FEGE Focus 24 FR

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FEGE Focus 24 FR

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Vous tenez dans les mains le dernier FOCUS. Il y a à peu près 8 ans, cette publication voyait le jour, émergeant du néant au sens littéral du terme. Si le premier numéro ne comportait que quelques pages, il avait au moins le mérite d’exister. Pour la FEGE, c’était un acte novateur à l’époque. La fédération ne communiquait pas voire très peu depuis des années, ce qui la rendait à peine connue et recon-nue. Nous pouvons affirmer que le FOCUS a changé la donne. Il a évolué, au fil des années, pour devenir un magazine substantiel distribué à plus d’un millier de personnes.

Mais toute chose a une fin. La dernière enquête sur l’image demandée par la fédération a révélé que, contrairement à notre Newsletter FLASH, fortement appréciée, notre magazine était perçu comme bon sans être indispensable. Or, nous voulons toujours opter pour le meilleur. Cette révélation, combinée à notre sentiment que le FOCUS a atteint son but, à savoir faire connaître davantage la FEGE, explique pourquoi ceci est le dernier numéro. Il n’y a pas de raisons d’être triste pour autant, car nous avons déjà autre chose en préparation. Nous allons partir de notre newsletter électronique, qui a d’ailleurs revêtu depuis peu une forme plus contem-poraine. Nous poursuivons également notre explo-ration du monde merveilleux des médias sociaux. Et que ce soit clair: nous ne mettons pas fin au FOCUS dans le but d’économiser du papier. En tant que secteur du recyclage, nous ne savons que trop bien que, d’un point de vue environnemental, les sup-ports de données numériques ont aussi leur impact écologique (énergie), et le papier est par ailleurs un des matériaux que nous collectons et recyclons déjà de manière optimale.J’adresse mes remerciements à tous ceux et celles qui ont collaboré au FOCUS et qui ont contribué à la réalisation de 24 numéros. Je voudrais remercier tout particulièrement Daniëlla Segers, ma collègue en 2004 avec laquelle j’ai lancé le FOCUS à l’époque.

Pour ce dernier numéro, nous voulions gâter le lecteur une toute dernière fois. Nous avons donc mis l’accent sur les priorités de la fédération pour 2013. Dans cette édition, la rubrique « membre à la une » est occupée par SOREPLASTIC, une entreprise de traitement de bâches agricoles dans la province de Luxembourg. Le métier de Respon-sable Communication est également mis à l’honneur. C’est une fonction que l’on ne peut sous-estimer, et ce n’est pas un hasard si nous laissons la parole à trois femmes. Cette fonction requiert en effet diplomatie et charme ! Dans cette dernière édition du FOCUS, nous nous plaisons à jeter un regard en arrière sur la toute première édition et à examiner ce que sont devenus, après 8 années, les dossiers qui requéraient notre attention à l’époque. Nous nous penchons aussi sur les projets CORE et SYMBIOSE, deux dossiers de Fabriek van de Toekomst en Flandre dans lesquels la FEGE joue à chaque fois un rôle important. Nous nous attardons également sur la problématique de la poussière dans notre secteur. Pour terminer, nous souhaitons vous présenter notre nouveau collègue Kurt Ghijsbrecht. Avec sa venue, c’est une équipe de 6 personnes désormais qui est tous les jours à votre service à la FEGE.

Pour conclure, il y a encore quelqu’un que je voudrais remercier : c’est vous, cher lecteur. Au fil des années, nous avons souvent reçu des réactions positives quant aux articles. Vous avez clairement remarqué que, en notre qualité de fédération, nous avons fait preuve d’une grande ouverture et avons volontiers laissé la parole à des tierces personnes, même si elles avaient parfois des avis totalement divergents de ceux de la FEGE. Cet élément, nous souhaitons sans nul doute l’intégrer dans notre nou-velle politique communicationnelle. •

A la prochaine publication !

Merci

Werner AnnaertDirecteur Général FEGE

focusFEG

E

la dynamique des entreprises de l’ environnement

24 Edition speciale*

Meilleurs væux

Nos partenaires

02 • Merci

06 • Evaluation 2012 – Priorités 2013

08 • Une rétrospective sur le premier FOCUS

11 • Membre à la une : Soreplastic

12 • Traitement et recyclage de matières plastiques – COntrolled REcycling

15 • Symbiose, la plate-forme de liaison transsectorielle

16 • Interview : Le manager de Communication au féminin

19 • Euroshore : Workshop international “déchets maritimes”

20 • Position de la FNADE sur la réglementation européenne de déchets

24 • Interview Sea-Invest concernant les émissions de poussières diffuses

27 • Qui est Kurt Ghijsbrecht ?

28 • L’importance de la gestion contrôlée des matériaux

30 • NIMBY : Comment sortir de la polarisation ?

32 • S’inscrire pour les 20 km de Bruxelles

33 • Congrès de l’environnement UMIO : participation citoyenne

34 • Profession à la une : Les hommes considèrent la chargeuse comme un jouet

Contenu

Tandis que nous approchons de la fin de 2012, force est de constater que dans de nombreux dossiers considérés comme prioritaires en 2012 par la fédé-ration, des avancées importantes ont été réalisées.

Au niveau du fonctionnement correct du marché, le VLAREMA a confirmé la répartition des tâches actuelle. Les communes et leurs intercommunales de déchets ont été fondées pour les déchets ménagers et bénéficient à ce sujet de différentes flexibilités administratives. Les déchets industriels ne sont ce-pendant pas de leur ressort et si elles s’en chargent, elles doivent les enregistrer séparément et répercu-ter l’intégralité des coûts. Des accords avec l’OVAM et la VVSG ont été conclus pour informer au mieux les communes flamandes à ce sujet et les communes sont de plus en plus nombreuses à procéder à ce calcul. De manière étonnante, la discussion en sens inverse a éclaté cette année. Dans la mesure où le prix de certains flux de déchets est devenu plus positif, les communes se sont aperçues que leurs résidents préféraient le chemin d’entreprises de déchets privées, où ils bénéficient d’une indemnisa-tion pour ces flux. Eviter un blocage à ce niveau tout en veillant à ce que tout se passe bien, voilà un défi de taille pour 2013.

Une étape importante a été franchie avec le lance-ment de la collecte des PMC dans les entreprises (et son caractère obligatoire), combiné à la mise sur pied d’une approche globale d’autres collectes sélectives à la source dans les entreprises. Pour notre secteur, cela peut être source de bon nombre de nouvelles activités, moyennant une approche judicieuse. A la collecte succèdent le traitement et la remise du matériau dans un nouveau circuit. A cet égard, 2012 était réellement une année truffée d’initiatives. De nombreuses instances et organisations ont proposé

des initiatives visant à favoriser le recyclage des matériaux dans notre économie. Si elles sont en trop grand nombre que pour les nommer, elles sont malheureusement encore trop nombreuses à en rester au stade de l’intention. La FEGE a également voulu apporter sa pierre à l’édifice en mettant sur pied quelques dossiers dans le secteur chimique.C’est une nouvelle vie qui a été insufflée au dos-sier crucial des contrôles en 2012. Après quelques années de communication difficile voire inexistante avec l’inspection environnementale en Flandre, les contacts ont été renoués. La FEGE a également organisé quelques rencontres spécifiques entre les contrôleurs, notamment pour les mouvements dans les déchets inertes.

S’il y a une politique qui ne prend malheureusement pas la bonne direction, c’est bien toute la politique de soutien de l’énergie au départ de déchets. Nous ne demandons aucun traitement de faveur spéci-fique, mais nous ne comprenons pas pourquoi la production d’énergie au départ de déchets renou-velables n’est pas soutenue de la même manière positive que la production d’énergie éolienne ou solaire. Si d’autres bénéficient d’un soutien, notre secteur y a également droit. Mieux encore : les autorités doivent respecter les promesses faites il y a quelques années et ne peuvent, au cours de la durée de vie des installations fondées à l’époque, simple-ment changer d’avis.

Au niveau européen, nous avons enfin obtenu les premières règles en matière d’End of Waste. Elles ont pris forme pour le verre et pour certains métaux. La FEGE y a joué un rôle crucial, surtout pour le verre. Quant à notre ambition de créer une directive européenne en matière de gestion des sols, elle n’a malheureusement pas connu d’évolution. L’Europe est encore le théâtre d’avis trop divergents.

Un autre élément positif se retrouve sans nul doute dans les nombreuses réactions des membres aux fiches de sécurité développées par la FEGE. Les membres peuvent à présent se servir de nombreuses fiches pratiques dans leur entreprise pour renforcer la sécurité de leur personnel.

En ce qui concerne la fédération même, la priorité était d’enfin siéger dans la commission paritaire 142 et, miracle après miracle, toutes les décisions ont fini par être prises, nous permettant de voir à présent nos représentants siéger dans cette commission. Il aura fallu près de 5 ans pour en arriver là… •06

Priorités de la FEGE pour 2012 : on voit le bout du tunnel

« De nombreuses instances et organisations ont proposé des initiatives visant à favo-riser le recyclage des maté-riaux dans notre économie. »

Les priorités 2013 se concentrent sur l’optimalisation des conditions de marché

En 2013 aussi, la FEGE mettra l’accent sur la concur-rence loyale dans le secteur. Entre les entreprises de droit privé entre elles ainsi qu’entre les entre-prises de droit privé et les intercommunales. Nous souhaitons également continuer à promouvoir la collecte sélective des déchets industriels et parvenir à déterminer les conditions de tri pour l’incinération des déchets. Il va de soi que les voies choisies en 2012 pour l’élaboration de projets visant à dévelop-per le recyclage de matériaux restent une priorité pour la fédération. Tout comme le développement du traitement des terres, pour lequel nous allons mettre la pression en vue de développer les instru-ments politiques nécessaires à cet égard dans toutes les régions. Nous souhaitons également refaire de la simplification administrative un point d’attention important. L’exécution et les contrôles se voient également attribuer toute l’attention nécessaire, tandis que sont déjà prévues des concertations avec l’Inspection et d’autres services de contrôle.Au niveau européen, nous tenterons de finaliser les

dossiers End of Waste pour le papier, les plastiques et le compost/digestat, sans oublier l’importance du BREF treatment. Grâce à l’entrée en service d’un responsable communication, la FEGE souhaite miser plus encore sur la communication en 2013, avec quelques nouveautés à la clé… Les services que nous proposons actuellement comme les traduc-tions, la revue de presse quotidienne, les formations et autres évènements, continueront de se dévelop-per, tandis que la FEGE est déjà en quête d’autres services taillés sur mesure pour ses membres. L’année 2013 promet d’être bien remplie. •

07

Werner AnnaertDirecteur GénéralFEBEM-FEGE

« Les voies choisies en 2012 pour l’élaboration de pro-jets visant à développer le recyclage de matériaux restent une priorité pour la fédération. »

La FEGE rédige des mémorandums à l’attention des gouvernements régionaux

La FEGE avait rédigé un mémorandum à l’occasion des élections régionales de 2004. Un compte-rendu de ce mémorandum était publié dans le tout premier numéro du FEGE FOCUS. Aujourd’hui, 8 ans plus tard, ce mémorandum est toujours étonnamment d’actualité.

Déjà en 2004, la fédération plaidait pour la création de conditions de concurrence équitables entre les entreprises. Un aspect a effectivement été réalisé depuis lors, à savoir le souhait de la FEGE de voir les pouvoirs publics régionaux se retirer en tant qu’opérateurs du marché des déchets. De nom-breuses démarches favorables ont également été entreprises dans le domaine de la concurrence entre les entreprises de droit privé, comme par exemple la suppression des taxations allégées. Un secteur où il reste cependant beaucoup de pain sur la planche est celui de la concurrence entre les entreprises privées et les intercommunales. Déjà en 2004, la FEGE plaidait pour une situation où les administrations communales ne pourraient collecter les déchets industriels qu’à la condition « de le faire dans le cadre d’une structure séparée avec facturation intégrale de tous les coûts, tout en étant assujetties aux mêmes charges qui frappent les entreprises privées ». Aujourd’hui, la FEGE insiste pour que les déchets industriels soient exclusivement gérés par des structures privées. Lorsqu’une égalité totale des règles du jeu aura également été obtenue dans ce

domaine, nous pourrons dire que le mémorandum de 2004 aura été réalisé au niveau de cet aspect.Un autre aspect de notre mémorandum concernait notre souhait de voir les taxations des déchets occu-per une place moins importante dans le financement de la gestion des déchets. Et nous y sommes par-venus. Là où les revenus flamands liés aux taxations des déchets s’élevaient encore à 44 millions d’euros en 2004, ce chiffre a chuté à 32 millions d’euros en 2011, alors que le budget total de l’OVAM est passé de 44 à 70 millions d’euros au cours de cette même période.

