Exposition photographique de l’Ifremer

FEMMES ET MERS

Composition de l’exposition

1. Liste des photographies de l’Ifremer

45 photographies : - 2 photographies de dimensions 120 x 180 cm - 9 photographies de dimensions 100 x 160 cm - 10 photographies de dimensions 80 x 100 cm - 24 photographies de dimensions 60 x 80 cm

1. « Jeux de lumières et ramendage »

180x120cm

Sur les côtes de la mer Baltique, ces femmes polonaises préparent et réparent les filets avant le départ des petits fileyeurs en mer.

Le saumon est l’une des espèces les plus abondantes et les plus recherchées dans cette région. Ce poisson est systématiquement congelé avant sa mise sur le marché.(novembre 2003, N°00031_2)

Pologne, Novembre 2003. Mer Baltique à la frontière avec la Russie. Femmes rangeant les filets de pêche.

2. « Senne de plage au lever du jour »

120x180cm

Cette équipe de femmes-pêcheurs, dans la région de Sam Son au Vietnam, est parfaitement rodée au maniement de cette immense senne de plage ; elles en assurent également l’entretien. Plus tard dans la journée, sur les marchés locaux, elles exerceront leur talent de marchandes de produits de la mer. (novembre 1989, N°IMG0038_2) Vietnam.Sam Son. Novembre 1989. Pêche à la senne de plage. Dans les années quatre vingt, les femmes assuraient presque toutes les tâches quotidiennes ; les hommes faisaie nt la guerre depuis plusieurs décennies.

3. « Femmes du désert, femmes de la mer »

100x160cm

Pendant longtemps la Mauritanie, bordée par des eaux parmi les plus poissonneuses de la planète, a tourné le dos à la mer à l’exception des ethnies côtières. Les Imraguen ont une pratique ancestrale de la pêche mais restent attachés à leurs traditions d’élevage caprin dans le désert. Ainsi ces femmes Imraguen, près de Nouadhibou, surveillent leurs troupeaux en attendant le retour des hommes partis en mer. Depuis l’instauration des zones économiques exclusives des eaux mauritaniennes, la pêche a pris un nouvel essor et constitue un apport de devises important pour l’économie de ce pays. La production halieutique atteint 194 000 t environ et on dénombre près de 15 000 pêcheurs. (octobre 1991, N°Img0022_4) Mauritanie. Région Nouadhibou. Octobre 1991. Les fe mmes Imraguens gardent les troupeaux le long des « pâtur ages » du rivage.

4. « Palabres et négociations commerciales au retour d es pirogues »

100x160cm

Sur les plages de Nouakchott, les marchandes mauritaniennes viennent s’approvisionner en poisson. Lors de ces criées improvisées autour des pirogues, les négociations sont souvent âpres pour obtenir les plus beaux lots au meilleur prix. Les « grossistes » locales viennent accompagnées de jeunes filles qui seront chargées d’alimenter les petits marchés dans les villages. (octobre 1991, N°OB17537) Mauritanie. Octobre 1991. Dès que les pêcheurs débarquent le poisson sur la plage ce sont les femm es qui gèrent tout.

5. « Le bonheur les pieds dans l’eau »

100x160cm

Chaque jour, ce sont des dizaines de couples qui louent des tenues de mariés de style occidental et se font photographier sur cette plage de Quingdao, station balnéaire chinoise très à la mode. C’est paraît-il du dernier chic pour ces jeunes chinois, d’autant plus que certaines épreuves nautiques des jeux olympiques d’été en 2008 se sont déroulées ici même dans les eaux de la mer Jaune. (juin 2004, N°1000071) Chine, Qingdao, Juin 2004. Royaume de la lune de mi el et destination dont rêvent les Chinois du nord du pays . Chaque jour des dizaines de jeunes couples louent d es costumes de mariés à la mode occidentale et viennen t se faire photographier sur la plage.

