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espace bernard marie

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espace bernard marie

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Il est bon de rappeler régulièrement quelques principes fondamentaux.Ici, à l’Espace Bernard-Marie Koltès, au sein de l’université de Lorraine, nous poursuivons cette mission auprès de la communauté universitaire, des étudiants et des personnels, mais aussi en direction de la cité et de la région.

Le théâtre remplit cette fonction de développer l’esprit critique de celles et ceux qui partagent une expérience unique : lieu de formation et d’apprentissage, de formation citoyenne, d’échanges et de partage d’idées, d’aventures artistiques, d’émotion.

Le théâtre, c’est encore du lien social, de l’innovation, de la rencontre.Au moment où l’art et la culture sont menacés et attaqués - politique, patrimoine, subventions, censures diverses, crise économique, fermeture de lieux, repli identitaire…-, il importe que le théâtre soit au centre de la liberté, de l’audace et de l’engagement.Dans une société gangrénée par la violence faite à « l’autre », le théâtre affirme sa volonté de tisser du lien, d’abattre les murs, d’aller voir au-delà des apparences.

Modestement, nous proposons aux publics de venir partager avec nous l’enthousiasme du spectacle vivant et de le faire partager à d’autres : devenez spectateurs solidaires !À vous de voir et de prendre le chemin du théâtre….

Alain Billon

« Le théâtre, au premier chef, est un service public, tout comme le gaz, l’eau, l’électricité. » Jean Vilar

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AGENDA Théâtre universitaire

brasseriemardi 22 septembre

Théâtre / Musique / paroles / agapes

ouverture de saisonjeudi 8 octobre

Théâtre classique

L’îLE DES ESCLAVESMercredi 14 / jeudi 15 octobre

Théâtre

SANG SEXEMercredi 21 / jeudi 22 octobre

Théâtre de marionnettes

ENCORE PLUS DE GENS D’ICIMercredi 4 / jeudi 5 novembre

Théâtre

LE RETOUR AU DéSERTMercredi 18 novembre (au Nest • thionville)

Rendez-vous Texto Théâtre

SWING Jeudi 19 novembre

Danse musique / biennale Exp.édition #2

combat 1,2,3 +we killed a cheerleader 3.5Jeudi 26 novembre

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rendez-vous texto théâtre

TEXTES SANS FRONTIèRE mercredi 9 décembre

Théâtre

L’AUTRE FILLE Mercredi 27 / jeudi 28 janvier

Théâtre

JE T’éCRIS MON AMOUR Mercredi 10 / jeudi 11 / vendredi 12 février

Théâtre

LE BUT DE ROBERTO CARLOSJeudi 25 février

Théâtre classique

ANIMAL(S) Mercredi 9 / jeudi 10 mars

Théâtre

RETOUR A REIMSMardi 22 / mercredi 23 mars

Théâtre

BIEDERMANN et les incendiaires Jeudi 21 avril

VEILLéE DES ATELIERS

FESTIVAL E.S.P.A.C.E.S. Mercredi 11 / jeudi 12 / vendredi 13 mai

théâtre universitaire

festival Graffitidu Mercredi 25 au samedi 28 mai

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Quelque part, en Afrique, ou ailleurs... Dans la guerre du frère contre le frère, l’Eden s’est changé en charnier. Le Cap’taine-s’en-fout-la-mort et le Caporal-Foufafou ont putsché le pays en exterminant les factions adverses et en tuant le président. Ils veulent désormais gagner la confiance de la foule et rétablir un certain ordre économique en vendant de la bière au peuple pour remplir les caisses de l’Etat, afin de construire une véritable Babylone - ou bien de s’envoler pour Las Vegas...

Pour parvenir à leurs fins, ils ont besoin de faire redémarrer la brasserie, mais Schwänzchen, l’ouvrier, refuse de leur donner la recette, qui est détenue par... une femme. Magiblanche ! Et quelle femme ! Enceinte ! Allemande ! Meneuse de revue au Moulin Rouge !

Les aspirations personnelles et les rêves de chacun s’entrechoquent... C’est une lutte sans pitié qui apparait dans les tractations... Que voulons-nous? L’Eden ou Babylone? Les paillettes ou l’Amour? La paix des peuples et la démocratie? Ou bien la gloire et le succès, l’argent et le sexe?

Entre les explosions des guerres et les feux de la rampe, l’humain n’est jamais à l’abri de ses propres folies et de la confrontation de ses idéaux contradictoires. La ruée vers les rêves peut alors commencer... dans un monde où tout s’effrite, et où poussière, tout redeviendra poussière.

Dans le cadre du Festival PréambuleSpectacle lauréat du 4e concours national de théâtre étudiant du CNOUS

brasserieThéâtre universitaire

Mise en scène Lucile PerainTexte de Koffi Kwahulé (publié aux éditions Théâtrales)Avec Gaspar Carvajal, Raphaël Plockyn, Magaly Teixeira, Arthur ViadieuScénographie et régie générale Garance Coquart / Lumières Hadrien LefaureRéalisation sonore Antoine Briot avec la voix d’Ève Coquart Accessoires et costumes Julie Montpellier / Copyright photos Emmanuelle StäubleCollaborations Alexandra Boutin-Diaz, Carole Benhamou, Alain Carbonnel, Jacqueline Chavanon, Marie Fricout, Emmanuel Giraud, Anna Granier, Pierre Lebon, Victor Mandin, Vera Martins, Marielle Viallard

DE Koffi Kwahulémardi 22 septemBRE À 20H

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de Uchida Hyakken

Dans La neige, nouvelle d’Uchida Hyakken publiée en 1934, le narrateur ne cesse de penser toute la journée à tuer la femme qui vient de le quitter. Et pourtant, l’homme demeure impassible et regarde la neige tomber drue. Il se laisse même surprendre par l’éclatante beauté d’une femme fantomatique vêtue d’un hakama rouge, qui apparaît dans sa maison, se fait servir par lui avant de disparaître. Des hommes surgissent bientôt de nulle part, la femme revient les piétiner avant de fondre comme neige… Il est un témoin effacé. Est-ce une allégorie de la vengeance ?

Mise en voix alain batis / Interprétation Amélie Patard, Alain Carnat

suivi de

chansons impopulaires de et par Frédéric Le Junter

« C’est une série de chansons, faites de mots trouvés, debout à ma grande table, pleine d’objets fabriqués à la maison. Je viens avec ma guitare électrique, ma grouve-pas-box mécanique, un mètre ruban, un arc à élastique, un téléphone... Bon je ne vais pas faire toute la liste, vous verrez bien...»