Un aspect par contre gravement négligé est celui de l’amélioration du cadre juridique que la FEGE réclamait pour les collaborations entre le secteur public et le secteur privé. Ce sujet a par contre été traité au niveau européen (clarification des condi-tions de collaboration) et la discussion concernant la possibilité de subsistance d’intercommunales mixtes en Flandre des déchets au-delà de 2018 sera menée très sérieusement dans les années à venir.

Nous constatons également que la suppression des monopoles au niveau des obligations de reprise que demandait alors la FEGE n’a jamais vu le jour. C’était probablement trop demandé. Il n’en est pas moins vrai que FOST Plus, RECUPEL & Co occupent aujourd’hui une position plus importante que jamais, même si nous observons une plus grande ouverture et un sens plus prononcé de la coopération de ces organismes en comparaison avec 2004. Il est bon de constater qu’aucune organisation similaire n’est venue s’ajouter depuis lors et que des organismes tels que VALORFRIT et VALORLUB sont façonnés sur le modèle VALIPAC, comme nous le proposions.

Pour terminer, la FEGE réclamait également en 2004 plus d’attention pour la qualité. L’augmentation de la qualité est sans aucun doute au rendez-vous pour le traitement des déchets (même si on peut se poser la question de savoir si le mérite de cette évolution ne revient pas purement aux entreprises de gestion des déchets et à leurs investissements, plutôt qu’à des mesures gouvernementales) et pour les déchets collectés (moins pollués). Depuis plusieurs années, nous ne constatons cependant que peu d’amélio-rations qualitatives au niveau des collectes. Encore aujourd’hui, nous devons mener un combat notam-ment pour pouvoir utiliser des conteneurs pour les collectes de papier auprès des services communaux. La position dominante des organismes de gestion précités et le contrôle qu’ils exercent sur le coût

FOCUSSTART 2004

08

« Aujourd’hui, la FEGE in-siste pour que les déchets industriels soient exclu-sivement gérés par des structures privées. »

Retour en arrière sur le premier numéro du FOCUS

de la gestion des déchets ne sont évidemment pas étrangers à cette situation.

Bref, une bonne part du mémorandum a effective-ment été réalisée au cours des 8 années écoulées, mais il nous faudra bien encore 8 années de plus pour réaliser les parties restantes. La patience est décidément une bien belle vertu…

Des milliards investis dans le secteur des déchets risquent de produire un rendement insuffisant

Dans le FOCUS d’octobre 2004, la FEGE consacrait un article complet aux nombreux investissements que ses membres avait faits les années précédentes et aux problèmes qu’ils connaissaient en 2004 pour assurer le rendement de ces investissements. Nous survolons ici ces différents investissements et faisons le point sur la situation actuelle.

En ce qui concerne les installations de prétraitement, il était question d’une seule réalisation en 2004 (l’installation de prétraitement des intercommunales IOK et IVAREM à Geel), mais différents membres de la FEGE avaient des projets en la matière (BIFFA, IN-DAVER, MACHIELS...). Ces projets n’ont finalement pas été réalisés, et ce pour différentes raisons. Les principales raisons concernaient des problèmes pour obtenir les autorisations nécessaires en combinaison avec un renouvellement de l’appui politique pour la construction d’installations d’incinération.

La FEGE demandait déjà en 2004 davantage de contrôles et de structures en matière d’exportation de déchets afin de ne pas compromettre la position

des installations d’incinération dans notre propre pays. L’absence de conditions de concurrence équi-tables, par le jeu de subsides locaux ou de contrôles moins sévères de l’exploitation des installations, comptait parmi les principales pierres d’achoppe-ment à nos yeux. L’année dernière, le Gouvernement flamand a en effet instauré un système relativement rigide pour l’exportation de déchets industriels vers les installations d’incinération étrangères. Un autre point où les pouvoirs publics flamands ont fait une concession aux membres de la FEGE est la compen-sation pour la non-déductibilité des taxations de dé-chets (les taxations payées par le biais d’entreprises privées peuvent être multipliées par 0,7). La Wallonie n’a accédé à cette demande que partiellement.

Déjà en 2004, la FEGE plaidait pour une vision stratégique sur les décharges. La note stratégique flamande n’a finalement été approuvée qu’en 2012. Les travaux sont encore en cours en Wallonie.L’élément crucial de la note stratégique coïn-cide cependant avec l’idée que lançait la FEGE à l’époque, à savoir de transformer la gestion des déchets et de ne plus réfléchir seulement en termes de collecte sélective des déchets, mais d’envisager

FEBEM Focus

Frituur Jeannine ligt niet wakker van haar afval - een dubbelgesprek met de voorzitters van FEBEM en INTER-AFVAL

Moet er nog slib zijn? FEBEM geeft input aan OVAM-voortgangsrapport zuiveringsslibbeleid

Belgische afvalsector economisch gezond doch opletten is de boodschap

Federatie van Bedrijven voor MilieubeheerNr. 2 - maart 2005

L E D E N B L A D V A N F E B E M

FEBEM werkt samen met volgende

partners:

Samen werken ze aan een kwali-

teitsvolle dienstverlening voor de

Belgische milieubedrijven.

“FEBEM, bedrijvig in milieuzorg”

BEDR IJV IG IN MIL IEUZORGFEBEMfocus

Nr. 9 - Juli 2007

Tijd voor een duurzame aanpak van de industriële milieusector!FEBEM schrijft memorandum voor

de nieuwe Federale Regering

Tweede Vlaamse AfvalcongresIn de kijker: De Bree SolutionsValorfrit

Nr. 14 - Maart 2009

BEDR IJV IG IN MIL IEUZORGFEBEM focus

FEBEM memorandum over afval en grondreiniging

•FEBEMengrondreiniging:eenmooiverhaal

•Houtafval:hernieuwbareenergie•EU:“EndofWaste”opdegoedeweg•AfvalbeheerindeBelgischehavens•Lokalebesturenenbedrijfsafval

1

#20BEDR IJV IG IN MIL IEUZORG April 2011FEBEM focus

Milieubedrijven speerpunt in Nieuw Industrieel Beleid

▪ FEBEM en INTERAFVAL: samen voor een ambitieus afval- en materialenbeleid

▪ Nog beter advies bij bodemsaneringen?

▪ Sociaal-economische analyse van de Belgische papiersector

▪ Het beroep van preventieadviseur in de kijker

focus23

september 2012bedrijvig in milieuzorg

Sorteren aan de bron

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Analyse van de sector

Zonnepanelen

Imagostudie

FEB

EM

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« Déjà en 2004, la FEGE plaidait pour une vision stratégique sur les dé-charges. »

aussi l’ensemble du processus de recyclage et donc aussi l’utilisation des déchets recyclés en tant que substituts pour les matières premières primaires. Aujourd’hui, la gestion des déchets a pris totalement la direction d’une gestion des matériaux. Là où nous prêchions encore dans le désert en 2004, la gestion des matériaux est une cause acquise aujourd’hui. La FEGE peut être fière à juste titre du rôle qu’elle

a joué dans cette évolution. La même chose s’applique par ailleurs à la politique en matière d’installations de réception portuaires. En 2004, la FEGE plaidait pour une adaptation globale de la politique afin qu’elle constitue un appui permettant d’attirer les déchets maritimes vers les installations de réception portuaires. Cette politique a en effet évolué dans ce sens au fil des années. Mais des pièges possibles et des évolutions négatives nous guettent partout. Nous devrons également veiller au cours des 8 années à venir à ce que les inves-tissements que fait notre secteur puissent s’avérer effectivement rentables. Les décisions récentes en matière de certificats verts ne sont par exemple pas très encourageantes pour les années à venir. •

Werner AnnaertDirecteur généralFEBEM-FEGE

« Là où nous prêchions encore dans le désert en 2004, la gestion des maté-riaux est une cause acquise aujourd’hui. »

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Pour une commune belle et propre: Cibeles

Conçue par le célèbre bureau d’architectes Ricardo Bofill, Cibeles est cette jolie poubelle qui s’intègre parfaitement dans l’environnement urbain tout en répondant aux besoins de la vie urbaine. Sa paroi extérieure côtelée empêche graffiti et collage d’affiches; quant à l’eau de pluie, elle ne peut pas y entrer. Le dépôt de déchets sur la poubelle est rendu impossible grâce à sa forme spéciale. En option, vous pourrez ajouter à cette poubelle un cendrier et/ou une ouverture pour sacs de déjections canines, ainsi qu’un rebord permettant la vidange par des véhicules de collecte. Egalement pratique: grâce à une puce en option, vous pourrez localiser la poubelle en permanence et suivre la vidange, l’entretien, le lavage et le nettoyage.

A chaque situation la bonne solution. Cibeles est livrable en volumes de 50 litres (avec cendrier en inox), 60, 80 et 120 litres (avec cendrier en inox), dans les tons gris, kaki, vert et bleu. La poubelle de 50 litres doit être accrochée aux murs et aux poteaux (d’éclairage); les autres poubelles peuvent également être fixées à l’aide d’un socle en béton. Cibeles peut par ailleurs être équipée d’une ouverture réduite, empêchant tout dépôt d’ordure ménagère.Vous souhaitez en savoir plus? Prenez contact avec le service Vente.

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“Le gisement potentiel en Europe est

d’environ 1.400.000 tonnes”

Cette toute nouvelle société, d’un investissement de près de 10 millions €, a été créée en février 2010. C’est le fruit d’un partenariat public-privé et a pour objectif de recycler annuellement près de 20.000 tonnes de déchets de plastique LDPE.

Le site de l’entreprise est situé dans la zone d’acti-vité environnementale de Tenneville, qui comprend notamment le centre de compostage, l’unité de biométhanisation et le centre d’enfouissement technique. La configuration de la zone a permis notamment de mettre en œuvre une synergie entre les outils (utilisation d’eau chaude, traitement des eaux via la station d’épuration du CET).

La ligne comprend plusieurs modules : broyage primaire, prélavage, séparation des lourds, broyage secondaire, lavage, séchage et extrusion. Les déchets à traiter sont essentiellement des déchets plastiques agricoles (enrubannage des ballots, ensilage d’aliments pour bétail, tunnel pour l’horti-culture, couvre-sol et serre).

Le gisement potentiel en Europe est d’environ 1.400.000 tonnes, dont 2/3 environ de film agricole, mais actuellement seulement 22% d’entre eux sont recyclés dans les 27 pays. La Belgique atteint plus de 50% de taux de recyclage mais le gisement reste faible. C’est la raison pour laquelle l’unité arden-

naise de SOREPLASTIC se tourne vers des marchés extérieurs (France, d’Allemagne, d’Irlande et de Hollande). Elle est en effet très bien située au niveau européen.

A l’origine du projet se trouve un ingénieur civil quinquagénaire, Vincent Sciascia, qui travaille depuis près de trente ans dans les matières plastiques. Il a installé des chaînes de retraitement dans le monde entier, et notamment en Chine, dans le cadre d’un projet financé par les Nations unies. Cette opportu-nité lui a valu de devenir consultant pour l’organisa-tion mondiale, et de réaliser pour elle des audits sur les cinq continents. Un vrai spécialiste qui a encore travaillé dernièrement à identifier en Flandre le gise-ment des déchets plastiques encore recyclables dans la fraction brute.

Aujourd’hui, après quelques mois de fonctionne-ment, l’usine tourne 24 heures sur 24 avec une équipe de 16 personnes. Grâce à sa conception optimale, elle présente un ratio énergétique le plus bas d’Europe (KWH / Kg de plastique). •

la haute technologie du recyclage du plastique

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SOREPLASTIC

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Cédric Slegers,directeur adjoint FEGE

La Belgique est le leader mondial de la production de matières plastiques avec 595 kg par habitant, mais aussi du traitement de matières plastiques avec 194 kg. La Belgique représente ainsi 10% de la production européenne de matières plastiques et 5% du traitement européen de matières plastiques.

