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L’économie de la connaissance dans la métropole bordelaise et sa région Édité par Sur la base d’un travail réalisé pour Edition 2010

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L’économie de la connaissancedans la métropole bordelaise et sa région ”“

Édité par Sur la base d’un travailréalisé pour

Edition 2010

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Bordeaux métropole, un campus à vocation internationale

n Institut Polytechnique de Bordeaux

n L’École d’optiquen Les écoles doctorales

Bordeaux métropole, un potentiel de recherche et des laboratoires de pointe

n Des laboratoires de renomméemondiale

n De grands centres de recherche privée

Bordeaux métropole, des pôles de compétitivité et des filières d’excellence

Les pôles de compétitivité

n Aerospace Valleyn ALPhAn Xylofuturn Prod’innovn Avenian Innov’inn CREAHdn Glisse

Les filières innovantes et d’excellence

n Technologies de l’information et de la communication

n Neurosciences n Éco-activités n Biotechnologies n Chimie verte n Le nautismen Les sciences archéologiques n Matériaux Composites n Santé publique

De grandes infrastructures,Plateformes, Instituts, Maisons

n Plateforme génomique fonctionnelle

n Laser Mégajoule

n Institut des Corps Gras (ITERG)

n Observatoire aquitain des sciencesde l’Univers

n Maison des sciences de l’Hommed’Aquitaine

n Les Instituts Carnot

Pépinières d’entreprises, incubateurs, transferts de technologie

n Aquitaine Valo

Réalisation Cap Sciences et CUBResponsables éditoriaux Alexandre Marsat,Karine Michel et Marianne PougetRédaction Florence Heimburger, Claire Moras et Marianne PeyriDocumentation Benjamin Hurel Graphisme Lisa Morand

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Labellisé «pôle de compétitivité

mondial » en juillet 2005,

Aerospace Valley regroupe

les régions Aquitaine et

Midi-Pyrénées autour des

domaines de l’aéronautique,

l’espace et des systèmes

embarqués.

Complémentaires, les deux

régions constituent le premier

bassin aéronautique européen.

Avec 42 000 emplois,

l’aéronautique représente

la première industrie

en Aquitaine.

Agnès Paillard, directricegénérale d’Aerospace Valley– « Ce pôle a pour but dedéfinir ce dont les filières del’aéronautique, l’espace etdes systèmes embarquésauront besoin dans les 10à 15 ans à venir. Il a d’ores et déjà labellisé plus de 250projets sur des thématiquesvariées : les matériaux com-posites, les soudages, la sécurisation des logiciels,l’allègement des avions, lesmoteurs plus économes oula géo-localisation… »

Aerospace Valleyhttp://www.aerospace-valley.comhttp://www.bordeaux-aeroparc.com

Aerospace Valley

Le saviez-vous ?Bordeaux Aéroparc

a pris son envolSitué au cœur du pôle mondial de com-pétitivité Aerospace Valley, le techno-parc Bordeaux Aéroparc est entré enaction en juin 2009.« Il vise à concentrer et attirer des en-treprises des secteurs aéronautique,spatial et défense », explique AgnèsPaillard, directrice d’Aerospace Valley.Etalé sur une superficie de 100 hecta-res, entre l’aéroport de Bordeaux et la commune du Haillan, il se trouve àproximité des grands groupes aéronau-tiques (Dassault Aviation, Thales Divi-sion Aéronautique, EADS Astrium…),et de PMI innovantes. Il propose desstructures d’accueil et de soutien et des plate-formes de collaboration pouraccueillir de nouveaux partenaires,déployer des activités de recherche etdéveloppement et animer des grandsprojets. Il devrait permettre de créerplusieurs milliers d’emplois en dix ans.De quoi propulser encore davantage la filière à un niveau mondial.

’Le pôle représente 120 000emplois directs : c’est le 1er

bassin d’emplois au niveaumondial.

Aéronautique : l’union

L’industr ie

n En Aquitaine, le pôle Aerospace représente :• 42 000 emplois industriels• 3.9 M d’euros de chiffred’affaires.n Répartition de l’activité : • 2 / 3 aéronautique• 1 / 3 espacen Près de 600 entreprises spé-cialisées, dont 30 établissements de grands groupes et 250 sous-traitants.n Plus de 600 chercheurs, ensei-gnants, ingénieurs et techniciens.n Plus de 2 500 publications et plusde 130 brevets déposés entre 2000et 2004.n 90 docteurs formés chaque annéeen R&D.n 30 établissements de grandsgroupes employant 18 000 salariés :• EADS Astrium • Dassault Aviation • Snecma Propulsion Solide• SNPE Matériaux Energétique • Thalès avionics • Turbomeca…

n Un tissu de sous-traitants parti-culièrement dense et diversifié etnotamment sur le territoire de laCommunauté Urbaine de Bordeaux : • ALTEP • Catherineau • GLOBAQ-SEIV • Ingeliance • JPR Cap • Lluis…

La recherche

n Le pôle comptabilise plus de 80centres de recherche publics spé-cialisés et 8 500 emplois dans larecherche publique et privée :• CEA-CESTA • CNES• CNRM • INRIA • ONERA • CNRS

de Bordeaux et de Toulousefait la force

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En Aquitaine

Recherche publique

n Une multitude de laboratoires et instituts en : • Chimie• Sciences des Matériaux et Mécanique.

n Institut Carnot MIB regroupement 9 laboratoires de recherche :• CRPP • ICMCB • IMS • ISM• LaBRI • LCPO • LCTS • LMP • TREFLE

n Médecine aérospatiale :• Laboratoire de Médecine Aéro-spatiale.

n Informatique, mathématiques appli-quées, productique, automatique etcognitique :• IdC • LaBri• Laps • Lipsi • Liuppa • LMA• MAB

n Systèmes et microélectronique :• CPMOH • IXL • L3AB • LAPS • PIOM

n D’autres laboratoires : • Rescoll • LEGP• LGMÇB…

La recherche privée• SNPE Matériaux Énergétiques • SAFT • Snecma Propulsion Solide • EADS Astrium • Thalès • Messier-Dowty • Turbomeca…

La formation

n De nombreuses écoles d’ingénieurs dispensent des formations liées au pôle,en Aquitaine :• ENSAM - École Nationale Supérieure d’Art et Métier de Bordeaux-Talence.• ENSCBP - École Nationale Supérieure de Chimie, de Biologie et de Physique – diplôme d’ingénieur de spécialité poly-mères. • ENSEIRB-MATMECA - École NationaleSupérieure d’Électronique, Informatique,Télécommunications, Mathématique etMécanique de Bordeaux.• ENSGTI - École Nationale Supérieure enGénie des Technologies Industrielles de Pau.• ESTIA - Écoles Supérieure des Techno-logies Industrielles Avancées de Biarritz.• IMA - Institut de Maintenance Aéro-nautique de Bordeaux. • ENSC - École Nationale Supérieure deCognitique.

n Et aussi de nombreux masters proposéspar l’Université de Bordeaux et l’Universitéde Pau, ainsi que des formations de tech-nicien aéronautique : • BTS • CAP • BEP • IUP • BAC pro disponibles sur l’ensemble duterritoire.

Aerospace Valley

Leader européen en…

w Avionique

w Construction de satellites

w Propulsion à propergol solide

w Propulsion tactique

w Avions militaires

w Matériaux composites hautes performances

w Technologie de rentrée atmosphérique

Leader mondialsur le marché

w Des avions civils de plus de 100 places

w De l’aviation d’affaires haut de gamme

w Des turbines à gaz de petite et moyenne puissance pour hélicoptères

w Des trains d’atterrissage

w Des batteries d’aéronefs

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n La SEML Route des Lasers s’inscritdans un vaste programme d’amé-nagement du territoire ayant pourobjectif de favoriser l’implantationdes entreprises liées aux filièresoptique, lasers et plasmas.

n Les 3 sites d’implantations dé-diés, sont les premiers témoins dela vitalité du pôle de compétitivitéOptique Laser :• Laseris 1 & Laseris 2 au Barp • La Cité de la photonique à Pessac.

La recherche

n 600 chercheurs. n 2 000 publications émises sur lapériode 2005-2008.n Plus de 100 brevets en porte-feuille fin 2007.n Plus de 250 thèses ont été soute-nues entre 2005 et 2008. …

Labellisée « pôle de compétitivité »

en 2005, la Route des Lasers

s’étend sur une quarantaine

de kilomètres, de Bordeaux à

Arcachon. Elle y concentre toutes

sortes d’entreprises du secteur,

et dispose de sérieux atouts pour

s’imposer au niveau européen.

En effet, la région bordelaise

a une tradition d’excellence en

recherche sur l’optique et les

lasers. De plus, elle accueille

le laser le plus énergétique

du monde, le fameux Laser

Mégajoule (LMJ), actuellement

en construction sur le site du

CEA-Cesta, à Barp. De quoi briller

au niveau international.

L’ industr ie

n 70 entreprises réparties en 2familles : • l’optique structurante• l’optique diffusante

(fabricant, utilisateur).

n L’ensemble de ces entreprisescumule 8 850 emplois.

n Des entreprises de renom tellesque : • EADS Astrium • Snecma propulsion solide• Thalès • Lectra • Sagem…

n Et un large tissu de PMI :• Novalase • Proditec• I2s• Edit • Amplitude systèmes…

Michaël Haddad,délégué d’ALPhA Pôle de CompétitivitéRoute des Lasers– « Les entreprises de la Routedes Lasers travaillent sur desprojets très variés comme lachirurgie de l’œil ou l’imageriemédicale. Elles s’intéressentaussi à la réalité virtuelle, trèsutile dans l’industrie automo-bile ou l’aéronautique, ou en-core à la réalité augmentée,quipermet notamment de dépisterdes maladies neurodégénéra-tives comme Alzheimer, et delimiter leur impact…»

ALPhAhttp://www.routedeslasers.com

ALPhA

Le saviez-vous ?L’optique au secours de l’environnement

L’optique permet tout, même defaire des économies d’énergies.En effet, l’entreprise Lyracom,basée à Martillac, sur la « Routedes Lasers », a développé dessolutions d’éclairage à LED (oudiodes électroluminescentes) innovantes. Destinées principa-lement à l’éclairage public, ellesadaptent leur intensité lumineuseen fonction de la fréquentation dela voie, grâce à des capteurs demouvement. La source lumineuseappelée DataLed permettrait ainside consommer jusqu’à 4 foismoins d’électricité sur une nuit.Pour cette invention, l’entreprises’est vue décerner, en juin 2009, le prix « Produits innovants » par l ’hebdomadaire nationalL’Usine Nouvelle. La petite sociétéa déjà équipé plusieurs rues deBordeaux ainsi que la Cité de laphotonique à Pessac, la ville deCanéjan et la commune du Barp.

’Entre 2005 et 2008, l’ensem-ble des laboratoires de la Routedes Lasers a produit 2 000publications. Un exploit !

La Route des lasers fait brillerBordeaux

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…n Des laboratoires et instituts• Le Centre du CEA CESTA.• CPMOH - Le Centre de physique molé-culaire optique et hertzienne.• CELIA - Le Centre lasers intenses et applications.• IMS - Le Laboratoire de l’intégration du matériau au système.• ICMCB - L’Institut de chimie de la ma-tière condensée de Bordeaux.• CENBG - Le Centre d’études nucléaire de Bordeaux-Gradignan.• IMB - L’Institut de mathématiques deBordeaux.

n Mais aussi…• CRPP - Le Centre recherche Paul-Pascal.• IPREM- L’Institut pluridisciplinaire de recherche sur l’environnement et lesmatériaux. • ISM - L’Institut des sciences molécu-laires.• LaBRI - Le Laboratoire bordelais de recherche en informatique.• LMP - Le Laboratoire de mécanique physique.• PCS - Le Laboratoire physiologie cellu-laire de la synapse.

La formation

La formation initiale

n L’Université Bordeaux 1 offre de nom-breuses formations dans le domaine del’optique de la licence au master en pas-sant par le DUT.• DUT « Mesure physiques ».• Licence professionnelle « Laser, contrôleet maintenance ».• Master professionnel « Laser et pro-cédés ».• Master professionnel « Conception,utilisation, commercialisation de l’ins-trumentation de physique ».• Master international interdisciplinaire« Interactions, laser, matière ».• Afin de bénéficier de la dynamique dupôle, une antenne de l’Institut d’optiqueGraduate School [IOGS] va s’implanter en2011-2012 sur le territoire bordelais.

La formation continue

n Le Projet PylaPortail de formations continues en optiquelaser. Pyla initie, organise et coordonnedes actions de formation aux métiers du laser en mutualisant les compétencesde l’ensemble des acteurs du secteur,organismes de formation et industriels.

ALPhA

I ndus t r i e

Form

atio

n

Reche

rch

e

Photonique

Sources laser

Fibres optiques

Métrologie

Instumentation

Imagerie - Réalité virtuelle

Optique - Polissage

Optoélectronique

l Aéronautique - Espace

l Systèmes embarqués

l Électronique

l Santé

l Instumentation

l Agroalimentaire

l Énergie - Environnement

Photovoltaïque

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L’industrie

n Près de 17 000 entreprises quiemploient 34 000 personnes(dont 28 000 en lien avec le pôle).

n Un chiffre d’affaires de 2,6 mil-liards d’euros dont 1 milliard à l’export.

n Une récolte annuelle de 8 à 9 millions de m3 soit le quart de la récolte nationale.

n Près de 3 400 propriétaires engagés dans la certificationPEFC (gestion forestière du-rable).

n L’Aquitaine : 1ère région, enFrance, exportatrice des pro-duits du bois et 4e pour le papiercarton.

Avec près de 43 % de son territoire

recouvert de forêts, l’Aquitaine

est la première région boisée de

France. C’est en partie grâce aux

forêts landaises, qui représentent

un million d’hectares sur les 1,8

aquitains. Pourtant, ces dernières

n’ont pas toujours existé.

On les doit à Napoléon III qui,

le 19 juin 1857, promulgua une loi

faisant obligation aux communes

d’assainir et de boiser les Landes,

alors vastes plaines marécageuses.

Le bois fut ensuite utilisé pour

fabriquer des poteaux de mine,

des caisses à morue, puis du papier.

Aujourd’hui, il sert davantage

à la construction.

Le pôle de compétitivité Xylofutur

a été créé en 2008 pour le mettre

encore plus en valeur.

Présentation du Pôle

n Le pôle de compétitivité aqui-tain Industries et pin maritime dufutur a été rebaptisé Xylofuturen 2008.

n Il est spécialisé dans : • les ressources forestières• le sciage pour la construction • le bois énergie • les fibres• la chimie verte.

Marc Vincent, présidentde Xylofutur et industrielSmurfit Kappa Rol Pin– « C’est l ’unique pôle de compétitivité en France à êtreexclusivement axé sur le bois.Il a pour objectif de favoriser larecherche et l’innovation dansla construction, la décoration,l’emballage, mais aussi la chimie verte (bioéthanol, parfu-merie, caoutchouc…) et d’ac-compagner les sylviculteursdans leurs démarches vers uneactivité performante, rentableet durable… »

Xylofuturhttp://www.xylofutur.frhttp://www.fibaquitaine.fr

Xylofutur

Le saviez-vous ?Tempêtes : la recherche au

secours des forêts aquitaines En janvier 2009, dix ans après lacatastrophe de 1999, une nouvelletempête, Klaus, dévaste la côte aqui-taine, et plus particulièrement la forêtdes Landes : près de 200 000 hecta-res sont ravagés, soit environ la moi-tié de l’espace forestier des Landes de Gascogne. Pour éviter que de tels dégâts économiques et écolo-giques ne se reproduisent, le Centrerégional de la propriété forestière(CRPF) et l’Institut national de la re-cherche agronomique (INRA) avaientélaboré, dès 2007, Climaq. Il s’agitd’un programme de recherche-déve-loppement sur l’adaptation des forêtsd’Aquitaine aux changements clima-tiques (sécheresses, tempêtes…).Aujourd’hui, l’unité de recherche« sciences du bois et biopolymères »(US2B), planche sur des outils de prévision de la durabilité du bois. Dequoi rendre la forêt moins vulnérable.

’Le massif forestier des Landesde Gascogne constitue la 1ère

forêt cultivée d’Europe avec 1 mil l ion d’hectares. Près de 300 000 Aqui ta ins sont propriétaires forestiers, soit 1 habitant sur 10 !

Xylofutur dope l’industrie

du bois

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La recherche

Plus de 200 scientifiques

Recherche publique • INRA Bordeaux • Unité des sciences du bois

et des biopolymères • FCBA • Cemagref • Afocel • Biogeco • E3i • Ephyse • Institut du pin • Sylvadour • Trefle…

Recherche privée• Smurfit Worlwide Research

Europe • Action pin • Bergerac nc • Beynel-Manustock • Biolandes • Cafsa • Corenso France • CPFA • FP bois • Papeteries de Gascogne • Polyrey • Sarpap • Smurfit• Tembec…

La formation

n L’Aquitaine possède plus d’unetrentaine de formation dans la filière« Forêt - Bois - Papier ».• Niveau Bac à Bac +5.

n Des formations d’ingénieur• ENITAB• ESB

n 2 masters de recherche• « Sciences du bois et des fibres »(Bordeaux 1).• « Fonctionnement et Modélisa-tion des écosystèmes terrestres »(Bordeaux 1- ENITAB).

n 4 masters professionnels• Dont le master « Forêt et dévelop-pement durable » (Bordeaux 4). • Ou le master « Concevoir, réaliseravec les bois » (Bordeaux 1).

n Des licences professionnelles• Bois constructions - qualité &processus industriel.

n Des BTS• Papetier - système productif bois & habitat.

n Des Bac Pro, des BEP, CAP.

Xylofutur

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Agroalimentaire

• Maisadour • Mosanto • Syngenta Seeds • Advanta France • Euralis.

Des pruneaux contre la constipation,

du riz en cas de diarrhée, du poisson

pour la mémoire… Les aliments

ne font pas que nourrir, ils peuvent

aussi avoir des effets bénéfiques

sur la santé. C’est pour mieux tirer

profit de leurs molécules vertueuses

que Prod’innov, l’un des deux pôles

de compétitivité du genre en France,

a vu le jour en 2005. Il regroupe

des industriels et des laboratoires

de recherche de l’agroalimentaire

et de la pharmacie autour d’objectifs

proches : développer des aliments

santé pour les premiers, et des

compléments alimentaires et

biomédicaments pour les seconds.

De quoi plaire aux consommateurs,

de plus en plus soucieux de leur santé.

L’ industr ie

n 40 000 emplois industriels(32 000 dans l’agro-alimentaire,8 000 dans la pharmacie).

n 600 entreprises.

n Un pôle constitué de grandsnoms et de PME innovantesissues du secteur agroalimen-taire et de la santé.

Santé et pharmacie

n Des grands groupes industrielsprésents en Aquitaine qui con-centrent à eux seuls plus de3 200 salariés : • Sanofi aventis • BMS-UPSA • Pierre Fabre Médicament • Viatris.

Prod’innovhttp://www.prodinnov.frhttp://www.gipso.org

Prod’innov

Le saviez-vous ?Nutrival’iaa, un outil pour

commercialiser des produitsplus équilibrés

Les pouvoirs publics ont de-mandé aux industriels de l’agroa-limentaire de commercialiser desproduits plus équilibrés. Pour lesy aider, Prod’innov a lancé ungroupe de travail, « Nutrival’iaa »,avec l’Université Bordeaux 1. Samission ? Réduire la charge calo-rique, la teneur en sel, en sucresou en graisses d’un produit sansen altérer le goût, la texture oul’apparence. « Alléger un alimenten sel, en sucres ou en graisses,les laboratoires agroalimentairessavent le faire, mais bien souventle goût ou la texture en pâtissent,explique Alain Cougrand, le pré-sident de Prod’innov. Il s’agit derendre les aliments aussi appé-tants que le produit initial, avecles mêmes qualités organolepti-ques, la même consistance et lamême couleur. »

’Depuis la création du pôle,160 projets ont été labelliséset 28 millions d’euros d’aidespubliques reçues.

Un pôle qui fait le lien entre agro-alimentaire et pharmacie

Édité par Sur la base d’un travailréalisé pour

Alain Cougrand,président de Prod’innov– « La santé publique coûte deplus en plus cher.Demain, nousn’aurons plus les moyens denous soigner. Les problèmes de santé ne doivent plus êtreabordés seulement par le cura-tif, mais aussi par le préventif,domaine où l’alimentation a un rôle à jouer. La santé parl’alimentation, c’est ce que promeut Prod’Innov. »

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La recherche

n 130 laboratoires publics des uni-versités.n 1 500 chercheurs.

n 4 universités : • Université Bordeaux 1 • Université Victor-Segalen Bor-deaux 2 • Université Montesquieu Bordeaux 4• Université de Pau et des Pays-de-l’Adour.

Organismes nationaux

n De grands organismes nationauxrecherche et instituts de pointe,CNRS et INSERM travaillant plus par-ticulièrement sur les thématiques : • Santé • Pharmacie • Cosmétique

Ou encore INRA et IFREMER sur desthématiques : • Bio agroalimentaire • Environnement.

Instituts de pointe

n IRNHA - Institut de Recherche enNutrition Humaine d’Aquitaine.n Institut Bergonié : cancérologie.n Institut des sciences de la vigne etdu vin (ISVV), domaine vitivinicole.n D’autres instituts tels que IBVI,IBGC, la Plate-forme génomiquefonctionnelle.

Mais aussi…

n Un Centre d’Investigation Cliniqueadossé au CHU de Bordeaux et à l’INSERM.n Un Centre Hospitalier Universi-taire : le 4e de France.n Des Centres de Ressources Techno-logiques :• AGIR • AGROTEC • ITERG • Institut de la Garonne.n Une technopôle agroalimentaire,localisée à Agen : • plus de 100 entreprises sur le site.