Entrée libre sur réservation. En partenariat avec l’association Fragment

ouverture de saison

Théâtre / musique / paroles / agapes

jeudi 8 octobre À 19H

C’est le moment de découvrir le programme de la saison, de puiser des informations auprès de l’équipe de l’Espace Bernard-Marie Koltès, de faire connaissance avec le lieu. C’est une date importante pour nous : la célébration de l’ouverture de saison, l’occasion d’une première soirée que nous souhaitons joyeuse, magique, festive : du théâtre, de la musique, des « blablas » et des agapes…

LA neige

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« Méconnais-tu ton maître, et n’es-tu plus mon esclave ?- Je l’ai été, je le confesse à ta honte ; mais va, je te le pardonne : les hommes ne valent rien. Dans le pays d’Athènes, j’étais ton esclave, tu me traitais comme un pauvre animal, et tu disais que cela était juste, parce que tu étais le plus fort. Eh bien, Iphicrate, tu vas trouver ici plus fort que toi ; on va te faire esclave à ton tour ; on te dira aussi que cela est juste, et nous verrons ce que tu penseras de cette justice-là, tu m’en diras ton sentiment, je t’attends là. Quand tu auras souffert, tu seras plus raisonnable, tu sauras mieux ce qu’il est permis de faire souffrir aux autres. »

À la suite d’un naufrage, Iphicrate et son valet Arlequin échouent dans l’île des esclaves, une île fondée, il y a longtemps, par des esclaves révoltés. Trivelin, gouverneur de l’île, les informe des lois qui y règnent : maîtres et valets doivent échanger leurs conditions, leurs costumes et aussi leurs noms. Mais à vouloir copier les maîtres, les valets en deviennent tout aussi cruels…

Comment le pouvoir interfère-t-il sur les rapports entre les êtres humains? Pouvoir rime-t-il toujours avec cruauté? Peut-on envisager un « après » meilleur?

Comédie en un acte et en prose de 1725, qualifiée de « petit bijou » par Beaumarchais lui-même, cette satire sociale, à la fois drôle et féroce, porte un regard moralisateur sur l’homme et la société de l’époque. Portée par une mise en scène enlevée, audacieuse et moderne, cette île deviendra l’endroit de tous les possibles…

compagnie Mavra (Lorraine)mise en scène Jean-Thomas BouillaguetInterprétation Denis Ardant, Julien Aubrun, David Bescond, Marie-Laure Communal, Emeline Touronlumières Vincent Dono / son Nicolas Gardel / vidéo Philippe Hariga

L’îLE DES ESCLAVESde MarivauxMERcredi 14 / JEUdi15 octobre À 20H

THÉÂTRE classique

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Deux monologues désarticulés, aboyant le dictat d’une société construite aux goûts du sang et du sexe. Des monologues testaments, transportant les valeurs retranscrites de leur absolution. Un discours qui débute en conséquence d’un assassinat et qui se consume finalement dans la mort. Celle de l’orateur, qui s’affiche tantôt en exécuteur tantôt en exécuté.Fascinés par le meurtre, sommes-nous, nous-mêmes par nature, des meurtriers, ou trouve-t-on simplement divertissante l’inéluctable et obscure fatalité qu’est la mort ?

Par le biais de ces deux thèmes, exploités sans retenue, la pièce se veut démonstrative des maux et états de notre société. La dramaturgie entretient un rapport analogue entre l’écrivain, l’acteur et le spectateur. Chacun d’entre eux prend part au récit conté, pour déceler à quel niveau il y exerce une influence quelconque et comment il est intégré à l’action scénique. Sang Sexe est une pièce qui s’adresse aux spectateurs comme pour les appeler à réagir.

« Nous ne tendons pas à récompenser le public, nous essayons plutôt de le conquérir, brutalement, dans l’espoir qu’il comprenne que le théâtre est encore un art où l’on s’interroge, et où l’on livre un message ». Godefroy Gordet

compagnie Le Barbanchu (Lorraine)Mise en scène et scénographie Godefroy GordetAvec Cyril Chagot, Lucile BrossardRégie lumière Ivan LopezConception sonore Julie Thielen Enregistrement sonore Thomas Koeune

sang sexede Godefroy GordetMERcredi 21 / JEUdi 22 octobre À 20H

THÉÂTRE

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« Il n’y a pas de début, il n’y a pas de fin, il y a un ordre secret et inconnu qui pénétrera dans la tête de chaque spectateur pour y  reconstituer une intrigue intime. Sûrement celle-là même que  je  cherche  depuis  le  début,  la  réponse  à  la  question:  Pourquoi faisons-nous tout ça ? » Serge Valetti

Avec Encore plus de gens d’ici, Serge Valetti a composé 52 « neurones », 52 textes qui ne prennent leur sens que parce qu’ils se relient les uns aux autres. 52 divertissements, amusements,  gags,  coq  à  l’âne,  52  éclats,  52  pépites,    qui  se  mettent  à  interroger l’essence même du théâtre. Il a un mal fou à se prendre au sérieux Serge Valetti et c’est justement ce qui lui donne toute sa profondeur. 

« Je note ce que j’entends / Où l’entends-je?/ Dans ma tête... / Ce sont des voix? / Oui! / Donc ce sont des gens qui parlent? / Non. C’est  toujours  la même personne... / C’est moi?/ Oui, mais avec en plus d’autres.../ Puis-je préciser? / Avec en plus d’autres moi(s) »

Ce dialogue que Valetti  tient avec  lui-même est  le nœud de  la pièce, mais  il décrit également parfaitement la subtile relation entre le comédien et sa marionnette: pas tout à fait lui, pas tout à fait autre. À tout moment, le manipulateur sait qu’il a un objet inerte au bout des bras, mais s’il ne croit pas à l’existence du personnage qu’il a en face de lui, s’il n’entend pas la voix propre de ce personnage, alors celui-ci n’existera pas et jamais le spectateur n’entrera dans le jeu. Encore plus de gens d’ici est donc un  solo  à plusieurs. Un  seul  auteur,  plusieurs voix. Un seul comédien, plusieurs marionnettes. Des marionnettes comme miroir. Des marionnettes comme double. Des marionnettes comme métaphore. Simples. Stylisées. Capables de s’aventurer  là où  le comédien ne peut pas aller:  chute, dislocation du corps, invraisemblable équilibre... 

compagnie Coup de Théâtre (Lorraine)mise en scène Françoise Giaroli / assistante Sylvie Pellegrini Interprétation Jean Poirson / scénographie et création des marionnettes Françoise Giaroli

de Serge ValettiMERcredi 4 / JEUdi 5 novembre À 20H

THÉÂTRE de marionnettes / création

ENCORE PLUS DE GENS D’ICI

Également mercredi 27 janvier à l’Amphi Déléage, Campus Lettres et Sciences Humaines de Nancy, avec le Théâtre Universitaire de Nancy

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Une ville dans l’est de la France, début des années 60. Revenant d’Algérie avec bagages et enfants, Mathilde Serpenoise retrouve la demeure familiale quittée 15 ans auparavant. Elle est violemment accueillie par son frère, dirigeant de fabrique et maître incontesté de la maison, qui l’accuse de fuir la guerre et de revendiquer son héritage. Histoires d’une famille bourgeoise sur fond de vendetta.