Environ 700 entreprises sont actives dans le secteur du traitement en Belgique, dont 450 en Flandre. Elles génèrent ensemble environ 18.000 emplois (24.000 en Belgique) et représentent ensemble environ 11 milliards € sur la balance commerciale (75% en Flandre). Ce secteur n’est pourtant pas aussi connu que le secteur automobile ou la métallurgie. Cette situation est principalement due au fait que plus de 80 % des entreprises du secteur du traite-ment des matières plastiques sont des PME.Le secteur du traitement des matières plastiques est très diversifié en termes de méthodes de traitement (extrusion, moulage par injection, thermoformage, extrusion-soufflage, …) et déploie ses activités dans de très nombreux secteurs, comme le démontre le graphique ci-contre. L’industrie du traitement des matières plastiques a toujours accordé une certaine attention au processus de recyclage, principalement en ce qui concerne la réinjection des déchets de production propres. De tels déchets sont appelés déchets de post-produc-tion. Ce flux de déchets est généralement très pur (amorces dans le cadre de moulages par injection, lancement de cycle d’extrusion, …).

Traitement et recyclage de matières plastiques

Graphique 1 Production de matières plastiques par habitant

Graphique 2 Traitement de matières plastiques par habitant

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« L’industrie du traitement des matières plastiques a toujours accordé une certaine attention au processus de recyclage. »

Plastics production per capita (2010)kg per capita

700595

332

227

126 120 111 104 88 84 64 47 47 38 31 29

Belgium

Netherla

nds

Germany

FranceJapan

Italy

Spain UKChina

Middle EastWorld

Latin Americ

a CIS

Europe*

NAFTA**

600

500

400

300

200

100

0

Plastics processing per capita (2010)kg per capita

250

194

140120 117 108 104 92 80

75 60 59 47 38 31 29

105

Belgium

Netherla

nds

Czech Republic

Germany

FranceJapan

Italy

Spain

United Kingdom

ChinaWorld

Latin Americ

a CIS

Europe*

Poland

NAFTA**

200

150

100

50

0

Les articles en matières plastiques qui ont été com-mercialisés et qui sont en fin de vie sont catalogués comme étant des déchets post-consommation.L’un des grands avantages des matières thermo-plastiques réside dans leur possibilité de remise en œuvre dans le processus de production avec une perte limitée en termes de propriétés. Ceci s’ap-plique tant aux matériaux post-production qu’aux matériaux post-consommation.

En Belgique, presque 95% des déchets de matières plastiques sont valorisés sous l’une ou l’autre forme, notre pays évoluant ainsi en tête du peloton en Europe et dans le monde. La Belgique réalise déjà un score très convenable avec un pourcentage de recyclage d’environ 30% et cette part augmente d’année en année en comparai-son avec la récupération d’énergie.

Les principales motivations sont la hausse conti-nue des prix des matières premières et la prise de conscience croissante selon laquelle la mise en œuvre des produits recyclés constitue une plus-value pour l’environnement.

Des connaissances sans cesse croissantes des tech-niques de séparation et des systèmes de valorisation permettent de veiller à ce que la mise en œuvre des recyclats ne se fasse pas au détriment de la qualité des produits finis.

Une collaboration de tous les acteurs de la chaîne de l’industrie des matières plastiques, des producteurs de matières premières aux entreprises de recyclage, pourra permettre à la Belgique de maintenir sa posi-tion au sommet mondial. •

COntrolled REcycling

Wim GrymonprezDivision ManagerFlanders’ PlasticVision a.s.b.l.Division Vlaams Kunststofcentrum

Graphique 3 Marcheé de matières plastiques

Graphique 4 Valorisation matières plastiques

15

« La Belgique réalise déjà un score très conve-nable avec un pourcen-tage de recyclage d’environ 30%. »

Autres

Agriculture et horticulture

Fournitures de bureau

Ménage

Médical

Applications techniques

Meubles

Electro

Automobile

Construction

Emballage

Recycling Rate

Energy Recovery Rate

SwitzerlandGermany

AustriaBelgiumSweden

DenmarkNorway

NetherlandsLuxembourg

FranceEstonia

SlovakiaItaly

Czech RepublicIrelandFinland

HungarySpain

PortugalPoland

SloveniaRomania

UKLatvia

LithuaniaBulgaria

GreeceCyprus

Malta

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100%

C’est en janvier 2013 que Symbiose, la plate-forme flamande pour la valorisation des ressources, devien-dra opérationnelle. Les déchets et flux secondaires compteront parmi les cibles prioritaires traitées en première instance, mais d’autres ressources (chaleur résiduelle, infrastructure [d’innovation], logistique, matériaux de réserve, capacité dispo-nible, personnel, etc…) seront gérées à un stade ultérieur. Symbiose est l’implémentation en Flandre du programme NISP (National Industries Symbiosis Program UK), adapté à la culture flamande. Avec une attention extrême pour la confidentialité, le programme SYMBIOSE se mettra activement à la recherche d’organisations flamandes qui offrent des ressources ou souhaitent les valoriser. La plate-forme orchestrera aussi la réalisation de projets de symbiose prometteurs dûment identifiés afin de créer de nouveaux pôles d’activité. Le but est de faire participer le plus grand nombre possible d’entreprises et d’organisations flamandes à des activités SYMBIOSE.

L’équipe Symbiose, un team d’experts industriels, partira activement à la recherche de ressources disponibles ou de besoins en ressources par le biais d’un profilage de ressources, de visites d’entreprises, de workshops individuels et collectifs, d’une base de données performante et fiable, etc…

Carl Van der Auwera, conseiller en innovation chez Essenscia, la fédération industrielle belge de la chimie, des sciences de la vie et des matières plas-tiques : « essenscia vlaanderen tente de monter cette plate-forme transsectorielle en Flandre depuis 2010 et cette opération a enfin réussi grâce à l’appui de l’Agentschap Ondernemen dans le cadre de l’appel à subsides « Nouvelle Politique Industrielle ». D’ici fin 2014, nous voulons réaliser une plate-forme fla-mande performante et permanente qui soit acceptée et utilisée par tous les acteurs de l’industrie fla-mande. Le programme SYMBIOSE est actuellement soutenu par l’Agentschap Ondernemen, la FEGE, essenscia, l’OVAM, Plan C, Tessenderlo Chemie et Van Gansewinkel, mais nous nous attendons à ce que les autres secteurs industriels, de nombreuses entre-prises, des centres de connaissances, des universités et des organisations sociales se déclarent prêts à collaborer activement au programme Symbiose.

Nous avons pu composer une équipe disposant d’une expérience industrielle et nous sommes soutenus par les experts d’International Synergies, l’organisation au Royaume-Uni qui implémente fruc-tueusement ce programme depuis plus de 5 ans déjà dans le monde entier, et qui jouit d’une renommée internationale des plus positives. L’équipe cherchera autant de concordances possibles entre ressources disponibles et besoins en ressources dans la base de données Symbiose afin d’identifier ainsi activement des synergies en termes de ressources et d’orches-trer de nouvelles opportunités commerciales. En concertation avec nos partenaires, nous travaillerons activement à la suppression des obstacles (technolo-giques, légaux, logistiques,…) entravant la réalisation des synergies. »

SYMBIOSE, la plate-forme de liaison trans-sectorielle flamande pour la valorisation intel-

ligente des déchets et flux secondaires

symbiose2

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« Symbiose est l’implémen- tation en Flandre du programme NISP (National Industries Symbiosis Program UK). »

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Le programme SYMBIOSE créera un grand poten-tiel international parce qu’il peut participer à des programmes de l’Union européenne (et extérieurs à l’Union européenne) axés sur l’usage efficace des ressources : projets OCDE et EU Horizon 2020 Resource Management (e.a. SPIRE) et différentes KIC (Knowledge Innovation Communities) de l’IET (Institut européen de Technologie).

Evénement de lancement Symbiose : 17 janvier 2013 (exclusivement pour les pouvoirs publics, les organisations sociales, les associations et les organisations pouvant réaliser des synergies, telles que les fournisseurs de technologies, les centres de connaissances et les universités)

Workshop Symbiose : 20 février 2013 (60 organi-sations sélectionnées seront invitées, dont 80% entreprises proposant des ressources ou ayant des besoins en ressources) •

Carl Van der Auwera, essenscia innovatieadviseur, projectleider Symbiosewww.smartsymbiose.be, [email protected]

symbiose« D’ici fin 2014, nous vou-

lons réaliser une plate-forme flamande perfor-mante et permanente. »

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Interview Le Manager de Communication au féminin

Les embouteillages sont un phénomène avec lequel nous apprenons à vivre ou du moins, nous essayons de le faire. Mais il y a de ces jours… J’ai rendez-vous avec 3 femmes aujourd’hui et je fais donc tout ce que je peux pour être à l’heure. L’une des trois m’a cependant précédé… Les 2 autres, quant à elles, ont touché le gros lot : accident, file… il nous faudra donc à commencer un peu plus tard. Enfin, nous voilà à pied d’œuvre, le café fait son œuvre et nous abordons aussitôt un thème intéressant, à savoir l’évolution qu’a connu le rôle de manager de communication depuis plusieurs années.

Evolution positiveSous l’impulsion d’un intérêt croissant du top management (niveau C) de nombreuses entreprises, la fonction et le rôle de la communication ne sont plus sous-estimés de nos jours. Au contraire, la communication, tant interne qu’externe, hérite de plus en plus d’une place centrale dans l’exploitation journalière d’une entreprise et est même considérée

comme étant l’un des facteurs critiques du succès en matière de bonne gestion de l’entreprise. Cette évolution positive est par ailleurs confirmée au cours de cet entretien.

Silvia : « Il est exact qu’un élargissement est survenu et que le management y est pour beaucoup. Là où l’attention se focalisait principalement sur le façon-nage d’une image de marque dans le passé, elle fait aujourd’hui aussi la part belle à d’autres aspects de la communication, comme par exemple la communi-cation interne. C’est une bonne chose. »

Marisa ajoute à juste titre que tout le monde s’occupe finalement de communication, de bas en haut et de haut en bas. Il est important de correc-tement canaliser toutes ces formes de communica-tion. Marleen : « Un effet positif complémentaire de cette évolution réside aujourd’hui dans le fait que le manager de communication fait aussi partie de l’équipe de management de l’entreprise. Cette situa-tion implique dans une certaine mesure la reconnais-sance de la fonction. Elle fait aussi savoir au reste de l’organisation que l’entreprise attache une grande importance à cet aspect de sa gestion et est prête à y investir du temps et de l’argent. Ne sous-esti-mez donc pas non plus le lien entre les ressources humaines et la communication. »

« A juste titre, » glisse Marisa. « Tout le monde a droit à l’information, y compris les collaborateurs, et cet aspect était fréquemment négligé dans le passé. La communication interne est réellement importante ! »

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« L’appréciation, la recon-naissance, tant par les collègues que par les externes, sont plus importantes et disent bien plus que le terme ‘pouvoir’. »

PouvoirJe conclus un peu prématurément que cette évolution positive se traduit par davantage de « pouvoir » pour le manager de la communication. Les 3 professionnelles ne sont pas d’accord avec moi. Ce n’est pas grave en soi, mais je leur demande néanmoins de préciser pourquoi ce raisonnement ne tient pas. « Il est peut-être exact que le manager de la communication est impliqué bien davantage aujourd’hui dans le processus journalier de gestion et de décision et que cette position offre en effet plus de possibilités, mais de là à décrire cela comme du pouvoir… » Marleen complète rapidement : « L’appréciation, la reconnaissance, tant par les collè-gues que par les externes, sont plus importantes et disent bien plus que le terme ‘pouvoir’. »

CompétencesEn abordant le thème des compétences, j’espère peu à peu découvrir cette dimension supplémen-taire dans l’aspect du manager « féminin » de la communication. « Mesdames, citez-moi les 5 plus importants traits de caractère ou compétences d’un manager (féminin) de communication. »

La liste s’allonge à vue d’œil…• Discrétion• Résistance au stress• Sens de la collaboration• Attitude axée sur les résultats• Sens du timing• Connaissances linguistiques• Maîtrise des médias & des moyens de communication• Informer & écouter• Motiver• Capacité empathique• …

On a rapidement conscience du fait que ces professionnelles évoquent leur métier avec une immense passion. C’est donc sans hésitation que nous pouvons ajouter « l’enthousiasme » à la liste. Cet enthousiasme ferait-il peut-être la différence entre un manager de communication au féminin et au masculin ? Non, pas vraiment de façon détermi-nante. Selon ces dames, les différences se situeraient plutôt en termes de « discrétion et de capacité empathique », de dureté et de douceur, même s’il convient de ne pas toujours tout cataloguer en noir & blanc. Les grands contrastes n’existent pas, il s’agit seulement de nuances, mais c’est le cas pour chaque fonction. Chacun a sa propre personnalité, quelle que soit sa fonction, et place dès lors ses propres accents dans le cadre de son fonctionne-ment journalier.