La formation

n Des formations à tous les niveaux, du BAC à BAC +10, dont notammentdes diplômes d’ingénieurs décernéspar 4 écoles :• ESTBB - Biotechnologie et Bio-production• ISTAB - Agroalimentaires• ENITAB - Agronomie• ENSCBP - Interface Chimie Biologie.

n Et 4 universités :• Université Bordeaux 1 • Université Victor-Segalen Bor-deaux 2 • Université Montesquieu Bordeaux 4• Université de Pau et des Pays-de-l’Adour.

n 300 doctorants.

n Des formations spécialisées :• IECB - Institut européen de chimie etbiologie • IPIB - Institut de pharmacie indus-trielle de Bordeaux• Institut de santé publique et d’épidé-miologie et de développement• Institut de la Garonne.

n Et également des masters recherche et professionnel , 21 spécialités, dont :• Master Sciences de la Vie mentionbiologie-santé• Master Développement pharma-ceutique et fabrication des produits de santé.

Prod’innov

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Projet

n Sur 15 propositions de projets,9 ont été labellisés en 2007.

n 4 projets sont structurantspour la Région.

n Un démonstrateur géother-mique (voir « Le saviez-vous »).

n Un pilote de stockage de CO2

de Lacq.

n Le PLACAMAT, plateau techni-que pour la caractérisation desmatériaux nanostructurés.

n CHEMSTART ’UP, une plate-forme pour le développement dejeunes entreprises de la chimie.

La raréfaction des ressources

fossiles, combinée à une demande

énergétique importante des pays

émergents, fait de l’énergie

un enjeu crucial du XXIe siècle.

Après avoir été la principale zone

de production d’énergies fossiles

en France, l’Aquitaine, et plus

particulièrement le bassin industriel

de Pau-Lacq, s’oriente résolument

vers le développement d’énergies

renouvelables. Elle s’appuie pour

cela sur le pôle de compétitivité

Avenia, créé, en 2006 (en attente

de labellisation).

Présentation du pôle

Les orientationsn Le pôle vise à contribuer à ladiversification de l’offre éner-gétique par un soutien au déve-loppement.

n Des technologies, matériaux et services innovants en support à la production des énergiesd’aujourd’hui et de demain.

n De la maîtrise des problèmesenvironnementaux liés à la production et l’utilisation del’énergie.

Avenia a pour ambition de dé-velopper de nouveaux marchésnationaux et internationaux dansle domaine des énergies nouvel-les renouvelables à partir descompétences et technologiesutilisées jusqu’à présent pour lemarché des énergies fossiles.

Jacques Jacobs,président d’Avenia, IFP– « Aujourd’hui, nous sommesmajoritairement consomma-teurs d’énergies fossiles. Maisles ressources pétrol ièress’épuisent. D’ici à 40 ans, il va falloir développer des éner-gies renouvelables comme la géothermie, le stockaged’hydrogène dans le sous-sol,l’énergie solaire thermique oules biocarburants… Le pôleAvenia accompagne les in-dustriels et les chercheurs dans cette voie. »

Aveniahttp://www.pole-avenia.com

Avenia

Le saviez-vous ?

Se former à la géothermiegrâce à un démonstrateur

D’ici deux ans, Avenia envisagede construire un « démonstra-teur géothermique », afin queles industriels et les chercheurspuissent se former à cette tech-nologie. Il s’agira de géother-mie profonde : l’eau sera puiséede 1 000 à 2 000 mètres sousterre et aura une températurecomprise entre 50 et 80° C.Cette eau permettra ensuite dechauffer des grands ensemblesd’habi-tation ou des industries,avant d’être réinjectée dans lesous-sol. Très coûteux, le projetdevrait nécessiter un finan-cement de 10 et 12 millionsd’euros. Le démonstrateur seraimplanté en région paloise, si lagéothermie est de qualité suffi-sante, ou en région bordelaisesi la faisabilité le permet.

’Plus de 40 partenairessoutiennent le projet.

Avenia donne du souffleaux énergies vertes

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Édition 2010

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L’industrie

n 10 entreprises qui emploient direc-tement ou indirectement 30 000 personnes.

n Des grands groupes leaders :• Total• IFP• GDF • Arkema • Rhodia• GDF-Suez • Dalkia• Encana • Vermilion • CGG-Veritas • Ajilon…

n Et un grand nombre de PME régio-nales :• Sitba • WellStaff • TTI…La plupart de ces entreprises (78) sesitue dans le grand pôle Pau-Lacq.

n L’industrie du sous-sol en Aquitainereprésente 5 000 emplois dans lesdomaines de l’exploration et de laproduction, et 3 000 emplois pour les matériaux.

La recherche

n Un potentiel de recherche trèsimportant de 3 400 chercheurs.

n 2 000 chez Total.

n 1 400 répartis dans des centres de recherche reconnus au niveaunational :• BRGM • IFP• École des Mines de Paris • LATEP• ISM • IMS • LCMCB • CRPP• TREFLE • ESTIA• IPREM • LMA…

La formation

n 14 formations publiques dispen-sées à l’Université de Bordeaux, et à l’Université de Pau et des Pays-de-l’Adour. Dont 9 de niveau master,ingénieur ou doctorat.

n Et 6 formations professionnellesprivées : • Drillnet • IFP Training • Pride Forasol • NeXT• WellStaff.

n Environ 1 400 personnes ont béné-ficié d’une formation professionnelleen 2007.

Avenia

Consommation énergétique

w Énergie et technologies nouvelles

w Énergies fossileset technologies actuelles

2010

2060

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• UMR Écophysiologie et géno-mique fonctionnelle de la vigne(INRA, Bordeaux 1 & 2, ENITA)• UMR Santé végétale (INRA,ENITA)• UMR Génomique, développe-ment et pouvoir pathogène (Bor-deaux 2, INRA)• Groupe d’Études des SubstancesVégétales à Activités Biologiques(GESVAB, Bordeaux 2)• Groupe de recherche Synthèse et Activités des systèmes naturels(Bordeaux 1, CNRS)• Centre de recherche sur la Vigneet le Vin (Bordeaux 3)• Centre Montesquieu de la Vigneet du Vin (Bordeaux 4)• UPR Économie et gestion desespaces ruraux, de l’information etde l’entreprise (EGERIE, ENITA)• Laboratoire Marchés et marke-ting du vin (Bordeaux École de Management).

Le Bordelais est l’une des plus

grandes régions de grands vins

au monde. En 2007, il représentait,

2,3 % de la production mondiale,

soit 5,7 millions d’hectolitres.

Pour renforcer sa place de leader

mondial dans la production et le

négoce de vin, la filière vitivinicole

aquitaine s’est organisée autour

d’un cluster (qui deviendra

peut-être un pôle de compétitivité),

Inno’vin, en cours d’élaboration.

C’est le 1er du genre en France.

La recherche

n Une particularité bordelaise, uninstitut pluridisciplinaire rassem-blant l’ensemble des équipes derecherche en Aquitaine travaillantsur la vigne et le vin : • l’ISVV inauguré en juin 2009.

n L’ISVV Bordeaux Aquitaine, l’Ins-titut des sciences de la vigne et du vin : • ce sont 26 laboratoires • 150 chercheurs • 80 doctorants• 13 contrats CIFRE (conventionsindustrielles de formation par la recherche) – 200 étudiants.

n 10 000 m2 pour la recherche,l’enseignement et le transfert detechnologie.

n L’ISVV réunit des équipes derecherche issues de différents éta-blissements et différentes thémati-ques :• UMR œnologie (Bordeaux 2,INRA)

Christian Delpeuch,président du cluster « Inno’vin » et président du conseil d’administrationde l’Institut des sciences de la vigne et du vin [ ISVV ]– « Inno’vin devrait voir le jouren 2010. Ce cluster a pourbut de monter des projets derecherche conséquents liésaux besoins de la filière viti-vinicole. Au niveau national,Bordeaux est déjà leader entermes de publications scien-tifiques. Il faut aller au-delàdes frontières nationales etmonter des col laborationsinternationales, notammentavec les universités d’Adé-laïde (Australie) et de Davis(Californie). »

Inno’vinhttp://www.isvv.fr

Inno’vin

Le saviez-vous ?Amarante Process traque

les effluents viticolesde l’environnement

La viticulture ne produit pas qu’unbreuvage apprécié. Elle génèreaussi des effluents phytosani-taires, plus ou moins toxiques.C’est pour aider le secteur vitivi-nicole à minimiser son impact surl’environnement que la cellule detransfert technologique « Ama-rante Process »* a vu le jour fin2008, au sein de l’ISVV. Adossée à l’Equipe génie des procédés dela faculté d’œnologie de Bordeaux,elle a pour but d’optimiser les pro-cédés œnologiques et le traite-ment des effluents pour un déve-loppement durable de la viticul-ture. Le vin n’en sera que meilleur.

’Au sein de l’ Institut des sciences de la vigne et du vinBordeaux Aquitaine, 10 000 m2

sont consacrés à la recherchesur le vin. C’est le plus grandsite de recherche en la matièreau niveau européen.

pour rester leaderInno’vin: un cluster

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Page 14: fiches CUB

La formation

n L’ISVV rassemble plus de 80 pro-fesseurs et maîtres de conférence.Elle concerne plus de 200 étudiantsau sein de l’ISVV.

n Les établissements d’enseigne-ment supérieur membres de l’ISVVoffrent une diversité de formation,allant du diplôme d’université aumaster :• Le Diplôme National d’Œnologie(DNO).

n Les licences professionnelles :• Métiers de le la vigne et du vin(Bordeaux & ENITA)• Commercialisation des produitsde la filière vitivinicole (Bordeaux 4).

n Plusieurs masters professionnels,master recherche et mastères dont : • Master professionnel droit de la vigne et du vin (Bordeaux 4)• Master Recherche œnologie etEnvironnement vitivinicole (Bor-deaux 2)• Mastère spécialisé en Manage-ment des vins et Spiritueux (BEM)…

n Faculté d’œnologie – UniversitéVictor-Segalen Bordeaux 2 proposeaussi des diplômes d’université tels que :• le DUAD • et des formations continues.

Les chi f f res clé

Vignoble

n Le plus vaste vignoble d’appellationd’origine contrôlée (AOC) de France :• 120 215 hectares.n Bordeaux représente 2,3 % de laproduction mondiale (5,7 millionsd’hectolitres).

Acteurs

n 57 appellations regroupées ausein de 28 organismes de gestion et de défense (OGD) - syndicats viticoles.n 10 000 déclarants de récolte(exploitations viticoles).n 400 négociants commercialisent75 % de la production.n 44 coopératives et 4 unions decoopération en Gironde.n 130 courtiers.n 56 000 emplois directs et indirects.

Chiffre d’affaires

n 3,4 milliards d’euros dont 1,39 milliard à l’exportation.n 1er vignobles de France en volumescommercialisé d’AOC.n 1er vignoble exportateur de vinstranquilles d’AOC : • 258 millions de bouteilles.n 1ère place pour la consommationdes ménages.n 1er rang en grande distribution :• 214 millions de bouteilles vendues.n 2e position des ventes en restau-ration.n Secteur très concentré dans lequel10 % des entreprises réalisent 90 %des ventes.n En 2007, les vins de Bordeauxreprésentent 32 % de la valeur desexportations de vins tranquilles français (contre 29 % en 2005).

Inno’vin

Page 15: fiches CUB

les IUT de Bordeaux 1, de Bayonne et des Pays-de-l’Adour :• le DUT « génie civil » (bac +2) • le DUT « génie thermique et énergie »(bac +2), • 6 licences professionnelles (bac +3) • et des CAP, BEP et Bac Pro.

Dans les pays développés, les activités du BTP sont à l’origine de 40 % des émissions de CO2. C’est justement pour minimiser les impacts environnementaux de la construction et del’aménagement, que le pôleCREAHd a vu le jour en 2006.Implanté à Bordeaux-Lac, ce pôle,unique en son genre, rassemble à la fois des entreprises dubâtiment et des travaux publics,celles qui fournissent lesmatériaux et des architectes…Son but ? Encourager les projets de construction et d’aménagementqui privilégient les matériaux quiconsomment peu d’énergie pour leur fabrication et leur transport, les techniques de construction à faible impact environnemental et énergétique, les bâtiments qui garantissent une bonneisolation thermique et /ou utilisentdes énergies renouvelables… De quoi s’imposer au niveaunational, voire européen.

Présentation du Pôlen Créé en 2006, le pôle CREAHd est en attente de l’obtention du label « Pôlede compétitivité ».

Industrien L’Aquitaine est la 3e région de Francedans le secteur de la construction (BTP)avec :• 22 886 entreprises en 2007 soit 6,0 %du BTP national (source Sirene)• 73 656 salariés en 2007 soit 5,6 % du BTP national• 6.7 milliard de chiffre d’affaires an-nuel en 2007, soit 4,9 % du CA national(source FFB).

Recherche et formationn 9 125 jeunes en 2008 préparent undiplôme du BTP en lycée ou en CFA.n 14 794 stagiaires formés en 2007.n Plus de 20 centres et laboratoires universitaires reconnus (Nobatek, Ecocampus...) et de nombreusesformations.n Des écoles d’ingénieur et grandesécoles : ISA BTP, ENSAM, ENSAP Bordeaux :• le master « mécanique et ingénierie »de Bordeaux• de nombreuses formations profes-sionnelles et de 3e cycle proposées par

Alain Denat, président du pôle CREAHd– « Dans la décennie à venir,de nombreux projets vont êtrelancés en Aquitaine en matièred’aménagement du territoire :il y a l’arrivée du TGV, mais aus-si les autoroutes A63 et A65,l’écoparc de Blanquefort, leparc d’intelligence de la ville de Bègles, les écoquartiers de la CUB… Aujourd’hui, on ne construit plus de la mêmemanière qu’avant.Nous devonsrépondre aux impératifs fixéspar le Grenelle de l’environ-nement. »

L’impact du secteur du bâtimenten France

Pôle CREAHdwww.creahd.comwww.constructionsdurablesaquitaine.comwww.aquitaine.ffbatiment.fr

Pôle CREAHdConstruction Ressources

Environnement Aménagement et Habitat durable

Le saviez-vous ?Le CRT Nobatek,

un acteur de référence de la construction durableLe 20 juillet 2009, les centres de ressource technologiques(CRT) Nobatek, basé à Anglet,et Ecocampus, situé à Talence,ont fusionné pour unir leursforces autour d’un même objec-tif : développer et appliquer dessolutions haute performancedans la construction durable.La nouvelle structure permettrad’accompagner les entrepriseset les collectivités pour conce-voir leurs solutions en matièrede développement durable etaméliorer leur maîtrise de l’én-ergie. Elle comptera une tren-taine de personnes, et, dansl’idéal, 80 salariés dans 5 ans.Elle vise à être le centre tech-nologique de référence en Eu-rope pour l’aménagement et la construction durable.

’L’Aquitaine est la 2e régionde France en importance de réalisation de bâtimentsen Haute qualité environne-mentale, démarche habitat et environnement (H et E).

L’ impact du secteur du bâtiment en France

w Ressources naturelles 43 %

w Énergies 50 %

w Eau 16 %

w CO2 25 %

w Déchets : 25 Millions de tonnes / an

Ces pourcentages représentent les impacts pour les phases : « Construction », « Utilisation » et « Fin devie » des bâtiments. On estime d’ailleurs que laphase « Construction » d’un bâtiment ne représenteque 20 % des impacts sur l’environnement.

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Page 16: fiches CUB

Les centresde rechercheet innovat ions

n R&D publique : • le CRT Estia innovation • le LIPSI • TREFLE • LMP • l’équipe METHYS

(CNRS, Université Bordeaux 1)• le LPCP.

n R&D privée : • Omareef • Rip Curl • O’Neill • Billabong • Akira • Oxbow • Delpast • Lectra • Aurore • Arkema • Gd tech…

Avec ses 250 kms de littoral,

l’océan et la montagne,

l’Aquitaine est l’un des « spots »

de la glisse au niveau européen

voire mondial. Cela devrait

s’amplifier, grâce à la création,

en 2008, de l’EuroSIMA Cluster,

un pôle de compétitivité glisse.

Il a pour objectif de promouvoir

et développer l’industrie des

sports de glisse dans la région.

Aujourd’hui, l’Aquitaine réalise

53 % du chiffre d’affaires de

l’industrie du surf et 34 % de

celui de l’ensemble des sports

de glisse au niveau européen.

Elle est la première région

du secteur glisse en Europe !

Les entreprises

n L’EuroSIMA Cluster Glisse re-groupe 3 activités sportives : • le surf• le skateboard • le ski-snowboard.

n EuroSIMA Cluster Glisse compte :• près de 400 entreprises• qui emploient plus de 3200 personnes.

n Avec un CA pour 2008 de 1,3 mil-liards d’euros, l’Aquitaine est lapremière région européenne.

L’industrie de la glisse, à la croisée des chemins

Christophe Seiller,responsable de l’EuroSIMACluster Glisse– « Le but de l’EuroSIMA Clus-ter Glisse est de promouvoir etdévelopper la filière glisse enAquitaine. Cela passe par l’ins-tallation d’entreprises tellesque Quiksilver, Rip Curl, Billa-bong ou Oxbow, mais aussi de magasins spécialisés ensurf, skate et snowboard, declubs et écoles de surfs, et dePME-PMI comme les artisans« shapers », qui fabriquent lesplanches de surf… »

EuroSIMA Cluster Glissehttp://www.eurosima.com

EuroSIMA Cluster Glisse

Le saviez-vous ?Le Lacanau Pro :

une compétition qui attireles stars

Chaque année, au mois d’août, la Gironde accueille une étapeincontournable du championnatdu monde de surf professionnel :le « Lacanau Pro », ou « FrenchPro ». Née en 1979, c’est la plusvieille compétition de sur f enFrance. Elle se déroule à Lacanauet attire chaque année plus de350 000 spectateurs sur 10 joursde compétition. Elle permet de déceler les futuresstars européennes en les confron-tant aux meilleurs surfeurs mon-diaux, comme Kelly Slater.

’L’Aqu i ta ine es t l ’un despremiers pôles mondiaux de la glisse et rivalise avec la « Gold Coast », en Australie,et la Californie.

L’EuroSIMA Cluster Glissea le vent en poupe

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Page 17: fiches CUB

Les formations

n Un Master professionnel STAPS,spécialité Management et Ingénieriedu Sport, option Sports de glisse à Bayonne.

n Un Institut Universitaire Profession-nalisé Sport « management et gestiondes entreprises », à Bayonne.

n Le Centre national professionnel descommerces de Sport (CNPC), à Pau.

n Les formations du secteur Services,enseignement :• UCPA • CREPS Talence • Fédération française de surf.

EuroSIMA Cluster Glisse

• Sport & loisirs outdoor

• Matériaux composites & plasturgie

• Textiles techniques

• Lunetterie Laser

• TIC systèmes de communication embarqués

Page 18: fiches CUB

Toutes les activités des TIC sont présentes en Aquitaine

n L’informatiqueL’édition, le développement et la distribution de logiciels. Les prestations de services : ingénieriede système informatique…

n Les télécommunicationsLes opérateurs de services : mobile radiomessagerie, opérateur réseaux.Les fournisseurs d’accès Internet…

n Le multimédiaLes activités de création : conception,prestation audiovisuelle, compositionmusicale, création image de synthèse,3D, réalité virtuelle…

n Les matériels pour les TICConstruction informatique.Construction de périphériques : écran,lecteur cd-rom…

n Les « Activités intégrant fortementles TIC »Activités de commerce électronique et centre d’appel.

Mon premier est la place

de leader français dans

l’informatique de santé, mon

second est un pôle d’excellence

en « technologie de l’image »

autour de la réalité virtuelle,

mon troisième est le secteur

branché des jeux vidéos,

mon tout est le visage des

sciences et des technologies

de l’information made in

Bordeaux. Un secteur qui surfe

sur le succès attirant dans

la métropole des compétences

de toute la France, vivier

de multiples start-up comme

de grands centres de télécom-

munication ou d’appels.

Les entreprises

Les chiffres clé 2008 du secteur TIC

n 3 141 établissements dont près de60 % en Gironde et 17% en Pyrénées-Atlantiques. L’Aquitaine se place commela 3e région française en nombre d’éta-blissement dans le secteur.n Le secteur TIC représente 2,7 % dutissu économique régional en nombred’établissements.n La majorité des entreprises a moinsde 6 ans et moins de 6 salariés. Cepen-dant, la taille moyenne des établisse-ments est de 9,5 salariés.n Près de 22 000 personnes travaillentdans la fi l ière, dont plus 80 % enGironde (chiffres 2007).n Les entreprises installées depuis aumoins 2 ans emploient plus de 8 000salariés. Les entreprises implantéesdepuis plus de 20 ans sont égalementpourvoyeuses d’emploi, ce qui tend àmontrer le dynamisme des entreprisesinstallées depuis longtemps dans le secteur.n Le sous-secteur d’activité infor-matique concentre la majorité descréations d’entreprises.

Laurent-Pierre Gilliard,directeur général adjoint,Aquitaine EuropeCommunication (AEC)– « Il y a un vrai attrait de la CUBqui se vérifie par l’arrivée denombreuses entreprises inno-vantes dans les secteurs multi-média et informatique. Un autredomaine est en train d’émergerlocalement, celui de la mobilitéavec des entreprises travaillantsur des applications de télépho-ne mobile. Un « Bordeaux mobi-le », rassemblant les acteurs de ce domaine, à l’image d’un « Bordeaux Games » devrait voirprochainement le jour. »

Technologies de l’informationet de la communicationhttp://tic.aquitaine.fr http://www.aecom.org

Technologies de l’information et de la communication

Le saviez-vous ?Inolia, à la vitesse

de la lumièreLe réseau très haut débit « Inolia »a, depuis 2007, progressivementtissé sa toile sur l’agglomérationbordelaise. Près de 400 kilomètresd’infrastructures ont été déployéspar la CUB via la société Inolia,pour des centaines d’entreprises,hôpitaux, centres administratifs,universités... Désormais, grâce à un raccorde-ment au réseau de fibres optiques,ces derniers peuvent surfer,s’échanger des fichiers com-plexes, entreprendre des calculsmassifs à distance… Le tout à lavitesse de la lumière, soit avec undébit de 300 000 Km à la seconde. Des réseaux similaires existent àPau (Broadband country), en Dor-dogne (C@p connexion) et dansles Pyrénées-Atlantiques (Iris 64).