« J’étais à Metz en 1960. Mon père était officier, c’est à cette époque-là qu’il est rentré d’Algérie. Le collège Saint-Clément était au cœur du quartier arabe. J’ai vécu l’arrivée du général Massu, les explosions des cafés arabes, tout cela de loin, sans opinion, et il ne m’en est resté que des impressions – les opinions je les ai eues plus tard. J’ai tenu à ne pas écrire une pièce sur la guerre d’Algérie, mais à montrer comment, à douze ans, on peut éprouver des émotions à partir des événements qui se déroulent au dehors. »Bernard-Marie Koltès, Le Républicain Lorrain, 27 octobre 1988

LE RETOUR AU DéSERT

Théâtre

compagnie La Comédie de Saint-Étienne - Centre dramatique nationalmise en scène Arnaud Meunier / assistantes à la mise en scène Elsa Imbert, Émilie CapliezInterprétation Catherine Hiegel, Didier Bezace, René Turquois, Nathalie Matter, Cédric Veschambre, Elisabeth Doll, Isabelle Sadoyan, Kheireddine Lardjam, Adama Diop, Riad Gahmi, Louis Bonnet, Stéphane Piveteau, Philippe Durand scénographie Damien Caille-Perret / lumière Nicolas Marie / son Benjamin Jaussaud / vidéo Pierre Nouvelcostumes Anne Autran / décors et costumes Ateliers de La Comédie de Saint-Étienne

DE Bernard-Marie KoltèsMercredi 18 novembre À 19H au nest • thionville

(départ en bus de l’Espace BMK)

Rendez-vous à l’Espace BMK, nous vous emmenons gratuitement ! Tarif spécial: 10 euros (5 euros pour les étudiants)Réservation obligatoire et informations horaire & départ du bus : 03 87 31 56 13 / [email protected]

En coréalisation avec le NEST, Centre Dramatique National de Thionville-LorraineEn partenariat avec l’association Quai Est et la Biennale Koltès

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1918

Un patron dilettante, une bonne au bord de la crise de nerfs, un médecin accro au jeu : l’Hôtel des Dunes, géré à la va-comme-je-te-pousse, se prépare à la venue du Président du Conseil. Entre une femme, Sol, avec pour tout bagage les souvenirs d’un pique-nique à la plage.

Swing est une pièce musicale sur le sujet sensible de l’inceste. Quand la mémoire charrie dans un raz-de-marée les fantôles fragiles de l’enfance, Pas si fragiles que ça en fait... Parce que... Ça crie, ça mord, ça éructe, et ça cogne aussi.

« Une satire s’est imposée dans l’écriture, pour résister au tabou de l’inceste, à l’enfermement mental qu’il induit. La ménagerie de Sol est l’expression grotesque et distanciée de la famille quand elle devient le lieu de tous les dangers. » Carole Fontaine

SWINGRendez-vous Texto Théâtre

Compagnie Swing ! (nancy)texte et lecture dirigée par Carole Fontaineinterprétation Claire Barrault, Anne Brionne, Réda Brissel, Barbara Chavey (violoncelle), RITA BENTO DOS REIS, Hervé Lang, Nadine Ledru, Camille Perrin, Valéry Planckelumière Patrick Grandvuilleminéléments de décor Isabelle Pierron

DE Carole FontaineJeudi 19 novembre À 20H

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exp.édition #2biennale de danse en lorraine

Jeudi 26 novembre à 18H30

Danse musique

COMBAT1,2,3

À l’initiative des trois Scènes Nationales de Lorraine, du CCN-Ballet de Lorraine, de l’Arsenal et en co-coordination avec Arteca, une quinzaine de partenaires renforcent leur action en direction de la danse contemporaine.Entre octobre et novembre, le public pourra profiter d’une programmation exceptionnelle en danse sur plus de vingt lieux du territoire lorrain et transfrontalier: projets d’artistes de renommée nationale et internationale ainsi que la création chorégraphique régionale de compagnies lorraines. Cette programmation sera complétée par des propositions destinées aux plus jeunes, des ateliers, stages de formation, rencontres professionnelles, expositions et projections. www.biennale-danse-lorraine.fr / [email protected]

Présentation publique du travail en cours de Lucile Guin et la compagnie Des pieds & des Mains (Lorraine) après deux sessions de travail

1,2,3, à vos armes Mesdames ! Vous en avez assez d’être « transparente »? Vous rêvez d’être de celles qui font tourner les têtes, d’être belle, jeune, grande et mince? Venez, nous vous concocterons des recettes colorées pour une métamorphose totale en 50 minutes seulement ! Finalement, rien de plus simple, il vous suffit de quelques produits pour que le miracle opère.Combat 1,2,3 c’est une satire de la femme dans la société du paraître. Cette femme qui se soucie prioritairement de réussir à décupler son capital séduction. Cette femme qui rêve d’un corps lisse, ferme et soyeux.Cette femme qui craint la vieillesse parce qu’elle se sent, petit à petit, privée de ses charmes de jeunesse, ceux qui font sa force dans notre société.

Entrée libre. Jauge limitée. Réservation conseillée.

prélude de soirée

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WE KILLED A CHEERLEADER 3.5de Jean-Philippe Gross et Marie Cambois

compagnie La distillerie collective (Lorraine)conception Jean-Philippe Gross, Marie Camboischorégraphie Marie Camboismusique originale & diffusion Jean-Philippe GrossInterprétation danse Marie Cambois, Morgan De Quellen, Lotus Edde Khouriscénographie & lumière Hugo Roussel, Philippe Colin / Régie Philippe Colin

La chorégraphe Marie Cambois et le musicien Jean-Philippe Gross travaillent ensemble depuis 2008 à creuser le concept de We killed a Cheerleader, une série de pièces chorégraphique et sonore pour danseurs et haut-parleurs.

Emprunté à la populaire célébration sportive, le cheerleading est depuis le commencement de ce projet, un simple prétexte d’écriture où la danse et la musique sont envisagées par la réduction, la décomposition des signes et signaux, exposés à l’épreuve du temps (dans sa durée) et à la répétition. Le cheerleading pris comme un prétexte à générer du mouvement. Décortiquer la musique pour ne garder que le son. Décortiquer le mouvement pour ne garder que le geste. We killed a Cheerleader n’est la critique de rien, mais le déclencheur d’une écriture débutée de manière empirique, avec un haut- parleur et une danseuse.

