : Trading meeting avec le portfolio manager

et les autres traders

Trading sur tout produits de 9h30 à 17h00 sur le Hang-Seng,

puis jusqu’à 23h sur le Cac afin de détecter d’éventuelles pos-

sibilités d’arbitrage.

Quelles sont, selon vous, les compétences requises pour

mener à bien ce travail ?

De la rigueur, de la passion, le sens de la recherche et surtout

beaucoup d’amour.

Quelles sont les plus grosses difficultés que vous avez ren-

contrées pendant ce stage?

S’habituer aux différents produits, connaître précisément les

différentes contraintes techniques et le stress permanent.

Pensez-vous tenter un Graduate Training Programme ?

Pourquoi ?

Oui, car c’est correctement payé, intéressant et rare.

Avez-vous quelque chose à ajouter ?Avez-vous un conseil

à donner ?

Be yourself. Plus sérieusement, la vie est vraiment trop courte

pour s’ennuyer dans son travail, mais elle est bien assez longue

pour essayer toutes sortes de choses. Donc soyez aussi sérieux

dans votre vie professionnelle qu’extravertis en dehors, parti-

culièrement si vous travaillez plus tard dans un domaine exi-

geant.

Et, ce n’est pas demandé dans le questionnaire, mais mon tout

premier stage comprendre au sein d’une boutique de surf à sur

la côte landaise est probablement l’un de mes meilleurs sou-

venirs, où j’ai à la fois énormément appris tout en restant dans

un environnement exceptionnel.

Finant’cial Times | juin 2011 | 11

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interview majeure fusion acquisition:

Julien Vicente (4eme année)

Pourquoi avez-vous choisi d’étudier la finance ?

Tout d’abord, j’ai toujours eu un penchant pour les chiffres

(BAC S). Ensuite, je suis animé par un fort désir de créer mon

entreprise depuis mon intégration à l’école, et j’ai rapidement

compris que l’aspect financier était primordial. La finance

n’est souvent qu’un outil, mais qu’il faut savoir maitriser par-

faitement pour ne pas être remis en cause.

Quelle majeure avez-vous choisi ? Pourquoi avez-vous

choisi cette majeure ?

Dirigeants et Entrepreneurs et Fusions – Acquisitions. J’ai

comme objectif à moyen terme de créer mon entreprise. Pour

autant, j’aime beaucoup la finance, et en attendant de trouver

l’opportunité de créer cette entreprise, je voulais acquérir les

compétences pour être capable d’en racheter une le cas

échéant.

Etes-vous intéressé par un emploi dans la finance à l’inter-

national ? Si oui, où et pourquoi ?

Oui et non. C’est toujours élégant de placer dans un dîner

qu’on fait de la finance à l’international. C’est également pas-

sionnant de travailler à l’étranger, de confronter les différentes

méthodes de travail, dans un environnement radicalement dif-

férent. Actuellement à Madrid, je trouve mon expérience pas-

sionnante. En revanche, sacrifier un des deux aspects suivant

pour cela me semble un choix osé : 1. Le titre du job est bien

souvent largement surestimé par rapport à sa réalité. Attention

au retour en France où vous serez testé sur vos « nouvelles

compétences internationales… ». 2. Il faut absolument se sentir

à l’aise là où on travaille. Se sentir entouré de ses amis / famille

/ compagne est rapidement essentiel pour l’équilibre personnel.

Donc, oui, mais pas à tout prix !

Quel stage avez-vous fait en AIPM (stage en deuxième

année) ?

Analyse risque crédit chez Calyon

Pourquoi avoir fait ce choix ?

Grande entreprise, projets internationaux, première vraie ap-

proche de la finance d’entreprise, et de la vision de la banque

d’affaires, conseillé par un AUDENCIA

Quels ont été les objectifs fixés par l’entreprise durant ce

stage ?

Autonomie totale dans l’analyse financière d’un dossier de cré-

dit

Pouvez-vous me décrire une journée type lors de ce stage

?

Réception d’un dossier de demande de crédit par une entreprise

type (je travaillais sur « la zone Afrique Moyen-Orient, donc

en l’occurrence, une entreprise basée là-bas). Analyse rapide

de la demande pour prioriser les dossiers.

Lecture, prise de connaissance du dossier, de l’avis de crédit

précédent s’il existe. Analyse des états financiers, de la cohé-

rence avec la demande, des détails de la demande en lien avec

les chargés d’affaires locaux, de la conjoncture économique et

toute information intéressante. Rédaction de l’avis de crédit.

Soutenance devant la hiérarchie le cas échéant.

Quelles sont, selon vous, les compétences requises pour

mener à bien ce travail ?

Capacité d’analyse financière poussée (les étudiants ne

connaissent rien aux états financiers en entretien…), de syn-

thèse (rédaction des avis de crédit), curiosité, aisance à travail-

ler au téléphone avec des collègues (étrangers ou non), anglais

impératif

Quelles sont les plus grosses difficultés que vous avez ren-

contrées pendant ce stage?