6. « Enfant à l’ombrelle sur un marché philippin »

100x160cm

Près du port, sur le marché de Zimboango, cette jeune marchande propose des algues vertes (Caulerpa Lentillifera). Ce légume de mer, véritable « caviar du pauvre », se présente sous la forme de minuscules grappes aux baies gonflées d’eau de mer. Riches en protéines et en oligo-éléments, les algues constituent un apport alimentaire important pour les populations défavorisées. Leur récolte dans l’archipel aux 7100 îles des Philippines, est une activité économique importante qui emploie 70 000 pêcheurs. (août 1981, N°IMG0020_7) Philippines.Mindanao, Zamboanga. Août 1981. Marchan de d’algues vertes Caulerpa lentillifera au marché du port.

7. « Salines sur sable noir »

100x160cm

Sur l’île volcanique de Bali, sur les plages de sable noir, les habitants ont développé une technique originale d’extraction du sel de mer. L’eau de mer est mélangée au sable plusieurs fois de suite et à intervalles réguliers jusqu’à saturation. Puis, cette boue est filtrée, et le résidu est ensuite étalé dans des demi troncs de cocotiers évidés pour que l’évaporation s’opère. Il ne reste plus ensuite qu’à récolter le sel qui, selon les spécialistes, est de grande qualité. (août 1992, N°IMG0083) Indonésie.Bali.Août 1992. Récolte du sel après évap oration de l’eau de mer versée dans des troncs de palmiers évidés.

8. « Promenade corallienne »

100x160cm

Dans les villages des îles Maldives, le corail mort est utilisé pour la construction des habitations. Calciné dans des fours traditionnels, il sert également à fabriquer de la chaux. Cet archipel paradisiaque de 1200 îles est pourtant très fragile car soumis aux intempéries qui menacent régulièrement la barrière de corail. Aujourd’hui, l’exploitation du corail est très réglementée pour protéger cette précieuse ressource et l’écosystème marin. (mai 1986, N°OB16216) Maldives. Mai 1986. Loin de la capitale Mahé, sur l es atols (mot d’origine maldivienne), les maisons et les mur ets sont construits en corail.

9. « Charlottes sous néons sur une chaîne d’emboîta ge »

100x160cm

Séchées puis frites pendant quelques minutes avant d’être enfin égouttées, les sardines vont passer sur la chaîne d’emboîtage. Après avoir coupé aux ciseaux la queue et le collet des sardines, les ouvrières les rangent une à une dans les boîtes, soit « au blanc » quand le ventre est placé côté ouverture, soit « au bleu » quand c’est le dos du poisson. qui apparaît le premier. (juillet 2001, N°IMG0050_3) France, Douarnenez. Juillet 2001. Conserverie de po issons Chancerelle « Le Connétable ».

10. « Solitude ostréicole en Corée du Sud »

100x160cm

Devant cet imposant terril de coquilles d’huîtres vides, cette ostréicultrice confectionne patiemment des collecteurs de naissains d’huîtres qui seront ensuite immergés en mer pour le captage. En Corée du Sud, les huîtres sont consommées décoquillées. Vendues en sachets, elles entrent dans la composition de mets traditionnels et de ragoûts. Ce pays est l’un des premiers producteurs d’huîtres ; une partie de la production est exportée sous forme de chair vers la Chine, l’Australie, les USA et le Japon (novembre 1989, N° IMG0027_2) Corée du Sud .Chung Mu. Novembre 1989. Les montagne s de coquilles d’huîtres de l’ostréiculture coréenne.

11. « Défilé de femmes de pêcheurs sur une plage th aïlandaise »

100x160cm

C’est sur les filets de pêche étalés sur la plage, que les femmes font sécher le poisson. La Thaïlande, premier exportateur mondial de poisson, est sans doute le pays où l’on en consomme le plus avec près de 30 kilos par habitant et par an. La production halieutique est de 2 646 388 tonnes. (décembre 1988, N°IMG0029_5) Thaïlande. Région de Sonkla. Décembre 1988. Séchage du poisson sur les plages.

