Festival Forum Mont-Noble

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forum mont-noble ÉDITION 2013

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Festival Forum Mont-Noble 2013

Transcript of Festival Forum Mont-Noble

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forum mont-noble p 5

programmation p 7

presse p 16

biographie des membres de l'association forum mont-noble p 21

contacts p 24

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particularitéthéâtre ouvert sur 3 côtés à 1300m d'altitude

rideaux d'obscurcissement sur tout le pourtour

la scèneouverture mur à mur 14.64 m

profondeur maximum 14.50 m

hauteur du plateau 0.00 m

nature du plancher bois naturel, plancher flottant

le grilhauteur sous gril 5.00 m

porteuse 12x (perche fixe 1.5")

la jaugeplaces 192

type chaise coque

gradin 8 rangs avec 2 couloirs

parties cour et jardin 2x 32 places

partie centrale 1x 128 places

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2013

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du 13 juin au 23 juin | danse/théâtre | avant-premieres"titre en cours" - boll & roCHe p 8

jeudi 27 juin | théâtreabraham - miCHel JonasZ p 9

jeudis 4, 11, 18, 25 juillet | cinémaprogrammation en cours - Commission culturelle mont-noble p 10

jeudi 8 août | opéra/dansel'oubli des anges - Cie interfaCe p 11

jeudi 15 août | théâtre | Créationfamille d'artistes - Cie angledange p 12

jeudi 22 août | théâtredemain, il fera jour - vinCent Clergironet p 13

jeudi 29 août | humourle Zapping - Yann lambiel p 15

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ConCeption stépHanie boll et alain roCHetexte marie fourquetCHorégrapHie stépHanie bollmusique et sCénograpHie alain roCHeCostumes iris aesCHlimannlumière antoine frideriCidireCtion d'aCteur pHilippe soltermannJeu stépHanie boll et alain roCHe

texte, mise en sCène, Jeu miCHel JonasZ

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boll & roCHe"titre en Cours"

"Je suis dans la cuisine de mes parents, ma mère me parle. elle me parle de mon oncle, celui qui me faisait voler si haut, qu’une fois, de rire, j’en ai fait pipi sur sa tête.

derrière ma mère, il y a une photo. Cette photo de mes frères et moi. J’ai à peine 4 ans, c’est l’été, je suis pieds nus, coupée à la garçonne, le teint hâlée, ma robe tachée de myrtilles et j’ai le sourire fier. le même sourire que mes frères. on a gravi, seuls, cette montagne, pieds nus, face au soleil.

ma mère parle et derrière elle, rien que la photo me donne le vertige. Je n’arrive toujours pas à croire que cette petite fille ait pu un jour, être moi. moi, qui ai peur du vide, des insectes, des serpents, des chiens, de l’eau.

Je ne sais pas qui est cette enfant qu’on me désigne sur les photos comme étant moi.

Cette enfant rayonne de bonheur, de joie de vivre et d’inno-cence, on dirait une pub pour un shampoing à la camomille et moi je suis le profil idéal à qui on vend des assurances..."

les avant-premières!

le forum mont-noble, un outil de travail, un laboratoire!

Cette année, le forum mont-noble festival donne la possibilité à une compagnie de présenter son travail de création en cours en organisant durant le mois de juin deux semaines de représentations en avant-premières dans une version plus intimiste de 50 places en gradin.

du Jeudi au dimanCHe

du 13 au 23 Juin - 20H00

miCHel JonasZabraHam

30 ans après sa dernière apparition au théâtre, michel Jonasz revient sur les planches avec une pièce écrite et mise en scène par lui-même. il incarne abraham, son grand-père maternel juif polonais, qui juste avant de mourir va se souvenir de sa vie... son enfance, le départ de pologne, l’arrivée en Hongrie, la rencontre avec sa femme, leurs enfants, l’amitié, les joies, les peines... jusqu’à l’exil et la déportation.

les moments d’humour et d’émotion se succèdent, entre-mêlés de chansons, car au- delà des liens de sang qui les unissent, le cantor abraham et son petit-fils michel ont en commun l’amour du chant.

"il est évident que cette pièce, que je considère comme un devoir de mémoire, dépasse le simple hommage à la musique tzigane. C’est avant tout pour moi, un message de fraternité.

aucune vie n’est plus importante qu’une autre. Chaque vie est sacrée."

michel Jonasz

le coup de coeur!

nous avons le plaisir d'accueillir michel Jonasz non pas en chanteur sur la scène du forum, mais en comédien exceptionnel dans cet hommage à son grand-père qui s'intitule "abraham". Ce spectacle nous a bouleversés et c'est une chance tout à fait rare de pouvoir partager ces moments avec le public du forum mont-noble.

Jeudi 27 Juin - 21H30

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10 ConCeption et mise en sCène géraldine lonfat & andré pignattexte original stépHane albelda

musique originale andré pignat & niColas gravierCHorégrapHie géraldine lonfat

régie Jérôme HugonCostumes gerda pignat

peinture Jean-blaise évequoZdéCors max Ziegler

Jeu géraldine lonfat, CatHY sottas, niColas gravier, tHomas laubaCHer,

paul patin, adeline duval, marie fournier

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Ciné

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les Jeudis du Cinéma

organisés par la Commision Culturelle de la Commune de mont-noble

organisés par la commission culturelle de mont-noble, les Jeudis du Cinema proposent - chaque jeudi de juillet à 20h.30 - un film original et de qualité.

par une programmation exigeante et variée, les films présentés s’adressent à un public avide de découvertes et intéressé par un cinéma porteur d’histoires émouvantes, insolites ou amusantes.

la qualité technique des projections est particulièrement soignée avec un matériel performant. tous les films sont projetés en version originale sous-titrée en français. le prix d’entrée de CHf 10.00 est modique pour encourager l’accès de tous au plus grand nombre de films.

les Jeudis 4, 11, 18, 25 Juillet - 20H30

Cie interfaCe

l'oubli des anges

l’oubli des anges, c’est un opéra-danse qui nous raconte ce qui lie le premier et le dernier battement de coeur, le premier et le dernier souffle, le premier et le dernier sentiment… une expérience qui plonge l’être humain aux coeur de lui-même, pour chercher aux deux extrémités de la vie, cette pulsion d’amour qui nous amène, un jour ou l’autre, à briser le cercle, à passer de l’autre côté…

« on ne meurt un jour que de se souvenir. »

l'habituel!

initiatrice du projet de construction du forum mont-noble, la compagnie interface restera la bienvenue dans ce festival en proposant, au fil des années, ses nouvelles créations!

en l'occurrence, pour cette édition, elle présentera "l'oubli des anges", spectacle créé en janvier 2013 au théâtre interface.

Jeudi 8 août - 21H30

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texte vinCent Clergironnet musique CédriC le guillerm

lumières et sCénograpHie valentin monninJeu vinCent Clergironnet

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texte alfredo ariasKado KostZermise en sCène andrea noviCov

Jeu en Cours

Coproduction théâtre de l'orangerie-genève, arc en scènes-la Chaux-de-fonds, le granit-f-belfort avec le soutien du Canton du Jura

Cie angledangefamille d'artistes

la famille finoCHietto est une famille d’artistes en voie d’être expulsée de sa maison pour faire place à un centre commercial. mais il y a un problème: ils sont tous très médiocres. pourquoi les défendre alors ? parce que la poésie, il faut toujours la défendre, et pas uniquement quand elle est gagnante ou rentable ; parce que la culture éloigne la barbarie, parce qu’il faut rendre honneur à tous ces peintres, poètes, chanteurs dont le talent ne leur a jamais permis d’at-teindre la reconnaissance dans la grande ville. et ils sont restés là, en province, et avec courage ils ont continué, et ils continuent encore à rappeler à tout leur voisinage que faire de la culture rend meilleur l’être humain.

présenter ce spectacle en décentralisation, c’est rendre hommage à tous ceux qui avec courage et extrême qualité défendent sur le territoire la culture et ses bienfaits.

la création!

le forum mont-noble festival en collaboration avec la commune de mont-noble se réjouit d'accueillir cette année la nouvelle création d'andrea novicov "famille d'artistes" d'alfredo arias et Kado Kostzer, et met à disposition de l'équipe la salle de spectacles, une salle de répétition ainsi qu'un lieu d'hébergement, leur per-mettant de poursuivre le travail après leur passage au théâtre de l'orangerie à genève.

Jeudi 15 août - 21H30

vinCent Clergironnetdemain, il fera Jour

au début de sa propre histoire, un «personnage» n’a qu’une idée en tête: vivre une aventure extraordinaire, décrire la grandeur de l’âme humaine, vivre en héros une histoire fabuleuse....

«oui, je comprends, vous autres les personnages êtes réguliè-rement victime de ce genre de malentendu. vous descendez des sphères étoilées des rêveries de vos auteurs, la tête pleine des exploits de ceux qui vous ont précédé, vous pensiez marcher dans les pas des plus grands, vous vous rêviez en d’artagnan ou en Cyrano et patatras la réalité est bien plus complexe que les histoires inventées !

allons remettez-vous mon vieux, elle est périmée cette idée du héros qui décrit la grandeur de l’âme humaine ! les héros de nos jours sont juste bons à tirer des coups de révolver dans les séries télé ou à vendre du camembert dans les publicités. les hommes capables de changer le cours de l’histoire, ce n’est plus qu’un souvenir. .. il n’y a plus de héros...»

les scolaires!

après la réussite de l'organisation de scolaires pour les enfants en 2012, nous souhaitions proposer cette année un spectacle s'adressant aussi aux adolescents!

et c'est avec "demain il fera jour", petit joyau que nous avons découvert au festival d'avignon, que nous espérons toucher et questionner ces jeunes gens.

représentations sColaires: Jeudi 22 août - 14H00 et vendredi 23 août - 10H00

Jeudi 22 août - 21H30

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texte Yann lambielmise en sCène Jean-luC barbeZatlumière alain boon

Jeu Yann lambiel

Yann lambielle Zapping

Yann lambiel, imitateur phare du paysage suisse, ne cesse de surprendre en proposant à son public l’art de l’imitation, à chaque fois, sous un nouveau jour. Cette fois, il a concocté pour une tournée francophone, un zapping live incroyable, une sorte de grand-huit, un voyage à travers l’actualité de ces cinquante dernières années.

seul sur scène, Yann lambiel se lance le défi de zapper à une vitesse folle 50 ans d’images, de citations, d'événements politiques, de chansons, de répliques de films qui nous ont marqués. un condensé d’émotions et de souvenirs.

une performance vocale et physique pour l'artiste mais une performance d'imagination pour le public.

en première valaisanne!

nous sommes très heureux d'accueillir la dernière création de Yann lambiel "le zapping" en toute première valaisanne!

ayant parcouru la suisse romande dans de petites salles afin de faire mûrir son projet, c'est au forum mont-noble qu'il s'arrêtera l'espace d'une représentation avant de se lancer dans de nouvelles aventures à l'étranger...

Jeudi 29 août - 21H30

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MARDI 31 JUILLET 2012 LE NOUVELLISTE

SION RÉGION 11

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Les magasins d’optique Visilab dans votre région > Aigle : MMM Chablais Centre • Monthey : Centre commercial Manor • Sierre : Centre commercial Manor • Sion : Galeries Sédunoises

www.visilab.ch Jusqu’au 1er septembre 2012

Soldes 50%sur un grand choix de lunettes* de marque*montures optiques (verres correcteurs exclus) et lunettes de soleil (verres correcteurs exclus)

ATELIERS À SION

La créativité dès l’enfanceL’atelierdesartsplastiquesorga-

nise cet été des activités artisti-quespourlesenfantsdès5ansré-volus.Lebut est dedévelopper la créa-

tivité des enfants en mettant auprofit de leur imagination quel-questechniquesdebasetellesquela mosaïque, les pochoirs, le pa-piermâchéoule travailde l’argile.Les enfants sont attendus tous

lesmatins, du lundi au vendredi,

de9hàmidi,avecunepaused’unquartd’heure.Leprochainatelierqui dure une semaine est fixé du6 au 10 août.Il est organisé par Chantal

Rosset et Liliane Brunelli, diplô-mées des Beaux-Arts, au pavillonen bois des écoles Sous-le-Scex àSion.� PF/C

Renseignements et inscriptions:027 322 09 41 ou 027 322 16 47..

Le collectif «nous sommes vivants» dans le nouveau théâtre de Nax.LE NOUVELLISTE

NAX

Entendre le cri des auteurssuisses: nous existons.Lesauteurssuissessontbienvi-

vants et ils le font savoir. Pourbriser tous les clichés, le collectif«nous sommes vivants», se ré-unit ponctuellement afin defaire connaître les écrivains ro-mans. Jeudi, à 21 h 30, les au-teurs du groupe présenterontunecréationoriginaleauthéâtredu forum Mont-Noble, à Nax.Une occasion pour aller à la ren-contre de ces artistes romands.

Jeu littéraireJeudi, à Nax, un véritable jeu

littéraire sera mis en place.Chacun des écrivains se trans-formera en un pion de jeu del’oie et parcourra un plateau.Chaque case représentera unlieu de Nax, telles la via ferrata,la scierie... Tous ces endroits ontfait l’objet de plusieurs textescréés sur place par les écrivains.C’est un dé numérique qui déci-deradudéroulementde lapièce.«Nous avons un canevas de base,mais les textes lus seront choisispar le hasard. Nous en avons écritune cinquantaine mais nous n’enlirons qu’une dizaine.»«Nous avons voulu faire quelque

chose qui soit ancré dans l’immé-diateté. C’est ici et maintenant.Les textes auraient été différentssi nous étions en hiver ou dansd’autres conditions», expliqueAntoinetteRychner,membreducollectif. Le public pourra dé-couvrir des textes originaux lus

avec la respiration même deleurs auteurs. Une case spécialepermettra à un spectateurd’écrire un texte en direct, si lehasard le permet.Le spectacle est tout public et

les œuvres présentées seront as-sez courtes afin de garder unrythme soutenu. La musique deManon Pierrehumbert etOlivier Membrez sera interpré-téeendirectet suivra lesaléasduhasardde la représentation.Unemusique qui se veut moderne,sans se borner à un style défini.L’acte de création sera donc au

centre de la pièce, pour trans-mettre le message: nous som-mes vivants!