Prise de responsabilité (~autonomie voulue rapidement par

mon maître de stage), compréhension de la structure du groupe

et du chemin d’un dossier de crédit chez Calyon, recherche

constante d’intérêt dans chaque dossier malgré la routine ap-

parente (inexistante en réalité)

Pensez-vous tenter un Graduate Training Programme ?

Pourquoi ?

Non. Je l’ai déjà fait et c’est très difficile d’obtenir une place.

Le rapport temps passé pour postuler gain réel est ridicule. De

plus, un graduate est une formation ! Certes, cela débouche

(dans 90% des cas) sur un bon job souvent dans le service

voulu de la boîte. Mais comparé à un an et demi d’expérience

dans un poste qui nous plaît, en CDI, la question se pose.

Avez-vous quelque chose à ajouter ? Avez-vous un conseil

à donner ?

Ne pas hésiter à consulter les anciens avec des mails rapides

et courtois voire par téléphone pour obtenir leurs sentiments

sur leurs parcours, sur leur vie en générale, leur vision du futur.

Ils seront - pour la plupart – contents de vous répondre ! (sauf

si vous ne faites que leur demander un stage…)

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INFORMATIONS MAJEURES:

LES DIPLOMES

interview majeure Finance:

Jean-Baptiste de Pascal (promo GE 09)

Travail

Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je suis jeune diplômé et je travaille chez INTER INVEST.

Quel est votre parcours académique ?

J’ai fait un M1 en droit des affaires avant d’entrer à AU-

DENCIA en admission parallèle.

Quelle majeure avez-vous étudié à AUDENCIA ?

J’ai étudié la majeure finance.

Pourquoi avez-vous choisi de travailler dans la finance

?

C’est un domaine qui m’a toujours intéressé

Dans quelles entreprises avez-vous postulé ?

Je voulais travailler dans une petite structure alors j’ai pos-

tulé chez INTER INVEST et j’ai été pris.

Quel est votre parcours professionnel (différents postes

& entreprises) ?

Je suis jeune diplômé, je n’ai effectué qu’un poste pour

l’instant chez INTER INVEST.

Avez-vous travaillé à l’étranger ?

J’ai fait mon AIPM au Luxembourg dans une entreprise fi-

duciaire.

Emploi

Quel poste occupez-vous actuellement ?

Je suis responsable investisseurs et partenaires.

Quelles sont vos principales missions ?

Je crée des produits de défiscalisation que la société vend

aux sociétés de gestion, aux banques. Les family office

(banque privée) sont nos principaux clients. Il s’agit de ser-

vices Business to Business. Pour assurer ce travail, il faut

suivre quotidiennement les modifications des règlementa-

tions fiscales. En ce moment, nous sommes très occupés

avec les modifications apportées à l’ISF et au bouclier fis-

cal.

Pouvez-vous me décrire une journée type dans votre

emploi ?

Il n’y a pas vraiment de journée type. Je me déplace sou-

vent en province pour voir mes clients. Il faut être mobile.

Quelles sont, selon vous, les compétences requises pour

mener à bien votre travail ?

Comme on est amené à rencontrer des clients, il faut un bon

relationnel mais aussi de bonnes connaissances juridiques.

Par ailleurs, la majeure finance m’a bien formé : avec les

connaissances générales acquises, je comprends mieux les

problèmes de mes clients.

Futur:Selon vous, quel(le)s qualités/détails font la différence

face aux autres candidats lors d’un entretien d’em-

bauche ?

Dans un petit groupe, la motivation compte énormément.

Naturellement, il faut apprendre vite pour être opérationnel

rapidement

Quelles qualités attendez-vous d’un jeune diplômé dans

votre profession ?

Il faut être adaptable et réactif pour répondre au mieux aux

besoins du client.

Avez-vous quelque chose à ajouter ? Avez-vous un

conseil à donner aux futurs diplômés ?

Je conseille aux élèves de bien réfléchir lorsqu’ils auront à

faire un choix entre travailler pour une petite entreprise ou

un grand groupe : la progression hiérarchique n’est pas la

même et une réorientation n’est pas facile.

Finant’cial Times | juin 2011 | 13

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14Finant’cial Times | juin 2011 |

Travail

Pourriez-vous vous présenter en quelques mots ?

Je m’appelle Renaud Tochon, je travaille en fusions-ac-

quisitions chez SODICA depuis quelques années.

Quel est votre parcours académique ?

Je suis diplômé d’AUDENCIA promotion 2008

Quelle majeure avez-vous étudié à AUDENCIA ?

J’étais en majeure fusions-acquisitions.

Pourquoi avez-vous choisi de travailler dans la

finance ?

J’ai effectué de nombreux stages en banque pendant mes

années à AUDENCIA. C’est mon stage en fusions-acqui-

sitions qui m’a le plus plu.

Dans quelles entreprises avez-vous postulé ?