12. « Femme Papoue à l’épuisette »

80x100cm

Tandis que les femmes Papoues se consacrent à la pêche de petits poissons et de crevettes le long du littoral, les hommes un peu plus au large se livrent à la pêche au harpon et capturent de plus gros poissons qu’ils visent directement dans la vague. Cette technique de pêche plutôt sportive nécessite une grande habileté de ces pêcheurs du bout du monde. En Papouasie-Nouvelle Guinée, la pêche côtière n’a pas de finalité commerciale, on peut la qualifier d’activité de subsistance ; par ailleurs, une flotte thonière est en cours de développement et devrait soutenir l’économie locale. (août 1994, N°000045) Papouasie Nouvelle Guinée Août 1994, Pêche de creve ttes et de larves de poissons.

13. « Femmes pêchant à la senne »

80x100 cm

Au Vietnam, les femmes ont joué un rôle économique et social très important pendant les années de guerre. Ainsi, elles ont remplacé les hommes y compris pour des tâches particulièrement pénibles telle que la pêche. Au lever du jour, sur la plage de Sam Son, ce groupe de villageoises, dans un ballet parfaitement coordonné, halent lentement cette impressionnante senne qu’elles avaient mise à l’eau avec un radeau traditionnel quelques heures auparavant. (novembre 1989, N° IMG0001_3) Vietnam, Sam Son, Novembre 1989. Pêche à la senne d e plage .

14. « Séchage des filets dans la mâture, sur le fle uve rouge »

80x100cm

Pendant que les pêcheurs prennent quelque repos au retour de la marée, les femmes et leurs filles entretiennent les filets de cette flottille de petits pélagiques. Toutes les techniques de pêche sont pratiquées au Vietnam, de la pêche à pied à la pêche industrielle. La production dépasse les 1 700 000 tonnes . (novembre 1989, N° IMG0077_2) Vietnam. Estuaire du fleuve rouge Novembre 1989. Mè re et fille et leurs filets qui sèchent sur leur bateau.

15. « Chorégraphie vietnamienne sur marais salants »

80x100cm

Ces deux paludières manient avec dextérité ces longs râteaux ou las dont le manche flexible mesure 5 mètres ! La technique de la récolte du sel sur les marais salants semble universelle. Au Vietnam, on compte 15 000 hectares de marais salants pour une production de plus d’un million de tonnes. La surface de marais devrait encore progresser, l’industrie salicole poursuivant sa croissance, en particulier à l’exportation. (juin 1989, N°IMG0068_2) Vietnam, Hué. Juin 1989. Marais salants.

16. « Longs rubans d’algues brunes sur les quais du port de Pusan »

80x100cm

De retour au port avec leur récolte d’algues brunes, Laminaria japonica, ces aquacultrices vont les étaler et les sécher le plus rapidement possible pour conserver leur qualité. Ces algues aux frondes impressionnantes, peuvent atteindre 10 m de longueur en culture. La Corée du Sud et la Chine sont les principaux producteurs d’algues. Très appréciées dans la cuisine asiatique, elles sont consommées sous l’appellation de kombu qui signifie « bonheur » en japonais… (mai 1991, N°IMG0074) Corée du Sud. Pusan. Mai 1991. Récolte des algues b runes Laminaria japonica.

17. « Retour de récolte d’algues brunes sous panach es de fumée… »

80x100cm

Après la récolte, ces algues brunes (Laminaria japonica) sont acheminées vers des champs où elles seront séchées. En trente ans, l’algoculture a pris un essor considérable en Chine. Ce pays est aujourd’hui le premier producteur mondial de cette espèce d’algues avec 4 millions de tonnes humides. La consommation directe est le principal débouché de cette production, tradition alimentaire partagée par le Japon, la Corée et plus généralement l’ensemble des pays d’Asie. ( juin 2004, N°F1000003 ) Chine, Mer Jaune, Yantaï, Juin 2004. Transport de l a récolte des algues brunes ( Laminari-Japonica) pour le séchage dans les champs. En trente ans, la Chine est devenue le premier producteur d’algues du monde par culture ; 4.000 00 0 de tonnes humides de cette espèce.