Un but communMarie Fourquet, Julie Gilbert,

Jérôme Richer, AntoinetteRychner, et Philippe Solter-mann, partagent tous un idéal:permettre la visibilité des écri-vains suisses par leur réuniondans une même entité. «Les or-ganisateurs ont moins peur deprendre un collectif qu’un auteurisolé», explique JérômeRicher.«Nous écrivons des choses diffé-

rentesmais c’est cettemêmevolon-té et la passion du théâtre qui nouspoussent à nous réunir». L’asso-ciation de plusieurs réseaux deconnaissances permettra en ou-tre au groupe d’optimiser seschances de se faire entendrehors de nos frontières.� RB

Chaque semaine, une technique différente est approfondie pour réaliserun projet imaginé par l’enfant. DR

SAVIÈSE1er Août. Le 1er Août, l’animation pour les enfants débutera à 14 het non à 16 h comme indiqué dans notre édition de samedi.

NENDAZMarché nendard aux sons écossais. Vendredi 3 août,Nendaz propose un marché avec de nombreux stands, dès 15 h à laroute des Ecluses. Dès 19 h, animation par le groupe Les Faustin’s.

MÉMENTO

jmt - bm

NENDAZ Le Bisse-Vieux a été victime de casseurs. Acte de vandalisme intolérable.

Inondation évitée de justesse

RAPHAËL BORNET

Les petits casseurs ont failliréussir un gros coup samedi der-nier sur le Bisse-Vieux, àNendaz. À hauteur de la téléca-bine et sur près de 500 mètres,l’artère d’irrigation a été bou-chée et endommagée. Les van-dales ont causé une inondationqui s’est dirigée vers les habita-tions en contrebas.

InondationA 22 h, samedi passé, les habi-

tants du chalet le plus procheont été alertés par le bruit deseaux. Les deux familles ont eu leréflexe d’appeler immédiate-ment à l’aide. Les pompiers sontintervenus pour débarrasser lesobstructionsetpermettre l’écou-lement plus ou moins normaldes eaux. «D’après nos calculs, ils’agit tout de même de 150 litresd’eau à la seconde qui se déver-saient en direction des habita-

tions» explique Michel Bovier,président du consortage, «cen’est pas un acte anodin, c’est dupur et simple vandalisme, les dé-gâts auraient pu être terribles.»Dimanche, les responsables du

bissesontretournéssur les lieux.Les dégâts constatés sont alorstrès importants. «En plus despanneaux de coffrage qui bou-chaient un tuyau causant l’inon-dation, un pont a été brisé, et lesbords du bisse ont été détruits àcertains endroits pour être projetésdans le canal», témoigneMartialDevènes, garde du Bisse-Vieux.«Je pense qu’il ne peut pas s’agird’enfants qui s’amusaient car cer-tains travaux nécessitaient beau-coup de force».

Un coup porté au tourismeet à l’agricultureL’incident aurait pu causer des

dommages plus graves. En l’ab-sence des propriétaires, uneinondation se serait produite

dans les résidences de la station,causant des dégâtsmatériels im-portants.Leconsortageest assuréenres-

ponsabilité civile à hauteur d’unmillion.«C’estdérisoire»,affirmeMichel Bovier. «Si un chalet àtrois ou quatremillions est endom-magé, ce sont les membres du co-mité qui auront à en répondre».Par conséquent, le comité d’ad-ministration a décidé de couperl’eau jusqu’à nouvel avis. «Nousne pouvons pas supporter les con-séquences de ces actes imbéciles»,expliqueMichel Bovier.Une plainte pénale sera dépo-

sée contre inconnu. Les fautifsentre-aperçus par les témoinsn’ont pas pu être identifiés avecprécision.Finalement, ce sont les con-

sorts duBisse-Vieux et lemondeagricole qui pâtissent le plus deces actes de vandalisme. Outresa fonction touristique, le Bisse-Vieux permet l’irrigation de

nombreux hectares dans la ré-gion de Fey et Bieudron.La grogne des représentants du

consortage va également à l’en-contre de la commune qui, seloneux, «n’assume pas sa part de res-ponsabilités dans la sécurité desbisses». De son côté, SébastienEpiney, directeur de NendazTourisme, réfutecesaccusations:«Des surveillances sont mises enplaceetnousallons réagiràcetactedevandalisme».SébastienEpineyprécise que d’autres actes de lasorte sont commis sur différentsproduits touristiques assez régu-lièrement et que la communepeineàpanser toutes lesplaiesenmême temps.Une enquête sera ouvertemais

les membres du consortage ontpeu d’espoir de voir les coupa-bles contraints à payer les fraisd’intervention. Pour l’instantdonc, le Bisse-Vieux se retrouveà sec, pénalisant les touristes etles agriculteurs.�

De nombreux points du Bisse-Vieux ont été bouchés. Ici, des panneaux de coffrage empêchent les eaux de s’écouler dans un tuyau. DR

MARDI 31 JUILLET 2012 LE NOUVELLISTE

SION RÉGION 11

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lesmatins, du lundi au vendredi,

de9hàmidi,avecunepaused’unquartd’heure.Leprochainatelierqui dure une semaine est fixé du6 au 10 août.Il est organisé par Chantal

Rosset et Liliane Brunelli, diplô-mées des Beaux-Arts, au pavillonen bois des écoles Sous-le-Scex àSion.� PF/C

Renseignements et inscriptions:027 322 09 41 ou 027 322 16 47..

Le collectif «nous sommes vivants» dans le nouveau théâtre de Nax.LE NOUVELLISTE

NAX

Entendre le cri des auteurssuisses: nous existons.Lesauteurssuissessontbienvi-

vants et ils le font savoir. Pourbriser tous les clichés, le collectif«nous sommes vivants», se ré-unit ponctuellement afin defaire connaître les écrivains ro-mans. Jeudi, à 21 h 30, les au-teurs du groupe présenterontunecréationoriginaleauthéâtredu forum Mont-Noble, à Nax.Une occasion pour aller à la ren-contre de ces artistes romands.

Jeu littéraireJeudi, à Nax, un véritable jeu

littéraire sera mis en place.Chacun des écrivains se trans-formera en un pion de jeu del’oie et parcourra un plateau.Chaque case représentera unlieu de Nax, telles la via ferrata,la scierie... Tous ces endroits ontfait l’objet de plusieurs textescréés sur place par les écrivains.C’est un dé numérique qui déci-deradudéroulementde lapièce.«Nous avons un canevas de base,mais les textes lus seront choisispar le hasard. Nous en avons écritune cinquantaine mais nous n’enlirons qu’une dizaine.»«Nous avons voulu faire quelque

chose qui soit ancré dans l’immé-diateté. C’est ici et maintenant.Les textes auraient été différentssi nous étions en hiver ou dansd’autres conditions», expliqueAntoinetteRychner,membreducollectif. Le public pourra dé-couvrir des textes originaux lus

avec la respiration même deleurs auteurs. Une case spécialepermettra à un spectateurd’écrire un texte en direct, si lehasard le permet.Le spectacle est tout public et

les œuvres présentées seront as-sez courtes afin de garder unrythme soutenu. La musique deManon Pierrehumbert etOlivier Membrez sera interpré-téeendirectet suivra lesaléasduhasardde la représentation.Unemusique qui se veut moderne,sans se borner à un style défini.L’acte de création sera donc au

centre de la pièce, pour trans-mettre le message: nous som-mes vivants!

Un but communMarie Fourquet, Julie Gilbert,

Jérôme Richer, AntoinetteRychner, et Philippe Solter-mann, partagent tous un idéal:permettre la visibilité des écri-vains suisses par leur réuniondans une même entité. «Les or-ganisateurs ont moins peur deprendre un collectif qu’un auteurisolé», explique JérômeRicher.«Nous écrivons des choses diffé-

rentesmais c’est cettemêmevolon-té et la passion du théâtre qui nouspoussent à nous réunir». L’asso-ciation de plusieurs réseaux deconnaissances permettra en ou-tre au groupe d’optimiser seschances de se faire entendrehors de nos frontières.� RB

Chaque semaine, une technique différente est approfondie pour réaliserun projet imaginé par l’enfant. DR

SAVIÈSE1er Août. Le 1er Août, l’animation pour les enfants débutera à 14 het non à 16 h comme indiqué dans notre édition de samedi.

NENDAZMarché nendard aux sons écossais. Vendredi 3 août,Nendaz propose un marché avec de nombreux stands, dès 15 h à laroute des Ecluses. Dès 19 h, animation par le groupe Les Faustin’s.

MÉMENTO

jmt - bm

NENDAZ Le Bisse-Vieux a été victime de casseurs. Acte de vandalisme intolérable.

Inondation évitée de justesse

RAPHAËL BORNET

Les petits casseurs ont failliréussir un gros coup samedi der-nier sur le Bisse-Vieux, àNendaz. À hauteur de la téléca-bine et sur près de 500 mètres,l’artère d’irrigation a été bou-chée et endommagée. Les van-dales ont causé une inondationqui s’est dirigée vers les habita-tions en contrebas.

InondationA 22 h, samedi passé, les habi-

tants du chalet le plus procheont été alertés par le bruit deseaux. Les deux familles ont eu leréflexe d’appeler immédiate-ment à l’aide. Les pompiers sontintervenus pour débarrasser lesobstructionsetpermettre l’écou-lement plus ou moins normaldes eaux. «D’après nos calculs, ils’agit tout de même de 150 litresd’eau à la seconde qui se déver-saient en direction des habita-

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bissesontretournéssur les lieux.Les dégâts constatés sont alorstrès importants. «En plus despanneaux de coffrage qui bou-chaient un tuyau causant l’inon-dation, un pont a été brisé, et lesbords du bisse ont été détruits àcertains endroits pour être projetésdans le canal», témoigneMartialDevènes, garde du Bisse-Vieux.«Je pense qu’il ne peut pas s’agird’enfants qui s’amusaient car cer-tains travaux nécessitaient beau-coup de force».

Un coup porté au tourismeet à l’agricultureL’incident aurait pu causer des

dommages plus graves. En l’ab-sence des propriétaires, uneinondation se serait produite

dans les résidences de la station,causant des dégâtsmatériels im-portants.Leconsortageest assuréenres-

ponsabilité civile à hauteur d’unmillion.«C’estdérisoire»,affirmeMichel Bovier. «Si un chalet àtrois ou quatremillions est endom-magé, ce sont les membres du co-mité qui auront à en répondre».Par conséquent, le comité d’ad-ministration a décidé de couperl’eau jusqu’à nouvel avis. «Nousne pouvons pas supporter les con-séquences de ces actes imbéciles»,expliqueMichel Bovier.Une plainte pénale sera dépo-

sée contre inconnu. Les fautifsentre-aperçus par les témoinsn’ont pas pu être identifiés avecprécision.Finalement, ce sont les con-

sorts duBisse-Vieux et lemondeagricole qui pâtissent le plus deces actes de vandalisme. Outresa fonction touristique, le Bisse-Vieux permet l’irrigation de

nombreux hectares dans la ré-gion de Fey et Bieudron.La grogne des représentants du

consortage va également à l’en-contre de la commune qui, seloneux, «n’assume pas sa part de res-ponsabilités dans la sécurité desbisses». De son côté, SébastienEpiney, directeur de NendazTourisme, réfutecesaccusations:«Des surveillances sont mises enplaceetnousallons réagiràcetactedevandalisme».SébastienEpineyprécise que d’autres actes de lasorte sont commis sur différentsproduits touristiques assez régu-lièrement et que la communepeineàpanser toutes lesplaiesenmême temps.Une enquête sera ouvertemais

les membres du consortage ontpeu d’espoir de voir les coupa-bles contraints à payer les fraisd’intervention. Pour l’instantdonc, le Bisse-Vieux se retrouveà sec, pénalisant les touristes etles agriculteurs.�

De nombreux points du Bisse-Vieux ont été bouchés. Ici, des panneaux de coffrage empêchent les eaux de s’écouler dans un tuyau. DR

MARDI 31 JUILLET 2012 LE NOUVELLISTE

SION RÉGION 11

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tivité des enfants en mettant auprofit de leur imagination quel-questechniquesdebasetellesquela mosaïque, les pochoirs, le pa-piermâchéoule travailde l’argile.Les enfants sont attendus tous

lesmatins, du lundi au vendredi,

de9hàmidi,avecunepaused’unquartd’heure.Leprochainatelierqui dure une semaine est fixé du6 au 10 août.Il est organisé par Chantal

Rosset et Liliane Brunelli, diplô-mées des Beaux-Arts, au pavillonen bois des écoles Sous-le-Scex àSion.� PF/C

Renseignements et inscriptions:027 322 09 41 ou 027 322 16 47..

Le collectif «nous sommes vivants» dans le nouveau théâtre de Nax.LE NOUVELLISTE

NAX

Entendre le cri des auteurssuisses: nous existons.Lesauteurssuissessontbienvi-

vants et ils le font savoir. Pourbriser tous les clichés, le collectif«nous sommes vivants», se ré-unit ponctuellement afin defaire connaître les écrivains ro-mans. Jeudi, à 21 h 30, les au-teurs du groupe présenterontunecréationoriginaleauthéâtredu forum Mont-Noble, à Nax.Une occasion pour aller à la ren-contre de ces artistes romands.

Jeu littéraireJeudi, à Nax, un véritable jeu

littéraire sera mis en place.Chacun des écrivains se trans-formera en un pion de jeu del’oie et parcourra un plateau.Chaque case représentera unlieu de Nax, telles la via ferrata,la scierie... Tous ces endroits ontfait l’objet de plusieurs textescréés sur place par les écrivains.C’est un dé numérique qui déci-deradudéroulementde lapièce.«Nous avons un canevas de base,mais les textes lus seront choisispar le hasard. Nous en avons écritune cinquantaine mais nous n’enlirons qu’une dizaine.»«Nous avons voulu faire quelque

chose qui soit ancré dans l’immé-diateté. C’est ici et maintenant.Les textes auraient été différentssi nous étions en hiver ou dansd’autres conditions», expliqueAntoinetteRychner,membreducollectif. Le public pourra dé-couvrir des textes originaux lus

avec la respiration même deleurs auteurs. Une case spécialepermettra à un spectateurd’écrire un texte en direct, si lehasard le permet.Le spectacle est tout public et

les œuvres présentées seront as-sez courtes afin de garder unrythme soutenu. La musique deManon Pierrehumbert etOlivier Membrez sera interpré-téeendirectet suivra lesaléasduhasardde la représentation.Unemusique qui se veut moderne,sans se borner à un style défini.L’acte de création sera donc au

centre de la pièce, pour trans-mettre le message: nous som-mes vivants!