’1 000 emplois dans 20 entre-prises spécialisées rien quedans le secteur de l’informa-tique de santé dédié notammentà la conception de logic ie lspour les hôpitaux.

de TICUne métropole toquée

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Page 19: fiches CUB

Les domaines d’excellence

n Les technologies de l’image :• Axyz • Lumiscaphe • LABRI…

n Les nouvelles applications de télé-phonie mobile :• Be Tomorrow • Business Anywhere…

n La numérisation de documentsanciens :• Arkhênum• I2S…

n Les SIG dans l’agroalimentaire.

n Les mesures d’audience sur internet : • Xiti • DoList

n Les jeux vidéo :• SC2X • Asobo…

n Des leaders mondiaux dans lamétropole. Sur la CUB, une multitudede PMI-PME ainsi que des entreprisesde renom du secteur des TIC telsque :• IBM • Atos • Capgemini • Bull • Atlantica • Logica…

n Des leaders mondiaux dans le secteur de l’informatique de Santé :• AGFA Healthcare • McKesson France • Siemens Health Services France.

n Ainsi que des PME à rayonnementnational :• Imagine Éditions • Sigems • QSP System.

n Et de jeunes sociétés innovantes : • Web100T • KiLab • Ware Système.

n Inria - Institut national de recher-che en informatique et automatiqueBordeaux Sud-Ouest.n 14 équipes de recherche en parte-nariat avec l’Université de Bordeaux,UPPA et le CNRS.n Créé en 2008, il regroupe 240 per-sonnes (80 chercheurs et ensei-gnant chercheurs, 80 doctorants,50 ingénieurs et post-doctorants).

n Labri - Laboratoire Bordelais de Recherche en Informatique : 6 équipes de recherches près de 300 personnes (156 permanents et 136 non permanents).

La recherche et la formation

n D’autres laboratoires tels que…A Bordeaux : • CLLE • IMB • IMS • LMA.A Pau : • MIGP • TELEM.

n La plupart des sociétés locales dusecteur des TIC sont des émana-tions des laboratoires de rechercherégionaux, notamment du Labri. Onvoit également apparaître actuelle-ment un très net rapprochemententre ces laboratoires et les entre-prises régionales, notamment dansles secteurs Informatique de santéet de Réalité virtuelle augmentée.

n 80 formations initiales (source Oni-sep 07-2007) proposées en régionAquitaine dans le domaine des TICcontre uniquement 36 en 2005. Etnotamment des formations d’ingé-nieur au sein de l’Enseirb qui proposedes diplômes d’ingénieurs en infor-matique & télécommunication.

Une offre de formation en plein essor

n Ou encore des formations propo-sées par les universités Bordeaux 1 et Bordeaux 2 :• des masters sciences cognitives• masters Sciences et technolo-gique – mention informatique : 5spécialités.

Technologies de l’information et de la communication

Page 20: fiches CUB

n 7 axes stratégiques pour la période2007-2010 dont :• synapse • motricité normale

et pathologique • neuroinflammation • addiction…

L’INB en chiffresn 44 équipes rassemblant près de 500 chercheurs, enseignants cher-cheurs, cliniciens, ingénieurs, techni-ciens et doctorants issus des diffé-rentes structures.n 41 projets retenus à l’appel à projetde l’ANR entre 2005-2008.n Plus de 500 publications en 3 ansdans des revues internationales detout premier plan.

Avec ses 600 chercheurs,

ses multiples publications et

découvertes, ses participations

dans de nombreux programmes

européens et aux conférences

internationales, la filière

Neurosciences cartonne

en Aquitaine. Symbole de

cette renommée : l’arrivée de

7 nouvelles équipes étrangères

de renom depuis 2006.

La clé de son succès ?

Des hommes de compétences

bien sûr, mais aussi une capacité

à se fédérer au sein de l’INB,

Institut des Neurosciences

de Bordeaux, du Neurocentre

Magendie et bientôt via le projet

de Neurocampus.

n Créé entre 1993 et 1994, l’INB est un institut fédératif de recherche, il associe :• l’Université Bordeaux 1 • Bordeaux 2 • l’Inserm • le CNRS • l’Inra • le CHU de Bordeaux• le CHS Charles Perrrens.

n L’INB joue un rôle majeur dans lastructuration des Neurosciences tantdans le domaine de la recherche clini-que que fondamentale et surtout dansl’émergence d’une véritable recher-che translationnelle.

n Il est composé de : • 9 équipes (dont le NeurocentreMagendie) • d’un pôle des neurosciences clini-ques (CHU-CHS) • et de plusieurs plateformes.

Pier Vincenzo Piazza,directeur du NeurocentreMagendie– « Le vrai élément moteurde la filière a été d’avoir supasser d ’une cro issancein terne à une cro issanceexterne. On a a insi réussi à rassembler de nombreuxexper ts , dans p lus ieursmaladies du cerveau. Tellesera sans doute à l ’avenirl’identité forte de Bordeaux :des neurosciences qui, mêlantphysique, biologie et étude du comportement, se tournentvers les malad ies avecl’objectif de déboucher surdes thérapies innovantes. »

Neuroscienceshttp://www.inb.u-bordeaux2.frhttp://www.neurocentre-magendie.fr

Neurosciences

Le saviez-vous ?Des découvertes révolutionnaires

La réputation d’excellence du campusbordelais en matière de neuroscien-ces émane notamment de découver-tes scientifiques qui ont fait date. Des neurobiologistes bordelais ontainsi dernièrement mis au point unethérapie de simulation cérébralepour les patients atteints de la mala-die de Parkinson. Leurs travaux se poursuivent actuellement pourtrouver de nouveaux médicamentsplus efficaces. C’est dans la métropole égalementqu’une équipe de chercheurs a dé-montré le rôle important de la vulné-rabilité individuelle dans le dévelop-pement de la toxicomanie. Ils s’em-ploient aujourd’hui à mieux compren-dre les origines biologiques faisantque tel ou tel individu est touché.Enfin, des experts locaux ont dévoiléun nouveau mécanisme de régulationde la synapse (zone de contact entreneurones et/ou cellules) ouvrant lechamp à de nouvelles thérapies.

’Le Neurocampus, dédié aux neurosciences, verra le jour d’ici 3 ans à Bordeaux sur unesuperficie de 20 000 m2. Un projetde 60 millions d’euros.

Les neurosciences, une tradition bordelaise L’INB - Institut des neurosciences de Bordeaux

collectif pour la1ère placeLes neurosciences jouent

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Page 21: fiches CUB

n Ce centre de recherche Inserm-Bordeaux 2en neurobiologie accueille 140 agents répar-tis en 10 équipes de recherche et 6 plate-formes techniques communes : • Transcriptome • Génotypage • Microdissection laser • Neurochimie analytique • Biochimie • Imagerie cellulaire.

n Pier Vincenzo Piazza, un directeur de renommée internationale.Premier européen à obtenir en 2003 un prixde la société américaine des neurosciencespour ses travaux sur les addictions et l’alcoo-lisme.Prix de l’innovation en 2003 pour la créationde Fluofarma, start-up pessacaise consacréeà la recherche de molécules médicamen-teuses.Lauréat en 2008 par la nomination au Mau-rius Tausk Professor de l’Université de Lyn-den (Hollande) pour ses travaux sur le stresset ses hormones.

n Le Neurocampus est un projetstructurant et fédérateur qui vise à doter la région Aquitaine d’unensemble scientifique et immobiliercouvrant toutes les dimensions desneurosciences modernes, complétépar un dispositif d’accueil, de forma-tion et d’innovation.

PrésentationDeux acteurs principaux : Bordeaux2 et le Conseil régional d’Aquitaine.Plusieurs partenaires. • L’Inserm • Le CNRS • Bordeaux 1 • Le CHU de Bordeaux.

n Une pépinière : dispositif pour faci-liter l’accueil de nouvelles équipes.

n Un centre de formation européende Neurosciences.

n De l’innovation : accompagnerl’implantation de sociétés dans lesinstituts de Neurocampus et favori-ser le développement de transfertvers la formation et la clinique.

Un projet : « Neurocampus» pour une position mondiale de tout premier rang

Une équipe particulièrement reconnue : le Neurocentre Magendie

L’émergence de start-up

n Amplitudes Systèmes• Lasers industriels.

n Fluofarma • Biotechnologies.

n Image Guided Therapy• Thermothérapie.

n Motac • Neuroscience-cognition.Neurocampus, c’est…

n Un projet immobilier localisé sur le site Carreire de l’universitéBordeaux 2, à proximité immédiatedu Neurocentre Magendie et du CHUde Bordeaux.

n 2 nouveaux centres de recherche,un espace d’accueil.n IINS - Institut Interdisciplinaire des NeuroSciences.n IMN - Institut des Maladies Neu-rodégénératives.n Espace d’accueil AGORA.

Neurosciences

Page 22: fiches CUB

n AAER • Fabrication de pâles d’éolienne.n EXOSUN • Production de trackers (systèmesmotorisés) pour une expositionoptimum de panneaux solaires.n KIMO• Fabrication d’instruments

de mesure de l’air.n LYRACOM • Fabrication de modules d’éclairage

public basse consommation.

n Mais aussi…• ISEO • Bertin technologie • Scopus • Geoloc system…

n Et les plus grands employeurssont : • Veolia • GDF-Suez • Lyonnaises des Eaux…

Vous prenez une région bien

ensoleillée, dotée du premier

massif forestier exploité

d’Europe, vous rajoutez

des richesses souterraines,

du gaz à la géothermie,

sans oublier la puissance

océanique, vous obtenez

au final une terre d’élection

pour le développement des

éco-activités : ces entreprises

qui produisent des biens

et des services capables

de mesurer, de prévenir,

de limiter ou de corriger les

impacts environnementaux.

n Environ 300 entreprises dans leséco- activités hors négoce et artisanat.Cependant, le marché des éco-activi-tés ne mobilise encore qu’un nombrerestreint d’entreprises.

n Domaines des éco- activités • Air • Eau • Déchets• Sol • Bruit • Énergies renouvelables • Utilisation rationnelle de l’énergie.

n Principales prestations des entrepri-ses éco-actives : services de gestiondes pollutions, fabrication de produitsindustriels, installation d’équipe-ments, prestation de recherche.

n Exemples d’entreprisesn Eurosplasma• Traitement de déchet par torche

à plasma • Énergie.n Abengoa• Production de bioéthanol

à partir de maïs.

Rodolphe Bocquet, Directeurdu développement durableet solidaire, ConseilRégional d’Aquitaine– « C’est un secteur en plein développement avec des taux de croissance pouvant atteindre30% / an comme dans le photo-voltaïque. Par la présence del’ensemble des énergies renou-velables, l’Aquitaine a une attra-ctivité forte. L’arrivée de socié-tés innovantes montre qu’elles’inscrit dans la tendanceactuelle du secteur qui voitémerger les activités l iées à la prévention ou à l’efficacitéénergétique et non plus au sim-ple traitement de la pollution. »

Éco-innovation Aquitainehttp://eco-innovation.aquitaine.frhttp://www.ecoparc-bordeaux-metropole.com

Éco-activités

Le saviez-vous ?Un Écoparc en friches

à BlanquefortLes greentech se dotent d’un fief régional. Unparc d’activités économiques et industrielles« nouvelle génération », chapeauté par la CUB,est en construction dans la zone industrielle de Blanquefort. Les éco-activités y auront biensur pignon sur rue. On y trouvera des sociétéscomme Composite Aquitaine ou First IndustrieAquitaine (FAI) qui se diversifie dans la fabrica-tion d’éléments de turbines d’éoliennes (70 mil-lions d’euros d’investissement, 180 salariésd’ici 2011). Plus de 200 entreprises pourronts’installer sur les 400 ha environ aménagésdont 40 dédiés à l’éco-construction. Cœur névralgique de l’Écoparc, le centre d’ani-mation Écocentre accompagnera les entrepri-ses dans leur développement. Parallèlement,un Centre technique et d’animation pédagogi-que œuvrera dans le secteur de l’éco-construc-tion. Les compétences seront à portée de mainavec la proximité du Lycée des Métiers de l’Ha-bitat des Travaux Publics et des Transports de Blanquefort et le CFA du Bâtiment et des Travaux Publics de la Gironde. Enfin, cerise sur le gâteau : ce site dédié se posebien sûr comme «exemplaire» dans sa concep-tion et son fonctionnement en termes de maî-trise d’énergie et de pollution, via notamment la mise en place d’un Système de ManagementEnvironnemental (SME) et l’obtention de lalabellisation ISO 14001.

’400 MW c’est la puissance électriquephotovoltaïque installée que l’on attein-dra d’ici 2015 en Aquitaine grâce notam-ment aux implantations de centralesphotovoltaïques à Garbadan dans lesLandes et à Cestas en Gironde.

les éco-activitésUn territoire fertile pour

Des entreprises éco-actives pour Bordeaux et sa région

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Édition 2010

Page 23: fiches CUB

n Technopole Hélioparc à Pau• Énergie renouvelable • Matériaux et éco-activité.

n Chemparc à Lacq• Énergie.

n Pôle Avenia. Domaine d’activité : les énergiesrenouvelables, diversification dubouquet énergétique : • bio énergie • matériaux pour les énergiesnouvelles.

n Pôle Créahd. Domaine d’activité : • construction • ressources • environnement• aménagement et habitat du-rable.

n Pôle de compétitivité Xylofutur. Domaine d’activité : • bois • construction • chimie verte • ressource forestière.

Appel à projet n Le Conseil régional a lancé en 2006 un appel à projet « eco-in-novation » afin de favoriser lacréation de sociétés dans ce sec-teur. Pour l’instant, 120 projetsont été accompagnés dotés de12 millions d’euros d’aide publi-que de l’ensemble des parte-naires : • Oséo • ADEME • Drire • Agence de l’eau • Conseil régional.

Éco-activités

Des pôles de compétitivité et clusters sur le domaine des éco-activités

Des sites d’implantations dédiés aux éco-activités

l’énergie, la construction du-rable ou encore la gestion des pollutions ou le traitement de sols pollués.

n Localisés à Bordeaux• ISM • ICMC • TREFLE • CMPOH • RESCOLL • INRA• CRPP • IMS • FCBA • Ghymac • Ecocampus • SAFT….

n Localisés à Pau• Lasagec • Latep • UT2A • Aprem• Apesa…n Localisés à Bayonne• Estia Innovation • Nobatek.

n Écoparc de Bordeaux-Blan-quefort• 40 hectares dédiés à l’éco-construction.

n Technopole Montesquieu àMartillac • Énergie renouvelable • Matériaux et éco-activité.

n Une vingtaine de laboratoiresde recherche travaillant dans desdomaines liés à l’éco-activitécomme les énergies nouvelles et renouvelables, le stockage,

Des laboratoires, instituts, centres techniquesdédiés aux éco-activités

Page 24: fiches CUB

n En matière de santé et de bio-technologies, l’Aquitaine s’appuiesur 3 domaines technologiquesindustriels d’excellence :• Galénique et Formulation• Bioproduction• Extraction.

n La région se caractérise par une présence forte de sites de bioproduction, développement debiomédicaments.

n Merck-Serono (pour la bioproduc-tion) : première société européennede biotechnologie (à Martillac, unesoixantaine de collaborateurs tra-vaillent à la fabrication d’anticorpsmonoclaux).

n Flamel technologies (pour la for-mulation) : entreprise de biotech-nologie française cotée au NASDAQ.

Deux secteurs forts de l’Aquitaine –

l’agroalimentaire et santé-pharmacie

– surfent désormais sur la vague

des biotechnologies : ces méthodes

ou techniques utilisant des éléments

du vivant (organismes, cellules,

éléments oléculaires…) pour,

par exemple, créer de nouveaux

médicaments ou des probiotiques

pour l’agroalimentaire…

Toute jeune, cette filière a d’ores

et déjà, conquis des thématiques

d’excellence, dans le secteur

de la recherche aquitaine :

biomatériaux et suppléance

fonctionnelle, bioinformatique,

bio imagerie, neurosciences…

L’ industr ie

n Les biotechnologies, un outil stratégique et transversal pour lesindustries de la pharmacie-santé, de l’agroalimentaire et de l’envi-ronnement.

n Les biotechnologies sont un secteur qui s’est fortement déve-loppé en Aquitaine et en particulierautour de la métropole bordelaise.

Les entreprises représentent touteune chaîne complémentaire d’acti-vité.n Recherche d’ingrédients actifs. n Mise en forme galénique.n Évaluation chimique.n Bioproduction : • Mitoprod • Ademtech • Fluofarma • Ellipse • Unither • Créapharm…

Brigitte Lindet, directriceadjointe de l’ENSTBB,École d’ingénieurs dédiée à la biotechnologie– « Il y a dans la région untissu de jeunes PME dont laparticularité est de développerdes process et technologiesde pointe très innovantes,notamment en pharmarcie-santé. Ces entreprises sont en pleine croissance. On noteaussi que beaucoup d’entreelles, comme Sorebio (deve-nu un site de Merck Serono),Fluofarma, Mitoprod… sontbien souvent issues de recher-ches dont les brevets viennentdes laboratoires académiquesde la région. »

Biotechnologieshttp://www.enstbb.ipb.frhttp://www.2adi.fr

Biotechnologies

Le saviez-vous ?Les biotechnologies

auront leur fiefÉparpillées notamment dans lesdifférentes communes de la com-munauté urbaine, les jeunes start-up estampillées « biotechno-logies » se rassembleront pro-chainement au cœur d’un sitedédié, le Bioparc. Des bâtimentssont actuellement en cours deconstruction pour les accueillir,dont l’un de 9 000 m2, sur près de20 hectares à cheval sur Mérignacet Pessac. Plusieurs occupantssont pressentis, notamment dansle secteur pharmacie-santé : Fluo-farma, Alienor Farma, PhysicaPharma, Mitoprod et MotacNumérisciences… Aux manettesfinancières du Bioparc, projetsoutenu par le Pôle de compé-titivité Prod’Innov (produits et Procédés Innovants pour laNutrition et la Santé), se trouve la Caisse des dépôts.

’Le secteur des biotechnologiesreprésente 4 % de l’emploirégional de la filière pharma-cie-santé.

des biotechnologiesLes jeunes pousses

Édité par Sur la base d’un travailréalisé pour

Édition 2010

Page 25: fiches CUB

n Présence de l’incubateur régionald’Aquitaine particulièrement impliquédans la création d’entreprises en bio-technologie.

Exemples d’entreprises créées dansle domaine agroalimentaire et bio-technologique :• Ademtech • Axs-Ingenierie • Fluofarma • Inflamed • Mitoprod • Phytinove…

Secteur agroalimentairen SAF ISIS Basée dans les Landes, cette sociétés’est lancé depuis cinq ans dans laproduction de probiotiques servant àrestaurer la flore intestinale et des-tinés à des compléments alimentairesou produits laitiers.

Secteur environnementn Fermentalg (Libourne) Producteur de biodésiels à partir demicro-algues cultivées dans le noiret nourries de sucre.

n La région possède un fort potentielde recherche et de formation dans le domaine des Sciences du vivant et des biotechnologies, principa-lement concentré dans la CUB.En effet, 3 des 5 universités aqui-taines, l ’ Institut Polytechnique et plusieurs laboratoires des grandscentres nationaux de recherche sont directement impliqués dans les Sciences du vivant et les bio-technologies.

n Une école d’ingénieur dédiée aux biotechnologies à Bordeaux.n L’ENSTBB - École Nationale Supé-rieure de Technologie des Biomo-lécules de Bordeaux. Aujourd’hui,l’ENSTBB est reconnue par le LEEM(les entreprises du médicament)comme la première formation enBiotechnologie en France.

n Diplôme d’ingénieur en biotechno-logie et bioproduction : n Formation d’une durée de 3 ans,pour acquérir des connaissances fondamentales et appliquées enSciences biologiques; et des ensei-gnements scientifiques et techniquesd’ingénieurs axés dans les domainesd’application des biotechnologies.

n D’autres écoles d’ingénieurs…n L’ENITAB • Agronomien L’ENSCBP• Agroalimentaire et interface chi-mie biologie.

n Mais aussi… Des formations (masters, diplômesd’université, licence pro) proposéespar Bordeaux 1 et Bordeaux 2 etnotamment :n Master biologie et Biotechnologiedes plantesn Licence pro outils biotechnologi-ques au service des filières de pro-ductions agricoles…

n Des instituts de recherche de hautniveau• Le Centre de recherche Paul-Pascal• L’Institut de Biochimie et génétiquecellulaire• L’Institut de Biologie Végétale Inté-grative• L’Institut Européen de Chimie et de Biologie• L’Institut des Sciences de la Vigne et du Vin.

n Des outils pour la recherche• La plateforme génomique Fonc-tionnelle de Bordeaux • La plateforme technologique AGIR.

La recherche et la formation

Biotechnologies

Page 26: fiches CUB

Le CEDOP - Un centre Européen de développement des oléo-produits

n Projet porté par l’ITERG, le CEDOP, devrait voir le jour en 2010.

Présentationn Le CEDOP est une plate-forme technologique dédiée à l’innovation et au transfert à l’échelle expérimentaleet semi industrielle dans le domaine del’oléo-chimie.

Objectifn Initier, développer et pérenniser unerelation économique compétitive etdurable entre les différents acteurs de lafi l ière des oléo-produits : mondes agricole et industriel (transformateurs,utilisateurs, distributeurs).n Du laboratoire à la phase semi-indus-trielle, le CEDOP est une plate-formeunique à l’échelle européenne.

