FINALISTES PRIX

PRODUCTION

MÉTIERS D’ART de l’année

Loïc Beaumont-Tremblay, souffleur de verre, a conçu la première pièce de monnaie au monde avec du verre borosilicaté. Fruit de plus d’un an de collaboration au développement d’un produit unique, cette pièce allie la fascination de l’artiste pour la nature et le cosmos et sa passion pour la recherche et création. Cette œuvre inédite est une contribution pour la Monnaie royale canadienne sur la pièce L’univers qui dépeint l’Observatoire du Mont-Mégantic et son ciel étoilé.

Roxane Campeau explore la mosaïque depuis 2006 avec une approche résolument contemporaine. Avec un grand souci du détail, elle crée des pièces uniques à partir de matières inusitées, d’objets trouvés et transformés pour former un univers éclaté, sensible et poétique offrant une beauté simple et lumineuse. Une année riche pour la créatrice : projets collectifs, atelier ouvert, expositions et réalisation, avec la communauté, de l’arbre à paparmanes ornant l’école primaire de Saint-Élie-de-Caxton.

François Fréchette pratique l'art du vitrail depuis près de 20 ans. Son expérimentation porte sur la superposition d’images et l’ajout d’espaces vides. L’Homme en marche est un projet en deux volets. D’abord la pièce maîtresse, un vitrail portant sur l’œuvre Ode au Saint-Laurent de Gatien Lapointe. Puis, une exposition présentée au Festival international de poésie réunissant 15 vitraux du créateur et les poèmes de Denise Desautels dans un jumelage artistique et symbolique du visuel et de l'écrit.

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CRÉATION

ARTS VISUELS de l’année

Après deux ans de recherche, Isabelle Clermont a donné naissance à deux projets performatifs et deux installations basés sur la musicalité du corps en lien avec le visuel et le sonore. Elle a notamment investi l’église Notre-Dame-de-la-Présentation avec performances et installation éphémère puis le Manoir Boucher de Niverville avec installation immersive amenant ainsi le public vers l’art actuel dans des lieux sacrés. Une démarche de création viscérale qui s’orchestre autour de l’équilibre et de la spiritualité s’exprimant par le mariage interdisciplinaire.

Sébastien Dulude a réuni le travail de 10 artistes et collectifs d’artistes pour présenter un éventail inédit d’approches qui explorent le rapport fondamental des arts visuels avec le texte, l’écriture et la lecture. Directement liée aux recherches de maîtrise et doctorat de Dulude, l’exposition EXPOTYPO : l'abc des arts du texte amène une réflexion concrète sur l'omniprésence du texte écrit dans l'espace social; un rare cas où des recherches universitaires de pointe se déplacent vers le grand public.

Benoit Perreault se spécialise dans l’estampe, la gravure sur bois, et sa pratique s’oriente vers l'installation audiovisuelle : musique, art audio, vidéo d'animation, lutherie expérimentale. Avec Curling, il propose des oeuvres inédites tissant un lien poétique entre les divers sujets de cet univers sportif. L’exposition pousse plus loin l'aspect tridimensionnel de ses installations, le tout réalisé dans une ambiance confortable où le spectateur peut interagir avec l'oeuvre et comprendre sa fabrication.

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LIVRE

de l’année

Patrick Boulanger a publié aux éditions Les Écrits des Forges le recueil Tuer les fantômes, une œuvre écrite sur une période de 3 ans. Influencé par ses deuils, ses colères, ses déceptions, l’auteur touche tous ceux qui, un jour ou l'autre, se sont aperçus qu'ils n'avaient pas choisi la bonne existence. L’auteur explore cette prise de conscience et cette rupture en examinant à fond les possibilités de rédemption. C’est un appel à l'engagement, à l'intégrité, à la nécessité de coordonner les actions et les paroles.

Publié aux éditions de l’Écrou, Shenley est une oeuvre poétique où la langue brute et orale reprend sa place. Le recueil s'inscrit dans son époque. L’auteur se plait à penser qu’il écrit des secondes, des respirations, des yeux qui clignent et des coeurs qui battent. Il souhaite transmettre à la discipline poétique l’amour du territoire, du rural abandonné, du rural vivant malgré tout. Une œuvre avec un souffle, celui des personnages qui peuplent Shenley, le village natal de l’auteur.

Fernande D. Lamy a publié aux éditions Porte-bonheur le troisième volet de sa trilogie, Défi aveugle, qui raconte le parcours d’un jeune garçon courageux ayant subi l’épreuve de l’intimidation. Cette suite attendue des lecteurs aborde des sujets graves pour éveiller les consciences, des thèmes qui touchent les jeunes comme le courage, l’entraide, la confiance en soi, le respect de la nature et l’amour du livre. Ce roman constitue l’œuvre majeure de l’auteure.

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INITIATIVE VITALITÉ

CULTURELLE de l’année

L’Aventureux a collaboré avec Le Baluchon et Trois siècles d’aventure et de culture pour réaliser une aventure immersive originale. La Brèche de la Grande île est un spectacle en rivière nouveau genre où le spectateur, à bord de rabaskas, devient au fil de sa croisade le héros de son histoire. L’activité immersive fait découvrir au passage la face cachée de la rivière du Loup, avec des personnages tirés du patrimoine mauricien.

L’exposition Les quatre saisons d’Adéline du Vieux presbytère de Batiscan a proposé un voyage dans le temps pour faire découvrir l’alimentation au 19

e siècle. Avec un

parcours dynamique, la reconstitution fidèle d’un potager d’antan et les témoignages d'Adéline, ménagère du curé Fréchette, l’exposition a transmis le mode de vie de nos ancêtres dans une logique de continuité et de contrastes par rapport à l'alimentation moderne.

Depuis 2010, le service du loisir et de la culture de Ville de La Tuque présente Les jeudis centre-ville, une série de spectacles gratuits dont les premières parties sont assurées par des artistes de la région. Chaque semaine, c’est plus de 2 500 personnes qui assistent aux représentations. Ces rendez-vous hebdomadaires contribuent à la bonification de l’offre culturelle touristique, à la vitalité du centre-ville et au renforcement du sentiment d’appartenance des Latuquois.

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INITIATIVE

CULTURELLE de l’année

La BIECTR a présenté la deuxième édition de son colloque international sur l’estampe contemporaine intitulé Melancholia, une réflexion-création sur la mélancolie. Près de 200 étudiants, professeurs, artistes, spécialistes en philosophie et histoire de l’art, muséologues, critiques, amateurs d’art et invités de la France, du Mexique, de la Belgique et du Québec ont profité d’une programmation riche pour découvrir la part de mélancolie dans la création.

Deux lieux réunis par la technologie, les notes du majestueux orgue de la cathédrale de Trois-Rivières entendues pour la première fois à la salle Thompson, trois œuvres, plus de 125 artistes sur scène. L’OSTR et Jacques Lacombe ont relevé un tour de force en réservant au public un concert à grand déploiement qui s'est déroulé simultanément en deux lieux et lors duquel ont été interprétées des œuvres majeures du répertoire jamais interprétées par l’Orchestre en 37 ans d'histoire.

L’équipe de Travelling parcoure le monde pour accompagner en festival les films qu’elle distribue et pour découvrir la crème du court métrage. Ainsi, dans un désir de promouvoir le court métrage d’ici, du Québec et d’ailleurs, de donner une vitrine de choix aux talents de la région et d’établir des collaborations, Travelling a créé Le Long week-end du court. La première édition a offert une programmation diversifiée avec plus d’une cinquantaine de courts métrages, dont 14 films de la région.