Un but communMarie Fourquet, Julie Gilbert,

Jérôme Richer, AntoinetteRychner, et Philippe Solter-mann, partagent tous un idéal:permettre la visibilité des écri-vains suisses par leur réuniondans une même entité. «Les or-ganisateurs ont moins peur deprendre un collectif qu’un auteurisolé», explique JérômeRicher.«Nous écrivons des choses diffé-

rentesmais c’est cettemêmevolon-té et la passion du théâtre qui nouspoussent à nous réunir». L’asso-ciation de plusieurs réseaux deconnaissances permettra en ou-tre au groupe d’optimiser seschances de se faire entendrehors de nos frontières.� RB

Chaque semaine, une technique différente est approfondie pour réaliserun projet imaginé par l’enfant. DR

SAVIÈSE1er Août. Le 1er Août, l’animation pour les enfants débutera à 14 het non à 16 h comme indiqué dans notre édition de samedi.

NENDAZMarché nendard aux sons écossais. Vendredi 3 août,Nendaz propose un marché avec de nombreux stands, dès 15 h à laroute des Ecluses. Dès 19 h, animation par le groupe Les Faustin’s.

MÉMENTO

jmt - bm

NENDAZ Le Bisse-Vieux a été victime de casseurs. Acte de vandalisme intolérable.

Inondation évitée de justesse

RAPHAËL BORNET

Les petits casseurs ont failliréussir un gros coup samedi der-nier sur le Bisse-Vieux, àNendaz. À hauteur de la téléca-bine et sur près de 500 mètres,l’artère d’irrigation a été bou-chée et endommagée. Les van-dales ont causé une inondationqui s’est dirigée vers les habita-tions en contrebas.

InondationA 22 h, samedi passé, les habi-

tants du chalet le plus procheont été alertés par le bruit deseaux. Les deux familles ont eu leréflexe d’appeler immédiate-ment à l’aide. Les pompiers sontintervenus pour débarrasser lesobstructionsetpermettre l’écou-lement plus ou moins normaldes eaux. «D’après nos calculs, ils’agit tout de même de 150 litresd’eau à la seconde qui se déver-saient en direction des habita-

tions» explique Michel Bovier,président du consortage, «cen’est pas un acte anodin, c’est dupur et simple vandalisme, les dé-gâts auraient pu être terribles.»Dimanche, les responsables du

bissesontretournéssur les lieux.Les dégâts constatés sont alorstrès importants. «En plus despanneaux de coffrage qui bou-chaient un tuyau causant l’inon-dation, un pont a été brisé, et lesbords du bisse ont été détruits àcertains endroits pour être projetésdans le canal», témoigneMartialDevènes, garde du Bisse-Vieux.«Je pense qu’il ne peut pas s’agird’enfants qui s’amusaient car cer-tains travaux nécessitaient beau-coup de force».

Un coup porté au tourismeet à l’agricultureL’incident aurait pu causer des

dommages plus graves. En l’ab-sence des propriétaires, uneinondation se serait produite

dans les résidences de la station,causant des dégâtsmatériels im-portants.Leconsortageest assuréenres-

ponsabilité civile à hauteur d’unmillion.«C’estdérisoire»,affirmeMichel Bovier. «Si un chalet àtrois ou quatremillions est endom-magé, ce sont les membres du co-mité qui auront à en répondre».Par conséquent, le comité d’ad-ministration a décidé de couperl’eau jusqu’à nouvel avis. «Nousne pouvons pas supporter les con-séquences de ces actes imbéciles»,expliqueMichel Bovier.Une plainte pénale sera dépo-

sée contre inconnu. Les fautifsentre-aperçus par les témoinsn’ont pas pu être identifiés avecprécision.Finalement, ce sont les con-

sorts duBisse-Vieux et lemondeagricole qui pâtissent le plus deces actes de vandalisme. Outresa fonction touristique, le Bisse-Vieux permet l’irrigation de

nombreux hectares dans la ré-gion de Fey et Bieudron.La grogne des représentants du

consortage va également à l’en-contre de la commune qui, seloneux, «n’assume pas sa part de res-ponsabilités dans la sécurité desbisses». De son côté, SébastienEpiney, directeur de NendazTourisme, réfutecesaccusations:«Des surveillances sont mises enplaceetnousallons réagiràcetactedevandalisme».SébastienEpineyprécise que d’autres actes de lasorte sont commis sur différentsproduits touristiques assez régu-lièrement et que la communepeineàpanser toutes lesplaiesenmême temps.Une enquête sera ouvertemais

les membres du consortage ontpeu d’espoir de voir les coupa-bles contraints à payer les fraisd’intervention. Pour l’instantdonc, le Bisse-Vieux se retrouveà sec, pénalisant les touristes etles agriculteurs.�

De nombreux points du Bisse-Vieux ont été bouchés. Ici, des panneaux de coffrage empêchent les eaux de s’écouler dans un tuyau. DR

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012

MUSIQUEDans une belle lumièreLe troisième album d’Amy MacDonald estune collection de perles folk-pop inspiréesdes petits bonheurs du quotidien et desmalheurs de la planète. PAGE 20

LUNDI 11 JUIN 2012 LE NOUVELLISTE

LE MAG18

FESTIVAL Au Forum Mont-Noble, Nax s’offre une saison culturelle estivale de qualité.

Scène ouverte sur la vallée du RhôneAvecde l’enthousiasmeet la foi

on peut soulever des monta-gnes. On peut aussi l’embellir sibesoin était par un acte culturel.Danse, chanson, humour, théâ-tre et clown, l’été sera donc cul-turel à l’Espace Mont-Noble deNax. La danseuse-chorégrapheStéphanie Boll et le pianistecompositeur, scénographe AlainRoche ont voulu une program-mation populaire au bon sens duterme mais surtout profession-nelle:CucheetBarbezat,BrigitteRosset, Loïc Lantoine... «ce sontdes gens qui défendent des chosesartistiquement et qui sont trèsouverts à la dimension humaine»expliqueStéphanieBoll.Une scène couverte mais ou-

verte sur trois côtés, 200 placesassises, des bâches textiles fixées

entre lespoteauxetpouvantêtredéroulées rapidement pour pro-téger la scène en cas d’intempé-

rie, l’espace offre une ouverturesur la vallée: «L’endroit est unebelle confrontation entre les mon-

tagnes et le spectacle. J’y ai dansélà et tu ne peux pas tricher. Çasonne ou pas!» continue la dan-

seuse qui s’y produira le 28 juin.La commune deMont-Noble a

voulu faire encore plus fort en

matière de politique culturelle:«Amener une dynamique pourcréer des échanges. Les artistes ontla possibilité de venir travailler leurspectacle pendant unmois. Ce sontdes gens quenous avons vus artisti-quement parlant à Avignon ou àParis», note Stéphanie Boll. Lacomune a ainsi mis à dispositiondesgroupesunemaisonqui se si-tue dans l’ancienne cure verl’église et qui permet d’hébergerjusqu’àdixpersonnes.Lesartistesen résidence peuvent élaborer etmettre ainsi sur pied leur specta-cle. «Onmet de la vie dans ce lieuen échange de la résidence. Il n’y aqu’enValais qu’il y ades communesassez follespouroserça»,seréjouitladanseuse.Avecunmotd’ordre:«Tous les jeudis, il yaquelquechosequi se passe àNax!»�DC

MAXI-RIRES FESTIVAL Le rendez-vous humoristique de Champéry a fermé ses portes surun succès. Visite guidée au Palladium, dans les coulisses du petit festival devenu grand.

Ils œuvrent dans l’ombre du rireJOËL JENZER

En cet après-midi, si le tempsest maussade, il règne unedouce agitation dans les mursdu Palladium de Champéry.Le Maxi-Rires Festival batson plein, et l’équipe des orga-nisateurs s’affaire avant lesdeux spectacles prévus dansla soirée. Le Maxi-Rires fonc-tionne notamment grâce àl’aide de 185 bénévoles. Aubureau du festival, le calmerègne encore. «C’est le matinque nous faisons notre briefing»,explique Mathieu Exhenry,l’un des deux fondateurs dufestival, qui partage la prési-dence de la manifestationavec l’autre fondateur,MaximeDélez.Les deux forçats de l’organisa-

tionne se reposent guèredurantles cinq jours de folie du festival.«Nous dormons environ de 4 heu-res à 8 heures.»Unsommeil allé-gé dû aux préparatifs d’avant-spectacles et aux «mondanités»de fin de soirée, qui n’en finis-sent pas de se prolonger dansl’espace V.I.P.

Les dessous du festivalDans les entrailles du

Palladium, nous croisons lesdames préposées à l’accueil desartistes. Les stars se montrent-elles capricieuses? «En règle gé-nérale, ça se passe bien», raconteChristiane Anthony, responsa-ble des loges. «Nous avons dûrepasser le caleçon de Kev Adamset les sous-vêtements de VéronicDicaire», poursuit-elle, amusée.Rien de bien méchant, donc, ilsuffit de répondre gentimentaux demandes, qui, ici, n’ontrien de très extravagant. «Hier,on nous a demandé des tomates-cerises et du fromage», explique

Angeline Exhenry. «C’est tou-jours gérable grâce au petit maga-sin qui se trouve à côté.»L’équipedes loges commence sa journéeà 7 heures: croissants et net-toyages sont au menu avant depasser le relais à l’équipe dusoir...La visite se poursuit du côté

de la technique. Le tempsdu festival, le Palladium deChampéry est transformé ensalle de spectacle ultraper-formante. Ici, c’est ValentinJacquaz, directeur techniqueet régisseur général, qui règnesur le domaine. La scène et les

installations doivent être mo-delées de manière différentepour chaque artiste. «C’estquandmême fou que la seule pro-duction suisse du festival est cellequi nous a embêtés avec la techni-que. Les Français, eux, ils s’adap-tent.» Ces petits accrocs misà part, l’ambiance est bonneau sein de l’équipe techniquedu festival, qui gère la salle de950 places.

Une télé et un journalUn détour par la grande salle

qui reçoit les invités et autresV.I.P. et nous voici de retour au

bureau du festival. Dans uncoin, l’équipe de la web TV dufestival monte les capsules hu-moristiques et les reportags réa-lisés quotidiennement, tandisque «La Gazette du Maxi-RiresFestival», concotée sur place,sort de presse, comme chaquejour.Dans une heure environ,

Anthony Kavanagh fera sonarrivée dans les loges, quelquesheures avant de se produiresur la scène du Palladium. Toutest prêt pour l’accueillir. PourMaxime et Mathieu, la journéene fait que commencer...�

Mathieu Exhenry et Maxime Délez, les deux fondateurs et co-présidents du Maxi-Rires Festival, au Palladium, avant l’entrée des artistes. HOFMANN

Cuche et Barbezat vont faire des bêtises à Nax. P. FERNANDEZ

ç 14 JUIN 21 H:Allegria par la troupe de spectacleen chansons dont le chœur desenseignants du Valais romand.

ç 21 JUIN 19 H:Cuche et Barbezatfont des bêtises. Théâtre.

ç 28 JUIN 21 H 30:Pazzi, par la compagnie Interface,Danse.

ç 5, 12, 19, 26 JUILLET À 20 H 30:Les jeudis du cinéma.

ç 2 AOÛT 21 H 30:«Nous sommes vivants» création.Cinq auteurs de théâtre se regrou-

pent et écrivent des texte en proseen écho libre au texte de PeterHandke

ç 9 AOÛT 21 H 30:Loïc Lantoine, chanson

ç 16 AOÛT 21 H 30:Brigitte Rosset, humour

ç 23 AOÛT 21 H 30:«Par le boudu» de et parBonaventure Gacon. Théâtre

Réservation:www.forummontnoble.ch,027 203 17 38 ou 1 h 30 avantla représentation.

LA PROGRAMMATION

UN ANNIVERSAIRE RÉUSSI

LeMaxi-Rires Festival a fermé ses por-tes samedi soir sur un bilan excellent:ce cinquième anniversaire a tenu tou-tes sespromesses: «La fréquentation aété top, nous avoisinons les 6500 en-trées», relève l’un des deux coprési-dents, Mathieu Exhenry. «C’est lapremière fois que nous doublons lenombredespectacles, et ça s’est superbien passé.» Avec deux spectacles parsoir, les programmateurs ont pu ainsiétoffer l’offre proposée au public deChampéry. «Cette année, nous avionsdes styles vraiment différents au pro-gramme: des spectacles destinés à unpublic plus jeune, comme ceux de KevAdams ou de Cauet, et des spectaclespour des gens un peu plus âgés,comme celui de Pascal Légitimus.»Les organisateurs relèvent encore lesbelles rencontres effectuées: «Nousne savions pas trop à quoi nous at-tendre avec Cauet et c’est quelqu’unde très humain, de sympathique.»S’il est encore trop tôt pour parler debilan chiffré, il semble que les comp-tes devraient être équilibrés. Lasixième édition du festival est prévuedu 28mai au 1er juin 2013.

Mélanie, Angeline et Christiane, responsables des loges. HOFMANN

dc - ym

MUSIQUEDans une belle lumièreLe troisième album d’Amy MacDonald estune collection de perles folk-pop inspiréesdes petits bonheurs du quotidien et desmalheurs de la planète. PAGE 20

LUNDI 11 JUIN 2012 LE NOUVELLISTE

LE MAG18

FESTIVAL Au Forum Mont-Noble, Nax s’offre une saison culturelle estivale de qualité.