Fabriquer du carburant à partir

de maïs, utiliser des matières

premières renouvelables issues

de la biomasse pour faire des

molécules ou des matériaux

nouveaux, employer des solvants

moins toxiques et recyclables,

installer des fermes pour

panneaux photovoltaïques,

développer des batteries

pour les véhicules électriques

de demain…. Les facettes de

cette « chimie verte » ou, plus

justement, pour un développe-

ment durable sont multiples !

La région, fief d’entreprises

de chimie depuis des décennies

et d’une recherche de pointe

sur les polymères, a pris le train

en marche de cette chimie

alternative dont la noble vocation

est de réduire les pollutions.

Une usine de bioéthanol en Aquitaine

n En France, i l existe 4 usines de production de bioéthanol dont une,Abengoa Bioenergy France, est loca-lisée en Aquitaine à Lacq dans les Pyré-nées-Atlantiques. Seule usine en Franceà produire du bioéthanol à partir demaïs, elle emploie 120 personnes.Abengoa Bioenergy est un groupe espa-gnol, leader européen en matière deproduction de bioéthanol et 2e produc-teur mondial d’éthanol.

n La production de l’usine de Lacq estde 200 000 tonnes de bioéthanol cha-que année, 80 % est produit à partir de maïs et 20 % à partir de vins non commercialisés. Cette productiona nécessité 500 000 tonnes de maïssoit 10 % de la production des régionsAquitaine (Premier producteur eu-ropéen de maïs grain) et Midi-Pyré-nées.

Hernri Cramail,directeur du Laboratoire de Chimie des Polymères Organiques– « C’est une évolution inéluc-table pour protéger notre planè-te, on doit désormais repensertous les aspects de la chimie,en uti l isant la catalyse, des« synthons » renouvelables etbiodégradables... Même si lechemin est encore long, cettefilière ne peut que se développernotamment pour trouver desalternatives au pétrole. Lorsquele prix du baril explosera, lesmatériaux de substitution issusde la biomasse deviendrontalors rentables… »

Chimie vertehttp://www.u-bordeaux1.frhttp://www.enscpb.frhttp://aquitaine.fr – http://www.lcpo.fr

Chimie verte

’1ère L’Aquitaine à l’avant-gardede la chimie verte : depuis desdécennies, on utilise la résine du pin des Landes, ce qu’onappelle aujourd’hui des agro-ressources, pour fabriquer de la colle et des adhésifs.

La chimie aquitaine flirte avec

Bordeaux et l’Aquitaine s’engagent pleinement dans la chimie verte notamment à travers 2 projets

Le saviez-vous ?Des corps gras

se transforment en matériaux polymères

Par quoi remplacer des matériauxtels que certains polyesters oupolyuréthanes ? Pourquoi pas enutilisant comme molécules debase des corps gras issus juste-ment de la biomasse ? C’est cequ’a entrepris, depuis 2007, uneéquipe de chercheurs du LCPO,Laboratoire de chimie des poly-mères organiques et de l’Iterg, Institut des corps gras, spécia-lisé dans les huiles et matièresgrasses d’origines végétales etanimale. Intitulé « Polygreen »,leur projet vise à élaborer ainsi denouveaux matériaux polymèresplus « écolos » pouvant être uti-lisés dans des domaines aussidivers que ceux de l’automobile,l’emballage, les peintures, lescosmétiques, les adhésifs… Des contrats avec des industrielsont d’ores et déjà été signés et les premiers brevets sont encours de dépôts.

le développement durable

Édité par Sur la base d’un travailréalisé pour

Édition 2010

Page 27: fiches CUB

Le CEDOP en chiffresn Un bâtiment de 650 m2 pourune dizaine d’emplois.n Une lisibilité et un rayonne-ment scientifique renforcés pourl’Aquitaine sur la thématique dela chimie verte.

Des centres nationaux et laboratoiresn Le CNRS et l’Inra travaillent notam-ment sur les pesticides pour amélio-rer la qualité et réduire la quantité.n L’ITERG - Institut des Corps Grasplanche sur les encres exclusive-ment à base végétale et sans odeur. n Le département de lipochimie travaille sur les solvants verts, lespolymères biosourcés, les tensio-actifs verts…

n ISM - Institut des Sciences Molé-culaires (Talence). Catalyseurs recy-clables, solvant vert.n LOF - Laboratoire du futur :• UMR CNRS RHODIA Bordeaux 1(Pessac).

Une école d’ingénieur dédiéen L’IPB-ENSCBP - Institut Polytech-nique de Bordeaux-École NationaleSupérieure de Chimie, de Biologie et de Physique propose des forma-tions d’ingénieurs en chimie, bio-logie et physique mais aussi en spécialité matériaux.L’IPB-ENSCBP héberge égalementplusieurs laboratoires :• LCPO • IMS…

n USBB - UMR CNRS-INRA Bor-deaux 1. Unité Sciences du Bois etdes Bio-polymères (Talence).

Chimie verte

Des laboratoires de recherche et des formations

n LCPO - Laboratoire de Chimie desPolymères Organiques (situé dansles locaux de l’ENSCBP, Pessac).Solvant vert, bioplastique.

De nombreux laboratoires travaillent sur diverses thématiques en lien avec la chimie verte notamment…

Plus de 10 laboratoires de chimie rattachés à l’université Bordeaux 1 dont :

Page 28: fiches CUB

n Filière dite « artisanale à technolo-gie de pointe », elle regroupe l’en-semble des entreprises de la filièrede l’amont vers l’aval.

n En effet, les 8 métiers de la filièrenautique sont présents en Aquitaine. • Constructeurs • Grande plaisance • Motoristes • Équipementiers • Négoce et maintenance• Prestataires de services • Location maritime et fluviale • Sports de glisse et de pleine nature.

n Répartition de la filière nautiquepar secteur d’activité.n Construction : 20 % des entrepri-ses pour 45% des salariés.n Services (réparation, entretien,vente et location…) : 62% desentreprises pour 45% des salariés.n Équipementiers (motoristes, voi-liers, selliers…) : 18 % des entre-prises pour 10 % des salariés.

Tous deux oeuvrent dans le secteur

du luxe. L’un conçoit des voiliers

sur mesure et des catamarans,

l’autre des bateaux de plaisance

à moteur. CNB, Construction

Navale de Bordeaux et CNC,

Construction Navale Couach,

sont les deux fleurons du nautisme

qui trônent sur un territoire

fort de 250 km de littoral, de

nombreux ports de plaisance,

de skippers renommés tel

qu’Yves Parlier. Derrière ces

géants de la construction navale,

s’épanouit une multitude de PME,

soit 700 entreprises aquitaines

(motoristes, équipementiers,

tourisme fluvial, sports de glisse,

location…) parmi lesquelles

Bordeaux fait figure de pôle

de convergence du nautisme

de Brest à Bilbao.

n Plus de 400 entreprises soit 8,3 %des entreprises du chiffre national(dont 200 en Gironde).

n Près de 2900 emplois, soit 6,3 %du chiffre national.

n 325 mill ions d’euros de CA, soit 7,2 % du national, chiffre enconstante augmentation depuis plu-sieurs années (+ 7 % en 2007).

n 30 chantiers navals (exemple :chantier naval de Larros au bassind’Arcachon).

n L’activité se concentre principale-ment sur 4 zones. Pour la Gironde, lebassin d’Arcachon concentre 64 %des activités du secteur.

n Valorisation des PME. 70 % des entreprises en Aquitaines de la fi l ière nautique ont moins de 10 salariés alors que 2 % des en-tre-prises ont plus de 50 salariés.

Pierre Lompech, directeurdu bureau d’études CNB - Groupe Bénéteau– « C’est un secteur où l’on doitconstamment innover pourrépondre aux exigences tou-jours plus grandes de clientsvoulant du confort haut de gam-me. Au sein de CNB, on a ainsi,au fil des ans, introduit de nou-veaux matériaux tels que le carbone. Actuellement, on évo-lue dans la domotique électri-que avec la conception deréseaux proches de ceux qu’ontrouve dans l’industrie automo-bile. Le défi est permanent ».

Le nautisme

Le saviez-vous ?Bordeaux, fille de

la construction navaleLes premières traces de chantiersnavals à Bordeaux, ville à l’iden-tité maritime marquée, remontentà 1467. Ce savoir-faire local per-durera des siècles et notammentà partir du milieu du XVIIIe siècleoù des centaines de bâtiments de guerre (croiseurs, cuirassés,torpilleurs et sous-marins…)conçus pour la Marine nationaleverront le jour sur les bords deGaronne et ce, jusqu’aux lende-mains de la seconde guerre mon-diale. C’est également dans lePort de la Lune que sera construitle premier bateau à vapeur fluvialfrançais en 1818 ou le voilier5 mâts France II en 1911.

’La 1ère convention d’affairesinternationale, Naval Meetings,a eu lieu en 2009 à Bordeaux.Donneurs d’ordres et fournis-seurs ont pu multiplier les échan-ges sur les innovations dans lesindustries navales et nautiques.

vagueLe Nautisme sur la bonne

La f i l ière en chiffres

Édité par Sur la base d’un travailréalisé pour

Édition 2010

Page 29: fiches CUB

n Le développement de matériaux composites et l’électronique embarquée sont les domainesd’innovation de la filière nautique, domaines quel’on retrouve en aéronautique. Fort potentiel de transfert de technologie entre les 2 filières.

n Des laboratoires travaillant sur les matériauxcomposites et des cellules de transfert de tech-nologie :• LGMÇB - Laboratoire de mécanique

et matériaux de Bordeaux• IMS• Lamefip• CRT Rescoll• Estia Innovation• Pôle polymère sud• Estia Transfert • Tomomat cellule transfert CNRS.

n Le métier le plus recruté : • agent en composite.

n Autres métiers…• menuisier • agent de maintenance • mécanicien.

En Aquitaine mise en place de certificat de qua-lification Professionnelle selon 4 domaines :• CQP matériaux composites• CQP menuisier de fabrication• CQP d’agencement• CQP de Maintenance.

Le nautisme

La recherche et l ’ innovation La formation

Page 30: fiches CUB

L’institut Ausoniusn Créé en 1995, Ausonius, UnitéMixte de Recherche (CNRS et Uni-versité Bordeaux 3) associe deschercheurs et enseignants-cher-cheurs travaillant dans les deuxdomaines de l’Antiquité et duMoyen Âge. Le laboratoire com-prend des historiens (dont un nom-bre important d’épigraphistes et de numismates), des historiens de l’art, des archéologues et desspécialistes des textes anciens (latinistes et hellénistes). Il est l’une des toutes premières formations nationales, reconnu auniveau européen et l’un des rarescentres de recherche à être dotéd’un centre de publication : Auso-nius Éditions.

Les « Indiana Jones » bordelais

sont passés au « numérique ».

Depuis les années 90, ils font

rimer archéologie avec nouvelles

technologies. Démarchée

mondialement, une équipe de

l’Institut Ausonius est devenue

maître dans l’art de modéliser

et restituer en 3D des sites ou

vestiges disparus. Au-delà de

cet outil high-tech, l’archéologie

bordelaise bat son plein, avec

une reconnaissance européenne

à la clé, à travers de nombreux

travaux de recherches et de

chantiers de par le monde

couvrant une aire chronologique

allant de protohistoire à

la fin du XIVe siècle.

La Maison de l’Archéologie, basée à Pessac, a ouvert ses portes en1992. Elle abrite, sur 2 000m2, lesactivités de recherche du Centre deRecherche en Physique Appliquée à l’Archéologie (CRP2A) et celles de l’Institut Ausonius. Ce dernier estappelé à jouer un rôle majeur dans la structuration de l’archéologie surle site bordelais avec le rappro-chement, inscrit au plan Campus et prévu pour 2011, de trois équipesde Bordeaux 1 et de Bordeaux 3 travaillant dans ce domaine : • Ausonius • PACEA • CRPAA et la création d’une Maison desSciences Archéologiques.

Robert Vergnieux,ingénieur de recherche CNRS,créateur et animateur de laplate-forme 3D d’Ausonius– « On assiste à une montée enpuissance de la filière archéogrâce à une synergie entre lesuniversitaires et les collectivitéslocales qui souhaitent valoriserleur patrimoine à travers, parexemple, la conception d’uneborne interactive ou de docu-ments 3D... Cette alliance de la recherche et de la valori-sation, est l’une des spécifi-cités de l’archéologie sur lamétropole ».

Les sciences archéologiqueswww.ausonius.u-bordeaux.fr www.inrap.fr

Les sciencesarchéologiques

Le saviez-vous ?Les aventuriers del’Aquitaine perdue

Reconstitution d’une villa romaineà Plassac, d’une tour du châteauMichel de Montaigne, d’une fon-taine à Bourg-sur-Gironde, de la Tour de Verrines à Mérignac,d’une pompe en bois gallo-romai-ne à Périgueux… L’utilisation dela modélisation 3D fait rage surl’Aquitaine. Depuis la premièremodélisation d’un amphithéâtreen Tunisie en 1994, les pays étran-gers (Égypte, Turquie, Italie…)sont tout aussi demandeurs de cet outil innovant qui permet,selon Robert Vergnieux, « en se rapprochant le plus de la réalitéde mieux comprendre les sociétésdu passé ». Nouveau défi pour la plateforme technique d’Auso-nius : développer les nouvellestechnologies collaboratives ets’approprier les avancées del’auto-stéroscopie où l’image peut être observée en relief sans le port de lunettes.

’150 personnes travaillent ausein d’Ausonius (chercheursCNRS, enseignants-chercheurs,doctorants, personnels tech-niques et administratifs).

L’archéologie bordelaise

Fil ière d’excel lence reposant sur la recherche

pionnière de l’imagerie 3D

Édité par Sur la base d’un travailréalisé pour

Édition 2010

Page 31: fiches CUB

PFT3D - Plateforme technologique 3Dn Ausonius s’est doté en 2004 d’une plateformetechnologique 3D spécialisée dans la restitutiondu patrimoine archéologique. Le dispositif comprend un plateau de productionde 10 postes informatiques, 2 serveurs de don-nées ainsi que 2 scanners laser 3D. S’y ajouteune Régie Technique équipée d’un cluster de PC,qui pilote l’Odéon, une salle de réalité virtuelle de 100 places permettant, lors des séminaires de validation des restitutions 3D, d’afficher surun écran de 8,5 x 3,5 m des scènes 3 D.

CRP2A - Centre de Recherche en PhysiqueAppliquée à l’Archéologien CNRS - Université bordeaux 3Au sein de l’Institut de Recherche sur les Archéo-MATériaux (IRAMAT), le CRP2A travaille :• sur la datation par luminescence • les matériaux, techniques, et ateliers (métauxnon ferreux, céramique et verre) • le patrimoine culturel et environnement (mor-tiers, peintures, architecture, sculpture).

PACEA - De la préhistoire à l’actuel : Culture, Environnement, Anthropologien CNRS, Université Bordeaux 1 et Ministère de la Culture et de la Communication. 100 personnes y travaillent au sein de 2 équipes :l’Institut de Préhistoire et de Géologie du Quater-naire (IPGQ) et le Laboratoire d’Anthropologie des Populations du Passé (LAPP). Les activités de recherche de l’IPGQ concernent 4 grands domaines :• les cultures préhistoriques• la géoarchéologie • la paléontologie • la zooarchéologie. Celles conduites par le LAPP sont menées dansune perspective diachronique, traitant de ladiversité humaine, de l’anatomie fonctionnelleévolutive, de la paléopathologie et de l’histoiredes peuplements.

INRAP - Institut National de Recherches en Archéologie Préventivesn La direction interrégionale du Grand sud-ouestde l’INRAP est localisée à Pessac. L’institut assurela détection et l’étude du patrimoine archéolo-gique touché par les travaux d’aménagement du territoire. Il exploite et diffuse l’informationauprès de la communauté scientifique et concourtà l’enseignement, la diffusion culturelle et la valo-risation de l’archéologie auprès du public.

Un outil unique en Europe :l’Archéopôle d’Aquitainen L’Archéopôle, bâtimentannexe d’Ausonius, est unconcept novateur qui a pourfonction de valoriser la re-cherche en archéologie etd’en présenter les résultatsau public : il abrite la Plate-Forme technologique 3Dainsi qu’un espace d’inter-prétation de 300 m2 pouraccueillir des expositions.

Cap’Archéon Cap’archéo est un centred’éducation au patrimoineaquitain sur l’archéologieurbaine et historique. Objectifs : diffuser et expli-quer au public et particuliè-rement aux scolaires, lesmodes de recherche et lesmétiers de l’archéologie.

Des structures pour découvrir l’archéologie

n Un panel de formation en archéologie, histoire ethistoire de l’art à l’UniversitéBordeaux 3.• Master Archéologie,

sciences de l’Antiquité & du Moyen Âge

• Master recherche Archématériaux

• Doctorat Sciences Archéologique…

Les formations

Les sciences archéologiques

Page 32: fiches CUB

ches collaboratives entre Arkemea et les laboratoires régionaux, et d’aider untissu de PME-PMI à intégrer les nanoma-tériaux pour améliorer leurs procédés etse démarquer de la concurrence.

n Projet ARCOCE : projet qui associe lesPME régionales à Snecma PropulsionSolide dans un programme de dévelop-pement et d’industrialisation de piècescomposites à matrice céramique pourune application aéronautique civile.

n Partenariat avec EADS Astrium pourle développement d’un pôle de compé-tences régional dans le domaine descomposites organiques.

Comment rendre ces matériaux,

composés de deux ou plusieurs

éléments non miscibles, plus

légers, plus résistants, et ceci

à un coût compétitif ? Ce défi,

les multiples entreprises

et PME de la région, notamment

sur la métropole bordelaise,

tentent de le relever en axant

leurs efforts sur 3 technologies

clés que sont les nanomatériaux,

les composites thermostructuraux

et les composites organiques,

domaines qui valent une

reconnaissance internationale

à la communauté scientifique

et industrielle locale.

n Depuis 2006, la Région a initié un partenariat avec le plus important pro-ducteur de nanotubes de carbone et decopolymères à blocs d’Europe, Arkemaafin notamment d’accompagner lesPME-PMI régionales dans l’appropria-tion des nanomatériaux.

n Une plate-forme d’innovation techno-logique multi-site (Bordeaux, Pau etLacq) baptisée CANOE (ConsortiumAquitain Nanomatériaux et ÉlectroniqueOrganique) a vu le jour. L’objectif est de développer des recher-

Claudette Drouet,Innovalis Aquitaine,interlocutrice Chimie & Matériaux– « Sur la base d’un savoir-faire historique dans le militaireet le spatial, la filière Composi-te régionale va de l’avant. Uneffort est notamment réalisépour faire des sous-traitants devéritables partenaires et mettreainsi sur le marché des produitsà des prix compétitifs. De plus,on note que des applicationsnouvelles apparaissent, parexemple, dans le monde del’énergie (cellules photovoltaï-ques, éoliennes). Le champd’innovation est considérable. »

Matériaux compositeshttp://www.innovalis-aquitaine.orghttp://www.2adi.fr

Matériaux composites

Le saviez-vous ?Du métal dans les composites,

c’est possible ! Les composites restent un vastechamp à explorer. Les innovationsse multiplient jusque dans lespetites structures. Ainsi, derniè-rement, la PME Capaero, basée à Capian en Gironde, a reçu unsoutien financier suite à l’appel à projet Innocomp de la Régionpour l’aider à développer un nou-veau procédé. Cette société d’in-génierie et de R&D dans le do-maine de l’aéronautique a, eneffet, mis au point un systèmeinnovant d’implantation d’insertsmétalliques dans les composites,procédé combinant collage etexpansion à froid. Ce projet conforte la stratégie deCapaero de s’imposer commeréférent sur les problématiquesd’interface métal-composite.

’L’institut Carnot MIB, créé en2006 et labellisé au plan natio-nal, rassemble 9 laboratoiressur le campus bordelais autourde la thématique « Matériaux ».

aux PMELes matériaux s’ouvrent

Des projets qui fédèrentet dynamisent la f i l ière

n La filière composite aquitaine secaractérise par une organisation indus-trielle diversifiée, des ressources enrecherche et technologie reconnues auplan international.n Plus d’une centaine d’entreprises, bu-reaux d’étude ou PME sous-traitantes,conçoivent, développent et fabriquentdes pièces en composite ou usinent cetype de matériaux en Aquitaine, ce quireprésente environ 5 000 emplois.

n Activités concernées par les compo-sites : • aéronautique • espace et défense • glisse • nautisme • énergie et environnement • construction et BTP.

Les entreprises

Édité par Sur la base d’un travailréalisé pour

Édition 2010

Page 33: fiches CUB

La recherche

n L’institut Carnot MIB regroupe la plu-part des laboratoires travaillant sur lathématique Matériaux-Systèmes, soit270 personnels permanents et 249 doc-torants et post-doctorants. Ces cher-cheurs sont reconnus pour leur excellen-ce scientifique dans les disciplines de :• la chimie• la physicochimie • la mécanique • l’électronique • la productique et l’informatique.

Et liée aux thématiques : • conception • élaboration • caractérisation • modélisation des matériaux

et des systèmes. L’objectif principal du MIB est de favori-ser les recherches partenariales avec lesindustries de différents secteurs : • transports • énergie • chimie de spécialités

& chimie de commodités • télécommunications & multimédias…

Autres regroupements de laboratoires

n Le réseau d’excellence EuropéenFAME.n Le Groupement d’intérêt ScientifiqueMatériaux AMA [Advanced Materials inAquitaine].n Des cellules universitaires favorisant les transferts technologiques dontnotamment : • Thermicar • Tomomat• Superfluid • Transform…

• Licence « Génie des matériaux » etMaster « Ingénierie et Science des Maté-riaux » à l’Université de Pau et des Pays-de-l’Adour.