18. « Relevage des poches ostréicoles sur le bassin d’Arcachon »

80x100cm

Ces ostréicultrices, paysannes de la mer, relèvent les poches d’huîtres, les chargent sur cette barge et les ramènent ensuite au port. L’ostréiculture est une activité traditionnelle du bassin d’Arcachon qui compte 380 entreprises exploitant 780 hectares de parcs pour une production annuelle oscillant, selon les années, entre 8 000 et 10 000 tonnes d’huîtres creuses. Ce bassin est également réputé pour l’abondance et la qualité de son naissain (jeunes huîtres d’élevage). Il fournit la plupart des bassins de production sur le littoral français qui les mettront en eau pour grossissement. (octobre 1999, N°Img0098_3) France. Bassin d’Arcachon. Octobre 1989. Barge d’ostréiculteurs.

19. « Flux et reflux de fioul à Belle Ile en mer »

80x100 cm

Pendant des semaines, les bénévoles se sont relayés pour nettoyer ces criques de Belle-Ile. Des milliers de boulettes et autres galettes de fioul, échappées des cuves du pétrolier Erika naufragé le 12 décembre 1999 au large de la pointe sud du Finistère, venaient à chaque marée souiller le littoral. (décembre 1999, N°IMG0096) France. Belle Isle en mer, Kerlédan. Décembre 1999. Nettoyage des criques de Belle IIe par des bénévole s après le naufrage de l’Erika le 12/12/1999.

20. « Cueillette des algues rouges sur les rochers bretons de Plouguerneau»

80x100cm

Solidement fixées sur les rochers, ces algues rouges (Chondrus crispus) sont récoltées à marée basse le plus souvent par des saisonniers. Cette activité est recherchée par les étudiants de la région et par les retraités pour lesquels elle constitue un complément de revenus. En Europe et en Amérique du Nord, l’industrie en extrait de sucres complexes présentant des propriétés épaississantes et gélifiantes remarquables, les carraghénanes (E407). Ces substances trouvent des applications dans nombre de branches industrielles dont l’agro-alimentaire où elles servent à l’élaboration des crèmes glacées et des entremets lactés. Depuis une vingtaine d’années, les groupes industriels ont développé à grande échelle l’algoculture aux Philippines et en Indonésie. (juillet 1971, N° IMG0002_2) France, Plouguerneau, Juillet 1971. Récolte à marée basse d’algues rouges ( Chondrus crispus) dont on extrait les carraghénanes (gélifiant du lait).

21. « Nettoyage de la plage après le naufrage du Pr estige » ou « Galettes et boulettes après le naufrage du Pre stige »

80x100cm

Comme cette jeune femme, ce sont des centaines de bénévoles venus de toutes les régions d’Espagne qui, mètre après mètre, ont participé au nettoyage des plages de Galice après le naufrage du pétrolier libérien le « Prestige » le 19 novembre 2002. Travail titanesque pour restaurer le littoral souillé par quelques 64 000 tonnes de fioul qui ont atteint les côtes de l’Espagne mais aussi celles du Portugal et de la France. (février 2003, N°00000 1) Espagne, Galice, Février 2003. Volontaires nettoyan t les plages entre Cabo Vilan et Punta do Bol après le naufrage du « Prestige ».

22. « Femme aux deux coutelas »

60x80cm

En Martinique, les coutelas qui servaient traditionnellement à couper les cannes à sucre, ont trouvé ici un nouvel usage. Cette femme de pêcheur peut ainsi découper les gros poissons selon une technique originale : l’un des coutelas sert de guide, tandis que l’autre coupe en tranches fines et régulières le poisson qui sera proposé à la vente. Ce département d’Outre-mer a une longue tradition de pêche artisanale avec une production halieutique de 6.200 tonnes et un marché local très demandeur.(septembre 2003, N° IMG 000041)

Antilles, Martinique, Septembre 2003. Coupe traditi onnelle des tranches de thon .