J’ai postulé dans les grandes banques françaises et étran-

gères.

Quel est votre parcours professionnel (différents

postes & entreprises) ?

J’ai été pris chez SODICA, filiale du groupe Crédit Agri-

cole.

Avez-vous travaillé à l’étranger ?

Non

Emploi

Quel poste occupez-vous actuellement ?

Je suis analyste en fusions-acquisitions.

Quelles sont vos principales missions ?

Je dois mesurer la valeur d’une entreprise, et décider si

une fusion est avantageuse pour deux sociétés.

Pouvez-vous me décrire une journée type dans votre

emploi ?

Je travaille surtout sur des projets de fusions, ce sont des

projets à long terme : il n’y a pas de journée type mais les

processus de décisions sont assez semblables. Il faut

comprendre l’activité d’une entreprise, puis mesurer sa

valeur.

Quelles sont, selon vous, les compétences requises

pour mener à bien votre travail ?

Il faut être assez curieux et se passionner pour l’entre-

prise avec laquelle on travaille. Un niveau solide en an-

glais est indispensable.

FuturSelon vous, quels qualités/détails font la différence

face aux autres candidats lors d’un entretien d’em-

bauche ?

La motivation est indispensable : analyste fusacq est un

métier très exigeant, on peut être amené à rester au bu-

reau tard le soir ou pendant les week-ends.

Quelles qualités attendez-vous d’un jeune diplômé

dans votre profession ?

Un jeune diplômé doit apprendre très rapidement son mé-

tier, il doit être disponible et rester à l’écoute des entre-

prises avec lesquelles il travaille.

interview majeure Fusions-Acquisitions:

Renaud Tochon (promo GE 08)

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Que vous êtes beaux ! Oui, habillés, coiffés, maquillés (pour les demoiselles), fin prêts pour affronter le redou-

table jury. A la question fatidique « Que souhaitez-vous faire plus tard ? », vous répondrez comme 98% des candidats :

chef de produit, trader, analyste financier, bref, tout ce qu’il y a de plus classique. Il n’y a pas de mal à cela, le jury sait

très bien qu’un étudiant de 20 ans (ou 21 ?) a en général une idée très vague des portes qui lui sont ouvertes après une

école de commerce. Il vous reprochera par contre de ne pas vous être renseignés un minimum sur le secteur qui vous

intéresse. C’est votre cas ? Pas de panique, heureusement que the Finant’cial Times est là ! Si le domaine de votre cœur

est la finance, vous êtes sauvés ! (Pour les autres, désolé… il y a toujours des ordinateurs à votre disposition au forum J)

Tout d’abord la finance ne se limite pas à la finance de marché, et oui, n’oubliez

pas qu’il y a aussi la finance d’entreprise ! Ici, on va plutôt vous présenter les

notions incontournables sur les marchés financiers.

Vous savez tous qu’on échange sur les places boursières divers produits comme

les actions, les obligations, blue chips etc. Mais êtes-vous en mesure d’en donner

les définitions exactes ? On vous donne un coup de pouce :

Action : C’est un titre de propriété représentant une fraction du capital d’une entreprise. En clair, le porteur d’une action

possède une partie de l’entreprise et possède donc des droits : droit de vote

aux assemblées, droit aux bénéfices et droit à l’information (par exemple

avoir accès au compte de résultat, au bilan etc.).

Obligation : C’est un titre de créance et non un titre de propriété comme

les actions. Le porteur d’une obligation (l’obligataire) n’a donc ni le droit

de vote, ni le droit à l’information. En tant que créancier, il perçoit des in-

térêts appelés coupons. Une obligation a une durée de vie (alors qu’une ac-

tion n’en a pas, sauf si l’entreprise fait faillite). Lorsque l’obligataire est

intégralement remboursé, l’obligation arrive à son échéance. Mais l’obliga-

taire a aussi la possibilité de revendre son obligation sur le marché financier

avant son échéance.

Le Spread correspond à l’écart de taux entre un emprunt obligataire émis par une société X et un emprunt d’Etat. C’est

donc un indicateur de risque, car plus le taux de l’emprunt obligataire est élevé par rapport à un emprunt d’Etat (qui est

considéré comme sans risque), plus la solvabilité de l’émetteur est perçue comme mauvaise. C’est logique, on prend

plus de risque uniquement si cela permet de gagner plus.

Actualisation : Pour faire simple, c’est l’idée qu’un euro aujourd’hui ne vaut pas un euro demain. En effet une somme

que l’on place à un certain taux génère des revenus. Les 100€

que vous placez aujourd’hui sur votre livret A vaudront 102€

dans un an si le taux est de 2%. D’où la nécessité d’actualiser

les flux financiers à une même date pour pouvoir les comparer.

Eurolist : En France, depuis 2005, toutes les sociétés, quelque

soit leur taille, font partie du même marché : Eurolist. Cette

Finant’cial Times | juin 2011 | 15

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