Scène ouverte sur la vallée du RhôneAvecde l’enthousiasmeet la foi

on peut soulever des monta-gnes. On peut aussi l’embellir sibesoin était par un acte culturel.Danse, chanson, humour, théâ-tre et clown, l’été sera donc cul-turel à l’Espace Mont-Noble deNax. La danseuse-chorégrapheStéphanie Boll et le pianistecompositeur, scénographe AlainRoche ont voulu une program-mation populaire au bon sens duterme mais surtout profession-nelle:CucheetBarbezat,BrigitteRosset, Loïc Lantoine... «ce sontdes gens qui défendent des chosesartistiquement et qui sont trèsouverts à la dimension humaine»expliqueStéphanieBoll.Une scène couverte mais ou-

verte sur trois côtés, 200 placesassises, des bâches textiles fixées

entre lespoteauxetpouvantêtredéroulées rapidement pour pro-téger la scène en cas d’intempé-

rie, l’espace offre une ouverturesur la vallée: «L’endroit est unebelle confrontation entre les mon-

tagnes et le spectacle. J’y ai dansélà et tu ne peux pas tricher. Çasonne ou pas!» continue la dan-

seuse qui s’y produira le 28 juin.La commune deMont-Noble a

voulu faire encore plus fort en

matière de politique culturelle:«Amener une dynamique pourcréer des échanges. Les artistes ontla possibilité de venir travailler leurspectacle pendant unmois. Ce sontdes gens quenous avons vus artisti-quement parlant à Avignon ou àParis», note Stéphanie Boll. Lacomune a ainsi mis à dispositiondesgroupesunemaisonqui se si-tue dans l’ancienne cure verl’église et qui permet d’hébergerjusqu’àdixpersonnes.Lesartistesen résidence peuvent élaborer etmettre ainsi sur pied leur specta-cle. «Onmet de la vie dans ce lieuen échange de la résidence. Il n’y aqu’enValais qu’il y ades communesassez follespouroserça»,seréjouitladanseuse.Avecunmotd’ordre:«Tous les jeudis, il yaquelquechosequi se passe àNax!»�DC

MAXI-RIRES FESTIVAL Le rendez-vous humoristique de Champéry a fermé ses portes surun succès. Visite guidée au Palladium, dans les coulisses du petit festival devenu grand.

Ils œuvrent dans l’ombre du rireJOËL JENZER

En cet après-midi, si le tempsest maussade, il règne unedouce agitation dans les mursdu Palladium de Champéry.Le Maxi-Rires Festival batson plein, et l’équipe des orga-nisateurs s’affaire avant lesdeux spectacles prévus dansla soirée. Le Maxi-Rires fonc-tionne notamment grâce àl’aide de 185 bénévoles. Aubureau du festival, le calmerègne encore. «C’est le matinque nous faisons notre briefing»,explique Mathieu Exhenry,l’un des deux fondateurs dufestival, qui partage la prési-dence de la manifestationavec l’autre fondateur,MaximeDélez.Les deux forçats de l’organisa-

tionne se reposent guèredurantles cinq jours de folie du festival.«Nous dormons environ de 4 heu-res à 8 heures.»Unsommeil allé-gé dû aux préparatifs d’avant-spectacles et aux «mondanités»de fin de soirée, qui n’en finis-sent pas de se prolonger dansl’espace V.I.P.

Les dessous du festivalDans les entrailles du

Palladium, nous croisons lesdames préposées à l’accueil desartistes. Les stars se montrent-elles capricieuses? «En règle gé-nérale, ça se passe bien», raconteChristiane Anthony, responsa-ble des loges. «Nous avons dûrepasser le caleçon de Kev Adamset les sous-vêtements de VéronicDicaire», poursuit-elle, amusée.Rien de bien méchant, donc, ilsuffit de répondre gentimentaux demandes, qui, ici, n’ontrien de très extravagant. «Hier,on nous a demandé des tomates-cerises et du fromage», explique

Angeline Exhenry. «C’est tou-jours gérable grâce au petit maga-sin qui se trouve à côté.»L’équipedes loges commence sa journéeà 7 heures: croissants et net-toyages sont au menu avant depasser le relais à l’équipe dusoir...La visite se poursuit du côté

de la technique. Le tempsdu festival, le Palladium deChampéry est transformé ensalle de spectacle ultraper-formante. Ici, c’est ValentinJacquaz, directeur techniqueet régisseur général, qui règnesur le domaine. La scène et les

installations doivent être mo-delées de manière différentepour chaque artiste. «C’estquandmême fou que la seule pro-duction suisse du festival est cellequi nous a embêtés avec la techni-que. Les Français, eux, ils s’adap-tent.» Ces petits accrocs misà part, l’ambiance est bonneau sein de l’équipe techniquedu festival, qui gère la salle de950 places.

Une télé et un journalUn détour par la grande salle

qui reçoit les invités et autresV.I.P. et nous voici de retour au

bureau du festival. Dans uncoin, l’équipe de la web TV dufestival monte les capsules hu-moristiques et les reportags réa-lisés quotidiennement, tandisque «La Gazette du Maxi-RiresFestival», concotée sur place,sort de presse, comme chaquejour.Dans une heure environ,

Anthony Kavanagh fera sonarrivée dans les loges, quelquesheures avant de se produiresur la scène du Palladium. Toutest prêt pour l’accueillir. PourMaxime et Mathieu, la journéene fait que commencer...�

Mathieu Exhenry et Maxime Délez, les deux fondateurs et co-présidents du Maxi-Rires Festival, au Palladium, avant l’entrée des artistes. HOFMANN

Cuche et Barbezat vont faire des bêtises à Nax. P. FERNANDEZ

ç 14 JUIN 21 H:Allegria par la troupe de spectacleen chansons dont le chœur desenseignants du Valais romand.

ç 21 JUIN 19 H:Cuche et Barbezatfont des bêtises. Théâtre.

ç 28 JUIN 21 H 30:Pazzi, par la compagnie Interface,Danse.

ç 5, 12, 19, 26 JUILLET À 20 H 30:Les jeudis du cinéma.

ç 2 AOÛT 21 H 30:«Nous sommes vivants» création.Cinq auteurs de théâtre se regrou-

pent et écrivent des texte en proseen écho libre au texte de PeterHandke

ç 9 AOÛT 21 H 30:Loïc Lantoine, chanson

ç 16 AOÛT 21 H 30:Brigitte Rosset, humour

ç 23 AOÛT 21 H 30:«Par le boudu» de et parBonaventure Gacon. Théâtre

Réservation:www.forummontnoble.ch,027 203 17 38 ou 1 h 30 avantla représentation.

LA PROGRAMMATION

UN ANNIVERSAIRE RÉUSSI

LeMaxi-Rires Festival a fermé ses por-tes samedi soir sur un bilan excellent:ce cinquième anniversaire a tenu tou-tes sespromesses: «La fréquentation aété top, nous avoisinons les 6500 en-trées», relève l’un des deux coprési-dents, Mathieu Exhenry. «C’est lapremière fois que nous doublons lenombredespectacles, et ça s’est superbien passé.» Avec deux spectacles parsoir, les programmateurs ont pu ainsiétoffer l’offre proposée au public deChampéry. «Cette année, nous avionsdes styles vraiment différents au pro-gramme: des spectacles destinés à unpublic plus jeune, comme ceux de KevAdams ou de Cauet, et des spectaclespour des gens un peu plus âgés,comme celui de Pascal Légitimus.»Les organisateurs relèvent encore lesbelles rencontres effectuées: «Nousne savions pas trop à quoi nous at-tendre avec Cauet et c’est quelqu’unde très humain, de sympathique.»S’il est encore trop tôt pour parler debilan chiffré, il semble que les comp-tes devraient être équilibrés. Lasixième édition du festival est prévuedu 28mai au 1er juin 2013.

Mélanie, Angeline et Christiane, responsables des loges. HOFMANN

dc - ym

LE NOUVELLISTE JEUDI 16 AOÛT 2012

16 LEMAG ÉTÉ

LE LIVRE DE MA VIE DE...PHILIPPE DUVANEL, directeur artistiquede Bd-Fil, festival de bande dessinéede Lausanne«Pilules bleues» du Suisse

FrederikPeetersestl’undeslivresdema vie. De ceux que j’aime of-frir et partager. Il m’a, commed’autres ouvrages debandedessi-née tels que les chroniques socia-les d’Etienne Davodeau, «L’as-cension du Haut Mal» de DavidB., «Chaque chose» de JulienNeel, «L’incontournableMaus» d’Art Spiegelmanou, pêle-mêle, desœuvres tellesque «Le PetitPrince»d’Antoine de Saint-Exupéry, «Le livre dema mère» d’AlbertCohen, «L’écume desjours» de Boris Vian,«Bonjour tristesse» deFrançoise Sagan, «Lejournal d’Edith» dePatricia Highsmith,«L’usage du monde»de Nicolas Bouvier,«Ce sont amis que

ventemporte»d’YvesNavarreoule tristement visionnaire«American Psycho» de BretEaston Ellis, profondémentmar-qué. Livre coup de poing, il estl’un des plus brillants récits auto-biographiquesqu’ilm’ait étédon-né de lire en bande dessinéecomme en littérature. Il m’a, parsafraîcheuretsasimplicité, fait lecadeau d’un regard frontal sur lepartageamoureux,surnotre irré-médiable égoïsme ainsi que surcettenécessitévitaledes’aimeretd’aimer l’autre, avec ses trésors etses valises. Ecrit en trois moissans volonté première de publi-

cation,«Pilulesbleues»traceun formidable récitd’amour, de désir(s), dedoutes et de victoires. Ilmet en avant la con-frontation d’un cou-ple avec la mala-die, le sida, maisaussi et surtout

avec l’alchimie sim-pleoucomplexedessenti-ments, du sexe, de la vie,de l’attention humaine etdu cercle social. Portédans une épure graphi-que virtuose, en noir etblanc, il fait fi de tout ex-

hibitionnisme (une qualité raredans l’autobiographie), touchepar la sincérité et l’humilité desonauteur,etemporteparlaqua-litéde sonécriturecommepar sasubtile nature de conte de l’ordi-naire.Que vous aimiez ounon labande dessinée, offrez-vous sarencontre,cepourleplaisird’unetrèsbellehistoired’amour,pasdecelles nimbées de rose, mais decelles que l’on vit et qui nouspar-lent auplus profonddenous.�

Extrait de «Le livre de ma vie» par 30personnalités de Suisse romande, 2011.Payot Librairie, photo: Pierre-Michel Delessert

AUJOURD’HUI: LEPÈRENOËL

Unétépourmieuxpréparer la rentréePère Noël, c’est l’été comment occupez-vousvos journées?En tant que président de la société «Santa Claus &co», je prépare notre assemblée générale an-nuelle.Nousydébattronsde ladateduprochain ré-veillon et de lamodernisation de nos ateliers deproduction de jouets du PôleNord. Je proposeraiégalement aux actionnaires d’améliorer notreservice de livraison en remplaçant nos rennespardeschameaux,qui consommentun tiersdecarburantenmoins.Que lessyn-dicats se rassurent: notreplan social prévoit que «Donner», «Blitzer» «Rudolph»etles autres soient récupérés par la SPA.Vousneprenezdoncpasdevacances?Si, bien sûr. Vous ne le direz pas à Brigitte Bardot mais je suis parti à la chasse àl’ourspolaire.Histoirede renouvelermescostumes. LePèreFouettardm’aaccom-pagné. D’ailleurs, les écologistes feraient bien de s’occuper de son cas. Avec soncharbon, il émet plus de CO2 qu’un Concorde en vol.Vousn’êtesdoncpasprêt àprendrevotre retraite?Pasdu tout.Monseul souci, c’estqu’avec l’âge, jedevienssourd. Çameposepar-fois quelques problèmes au niveau des commandes. Comme la fois où un petitValaisan, Christophe je crois, m’a demandé des lattes pour la Patrouille des gla-ciers. J’ai mal compris, je lui ai envoyé la révision de la LAT (ndlr: Loi sur l’aména-gement du territoire) . Ho ho ho, les rires. Reste que le gamin a réclamé. Alors jelui ai refilé le dernier référendumque j’avais en stock. Que leminot ne s’inquiètepas, je le gâterai au prochain Noël. Il suffit qu’il pense à ramoner sa cheminée…�Aline Carrupt

�«Cette nécessité vitale des’aimer et d’aimer l’autre, avecses trésors et ses valises.»

«Pilules bleues»,Frederik Peeters, ,edition Atrabile, 2001,190p. Fr 31.00

LE PÈRE NOËLFABRICANT ET DISTRIBUTEURDE JOUETS EN GROS FORUMMONT-NOBLE Brigitte Rosset présente son spectacle en solo ce soir à Nax.

L’humour au secours de l’amour«Smarties, kleenex et Canada

Dry», c’est lemenu que proposece soir Brigitte Rosset au publicdu Forum Mont-Noble. Unspectacle qu’elle joue seule enscène, qui aborde avec humourles blessures et les reconstruc-tions d’une femme à l’approchede ses 40 ans.Il estquestionderupturesenti-

mentale, de dépression et parconséquent: de Canada Dry, deplantes alpines, de clinique, dethérapies, de perte de poids,

d’amour, de manque d’amour,de trop d’amour, de kleenex, decouteaux suisses, de fragilité, desurmenage, de colère(s), de col-chiques dans les prés, d’aban-don, de terre glaise, de plombsqui pètent, de chevaliers pau-més, de Smarties, de lucioles, depantalon en velours côtelé bor-deaux, de trahison, de plombier,d’amitié, d’Œdipe raté, de visi-tes, de valises, du temps quipasse, de désillusions, de bac àsable, d’espoir et d’humour tou-

jours. Car si les histoiresd’amour finissentmal, leshistoi-resd’humourelles, finissentplu-tôt très bien. Le spectacle, queBrigitte Rosset a écrit touteseule, est mis en scène parGeorges Guerriero et Jean-LucBarbezat. Il s’agit de son troi-sième onewoman show.� JJ/C

«Smarties, kleenex et Canada Dry», ce soir à21 h 30 au Forum Mont-Noble à Nax..Réservations: 027 203 17 38 etwww.forummontnoble.ch

Brigitte Rosset porte un regarddécalé sur le fait d’avoir 40 ans. DR

RECHERCHE Un congrès franco-suisse pour évoquer pollution et qualité du son.