23. « Atelier artisanal… par delà les plages de Saint Kitts »

60x80cm

Posée sur la mer des Caraïbes, l’île de Saint Kitts, reliée par un petit canal de 3km à la minuscule île de Nevis, se tourne résolument vers le tourisme. Cependant, la pêche artisanale fait vivre encore de nombreuses familles. La moitié de la consommation nationale en produits de la mer est assurée par 600 pêcheurs environ. Aux abords de Capesterre, la capitale de l’île, dans des ateliers de fortune, des femmes préparent indifféremment viandes ou poissons pour approvisionner le marché.(novembre 1984, N°OB17539) Antilles.Saint-Kits. Novembre 1984. Marché couvert sur le port.

24. « Atelier de fumage dans les faubourgs d’Abidja n »

60x80cm

Au détour de certaines ruelles d’Abidjan, on peut découvrir de nombreux ateliers de fumage selon des pratiques artisanales. Les femmes s’en sont fait une spécialité ; elles fument indifféremment la viande ou les produits de la mer comme ici les crevettes. Le fumage des produits frais est un moyen de conservation qui s’impose compte tenu du climat chaud et humide et du manque de structures de congélation. Ainsi, ces produits peuvent être distribués sur les petits marchés locaux de toute la Côte d’Ivoire. La production halieutique avoisine les 50 000 t. On dénombre près de 70 000 pêcheurs et selon les estimations, cette activité ferait vivre indirectement 400 000 personnes. (juillet 2000, N° IMG0007_3) Côte-d’Ivoire. Abidjan, Juillet 2000. Fumage de la viande, du poisson et de crevettes.

25. « Couleurs de l’innocence sur un marché aux poi ssons »

60x80 cm

En Côte d’Ivoire, et plus généralement en Afrique, on consomme du poisson fumé pour une meilleure conservation sous un climat chaud et humide. Le fumage est une technique artisanale et traditionnelle que les femmes ont développé pour assurer la distribution du poisson y compris à l’intérieur des terres. Les eaux ivoiriennes sont encore assez riches et les pêches artisanale et industrielle font vivre environ 400 000 personnes. (juillet 2000, N°IMG0097_3) Côte d’Ivoire. Juillet 2000. Petite marchande de po issons fumés.

26. « Apprentissage en famille à Nosy-Bé »

60x80cm

Par tradition, les femmes de pêcheurs se chargent de la préparation et de la vente du poisson sur les marchés locaux de Madagascar. Dans la « grande île » , depuis des siècles, le peuple des Vezo pratique la pêche sur des pirogues à rame aux couleurs chatoyantes. 70 000 pêcheurs et leurs familles assurent la quasi totalité de l’approvisionnement local, la production halieutique avoisinant les 100 000 tonnes. (novembre 1998, N°IMG0022) Madagascar. Nosy Bé. Novembre 1998. Marché aux pois sons .

27. « Petite pêche en famille à Madagascar »

60x80cm

Pluies rares et sécheresses fréquentes, dans la région de Tuléar, conduisent les hommes à quitter momentanément leurs villages pour chercher du travail dans des villes plus importantes. Les femmes et les enfants pratiquent une pêche artisanale de subsistance en espérant des jours meilleurs. (novembre 1998, N°IMG0035) Madagascar. Région de Tuléar. Novembre1998. Retour de la pêche au village.

28. « El Jadida, eldorado de l’or rouge »

60x80cm

A perte de vue s’étirent de longues travées d’algues rouges qui sèchent sous le soleil marocain. La région d’El Jadida est réputée pour la richesse en algues de son littoral ; nouvel eldorado, cette région attire des centaines de saisonniers : pêcheurs à pied, plongeurs, canotiers, petits paysans viennent récolter les algues. Pour protéger la ressource, la récolte est autorisée seulement pendant les trois mois d’été. On extrait de ces algues rouges l’algarose qui entre dans la fabrication de gels d’une extrême pureté, très utiles dans le domaine de la recherche pour faire des cultures cellulaires. La commercialisation des algues s’est progressivement organisée sous la forme de criées, de coopératives et d’usines de transformation. Selon les estimations, la production annuelle dépasserait largement les 8000 tonnes d’algues sèches. (septembre 1999, N° IMG0010_2) Maroc. El Jadida, Septembre 1999. Séchage de la réc olte d’algues rouges Gelidium .