Silvia Colazzo : Communications Manager

IndaverMaster en Philologie germanique

& sciences de communication, service de communication OVAM,

VLAR, Indaver

Marisa Tondat : Conseillère en Communica-

tion - Van GansewinkelFormation de Traductrice/Inter-prète, journaliste (e.a. Het Volk),

Consultance (Hudson), Van Gansewinkel

Marleen Vanhecke : Communications

& Marketing Manager Electrawinds

Master en Journalistique audiovisuelle & Médialogie, journaliste télévision

régionale, VT4, 14 ans VTM (journaliste politique, présentatrice

journal), Electrawinds

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« Les grands contrastes n’existent pas, il s’agit seulement de nuances. »

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Mauvaises nouvellesLa situation économique de ces derniers mois exerce évidemment aussi un impact sur le rôle du manager de communication. « Notre fonction gagne même en importance, » explique Silvia. La communica-tion de mauvaises nouvelles en fait hélas partie. Il est crucial de bien jouer ce rôle. « Un bon sens du timing est en outre extrêmement important à un tel moment, » précise Marleen, qui souligne par ailleurs à juste titre que les « mauvaises nouvelles » sont aussi des nouvelles et qu’il est important, dans ce cas, d’offrir une perspective d’avenir au destinataires (parties intéressées & collaborateurs).

« Bref, si vous voulez organiser une communication structurelle à propos de mauvaises nouvelles, il est impératif de disposer d’un bon scénario, » explique Marisa, « et il est recommandé de définir les respon-sabilités, l’ordre et le timing à l’avance. La prépara-tion est clairement le mot-clé. »

Pour terminerUne heure s’est envolée sans qu’on ait vu le temps passer et le moment est venu de conclure. Quel entretien agréable ! C’est à moi de communiquer maintenant. Et j’ai gardé évidemment les différentes compétences nécessaires dans un coin de mon esprit pour pondre un article intéressant pour ce der-nier FOCUS. L’écoute, le sens du timing et l’attitude axée sur les résultats. Merci, mesdames, pour votre contribution enthousiaste ! •

Kurt GhijsbrechtDirecteur adjointCommunication & ProjetsFEBEM-FEGE

« La préparation est clairement le mot-clé. »

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C’est le 25 octobre que la fédération EUROSHORE a organisé ce workshop international consacré aux évolutions les plus récentes en matière de déchets maritimes dans la salle De Ark à Anvers.

La matinée a été consacrée aux nouveaux flux de déchets, ainsi qu’aux « meilleures pratiques » pour les résidus de cargaisons. A dater du 1er janvier 2013, une nouvelle disposition de l’Annexe 5 de la Convention Marpol prévoit que les eaux de lavage d’une cargaison sèche ne peuvent être déversées en mer qu’à condition que ce déversement soit formelle-ment autorisé. Dans le passé, cette même disposition stipulait que tout ce qui n’était pas interdit était auto-matiquement autorisé.

Conséquence de ce nouveau renforcement des règles : les terminaux de produits en vrac devront à l’avenir « laver » le transporteur de vrac dans certains cas et devront soit traiter eux-mêmes les eaux de la-vage, soit les confier à une entreprise de traitement spécialisée.

Un autre thème traité concerne les déchets des « scrubbers ». Les scrubbers sont intégrés parce qu’ils permettent aux navires de naviguer à base de com-bustibles (avantageux) à teneur élevée en soufre. Le scrubber assure en effet l’épuration des gaz de fumée, permettant ainsi de répondre aux normes d’émission les plus sévères. Même si la législation en la matière n’est pas encore totalement au point, les résidus aqueux de tels scrubbers pourraient vraisem-blablement être confiés à une installation de récep-tion portuaire.

L’assemblée a ensuite abordé le problème des eaux de ballast et des sédiments. En aspirant de l’eau de ballast pour améliorer la navigabilité du navire et en l’expulsant lorsque le navire embarque des cargai-sons, on introduit des espèces étrangères dans les eaux côtières. Un phénomène connu est le crabe velu chinois qui a été introduit dans la Mer du Nord à la fin du 19ème siècle. Cette espèce dotée de pinces extrêmement puissantes a exercé un impact particu-lièrement négatif sur la pêche pendant la Première Guerre mondiale. C’est pour cette raison qu’une nouvelle convention prévoit que les eaux de ballast soient traitées de façon à ne permettre que la survie d’un nombre minimal d’espèces. Les techniques utili-sées sont testées par l’IMO pour être ensuite approu-vées. Les navires devront alors être équipés progres-sivement d’un tel système.

Si le système connaît une défaillance, les eaux de bal-last peuvent être confiées aux installations de récep-tion portuaires. Les sédiments qui se déposent dans les cuves à ballast doivent également être évacués de sorte (lors des entretiens périodiques) que les risques d’introduction d’espèces étrangères soient minimaux.

Une session a ensuite été consacrée au nouveau sys-tème de monitoring que l’EMSA (European Maritime Safety Agency) souhaite mettre en place. A dater de 2015, la notification des déchets et la déclaration des déchets des navires seraient reprises dans le sys-tème SAFE SEA NET. Les inspecteurs en charge des contrôles par l’Etat du port pourront avoir recours à ces informations complémentaires pour contrôler les navires qui ne font pas de déclarations régulières de leurs déchets maritimes.

Euroshore est la fédération européenne des installations de réception portuaires. La FEGE est un membre très actif de cette fédération et Guido Van Meel, qui a travaillé pendant de longues années pour l’Entre-prise Portuaire Communale Anvers, en est le secrétaire général. Fidèle à ce qui est pratiquement devenu une tradition annuelle, un workshop a été organisé cet automne chez Euroshore.

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L’après-midi a donné lieu à un débat animé entre des représentants des armateurs européens, des autorités portuaires et des organismes EUROSHORE, EMSA et Sea at Risks. Il s’est avéré que la plupart des membres du panel se situaient sur la même longueur d’onde et plaidaient unanimement pour un contrôle plus sévère des navires.

Monsieur Prat, représentant de la Commission euro-péenne, a finalement commenté la possible révision de la Directive CE/2000/59 de l’Union européenne. L’étude d’incidence obligatoire devrait être récep-tionnée d’ici fin 2012 et la Commission mettrait une proposition sur la table sur base des consultations d’ici l’été 2013. Le Parlement européen et le Conseil des Ministres seront impliqués dans la révision en fonction du choix de la Commission de soit se limiter à des définitions, des directives et des précisions plus

claires, soit opter pour une réforme approfondie du texte de loi même. Compte tenu des taux de remise plus élevés enregistrés dans la plupart des ports euro-péens depuis plusieurs années, la Commission pour-rait se limiter à une adaptation minimale de la direc-tive. Pour EUROSHORE et les fédérations nationales, il s’agit d’un dossier à suivre de très près.

Somme toute, une journée réussie dans un cadre ap-proprié, qui a donné lieu à une discussion animée à l’heure de la réception. •

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Guido Van Meel Secretary General Euroshore

La FNADE soutient une notion d’optimisation de la place des différents modes de traitements, la « com-plémentarité des filières ». S’il faut naturellement pri-vilégier la réflexion sur l’avenir de la valorisation et du recyclage, conformément à la « hiérarchie » prévue par la Directive Cadre déchets, l’élimination n’en reste pas moins un maillon inévitable sur le plan tech-nique comme sur le plan économique pour assurer la viabilité et l’efficacité de l’ensemble de la chaîne du déchet.

Nous estimons également que les obligations de ré-sultats plutôt que de moyens sont la plupart du temps bien plus adéquates pour faire évoluer nos activités, compte tenu de la diversité des réalités nationales.

Quelques illustrations de cette approche

• Sortie européenne du statut de déchets :

• SRF : nous estimons que les SRF doivent rester des déchets, en désaccord avec le projet de décret italien récemment notifié à la Commission européenne. Ce projet ne contient pas de garanties environnementa-les et sanitaires analogues à celles imposées par les règles UE sur l’incinération et la co-incinération, alors que les caractéristiques des SRF, mélange hétérogène de divers flux de déchets, appellent au contraire à maintenir la vigilance (process, contrôle, monitoring) à l’égard des émissions atmosphériques lors de leur combustion. La déclassification impliquerait une perte de traçabilité, les SRF-produits pourraient être expor-tés… vers des pays où les SRF « nationaux » restent qualifiés de déchets. Il y aurait donc un véiritable « éco-dumping ». Pour autant, la valorisation énergéti-que des SRF reste parfaitement possible avec le statut de déchet.

• Composts issus d’ordures ménagers brutes : le JRC dans son rapport intérimaire s’appuie sur un « modèle » nordique, en méconnaissance totale des progrès importants accomplis chez nous par les nou-veaux process pour élaborer des composts issus de biodéchets provenant de collectes non sélectives d’OM. Il faut que soient imposées des obligations de résultat, c’est-à-dire des critères de qualité-produit, et non des obligations de moyens, comme la collecte sélective à la source obligatoire des biodéchets des ménages. Celle-ci est coûteuse et difficile à mettre en place, pour une grande majorité de communes, dans le cadre des systèmes actuels de financement de la collecte. Les opérateurs français, 2è produdeurs eu-ropéens de composts, en produisent 2,5 Mt, avec un dispositif de collecte et de traitement qui permet d’ores et déjà le respect de normes de qualité pour l’utilisation agricole. Pourquoi imposer une méthodo-logie non appropriée, alors que, de plus, les composts ne sont pas exportés ?

• Biodéchets/Stockage : la DG ENVI proposera d’ici 2014 une éventuelle interdiction de mise en décharge à horizon 2025, des biodéchets – voire d’autres flux ? Une telle mesure nous semble irréaliste, basée sur des idées reçues : recyclabilité de 100% des biodéchets des ménages, impasse sur les coûts (pays d’Europe centrale et orientale), non-reconnaissance la maîtrise des émissions (biogaz, polluants) réalisée dans les centres de stockage en France. Alors qu’un objectif de réduction serait raisonnable pour l’UE-27, la collecte sélective ne devrait pas être rendue obligatoire pour les ménages mais pour les gros gisements de bio-déchets (supermarchés…) en vue du recyclage. Vision cohérente avec celle-ci-dessus sur les composts…

Positions de la FNADE sur quelques thèmes de la réglemen-tation européenne des déchets

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• Statistiques européennes, révision des objectifs de recyclage 2014 (OM) : EUROSTAT affiche des taux de mise en décharge des OM de zéro% pour l’Allemagne et les Pays-Bas, et 1% pour la Belgique, l’Autriche la Suède. Ces pays ont certes des performances éle-vées de valorisation/recyclage, mais leur taux zéro ou quasi-zéro de mise en décharge est dû également aux catégories utilisées par les statisticiens : lorsque les déchets des ménages passent par un centre de tri, ce qui est obligatoire dans toute l’UE avant stoc-kage, ou par un pré-traitement, puis sont enfouis en décharge, ils sont requalifiés de déchets industriels… et disparaissent donc des statistiques en tant qu’OM. Cela n’est pas le cas en France, ni dans d’autres pays qui affichent des taux réels de mise en décharge…beaucoup plus élevés. Il nous semble dangereux, dans la perspective de la révision des objectifs de recyclage de la Directive cadre déchets, en 2014, d’accréditer l’idée que « zéro-décharge » est une option possible car existante ( ?) chez nos voisins les plus avancés ! De manière plus générale, l’hétérogénéité des dispo-sitifs nationaux de statistiques nous préoccupe car le législateur dispose d’outils peu fiables pour justifier ou contrôler la bonne application de ses politiques.