La formation

n Dans le domaine des Matériaux, l’Aqui-taine offre un panel de formations desplus complets de France allant du BEP au diplôme d’ingénieur.

n L’université de Bordeaux 1 est la pre-mière en France en ce qui concerne lesmatériaux.

n 3 écoles d’ingénieur de Bordeaux pro-posent des diplômes liés à la thématiquedes matériaux :• ENSAM • ENSCBP • MATMECA

n Les masters en science et technologie de l’université Bordeaux 1 et notamment les mentions :• Génie des systèmes pour

l’aéronautique et les transports• Mécanique et Ingénieries• Chimie.

n Mais aussi…• Le DUT Sciences et génie des matériaux à Bordeaux 1• Licence Professionnelle « Technolo-gies Composites » Spécialité Conception,technologies de mise en œuvre, Assem-blages des Structures Composites.

Matériaux composites

Les grands leaders aquitains

n Snecma Propulsion Solide - Leadermondial dans les composites thermo-structuraux.

n EADS Astrium - Fortement impliquédans les programmes spatiaux inter-nationaux dont le lanceur ARIANE 5.

n Arkema - Premier producteur européende nanotubes de carbone.

n Soficar - Seule unité de production defibres de carbone en France.

n EADS Composites Aquitaine - Une entre-prise de 500 personnes dont la vocationest l’étude, le développement et la mise enœuvre de matériaux composites à hautes performances.

n Alcore Brigantine - Fabricant de nidd’abeilles en aluminium.

n Epsilon Composites - Leader européende la pultrusion de profilés industriels àbase de carbone.

Page 34: fiches CUB

Les Équipes de recherche de l’IFR

de recherche autour d’une straté-gie scientifique commune. Il per-met une utilisation optimale desmoyens pour développer desprojets scientifiques.

n Il est constitué de plusieurséquipes dont notamment :

n Le Centre de recherche Épidé-miologique et Biostatistique del’Inserm

n L’Unité Inserm de pharmacoé-pidémie

n L’UMR du CNRS d’Anthropolo-gie : Aménagement, Dévelop-pement Environnement, Santé et Société

n Le Laboratoire Santé au Travail et Environnement

n L’Unité de sciences Humaineset sociales (anthropologie)

n L’USMR : Unité de soutien mé-thodologique à la recherche clini-que et épidémiologique du CHUde Bordeaux

n Les équipes hospitalières deSaint-André, Xavier Arnozan etBergonié.

La santé publique sur le sol

bordelais respire la vitalité.

Son punch, elle le tire de son

CHU de Pellegrin, l’un des tout

premiers hôpitaux de France en

termes d’accueil, de fréquentation

et d’activité chirurgicale.

L’enseignement a une forme

tout aussi trépidante avec une

spécialisation « santé publique »

unique en France.

Enfin, la recherche excelle sur

des thématiques phares : maladies

neuro-dégénératives, maladies

infectieuses (Sida, hépatite,

toxoplasmose…), accidentologie,

cancer. Sans compter la présence

de l’un des deux seuls centres

Inserm dans le domaine en

France. Quel tonus !

n Créé en 2000, l’IFR Santé pu-blique regroupe les principaleséquipes de recherche en santépublique de Bordeaux.Son objectif : fédérer les unités

Jean-François Dartigues,directeur de l’IFR Santé Publique– « La plus grande originalité de la recherche bordelaise ensanté publique, c’est sansdoute le souci de débouchersur une application à courtterme. Quand on travaille surdes populations fragiles, com-me les personnes âgées, lesmalades d’Alzheimer ou dejeunes africains atteints dusida, c’est une obligation éthi-que de développer des actionsconcrètes pour accompagneret aider cette population. »

Santé publiquehttp://www.isped.u-bordeaux2.frhttp://www.ifr99.u-bordeaux2.fr

Santé publique

Le saviez-vous ?L’une des meilleures équipes aumonde sur la maladie Alzheimer

Depuis plus de 20 ans, grâce à leursétudes (3 Cités, Paquid, AMI) surd’importantes cohortes, de nom-breux chercheurs bordelais (Isped,Inserm, Bordeaux 1 et 2, Inra,Iterg…) ont pu décrire l’histoirenaturelle de la maladie d’Alzheimer,isoler de nouveaux gènes, faire le lien entre nutrition et troubles,définir des cibles thérapeutiques...« Ces études de cohortes ont aussipermis de donner, pour la premièrefois, une estimation fiable du nom-bre de malades. La décision, par le Président de la république, delancer le plan Alzheimer et d’enfaire une des priorités de son quin-quennat et de soutenir fortement la recherche dans ce domaine, endécoule directement », expliqueJean-François Dartigues.

’300 personnes œuvrent ausein de l’Isped, institut emblé-matique du secteur santé pu-blique, dont 100 enseignants et 200 chercheurs.

à la santé publiqueLa seule fac dédiée

Inst i tut fédératif de recherche :Santé Publ ique

Édité par Sur la base d’un travailréalisé pour

Édition 2010

Page 35: fiches CUB

ISPEDn L’Institut de santé publique, d’épidé-miologie et de développement est étroi-tement lié aux différentes structures quiinterviennent dans le vaste domaine dela santé publique.

n Il est composé de 2 unités propres : le Centre de recherche épidémiologie et biostatistique de l’Inserm et le Labo-ratoire santé au travail et environne-ment (LSTE), soit 6 équipes au total. Ces 2 unités seront prochainement réu-nies pour agrandir le centre.

n Il assure des activités d’enseignementet de recherche au plan national et inter-national. Il a des relations privilégiéesavec de nombreux pays en développe-ment : mise en place d’enseignementsspécifiques, accueil d’étudiants étran-gers, réalisation de travaux de recher-che coopératifs, mission d’expertise.

Les équipes constituantesn Biostatistique.n Épidémiologie et Neuropsychologie du Vieillissement Cérébral.n Infection par les VIH et maladies asso-ciées.n Épidémiologie du VIH en Afrique : recherche clinique et de santé publique.n Épidémiologie de la nutrition et descomportements alimentaires.n Prévention et prise en charge des traumatismes.n Épidémiologie pour la prévention du cancer.

U897 - Centre de recherche Épidémiologie et Biostatistique de l’Inserm

Chiffres clésn Plus de 180 membres dont 50 ensei-gnants-chercheurs.n 511 publications entre 2005 et 2008.

Des relations avec des organismesinternationauxn VIH transmission mère enfant : Côted’Ivoire, Bénin, Afrique du Sud.n Enfance et Sida (Unicef) : Côte d’Ivoire,Vietnam.n Dépistage prénatal VIH : Cameroun,Inde, Georgie, République dominicaine…

LSTE - Laboratoire Santé au Travail et Environnement

n Les Équipes de recherche de l’ISPEDparticipent également à IFR santé publique.

n L’Isped dispense chaque année des formations diversifiées à plus d’un millierd’étudiants et offre des formations à différents niveaux, en formation initiale et continue.

n Master Santé publique avec plusieursspécialités.• Épidémiologie• Biostatistique• Santé internationale et Pathologie

Tropicale• Ingénierie des Actions de Santé.

n Une quarantaine de diplôme d’univer-sité (DU).

n Mais aussi des formations à distance et des formations continues.

n Des doctorats• École doctorale des sciences de la vieet de la Santé.• École doctorale des sciences humai-nes et sociales.

Santé publique

Un axe fort : l’épidémiologie La recherche La formation

Page 36: fiches CUB

• biologie • physique • alimentation • sciences cognitives • biotechnologie • électronique • informatique • télécommunications • modélisation mathématique etmécanique.n Les formations font référence auniveau européen, par exemple,33 % des diplômés de l’ENSCBP et 70 % de l’ESTBB partent travaillerà l’étranger.

Chiffres clésn L’IPB rassemble : • 1 800 élèves - ingénieurs• 188 enseignants - chercheurs• 110 personnels BIATOS (biblio-thèques, ingénieurs, administratifs,techniques, ouvriers, de service) n Plus de 540 intervenants exté-rieurs.n 32 000 m2 de locaux, 48 000 m2

en 2012.

L’institut polytechnique de Bordeaux (IPB)est né en avril 2009, sous la tutelle duministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche. Situé sur le campusTalence-Pessac-Gradignan, il fédèrequatre écoles d’ingénieurs bordelaises, et concerne près de 2 000 étudiants et 200 enseignants-chercheurs. Cet établisse-ment a pour vocation de favoriser la visibi-lité de ces écoles au niveau international,et ambitionne, d’ici à dix ans, de doubler le nombre de ses diplômés.

Objectifn L’Institut Polytechnique de Bordeaux a vocation à renforcer la lisibilité des formations d’ingénieuret la visibilité nationale et interna-tionale des formations et des acti-vités scientifiques du site bordelais.Mais aussi de doubler le nombred’ingénieurs formés en Aquitaine,c’est-à-dire de passer de 1 800 à 4 000 ingénieurs en dix ans.

n L’IPB est un Établissement public à caractère scientifique, culturel etprofessionnel (EPSCP)constitué sousla forme d’un Grand Établissement.Cet établissement rassemble au sein d’une seule structure 4 écolesd’ingénieurs du site bordelais. n L’ENSEIRB-MATMECA - Écolenationale supérieure d’électroni-que, informatique, télécommunica-tions, mathématiques et mécaniquede Bordeaux. (Résultant de la fusionentre l’ENSEIRB et MATMECA) n L’ENSCBP - École nationale supé-rieure de chimie, de biologie et dephysique (Résultant de la fusionentre l’ENSCP et l’ISTAB).n L’ENSC - École nationale supé-rieure de Cognitique (anciennementInstitut de Cognitique, IDC).n L’ENSTBB - École nationale supé-rieure de technologie des biomolé-cules de Bordeaux (anciennementESTBB).n Grâce à ses écoles, l’IPB couvreun spectre très large de domainesde formations d’ingénieurs : • chimie

François Cansell,professeur des universitéset ancien directeur del’ENSCPB, administrateurprovisoire de l’IPB– « L’IPB a plusieurs missions :doubler le nombre d’ingénieursformés en Aquitaine en dix ans,améliorer le recrutement enayant une structure centrale de l’IPB, prévue pour 2012,favoriser les synergies entre les formations et créer de nou-velles écoles d’ingénieurs àBordeaux. L’IPB devrait aussipermettre aux étudiants des’exporter encore davantage àl’international. »

Institut Polytechnique de Bordeauxhttp://www.ipb.fr

Institut polytechniquede Bordeaux

Le saviez-vous ?Cognitique et aéronautique

collaborentCréé en 2003, l’Institut de Cogniti-que (IDC) devient, avec la créationde l’Institut Polytechnique de Bor-deaux (IPB), l’École nationalesupérieure de cognitique (ENSC).C’est la première école en Franceà délivrer le diplôme d’ingénieurcogniticien. Elle dispense une for-mation pluridisciplinaire englo-bant l’informatique, l’intelligenceartificielle, les neurosciences, lapsychologie cognitive ou encorela philosophie… De quoi intéres-ser aussi l’industrie aéronautique.C’est pourquoi, des partenairesindustriels de cette école, telsqu’Airbus, EADS Astrium ou Das-sault Aviation participent à la for-mation et accueillent des étu-diants en stage.

’Unique en France, cet institutrassemble 4 écoles d’ingé-nieurs d’un même site.

Un institut polytechnique qui

regroupe toute l’ingénieriede Bordeaux

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Édition 2010

Page 37: fiches CUB

Consciente de l’excellence scientifique

de l’agglomération bordelaise dans

le domaine de l’optique et du laser,

l’Institut d’Optique Graduate School

de Palaiseau n’a pas hésité à y implanter

une antenne. Celle-ci devrait voir le jour

en 2011 et permettre la création de

nouvelles formations et de renforcer le

potentiel de Recherche & Développement

de la filière optique-laser girondine.

Cette implantation devrait particulière-

ment profiter à de grands projets

aquitains comme le Laser Mégajoule,

le centre de technologie Alphanov

ou le projet Neurocampus.

n L’institut d’Optique Graduate School (IOGS) est un établissement privé d’enseignement supérieur et de recherche reconnu d’utilité publique, localisé à Palaiseau (91).

n Cette grande école forme des ingénieurs de très haut niveau en optique, majoritairement sélectionnés via le concours Centrale-Supélec. Depuis 80 ans, elle a fourni une grande partie des opticiens français, aussi bien dans les grands groupes que dans les PME.

n Cette formation s’appuie sur les enseignants chercheurs du Laboratoire Charles Fabry, leader mon-dial, dans les domaines de recherche sur l’optique et la photonique.

n L’IOGS est aujourd’hui le premier centre occidental de formation en optique au niveau ingénieur et masterpar le nombre de diplômés.

André Ducasse,ancien président d’ALPhA Pôle de compétitivité Route des Lasers– « L’un des intérêts de l’Ins-titut d’Optique de Bordeaux, estqu’il crée des formations nou-velles, qui n’existent pas àPalaiseau : par exemple, enoptique et numérique (réalitévirtuelle et augmentée), ou en optique et biologie, et plus particulièrement en neuro-sc iences… En recherche,ces thématiques explosent,notamment à Bordeaux. »

L’école d’optiquehttp://www.routedeslasers.comhttp://www.institutoptique.fr

L’école d’optique

Le saviez-vous ?Optique et neurosciences :une alliance prometteuse

Pour mieux comprendre les fonc-tionnements et dysfonctionne-ments du cerveau, l’optique estplus que nécessaire. L’Institut d’optique GraduateSchool de Palaiseau l’a bien com-pris puisqu’il souhaite que sonantenne bordelaise tisse des colla-borations avec le pôle de recherche« optique et neurosciences » del’Université Bordeaux 2.Cette interaction permettra sansdoute de progresser encore davan-tage dans la compréhension dutraitement de l’information par le cerveau, mais aussi de mieux saisir le développement de mala-dies comme l’épilepsie, Parkinson, Alzheimer ou des affections psy-chiatriques comme la dépression.

’Le projet d’implantation prévoit que l’institut d’optique s’étendrasur 10 000 m2 de locaux.

implante une antenneà BordeauxL’Institut d’Optique Graduate School

L’Institut d’Optique Graduate School : qu’est-ce que c’est ?

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Surfant sur la dynamique du pôle de compétitivité « Route des lasers » et sur l’arrivée prochaine du LaserMégajoule en Gironde, le conseil d’administration de l’IOGS a voté pourle projet d’implantation d’une antenneà Bordeaux en 2011.

Caractéristique du projet

n Une opération de grande envergurequi va fortement conforter le potentielbordelais : 10 000 m2 de locaux et un budget de 40 M d’euros.

n Les 2 thèmes en recherche et déve-loppement ont été choisis par l’IOGSde Palaiseau pour son établissementbordelais :• optique et informatique numérique• optique et biologie

n Thématiques très présentes sur leterritoire grâce notamment :• au développement du Neuropôle à l’Université Bordeaux 2• à la présence d’un grand laboratoired’informatique, le Labri• à l’implantation de l’Inria Futurs àBordeaux.

n Mission essentielle. Expérimenterde nouvelles relations Université -Grande École, à la fois en formation eten recherche, dans des domaines denouvelles technologies : • mutualisation de formations• échanges d’étudiants • de chercheurs et enseignants-cher-cheurs pour la recherche• mise en commun de moyens detransfert de technologies.

n 50 élèves de l’IOGS pourraient venir,en septembre 2011, faire leurs 2e et 3e années à Bordeaux, associés à 25étudiants universitaires sélectionnés,sur des thèmes choisis en concerta-tion, entre l’IOGS et les Universitésbordelaises.

n Cette antenne, qui s’appuie sur l’Université Bordeaux 1 et l’UniversitéBordeaux 2, mais reste sous la dépen-dance de l’IOGS, pourrait être intégréeà terme à l’Université de Bordeaux.

n En s’appuyant sur ALPhANOV, quis’établira dans des locaux contigus àceux de l’IOGS, et sur les plateformesindustrielles en création, le nouvelétablissement sera une source impor-tante d’innovations et de créationd’entreprises de nouvelles techno-logies, au cœur même de la stratégiedu Pôle.

L’école d’optique

L’IOGS, une réel le opportunité pour la métropole aquitaine

Page 39: fiches CUB

n École Doctorale des SciencesPhysiques et de l’Ingénieur[ Bordeaux 1 ]n 6 spécialités dont : • Astrophysique, plasmas

corpuscules • Laser, matières et nanosciences • Micro électronique • Sciences du Bois • Mécanique et ingénierie….

n École Doctorale des Sciences de la Vie et de la Santén 50 laboratoires et 273 doctorants.n 12 spécialités dont :• biochimie • bioinformatique • biologie cellulaire et physiopatho-logie • biologie végétale • épidémiologie et santé publique...

Ils sont plus de 2600 doctorants,

sur le campus bordelais,

à naviguer dans la haute sphère

des études supérieures et

à produire chaque année près

de 700 thèses. On les trouve

en nombre dans les écoles

doctorales de Lettres et Sciences

Humaines, des Sciences de la vie

et de la Santé, de Mathématiques

et Informatique...

Certaines de ces écoles sont

réputées, au niveau national,

tant pour leur encadrement,

la durée des thèses, le placement

de ses doctorants que leur

ouverture à l’international.

n École Doctorale de Mathématiques et Informatique[ Bordeaux 1 et Bordeaux ]

n École Doctorale Sciences et Environnements[ Bordeaux 1 et Bordeaux 3 ]Environ 150 doctorants et 13 labo-ratoires.n 9 thématiques dont :• Anthropologie biologique • Biogéochimie et écosystèmes • Écologie évolutive, fonctionnelle et des communautés • Épistémologie et histoire des scien-ces…

n École Doctorale des Sciences Chimiques[ Bordeaux 1 ]

Les écoles doctorales

Le saviez-vous ?

Encore plus d’étrangers dans les écoles bordelaises

Dans le cadre du nouveau programmeErasmus-Mundus I I (2009-2013),l’Université de Bordeaux est dans lesstarting-blocks pour accueil l ir desdoctorants étrangers (hors UE). Suite à un appel à propositions, 2 projetscoordonnés par Bordeaux 1 viennent,en effet, d’être retenus par la com-mission européenne, parmi seulement13 projets sélectionnés dans toutel’Europe. Dès la rentrée 2010, grâce àdes bourses de mobilité, plus d’uned iza ine de doctorants é t rangerspourront donc mener leur recherche et suivre des formations dans 2 spé-cialités : les matériaux fonctionnels ausein de l’École doctorale des scienceschimiques de Bordeaux 1 et les mathé-matiques (algèbre, théorie des nombreset géométrie) via l’École doctorale desmathématiques et informatique.

des écoles bordelaises Les Bac+8 sur le banc

Les écoles doctorales en Aquitaine

Les 10 écoles doctorales de l’Université de Bordeaux

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Édition 2010

Page 40: fiches CUB

n École Doctorale des Sciences Sociales [ Bordeaux 2 ]n 9 secteurs disciplinaires dont :• démographie • ergonomie • anthropologie sociale • psychologie…

n École Doctorale Montaigne-Humanités[ Bordeaux 3 ]• 806 étudiants en thèse • 6 unités mixtes de recherche• et 11 équipes d’accueil.

n École Doctorale de Droit [ Bordeaux 4 ]n 7 centres et équipes de recherche.

n École Doctorale de Sciences Économiques, Gestion et Démographie[ Bordeaux 4 ]n 7 spécialités de recherche et 3 cen-tres de recherche.

n École Doctorale de Science Politique [ Bordeaux 4 ]n 3 équipes d’accueiln 130 doctorants en 2008-2009.

Les écoles doctorales de l’Université de Pau et des Pays-de-l’Adour

n École Doctorale Sciences Exactes et leurs Applicationsn 11 équipes n 165 doctorants en thèse.

n École Doctorale Sciences Sociales et Humanitésn 4 unités mixtes n 10 équipes d’accueils n 210 doctorants.

L’accompagnement des doctorants

Le collège doctoraln Il réunit les 10 écoles doctorales des universités bordelaises et délivre le diplôme de doctorat avec le label« Docteur de l’Université de Bor-deaux ». n Il représente environ 2 600 docto-rants.n 700 thèses sont soutenues chaqueannée.

n Il prend en charge la formation desdoctorants au cours de leur thèse etmet en place les modules d’enseigne-ment permettant d’appréhender lesmétiers de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Les doctorialesn Les doctoriales sont des séminai-res pluridisciplinaires d’une semainedestinés à promouvoir l’insertion pro-fessionnelle des doctorants.n Elles permettent entre autres auxdoctorants de découvrir la vie de l’en-treprise et de constituer ou développerun réseau.

Le dispositif doctorant-conseiln Projet né à Bordeaux, remarqué et généralisé par le gouvernement àl’ensemble de la France, le dispositifdoctorant-conseil, mis en place en2007, donne la possibilité aux entre-prises, collectivités ou associations de confier une mission à un jeune doctorant pour travailler sur le projetque lui aura confié cette dernière (veille technologique, missions deconseil…).

AquiDocn AquiDoc est l ’association des doctorants d’Aquitaine. Elle est née de la mise en commun de forums de rencontre Jeunes Chercheurs-Entreprises.n Association collégiale, elle fédèreaujourd’hui doctorants et jeunes docteurs d’Aquitaine.n Objectif : Aquidoc fait la promotiondu dispositif de doctorant-conseil, lamise en place de formation qualifiantespour les doctorants, l’émergence d’unréseau de docteurs aquitains. n Tous les ans a lieu son événementphare : le Forum AQUIDOC où se ren-contrent jeunes chercheurs et entre-prises.

Les écoles doctorales

Page 41: fiches CUB

Les brevets

n Nombre de dépôts de brevets en Aquitaine 2008 : • 341 (contre 304 en 2007).

n En 2007, la Gironde est le dépar-tement d’Aquitaine qui dépose le plus de brevets (plus de 56 %)et particulièrement dans les 2domaines suivants :• l’instrumentation • et les procédés industriels.

n Toujours en 2007, le secteurd’activité qui dépose le plus enGironde est l’ingénierie médicale.