Troisième volet de la série, We killed a Cheerleader 3.5 marque une nouvelle étape. Sur le plateau: une combinaisons à trois corps. Écho du mouvement. Les possibles se multiplient. Une phrase étalon, composée de mouvements issus des deux précédentes pièces, sert de socle à la chorégraphie. Cette phrase sera ralentie, scratchée, mise en vibration, pulsée, afin d’établir une partition propre à chaque interprète.Le dispositif sonore s’articule autour d’une diffusion en 4.1.

Dans le cadre de la Biennale de Danse Exp.édition # 2

Danse musique / Création

jeudi 26 novembre À 20H

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Rendez-vous texto théâtre

Chaque saison, le Théâtre du Centaure, la Kulturfabrik et des partenaires de la Grande Région s’associent pour proposer un cycle de mise en voix de textes dramatiques contemporains autour d’un pays. Cette année, l’Espagne. Pays de haute littérature, l’Espagne est riche d’une facette souvent oubliée : l’écriture dramatique.

Le Principe d’Archimède de Josep Maria Miró

Dans l’ambiance chlorée d’une piscine municipale - parabole parfaite de notre société aseptisée à l’excès - Josep Maria Miró construit une histoire à partir d’un fait dont on ne sait s’il a réellement eu lieu : un enfant raconte à ses parents avoir vu un maître nageur embrasser l’un de ses camarades sur la bouche.S’agit-il d’un baiser innocent sur la joue, ou d’une intention malsaine ? Les faits sont soumis à deux lectures parfaitement réfractaires l’une à l’autre, qui se maintiennent d’un bout à l’autre de la pièce de sorte que c’est au spectateur que revient en dernier lieu la difficile tâche de trancher.

Mise en voix Marja Leena Junker (Luxembourg)interprétation maud galet-lalande, philippe maguin, olivier piechaczyk, stéphane robles

Théâtre dans la guerre de Miguel Hernández

Le théâtre comme une arme; exemple étonnamment émouvant du théâtre employé à la prise de conscience du peuple. Témoignage de la guerre d’Espagne où le poète ne lâche rien de sa grandeur et de son pouvoir créatif.

Mise en voix Carole Fontaine (Lorraine)interprétation valérie bodson, anne brionne, sophie langevin, sonja neumann

TEXTES SANS FRONTIèREmercredi 9 décembre à 20h

Également mardi 8 décembre à l’Amphi Déléage, Campus Lettres et Sciences Humaines de Nancy, avec le Théâtre Universitaire de Nancy

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C’est par la description d’une photo de bébé que la narratrice commence cette lettre. Avant sa naissance, ses parents avaient eu une autre fille. Jamais elle n’entendra un mot de la bouche de ses parents sur cette sœur inconnue. Elle ne leur posera jamais non plus une seule question. Ce secret de famille, surpris un dimanche de l’été 1950 dans une conversation qui ne lui est pas destinée, est bouleversant comme toute révélation mettant en jeu la mort, le silence, la place d’une fillette de 10 ans qui s’est crue unique et se découvre deuxième, moins parfaite puisque vivante, remplaçante de la petite sainte montée tout droit au ciel. Dans cette conversation les mots de la mère «Elle était plus gentille que celle-là» resteront gravés à jamais dans sa mémoire, celle-là c’est elle, la narratrice.

Annie Ernaux revendique une écriture neutre, « sans jugement, sans métaphore, sans comparaison romanesque ». Le propos contient pourtant un potentiel de violence et de révolte que je veux révéler. Incarnés, sortis de la forme autobiographique, les mots résonneront autrement... Comédienne porte-parole ou personnage incarné, les mots sonnent tantôt comme une confidence tantôt comme une partition musicale. J’ai voulu donner une place essentielle à la prise de parole, comme une urgence à dire. Dans sa solitude de fille unique elle s’adresse à sa sœur qui ne peut l’entendre, comme elle s’adresserait à elle-même ou au Monde. Face à nous, non pas Annie Ernaux mais une figure bien vivante qui nous livre ses interrogations.

Pourquoi n’avoir rien dit? N’a-t-elle dû vivre que parce que sa sœur est morte? Comment être quitte? En écrivant? Creuser l’absence pour faire jaillir la présence, écrire à une morte pour s’adresser aux vivants...

« Cette lettre destinée à une sœur qui ne la lira jamais, j’aimerais qu’elle dépasse le cercle des lecteurs pour atteindre le cœur des spectateurs. Une mémoire commune, de l’infiniment petit à l’infiniment grand, un instant à vivre et à partager ensemble. » Nadia Remita

L’AUTRE FILLEThéâtre / CRéATION

Compagnie nutritive ! (Ile de France)mise en scène Nadia Rémitainterprétation Laurence MongeaudScénographie et lumière Pierre Pannetier

DE Annie ErnauxMercredi 27 et jeudi 28 janvier À 20H

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compagnie Astrov (Lorraine)Mise en scène Jean de Pange, Ali Esmili Collaboration à la mise en scène Claire CahenInterprétation Céline Bodis, Jean de Pange / Scénographie Mathias Baudry Lumière Nathalie Perrier / Son Benoît Faivre, Stephan Faerber / Vidéo Perceval Sanchez

JE T’éCRIS, MON AMOUR

Sur scène un homme, une femme et un écran racontent l’amour. Une passion bien réelle, brûlante, mais des corps qui restent séparés. Ils sont à distance et en même temps juste là, ils dialoguent en temps réel, du bout des doigts, sur un clavier. Clavier d’ordinateur ou bien de téléphone portable. Chez eux, dans le train, dans la rue, où ils veulent, oui. Ce qui s’écrit, oui, sur le clavier, et puis ce qui se vit à côté, de chaque côté de la ligne, les envies qui naissent, les questions, les doutes, les arrangements avec la vérité. Le rapport au quotidien. Le rapport au manque, à l’absence, à la distance. À l’instar des correspondances conservées dans des boîtes à chaussures, chaque Smartphone ou fil de discussion sur un réseau social est en mesure de produire le récit d’une relation amoureuse. Récit fragmenté, plein de trous, de ce qui se dit, s’échange, s’essaye à exprimer. Comme tout récit, il ne restitue pas un témoignage objectif mais livre un point de vue original de « l’histoire» de la relation. Celui-ci peut s’avérer d’autant plus surprenant qu’il regorge de ressorts dramatiques. Et son rythme lui n’est pas soumis à celui de la Poste...Je t’écris, mon amour se veut un regard sur l’expérience amoureuse telle qu’elle peut se vivre en ce début du XXIe siècle.