• Instruments pour le développement du recyclage : les REP (Responsabilité Elargie du Producteur) peu-vent aider à développer le recyclage. Nous soutenons leur développement dans les pays où elles le sont encore peu. En France une trentaine de filières sont déjà organisées, la dernière-née concernant bientôt les meubles. Il serait maintenant difficile de créer des REP sur de nouveaux gisements suffisamment signi-ficatifs en France ! Les « instruments économiques », comme les taxes (taxes à la décharge, incinération, qui existent déjà en France et dans l’UE) sont pour nous à soutenir seulement si leur produit était affecté au développement de filières alternatives à l’élimination – ce qui est hélas rarement le cas. Nous observons en revanche que les dispositifs locaux « Pay-as-You-Through » (sur la fraction non-recyclable) donnent de bons résultats. Quant à d’éventuels « certificats verts de recyclage », thème d’une étude que la DG ENVI a demandé à l’ADEME d’explorer, nous sommes très réservés : contraintes administratives, sur quels opé-rateurs, quelle efficacité les filières de recyclage qui peinent à trouver leur débouchés, quel impact sur des mouvements de matériaux à l’échelle du monde, pas de l’UE-27 ? •

Valérie PlainemaisonReprésentante permanente auprès de l’Union EuropéenneFNADE - Fédération Nationale des Activités de la Dépollution et de l’Environnement

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Communiqué de presse

Les collectivités et les adhérents de la FNADE partagent leurs réflexions pour stabiliser le coût de la gestion des déchets

Colloque « le coût de la gestion des déchets en France » 25 octobre 2012

Paris, le 2 novembre 2012 : La FNADE a organisé jeudi 25 octobre un colloque sur le coût de la gestion des déchets en France dont l’objectif était avant tout de partager avec les collectivités locales ses réflexions en vue d’une meilleure maîtrise des coûts. Plusieurs collectivités locales sont venues témoigner sur les raisons de l’augmentation du coût de la gestion des déchets sur les dernières années et sur les efforts réalisés sur leur périmètre pour stabiliser voire diminuer le coût résultant pour l’habitant.

L’analyse réalisée par l’ADEME grâce à l’outil compta-cout, utilisé aujourd’hui par de nombreuses collectivités locales représentant 60% de la population française, conduit à un coût moyenné de gestion des déchets ménagers de 176 € la tonne collectée ou 99 € par habitant et par an soit 27 cts d’euros par habitant et par jour. L’ensemble des acteurs présents s’accordent pour dire que l’univers des déchets en 2012 n’a plus rien à voir avec l’univers des déchets de 1992, date décisive actant le démarrage du recyclage des déchets ménagers en France et qui nous a conduit 20 ans plus tard à nos priorités de prévention et de recyclage de nos déchets.

Les différentes collectivités présentes ont pu mettre en valeur les efforts réalisés pour maîtriser leurs coûts. Olivier Le Clech, directeur général du SIOM de la Vallée de Chevreuse a annoncé : « La fiscalité aura diminué de 10% sur la durée de la mandature du fait de la réduction des dépenses (frais d’études, frais d’avocats), du développement des recettes industrielles (redevance spéciale, incinération, vente des produits et des énergies), de l’optimisation du service de la collecte (fréquence de collecte, point d’apport volontaire pour certains flux) et des travaux de valorisation énergétique de l’usine d’incinération (augmentation de la puissance de la chaudière existante, pose d’une seconde chaudière et d’un groupe turbo-alternateur)» .

Robert Figuéras, directeur de la Propreté et du Cadre de vie à Plaine Commune précise : « Sur ce territoire de Seine Saint Denis comprenant 86% d’habitat collectif et 76% d’habitat social, ont été harmonisées les fréquences de collecte et mises en place des colonnes enterrées se substituant aux collectes en porte à porte. Le point décisif pour réussir cette transformation du service a été de donner aux bailleurs une responsabilité en matière de gestion des déchets au travers d’une convention. Le gardien a en charge la propreté autour des colonnes enterrées, l’alerte des services de propreté de la ville si nécessaire et surtout la communication et la sensibilisation des propriétaires et locataires».

En matière de traitement de déchets, le SIETOM de Tounan en Brie a fait le choix d’une filière de compostage d’ordures ménagères résiduelles pour son territoire. Dominique Rodriguez, son président, insiste : « Pour favoriser l’acceptabilité des installations de traitement de déchets, il faut aller au bout de la démarche et faire les investissements nécessaires pour garantir l’absence d’impact sur l’environnement et la qualité des produits sortants (compost). Il faut avoir le courage politique pour assumer le coût et travailler sur des investissements intelligents qui permettront de maîtriser le coût opérationnel ».

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En sa qualité de directeur Environnement et de la Sécurité chez SEA-Invest, Tino Mulle a été impli-qué dès le départ dans l’élaboration de l’arrêté en matière de limitation des émissions de poussières diffuses. Les discussions à l’occasion des réunions de concertation avec le département de l’Environ-nement, de la Nature et de l’Energie ont souvent été difficiles. Le texte qui attend d’être approuvé au sein du Gouvernement flamand - au moment de la mise sous presse du présent numéro de FOCUS - est une version considérablement corrigée des premiers projets. Ce texte de loi impose néanmoins toute une série de nouvelles dispositions en matière de limitation des dispersions de poussière. F : Dans quelle mesure la problématique des pous-

sières diffuses chez SEA-Invest est-elle comparable à celle qui règne dans le secteur des déchets ?

TM : SEA-Invest se spécialise dans l’entreposage et le transbordement de marchandises en vrac dans les ports maritimes. Les origines du groupe se situent dans des marchandises sèches, comme le charbon et les minerais. Dans l’intervalle, SEA-Invest traite aussi de grands volumes de marchandises liquides (huiles minérales et végétales) dans des terminaux spécia-lisés et dispose de grands entrepôts réfrigérants automatisés pour le traitement et l’entreposage de kiwis, bananes,… A l’instar du secteur des déchets, SEA-Invest gère une grande variété de substances

différentes. Au total, nous déchargeons et chargeons en Flandre environ 25 millions de tonnes de mar-chandises sèches en vrac par an, avec un charge-ment et déchargement de plus de 1.000 tonnes de marchandises par heure et, nous disposons d’environ 200 ha d’espace de stockage, dont environ 180 ha en plein air. Le fait de devoir traiter des navires de tous les types et tonnages possibles nous oblige à répondre à des défis particulièrement spécifiques.

F : Le problème de la poussière représente-t-il un point d’attention récent pour votre entreprise suite à la promulgation de la nouvelle législation ?

TM : Certainement pas, bien au contraire. Bien avant qu’il n’était question de la problématique des pous-sières (fines) et des plans d’action correspondant des pouvoirs publics flamands, la limitation de la poussière constituait un point important aux yeux de notre groupe. Suite à certaines démarches d’aména-gement du territoire en Flandre, nos deux principaux sites de produits en vrac sont situés à un jet de pierre de zones résidentielles, avec toutes les ten-sions qui en découlent. La prévention des nuisances liées à la poussière et la gestion des plaintes y afférentes constituent dès lors depuis des années un volet important de notre exploitation et nous avons réalisé depuis le début des années 90 d’énormes investissements en moyens permettant de préve-nir les nuisances liées à la poussière, moyens tant fixes comme des poteaux d’arrosage, des systèmes d’aspiration de poussière,… que mobiles (arroseuses et balayeuses, canons de brume,…)

F : Comment expliquer dès lors la résistance relative-ment importante de l’industrie à l’égard de l’initia-tive de réglementation des pouvoirs publics ?

TM : SEA-Invest n’est pas opposée en soi à des ini-tiatives de réglementation qui créent un cadre clair et des attentes réalistes. Nous sommes convaincus que nous agissons dès aujourd’hui en bon père de famille grâce aux efforts que nous avons fournis ces 20 dernières années.

Extension du règlement VLAREM comprenant entre autres des mesures contre la dispersion de poussières diffuses

« La prévention des nuisances liées à la poussière et la gestion des plaintes y affé-rentes constituent dès lors depuis des années un volet important. »

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Il y a cependant une imprécision dès le départ quant au but que les pouvoirs publics se proposent d’atteindre en adoptant cette réglementation.

Si cette législation est destinée à éviter les nuisances et plaintes liées à la poussière et à sensibiliser les entreprises, elle ne manquera pas de produire son effet. Il est cependant clair que cette réglementation s’inscrit dans le cadre de la problématique des pous-sières fines à laquelle est confrontée la Flandre, alors qu’il n’est absolument pas certain que le ciblage du secteur des produits secs en vrac apportera une quelconque amélioration sur ce plan. Les études démontrent en effet que la contribution du secteur des produits secs en vrac à la problématique des poussières fines est très restreinte et locale, étant en outre limitée aux journées venteuses où aucun problème de poussières fines ne se pose en Flandre.

F : Une imprécision règne en effet à ce propos. Dans les notes explicatives, il est question de poussière fine, alors que la législation même parle de pous-sière diffuse. Comment peut-on expliquer cela ?

TM : Dans le cadre de la première « étude des hots spots », les chercheurs ont étudié les sources possibles de poussières fines comme étant des explications possibles de la mauvaise qualité de l’air dans certaines zones (les fameux « hots spots »). En bref, on a réuni les sources connues dans un modèle et comparé les valeurs d’émission calculées avec les valeurs mesurées. Là où ces valeurs ne concordaient pas, on a identifié de possibles sources diffuses, qui se sont ensuite vu attribuer une certaine valeur d’émission dans le modèle afin de s’approcher ainsi suffisamment près des valeurs mesurées. On a fina-lement avancé que les émissions diffuses constituent une contribution importante en ce qui concerne la problématique des poussières fines et les actions nécessaires ont été initiées pour développer la régle-mentation.

Une actualisation de l’étude des hots spots a cepen-dant démontré que la contribution du secteur des produits secs en vrac est moins importante qu’ini-tialement estimée. Des relevés démontrent même que la crise économique et le recul considérable en

termes de quantités de produits traitées n’ont exercé aucune influence notable sur les relevés atmosphé-riques.

La problématique des poussières fines représente une donnée très complexe, dont l’importance des nombreux facteurs n’apparaît pas toujours aussi clai-rement. Il revient aux pouvoirs publics de démontrer que les investissements imposés aux entreprises se solderont par une amélioration de la qualité de l’air. Personne ne peut le démontrer à ce jour ! Sachant qu’une première version de la législation allait impliquer des frais et investissements considérables, il n’est que logique que les entreprises adoptent une attitude critique.

F : Les dispositions retenues dans l’arrêté peuvent-elles être qualifiées de déraisonnables ?

TM : Je pense que nous pouvons dire, en définitive, que la concertation intensive entre les pouvoirs publics et les secteurs a prouvé son utilité et qu’il a été remédié aux principaux goulots d’étranglement. Les pouvoirs publics ont en outre pris conscience du fait que de nombreux aspects sont spécifiquement liés aux entreprises et qu’il faudra donc prévoir suffi-samment de possibilités de dérogations par le biais du permis d’environnement.

F : Quelles sont les principales difficultés que vous prévoyez au niveau de la mise en œuvre de cet arrêté ?

TM : L’implémentation de cet arrêté implique un certain nombre de défis importants. Les entreprises devront par exemple établir un rapport concernant les poussières, qui devra être annexé à la demande de permis d’environnement (ou qui devra être transmis à une date déterminée pour les entreprises existantes). La question qui se pose consiste à savoir si les pouvoirs publics et les experts impliqués dans ce rapport concernant les poussières disposent actuellement des connaissances suffisantes pour éva-luer correctement toutes les facettes techniques et opérationnelles du traitement des marchandises.

L’attitude de l’autorité de surveillance sera évi-demment un autre facteur du bon déroulement de l’implémentation. Si chaque génération de poussière sur un terrain était considérée comme étant (pra-tiquement) inacceptable, de nombreuses activités en Flandre seraient virtuellement exclues, ce qui ne peut logiquement pas être le but de l’opération.

Quoi qu’il en soit, l’acquisition nécessaire des connaissances sera, tant pour les pouvoirs publics que pour les entreprises, un processus accompagné de douleurs de croissance indissolubles. •

MISSION : Lutter contre la dispersion de poussière sous l’effet du vent

Extension du règlement VLAREM comprenant entre autres des mesures contre la dispersion de poussières diffuses

29

Tino Mulle, SEA-InvestMireille Verboven, FEGE

« La problématique des poussières fines repré-sente une donnée très complexe. »

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Kurt a entamé sa carrière professionnelle en 1996 chez Infotrade, une société active dans la fourni-ture de données financières et de marketing pour entreprises. Il s’est immergé dans le monde commer-cial, passant de vendeur télémarketing à directeur clientèle, et y a appris les ficelles du métier.

Trois ans plus tard, il quitta l’univers des données pour faire son entrée, le 1er avril 1999, dans « le monde des déchets » chez Van Gansewinkel Flandre en tant que directeur clientèle. Il assura par la suite diverses fonctions commerciales en Flandre avant de franchir le cap direction la Wallonie, début 2005, en tant que directeur commercial. Il semblerait que le marché « francophone » lui ait plu car, en mars 2009, il prit le chemin de la France pour y endos-ser la fonction de directeur France, en route pour une aventure à l’étranger. Le 1er octobre dernier, Kurt devint Directeur Adjoint de la FEGE, prenant en charge l’intégralité du volet communicationel de la fédération, ainsi que différents projets dans le domaine des plastiques.