29. « Séchage des algues brunes en Chine »

60x80cm

Le séchage au soleil des algues brunes (Laminaria japonica) permet de les conserver d’une année sur l’autre. Ce travail est particulièrement fastidieux car les algues sont étalées une à une, puis doivent être retournées au bout d’un certain temps pour s’assurer d’un séchage homogène avant d’être stockées. Elles seront consommées après réhydratation dans des soupes ou mélangées avec du riz. La Chine produit environ 8 millions de tonnes d’algues dont 4 millions de tonnes de kombu (juin 2004, N° F100076) Chine. Yantaï. Juin 2004. Séchage dans les champs d e la récolte d’algues brunes Laminaria japonica.

30. « Torride chaleur sur les lagunes de Hué »

60x80cm

Sous un soleil de plomb, cette femme passe des heures à récolter les algues rouges du type gracilaire et doit se protéger des risques de brûlures par tous les moyens. Son visage est protégé tant pour des raisons de santé que pour des raisons de coquetterie et de séduction… Dans cette région du Vietnam, on récolte les algues et aussi les crevettes qui y fouissent et bénéficient de conditions de croissance idéales. (1989, N° IMG0006_3 ) Vietnam, lagunes de Hué,1989. Récolte des algues ro uges (Gracilaria sp) cultivées en même temps que les crevettes.

31. « Noria d’ouvrières sur un chantier aquacole au Vietnam »

60x80cm

Les travaux de terrassement, de déblaiement pour la préparation de l’exploitation aquacole sont particulièrement pénibles du fait du manque de moyens mécaniques ; ces femmes ont dû remplacer les hommes durant les années de conflits… Au Vietnam et en particulier dans la région de Nha Trang, la crevetticulture a connu un développement considérable depuis les années 80. La maîtrise des techniques d’élevage et la très forte demande des marchés à l’exportation a suscité de nombreuses vocations d’aquaculteurs. De nombreux paysans, qui, traditionnellement cultivaient le riz, se sont aujourd’hui reconvertis dans cette activité plus lucrative, véritable « or rose » de l’Asie. (juin 1986, N° IMG0016_2) Vietnam, Nha Trang, Juin 1986. Déblaiement et terra ssement à dos de femmes des bassins destinés aux cultures de crevettes. Dans les années quatre vingt, beaucoup d’hommes n’é taient pas encore rentrés des guerres qui duraient depuis plus de trente ans, et de ce fait, les femmes assuraient toutes le s tâches quotidiennes.

32. « Marchande de poissons au pays du matin calme »

60x80cm

Le marché de Jagalchi à Busan en Corée du sud, est le plus important marché de produits de la mer de la Corée. Il fonctionne jour et nuit pendant toute l’année. La préparation des poissons, l’éviscération, la découpe, la vente sont le domaine réservé des femmes que l’on appelle ici les Jagalchi Ajumma - le qualificatif d’ajumma signifiant femme mariée ou femme d’âge moyen. Pusan est le principal port maritime de la Corée du sud. Pour la pêche, ce pays se place parmi les dix premiers producteurs mondiaux avec environ de 2,28 millions de tonnes. (novembre 1989, N° IMG0011_2) Corée du Sud, Pusan. Novembre 1989. Un des plus gra nds marchés au monde des produits de la mer .

33. « Effluves et blanchiment des algues »

60x80 cm

Dans cet atelier artisanal de transformation, ces ouvrières ébouillantent les algues alimentaires pendant quelques minutes puis les refroidissent afin de les blanchir. Ensuite, elles procèdent au salage soit des Undaria pinnatifida commercialisées sous l’appellation « wakamé » soit des Laminaria japonica connues sous le nom de « kombu ». La Corée du Sud est aujourd’hui le 3ème producteur mondial d’algues alimentaires. (mai 1991, N°Img0081_4) Corée du Sud. Wando. Mai 1991. Blanchiment des algu es brunes Undaria sp, cultivées dans le sud du pays.