Sons des villes et sons deschamps, des mots pour les direVÉRONIQUERIBORDY

Qui comptabilise les bruitsquotidiens, de l’ascenseur au fri-gidaire, du téléphone à la télévi-sion? Sans rien dire des voitures,trains, avions... En un siècle, no-tre environnement sonore a étébouleversé, mais la pollution so-nore reste largement sous esti-mée. Pour faire le point et trou-ver de nouvelles solutions, unesoixantaine de chercheurs sesont donné rendez-vous à laSaline Royale d’Arc et Senans,dans le Doubs, et à Saillon enValais du 17 au 24 août. Le 2eCongrès mondial d’écologie so-nore, presque vingt ans après lapremière édition à l’Abbaye deRoyaumont en Ile de France, ré-unira à nouveau philosophes, ar-tistes, compositeurs, musiciens,architectes, paysagistes, tous in-téressés à une qualité sonore del’environnement. On pourra enapprendre beaucoup sur le son.La pollution sonore sera un despoints forts des débats, avecl’aménagementdu territoireet lacréation de nouveaux habitats.

Le son dans le paysageParmi les invités, Carlotta

Daro, docteure en histoire del’art, a exploré l’impact des tech-nologies du son (radio, télé-phone, télégraphe...) sur les vil-lesmodernes, uneétudequi serapubliée cette année aux Pressesdu réel. Elle est aussi une spécia-liste de la législation acoustiqueet de sa réception par les archi-tectes et les urbanistes. En bref,comprendre comment le son estgéré par les architectes, et com-ment il transformelesvilles, c’estson affaire. Car, on le sait peu,mais le son a modelé nos paysa-ges urbains.Carlotta Daro rappelle que la

typique ville nord-américaine,avec ses banlieues très étalées,est née avec les nouvelles tech-nologieset l’apparitiondes trans-ports motorisés: voiture et télé-phone permettent de communi-quer malgré la distance: «On re-trouve des éléments forts de la cul-ture nord-américaine, l’impor-tance de l’individu qui est libre,grâce à la voiture, et qui possède saterre». A la même époque,l’Europe propose un autre mo-dèle, plus concentré. LeCorbusierdessinedesvilles idéa-

les et organise des minisociétésdans des Unités d’habitation.Mais ces modèles de villes res-tent des utopies. La réalité estmoins enthousiasmante: «Lesnouvelles technologies entraînentune grande peur» relève CarlottaDaro, et les nuisances sur la san-té, réellesousupposées, resurgis-sent à chaque nouvelle inven-tion.AudébutduXXesiècle, desvoix s’élèvent pour condamnerles fils électriques dans le pay-sage, symboles de la modernité.La pollution visuelle et l’atteinte

aupatrimoine paysager font pas-ser audeuxièmeplan lesnuisan-ces sonores, en augmentationconstante: «Les mêmes questionsse posent toujours: comment com-battre la pollution sonore et com-ment la définir. La notion de pollu-tion sonore est liée à des questionsde culture et de perception person-nelle, et non pas à une question dedécibels», pourtant note CarlottaDaro,«créer des règles pour le son,c’est le mesurer. Tout le reste estsubjectif». Depuis les années 70,l’écologie sonore pose et repose

cesquestions.Lelégislateursem-bledépasséfaceàlarapideévolu-tionduson.Lesconstructeursdevilles se montrent peu sensiblesau problème. Le 2e Congrèsd’écologie sonore fera le comptedes faillites et des réussites. Il ré-unira les différents domainesconcernés. Débat d’idées et lieude rencontres, le congrèsest aus-si l’occasion de sensibiliser unlarge public à la question duson.�

�«Les nouvellestechnologies ont unimpact sur l’organisationdu territoire.»CARLOTTA DARO CHERCHEUSE À L’UNIVERSITÉ MC GILL, MONTRÉAL

2e Congrès d’écologie sonore:Les Rencontres Architecture Musique etEcologie fondées par Pierre Mariétansont partenaires de ce congrès qui setiendra à Arc et Senans du 17 au 18 aoûtet à Saillon du 19 au 25 août.Tout le programme des conférences,expositions, promenades d’écoute dansla nature et concerts surarchitecturemusiqueecologie.com ou surwww.bruit.fr«Les présentations qui seront faites etles musiques qui seront jouées sontaccessibles à tous, la seule conditionétant l’envie de découvrir»: poètes,architectes, philosophes etc. sesuccèdent au micro.

INFO+

L’apparition des nouvelles technologies du son au début du XXe siècleva transformer les villes. WESTERN UNION COLLECTIONSMITHSONIAN INSTITUTION

UNPEUD’ÉCOUTEAprès deux jours dans les Salinesd’Arc et Senans, le congrès se dé-place à Saillon, à la Maison Stella.çDimanche 19août, 17 h, inaugura-tion du congrès en présence des res-ponsables de la culture à l’Etat du Va-lais, et visite des installations à laMaison Stella, aux Anciens Bains, etc.çLundi 20août, dès 9h30 jusqu’ausoir (Carlotta Daro à 10h45). 20h30Remise du prix Englert. 21h30 lectureenmusique avec Christophe Fellay,percussions et René Farabet, auteur.çMardi 21 août, conférences dès9h30. A 20h30 concert, ConradSteinmann, flûtes, Elisabeth Grimm,violon, Peter Streiff, objets sonores.çMercredi 22août, toute la journée,visite des sites «exercices de l’écoute,modèles chablaisiens». 11 h 30 Vald’Illiez, concert Carillon RyoMaruya-ma et Pierre Mariétan.14h conférence de Gabriel Bender àl’hôpital de Malévoz, architecture, en-vironnement et musique psychiatri-que.çJeudi 22août, Saillon, conférencesdès 9h30. Concert à 20h30Vendredi 24 août, Saillon, conféren-ces finales à 10h et 10h45.19h concert et sculptures à la Vidon-dée.Durée des contributions, environ 45minutes. En présence d’Espace 2.

cham - gb

L'interview imaginaire

LE NOUVELLISTE JEUDI 16 AOÛT 2012

16 LEMAG ÉTÉ

LE LIVRE DE MA VIE DE...PHILIPPE DUVANEL, directeur artistiquede Bd-Fil, festival de bande dessinéede Lausanne«Pilules bleues» du Suisse

FrederikPeetersestl’undeslivresdema vie. De ceux que j’aime of-frir et partager. Il m’a, commed’autres ouvrages debandedessi-née tels que les chroniques socia-les d’Etienne Davodeau, «L’as-cension du Haut Mal» de DavidB., «Chaque chose» de JulienNeel, «L’incontournableMaus» d’Art Spiegelmanou, pêle-mêle, desœuvres tellesque «Le PetitPrince»d’Antoine de Saint-Exupéry, «Le livre dema mère» d’AlbertCohen, «L’écume desjours» de Boris Vian,«Bonjour tristesse» deFrançoise Sagan, «Lejournal d’Edith» dePatricia Highsmith,«L’usage du monde»de Nicolas Bouvier,«Ce sont amis que

ventemporte»d’YvesNavarreoule tristement visionnaire«American Psycho» de BretEaston Ellis, profondémentmar-qué. Livre coup de poing, il estl’un des plus brillants récits auto-biographiquesqu’ilm’ait étédon-né de lire en bande dessinéecomme en littérature. Il m’a, parsafraîcheuretsasimplicité, fait lecadeau d’un regard frontal sur lepartageamoureux,surnotre irré-médiable égoïsme ainsi que surcettenécessitévitaledes’aimeretd’aimer l’autre, avec ses trésors etses valises. Ecrit en trois moissans volonté première de publi-

cation,«Pilulesbleues»traceun formidable récitd’amour, de désir(s), dedoutes et de victoires. Ilmet en avant la con-frontation d’un cou-ple avec la mala-die, le sida, maisaussi et surtout

avec l’alchimie sim-pleoucomplexedessenti-ments, du sexe, de la vie,de l’attention humaine etdu cercle social. Portédans une épure graphi-que virtuose, en noir etblanc, il fait fi de tout ex-

hibitionnisme (une qualité raredans l’autobiographie), touchepar la sincérité et l’humilité desonauteur,etemporteparlaqua-litéde sonécriturecommepar sasubtile nature de conte de l’ordi-naire.Que vous aimiez ounon labande dessinée, offrez-vous sarencontre,cepourleplaisird’unetrèsbellehistoired’amour,pasdecelles nimbées de rose, mais decelles que l’on vit et qui nouspar-lent auplus profonddenous.�

Extrait de «Le livre de ma vie» par 30personnalités de Suisse romande, 2011.Payot Librairie, photo: Pierre-Michel Delessert

AUJOURD’HUI: LEPÈRENOËL

Unétépourmieuxpréparer la rentréePère Noël, c’est l’été comment occupez-vousvos journées?En tant que président de la société «Santa Claus &co», je prépare notre assemblée générale an-nuelle.Nousydébattronsde ladateduprochain ré-veillon et de lamodernisation de nos ateliers deproduction de jouets du PôleNord. Je proposeraiégalement aux actionnaires d’améliorer notreservice de livraison en remplaçant nos rennespardeschameaux,qui consommentun tiersdecarburantenmoins.Que lessyn-dicats se rassurent: notreplan social prévoit que «Donner», «Blitzer» «Rudolph»etles autres soient récupérés par la SPA.Vousneprenezdoncpasdevacances?Si, bien sûr. Vous ne le direz pas à Brigitte Bardot mais je suis parti à la chasse àl’ourspolaire.Histoirede renouvelermescostumes. LePèreFouettardm’aaccom-pagné. D’ailleurs, les écologistes feraient bien de s’occuper de son cas. Avec soncharbon, il émet plus de CO2 qu’un Concorde en vol.Vousn’êtesdoncpasprêt àprendrevotre retraite?Pasdu tout.Monseul souci, c’estqu’avec l’âge, jedevienssourd. Çameposepar-fois quelques problèmes au niveau des commandes. Comme la fois où un petitValaisan, Christophe je crois, m’a demandé des lattes pour la Patrouille des gla-ciers. J’ai mal compris, je lui ai envoyé la révision de la LAT (ndlr: Loi sur l’aména-gement du territoire) . Ho ho ho, les rires. Reste que le gamin a réclamé. Alors jelui ai refilé le dernier référendumque j’avais en stock. Que leminot ne s’inquiètepas, je le gâterai au prochain Noël. Il suffit qu’il pense à ramoner sa cheminée…�Aline Carrupt

�«Cette nécessité vitale des’aimer et d’aimer l’autre, avecses trésors et ses valises.»

«Pilules bleues»,Frederik Peeters, ,edition Atrabile, 2001,190p. Fr 31.00

LE PÈRE NOËLFABRICANT ET DISTRIBUTEURDE JOUETS EN GROS FORUMMONT-NOBLE Brigitte Rosset présente son spectacle en solo ce soir à Nax.

L’humour au secours de l’amour«Smarties, kleenex et Canada

Dry», c’est lemenu que proposece soir Brigitte Rosset au publicdu Forum Mont-Noble. Unspectacle qu’elle joue seule enscène, qui aborde avec humourles blessures et les reconstruc-tions d’une femme à l’approchede ses 40 ans.Il estquestionderupturesenti-

mentale, de dépression et parconséquent: de Canada Dry, deplantes alpines, de clinique, dethérapies, de perte de poids,

d’amour, de manque d’amour,de trop d’amour, de kleenex, decouteaux suisses, de fragilité, desurmenage, de colère(s), de col-chiques dans les prés, d’aban-don, de terre glaise, de plombsqui pètent, de chevaliers pau-més, de Smarties, de lucioles, depantalon en velours côtelé bor-deaux, de trahison, de plombier,d’amitié, d’Œdipe raté, de visi-tes, de valises, du temps quipasse, de désillusions, de bac àsable, d’espoir et d’humour tou-

jours. Car si les histoiresd’amour finissentmal, leshistoi-resd’humourelles, finissentplu-tôt très bien. Le spectacle, queBrigitte Rosset a écrit touteseule, est mis en scène parGeorges Guerriero et Jean-LucBarbezat. Il s’agit de son troi-sième onewoman show.� JJ/C

«Smarties, kleenex et Canada Dry», ce soir à21 h 30 au Forum Mont-Noble à Nax..Réservations: 027 203 17 38 etwww.forummontnoble.ch

Brigitte Rosset porte un regarddécalé sur le fait d’avoir 40 ans. DR

RECHERCHE Un congrès franco-suisse pour évoquer pollution et qualité du son.

Sons des villes et sons deschamps, des mots pour les direVÉRONIQUERIBORDY

Qui comptabilise les bruitsquotidiens, de l’ascenseur au fri-gidaire, du téléphone à la télévi-sion? Sans rien dire des voitures,trains, avions... En un siècle, no-tre environnement sonore a étébouleversé, mais la pollution so-nore reste largement sous esti-mée. Pour faire le point et trou-ver de nouvelles solutions, unesoixantaine de chercheurs sesont donné rendez-vous à laSaline Royale d’Arc et Senans,dans le Doubs, et à Saillon enValais du 17 au 24 août. Le 2eCongrès mondial d’écologie so-nore, presque vingt ans après lapremière édition à l’Abbaye deRoyaumont en Ile de France, ré-unira à nouveau philosophes, ar-tistes, compositeurs, musiciens,architectes, paysagistes, tous in-téressés à une qualité sonore del’environnement. On pourra enapprendre beaucoup sur le son.La pollution sonore sera un despoints forts des débats, avecl’aménagementdu territoireet lacréation de nouveaux habitats.