Données personnelles:39 ansmarié à Ines Vanbaelen4 enfants (Jasmine (12), Simon (7), Benjamin (2) & Camille (5 mois))hobby: cyclismeHabite à Leuven

Formation: Licencié en Communication

Qui est Kurt Ghijsbrecht?

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Au premier rang (de gauche à droite)

Baudouin SKA:Déchets dangereux, treatment, Belshore (déchets navals), dossiers européens et internationauxSecrétaire-général FERVER, vice-président Euroshore, coordinateur executive committee FEAD

Cédric SLEGERS:Dossiers concernant Wallonie & Bruxelles, obliga-tions de reprise de déchets non dangereux, verre, pneus, dossiers économiques

Anita COSAERT:Administration général, office management & orga-nisation des événements

Au dernier rang (de gauche à droite)

Mireille VERBOVEN:Groupes de travail Déchets de construction et de démolition, CGR (Centres de traitement des terres) et QESH (Qualty, Environment, Safety and Health)

Kurt GHIJSBRECHT:Responsable communication, coordinateur projets, recyclage des plastiques

Werner ANNAERT:Coordination générale, déchets non-dangereux, treatment, papier, concertation sociale, waste to energy

Secrétariat permanent

La gestion contrôlée des matériaux dans les entre-prises actives dans le secteur du recyclage constitue un défi important suite à la grande variété en termes de composition et de quantités des matériaux traités. Une adaptation limitée de la composition peut exer-cer un impact considérable sur la rentabilité de l’en-treprise suite à la combinaison d’une valeur unitaire élevée et d’un tonnage important. Dans le contexte économique actuel, où la pression exercée sur les marges est un point d’attention continu, l’importance d’une gestion contrôlée des matériaux n’est dès lors plus à sous-estimer.

Deloitte distingue trois domaines sur lesquels la ges-tion contrôlée des matériaux exerce une influence au sein des entreprises de recyclage : le rendement, la stratégie de vente et la législation environnementale.

Il y a en premier lieu l’influence de la gestion des matériaux sur le rendement de l’entreprise. Un enre-gistrement précis, en temps opportun, de la com-position des matériaux est ici primordial. Si le temps de parcours d’une analyse de matières premières est trop long, par exemple, l’entreprise court le risque de ne pas pouvoir réaliser certaines conditions d’achat en temps utile (comme par exemple une réduction en cas de métaux polluants). Les manquements en termes de composition des matériaux exercent aussi un impact au niveau des ventes de l’entreprise. Si le temps de parcours d’une analyse de produits finis se prolonge trop, l’entreprise court le risque de voir la valeur des produits finis sous-estimée, ce qui se traduira par des conditions de vente inférieures. Fina-lement, les manquements au niveau de la détermina-tion de la composition des matériaux ne permettent aucun suivi de la qualité livrée par fournisseur. La politique d’achat des matériaux ne peut par consé-quent pas être optimalisée, ce qui exerce un impact direct sur les marges d’achat réalisées. Un enregis-trement précis de la composition des matériaux est cependant un exercice difficile pour deux raisons. D’une part, le temps de parcours d’une analyse peut s’élever considérablement suite à des limitations des possibilités d’analyse en termes de volume et d’identification des métaux. D’autre part, une analyse précise peut s’avérer difficile en raison de causes intrinsèques au processus de recyclage, comme une composition particulièrement hétérogène des matériaux entrant ou des produits intermédiaires. Ces deux raisons nous font retomber régulièrement sur les compositions standard des matériaux dans le cadre du système de gestion des matériaux. Les compositions standard des matériaux doivent par conséquent être adaptées fréquemment sur base des analyses historiques en laboratoire.

L’importance de la gestion contrôlée des matériaux pour la rentabilité des entreprises de recyclage.

2632

« Les manquements en termes de composition des matériaux exercent aussi un impact au niveau des ventes de l’entreprise. »

La stratégie de vente de l’entreprise est un deuxième domaine sur lequel la gestion des matériaux exerce un impact. Une entreprise n’est en effet en mesure de proposer un assortiment de produit avec des marges optimalisées qu’à partir du moment où sa politique d’achat, sa politique de vente et son plan-ning de production sont parfaitement accordés. Dans le cadre de la gestion contrôlée des matériaux, nous distinguons deux aspects au niveau du planning de production : l’enregistrement et le monitoring des flux de matériaux. L’enregistrement des flux de maté-riaux se rapporte tant à l’enregistrement déjà évoqué de la composition des matériaux qu’à l’enregistre-ment des quantités de matériaux. Cet enregistrement des quantités de matériaux doit intervenir de façon univoque au-delà des différents départements impli-qués dans le cycle de traitement, comme le montre l’illustration ci-dessous.

Un enregistrement imprécis des quantités de maté-riaux pendant le cycle de traitement et pendant les déplacements entre les départements débouchera sur des fluctuations dans le bilan des métaux, qui influenceront à leur tour la précision et la cohérence du planning de production. Nous entendons par bilan des métaux le bilan qui reflète les flux entrant et sortant par métal. Nous attirons dès lors l’attention sur l’importance de la communication et de l’applica-tion d’une procédure d’enregistrement claire au sein de l’entreprise. Il convient aussi d’utiliser des instru-ments de pesage qui permettent un pesage précis et qui ont le moins possible recours à des estimations. Un second aspect dans le cadre du planning de pro-duction a trait au monitoring des flux de matériaux en vue d’une identification et d’une correction rapides des causes des fluctuations du bilan des métaux. Dans ce contexte, nous recommandons d’aborder les flux de matériaux sur une base mensuelle en se ba-sant sur un rapport représentant le bilan des entrées/sorties (au niveau des départements) pour tous les matériaux et métaux.

Une entreprise du secteur du recyclage doit fina-lement satisfaire à des exigences de rapportage en termes de consommation et de production de matériaux au sein de l’entreprise dans le cadre de la législation environnementale. Une gestion contrôlée des matériaux joue un rôle important ici, puisqu’une entreprise disposant d’un système de gestion contrô-lée des matériaux est toujours en mesure de dresser un rapport précis concernant les différents matériaux et métaux au sein de l’entreprise. •

33

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Deloitte propose un vaste éventail de services liés à la gestion des matériaux : • Documentation concernant les différents flux de matériaux • Optimalisation de l’enregistrement des matériaux • Implémentation du bilan des métaux et des rapports de gestion

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Joost Vanhecke Senior Consultant | Enterprise Risk Services* * Un département de Deloitte Reviseurs d’Entreprises

« La stratégie de vente de l’entreprise est un deu-xième domaine sur lequel la gestion des matériaux exerce un impact. »

Lorsque des entreprises souhaitent étendre leurs activités ou développer de nouvelles activités sur un site déterminé, ces projets se heurtent souvent à une résistance de la communauté locale ou d’autres parties intéressées. La résistance au développe-ment d’une activité ou d’une installation, le fameux phénomène NIMBY (Not In My BackYard ou Pas dans mon jardin), débouche sur des situations où les projets enregistrent au mieux des retards considérables, mais sont même souvent totalement bloqués, voire supprimés. La gestion mûrement réfléchie des situations NIMBY exige une grande attention pour les différentes parties intéressées, qui ont souvent des intérêts et attentes diamétra-lement opposés, et est une composante essentielle de l’entreprise socialement responsable.

La question centrale posée à l’occasion d’un sémi-naire consacré à ce thème et organisé par la FEB et Business & Society en date du 14 juin était la suivante : comment sortir de la polarisation et initier un dialogue ouvert et constructif?

Les conférenciers et les participants partageaient une vision commune : un dialogue avec les parties intéressées pendant le cycle de vie complet du projet est la meilleure façon d’éviter des situations conflictuelles et de créer un scénario win-win pour toutes les parties concernées. Dans le contexte NIMBY, ce scénario win-win se traduit en une « smart growth », qui combine l’expansion économique, la qualité de vie, le respect de l’environnement et la mobilité. Une telle situation est parfaitement réali-sable si les concepteurs du projet tiennent compte des éléments-clés suivants :

• Déchiffrer le contexte local, en consacrant une attention particulière aux problématiques et sen-sibilités présentes, comme par exemple l’absence de culture participative. Ceci permettra aussi de cadrer le projet dans un contexte plus large que le seul intérêt des concepteurs du projet et des initiateurs.

• Adopter une réflexion non conventionnelle en vue d’identifier des alternatives. Dans certaines situations, l’extension d’une installation existante ou la reconversion d’un « brownfield » peut s’avérer une meilleure solution qu’une nouvelle construc-tion. Le dialogue avec la communauté locale est la source par excellence dans la quête d’alternatives. L’implication des parties intéressées permet en effet la mobilisation des connaissances locales et de l’intelligence collective (de la communauté, des concepteurs du projet et des autres groupes de parties intéressées) en vue de parvenir à un résultat optimal. Les alternatives mûrement réfléchies offrent une plus grande surface portante pour le développement de projets.

• Entamer un dialogue avec les parties intéressées afin de les engager dans le projet. Dès les pre-miers pas d’un projet, il est essentiel d’impliquer les parties intéressées afin de concilier les intérêts divergents, d’obtenir des appuis et de découvrir l’approche pédagogique la plus appropriée. Le dialogue signifie aussi le feedback à l’intention des parties intéressées, sans créer l’impression que celles-ci disposent du droit de décider de tout. Ce dialogue n’est en outre pas seulement impor-tant lors du lancement d’un projet. Les solutions originales, comme par exemple le partage d’une infrastructure avec le quartier, sont possibles, sus-citent la confiance et créent une relation entre les entreprises et le quartier.

NIMBY : comment sortir de la polarisation et initier un dialogue ouvert et constructif ?

34Caroline GodtsProject ManagerBusiness & Society Belgium

A l’occasion de ce séminaire ont également été présentées les conclusions de l’étude HIVA « Recom-mandations pour un trajet fructueux et participatif » (pour le compte de la FEB et de Business & Society), ainsi que les fiches pratiques élaborées par Business & Society Belgium. Les entreprises trouvent dans ces fiches des recommandations qui les aideront à prévenir toute résistance ou à gérer une résistance éventuelle de façon responsable. Business & Society Belgium indique les initiatives que peut prendre une entreprise à travers quatre phases différentes d’un projet, à savoir la définition d’un projet, la concep-tion, la réalisation et l’exploitation. Ces situations sont illustrées chaque fois par un exemple.

De plus amples informations ainsi que l’accès à l’étude, aux fiches pratiques et aux présentations du séminaire en

NL http://www.businessandsociety.be/nl/Knowledge-center/MVO-themas/01-Environment/0100-General FR http://www.businessandsociety.be/fr/Knowledge-center/Les-themes-RSE/01-Environment/0100-Ge-neral/

Business & Society Belgium (www.businessandso-ciety.be) est le réseau de référence pour les entre-prises qui souhaitent co-créer en collaboration avec différentes parties intéressées une économie inclu-sive, verte et responsable en tant que composante d’une société durable. •

35

A l’instar de cette année, le dernier dimanche de mai 2013 est d’ores et déjà coché dans l’agenda des joggeurs de la FEGE. Cela fait la cinquième année consécutive que la FEGE participe aux 20 km de Bruxelles avec sa propre équipe. Les collaborateurs des membres de la FEGE peuvent s’ins-

crire via le secrétariat de la FEGE et ainsi être sûrs de disposer d’un dossard pour cette course légendaire. Le fait de profiter de ce magnifique parcours à

travers Bruxelles en compagnie de 30.000 fans du même sport est et reste une expérience fantastique. La soif se fait par-fois sentir, les côtes se font difficiles vers la fin, mais quelle ambiance ! A ne manquer sous aucun prétexte. Rendez-vous donc le 26/05/2013. Les participants peuvent commencer à

s’entraîner dès maintenant. Les préinscriptions débutent dès maintenant chez [email protected]

Participation des joggeurs de la FEGE aux 20 km de Bruxelles !

2013

36

La participation citoyenne occupait une place cen-trale à l’occasion de ce premier véritable Congrès de l’Environnement UMIO. Un thème qui gagne sans cesse en importance pour les entreprises désireuses de réaliser des projets. Il n’est en effet pas rare que des projets dérapent suite aux protestations d’un quartier ou d’une administration locale. Différents conférenciers sont venus raconter leurs expériences et les personnes présentes ont bénéficié d’une foule de conseils intéressants. Le fait que le public se limi-tait à « seulement » une septantaine de personnes prouve par ailleurs que l’importance de l’implication des citoyens dans les projets est toujours lourde-ment sous-estimée par notre secteur. Ce sont vrai-semblablement ceux qui ne s’en préoccupent pas qui seront les premiers à monter sur les barricades « parce qu’il n’est plus possible de réaliser des pro-jets dans ce pays »….