Mercredi 10 / jeudi 11 / vendredi 12 février À 20h

de Emmanuel Darley

Théâtre / CRéATION

Laboratoire d’écriture participatif : tentez l’expérience ! Les 19 / 20 / 21 et 22 janvier 2016 à partir de 17h

La compagnie Astrov, associée à l’Espace BMK, initie un projet inédit de création participatif ouvert à toutes personnes désireuses de se confronter à l’écriture pour le théâtre. Pour l’année de préfiguration de ce laboratoire, Emmanuel Darley, auteur invité, animera des ateliers d’écriture quatre soirs durant. Avec le matériel produit par les participants, Emmanuel Darley composera un texte, qui sera mis en espace la saison suivante par un metteur en scène invité. Vous avez envie d’écrire ? De participer à l’élaboration collective d’un texte ? Contactez la compagnie Astrov : [email protected]

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«Face à l’explosion des images de corps vivants cognés aux murs, aux barbelés, aux rivages, il me fallait écrire. Écrire sur l’émigration. En inventer l’écriture, celle qui rende compte d’une réalité insupportable.» Michel Simonot

Le but de Roberto Carlos est un récit. Celui du périple d’un jeune garçon, propulsé par son rêve de devenir footballeur en Europe. Il fuit son pays. Le texte est écrit au rythme des images, dans le souffle du voyage, de ses accélérations, de ses ruptures, de ses allers et retours… Le but de Roberto Carlos est une dissection vivante de l’odyssée moderne d’un émigré, racontant aussi bien les obstacles physiques franchis que les espaces mentaux dévoilés par la peur, l’espérance, la solitude, l’enthousiasme, l’abattement. Depuis le premier camion, c’est cette route de 11600 km qui est racontée du dehors et du dedans, cette route passant par les déserts, les villes, débouchant dans des camps et des cellules, obligeant au travail clandestin et à la charité, côtoyant parfois les morts de faim, cette route monnayée toujours à coup de corruptions et de bakchichs. On l’aura compris, à aucun moment, l’écriture n’est documentaire, ni ne prend pour argent comptant un réel trop vite considéré comme connu et repéré.La mise en scène de Pierre Longuenesse, comme pour répondre à un souhait d’abolition des frontières, abat le quatrième mur, celui qui sépare virtuellement la scène de la salle. Celui qui parle, est-ce tout à fait le protagoniste principal? Personnage-comédien, il est d’abord là, au théâtre, avec nous. Et en même temps, il est secrètement au pied des barbelés, dans les herbes hautes, dans le tunnel, dans le camion. Et la langue puissante de Simonot, chargée d’une dimension à la fois poétique et organique, fait que nous nous sentons inextricablement avec lui, solitaires-solidaires, et de manière incontournable convoqués dans notre humanité.

LE BUT DE ROBERTO CARLOS

Théâtre

Compagnie du Samovar (Ile de France) mise en scène Pierre Longuenesse / Interprétation Christian Luca, Pierre Longuenessecréation lumière Jean-Gabriel Valot / création musicale Franck Vigroux

DE Michel SimonotJeudi 25 février À 20H

Également mardi 23 février à l’Amphi Déléage, Campus Lettres et Sciences Humaines de Nancy, avec le Théâtre Universitaire de Nancy

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La Dame au petit chien et Un mouton à l’entresol explorent un même motif: le parasite. Ces deux pièces de Labiche ne parlent pas seulement d’un parasite extérieur, mais bien d’un parasite plus menaçant, plus inquiétant encore : un parasite intérieur.

Dans La Dame au petit chien, Roquefavour, un jeune artiste plein de dettes, décide de s’offrir, lui et ses meubles, en gage à son créancier stupide, Monsieur Fontenage : il s’installe ainsi confortablement chez le bourgeois et gagne un logement sans avoir à rembourser sa dette !Dans Un mouton à l’entresol, Falingard, un pseudo-domestique, se fait engager chez Fougallas, mais ce n’est pas pour le servir : il profite du logis du maître pour mener de macabres expérimentations animales… Le débiteur Roquefavour et l’inquiétant apprenti vétérinaire, Falingard, mettent ainsi en place une véritable stratégie du coucou : ils font leur nid chez le bourgeois et jouissent de ses biens jusqu’à prendre sa place !

À l’instar des fourmis qui logent dans la tête du mouton et qui le font tourner sur place comme un sinistre pantin, les pulsions, les désirs, conscients ou non, parasitent les personnages qui ne maîtrisent plus rien et sont incapables de raisonner. Labiche nous donne ici à voir une image de l’Homme et de la société résolument moderne.

En coréalisation avec le NEST, Centre Dramatique National de Thionville-Lorraine

ANIMAL SThéâtre classique

mise en scène Jean Boillot (NEST – CDN de Thionville-Lorraine)Interprétation Guillaume Fafiotte, Philippe Lardaud, David Maisse, Nathalie Lacroix, Isabelle Ronayette dramaturgie Olivier Chapuis / scénographie Laurence Villerotcréation lumières Ivan Mathis / régie lumière Emmanuel Nourdinmusique Jonathan Pontier / costumes Pauline Pôcollaboration chorégraphique Karine Ponties / assistante à la mise en scène Aurélie Alessandroni

La Dame au petit chien / Un Mouton à l’entresol

deux pièces zoologiques en un acte

DE Eugène Labiche

Mercredi 9 et jeudi 10 mars À 20H

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Retour à Reims est un « essai autobiographique ». Didier Éribon y raconte comment, après la mort de son père, il retourne à Reims sa ville natale, et retrouve sa mère… et son milieu d’origine, ouvrier, qu’il a connu communiste. Le rejet de l’homosexualité dans sa famille lui avait servi de prétexte à un éloignement radical. Il réalise alors que c’est plutôt la honte sociale qui aura déterminé cet éloignement.

À l’opposé de ce contre quoi il a toujours lutté: la reproduction des élites et la relégation des classes populaires, lui, le brillant intellectuel gay dont la réussite parisienne est patente, aura eu honte de ses origines prolétaires…Ce dévoilement fait théâtre quand le fils et la mère se retrouvent le temps d’une journée autour d’un carton de vieilles photos et déroulent leurs vies, leurs blessures, leurs incompréhensions ; notamment la dérive familiale vers le racisme et l’extrême droite.

La puissance de l’adaptation théâtrale de Laurent Hatat nous fait vivre cette « pensée en action », sobrement incarnée par deux acteurs dont l’intensité du jeu met en partage ce fameux poids des origines.S’interroger sur le déterminisme social se révèle d’une vibrante actualité.