Le son dans le paysageParmi les invités, Carlotta

Daro, docteure en histoire del’art, a exploré l’impact des tech-nologies du son (radio, télé-phone, télégraphe...) sur les vil-lesmodernes, uneétudequi serapubliée cette année aux Pressesdu réel. Elle est aussi une spécia-liste de la législation acoustiqueet de sa réception par les archi-tectes et les urbanistes. En bref,comprendre comment le son estgéré par les architectes, et com-ment il transformelesvilles, c’estson affaire. Car, on le sait peu,mais le son a modelé nos paysa-ges urbains.Carlotta Daro rappelle que la

typique ville nord-américaine,avec ses banlieues très étalées,est née avec les nouvelles tech-nologieset l’apparitiondes trans-ports motorisés: voiture et télé-phone permettent de communi-quer malgré la distance: «On re-trouve des éléments forts de la cul-ture nord-américaine, l’impor-tance de l’individu qui est libre,grâce à la voiture, et qui possède saterre». A la même époque,l’Europe propose un autre mo-dèle, plus concentré. LeCorbusierdessinedesvilles idéa-

les et organise des minisociétésdans des Unités d’habitation.Mais ces modèles de villes res-tent des utopies. La réalité estmoins enthousiasmante: «Lesnouvelles technologies entraînentune grande peur» relève CarlottaDaro, et les nuisances sur la san-té, réellesousupposées, resurgis-sent à chaque nouvelle inven-tion.AudébutduXXesiècle, desvoix s’élèvent pour condamnerles fils électriques dans le pay-sage, symboles de la modernité.La pollution visuelle et l’atteinte

aupatrimoine paysager font pas-ser audeuxièmeplan lesnuisan-ces sonores, en augmentationconstante: «Les mêmes questionsse posent toujours: comment com-battre la pollution sonore et com-ment la définir. La notion de pollu-tion sonore est liée à des questionsde culture et de perception person-nelle, et non pas à une question dedécibels», pourtant note CarlottaDaro,«créer des règles pour le son,c’est le mesurer. Tout le reste estsubjectif». Depuis les années 70,l’écologie sonore pose et repose

cesquestions.Lelégislateursem-bledépasséfaceàlarapideévolu-tionduson.Lesconstructeursdevilles se montrent peu sensiblesau problème. Le 2e Congrèsd’écologie sonore fera le comptedes faillites et des réussites. Il ré-unira les différents domainesconcernés. Débat d’idées et lieude rencontres, le congrèsest aus-si l’occasion de sensibiliser unlarge public à la question duson.�

�«Les nouvellestechnologies ont unimpact sur l’organisationdu territoire.»CARLOTTA DARO CHERCHEUSE À L’UNIVERSITÉ MC GILL, MONTRÉAL

2e Congrès d’écologie sonore:Les Rencontres Architecture Musique etEcologie fondées par Pierre Mariétansont partenaires de ce congrès qui setiendra à Arc et Senans du 17 au 18 aoûtet à Saillon du 19 au 25 août.Tout le programme des conférences,expositions, promenades d’écoute dansla nature et concerts surarchitecturemusiqueecologie.com ou surwww.bruit.fr«Les présentations qui seront faites etles musiques qui seront jouées sontaccessibles à tous, la seule conditionétant l’envie de découvrir»: poètes,architectes, philosophes etc. sesuccèdent au micro.

INFO+

L’apparition des nouvelles technologies du son au début du XXe siècleva transformer les villes. WESTERN UNION COLLECTIONSMITHSONIAN INSTITUTION

UNPEUD’ÉCOUTEAprès deux jours dans les Salinesd’Arc et Senans, le congrès se dé-place à Saillon, à la Maison Stella.çDimanche 19août, 17 h, inaugura-tion du congrès en présence des res-ponsables de la culture à l’Etat du Va-lais, et visite des installations à laMaison Stella, aux Anciens Bains, etc.çLundi 20août, dès 9h30 jusqu’ausoir (Carlotta Daro à 10h45). 20h30Remise du prix Englert. 21h30 lectureenmusique avec Christophe Fellay,percussions et René Farabet, auteur.çMardi 21 août, conférences dès9h30. A 20h30 concert, ConradSteinmann, flûtes, Elisabeth Grimm,violon, Peter Streiff, objets sonores.çMercredi 22août, toute la journée,visite des sites «exercices de l’écoute,modèles chablaisiens». 11 h 30 Vald’Illiez, concert Carillon RyoMaruya-ma et Pierre Mariétan.14h conférence de Gabriel Bender àl’hôpital de Malévoz, architecture, en-vironnement et musique psychiatri-que.çJeudi 22août, Saillon, conférencesdès 9h30. Concert à 20h30Vendredi 24 août, Saillon, conféren-ces finales à 10h et 10h45.19h concert et sculptures à la Vidon-dée.Durée des contributions, environ 45minutes. En présence d’Espace 2.

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Page 10: Festival Forum Mont-Noble

CINÉMAPère de famille très nombreuseDavid Wosniak faisait don de sonsperme étant jeune. Résultat il est lepère de 533 enfants, et les ennuiscommencent! PAGE 18

MERCREDI 22 AOÛT 2012 LE NOUVELLISTE

LE MAG

ELITE

15

JAZZ MANOUCHE Ce vendredi, le guitariste virtuose Adrien Moignard et son quartetdonneront un masterclass et un concert à la Maison de la Musique de Martigny.

Pour l’amour du swingJEAN-FRANÇOIS ALBELDA

Pour peu que vous sortiez quel-quefois de chez vous, que vousfréquentiez les bars, les clubs oules salles de concerts valaisans,vous aurez sûrement eu le plaisird’entendre jouer legroupeSwingManiak. Fondé, comme le noml’indiqueassezbien,pardeuxgui-taristespassionnésau-delàdurai-sonnable par le jazz manouche,Grégory Pittet et Nicolas Fardel,leprojetn’adecessede jouerpar-tout où il est possible de le faire.Mais une fois n’est pas coutume,la paire est passée ce coup-ci del’autre côté de la programmationpour faire venir en Valais ¬ pourun concert et un masterclass ¬rien moins que la relève accla-méedugenre, à savoir le françaisAdrien Moignard, accompagnéde sonquartet.

«Selmer 607»A la base de cette démarche se

trouve une compilation pourinitiés intitulée «Selmer 607»,du nom d’une guitare de lé-gende,descendantedirectede la«Selmer503»sur laquelle jouaitle maître Django Reinhardthimself. «L’idée de la compilationétait de réunir cinq solistes d’ex-ception, le renouveau du jazz ma-nouche, et de les faire jouer surcette fameuse guitare», expliqueGrégory. «Adrien Moignard fai-sait partie de ces artistes.» Par lagrâce des réseaux sociaux, cedernier entre en contact avec lejeune, mais déjà unanimementreconnu Adrien Moignard. Etlors d’une excursion parisienneen vue de s’acheter une guitare,lui et Nicolas se rendent à unconcert le rencontrer et sont in-vitésaussi secàprendre lecafé lelendemain chez le prodige.«C’était dingue, on a bien dû re-

garder des centaines de vidéos delui et là, on était installés dans sonstudio, à discuter avec lui», sourit

Nicolas Fardel. La guitare del’hôte bien en vue, Greg de-mande s’il peut l’essayer. Puis,

la passion commune opère etune «jam» s’ensuit… «J’ai fait«la pompe» (Ndlr: rythmique

typique du jazz manouche, surlaquelle s’exprime le soliste).J’étais tétanisé», rigole Greg

Pittet. En sortant de l’entrevue,les Swing Maniak décident enquelquesminutes demonter unconcert en Valais, et le tout s’or-ganise dans une simplicité rarepourun telniveaudemusiciens.

Des pointuresDans leur spécialité, les quatre

membres du quartet sont effec-tivement des pointures...Adrien Moignard, tout d’abord,est né en 1985. Il découvreDjango Reinhardt à 16 ans etfranchit rapidement toutes lesbarrières techniques du style. Ilfonde en 2005 l’ensemble Zaiti,qui se fait un joli nom sur lascène internationale. Depuis, ilne cessede faire évoluer son jeu,d’une façon totalement débri-dée, amenant le jazz manouchevers de nouveaux territoires.Au long de son parcours, il acôtoyé sur scène des «mons-tres» comme Costel Nitescu,Stochelo Rosenberg, DidierLockwood, Romane, ChristianEscoudé ouBiréli Lagrène.Son acolyte guitariste Benoît

Convert, âgé de 25 ans, s’estfait une réputation mondiale,notamment au sein du groupeLesDoigts de l’Homme.A la contrebasse, Jérémie

Arranger fait lui aussi partie de ce«sangneuf»quianime le jazzma-nouche. Il a notamment accom-pagné Angelo Debarre, RodolpheRaffalli, David Reinhardt ouSébastienGiniaux.Enfin, le violoniste Guillaume

Singer officie, entre autres, auseindufameuxTrioBelleville.�

SION FESTIVAL

Trois concerts et uneValaisanneLeprochain concert duFestival

international de musique SionValais (Sion Festival) aura lieuce jeudi 23 août, à 20 heures, àl’églisedesJésuites,àSion.Lapia-niste valaisanne Béatrice Berrutjouerade lamusiquedechambreavec lemaestroShlomoMintzauviolon. Ils débuteront par la my-thique Sonate No 9 en lamajeurde Beethoven, dite «Sonate àKreutzer». Puis viendront deuxœuvres de Camille Saint-Saëns(Introduction et rondo capricio-soenlamineuretSonateNo2enmi bémol majeur). La RomanceenfamineurdeDvorakclôturerale concert.Le samedi25août, à 19heures,

la salle de la Matze, à Sion, ac-cueillera Isfar Sarabski (pianistequiagagnéà19ans le1erprixdu

Montreux Jazz 2009), MakarNovikov à la contrebasse etAleksandr Mashin à la batterie.Le programme oscillera entrejazzetclassique,duswingduraulyrisme songeur.Ce dimanche 26 août, à 18

heures, à l’église des Jésuites, àSion, se produira le LeipzigerQuartett. Au programme de cetexcellent ensemble, trois piècesémouvantes: le Quatuor à cor-desNo4en si bémolmajeur (dit«sunrise») de Joseph Haydn, leQuatuor à cordes en fa mineurde Mendelssohn qui est en faitunrequiemetenfin leQuatuoràcordes No 15 en la mineur deBeethoven qui est l’une de sesdernièresœuvres.Onpeutnotammentcomman-

der les billets par téléphone,

du lundi au vendredi, de 10 à13 heures, contre facture, au027 323 85 28.�

NAX Dernière soirée du Forum Mont-Noble Festival.

Le rire contre l’horreur dumondeLe Forum Mont-Noble Festival

se termine jeudi soir par une soi-rée clownesque. Un clown atypi-que incarné par BonaventureGacon. Le Boudu est triste, sale,ivre etméchant. Ilmange des en-fants, mais ne paraît pas sangui-naire. Ce bonhomme peu ragoû-tant mélange poésie et phrasesd’unehaute cruauté.Avec sa gueule tordue et sa

barbe non entretenue, le Boudunepaiepasdemine. Il regarde lescouchers de soleil, écrit des poè-mes et maltraite les petites filles,dans une désinvolture surpre-nante. C’est en endossant toutel’horreur dumonde sur ses largesépaules que le bonhomme faitéclater les rires dupublic.BonaventureGacon en a parcou-

ru du chemin avec sonBoudu. Il a

conquis la France et beaucoupont déjà qualifié le bonhommed’undesgrandsclownsdel’histoiredu cirque. Ancien élève duCNAC (Centre national des artsducirque)enFrance,BonaventureGacon est autant bon comédien

qu’acrobate.IlseproduiraàNaxdès21 h 30 jeudi soir pour la dernièresoiréethéâtraledel’édition2012duForumMont-NobleFestival.� SJ

Infos et réservations auprès de l’office dutourisme de Mont-Noble: 0272031738.

La pianiste Béatrice Berrut jouerace jeudi avec Shlomo Mintz. DR

Déjà plus de dix ans que cet Auguste provoquant existe. D. GREGOIRE

Adrien Moignard, Benoît Convert, Guillaume Singer et Jérémie Arranger, quatre représentants de la relève du jazz manouche. DR

�«Grâce aux réseauxsociaux, on a pu nouercontact dans unesimplicité incroyable»

GRÉGORY PITTET, MEMBRE DE SWING MANIAK ET CO-ORGANISATEUR

�«Onabiendûregarderdescentainesdevidéosd’Adrienet là, onétaitinstallésdans sonstudio...»

NICOLAS FARDEL MEMBRE DE SWING MANIAK ET CO-ORGANISATEUR

Vendredi 24 août à la Maison de laMusique, Martigny.Masterclass, 17 h,concert 21 h. Réservations: 027 323 49 65ou [email protected]: www.ejma-vs.ch

INFO+

dc - ym

CINÉMAPère de famille très nombreuseDavid Wosniak faisait don de sonsperme étant jeune. Résultat il est lepère de 533 enfants, et les ennuiscommencent! PAGE 18

MERCREDI 22 AOÛT 2012 LE NOUVELLISTE

LE MAG

ELITE

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JAZZ MANOUCHE Ce vendredi, le guitariste virtuose Adrien Moignard et son quartetdonneront un masterclass et un concert à la Maison de la Musique de Martigny.

Pour l’amour du swingJEAN-FRANÇOIS ALBELDA

Pour peu que vous sortiez quel-quefois de chez vous, que vousfréquentiez les bars, les clubs oules salles de concerts valaisans,vous aurez sûrement eu le plaisird’entendre jouer legroupeSwingManiak. Fondé, comme le noml’indiqueassezbien,pardeuxgui-taristespassionnésau-delàdurai-sonnable par le jazz manouche,Grégory Pittet et Nicolas Fardel,leprojetn’adecessede jouerpar-tout où il est possible de le faire.Mais une fois n’est pas coutume,la paire est passée ce coup-ci del’autre côté de la programmationpour faire venir en Valais ¬ pourun concert et un masterclass ¬rien moins que la relève accla-méedugenre, à savoir le françaisAdrien Moignard, accompagnéde sonquartet.

«Selmer 607»A la base de cette démarche se

trouve une compilation pourinitiés intitulée «Selmer 607»,du nom d’une guitare de lé-gende,descendantedirectede la«Selmer503»sur laquelle jouaitle maître Django Reinhardthimself. «L’idée de la compilationétait de réunir cinq solistes d’ex-ception, le renouveau du jazz ma-nouche, et de les faire jouer surcette fameuse guitare», expliqueGrégory. «Adrien Moignard fai-sait partie de ces artistes.» Par lagrâce des réseaux sociaux, cedernier entre en contact avec lejeune, mais déjà unanimementreconnu Adrien Moignard. Etlors d’une excursion parisienneen vue de s’acheter une guitare,lui et Nicolas se rendent à unconcert le rencontrer et sont in-vitésaussi secàprendre lecafé lelendemain chez le prodige.«C’était dingue, on a bien dû re-

garder des centaines de vidéos delui et là, on était installés dans sonstudio, à discuter avec lui», sourit

Nicolas Fardel. La guitare del’hôte bien en vue, Greg de-mande s’il peut l’essayer. Puis,

la passion commune opère etune «jam» s’ensuit… «J’ai fait«la pompe» (Ndlr: rythmique

typique du jazz manouche, surlaquelle s’exprime le soliste).J’étais tétanisé», rigole Greg

Pittet. En sortant de l’entrevue,les Swing Maniak décident enquelquesminutes demonter unconcert en Valais, et le tout s’or-ganise dans une simplicité rarepourun telniveaudemusiciens.