34. « Récolte des algues dans la nuit balinaise »

60x80cm

Solution d’une efficacité absolue pour se protéger des morsures du soleil, c’est la récolte nocturne à Bali « l’île des Dieux ». Le plus souvent équipées d’une lampe à pétrole, les femmes balinaises récoltent les algues rouges (Eukéma) à marée basse. (décembre 1998, N°IMG0023_3) Indonésie. Bali,Nusa Dua, Nusa Pénida. Décembre 199 8. A marée basse, l’entretien et la récolte des cultures d’algues rouges Eucheuma,Kapaficus se fait souvent à la lueur des lampes à pétrole .

35. « Saliculture, palmiers et noix de coco à Bali »

60x80cm

Sur ces « marais salants » ingénieux, les palmiers trouvent des usages multiples. Leurs troncs évidés servent de bassin d’évaporation, les noix de coco fendues permettent de recueillir le sel, tandis qu’avec les fibres, les paysannes confectionnent de la ficelle. (août 1992, N°IMG100_3) Indonésie. Bali. Août 1992. Récolte du sel ; l’eau de mer est concentrée et évaporée dans des troncs de palmier é vidés.

36. « Panière d’algues rouges dans le lagon»

60x80cm

Les lagons de Nusa Dua à Bali sont naturellement adaptés à la culture des algues sur filières. Sous l’influence du vent ou des courants, il arrive que quelques algues s’échappent des filières ; ces « épaves », comme on les nomme ici, sont récoltées par cette femme qui pourra en retirer un petit complément de revenus. L’algoculture s’est considérablement développée ces dernières décennies en Indonésie et trouve des débouchés dans les industries agroalimentaire et cosmétique, comme gélifiants et épaississants. (décembre 1998, N°IMG0048) Indonésie. Bali, Nusa Dua, Nusa Pénida. Décembre 19 98. Dans les lagons de ces petites îles sont cultivées les algues rouges Eucheuma, Kappa Ficus, dont les usines occidentales extraient les carraghénanes (gélifiant du lait).

37. « Concombres de mer et gastronomie »

60x80cm

Aux Philippines, comme partout en Asie, on raffole d’une préparation appelée le trépang. C’est à partir du concombre de mer que l’on réalise ce mets très recherché. Cette jeune femme est en train d’éviscérer l’animal qui sera ensuite bouilli puis séché ou fumé. Il est ensuite découpé en fines lamelles ou en petits morceaux, c’est le trépang qui entrera dans la composition de soupes ou de ragoûts. Le marché du trépang est actif et la production des pêcheurs artisanaux de l’océan Indien et du Pacifique est très convoitée. Ainsi la Chine importe annuellement pour sa consommation locale près de 3000 t de trépang (N°IMG100_2) Philippines. Lagon de Bohol. Eviscération des conco mbres de mer (holothuries).

38. « File d’attente au long bec sur un marché aux poissons »

60x80cm

Sur son étal rudimentaire, cette marchande chilienne a le geste sûr pour lever les filets de poissons… les déchets ne seront pas perdus pour tout le monde ! Le Chili est l’un des tout premiers producteurs de farine et d’huile de poisson, produits qui entrent dans la composition des aliments pour animaux. Bénéficiant d’eaux poissonneuses, le Chili a développé un très actif secteur halieutique artisanal et industriel : la production avoisine les 5 millions de tonnes. (décembre 1991, N°IMG0075) Chili, Antofagasta. Décembre 1991 . Les pélicans attendent leurs parts au marché aux poissons.

39. « Filetage et séchage du poisson sur l’estuaire du Mékong »

60x80cm

Sur des claies paillées, ces femmes s’appliquent à préparer le poisson pour le sécher sous forme de filets. Le Vietnam a une très ancienne tradition de pêche ; on ne compte pas moins d’un million de pêcheurs pour une production halieutique de 1 745 413 tonnes. Les produits de la mer occupent une place très importante dans l’alimentation de cette population. (juin 1989, N°IMG0064) Vietnam. Rach-Gia. Juin 1989. Séchage du poisson da ns la région de l’estuaire du Mékong.