En coréalisation avec le NEST, CDN de Thionville-LorraineÉgalement lundi 21 mars à l’Amphi Déléage, Campus Lettres et Sciences Humaines de Nancy, avec le Théâtre Universitaire de Nancy

RETOUR À REIMSThéâtre

compagnie anima motrix (Nord Pas-de-Calais)d’après l’essai de Didier Eribon (éditions Fayard)adaptation et mise en scène Laurent HatatInterprétation Sylvie Debrun, Antoine Mathieucollaboration dramaturgique Laurent Cailloncréation lumière Anna Sauvage en collaboration avec Dominique Fortincréation son Antoine Reibre

D’après Didier Eribon

Mardi 22 et mercredi 23 mars À 20H

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La multiplication des incendies angoisse fortement M. Biedermann. Depuis quelques temps, des incendiaires rôdent. Sa maison risque-t-elle, de flamber ? C’est qu’il se sent un peu «coupable » Monsieur Biedermann. Il s’est grassement enrichi par le commerce d’une lotion capillaire dont il a licencié sans scrupule l’inventeur… et voilà que dès la première scène on sonne à sa porte…

Devant sa femme pétrifiée, Biedermann voit entrer chez lui un certain Niaff, lutteur de foire ; Ferrassier, maitre d’hôtel ; deux lascars, évidemment incendiaires, surveillés de loin par le chœur des pompiers sous le regard malicieux de la bonne. Une comédie grinçante rythmée par une musique en direct, ou bourreau et victimes se mélangent allégrement.

Cette farce de Max Frisch qui regroupe 25 comédiens professionnels et amateurs est l’aboutissement d’une résidence de création de trois années, financée par la Drac Lorraine et la ville de Saint-Dié-des-Vosges.

BIEDERMANN et les incendiaires

compagnie Les crieurs de nuit (Lorraine)mise en scène Christian Magnaninouvelle traduction Jean-Marc ChassardInterprétation Etienne Guillot,Véronique Mangenot, Dominique Thomas, Félix Lobo, Nadine Ledrumusique René Le Borgne + un Chœur de Pompiers composé d’une quinzaine de comédiens, danseurs, amateurs locauxscénographie Patrick Grandvuillemin / conception vidéo Régis Cael / création lumière Marc Laperrouze chorégraphes Pascale Maniguaud, Aurore Gruel / décor Collectif Hama le castor / création costumes Françoise KlEinconstruction des masques Crisanta Fernadez avec la collaboration de l’atelier « arrache clou » de Neufchâteaul’arche est agent théâtral du texte représenté.

DE Max FrischJeudi 21 avril À 20H

( biedermann UND DIE BRANDSTIFTER )

Théâtre / Création

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FESTIVAL E.S.P.A.C.E.S.

VEILLéE DES ATELIERS

Mercredi 11 /jeudi 12 / vendredi 13 mai

« L’Espace Bernard-Marie Koltès et la Compagnie des 4 coins s’associent avec les Éditions Espaces 34 pour proposer ce temps fort autour des écritures théâtrales contemporaines et de la création amateur.

Parce que nous souhaitons faire entendre et mettre en scène les auteurs actuels, qui nous parlent de notre monde ; parce que nous souhaitons inscrire au cœur de nos priorités l’encadrement des amateurs par des professionnels ; parce que la jeunesse est notre grande préoccupation, nous vous invitons à venir découvrir ces spectacles.

Ce temps fort sera l’occasion de rencontrer les œuvres théâtrales actuelles des auteurs publiés aux Éditions Espaces 34 tels que Philippe Malone, Sébastien Joanniez, Fabien Arca, Claudine Galéa et d’autres encore pour laisser carte blanche aux enfants, collégiens, lycéens, étudiants et adultes amateurs.

Nous avons voulu que ces spectacles se donnent dans un décor unique, qui est celui d’Oswald de nuit, de Samuel Gallet, un oratorio de la Compagnie des 4 coins, déjà présenté sous forme de laboratoire, et définitivement créé à l’automne 2016. Ce décor unique, un échafaudage représentant un espace mental, une ville, le monde, sera le lieu de tous les possibles : une contrainte scénographique à partir de laquelle penser une mise en scène de ces textes divers, une variation poétique sur notre très vieux monde et la recherche de nouvelles configurations. Métamorphoses… » Nadège Coste

E.S.P.A.C.E.S. est le festival des écritures actuelles et des productions amateur.Programmation en cours, horaires à préciser.

festival TUM« Grafiti »

Théâtre universitaire

Le Théâtre Universitaire de Metz organise cette année encore son festival, et en 2016 la nouveauté s’appelle GrAFiTi !

Ce festival de théâtre étudiant de la Grande Région rassemble des troupes venant du Luxembourg, de Belgique, de France et d‘Allemagne. Il débarque à Metz du 25 au 28 mai pour quatre jours de festivités, avec des pièces jouées dans différentes langues : allemand, français, anglais, espagnol...

Le programme offre des pièces classiques, connues mondialement, mais aussi des pièces expérimentales ou encore des improvisations.

L’objectif du festival GrAFiTi est de rapprocher les langues et la culture, l’université et la ville. Le sigle mélange les mots Grande Région et festival du théâtre international. Il a été créé suite à une initiative d’étudiants.

Contact :[email protected] : Théâtre Universitaire de Metz

du mercredi 25 au samedi 28 mai

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danse 1 & 2Animé par Lucile GUIN

L’atelier est ouvert aux étudiants et personnels de l’université de tous âges et de tous niveaux. L’atelier fait appel aux plus motivés par le travail de création, du studio à la scène et nécessite un réel investissement de la part des pratiquants. Il se divisera en deux temps de travail différents :

• Les lundis soirs de 18h à 19h30 pour les débutants en danse et de 19h30 à 21h30 pour les personnes ayant déjà pratiqué la danse contemporaine.L’atelier débutera avec les bases techniques en danse contemporaine avec un travail sur la conscience corporelle, les appuis, le centre et l’intention dans les mouvements. Entre exercices d’échauffement plus dirigés et phases d’improvisation, les séances permettront aux débutants de découvrir une gestuelle propre à la danse contemporaine et aux danseurs plus aguerris de se perfectionner en retraversant des éléments techniques élémentaires. L’objectif sera la création de courtes séquences dansées présentées à la veillée des ateliers sous forme « d’Impromptus poétiques ».

• Un week-end par mois, à partir du mois de janvier, sera abordé un travail de recherche et de création qui mènera à la production d’une courte pièce chorégraphique présentée lors de la veillée. L’objectif de ces week-ends sera essentiellement de stimuler la création collective afin que la pièce finale soit le réel résultat d’un travail de groupe.La présence aux deux temps de travail n’est pas obligatoire mais fortement recommandée.

Premier rendez-vous : lundi 5 octobre 2015 à 20h, où seront données les dates des week-ends de création et un atelier commun aux deux niveaux pour une première rencontre.