Des pointuresDans leur spécialité, les quatre

membres du quartet sont effec-tivement des pointures...Adrien Moignard, tout d’abord,est né en 1985. Il découvreDjango Reinhardt à 16 ans etfranchit rapidement toutes lesbarrières techniques du style. Ilfonde en 2005 l’ensemble Zaiti,qui se fait un joli nom sur lascène internationale. Depuis, ilne cessede faire évoluer son jeu,d’une façon totalement débri-dée, amenant le jazz manouchevers de nouveaux territoires.Au long de son parcours, il acôtoyé sur scène des «mons-tres» comme Costel Nitescu,Stochelo Rosenberg, DidierLockwood, Romane, ChristianEscoudé ouBiréli Lagrène.Son acolyte guitariste Benoît

Convert, âgé de 25 ans, s’estfait une réputation mondiale,notamment au sein du groupeLesDoigts de l’Homme.A la contrebasse, Jérémie

Arranger fait lui aussi partie de ce«sangneuf»quianime le jazzma-nouche. Il a notamment accom-pagné Angelo Debarre, RodolpheRaffalli, David Reinhardt ouSébastienGiniaux.Enfin, le violoniste Guillaume

Singer officie, entre autres, auseindufameuxTrioBelleville.�

SION FESTIVAL

Trois concerts et uneValaisanneLeprochain concert duFestival

international de musique SionValais (Sion Festival) aura lieuce jeudi 23 août, à 20 heures, àl’églisedesJésuites,àSion.Lapia-niste valaisanne Béatrice Berrutjouerade lamusiquedechambreavec lemaestroShlomoMintzauviolon. Ils débuteront par la my-thique Sonate No 9 en lamajeurde Beethoven, dite «Sonate àKreutzer». Puis viendront deuxœuvres de Camille Saint-Saëns(Introduction et rondo capricio-soenlamineuretSonateNo2enmi bémol majeur). La RomanceenfamineurdeDvorakclôturerale concert.Le samedi25août, à 19heures,

la salle de la Matze, à Sion, ac-cueillera Isfar Sarabski (pianistequiagagnéà19ans le1erprixdu

Montreux Jazz 2009), MakarNovikov à la contrebasse etAleksandr Mashin à la batterie.Le programme oscillera entrejazzetclassique,duswingduraulyrisme songeur.Ce dimanche 26 août, à 18

heures, à l’église des Jésuites, àSion, se produira le LeipzigerQuartett. Au programme de cetexcellent ensemble, trois piècesémouvantes: le Quatuor à cor-desNo4en si bémolmajeur (dit«sunrise») de Joseph Haydn, leQuatuor à cordes en fa mineurde Mendelssohn qui est en faitunrequiemetenfin leQuatuoràcordes No 15 en la mineur deBeethoven qui est l’une de sesdernièresœuvres.Onpeutnotammentcomman-

der les billets par téléphone,

du lundi au vendredi, de 10 à13 heures, contre facture, au027 323 85 28.�

NAX Dernière soirée du Forum Mont-Noble Festival.

Le rire contre l’horreur dumondeLe Forum Mont-Noble Festival

se termine jeudi soir par une soi-rée clownesque. Un clown atypi-que incarné par BonaventureGacon. Le Boudu est triste, sale,ivre etméchant. Ilmange des en-fants, mais ne paraît pas sangui-naire. Ce bonhomme peu ragoû-tant mélange poésie et phrasesd’unehaute cruauté.Avec sa gueule tordue et sa

barbe non entretenue, le Boudunepaiepasdemine. Il regarde lescouchers de soleil, écrit des poè-mes et maltraite les petites filles,dans une désinvolture surpre-nante. C’est en endossant toutel’horreur dumonde sur ses largesépaules que le bonhomme faitéclater les rires dupublic.BonaventureGacon en a parcou-

ru du chemin avec sonBoudu. Il a

conquis la France et beaucoupont déjà qualifié le bonhommed’undesgrandsclownsdel’histoiredu cirque. Ancien élève duCNAC (Centre national des artsducirque)enFrance,BonaventureGacon est autant bon comédien

qu’acrobate.IlseproduiraàNaxdès21 h 30 jeudi soir pour la dernièresoiréethéâtraledel’édition2012duForumMont-NobleFestival.� SJ

Infos et réservations auprès de l’office dutourisme de Mont-Noble: 0272031738.

La pianiste Béatrice Berrut jouerace jeudi avec Shlomo Mintz. DR

Déjà plus de dix ans que cet Auguste provoquant existe. D. GREGOIRE

Adrien Moignard, Benoît Convert, Guillaume Singer et Jérémie Arranger, quatre représentants de la relève du jazz manouche. DR

�«Grâce aux réseauxsociaux, on a pu nouercontact dans unesimplicité incroyable»

GRÉGORY PITTET, MEMBRE DE SWING MANIAK ET CO-ORGANISATEUR

�«Onabiendûregarderdescentainesdevidéosd’Adrienet là, onétaitinstallésdans sonstudio...»

NICOLAS FARDEL MEMBRE DE SWING MANIAK ET CO-ORGANISATEUR

Vendredi 24 août à la Maison de laMusique, Martigny.Masterclass, 17 h,concert 21 h. Réservations: 027 323 49 65ou [email protected]: www.ejma-vs.ch

INFO+

dc - ym

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012

LE NOUVELLISTEMERCREDI 8 AOÛT 2012

16 MAG ÉTÉ

LANDART Sollicité pour une installation, Edelbert W. Bregy se voit contraint de corriger le tir. Il recouvrepudiquement son œuvre et y inscrit: «Censuré».

Un artiste est censuré au BinntalPASCAL CLAIVAZ

Edelbert W. Bregy, artiste indé-pendant de Naters, a voulu expri-mer sa façon de voir la natureme-nacée. Il l’a faitentoutebonnefois,sans rechercher la provocation.Actuellement retraité, lesCFF,no-tamment, lui ont commandé plu-sieurs sculptures, à l’époque où ilétait encore directeur du bureaude change de la gare deBrigue.En juin passé, il a honoré une

commande des organisateurs duLandArt au Binntal avec une ins-tallation très actuelle: le massa-cre que subit la nature un peupartout sur la planète. Le mes-sage semblait clair, en cet espacesauvé et privilégié de la haute val-lée de laBinn: si l’on s’attaque à lanature, l’on s’attaque également àl’homme.

Enfants effrayésL’installation est placée le long

d’un chemin, au-dessus du villaged’Ausserbinn et en direction duBinntal.Elle est enquatreparties:d’abord un bouquet de fleurs ausommet,ensuiteunepoulemorteaccrochée dessous. Et au-dessousune sorte d’angelot d’albâtre aucou et au torse sanguinolants. Ondirait que le cou est sectionné etséparé du tronc. Au-dessous dujeune homme, il y a une tombe etune croix. La signification est im-médiate. Mais elle provoque unchoc, en particulier auprès desenfants. «Nous ne cessions de rece-voir des téléphones de réclamationsde la part des promeneurs», expli-que Klaus Andereggen, le prési-dent de l’Association du Parc duBinntal. «Les enfants étaient ef-frayés.»Aubout d’unmois, les responsa-

bles du parc n’en pouvaient plus.

Ils ont donc demandé à l’artiste,soit qu’il adoucisse son œuvre,soit qu’il l’enlève. EdelbertW.Bregy l’a corrigée à samanière.Il a placé des sacs sur la sculptureet y a inscrit: «censuré». Que va-t-il en advenir? «Elle va demeurertelle qu’elle est», promet KlausAndereggen.

Desoncôté, l’artisteexplique:«Jen’avais pas l’intention de choquer,mais de faire réfléchir. Je ne fais pasde l’art décoratif. Je fais de l’art enga-gé. Si cette représentation de la na-turemassacrée fait peurauxenfants,c’est aux parents d’en expliquer la si-gnification. Il ne faut pas laisserl’émotion brute prendre le dessus.»

Il remarque que, le 29 juin lorsde l’inauguration, l’installationn’avait provoqué aucune réaction.Ensuite, les responsables du parcétaient venus lui demander descorrections. Qu’il a apportées à samanière. La chose a été remar-quée par des journalistes, d’abordde la radio locale, puis par le

«WalliserBote».Elle commenceàse répandreet à susciter commen-tairesetdiscussions.«Qu’onappré-cie ou non mon œuvre, cela n’enreste pasmoins unacte de censure.»L’installation s’intitule: «En-

chaînements hostiles à la vie».Censurée, elle n’en devient queplus intrigante.�

L’installation d’Edelbert W. Bregy avant... et après la censure. L’artiste a recouvert son œuvre avec des sacs où il a inscrit: «Censuré». WALLISER BOTE

REVUE DU VALAISOn cherche des auteurs.La première «Revue du Valais»se jouera du 8 mars au 20 avril2013. Les organisateurs duspectacle sont à la recherched’auteurs. Les plumesintéressées peuvent envoyerdes sketches (drôles!) àl’adresse suivante: Alexis Giroudr. Félix Corthay 7, 1934 Le Châble.Date limite pour l’envoi dessujets: le 25 août. Les meilleurssketches seront sélectionnés envue de composer ce nouveauspectacle satirique, pour lequell’équipe cherche aussi des genspour œuvrer en coulisses(costumes, maquillage,perruques…) Les personnesintéressées peuvent écrire à lamême adresse.�

MONTREUXSaison culturelle 2012.

La Saison culturelle deMontreux 2011-2012 avait connuune remarquable fréquentation:plus de 33 000 spectateurs sur21 dates et onze soirées qui ontaffiché complet. Au vu del’affiche 2012-2013, l’attrait dupublic devrait être aussi fort. Laville annonce en effet denombreuses têtes d’affiche,tous styles et genres confondus.En vrac, citons Maurane,I Muvrini, Archive, Luz Casal,Michel Fugain ou Marie-ThérèsePorchet. De la chanson, du rock,de l’humour, de l’art choral oude la musique classique...Chacun y trouvera son compte.www.lasaison.ch.�

EN BREF

FORUMMONT-NOBLE Le Français Loïc Lantoine est en concert ce jeudi soir à Nax. De la chanson à texte de grande facture.

«C’est bien de se bagarrer un peu pour découvrir le beau...»JEAN-FRANÇOIS ALBELDA

«Une chanson est belle autant defois que les gens la trouvent belle.Mais en elle-même, elle n’est rien.»Originaire du Nord-Pas-De-Calais, Loïc Lantoine a vissé àl’âmeunehumilitéde tous les ins-tants. Face à l’écriture, à la musi-queet auxgens. Pourtant, il est deceux¬en voie de raréfaction toutdemême¬qui soignent leurécri-ture, qui ne cherchent jamais àl’élimer ou à la lisser pour accéderà une supposée reconnaissance.La formule est galvaudée, maisn’en demeure pas moins vraiedans soncas, LoïcLantoineest unartisan de la chanson, ciseleur demots, poète à fleur de peau.

«Lamusique a aussison propos»Proche, dans la vie comme

dans la démarche, d’artistes exi-geants issus de milieux populai-res, tels que la Rue Kétanou,Jehan ou Juliette, c’est surtoutpar sa rencontre avec AllainLeprest qu’il a pris réellementgoût à l’écriture. «J’étais un lec-teur régulier de poésie,mais jamaisjusque-là je n’avais songé à écrire»,

raconte-t-il. «C’est Allain qui m’amis le pied à l’étrier.»Et lors d’uneperformance en solo, où ses tex-tes étaient seulement habillés dela lumière crue d’une scène, Loïcfait la connaissance du contre-bassiste François Pierron. Lacomplicité est immédiate et lacomplémentarité évidente. L’un

écrit, l’autre réagit à l’instinct surson instrument. Les deux dialo-guent sans hiérarchie chan-teur/musicien. «Dès le départ,nous avions cette idée que la musi-que n’est pas qu’un accompagne-ment. Elle apporte un vrai proposet nous voulions confronter cesdeux paroles».

Deux albums se créent ainsi,«Badaboum» (2004) ¬ qui con-naît un écho national ¬, puis

«Tout est calme» (2006). Amesure que l’attention des obser-vateurs de la chanson et du publicse porte sur Loïc Lantoine, le pro-jet s’étoffe et devient quintette.C’est sous cette formule qu’est en-registré en 2008 l’album live «Al’attaque».Le disque restitue toute la force

de Loïc Lantoine et de ses émi-nents acolytes. Ce qui n’est paschoseaiséeà réussir.Caràchaqueconcert le groupe sepermetdedi-gresser, d’improviser sur la ma-tière textuelle. A nouveau, on est

bien loin du calibrage et des re-frains repris en chœur par l’au-dience.«Onsegarde sur scènecette

liberté de ces cascades fragiles, quireflètent l’état d’esprit du moment.C’est un peu risqué, mais les musi-ciens ont passablement frayé avec lejazz et maîtrisent bien l’exercice.Mais j’aime être porté par l’humeurde mes camarades, et cette absencede routine nous maintient en éveil,c’est certain.»