Imaginez plus de 11 000 cerveaux

en ébullition se consacrant à la

recherche et au développement,

rien qu’en Aquitaine. Un chiffre qui

laisse pantois ! Même si la moitié

œuvre dans les labos privés, les autres

phosphorent dans les universités et

les grands établissements nationaux

de recherche de Bordeaux, Pau,

Bayonne-Anglet-Biarritz et au sein

de zones émergentes telles qu’Agen,

Mont-de-Marsan et Périgueux.

Que de découvertes, brevets,

publications émanent de cette vitalité

intellectuelle dans une région

considérée comme la première

pour la part de son budget consacrée

à la recherche et à l’innovation

par habitant.

n 130 instituts et laboratoires uni-versitaires et présence des grandscentres nationaux de recherche(données 2008) :n CNRS (80 laboratoires, 2 500permanents) n INSERM (8 unités de recherche,675 personnes) n INRA (560 personnes, 15 im-plantations en Aquitaine) n CEMAGREF (120 personnes)n INRIA n IFREMER n CEA-CESTA (500 chercheurs)n BRGM…

Chiffres clé

n 6 520 chercheurs.n 3 262 dans la recherchepublique.n 3 258 en entreprise.

Alain Boudou, ancienPrésident de l’Université de Bordeaux (PRES)– « Dans le cadre de l’opérationCampus, outre la restaurationimmobilière du campus, la re-cherche sera fortement rénovée.Des pôles d’excel lence ontd’ores et déjà été définis : maté-riaux, optique et laser,TIC, scien-ces de l’environnement, neuros-ciences, santé publique, archéo-logie, économie et gestion…Ces pôles vont être dynamisésnotamment par le recrutementde chercheurs étrangers, lacréation des plateformes techni-ques et de passerelles avec lemonde de l’industrie. »

Bordeaux métropoleUn potentiel de recherche et des laboratoires de pointehttp://www.univ-bordeaux.fr – http://www.univ-pau.fr

Bordeaux métropoleUn potentiel de recherche et

des laboratoires de pointe

Le saviez-vous ?L’union fait la force

Le maître mot de ces dernièresannées : la mutualisation ! Rien detel pour être lisible, attractif etcompétitif. La métropole borde-laise l’a bien compris en créant en2007 l’« Université de Bordeaux »,soit un Pôle de Recherche et d’En-seignement Supérieur (PRES)associant les 4 universités borde-laises, l’Institut polytechnique deBordeaux, l’ENITAB et SciencesPo Bordeaux, sans compter der-nièrement le rattachement del’Institut des sciences de la vigneet du vin Bordeaux-Aquitaine.Leur mission : donner plus decohérence dans l’organisation etla structuration de la recherche etde l’enseignement supérieur dansla métropole, notamment dans lecadre de l’opération Campus danslaquelle l’État s’est déjà engagé à hauteur de 475 millions d’euros.

’L’Université de Bordeaux, estincontournable dans le paysagescientifique aquitain avec plusde 3 000 enseignants cher-cheurs et chercheurs, 3 000doctorants, 110 unités de re-cherche.

de la rechercheBordeaux métropole fief

Les chiffres clés de la recherche en Aquitaine

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Édition 2010

Page 42: fiches CUB

Chiffres clé de l’Université de Bordeaux

n Université de Bordeaux10 % de la population de la CUB63 000 étudiants dont 7 500étudiants étrangers.n 110 unités de recherche dont : • 70 mixtes• 160 projets ANR• 700 thèses soutenues par an• 300 chercheurs étrangers(hors UE) accueillis chaqueannée dans les universités bordelaises• 900 chercheurs EPST• 3 000 doctorants• 3 100 enseignants-cher-cheurs et chercheurs.

La recherche est organiséeen 3 départements et 11 pôles d’excellence

n Sciences et technologies • Matériaux. • Optique laser. • Technologies de l’informa-tion. • Sciences pour l ’environ-nement et le développementdurable.

n Biologie-Santé• Neurosciences. • Biotechnologies de la santé.• Santé publique.

n SHS • Sciences archéologiques.• Société et cultures des paysdu sud. • Droit et sciences politiques.• Économie et gestion.

Des laboratoires derenommée internationalesur leur thématique de recherche

n Le Neurocentre Magendie• Thématique : Neuroscience.

n Le Centre de Recherche Paul-Pascal • Thématique : Chimie-MatièreMolle.

n ICMCB• Thématique : Matériaux.

n CELIA • Thématique : Optique-laser.

n Les secteurs d’excellence• Matériaux • Électronique et informatique• Santé • Bois-papier • Agroalimentaire • Archéologie-préhistoire • Biotechnolgies…

L’Université de Bordeaux 1

n L’Université Bordeaux 1 faitpartie du top 100 du classe-ment de Shangaï en informa-tique et sciences de l’ingénieur(2007-2008) et dans le TopGroup du dernier classementeuropéen pour la chimie et lesmathématiques.

n L’Université Bordeaux 2 estl’une des premières universitésfrançaises à vocation biomé-dicale.

Des laboratoires impliquésdans des réseauxd’excellence européens

n Le réseau FAMEIngénierie des matériaux mul-tifonctionnels avancés [Uni-versité Bordeaux 1 - ICMCB-CRPP].

n Le réseau EVOLTREE L’évolution des arbres commevecteurs de la biodiversité(lancé par l’INRA Bordeaux).

n Des implications dans denombreux autres réseauxcomme : • SOFTCOMP• STREPs …

n L’Aquitaine dispose d’unediversité de structures, deslaboratoires aux pépinières enpassant par les plateformesfavorisant les transferts tech-nologiques.

n Aujourd’hui, les très nom-breux laboratoires de petite etgrande taille (par exemple : 49structures de recherche au seinde Bordeaux 2, 33 laboratoiresà Bordeaux 1) se rassemblentde plus en plus pour une meil-leure lisibilité internationale.

La pol i t ique de recherche

Bordeaux métropoleUn potentiel de recherche et des laboratoires de pointe

Page 43: fiches CUB

Des laboratoires derenommée mondiale Des recherches à la pointe

Le saviez-vous ?L’IMS essaime à tout vent

Le laboratoire d’Intégration duMatériau au Système se révèleêtre un champion de projets dé-diés à des applications concrètesprincipalement dans les télécom-munications, les transports, lasanté, l’énergie. Rassemblant 330 personnes, cetambitieux laboratoire basé sur lamétropole bordelaise a jeté desponts vers des sociétés telles quePSA (contrôle global du châssis et identification dynamique duconducteur), Total (imageriesismique) ou Thalès (Systèmesnumériques embarqués).Le fruit des travaux de l’IMS adonné également vie à de jeunesstart-up implantées à Talence etPessac. Imiwave commercialisedes appareils destinés à mesurerle taux d’humidité, Evtronic s’estspécialisée dans des bornesrechargeables pour véhiculesélectriques, Pulscan, elle, teste les circuits intégrés les plus performants.

’465 publications entre 2005 et 2009 pour le seul centre de recherche Paul-Pascal(CRPP), relevant des sciencesde la matière molle.

Thibaut Richebois, directeurde la recherche,de l’enseigne-ment supérieur et du transfertde technologie au Conseilrégional d’Aquitaine– « Grâce notamment auxappels à projets lancés par leConseil régional, les équipes de recherche ont été incitées àmieux se coordonner, renforçantla dynamique scientifique et lavisibilité des universités d’Aqui-taine. On constate actuellementque les grandes avancées sefont, sur Bordeaux, grâce auxinteractions entre, par exemple,chimie et biologie, informatique,optique laser et neurosciences.Dans un contexte de compé-tition accrue, c’est ça qui fera la différence à l’avenir. »

Plateformes communes, instituts

fédératifs, projets croisés…

les laboratoires bordelais, depuis

les années 2000, parient sur la

carte de l’interaction et s’ouvrent

avec curiosité à la société

industrielle. Forts de ces échanges,

leur visibilité internationale

s’accroît tant dans le domaine

plus historique des « matériaux »

que sur des thématiques

émergentes telles l’électronique-

informatique, les neurosciences,

l’environnement, le laser,

les sciences de la vigne et du vin.

n 4 grands secteurs : • L’énergie • Les matériaux fonctionnels • Les nanomatériaux • Environnement et développement durable.

Chiffres clén Personnels : 113 permanents (cher-cheurs, ingénieurs), 112 non permanents.n 487 publications entre 2005 et 2007.n 18 brevets entre 2005 et 2007.

Labri - Laboratoire bordelais de recherche en informatiquehttp://www.labri.u-bordeaux.fr

n Initialement le laboratoire s’est cons-truit autour de recherches en informati-que théorique puis a étendu ses activitésvers des domaines plus appliqués.n 6 équipes de recherche : • Combinatoire & Algorithmique• Image & Son • Langages, Système & Réseaux • Méthodes Formelles • Modèles et algorithmes pour la bio-informatique et la visualisation d’infor-mations

• Supports et algorithmes pour lesapplications numériques hautes per-formances.n Des recherches partenariales avec l’INRIA-Bordeaux.n 1 cellule de transfert : Labri transfert.

Chiffres clén Personnels : 156 permanents (29 cher-cheurs, 105 enseignants chercheurs, 22 personnels administratifs et techni-ques).136 non permanents (109 docto-rants, 27 post-doctorants, chercheursassociés et ingénieurs contractuels).

ICMCB - Institut de chimie de la matière Condensée de Bordeauxhttp://www.icmcb-bordeaux.cnrs.fr

n Crée en 1995, cet institut centre sesrecherches sur la chimie solide, lascience des matériaux et les sciencesmoléculaires. Ces recherches de très haut niveau dansle domaine des matériaux ont permis àcet institut d’être reconnu nationalementet internationalement.

Les instituts, laboratoires et centres de recherche

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Page 44: fiches CUB

n Laboratoire créé dans les années 60.Laboratoire de physico-chimie, ses acti-vités de recherche relèvent principale-ment des sciences de la matière molle.n Le laboratoire est structuré autour de 4 thèmes scientifiques : • Fluides organisés, matériaux et Struc-tures • Physico-chimie des Systèmes biolo-giques.

C R P P - Centre de recherche Paul-Pascal• Matériaux Moléculaires Organisés • Physique des Systèmes complexeshors équilibre.

Chiffres clén Effectif : 135 dont 25 chercheurs et 13 enseignants chercheurs.n 36 brevets déposés entre 1998 et 2008.http://www.crpp-bordeaux.cnrs.fr

n Mis en place depuis septembre 1998,l’IECB a pour objectif de développer desprogrammes de premier ordre en phy-sico-chimie, chimie et biologie et defavoriser les interactions multi-discipli-naires. Soutenu principalement par leConseil régional, il regroupe les meilleurschimistes et biologistes européens.

I E C B - Institut Européen de chimie et biologie

n 15 équipes en 2009, soit environ 180personnesn 4 pôles interdépendants : • Biologie structurale • Chimie organique et bio-organique• Reconnaissance moléculaire • Biologie moléculaire et cellulaire.http://www.iecb.u-bordeaux.fr

n Unité mixte de recherche CNRS-Bordeaux 1-Bordeaux 2. Il est partenai-re de l’INRIA, CEA et de l’école doctoralede mathématique et informatique. n L’institut rassemble 140 chercheurs et enseignants chercheurs, 16 per-sonnels assistants à la recherche et 66 doctorants.

I M B - Institut de Mathématique de Bordeauxn La recherche de l’IMB est structuréeautour de 3 équipes :• Analyse et géométrie• Théorie des nombres et Algorithmique• Arithmétique• Mathématiques Appliquées de Bor-deaux.http://www.math.u-bordeaux.fr

n L’ISM rassemble une communauté de chercheurs organiciens et physico-chimistes intéressés par les édifices molé-culaires, et travaillant sur leur conception,synthèse, caractérisation, réactivité etanalyse dans divers environnements.Créé en 2007, plus de 250 personnes travaillent au sein de l’Institut dont 150sont permanentes.n 4 grandes compétences identifiées :• des théoriciens en chimie quantique etdynamique moléculaire et réactionnelle

I S M - Institut des Sciences Moléculaires• des chimistes organiciens de synthèse• des expérimentateurs physicochimistes• des physico et toxicochimistes de l’en-vironnement aquatique et atmosphérique.n Des projets de recherche sur des thé-matiques tranverses comme les nanos-ciences, chimie verte et catalyse, inter-faces et matériaux…http://www.ism.u-bordeaux1.fr

n LCABIE - Laboratoire de ChimieAnalytique Bio-Inorganique et Environnement (Pau).

n LCPO - Laboratoire de chimie des polymères organiques.

n INB - Institut des Neurosciences de Bordeaux.

n ISVV - Institut des Sciences de la Vigne et du Vin.

Autres laboratoires et instituts reconnus

n ISPED - Institut de Santé Publique,d’Épidémiologie et de Développement.

n CPOMH - Centre de Physique Moléculaire Optique et Hertzienne.

n Institut Ausonius.

n ITERG - Institut des Corps Gras.

Des laboratoires de renommée mondiale

Page 45: fiches CUB

3 axes de recherche

n Approche continue des ciné-tiques hors d’équilibre.

n Écoulements complexes du pico-litre au microlitre.

n Microtechnologies et outils pourla microanalyse.

Publicationsn 53 entre 2004 et 2009.

http://www.lof.cnrs.fr

Tester des matériaux composites

en condition extrême, inventer

de nouvelles batteries de haute

technologie, concevoir des routes

plus sûres et plus « écolos »…

La recherche privée bat son plein

sur l’agglomération bordelaise.

Les R&D s’installent, attirées

notamment par la réputation

de savoirs-faire locaux dans

l’industrie aéronautique, secteur

qui pèse aujourd’hui près de la

moitié de la dépense de R&D

au niveau régional.

n Le LOF est une unité mixte CNRS-Rhodia-Bordeaux 1 créé en octobre2004 à Pessac.

n Il emploie une quarantaine depersonnes (chercheurs, ingénieurs,techniciens, administratifs).

n Ces activités de recherche sonttournées sur la chimie et physi-co-chimie hors d’équilibre.

n La principale vocation du labo-ratoire est d’inventer de nouveauxoutils permettant d’améliorer lesrendements dans le domaine de la recherche en chimie et en phy-sico-chimie.

Le laboratoire du futur de Rhodia [ LOF ]

Daniel Charbonnel,directeur de l’usine SAFT de Bordeaux. – « Aujourd’hui, face à laconcurrence, une entreprisese doit de faire de l’innovationbrevetée tant dans les processque dans les produits. Cetterecherche ne peut souventexister qu’avec un réseau fortd’universitaires et le CNRS afin de répondre à la stratégiecommerciale de l’entreprise et créer de la valeur ajoutée ou des emplois. Il faut avoirune longueur d’avance et la conserver. »

De grands centres de recherche privée

Le saviez-vous ?Les composites thermostruc-turaux sont nés à Bordeaux

Les composites à matrice en carbure de silicium ont vu le jour,pour la première fois, à Bordeaux,au milieu des années 1970. Ondoit cette invention aux cher-cheurs de l’Université et du CNRS,notamment le professeur RogerNaslain, ancien directeur du LCTS(Laboratoire des composites thermostructuraux). Fait d’en-vergure : ce laboratoire a été lapremière unité mixte de recher-che du CNRS en cotutelle avec unpartenaire industriel, en l’occur-rence du secteur de la propulsion.L’industrie aéronautique et spa-tiale, en effet, est friande de cesmatériaux qui ont conquis leurtitre de noblesse à travers lemonde et dont l’utilisation permetun gain de consommation, derésistance, de poids et un affai-blissement sonore.

’Bordeaux et sa région béné-ficient d’une dépense de R & Dprivée parmi les 5 premièresde France.

courtise Bordeauxcourtise BordeauxLa recherche privée

Des partenariats industr ielsavec l ’Université de Bordeaux

Édité par Sur la base d’un travailréalisé pour

Édition 2010

Page 46: fiches CUB

n Le LCTS est une unité mixteCNRS-Bordeaux 1-CEA-Snec-ma Propulsion Solide (grou-pe Safran) créé en 1988,localisé sur le Campus Pes-sac, Talence, Gradignan.

n Il emploie une trentaine de personnes permanentes(chercheurs, enseignantschercheurs, ingénieurs duCNRS, SPS, CEA). Son effec-tif peut atteindre 80 person-nes en fonction du nombred’étudiants, post-doctorantset stagiaires présents.

n Les recherches du labora-toire portent sur les maté-riaux composites cérami-ques pour applications enconditions extrêmes : à hau-tes températures sous con-traintes mécaniques en mi-lieux oxydants…

n 5 thématiques de recher-che :• vieillissement, oxydation,corrosion• élaboration et procédés• modélisation physico-chimique• mécanique et thermique • normalisation.

n En 20 ans, le LCTS c’est…• une trentaine de brevets • 90 thèses de doctorants.

http://www.lcts.u-bordeaux1.fr

SAFTn La SAFT est une société fabriquantdes accumulateurs Ni-Cd, Ni-MH etLithium-Ion. n Elle emploie 3 900 salariés dont500 à Bordeaux, ville où la sociétés’est implantée depuis 1949.n Elle est leader dans la conception,le développement et la fabrication de batteries de haute technologie à destination de l’industrie et de la Défense. Exemple : SAFT leadermondial des batteries pour l’aéro-nautique et le spatial.n En 1999, elle implante sa R&D à Bor-deaux, service qui compte désormais150 personnes dont 45 chargés derecherche et 105 personnes travail-lant sur le développement. Ils sont en charge de produits fabriqués à Bordeaux, mais également en France(Poitiers, Angoulême) ou à l’étranger(États-Unis, Inde…). n Ce Centre de R&D travaille avec Bor-deaux 1, l’Université de Pau et ICMB et collabore aussi avec Rescoll. Despartenariats existent également avecplusieurs universités françaises surdes modélisations mathématiques etélectroniques, nouveau tournant de la recherche au sein de l’entreprise.

Eurovian Eurovia est une entreprise de lafiliale du groupe Vinci, spécialiséedans la construction et l’entretiendes infrastructures de transport.

Eurovia c’est…n L’un des leaders mondiaux destravaux routiers.n Le leader européen de la valorisa-tion des matériaux.n Le numéro 1 Français de la pro-duction de granulats.

n Le centre de recherche et dedéveloppement (R & D) d’Euroviaest implanté à Mérignac.

La R&D en chiffresn 30 personnes permanents dont10 chercheurs auxquels il convientd’ajouter les doctorants, les sta-giaires et les titulaires du CIFRE.n Un centre de 4 000m2 dont1900 m2 de laboratoire.n 100 machines d’essai.

Activitén Développement de nouveauxproduits et procédés, réalisationd’essai.

Institut Européen de l’environnement de Bordeaux [ IEEB ]

n L’IEEB est un laboratoire d’hy-giène et de Santé.

n Il effectue des analyses en :• environnement (eau, air, sol…) • agro-alimentaire (humaine etanimale) • santé et hygiène.

Chiffres clés• 115 personnes.• Plus d’un siècle d’expérience.• 4 000 m2 de laboratoires.

n On trouve aussi d’autres centresde recherche privée tels que lecentre de recherche et de concep-tion de Tribord (marque sportsd’eau du groupe de Décathlon) à Hendaye ou encore le centrescientifique de TOTAL à Pau.

Des centres de recherche pr ivée

De grands centres de recherche privée

Le laboratoire des CompositesThermostructuraux [ LCTS ]

Page 47: fiches CUB

Plateforme AIFIRA du Centre d’Études Nucléaires de Bordeaux-Gradignan n Elle est équipée d’un accélérateurélectrostatique de dernière généra-tion qui délivre un faisceau d’ionsde basse énergie. C’est un équipe-ment structurant pour des domai-nes d’applications très variés (phy-sique, biologie, environnement) àdestination des laboratoires desuniversités d’Aquitaine et aussiinternationale.

Le Laser Mégajoulen L’élément clé du programme desimulation de la France, le LaserMégajoule sera le laser le plus éner-gétique au monde. Ouvert à la com-munauté scientifique et internatio-nale, il constituera un lieu privilégiéde collaborations et d’échange.

L’agglomération bordelaise compte

de nombreux instituts, plateformes,

maisons, centres de ressources

technologiques et autres labels

ministériels…

Les compétences scientifiques

sont consolidées ; leurs lisibilités

au niveau national et international

sont renforcées ; autant dire que

le développement de l’innovation

est au plus haut de sa forme !

Tous les ingrédients sont ainsi

réunis pour développer solidement

la recherche partenariale avec

le monde industriel.

Les plateformes

Plateforme GénomiqueFonctionnelle de Bordeauxn Infrastructure scientifique ettechnologique régionale dans le do-maine de la génomique fonction-nelle. Elle fédère un ensemble depôles (7 pôles : bioinformatique,Protéomique…) scientifiques pres-tataires de service ayant aussi desformations et des valorisations.

Plateforme Imagerie Cellulaire de Bordeaux [ PICIN ] n Pôle de la plateforme génomiquefonctionnelle, elle met à dispositiondes scientifiques du matériel per-formant d’imagerie et notamment 3microscopes (epifluorescence,confocal, confocal multiphoton).

André Touboul,délégué régional à la recherche et à la technologie– « Notre force est de dis-poser sur le ter r i to i re del’ensemble des outils pour le développement de l’inno-vation. Cela permet d’établirdes ponts entre le mondesocio-économique et la re-cherche publique. Toutes cesinfrastructures bénéficientd’un soutien financier im-portant, et bon nombre d’en-tre elles rayonnent aujour-d’hui à l’international. »

De grandes infrastructuresPlateformes, Instituts,

Maison

Le saviez-vous ?Rescoll, pôle d’excellence

des polymèresLa Communauté Urbaine de Bor-deaux bénéficie de CRT de trèsbonne qualité, comme Rescoll ouAlphanov qui connaissent une trajectoire extraordinaire. Depuissa création en tant que cellule detransfert, Rescoll a connu unecroissance continue pour devenirun pôle d’excellence internationaldans le domaine des matériauxpolymères. Il joue un rôle majeurdans le paysage économique de la région grâce à ses nombreusescollaborations avec l’industrie, lespôles de compétitivité tels queAerospace Valley, et même la réa-lisation du tramway à Bordeaux !