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PRATIQUE théâtraleAnimé par Nadège Coste et Sylvie Pellegrini

Depuis 5 ans, Nadège Coste, metteure en scène, anime et crée des spectacles de théâtre au sein de l’université de Lorraine. Accompagnée de la comédienne Sylvie Pellegrini et de Pauline Collet, son assistante, elle créera l’intégralité d’une pièce de théâtre qui se jouera dans un premier temps dans le cadre de la manifestation E.S.P.A.C.E.S. en mai 2016 et également la saison suivante dans les festivals étudiants de la Région Alca, de France et d’Europe.

Ainsi, à travers une initiation au jeu de l’acteur et la conception du spectacle, l’atelier théâtre sera l’occasion pour chaque étudiant de se confronter au plateau, à la fabrication théâtrale et au plaisir de jouer.Cette saison, le travail se portera sur la construction et l’interprétation du personnage en lien avec la question du chœur dans l’écriture contemporaine, sur la compréhension de la situation de la scène, afin d’ancrer les personnages dans leurs réalités et de penser la représentation dans le présent.

L’atelier se déroulera chaque mardi de 19h à 22h et certains samedis en fonction du calendrier universitaire.Premier rendez-vous : le mardi 6 octobre à 19h.

Informations et inscriptions aux différents ateliers : Espace Bernard-Marie Koltès / Théâtre du SaulcyIle du Saulcy, BP 80794, 57012 Metz Cedex 103 87 31 56 13 / [email protected]

Tarifs : 30 euros (étudiant et personnel UL)100 euros (public extérieur)comprenant 3 spectacles de la saison au choix

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atelierÉCRITURE SOUS CONTRAINTEAnimé par Les ateliers du rat

Écrire ? Ça s’apprend, c’est comme la marche !L’atelier s’adresse aux débutants et confirmés. On peut y être jeune, très jeune, vieux, très vieux, voire sans âge, si on veut. Il suffit de vouloir écrire et de vouloir le faire avec plaisir, avec ardeur et avec d’autres.

Accompagnés d’un animateur des Éditions Hiatus, les participants expérimentent des contraintes inspirées de l’Ouvroir de Littérature Potentielle (OuLiPo), un groupe de littéraires et de scientifiques qui se définissent comme des « rats qui construisent eux-mêmes le labyrinthe dont ils se proposent de sortir. » Les contraintes tantôt facilitent l’écriture : textes à trous, anaphores, prose descriptive, tantôt la complexifient : poèmes à formes fixes, figures de style, interdiction d’un certain nombre de lettres.

Hiatus, maison d’édition indépendante, publie une revue sur l’Homme et ses sociétés. Le collectif anime depuis quatre années consécutives divers événements culturels avec ses murs participatifs et développe des ateliers d’écriture avec plusieurs publics (collégiens, étudiants, retraités). Un but commun : rendre plus accessible l’écriture, une pratique encore trop souvent sacralisée.

Au fil des séances s’organiseront les préparatifs en vue d’une restitution collective au mois de mai 2015. Ce sera l’occasion de renforcer la cohésion du groupe et de découvrir par différentes approches les métiers liés au secteur de l’édition et plus globalement de la création artistique.

L’atelier se déroulera un samedi par mois, de 10h à 16h30, entre octobre 2015 et mai 2016.

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productionsbrasserieProduction Goudu ThéâtreCoproduction Mairie de Paris (APJT), FSDIE Paris III - Sorbonne Nouvelle, CROUS de ParisCoréalisation Théâtre de l’Opprimé, Théâtre de la LogeRésidences de création Parole Errante, Théâtre de la Girandole, Collectif 12, CDN - Théâtre des Quartiers d’Ivry, Théâtre de l’Aquarium, Paris III - Sorbonne Nouvelle, Moulin Fayvon, MIE, avec le soutien d’ARCADI Ile-de-France, dans le cadre des Plateaux Solidaires

L’îLE DES ESCLAVESProduction Compagnie Mavra, ACB - scène nationale de Bar le DucPartenaires Conseil régional de Lorraine, DRAC Lorraine, Ville de Nancy

SANG SEXEProduction Le Barbanchu, compagnie théâtrale messine Avec le soutien technique et logistique de Fensch Toast Prod. , de l’association Point Zéro, de l’Espace Bernard- Marie KoltèsRemerciements Alexandre Philippe, Kevin Megel, Sonia Chorew, Maria Di Blasi

ENCORE PLUS DE GENS D’ICIProduction Coup de Théâtre CieAvec le soutien financier du Conseil Départemental 57, de la Région Lorraine

LE RETOUR AU DÉSERTProduction La Comédie de Saint-Étienne - Centre dramatique nationalCoproduction Célestins - Théâtre de Lyon, Théâtre de la Ville - Paris, Scène nationale d’Albi, Théâtre National Populaire En coréalisation avec le NEST (Centre Dramatique National de Thionville-Lorraine)En partenariat avec l’association Quai Est

SWING2014 Coproduction SWING !, Centre culturel Pablo Picasso de Blénod les Pont-à-MoussonSwing ! est soutenue par la Ville de Nancy et le Conseil général de Meurthe-et-Moselle

we killed a cheerleader 3.5Coproduction : CCAM - Scène nationale de Vandoeuvre, Espace Bernard-Marie Koltès - Metz Soutien : Théâtre de Bouxwiller

TEXTES SANS FRONTIèREPartenariats : Université de Luxembourg, NEST - CDN de Thionville-Lorraine, Espace BMK Théâtre du Saulcy - Metz, Théâtre du Centaure - Luxembourg, MJC – Villerupt

l’autre fillEProduction Compagnie nutritive !Soutien de Réseau des Arts Vivants en Ile de France (soutenu par ARCADI) dans le cadre du partage d’espaces de travail et de répétitions

JE T’ÉCRIS, MON AMOURCoproduction Astrov, Espace Bernard Marie Koltès (Metz)Avec le soutien de la Ville de Metz, du Conseil Général de la Moselle et de la Région Lorraine (convention 2014-2016)

LE BUT DE ROBERTO CARLOSProduction Compagnie du Samovar en résidence à Anis-Gras/Le lieu de l’autre (Arcueil - 94). La compagnie du Samovar est conventionnée par la Région Ile de France et par le Conseil Général de l’Essonne

ANIMAL(S)Production NEST - CDN de Thionville-Lorraine Coproduction Les Théâtres de la Ville de Luxembourg avec le soutien du TGP à Saint-Denis et de l’ARCAL

RETOUR A REIMSProduction anima motrix. Avec le soutien de la Maison des Métallos, la Région Nord-Pas de Calais et la DRAC Nord-Pas de Calais / Ministère de la Culture et de la CommunicationEn coréalisation avec le NEST - CDN de Thionville-Lorraine

BIEDERMANN et les incendiairesProjet soutenu par la DRAC Lorraine dans le cadre d’un conventionnement de résidence de création, la Ville de Saint Dié des Vosges, le Conseil Régional de Lorraine, le Conseil Général de Meurthe-et-Moselle, le Conseil Général des Vosges, la Ville de Nancy, la Communauté de communes du pays de Neufchâteau, l’Espace Bernard Marie Koltès à Metz / Théâtre du Saulcy / Université de Lorraine - Scène conventionnée pour les écritures théâtrales contemporaines, l’Espace Molière à Talange, le Trait d’Union à Neufchâteau, les ATP des Vosges à Epinal, le Goethe-institut de Nancy, le Crédit Mutuel

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INFOrmationS PratiquesréservationsDu lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h :03 87 31 57 77 / 03 87 31 56 [email protected]

Dès le début de saison, il est possible de réserver les places, d’obtenir des informations sur les spectacles, la durée et les rencontres avec les équipes artistiques.