Susciter l’émotionsans l’imposerDompter l’instant, par les mots,

par les notes... Une façon deprendre une émotion dans ses fi-

lets et de lui rendre sa liberté enl’offrant aupublic.«Monbut est dedonner suffisamment de latitudeaux gens, de ne pas être trop illus-tratif, afin qu’ils puissent se créerleur propre émotion. Je ne veux rienimposer.»Derrière l’exigence d’écriture,

on ne distingue aucune trace deprétention ou de préciosité malplacée. «Je ne prends simplementpas les gens pour des idiots. Je neveuxpas leurmâcher le boulot.C’estjoli, un texte un petit peu tendu... Etc’est bien qu’on se bagarre avec leschoses pour découvrir le beau.»Rendre l’auditeur actif, ne pas le

sous-estimer... Une vision mo-deste et noble à la fois du métierde chanteur, que le public duForumMont-Noble pourra parta-ger ce jeudi soir.�

Loïc Lantoine (à gauche) et le contrebassiste François Pierron.Le duo de base est devenu quintette aujourd’hui. FRÉDÉRIC CHAPOTAT

Jeudi soir, 21 h 30.:Billetterie: 027 203 17 38 ouwww.forummontnoble.chwww.myspace.com/loiclantoine

INFO+

�«Une chanson est belle autantde fois que les gens la trouventbelle.Mais en elle-même, ellen’est rien...»LOÏC LANTOINE CHANTEUR

Le groupe Archive, l’un despoints forts de la saison. DR

Retrouvez notre vidéosur ce sujet

iPad Le Nouvelliste + Epaper

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LE NOUVELLISTEMERCREDI 8 AOÛT 2012

16 MAG ÉTÉ

LANDART Sollicité pour une installation, Edelbert W. Bregy se voit contraint de corriger le tir. Il recouvrepudiquement son œuvre et y inscrit: «Censuré».

Un artiste est censuré au BinntalPASCAL CLAIVAZ

Edelbert W. Bregy, artiste indé-pendant de Naters, a voulu expri-mer sa façon de voir la natureme-nacée. Il l’a faitentoutebonnefois,sans rechercher la provocation.Actuellement retraité, lesCFF,no-tamment, lui ont commandé plu-sieurs sculptures, à l’époque où ilétait encore directeur du bureaude change de la gare deBrigue.En juin passé, il a honoré une

commande des organisateurs duLandArt au Binntal avec une ins-tallation très actuelle: le massa-cre que subit la nature un peupartout sur la planète. Le mes-sage semblait clair, en cet espacesauvé et privilégié de la haute val-lée de laBinn: si l’on s’attaque à lanature, l’on s’attaque également àl’homme.

Enfants effrayésL’installation est placée le long

d’un chemin, au-dessus du villaged’Ausserbinn et en direction duBinntal.Elle est enquatreparties:d’abord un bouquet de fleurs ausommet,ensuiteunepoulemorteaccrochée dessous. Et au-dessousune sorte d’angelot d’albâtre aucou et au torse sanguinolants. Ondirait que le cou est sectionné etséparé du tronc. Au-dessous dujeune homme, il y a une tombe etune croix. La signification est im-médiate. Mais elle provoque unchoc, en particulier auprès desenfants. «Nous ne cessions de rece-voir des téléphones de réclamationsde la part des promeneurs», expli-que Klaus Andereggen, le prési-dent de l’Association du Parc duBinntal. «Les enfants étaient ef-frayés.»Aubout d’unmois, les responsa-

bles du parc n’en pouvaient plus.

Ils ont donc demandé à l’artiste,soit qu’il adoucisse son œuvre,soit qu’il l’enlève. EdelbertW.Bregy l’a corrigée à samanière.Il a placé des sacs sur la sculptureet y a inscrit: «censuré». Que va-t-il en advenir? «Elle va demeurertelle qu’elle est», promet KlausAndereggen.

Desoncôté, l’artisteexplique:«Jen’avais pas l’intention de choquer,mais de faire réfléchir. Je ne fais pasde l’art décoratif. Je fais de l’art enga-gé. Si cette représentation de la na-turemassacrée fait peurauxenfants,c’est aux parents d’en expliquer la si-gnification. Il ne faut pas laisserl’émotion brute prendre le dessus.»

Il remarque que, le 29 juin lorsde l’inauguration, l’installationn’avait provoqué aucune réaction.Ensuite, les responsables du parcétaient venus lui demander descorrections. Qu’il a apportées à samanière. La chose a été remar-quée par des journalistes, d’abordde la radio locale, puis par le

«WalliserBote».Elle commenceàse répandreet à susciter commen-tairesetdiscussions.«Qu’onappré-cie ou non mon œuvre, cela n’enreste pasmoins unacte de censure.»L’installation s’intitule: «En-

chaînements hostiles à la vie».Censurée, elle n’en devient queplus intrigante.�

L’installation d’Edelbert W. Bregy avant... et après la censure. L’artiste a recouvert son œuvre avec des sacs où il a inscrit: «Censuré». WALLISER BOTE

REVUE DU VALAISOn cherche des auteurs.La première «Revue du Valais»se jouera du 8 mars au 20 avril2013. Les organisateurs duspectacle sont à la recherched’auteurs. Les plumesintéressées peuvent envoyerdes sketches (drôles!) àl’adresse suivante: Alexis Giroudr. Félix Corthay 7, 1934 Le Châble.Date limite pour l’envoi dessujets: le 25 août. Les meilleurssketches seront sélectionnés envue de composer ce nouveauspectacle satirique, pour lequell’équipe cherche aussi des genspour œuvrer en coulisses(costumes, maquillage,perruques…) Les personnesintéressées peuvent écrire à lamême adresse.�

MONTREUXSaison culturelle 2012.

La Saison culturelle deMontreux 2011-2012 avait connuune remarquable fréquentation:plus de 33 000 spectateurs sur21 dates et onze soirées qui ontaffiché complet. Au vu del’affiche 2012-2013, l’attrait dupublic devrait être aussi fort. Laville annonce en effet denombreuses têtes d’affiche,tous styles et genres confondus.En vrac, citons Maurane,I Muvrini, Archive, Luz Casal,Michel Fugain ou Marie-ThérèsePorchet. De la chanson, du rock,de l’humour, de l’art choral oude la musique classique...Chacun y trouvera son compte.www.lasaison.ch.�

EN BREF

FORUMMONT-NOBLE Le Français Loïc Lantoine est en concert ce jeudi soir à Nax. De la chanson à texte de grande facture.

«C’est bien de se bagarrer un peu pour découvrir le beau...»JEAN-FRANÇOIS ALBELDA

«Une chanson est belle autant defois que les gens la trouvent belle.Mais en elle-même, elle n’est rien.»Originaire du Nord-Pas-De-Calais, Loïc Lantoine a vissé àl’âmeunehumilitéde tous les ins-tants. Face à l’écriture, à la musi-queet auxgens. Pourtant, il est deceux¬en voie de raréfaction toutdemême¬qui soignent leurécri-ture, qui ne cherchent jamais àl’élimer ou à la lisser pour accéderà une supposée reconnaissance.La formule est galvaudée, maisn’en demeure pas moins vraiedans soncas, LoïcLantoineest unartisan de la chanson, ciseleur demots, poète à fleur de peau.

«Lamusique a aussison propos»Proche, dans la vie comme

dans la démarche, d’artistes exi-geants issus de milieux populai-res, tels que la Rue Kétanou,Jehan ou Juliette, c’est surtoutpar sa rencontre avec AllainLeprest qu’il a pris réellementgoût à l’écriture. «J’étais un lec-teur régulier de poésie,mais jamaisjusque-là je n’avais songé à écrire»,

raconte-t-il. «C’est Allain qui m’amis le pied à l’étrier.»Et lors d’uneperformance en solo, où ses tex-tes étaient seulement habillés dela lumière crue d’une scène, Loïcfait la connaissance du contre-bassiste François Pierron. Lacomplicité est immédiate et lacomplémentarité évidente. L’un

écrit, l’autre réagit à l’instinct surson instrument. Les deux dialo-guent sans hiérarchie chan-teur/musicien. «Dès le départ,nous avions cette idée que la musi-que n’est pas qu’un accompagne-ment. Elle apporte un vrai proposet nous voulions confronter cesdeux paroles».

Deux albums se créent ainsi,«Badaboum» (2004) ¬ qui con-naît un écho national ¬, puis

«Tout est calme» (2006). Amesure que l’attention des obser-vateurs de la chanson et du publicse porte sur Loïc Lantoine, le pro-jet s’étoffe et devient quintette.C’est sous cette formule qu’est en-registré en 2008 l’album live «Al’attaque».Le disque restitue toute la force

de Loïc Lantoine et de ses émi-nents acolytes. Ce qui n’est paschoseaiséeà réussir.Caràchaqueconcert le groupe sepermetdedi-gresser, d’improviser sur la ma-tière textuelle. A nouveau, on est

bien loin du calibrage et des re-frains repris en chœur par l’au-dience.«Onsegarde sur scènecette

liberté de ces cascades fragiles, quireflètent l’état d’esprit du moment.C’est un peu risqué, mais les musi-ciens ont passablement frayé avec lejazz et maîtrisent bien l’exercice.Mais j’aime être porté par l’humeurde mes camarades, et cette absencede routine nous maintient en éveil,c’est certain.»

Susciter l’émotionsans l’imposerDompter l’instant, par les mots,

par les notes... Une façon deprendre une émotion dans ses fi-

lets et de lui rendre sa liberté enl’offrant aupublic.«Monbut est dedonner suffisamment de latitudeaux gens, de ne pas être trop illus-tratif, afin qu’ils puissent se créerleur propre émotion. Je ne veux rienimposer.»Derrière l’exigence d’écriture,

on ne distingue aucune trace deprétention ou de préciosité malplacée. «Je ne prends simplementpas les gens pour des idiots. Je neveuxpas leurmâcher le boulot.C’estjoli, un texte un petit peu tendu... Etc’est bien qu’on se bagarre avec leschoses pour découvrir le beau.»Rendre l’auditeur actif, ne pas le

sous-estimer... Une vision mo-deste et noble à la fois du métierde chanteur, que le public duForumMont-Noble pourra parta-ger ce jeudi soir.�

Loïc Lantoine (à gauche) et le contrebassiste François Pierron.Le duo de base est devenu quintette aujourd’hui. FRÉDÉRIC CHAPOTAT

Jeudi soir, 21 h 30.:Billetterie: 027 203 17 38 ouwww.forummontnoble.chwww.myspace.com/loiclantoine

INFO+

�«Une chanson est belle autantde fois que les gens la trouventbelle.Mais en elle-même, ellen’est rien...»LOÏC LANTOINE CHANTEUR

Le groupe Archive, l’un despoints forts de la saison. DR

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Page 11: Festival Forum Mont-Noble

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Danielle Schmid suit une formation de base à l’école normale de Sion puis une formation d’en-seignante spécialisée à l’université de Fribourg. Elle est depuis toujours intéressée par la culture comme spectatrice. Elle participe à des créations d’amateurs dans le domaine du chant: chorale des enseignants pour divers spectacles; chorale de la chanson de Vercorin pour deux spectacles.Elle travaille bénévolement à la bibliothèque de Nax depuis son installation dans le village, elle en est actuellement la responsable. Elle fait partie de la commission culturelle de la commune de Nax puis de celle de Mont-Noble.Ayant aussi un intéret pour la vie publique, elle s'engage dans différentes sociétés et leurs comités. Vice-juge de commune durant une période, elle est actuellement députée au Grand Conseil comme représentante du district d’Hérens.Elle entend poursuivre son engagement en faveur de la culture en fréquentant les divers lieux qui la proposent mais aussi en consacrant un peu de son temps libre pour la promouvoir.Depuis janvier 2012, elle préside l'Association Forum Mont-Noble.

danielle sCHmid

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rési

dent

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Page 12: Festival Forum Mont-Noble

Jeune gymnaste, Stéphanie Boll est admise, à 9 ans, dans le Cadre National de gymnastique rythmique et sportive (GRS) à Macolin. Elle est sacrée à plusieurs reprises championne suisse de sa catégorie, ce qui l'amène à se produire dans de multiples compétitions internationales (Moscou, Faro, Bruxelles, etc.)Après l'obtention d'une maturité en langue moderne, elle rejoint la compagnie INTERFACE en 1999 et se forme à la danse classique (méthode Vaganova) et moderne avec Géraldine Lonfat puis dès 2005 avec Nathalie Zufferey-Pellegrini (médaille d'or du Conservatoire de Paris).Prenant part à la démarche de recherche d'INTERFACE, Stéphanie Boll se révèle en tant que chorégraphe. Elle crée avec Géraldine Lonfat et André Pignat les spec-tacles TERUEL, SHABBATH, PAZZI, KAOS et MATHILDE qui l'amèneront en tournée interna-tionale notamment en France, en Espagne, en Allemagne, en Iran, au Liban, au Burkina Faso, etc.Depuis janvier 2012 elle s'installe à Nax pour la création de nouveaux projets artistiques et s'implique notamment dans la programmation du Forum Mont-Noble Festival.

stépHanie boll danseuse-chorégraphe

les

prog

ram

mat

eurs

Formé au conservatoire de musique actuelle E.T.M. à Genève, Alain Roche se tourne très vite vers la création de musique de spectacle. Nourri de ses expériences au service du théâtre et de la danse, il crée à travers sa musique un univers singulier, pur et emprunt d'émotion.En 1999, il devient animateur du Casino-Théâtre (300 places) et du Café-Théâtre La Grange (80 places) au Locle. Il collabore sur la programma-tion de 9 saisons.Alain Roche produit des projets tels que Sion 2006 quand même, la Revue Fait Son Cirque, etc. Il conçoit entre autres la scénographie d'un spectacle de Yann Lambiel et du Béret de la Tortue. Il assure la direction technique de divers festivals et autres créations événementielles.Depuis janvier 2012, il est en résidence à Nax pour la création de nouveaux projets artistiques et s'implique notamment dans la programmation du Forum Mont-Noble Festival.

alain roCHe pianiste-compositeur, scénographe22

Page 13: Festival Forum Mont-Noble

rési

denC

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Afin de permettre aux artistes professionnels de développer leurs projets de création sur une plus longue période, à moindre coût et dans un cadre idyllique, la commune de Mont-Noble en collaboration avec la compagnie Boll & Roche met à disposition un lieu de résidence, au cœur du village de Nax, à quelques pas du Forum Mont-Noble.Cet espace contient une salle de répétition de 6m/8m avec tapis de danse, barres classiques, miroirs et piano à queue, ainsi qu'un lieu d'habitation qui permet d'accueillir jusqu'à 8 personnes.Un pôle de recherche intimiste et retiré du monde, propice à une démarche de travail authentique et singulière.

Page 14: Festival Forum Mont-Noble

ContaCts

association

forum mont-noble

la place

1973 nax

présidence:

danielle schmid

[email protected]

+41 79 314 23 62

programmation:

stéphanie boll

[email protected]

+41 27 565 31 12

alain roche

[email protected]

+41 79 250 73 62