’Parmi les nombreux instituts à Bordeaux, 5 sont labellisés« Instituts Fédératifs de Recher-che » par l’État.

et valoriséesDes compétences rassemblées

Édité par Sur la base d’un travailréalisé par

Édité par Sur la base d’un travailréalisé pour

Édition 2010

Page 48: fiches CUB

Les centres de ressources technologiques et centres techniquesindustr iels

Agrotec (Agropole d’Agen)n L’Agrotec est le centre technologiqueagroalimentaire de l’agropole d’Agen, il offreun panel d’outil au service des porteurs deprojets et industries naissantes. L’Agropoled’Agen est une technopole avec plus de 110entreprises et 2000 emplois.

AGIRn Localisé à Talence, le Centre de ressour-ces technologiques [CRT] AGIR [Agro-alimentaire innovation recherche] exerce ses activités autour de trois domaines decompétences : l’assistance technique pour la mise au point de produits et procédés, laformation et la R&D.

Mais aussi…n L’ITERG à Pessac, le FCBA à Bordeaux,Estia Innovation à Bidart.n Et des centres indépendants : Rescoll,CEA-CESTA.

Les inst i tuts

De très nombreux instituts sur le territoire Aquitain

Le CEAN - Centre d’étuded’Afrique Noiren Unité Mixte de recherche CNRS - IEP -Bordeaux 4 - FNSP. Centre de recher-che, d’enseignement et de documen-tation, le CEAN regroupe une équipepluridisciplinaire autour de l’analyse du politique en Afrique contemporaine.

L’IRNHA - Institut de rechercheen nutrition humaine d’Aquitainen Groupement d’intérêt scientifiqueentre Bordeaux 1, Bordeaux 2, CHU deBordeaux. Les missions de l’IRNHAsont de répondre aux enjeux de nutri-tion humaine tels que la santé publique,d’informer, de former et de mener desrecherches en nutrition humaine : • recherche pluridisciplinaire • expérimentale • épidémiologique et clinique.

Mais aussi des instituts…

n Carnot, l’OASU, l’Inria Bordeaux…n Et notamment 5 instituts labellisésIFR [institut fédératif de recherche] :• Cœur, Poumons, Vaisseaux, Throm-bose [ IFR 4]• Institut des Neurosciences de Bor-deaux [ IFR 8]• Pathologies infectieuses et Cancer[ IFR 66]• Santé Publique [ IFR 99]• Biologie végétale intégrative [ IFR103].

Les maisons

Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitainen Localisée sur le domaine universitairede Pessac, la MSHA a pour objectif defavoriser des programmes de recher-che transversaux dans le domaine dessciences humaines et sociales et déve-lopper des ouvertures internationales.

Maison de l’archéologie[ Institut Ausonius ] n La Maison de l’archéologie a ouvertses portes en 1992, elle abrite les activi-tés de recherche de l’institut Ausonius,principal centre de recherche en Aqui-taine travaillant dans les domaines de :• l’Archéologie • de Histoire de l’Antiquité • et du Moyen Âge.

De grandes infrastructuresPlateformes, Instituts, Maison

Page 49: fiches CUB

Objectif

n Rationaliser et optimiser lesinvestissements en équipements.n Mettre en commun les moyens(équipement, personnel) et lesavoir-faire .n Structurer une offre de service de haute qualité.

n Cette mise en commun permetd’offrir aux laboratoires de la régionun accès à des ressources (équipe-ment lourds, expertise) dont ils nepourraient pas disposer rapide-ment individuellement. Chaquepôle assure également une missionde formation continue ouverte à lafois aux universitaires et aux indus-triels et doit favoriser les activitésde transfert et de la valorisationindustrielle.

Voilà une sacrée touche de

modernité ! Actuel et coloré,

ce bâtiment de 2 500m2 a fait faire

un bond en avant à l’Université

Bordeaux 2. Pas moins de 75

permanents y assurent un service

d’analyse, de conseil, et de

formation, dans un même et

unique but : mieux comprendre

le fonctionnement des gènes.

Avec une offre de service de très

haute qualité associant universités

et établissements de recherche,

le centre génomique fonctionnelle

est un bon exemple de mutualisation

des moyens et des savoir-faire

pour les laboratoires et les

industriels de la région.

Présentation

n Cette infrastructure fédère unensemble de pôles scientifiques et technologiques prestataires de service.

n Elle permet l’intégration d’équi-pes de recherche et développementnouvelles, porteuses de projetsinnovants ayant une forte compo-sante technologique et étroitementassocié aux pôles scientifiques ettechnologiques.

n Porté par les Universités Bor-deaux 1 et 2, le centre génomiquefonctionnelle associe également :• l’INRA • l’INSERM • le CNRS • le CHU • l’Institut Bergonié.

Dominique Rolin, directeurde la plateforme génomiquefonctionnelle de Bordeaux– « A la fin des années 90, ona vu sur le plan technologiqueune évolution majeure pourétudier le monde du vivant. Onest passé du microscope de paillasse à des systèmesphotoniques à laser. Ces nou-veaux instruments constituentun investissement très lourd.La plateforme permet ainsi deles rendre disponible pour lacommunauté scientifique. »

Plateforme génomique fonctionnelllewww.pgfb.u-bordeaux2.fr

Plateforme génomiquefonctionnelle

Le saviez-vous ?Mitroprod commercialise

de l’ARNLa Plateforme génomique fonc-tionnelle de Bordeaux accueilledes équipes de recherche et déve-loppement, mais également desprojets à caractère industriel, oudes start-up telles que Mitoprod,une jeune entreprise de biotech-nologies dédiée à la production et à la commercialisation d’ARN.Hébergée dans la plateformedepuis sa création en 2004, l’en-treprise a déjà levé 3 millionsd’euros en 5 ans. Un parcoursexemplaire.

’Depuis sa création, 114 labo-ratoires ont bénéficié de laplateforme, dont 95 en Aqui-taine.

Une connaissance des gènesau service des chercheurs et industriels

Édité par Sur la base d’un travailréalisé pour

Édition 2010

Page 50: fiches CUB

Bioinformationn Domaines d’activités : • développement de nouvelles métho-des et nouveaux outils pour exploiterles données de la génomique et géno-mique fonctionnelle.n Publications : 19 entre 2004 et 2009.

Protéomiquen Domaines d’activités : • la construction de vecteurs plasmi-diques • la production de protéine • l’identification et analyse des pro-téines par spectrométrie…n Principaux équipements : • centrifugeuse • électrophorèse • broyeuse de cellule • sonicateur…n Publications : 26 entre 2003 et 2009.

La Plateforme génomique fonct ionnel le Bordeaux regroupe 7 pôles scient i f iques et technologiques

Métabolomen Domaines d’études : • la qualité des fruits charnus • les relations hôtes-pathogène• l’étude de la biogenèse membra-naire • les propriétés des polyphénols.n Principaux équipements : • 2 spectromètres • 5 chaînes HPLC.n Publications : 42 entre 2007 et 2009.

Génotypage Séquençagen Domaines d’activités : • le séquençage • la recherche de mutations • le génotypage • l’analyse du dosage génique… n Principaux équipements : • séquenceur • spectromètres • bioanalyseur…

Transcriptomen Domaines d’activités : • la fabrication de filtres à haute den-sité (macroarrays) et de puces à façon(microarrays) • la conduite des expériences de trans-criptome et l’analyse des résultats.n Principaux équipements : • robot pipeteur • rampe PCR • robot de spolling.

Microscopie Électroniquen Domaines d’activités :• la microscopie électronique à trans-mission et microscopie électronique à balayage qui comprend entre autre la préparation des échantillons• les observations • l’acquisition d’images….n Principaux équipements : • microscopes électroniques• équipements de cryométhodologies mais aussi 3 microtomes • 1 évaporateur de carbone …

Microscopie photoniquen Domaines d’activités : • l’imagerie (épifluorescence, confo-cale en lumière visible, confocale bi-photon par l’electrophysiologie.n Principaux équipements : • 6 microscopes (dont 3 confocaux,1 à épifluorescence, 2 multiphotons),• 1 macroscope • 2 stations d’analyses… n Publications des utilisateurs de laplateforme : 19.

Les Plateformes scientif iques et technologiques

Plateforme génomique fonctionnelle

Page 51: fiches CUB

Entre Bordeaux et Arcachon, s’élance

la Route des Lasers avec comme halte

névralgique : le Centre d’Études

Scientifiques et Techniques d’Aquitaine

(CESTA) du Commissariat à l’Énergie

Atomique situé au Barp. Les travaux

y battent leur plein. Depuis fin 2008,

se dresse un bâtiment de 40 000 m2

dans lequel le montage de l’un des 4 halls

laser, avec ses 5 chaînes de 8 faisceaux

chacune, est désormais terminé.

Le puissant Laser Mégajoule, destiné

à garantir la fiabilité et la sûreté des

futures têtes nucléaires, y prend peu

à peu forme. Les premières expériences

de physique des plasmas qui seront

menées dès 2014 feront alors de

l’Aquitaine la région européenne

au plus fort potentiel scientifique

dans le domaine optique-laser.

n Suite à l’arrêt définitif des essais nucléaires en1996 et à la ratification du traité d’interdictioncomplète des essais nucléaires, la France a lancéson programme de « simulation », destiné àassurer la pérennité de la dissuasion. Le lasermégajoule est un élément clé de ce programme.

En effet, il permet d’atteindre en laboratoire desconditions proches de celles rencontrées lors de la phase de fonctionnement thermonucléaire des armes. Ainsi, il garantit la fiabilité et la sûretédes armes de dissuasion.

n Cet outil, qui sera utilisé essentiellement par desspécialistes de la physique du plasma du CEA,servira également à la communauté scientifiquenationale et internationale, constituant ainsi un lieuprivilégié de collaborations et d’échanges.

Laser Mégajoulewww.cea.fr

Laser Mégajoule

Le saviez-vous ?L’Aquitaine, pionnière dans la

physique des extrêmesDécidé indépendamment des programmes dedéfense, un laser, nommé PETAL, pourPETawatt Aquitaine Laser, doit voir le jour surle site du Barp. Sa particularité ? Il délivre desimpulsions très très courtes, de l’ordre de 0,5à 5 picosecondes (un millième de milliar-dième de seconde), et très puissantes (unpettawatt, c’est un million de milliards dewatts). Financé par la Région Aquitaine,l’Union européenne et le ministère de larecherche, cet outil, couplé avec la LIL, per-mettra de reproduire à une échelle réduite lesconditions physiques (température, pres-sion…) qui n’apparaissent par exemple qu’aucœur des étoiles, comme notre Soleil, où lesmécanismes de fusion sont à l’origine d’unexceptionnel dégagement d’énergie. La physi-que des extrêmes devient dès lors accessibleen laboratoire sur le sol aquitain.

en puissanceLe Laser Mégajoule monte

Le Laser Mégajoule : à quoi ça sert ?

Édité par Sur la base d’un travailréalisé pour

Édition 2010

Page 52: fiches CUB

Le Laser Mégajoule en chiffres

n L’emprise au sol du bâtiment est de40 000 m2 (300 m de long, 160 m delarge dans la plus grande Large).

n Les quatre halls laser de 128 m de long14 m de haut sont situés deux à deux depart et d’autre du hall d’expériences.

n Le hall d’expérience est un cylindre de34 m de diamètre et de 55 m de hauteur.

n La chambre d’expérience est consti-tuée d’une sphère en aluminium de 10 m de diamètre comportant plusieurscentaines de hublots pour l’entrée desfaisceaux laser et l’introduction d’appa-reils de diagnostics.

n 4 320 plaques de verre laser sont utilisées pour l’ensemble des ampli-ficateurs.

n En 2014, 16 faisceaux devraient êtreopérationnels sur les 176 installés. Ainsidimensionné, il doit permettre d’attein-dre l’ensemble des objectifs qui lui sontassignés. Si besoin, ce nombre pourraitêtre porté à 240.

La LIL avant le Laser Mégajoule

n La Ligne d’Intégration Laser (LIL) estune installation prototype destinée à valider les choix technologiques retenuspour le laser Mégajoule et à en préparerl’exploitation.

n La LIL est constituée d’une chaînelaser élémentaire du laser Mégajoulecomportant huit faisceaux identiques.Cet équipement est le laser le plus puis-sant d’Europe (30 kilojoule d’énergie)jusqu’au démarrage du LMJ et de sonéquivalent américain, le NIF [NationalIgnition Facility].

n Son bâtiment est achevé depuis 1998 et son laser qualifié depuis 2003. Il estouvert à la communauté scientifiquedepuis quatre ans.

n Dans un second temps, la LIL per-mettra de réaliser des expériences dephysique des plasmas et de préparer les expériences qui seront réalisées sur le LMJ.

ILP - Inst i tut LaserPlasma

n L’institut Lasers et Plasmas [ ILP ], créé autour d’un partenariat entre CEA - Université de Bordeaux 1 - CNRS et École Polytechnique, stimule, anime et coordonne les recherches dans le domaine des lasers de puissance et des plasmas crées par ces derniers.

n Il est un point d’entrée pour les rela-tions avec la recherche « civile » et lesexpériences « ouvertes » c’est-à-direnon protégées par le secret défense, sur la LIL et le LMJ.

L’ILP est composé de 3 structures

n Le groupement d’Intérêt ScientifiqueInstitut Lasers et Plasmas [GIS ILP].

n La fédération de recherche Lasers et Plasmas [FLP].

n L’association Lasers et Plasmas [ALP].

n Des conventions de laboratoire derecherche ont été signées entre le CELIA[Centre d’Études des Lasers Intenses et Applications], le CPMOH [Centre de Physique Moléculaire Optique etHertzienne], le MAB [MathématiquesAppliquées de Bordeaux] et le CEA.Mais la présence du LMJ sur les terresgirondines va entraîner la venue de nombreux scientifiques français et étrangers, qui utiliseront tempo-rairement cet outil pour mener leursrecherches.De façon permanente sur le site du CEA-CESTA, se côtoieront quelques centai-nes de chercheurs et de personnelschargés de l’exploitation du site.Cette activité engendrera aussi beau-coup d’emplois indirects chez des sous-traitants locaux dans le secteur de l’ex-ploitation et de la maintenance commede l’ingénierie, optique ou électronique.D’ores et déjà, en tout cas, pour laconstruction du site, des pics d’emploide 1 200 personnes ont été enregistrés.

Laser Mégajoule

Page 53: fiches CUB

et la technologie d’obtention et de transformation des corps gras.L’Institut valorise son domained’expertise et son savoir-faireauprès des industriels produc-teurs et utilisateurs de corps gras.

Quand on sait que la plupart des

produits du quotidien contiennent

des corps gras, on comprend

l’importance de l’ITERG.

Véritable centre d’excellence

dans l’analyse et la transformation

des matières grasses, l’institut

rayonne à l’international.

Ce centre technique industriel

collabore avec l’industrie agro-

alimentaire, premier employeur

de la région Aquitaine, mais

aussi avec des établissements

publics de recherche ou des pôles

de compétitivité comme Prod’Innov

à Bordeaux.

L’ ITERG

Présentation

n Localisé à Pessac, l’ITERG estspécialisé dans l’analyse des huiles et matières grasses, lanutrition lipidique, la lipochimie

n L’aide à l’innovation et le trans-fert de connaissance et de techno-logies, en particulier en directiondes PMI/PME.

Parallèlement à ces missions d’in-térêt collectif, l’ITERG proposedes prestations contractuelles«sur mesure» sous clause destricte confidentialité pour lesindustries utilisatrices d’huiles et matières grasses (agroali-mentaire, grande distribution, alimentation animale, cosmé-tique, industries chimiques...).

Missions

Les interventions de l’ITERG s’organisent autour de 4 gran-des missions de portée générale

n L’amélioration de la qualité et dela sécurité sanitaire des alimentspour les produits issus de la filière.n L’étude des caractéristiques dumétabolisme lipidique liées auxgrand enjeux de santé publiques.n La promotion, dans le perspec-tive de développement durable, dela sécurité des installations dusecteur et de l’écocompatibilité deses procédés et ses produits.

Frédéric Staat,directeur général de l’ITERG– « L’ITERG est à doublefacette : il présente une mis-sion d’intérêt général soustutelle d’État avec surtout desactivités collectives de recher-che, et une autre mission mar-chande avec des prestationssur mesure pour les industriesproductrices ou utilisatricesd’huiles et matières grassescomme l’agroalimentaire, lapharmacie, l’industrie chimi-que ou la cosmétique. »

Itergwww.iterg.fr

ITERGInstitut des corps gras

Le saviez-vous ?Des biolubrifiants en développement

L’ITERG est impliqué dans le déve-loppement durable : IBIOLAB estun projet européen de rechercheassociant 12 PME et 6 centres derecherche. Il consiste à dévelop-per des biolubrifiants répondant à l’écolabel européen, de quoiconforter la lisibilité scientifiquede l’institut à l’international – sans oublier les autres projets etle rattachement de quatre équipesde l’ITERG aux instituts Carnot ! Et pour favoriser ces actions detransfert et d’accompagnementaux entreprises, un projet deconstruction d’une plateformetechnologique est en cours.

’L’ITERG a 60 ans ! Né à Paris, il s’est installé sur leterritoire il y a 30 ans, attiré parla forte concentration d’indus-tries huilières.

de la rechercheLes matières grasses au cœur

Édité par Sur la base d’un travailréalisé pour

Édition 2010

Page 54: fiches CUB

Compétences

Les experts de l’ITERG proposent desprestations et développent des pro-grammes de R&D adaptés aux besoinsdes industriels sur tous les produitscontenant des matières grasses consti-tutives ou ajoutées :• Nutrition Métabolisme & Santé • Lipochimie• Formulation• Environnement & Sécurité industriels• Audit Conseil • Veille & information

Projets

n OPTIM’OILS : valorisation des mi-cronutriments dans les huiles alimen-taires.

n IBIOLAB : valorisation de l’utilisationdes biolubrifiants.

n BIOSCOPES : sur la thématique desbiocarburants.

n Participation de l’ITERG à l’institutCarnot LISA, institut qui vise à appro-fondir la connaissance et l’analyse deslipides, de la production à la trans-formation, 4 équipes de l’ITERG fontpartie de cet institut.

n Intérêt pour le développement dura-ble notamment pour la chimie verte(voir Le saviez-vous ?).

Part icipation de l ’ ITERG à plusieurs projets européen

n Porteur du projet CEDOP [Centreeuropéen de développement des oléoproduits]. Projet qui vise à la mise en place d’uneplate-forme technologique dédiée à l’innovation dans le domaine de l’oléo-chimie.

ITERG - Inst i tut des corps gras

Des partenariats et labels

n Labellisation UMT (Unité mixte de technologie) « nutrition lipidique et vieillissement cérébral » en parte-nariat avec Bordeaux 1.

n Labellisation UMT « Polygreen Biopolymères Agroressources » enpartenariat avec le LCPO.

n Labellisation RMT « ecoval ».

Page 55: fiches CUB

n À ce titre, l ’observatoire participe à plusieurs servicesd’observation :• Alma • Herschel • IVS • GaiaEt assure la responsabilité, lepilotage et la gestion du serviced’observation SOMLIT.

n Il assure des missions de for-mation et des tâches de commu-nication.

Des confins de l’Univers jusqu’au

plus profond des océans, les

chercheurs de l’Observatoire

aquitain des sciences de l’univers

(OASU) scrutent l’environnement qui

nous entoure. Pour l’heure, l’OASU

regroupe deux laboratoires : EPOC

(Environnements et paléoenvironne-

ments océaniques), situé à Talence

et à la station marine d’Arcachon, et

le LAB (Laboratoire d’Astrophysique

de Bordeaux), à Floirac. Mais elle

compte bien en fédérer d’autres pour

plus de visibilité au niveau régional,

national et même international.

Et encore mieux comprendre l’univers

dans lequel on vit.

L’OASU

Présentation

n L’OASU est une école interne à statut dérogatoire composantede l’Université Bordeaux 1, crééeconjointement par le ministèrede l’Enseignement supérieur etde la recherche et par l’Institutnational des sciences de l’uni-vers.

n Les thèmes de recherche au sein de cette structure sont larges : • la structure des galaxies et des planètes • la pollution de l’atmosphère• l’hydrodynamique côtière• la genèse des corps sédimen-taires océaniques• les processus biogéochimi-que dans les fleuves…

Francis Grousset,directeur de l’Observatoireaquitain des sciences de l’univers– « Le 1er janvier 2011, l’Ob-servatoire devrait accueillir 7 nouvelles équipes, qui tra-vaillent toutes sur des théma-tiques « environnementales »,mais d’horizons divers,commela préhistoire, l’hydrologie,l’érosion côtière, la télédé-tection, les paléoclimats ou le développement durable...L’objectif est de rassemblertoutes ces forces d’Aquitaine,et d’accroître la visibi l i té de l’OASU. »

Observatoire aquitain des sciences de l’universwww.oasu.u-bordeaux1.fr – http://www.obs.u-bordeaux1.frhttp://www.epoc.u-bordeaux.fr

Observatoire aquitain dessciences de l’univers

Le saviez-vous ?Herschel : un peu

d’Aquitaine dans les airsLe LAB de l’OASU, qui a contribuéà la réalisation technique du satel-lite Herschel, de l’Agence spatialeeuropéenne (ESA), peut se féli-citer : lancé le 14 mai dernier parAriane 5 depuis le Centre spatialguyanais à Kourou, Herschel estarrivé à bon port, sur son orbitefinale, à 150 000 kms de la Terre. Il a déjà livré les premières don-nées, que le LAB devrait contri-buer à analyser.Doté de trois instruments (HIFI,PACS et SPIRE), Herschel observela lumière dans les domaines del’infrarouge et du submillimétri-que. Il devrait permettre de mieuxcomprendre la naissance des sys-tèmes planétaires et des étoiles, et dévoiler l’histoire de la vie desgalaxies en remontant jusqu’à 10milliards d’années !