Les portes sont ouvertes 30 minutes avant l’heure de la représentation; les tickets à retirer à la billetterie de l’Espace Bernard-Marie Koltès dès 19h30 les soirs de spectacle. La jauge du théâtre est de 144 places non numérotées (placement libre).Afin de commencer à l’heure, les places réservées non retirées avant le début du spectacle seront remises à disposition quelques minutes avant la représentation. Les retardataires ne seront admis qu’en fonction des possibilités. Pour toute réservation de groupes, vous pouvez nous contacter. Le Théâtre est situé sur le campus de l’Ile du Saulcy, entre la Bibliothèque universitaire et la Maison de l’Etudiant, derrière la Maison de l’Université. Parking libre en soirée.

Retrouvez l’Espace Bernard-Marie Koltès / Théâtre du Saulcy sur internet: www.univ-lorraine.fr/culture/espacebmk ainsi que sur Facebook...Vous trouverez sur ces sites : des informations sur les spectacles, les événements décentralisés, des photos. Pour recevoir des informations régulières par mail : [email protected]

à l’accueil du théâtreLa billetterie est ouverte 30 minutes avant le début de la représentation.Vente uniquement pour la représentation du soir. Les billets ne sont ni repris, ni échangés, ni remboursés. Les réservations non retirées dix minutes avant le début de la représentation sont remises en vente. Les justificatifs de réduction sont demandés lors du paiement.

billetteriePublic extérieur 12€ Personnel Université 8€ Abonnés structures partenaires 8€Étudiants 5€ Demandeur d’emploi 5€Résidents Crous 3€ Groupes scolaires et universitaires 3€

Spectacle amateur 5€ Veillées, Rendez-vous Texto Théâtre 5€

Abonnements 5 spectacles Public extérieur 50€ Personnel Université 32€ Étudiant, lycéen, demandeur d’emploi 20€

Pass’saison 80€

Inscription aux ateliers (+ 3 spectacles) Étudiant et personnel UL 30€ Public extérieur 100€

Acteurs de l’éducation, du champ social et culturel, nous pouvons élaborer des actions spécifiques autour des spectacles proposés et vous faire profiter de tarifs préférentiels. N’hésitez pas à nous contacter pour envisager ces projets : 03 87 31 56 13 / [email protected]

personnes à mobilité réduiteLa salle est accessible aux personnes à mobilité réduite.Pour faciliter l’accueil, vous pouvez nous le signaler au moment de votre réservation. Accès de plain-pied depuis le parking situé en face du théâtre.

bar du théâtreVous pouvez prendre un verre au bar du théâtre ouvert 1/2 h avant le début de la représentation, et une heure après le spectacle pour rencontrer les artistes.

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spectateurssolidaires

partenariatscollèges et lycéesLe théâtre ouvre ses portes aux ateliers de pratique artistique des collèges et lycées du département à travers des répétitions, des rencontres et la mise à disposition du lieu pour les représentations des spectacles.Collège Charles Péguy-Vigy, Collège Arsenal-Metz, Lycée La Miséricorde-Metz.

réseauxL’Espace Bernard-Marie Koltès / Théâtre du Saulcy s’inscrit dans un réseau artistique et culturel tant à l’intérieur de la communauté universitaire qu’à l’extérieur. C’est pourquoi les partenariats sont multiples et variés avec les structures de Metz et de la région, les compagnies théâtrales, les associations étudiantes de théâtre amateur, les enseignants ainsi qu’avec d’autres institutions amies.

Bibliothèque universitaire Maison de l’ÉtudiantTUM - Théâtre Universitaire de Metz TUN - Théâtre Universitaire de NancyAssociation fragment Biennale Exp.éditionsVille de Metz Arsenal - Metz en ScènesCentre Pompidou-Metz CDN Lorraine - NEST Thionville Association Quai Est CinémetzCLOUS Metz - CROUS Lorraine MPM / Teksas (technique)Forum régional des Musiques Nouvelles CC André Malraux - Scène nationale de Vandoeuvre

Autre lieu de programmation: Théâtre Nancy Amphi Deleage - Campus Lettres et Sciences Humaines23 boulevard Albert 1er - 54015 NANCYContact Théâtre Universitaire de Nancy (TUN) : [email protected]

Vous aimez le théâtre, et vous désirez partager ce plaisir, cette émotion, avec ceux qui ne peuvent pas venir au théâtre ? Devenez spectateurs solidaires !

Le dispositif est simple : vous prenez votre place, et dans le même temps, vous achetez un billet supplémentaire à 5€. Nous vous proposons de nous faire le relais entre votre don et un futur spectateur. C’est un peu de rêve que vous offrez à des personnes en difficulté. Vous prouvez ainsi que le mot Solidarité est un mot bien vivant...

nouveau !

l’équipe

Directeur Alain Billon 03 87 31 50 70 - [email protected] publiques Fabrice Schmitt 03 87 31 56 13 - [email protected] Maria Di Blasi 03 87 31 57 77 - [email protected]égisseur Charles Antoine Bera 03 87 54 75 21 - [email protected] Grégory Matias [email protected]

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nous rejoindre

L’Espace Bernard-Marie Koltès / Théâtre du Saulcy est Scène conventionnée - Écritures théâtrales contemporaines (convention Ministère de la Culture - DRAC Lorraine). Il est subventionné par l’université de Lorraine, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, le Ministère de la Culture (DRAC Lorraine), la Ville de Metz, la Communauté d’Agglomération Metz Métropole, La Région Lorraine, le Conseil Départemental de Moselle.

Licence d’entrepreneur de spectacles 57.0254/57.0255

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direction de la vie universitaire et de la cultureculture artistique et sociétale

espace Bernard-Marie Koltès / Théâtre du SaulcyIle du Saulcy BP 80794

57012 Metz cedex 1

téléphone 33 (0)3 87 31 57 77télécopie 33 (0)3 87 31 58 14

[email protected]

Design graphique / illustration Mélanie [email protected]