Les absents ont clairement eu tort car les conféren-ciers de qualité ont systématiquement présenté des interventions intéressantes. Les différents commen-taires ont également prouvé qu’il n’y a aucune garan-tie de succès, malgré de très nombreux efforts. De très belles réalisations ont été commentées, dont la construction d’éoliennes ou d’installations de traite-ment de déchets, plusieurs dossiers d’assainissement des sols et des exemples d’approches ciblées en fonction de la région. Le débat entre VOKA et BBL a démontré que les deux fédérations n’ont finalement pas des idées tellement divergentes à ce propos. Les deux organismes ont souligné l’importance de la participation citoyenne et l’importance d’une action gouvernementale prédictible et transparente en matière d’autorisation et d’approbation de projets. VOKA a attiré l’attention sur le fait que le projet est compromis si l’un des partenaires du projet (auto-

rité-entreprise-citoyen) ne joue pas correctement son rôle. Il convient aussi de veiller en permanence à l’importance sociale des projets. Les intérêts par-ticuliers des riverains jouent encore trop souvent un rôle trop important pour VOKA et surpassent alors l’importance sociale de certains projets. VOKA a également plaidé pour l’intégration de toutes les décisions que doivent prendre les pouvoirs publics concernant un projet dans une seule et même décision intégrée. L’organisme BBL croit lui aussi en une gestion intégrée dans laquelle peuvent être impliqués les citoyens. Noël Slangen, le conférencier chargé de clore le congrès, a attiré l’attention sur l’importance d’une collaboration entre les différents niveaux de compétence. L’époque où les projets étaient la chasse gardée des ingénieurs doit être der-rière nous. La communication doit se faire « les yeux dans les yeux » avec les citoyens, afin qu’ils puissent comprendre et accepter la teneur des projets. Ces présentations sont à votre disposition sur le site web de la FEGE. •

37

Congrès de l’Environnement UMIO : participation citoyenne souvent sous- estimée lors de la réalisation de projets

On dit souvent que notre secteur est un secteur “d’hommes”. Maltha, spécialisée dans le traitement du verre au sein du groupe Van Gansewinkel, est probablement une exception qui confirme la règle. Brenda van de Kerkhoven en Cassie Vercammen nous expliquent…

Quand vous est venue l’idée de suivre une formation pour diriger une chargeuse ?

B: Alors que les besoins en tri préalable diminuaient et que la capacité de Maltha Lommel augmentait, du personnel supplémentaire pour la chargeuse s’est avéré nécessaire. J’ai profité de cette occasion.

Quelles sont les difficultés du métier ?

C: La formation était très étendue et concernait notamment les types de verre/mélanges/commande de la machine. Aujourd’hui, c’est devenu une routine. Il n’y a plus voire très peu de difficultés.

Qu’est-ce qui vous attire dans ce métier?

B: De bonnes conditions de travail, toujours au sec et au chaud, de chouettes challenges, des contacts avec les collègues et chauffeurs, de la sécurité d’emploi et des perspectives de carrière.

Pensez-vous qu’un jour ou l’autre, la machine finira par remplacer l’homme (GPS) ?

C: Non, je pense que l’influence humaine sera tou-jours nécessaire dans notre fonction, et restera une plus-value pour cette entreprise.

Quels sont les avantages d’une femme par rapport à un homme dans ce métier ?

B: Les chauffeurs sont plus amicaux avec les fem-mes, nous sommes plus prudentes et voyons plus de choses en même temps, ce qui représente un gain de temps par rapport aux hommes.

Eric Dirckx, Directeur du site, continue

Comment avez-vous fait pour convaincre deux fem-mes de venir rejoindre l’équipe de Maltha dans ce métier assez distinct ?

Ce ne fut pas difficile de les convaincre. Cette fonc-tion se libérant, nous avons demandé à l’époque à Cassie si cela l’intéressait. Maltha avait déjà eu des expériences positives avec des femmes chauffeurs de chargeuse sur d’autres implantations. Cassie a directement voulu essayer.

Quels sont leurs atouts par rapport aux hommes?

Les femmes voient la chargeuse comme un outil qui les aide dans l’exercice de leur fonction. Elles condui-sent calmement (=utilisent moins de carburant) d’un point A à un point B, sans perdre la cargaison.

Les hommes considèrent parfois la chargeuse comme un jouet et trouvent intéressant d’aller le plus vite pos-sible du point A au point B, ce qui résulte en une plus grande consommation de carburant, plus d’entretiens et plus de risques de dégâts. •

Eric DirckxManager Site de LommelMaltha

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PROFESSION à LA UNE

Les hommes considèrent parfois la chargeuse comme un jouet

Bref historique de Maltha

La Fa. Maltha a fait ses débuts en 1921 avec la collecte de bouteilles vides à Schiedam (NL). C’est dans les années 70-80 que la collecte et le recyclage du verre furent davantage professionnalisés. Maltha a ensuite connu une expansion aux Pays-Bas et en Europe par le rachat de diverses entreprises.

Historique succinct du site de Lommel

En 1995, la décision fut prise de construire une implantation à Kaulille qui ne recyclerait que le verre plat. Si, à ses débuts, elle traitait exclusivement du verre industriel (environ 30 kT / an), elle peut aujourd’hui recycler tout type de verre plat (verre industriel, feuilleté et contaminé de parcs à conte-neurs). En 2008, une nouvelle implantation a vu le jour à Lommel. Elle recycle aujourd’hui 1701 kT de divers types de verre plat.

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HERTSENS TRANSPORT NV Heirbaan 9, 9150 KRUIBEKE T 03/250.12.20 F 03/250.12.24 www.hertsens.eu [email protected] Als het om correcte service gaat

40

Nos membresGESTION DES DECHETSPlus d’informations surwww.febem-fege.be

ABa Recycling, 7822 Ghislenghien, www.abarecycling.be

A&S Energie – 8780 Oostrozebekewww.a-s-energie.be

A.B.R. - 1850 Grimbergen www.demeuter.be

Accurec - 3980 Tessenderlowww.accurec.be

Adams Polendam 2340 Beerse www.adams-massenhoven.be

Adensol – 9120 Beveren-Waaswww.adensol.eu

Aerts Jan Containerdienst2160 Wommelgem www.aerts-containers.be

Alfamet - 9200 Dendermonde www.alfamet.be

Alvin – 7012 Jemappes

Amacro – 1654 Huizingenwww.amacro.be

André Celis Containers & Recyclage3210 Lubbeek - www.celis.be

Antwerp Tank Cleaning ATC 2030 Antwerpen – www.vanloon.be

AOP Antwerpse Oudpapier-centrale 2660 Hoboken

Aperam Stainless Belgium - Châtelet(Aperam Stainless group) 6200 Châtelet

Apparec - 2830 Tisselt-Willebroekwww.apparec.com

Assainissement Decottignies7623 Rongy – www.vidange2000.be

Atravet – 9160 Lokerenwww.atravet.be

BAM Wallonie – 4053 Chaudfontainewww.bamwallonie.be

Bel Fibres 7022 Hyon

Bio Oil Recycling – 8200 Bruggewww.allvet.be

Biomass Center - 8900 Ieperwww.biomasscenter.be

Bionerga 3740 Bilzen / 3630 Maasmechelenwww.bionerga.be

BLC-group – 9600 Ronsewww.containerdienst-bert.be

Bongaerts Recycling – 3990 Peer

BOS – 2030 Antwerpen

Broeckx Plastic Recycling NL-5085 ET Esbeek www.broekcx.nl

Bruco Containers – 2110 Wijnegemwww.bruco.containers.com

Brussel Recyclage – 1190 Brussel

Belgian Scrap Terminal 2830 Willebroekwww.belgianscrap.com

Buchen Industrial Services 7170 Manage – www.buchen.net

Cabay Transport 7110 Houdeng-Goegnieswww.cabaytransport.be

Campine Recycling - 2340 Beersewww.campine.be

Carmeuse – 5300 Andennewww.carmeuse.be

CETB - 7141 Carnièreswww.sita.be

Chap-Yt – 2960 Sint Lenaertswww.chap-yt.eu

Cimenteries CBR - 1170 Brusselwww.cbr.be

Cogal – 9100 St.-Niklaaswww.cogal.be of www.dehon.com

Cogetrina – 7522 Marquainwww.dufour.be

Comet Tyre Recycling 6200 Chatelet – www.cometsambre.be

Corvers – 3583 Beringenwww.sita.be

Despriet Gebroeders8530 Harelbeke www.desprietgebroeders.be

De Bree Solutions - 9990 Maldegemwww.debree.be

De Coninck – 3020 Veltemwww.de-coninck.be

De Coster Dominique 3530 Houthalen-Helchterenwww.decosternv.be

De Dijcker Recycling - 2860 Puurswww.ddrecycling.be

De Kock E. – 3090 Overijsewww.dekock.info

Demets Containers – 1120 Brusselwww.sita.be

De Neef Chemical Processing 2220 Heist-op-den-Berg www.dncp.be

De Vocht - 2840 Reet www.de-vocht.be

Dilissen Transport – 3900 Overpeltwww.dilissen-transport.com Doopa – 8800 Roeselarewww.doopa.be

D.p.l. Group8810 Lichtervelde

Duferco Diversification 7100 La Louvière www.duferco.be

Ecosmart - 2870 Puurswww.vangansewinkel.com

Edelchemie – 3650 Dilsenwww.edelchemie.be

Ekol - 3530 Houthalen-Helchterenwww.ekol.be

EKP Recycling 2860 St Katelijne Waver - www.jacobsbeton.be

Electrawinds – 8400 Oostendewww.electrawinds.be

Eneco België - 2800 Mechelen www.eneco.be

Eurofat - 8552 Zwevegem-Moen

Eurowaste - 2000 Antwerpenwww.eurowaste.be

EVADE, 2440 Geel

Fim P&R – 2260 Westerlowww.fim.be

Foronex – 8710 Wielsbekewww.foronex.com

Frimpex - 3370 Boutersem

Garwig – 8650 Houthulstwww.garwig.be

Geldof - 8560 Wevelgemwww.geldof-recycling.be

Gemini Corporation 2050 Antwerpen - www.geminicorp.be

General Plastics International D-24558 Henstedt-Ulzburg http://gpigmbh.blogspot.com

Geocycle - 7181 Seneffewww.geocycle.be

Geo-Milieu - 2440 Geelwww.geo-groep.com

Gielen Container Service 3600 Genk www.gielen-recyclage.be

Gilgemyn oudpapierbedrijf8560 Wevelgem

Govaerts Recycling 3570 Alken www.govaplast.com

GRCT – 2270 Herenthout www.grct.be

GRL - 3560 Lummenwww.grl.be

GRV - 8800 Roeselarewww.vanheede.com

G&A De Meuter 1740 Ternat - www.demeuter.be

HCI - 2950 Kapellen www.hci.be HallurecF – 59250 Halluinwww.plasticollect.com

Henri Containerdienst - 3300 Tienen www.henricontainerdienst.be

High 5 recycling – 2030 Antwerpenwww.high5recycling.com

Holcim Belgique - 7034 Obourgwww.holcim.be

Plastic Omnium N.V.Ring Oost 14, B-9400 Ninove, tel: +32 (0)54 31 31 31, fax: +32 (0)54 31 31 30E-mail: [email protected] / Internet: www.plasticomnium.be

Plastic Omnium B.V.Postbus 3988, 4800 DZ Breda, tel: (0800) 542 50 55, fax: (0800) 542 50 33E-mail: [email protected] / Internet: www.plasticomnium.nl

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Hoslet - 1325 Chaumont-Gistouxwww.sita.be