’L’OASU compte 240 person-nes réparties à l’Observatoirede Floirac, au Campus de Ta-lence et à la Station marined’Arcachon.

la mer et l’UniversUn observatoire pour la Terre

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Édition 2010

Page 56: fiches CUB

LAB - Laboratoire d’Astrophysique de Bordeaux

n Unité mixte de recherche du CNRS et de l’Université Bordeaux 1 localiséesur la commune de Floirac.n Environ 23 chercheurs – 26 ingé-nieurs, techniciens et personnels admi-nistratifs – 15 doctorants, stagiaires.n 3 équipes scientifiques, un laboratoired’électronique, un atelier mécanique, un centre de calcul, une bibliothèque et un service de gestion.n Financement : Ministère de l’Éduca-tion nationale, CNRS, INSU, Régionaquitaine.

Missionn Le LAB s’intéresse aux grandes ques-tions actuelles : Y a-t-il de l’eau surMars ? Comment se forme une étoile ?Où se trouve la matière noire dans lagalaxie ? Pour y répondre, plusieurs thé-matiques de recherche : l’étude desatmosphères et des surfaces planétai-res, la formation stellaire et les disquesprotoplanétaires, l’étude des galaxies…

L’OASU est composé de 2 laboratoires de recherche : LAB et EPOC

n Mais aussi des services d’aide à larecherche grâce au laboratoire élec-tronique spécialisé dans le domaine de l’électronique numérique rapide et des hyperfréquences ou encorel’atelier mécanique, atelier national de l’INSU, où sont réalisés des ensem-bles mécaniques destinés aux grandsprojets spatiaux.

EPOC - Environnements et PaléoenvironnementsOcéaniques

n Laboratoire Mixte du CNRS et de l’Université Bordeaux 1 localisé sur lescommunes de Talence et d’Arcachon.n Environ 150 à 160 personnes dont : 60 chercheurs et enseignants-cher-cheurs ; 50 techniciens, ingénieurs et personnels administratifs ; 40 à 50doctorants, stagiaires et contractuels.n 7 équipes scientifiques : 5 à Talence,qui constituent le département de géolo-gie et d’océanographie, et 2 à Arcachon,qui constituent la Station marine.n Des activités de recherche, d’obser-vation et d’enseignement sur l’érosiondu trait de côte, les transferts sédimen-taires du continent à l’océan, la qualité et l’évolution des environnements flu-vio-estuariens et littoraux, l’évolutionclimatique.n Observations sur 4 zones ateliers enAquitaine : l’estuaire de la gironde, lebassin d’Arcachon, le littoral Aquitain, le golfe de Gascogne.

La formation

n Étant école interne de l’UniversitéBordeaux 1, l’OASU peut dispenser desenseignements. L’enseignement dessciences de l’univers et de l’environne-ment est actuellement dispensé dans3 UFR : • Physique • Sciences de la Terre et de la Mer • Sciences BiologiquesEn lien avec le LAB et EPOC.

Observatoire aquitain des sciences de l’univers

La recherche

Page 57: fiches CUB

n Favorisant la recherche inter-disciplinaire en SHS, elle complètesans concurrencer, l’action desuniversités et des grands centresde recherches.

6 ambitions

n Participer activement au réseauMSH mis en place en 2001.n Être un lieu d’accueil et de savoirpour les jeunes chercheurs et doc-torants.n S’intégrer dans des réseaux dedocumentation.n Favoriser des cherches innovan-tes et convergentes.n Renforcer les liens avec les col-lectivités territoriales et établisse-ments publics.n Développer des ouvertures inter-nationales.

Née il y a plus de 30 ans, la Maison

des Sciences de l’Homme

d’Aquitaine (MSHA) fait partie du

réseau national de 20 MSH. Située

sur le domaine universitaire de

Pessac, elle constitue un espace

privilégié de recherches

transversales en sciences humaines

et sociales (SHS). Elle permet

notamment d’aider les thésards

qui représentent pas moins de 50 %

de l’ensemble des thèses des

Universités de Bordeaux !

Présentation

n La MSHA joue un rôle fédérateurpour les SHS en Aquitaine, en déve-loppant notamment des partena-riats scientifiques. Elle renforceaussi les ressources et dispositifsde recherche des 4 Universités bor-delaises, de l’Université de Pau etdes Pays-de-l’Adour et des labora-toires aquitains du CNRS travaillanten Sciences Humaines et Sociales.

n Elle appuie également les Écolesdoctorales, en contribuant à la for-mation qu’elles dispensent et enoffrant des espaces communs detravail aux doctorants.

n Pour réaliser ses ambitions, elles’est fixée cinq « i » à mettre enœuvre : • l’interinstitutionnel • l’interdisciplinaire • l’international• l’insertion dans le milieu régional• l’incubation.

Christophe Bouneau,directeur de la Maison des sciences de l’hommed’Aquitaine, professeurd’histoire contemporaine à l’Université Bordeaux 3– « La MSHA est un orga-nisme qui doit développerl’interdisciplinarité sur tousles registres. Elle permet delutter contre le cloisonnementdes disciplines, de favoriserles thèmes transversaux. Ellefait travailler entre eux deshistoriens, des économistes,des artistes, des collectivitéslocales… C’est un dispositifde coopération et de fertili-sation croisée. »

Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitainehttp://www.msha.fr

Maison des Sciences del’Homme d’Aquitaine

Le saviez-vous ?Un programme

qui mêle archéologie funéraire et histoire

Débuté en 2007, le programme« identité(s) et mémoire(s) despopulations du passé » fait colla-borer des spécialistes d’horizonsdivers : des historiens, des archéo-logues, des anthropologues et dessociologues, qui offrent un regarddifférent sur un même objet. Ceprogramme consiste à étudier, àpartir de cimetières et ossuaires,les modifications sociologiques et biologiques de peuplements,du Haut-Moyen-Âge jusqu’auXVIIIe siècle. Soutenu par leCNRS, il s’appuie sur des opéra-tions et des études archéologi-ques européennes.

’La Maison des Sciences del’Homme d’Aquitaine regroupe30 disciplines des Universitésd’Aquitaine.

les sociétés humainesUne maison pour mieux comprendre

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Page 58: fiches CUB

5 Programmes et axes de recherche

n Les trajectoires de l’innovation : de ladiversité des expériences à la construc-tion de modèles.

n Marges, mémoire et représentionsdes territoires européens.

n Identité et Mémoire des populationsdu Passé : • Archéologie Funéraire et histoire.

n Le livre scientifique : • constitution et émergence d’un genre(1450-1850).

n Risques en Afrique : • Représentations, Ressources, Pou-voirs, Travail.

n Plus de 30 centres de recherches sontassociés actuellement à la MSHA. Ils sont issus particulièrement des Universités de Bordeaux, de l’Universitéde Pau mais aussi d’associations.

Des réseaux et accordsinternationaux

Près de 30 réseaux et accords internationaux de recherche notamment…

n Des ententes, conventions et conven-tions de recherche avec des instituts,agences et universités :• l’INRS de Montréal • l’INRS de Québec • l’Université de Bologne • Los Angeles • Lausanne…

n Des partenariats avec des pays afri-cains et européens : • l’IFAN de Dakar • l’IFRA de Nairobi • l’IRIC Yaoundé…

n Les Universités de :• Barcelone • Turin • Stuttgart • Manchester…

n Les rencontres Champlain-Montaigne :ces rencontres découlent du jumelageentre les Villes de Bordeaux et de Qué-bec. Il s’agit de rencontres scientifiquesinterdisciplinaires.Les thématiques scientifiques abordéeslors de ces rencontres touchent la ville,les régions et l’université : les acteurs etleurs pratiques & Vieillissement : santéet société.

Pôle d’édition et de ressourcesdocumentaires

La Maison des Sciences de l’Hommed’Aquitaine publie et diffuse les travauxscientifiques émanant des équipes de recherches interdisciplinaires ensciences humaines de l’établissement et des centres associés (équipes d’ac-cueil et centres CNRS) : • actes de colloques • synthèses de séminaires• travaux thématiques dans le cadredes contrats quadriennaux ou descontrats d’objectifs en accord avec lesMinistères de l’Éducation Nationale et de la Recherche.

Maison des Sciences de l’Homme d’Aquitaine

Page 59: fiches CUB

n 9 laboratoires de rechercheconstituent l’institut Carnot MIB :• CRPP • ICMCB • IMS • ISM • LaBRI• LCPO • LCTS • LMP • TREFLE

n Plus de 500 personnes travail-lent au sein de l’institut CarnotMIB: 270 personnels permanents.

Les matériaux, l’agriculture,

la forêt, l’analyse des corps

gras… Autant de compétences

régionales pour lesquelles

les laboratoires de recherche

ont reçu le label Carnot.

Attribué pour 4 ans par le ministère

délégué à l’Enseignement

Supérieur et à la Recherche,

c’est un fabuleux gain de visibilité !

Les laboratoires peuvent ainsi

doper leur image commune

de compétence, d’efficacité

et de professionnalisme.

Le but ? Favoriser les partenariats

de recherche avec les acteurs

socio-économiques.

n L’institut Carnot MIB regroupe9 laboratoires de recherche im-plantés sur le campus bordelaiset reconnus pour leur excellencescientifique dans les disciplinesde : • la chimie • de la physicochimie • de la mécanique • de l’électronique • de la productique • de l’informatique

n Liées aux thématiques : • conception• élaboration - caractérisation • modélisation • matériaux et des systèmes.

Éric Papon, directeur de l’institut Carnot MIB– « Le label Carnot définit unpérimètre humain et scienti-fique. Il rassemble des cher-cheurs qui appartiennent à desunités de recherche différen-tes, si bien que l’on assiste àune explosion des frontières.C’est un moyen de structurerl’offre de compétences à l’é-chelle du chercheur, et d’offrirun portail unique aux indus-triels. »

Les instituts Carnotwww.instituts-carnot.eu

Les instituts Carnot

Le saviez-vous ?Le Carnot MIB regroupe 9 labora-toires de recherche, tous implan-tés sur le campus bordelais etreconnus pour leur excellencescientifique dans le domaine desmatériaux et systèmes. Avec demultiples domaines d’applicationtels que le transport, l’énergie, lachimie, ou les télécommunica-tions et multimédias, l’institutgénère jusqu’à 3 millions d’eurosde partenariat direct avec l’indus-trie, recette annuelle sur laquelleest calculée l’abondement versépar l’État. Une manière d’encou-rager davantage le transfert detechnologie…

’Sur 33 instituts Carnot enFrance, 4 sont implantés à Bordeaux : MIB, LISA, ARTS,et CEMAGREF.

entre laboratoiresOuvrir les frontières

Les instituts Carnot de Bordeaux Métropole

L’institut Carnot MIB[Materials and systems Institute of Bordeaux]

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Page 60: fiches CUB

…Stratégie

n Un positionnement matériaux-systèmes structuré autour de4 filières technologiques et d’unefilière transversale « Organisationindustrielle ».

n L’institut Carnot MIB couvre demultiples domaines d’application : • transports • énergie • chimie de spécialités & chimie

de commodités • télécommunications

& multimédia.

n L’institut Carnot MIB est dotéd’un comité d’orientation indus-trie-recherche, véritable plate-forme d’échanges entre respon-sables industriels et chercheurs,qui vise à faire émerger des pro-jets de coopération R&T en ré-ponse à la demande socioéco-nomique.

n Localisé sur la Ville de Pessac, l’InsitutCarnot LISA travaille sur la probléma-tique des lipides : • connaissance • analyse • production • transformation et métabolisme.

n Le groupement LISa est constitué de l’ITERG, l’Université de Bordeaux et l’institut multidisciplinaire de Bio-chimie des Lipides (IMBL) à Lyon.

Institut Carnot LISA[ Lipides pour l’industrie et la santé ]

n Établissement public à caractèrescientifique et technologique [EPST], le Cemagref est un organisme public de recherche finalisée sur la gestion des eaux et des territoires.

CEMAGREF [Centre national de machinisme agricole, du génie rural et des eaux et forêt ]

n Le groupement LISA fédère 12 la-bo-ratoires : • 4 unités en sein de L’ITERG • 3 au sein de l’Université de Bordeaux • 5 au sein du IMBL.

n 3 axes thématiques :• Nutrition, Santé et Sécurité Alimen-taire• Santé et Biomolécules• Chimie Verte et Bioénergie.

Institut Carnot ARTS[Actions de recherche pour la technologie et la société ]

n Représenté sur le territoire bordelaispar un laboratoire de l’ENSAM : leLAMEFIP travaillant sur le domaine dela mécanique, des matériaux et desprocédés.

n Il centre ses recherches sur les res-sources en eau de surface, les systèmesécologiques aquatiques et terrestres, les espaces à dominante rurale, les tech-nologies pour l’eau, les agro-systèmeset la sûreté des aliments.

Les instituts Carnot

Page 61: fiches CUB

n Arc Sud DeveloppementVillenave-d’Ornon.

n Talence Innovation Sud développementTalence.

Avec 18 cellules de transfert

rattachées aux laboratoires publics

de recherche, 9 plateformes

technologiques, 12 centres

techniques et de ressources,

un service de valorisation,

22 pépinières, des incubateurs,

des agences publiques comme

Innovalis… la métropole

bordelaise se donne tous

les moyens nécessaires pour

répondre aux attentes des industriels

et favoriser le transfert de

technologie. De quoi assurer

durablement la compétitivité

du territoire.

Leur rôle est de renforcer les chan-ces de réussite des nouvelles entre-prises en offrant une logistique etdes services (locaux, secrétariatcommun, conseils…).

n Bordeaux MontesquieuMartillac.

n Bordeaux UnitecPessac.

n Bordeaux ProducticCestas.

n Bordeaux Technowest Mérignac.

n Hauts-de-GaronneFloirac.

Présentation

Parmi les 22 pépinières d’entreprises en Aquitaine, 7 sont sur le territoire bordelais

Antoine Briand,directeur de l’incubateurrégional d’Aquitaine [ IRA]– « L’IRA accompagne et fi-nance des projets de créationd’entreprises innovantes. Enlien avec Aquitaine Valo et lestechnopoles, nous bâtissons et validons avec chaque entre-preneur une stratégie et unbusiness plan opérationnel.Et le succès est au rendez-vous : depuis 2000, 50 nou-vel les sociétés innovantes ont vu le jour, générant plus de 350 emplois. »

Pépinières d’entreprises, incubateurs,transferts de technologieshttp://www.incubateur-aquitaine.com/http://www.aquitaine-creation-entreprise.com/

Pépinières d’entreprises, incubateurs, transferts

de technologie

Le saviez-vous ?Exosun a créé la premièrecentrale solaire française

Après deux années de gestationà l’IRA et diverses aides finan-cières, le projet Exosun s’esttransformé en un bel exemple de réussite. Implantée dans lapépinière Bordeaux Montes-quieu, l’entreprise a créé la pre-mière centrale solaire françaiseéquipée de capteurs mobiles sur3 500m2 de surface. Une techno-logie des plus innovantes quis’exporte aujourd’hui à l’étrangeret qui participe admirablementau dynamisme économique duterritoire.

’Les cellules de transfert em-ploient à elles seules 54 per-sonnes pour un CA annuel de2,92 millions d’euros.

à l’innovation industrielleDe la découverte académique

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Page 62: fiches CUB

IRA - Incubateur Régionald’Aquitaine

n Une structure associative dédiée à l ’accompagnement de projets de création d’entreprises innovantes en offrant un appui en formation,conseil, recherche de financement, réalisation d’étude…

n Crée en 2000, elle associe 14 éta-blissements d’enseignement et derecherche.

n Elle met en œuvre des moyens hu-mains, techniques et financiers pour lesporteurs de projets innovants.

IRA en chiffresn 94 projets incubés.n 70 entreprises ont été créées, 50 sont toujours en activité.n 18 projets encore en incubation.n 300 emplois directs ont été générés.

Des sociétés crées dans différentssecteurs d’activités

n Les Sciences et Technologies : • Exosun • Novalase • Amplitude-Systemes…

n Agroalimentaire et biotechnologie :• Fluofarma • LBMA • Mitoprod…

n TIC :• Nexiad • Magsys • Artform…

Le transfert technologique

Les cellules de transfert de technologique

n Composées de personnel hautementqualifié et adossées au laboratoireauquel elles sont rattachés, les cellulesde transferts sont des prestations deservices à destination des entreprises.Elles permettent aux laboratoires derecherche de diffuser leurs compéten-ces sur le tissu industriel régional.

n Multitude de cellules de transfert en Aquitaine dont notamment :• Des cellules de transfert rattachées à l’université de Pau et des Pays-de-l’Adour : UT2A, Casagec…• Des cellules de transfert rattachées à l’université Bordeaux 1 : A2M, Arcane,Écocampus, Labri transfert, Pyla…• Des cellules de transfert rattachées à l’université Bordeaux 2 : Microflora,Novaptech, Polyphénols Biotech, US2Btransfert. • Des cellules de transfert rattachée àl’Université Bordeaux 3 : Archéo transfert.

Les autres structures favorisant le transfert technologique

n Les Services de Valorisation : • Aquitaine Valo.

n Les laboratoires, instituts et plate-formes technique : • Plateforme Génomique Fonctionnelle • INB • Institut Carnot MIB…

n Les centre techniques : • Estia Innovation • ITERG • CTBA • Rescoll…

n Des agences publiques : • Innovalis Aquitaine.

Pépinières d’entreprises, incubateurs, transferts de technologie

Page 63: fiches CUB

Les chiffres clés dela valorisation régionalede la recherche

n 300 contrats industriels. n Chiffre d’affaires des contrats industriels : 12 M d’euros. n 40 brevets déposés en pleine ou co-propriété (2000-2005). n 24 licences actives (brevet ousavoir-faire). n 2 Instituts Carnot. n 9 plateaux techniques.n 22 cellules de transfert.n 44 start-up en activité.

Comment marcheAquitaine Valoconcrètement ?

n Effectue des conférences et desséminaires sur l’importance du brevet,comment ça marche, et commentmonter une entreprise? n Participe aux journées des écolesdoctorales pour essayer de déni-cher les bons projets pour un trans-fert technologique.

Aquitaine Valo : une interface entrechercheurs et industriels. Depuisl’idée jusqu’à l’application industrielle,Aquitaine Valo intervient à toutes lesétapes de valorisation de la recherche :de la détection des projets innovantsà leur maturation, plus aucun résultatde recherche ne restera dans untiroir ! Au service des 4000 chercheursdes 4 universités bordelaises et desécoles d’ingénieurs (IPB, ENITAB,IEP), Aquitaine Valo est le pointd’entrée du transfert de technologieaquitain. Là où tout commence !

Présentation du Pôle

n Aquitaine Valo est le service uni-que de valorisation de la recherchede l’université de Bordeaux, com-mun aux 8 membres fondateurs duPRES (4 universités de Bordeaux) :• ENSEIRB • ENITAB • IEP • ENSCPB.

Aquitaine Valo c’est…n Un soutien de l’Agence nationalede la recherche (ANR), comme l’undes 14 dispositifs mutualisés de va-lorisation de la recherche en France.n Un site géographique uniquepour une meilleur visibilité ?n Une équipe de 14 personnes àdisposition des scientifiques deBordeaux.n Un partenariat avec l’universitéde Pau et des Pays-de-l’Adour.

Les missions d’Aquitaine Valon Diffusion de la culture de la va-lorisation au sein des laboratoiresdétection et accompagnement deprojets innovants veille technolo-gique et concurrentielle évaluationdes coûts des projets de rechercheprotection de la propriété intel-lectuelle.

Philippe Gorry,fondateur d’Aquitaine Valo– « Plus qu’un simple enjeupolitique, il s’agit d’apporterdes réponses aux grands défissociétaux dans les domainesnotamment de la santé et del’environnement. AquitaineValo structure l’offre de com-pétence au niveau régional etau-delà, en complémentaritéavec les autres acteurs dutransfert technologique com-me les cellules de transfert, oul’incubateur régional. »

Aquitaine Valowww.aquitaine-valo.fr

Aquitaine Valo

Le saviez-vous ?Un service unique

Depuis début 2009, AquitaineValo est rattaché au PRES Uni-versité de Bordeaux commeservice unique de valorisation.Cette politique de mutualisa-tion a permis de rassembler leséquipes et les compétences, favorisant ainsi la profession-nalisation du service, la visibi-lité des établissements, et latransdisciplinarité des projets. Sur 14 dispositifs français, Aqui-taine Valo est à ce jour le seul à avoir intégré l’ensemble desmissions demandées par les tutelles ministérielles.

’Aquitaine Valo compte plusde 400 contrats industrielspour un CA annuel s’élevant à 12 millions d’euros.

Une interface entre chercheurset industriels

De l’idée au produit ou service

Projet

Maturationdu projet

S ensi b i l i sa ti o n

D étec ti o nd e p r o j et i nno v a nt

! l a v a l o r i sa ti o nV ei l l e tec h no l o gi q u e

T est

E tu d e j u r i d i q u e

F o nd s de m a tu r a ti o n

A i de a

u x d e

m a nd e

sd e

su b

v ent

i ons

E tu d

e m

a rk e

ti ng d e l a p r o p r i été

P r o tec ti o n

intel l ec tu el l e

T r a nsf er ttec h no l o gi q u e

C o ntr a t

L i c enc e

C r éati o

n d ' entr e

p r i se

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