40. « Plateau de brochettes de poissons au Pays du sourire »

60x80cm

En déambulant dans les rues de Phnom Phen, il est toujours possible de prendre un en-cas voire un repas plus consistant. C’est avec le sourire que, dans de petites échoppes typiques, riz, brochettes de poissons boucanés et autres mets succulents vous seront proposés. (avril 1992, N° IMG0026) Cambodge.Phnon Penh. Avril 1992. Marchande de poiss ons boucanés au marché couvert du centre ville.

41. « De fil en aiguilles… »

60x80cm

En Bretagne, au Guilvinec, troisième port français de pêche artisanale, les ateliers « Le Drezen », entreprise familiale créée en 1929, ont acquis un savoir-faire reconnu à l’échelle internationale. Les ouvrières montent, selon les commandes des patrons – pêcheurs, des chaluts, des sennes à sardines, des sennes à thons et autres filets adaptés aux espèces recherchées telles que baudroie, raie, cabillaud, langoustine... (août 2000, N° IMG0007_2) France, Le Guilvinec, Treffiagat. Août 2000. Montag e d’un chalut pour la pêche à l’usine de filets « Le Drezen »

42. « Rouelles de citrons pour sardines en boîte »

60x80cm

Avant de recevoir les sardines préparées sur une autre chaîne, les boîtes sont garnies de rouelles de citron. Dans les établissements Connétable, où s’équilibrent tradition et innovation, selon le type de produits et pour satisfaire tous les goûts, d’autres ingrédients pourront être ajoutés : huile d’olive, piments, poivre… (juillet 2001, N°IMG0051_2) France, Douarnenez. Juillet 2001. Conserverie de po issons Chancerelle « Le Connétable ».

43. « Alignements argentés de sardines »

60x80cm

Dans cette conserverie bretonne située à Douarnenez, après le saumurage, l’étêtage et l’éviscération manuels des sardines, celles-ci sont rangées une à une sur des grilles compartimentées. La conserverie Connétable maintient une tradition de fabrication manuelle depuis 1853, date de sa création. Cette industrie emploie une importante main-d’œuvre féminine. (octobre 2000, N°IMG0082_2) France.Douarnenez. Octobre 2000. Sardinerie « Le Connétable » (Chancerelle).

44. « Camaïeu de bleus, savoir-faire et habileté fé minines »

60x80cm

Quelle concentration pour la réalisation de cette senne à sardines ! Nous sommes dans les ateliers de haute couture des filets de pêche. Ici, en Bretagne, les ouvrières des établissements Le Drezen pérennisent une tradition de savoir-faire de haute qualité. (décembre 1995, N° IMG0078_2) France, Le Guilvinec, Treffiagat 29 décembre 1995. Montage d’une senne pour la pêche à la sardine, usine de f ilets Le Drezen » .

45. « Confection de chapelets d’huîtres sur les bor ds de l’étang de Thau »

60x80cm

Cette conchylicultrice fixe une à une les huîtres sur les cordes avec un ciment rapide, c’est « la collée une à une ». Il s’agit d’une technique spécifique de la région méditerranéenne. L’extrême faiblesse des marées et la présence de nombreux étangs côtiers ont été à l’origine d’une tradition conchylicole originale dès le début du XXème siècle : l’élevage des huîtres sur des cordes pendues à partir de tables plantées dans le sédiment. L’étang de Thau est le berceau des « huîtres de Bouzigues », véritable spécialité gastronomique régionale. La conchyliculture constitue la 2ème activité agricole de l’Hérault. (mars 1998, N°IMG 004) Etang de Thau, Méditerranée, Mars 1998. Ostréicultu re. Les huîtres sont fixées sur des cordes à l’aide de cime nt prompt et suspendues en mer sur des tables d’élevage.