Houtrecyclage Vanden-driessche – 8900 Ieper – www.houtrecyclage.be

IEH Recycling – 2310 Rijkevorselwww.iehrecyclingbelgium.com

Inafzo - 8980 Zonnebeke

Indaver – 2800 Mechelenwww.indaver.be

Ivo Van den Bosch Contai-nerdienst 2520 Ranst www.ivovandenbosch.be

Jeritop - 8760 Meulebeke www.jeritop.be

Kargro Group - 2920 Kalmthoutwww.tyreplan.be

Kayak Maritime Services 2000 Antwerpen

Kempisch Recyclage Bedrijf2340 Beerse www.krb-glasscollecting.be

Klerk’s Plastic Recycling (KPR)2320 Hoogstratenwww.hyplast.be

Kunststof Recycling Van Werven2350 Vosselaar – www.vanwerven.nl

Lammertyn.net – 9070 Destelbergenwww.lammertyn.net

Laureys Peter – 9200 Dendermondewww.peterlaureys.be

Lavatra – 8930 Lauwe

Lhoist Recherche & Développement1342 Ottignies – www.lhoist.com

MAC – 2030 Antwerpen

Machiels - 3500 Hasseltwww.groupmachiels.com

Maltha - 3920 Lommelwww.maltha.nl

Marpobel – 2030 Antwerpen

Marpos – 8380 Dudzele

Matco - 8790 Waregemwww.matco.be

Matco Glas - 8710 Wielsbeke

M.C.A. Recycling – 1190 Vorstwww.mca-recycling.com

MCR - 2627 Schelle

M.E.C. nv – 8500 Kortrijk

Mels Containers, 9160 Lokeren, www.melscontainers.be

Minérale - 6042 Lodelinsart

Molok – 3530 Houthalen www.molok.-benelux.com

Monseu 1440 Braine le Chateau

MTD Milieutechnieken 2270 Herenthout - www.mtd-etec.com

New West Gypsum Recycling9130 Kallo – www.nwgypsum.com

Norland – 5300 Andennewww.sita.be

OCS - ATM - 2170 Antwerpenwww.atmmoerdijk.nl

Oostvlaams Milieubeheer OVMB - 9042 Gent www.ovmb.be

Op de Beeck – 2288 Bouwelwww.odbeeck.be

Oud Papier Jozef Michel 2920 Kalmthout

Out of Use – 3200 Aarschotwww.outofuse.com

Pack2pack – 8800 Rumbekewww.pack2pack.com

Papnam – 5060 Auvelais

Phoenix Plus – 1348 Louvain-la-Neuvewww.phoenix-plus.be

Pieck Containers - 3290 Tessenderlowww.sita.be

Pirobouw - 2900 Schotenwww.pirobouw.com

Plasticollect – F-59250 Halluinwww.plasticollect.com

Plastirec – 2330 Merksplaswww.plastirec.be

PROGRA – 2235 Hulshoutwww.belgras.be

Protelux – 6880 Bertrix

Ravago Production 2370 Arendonk www.ravago.be

RCMD - 9870 Zultewww.rcmd.be

R.D. Recycling – 3530 Houthalenwww.rdrecycling.be

Recma - 4100 Seraing

Recmix – 3800 Sint-Truiden

Recyca, 2390 Malle, www.recyca.be Renovius – 3900 Overpeltwww.renovius.be

Revabo – 2990 Wuustwezelwww.hensnv.be

Recoval Belgium – 6240 Farcienneswww.trcnv.be

Recupa – 1070 Bruxelles

Recup-Oil - 8770 Ingelmunster

Recyc-Oil - 8710 Wielsbekewww.recyc-oil.be

Recydel - 4020 Wandrewww.vangansewinkel.com

Recyfood – 3560 Lummenwww.recyfood.be

Recyfuel – 4480 Engiswww.recyfuel.be

Recygom – 4821 Andrimontwww.sita.be

Recyper - 9100 Sint-Niklaaswww.sita.be

Remo Milieubeheer - 3530 Houthalenwww.groupmachiels.com

REMONDIS - 4041 Milmortwww.remondis.be

Rendac – 9470 Denderleeuwwww.rendac.com

Repaper – 2910 Essen

Resol3581 Beverlowww.putboudewijn.be

Re-Tyre – 3920 Lommel

Revatech - 4480 Engiswww.revatech.be

Romarco – 9240 Zelewww.romarco.be

Rulo – 7742 Hérinnes-lez-Pecqwww.rulo.be

Rumst Recycling – 2840 Rumst

Rymoplast - 3920 Lommelwww.morssinkhofplastics.nl

SAF Recyclage - 9990 Maldegem

Seos Plastic Recycling 4600 Verviers

Sermar – 2600 Berchemwww.sermar.be

SGS Ewacs - 9120 Beveren-Melselewww.be.sgs.com

SHANKS sa - 1435 Mont-St-Guibertwww.shanks.be SHANKS Vlaanderen 8800 Roeselare www.shanks.be

Silvamo - 8800 Roeselare

SIMS Recycling Solutions9100 Sint-Niklaaswww.sims-group.com

SITA - 2340 Beerse www.sita.be

SITA Treatment - 1180 Brusselwww.sita.be

SITA Wallonie - 4460 Grâce-Hollognewww.sita.be

Smet Jet – 2260 Oevelwww.edelweissnv.be

Smurfit Kappa - 2170 Merksemwww.smurfitkappa.com

Soborel - 3550 Heusden-Zolderwww.vangansewinkel.com

Socaplast – 1840 Londerzeel www.socaplast.be

SCHMIDT BELGIUM Boomsesteenweg 74 - B 2630 Aartselaar Tel.: +32(0)3 458 15 85 Fax: +32(0)3 458 18 25 e-mail: [email protected] BELGIQUE Route de Wavre 110 - B 4280 Hannut Tel.: +32(0)19 65 76 32 Fax: +32(0)19 65 76 33 e-mail: [email protected]

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notre mission journalière.

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Sodever - 1420 Braine l’Alleud

Soraf – 2840 Rumstwww.ljanssens.be

Soret – 1560 Hoeilaart

Soreplastic – 6971 Champlonwww.soreplastic.com

SO.TRA.EX – 4700 Eupenwww.sotraex.com

Spanin – 8780 Oostrozebekewww.indaver.be

Stallaert Recycling - 1800 Vilvoordewww.stallaert.be

Stevan - 8860 Lendeledewww.stevan.be

Stora Enso Langerbrugge 9000 Gentwww.storaenso.com

SVK – 9100 Sint-Niklaaswww.svk.be

Tellgnosis 2860 Sint-Katelijne-Waver Thomé H. & Fils – 1730 Mollem

TIVACO, 7522 Blandain-Tournai, www.tivaco.be

Transcoma – 3600 Genkwww.transcoma.be

Tri-Terre SAFS – 4040 Herstal

TWZ - 9940 Evergemwww.twz.be

Valomac - 1850 Grimbergenwww.sita.be

Vandewiele Recycling – 8470 Gistelwww.houtmolen.be

Van Gansewinkel - 2870 Puurswww.vangansewinkel.com

Vanheede Biomass Solutions - 7040 Quévywww.vanheede.com

Vanheede Environment Group - 8940 Wervik www.vanheede.com

Vanheede Landfill Solutions- 8800 Roeselarewww.vanheede.com

Vanheede Polymers & Compounds - 3600 Genkwww.vanheede.com

Van Moer H & Zn - 9120 Melselewww.vanmoerh.be

Van Pelt Containerbedrijf2900 Schotenwww.vanpelt-nv.be

Van Puijfelik – NL 4815 CD Bredawww.vanpuijfelik.nl

Veko Recycling – 8760 Meulebekewww.jeritop.be

Van Werven Kunststof Recycling - 2350 Vosselaar www.vanwerven.nl

Veolia ES MRC2030 Antwerpen - www.veolia-es.be

Verpola - 8000 Bruggewww.verpola.be

Vidts Recycling – 7822 Ghislenghienwww.vidtsrecycling.be

Vlar Papier – 2830 Tisseltwww.storaenso.com

Vosselaarse Oud Papier Centrale - 2330 Merksplas www.vopc.be

Vulsteke & Verbeke8970 Poperinge www.vulsteke-verbeke.be

W-cycle - 1500 Hallewww.colruyt.be

West Waste Treatment 8600 Diksmuide www.wwt.be

WOS – 3600 Genkwww.wos-genk.be

CENTRED’ASSAINISSEMENTDES SOLSPlus d’informations sur www.febem-fege.be

Aclagro - 9032 Wondelgemwww.aclagro.be

Ballast NedamEnviron-ment 2321 Meer – www.bnee.eu

Bioterra - 3660 Opglabbeekwww.bioterra.be

Bosatec - 3600 Genkwww.groupmachiels.com

Bremcon – 2070 Zwijndrechtwww.bremcon.be

BSV – 8530 Harelbekewww.bsv-nv.be

De Bree Solutions - 9990 Maldegemwww.debree.be

Envisan – 9308 Hofstade-Aalstwww.envisan.com

GRC-Kallo – 9130 Kallowww.decnv.com

Grondreinigingscentrum Limburg3560 Lummen www.carmans.be

OCS - ATM - 2170 Antwerpenwww.atmmoerdijk.nl

SHANKS Vlaanderen - 9042 Gentwww.shanks.be

SITA Remediation - 1850 Grimbergenwww.sitaremediation.be

Stadsbader8530 Harelbeke www.stadsbader.com

Qurius-Prodware, votre allié informatique pourLE TRAITEMENT ET LE RECYCLAGE DES DÉCHETS

Vous connaissiez QURIUS ? Nous faisons à présent partie du GROUPE PRODWAREDepuis novembre 2011, notre société a intégré Prodware Belux issue du groupe international Prodware. Grâce à cette fusion d'activités autour de solutions informatiques ERP et CRM, Qurius-Prodware peut à présent développer ses services sur l’ensemble du territoire belge et luxembourgeois.

Qurius-Prodware compte aujourd'hui 65 collaborateurs répartis sur quatre agences (Enghien, Kontich, Herstal et Pétange). Grâce à cette mixité, nos équipes peuvent implémenter des solutions sans contrainte linguistique. Elles sont également en mesure de traiter les projets de dimension internationale, sans compter la présence des agences Prodware à travers l’Europe (France, Espagne, Allemagne, Royaume-Uni et Roumanie).

Le Groupe Prodware est aussi spécialisé dans le secteur du traitement et le recyclage des déchets ainsi que dans le développement durable.Un gage de confiance supplémentaire qui nous permettra de vous accompagner encore mieux dans votre développement.

En tant que professionnel de la collecte et du recyclage des déchets industriels, vous êtes confrontés à des défis majeurs qui entraînent une professionnalisation croissante de vos activités :

• Evolution des réglementations et des directives • Augmentation des contraintes de sécurité et de traçabilité • Exigences accrues de vos clients • Pression sur le prix des prestations

Afin de vous accompagner dans ces défis et solutionner vos problèmes d’exploitation, nous avons développé unesolution prête à l’emploi : Prod’Waste & Recycling.

Prod’Waste & Recylcling, issue du partenariat stratégique entre Prodware et Microsoft, a été spécialement développée sous Dynamics NAV pour répondre aux besoins spécifiques de votre secteur. Prod’Waste & Recycling bénéficie aussi de toute l’expertise métier de l’éditeur Tegos (enwis®), à l’origine de cet outil utilisé par plus de deux cents entreprises en Europe.

Les fonctionnalités principales :

• Gestion et optimisation des tournées des véhicules• Gestion de l’élimination des déchets• Gestion des documents légaux• Traçabilité, analyse des déchets• Gestion des services, des sites de stockage• Aide à la décision

« Tout-en-un », Prod’Waste est une solution totalement intégrée, capable de gérer la collecte, le traitement, le stockage, le recyclage, l’élimination des déchets.Les fonctionnalités sont adaptées aux particularités des différents types de déchets (ordures ménagères, déchets industriels, déchets du bâtiment, métaux, désamiantage, nettoyage industriel, plastiques, ...).

Cette solution couvre aussi parfaitement les fonctions de l’entreprise : comptabilité, finance, CRM, marketing, reporting…

Multilingue, multidevise et multi législation, Prod’Waste & Recycling permet un champ d’intervention international.

Qurius-Prodware SA | t +32 (0)2 398 18 32 | t +32 (0)3 232 54 30 | www.qurius.be | www.prodware.be

FEBEM Focus est un bulletin d’information périodique de la Fédé-ration des Entreprises de Gestion de l’Environnement.

Rédaction: Werner Annaert, Anita Cosaert, Cédric Slegers, Baudouin Ska et Mireille Verboven, Kurt Ghijsbrecht.Lay-out: Haisja (www.haisja.be). E.R. Werner Annaert.

Ce FEGE Focus est imprimé sur du papier 100% récyclé et sans chlore. Nederlandstalige editie op verzoek verkrijgbaar.

Visitez notre nouveau site web

www.febem-fege.be

Site web

Colophon

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Adresse: FEGE – Fédération des Entreprises de Gestion de l’Envirronement Esplanade Heyzel 1 boîte 87 • BE-1020 Bruxelles Tel. 02 757 91 70 • Fax 02 240 27 [email protected] • www.febem-fege.be

FEGE ASBL