Fédération Nationale de la Médaille de la Famille ... · - rencontres avec les ministres de la...

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Cinquantenaire 1964 – 2014 Il y a cinquante ans, Suzanne André, après avoir fondé l'Association de Paris en 1956, « dans un esprit d'entraide, d'amitié et de grande solidarité », encourage les associations de provinces à s'unir en vue de fonder la Fédération de la Médaille de la Famille Française « pour donner plus de cohésion et d'efficacité à leur travail ». La Fédération Nationale est constituée le 4 décembre 1963 et officiellement déclarée à la Préfecture en janvier 1964. Elle adhère à l'U.N.A.F, Union Nationale des Associations Familiales, encouragée et conseillée par le Président Guibourgé, puis par le Président Nodding. Suzanne André en est la première Présidente. « Adhérez, cela veut dire que nous serons plus nombreuses, plus fortes. Adhérer, cela veut dire mieux nous organiser, mieux nous entraider, mieux nous défendre. Ce que chacune ne peut faire seule, toutes ensemble nous le ferons ! », rappelait Suzanne André lors des 25 ans de la Fédération. À cette époque-là déjà, les épreuves ne manquaient pas nécessitant pour les res- ponsables de tenir d’une main particulièrement ferme le gouvernail de cette nef sans cesse bousculée par les vents et les marées des philosophies nouvelles et des opportunismes politiques et affairistes ». En 2014, nous rencontrons les mêmes difficultés, les mêmes combats pour défendre les intérêts majeurs de la Famille. Suzanne André nous a quittés en 2002, nous laissant un passionnant mais difficile héritage que les 9 présidentes qui lui ont succédé essaient de conserver et de défendre : - lettres aux Présidents de la République, aux Premiers Ministres, aux députés et sénateurs, - rencontres avec les ministres de la Famille, avec l'U.N.A.F…, autant d’actions afin de dire et redire notre attachement à la filiation père-mère et à soutenir que l'enfant est l'entité principale de la famille, que l’être humain doit être respecté dès sa conception jusqu’à son dernier jour, et contester certains aspects du nouveau décret du 28 mai 2013. Au rythme de toutes les réformes, des nouvelles lois qui nous sont imposées, gar- dons bien à l’esprit, au sein de notre Fédération, la raison même de la Fédération : « Entraide, amitié, grande solidarité » Que les 50 prochaines années voient la Famille Nombreuse, la Fédération et les Associations tenir le cap désiré par notre fondatrice Suzanne André et surtout gardons l’espoir ! Joyeux anniversaire à tous les membres de la Fédération et bonnes vacances ! Marie-José Thollot Présidente Bulletin N° 108 Juin 2014 SOMMAIRE Édito de la Présidente 1 Lettre aux sénateurs. 2 Lettre aux députés. 3 Notre AG. 4 Vie des associations 5 Politique familiale 6 Canevas pour une reconstruction 7 Recettes 8 Plaisir de lire 9 Cinéma Carnet 10 Santé 11 À vous 12 Fédération Nationale de la Médaille de la Famille Française n FÉDÉRATION NATIONALE DE LA MÉDAILLE DE LA FAMILLE FRANÇAISE Siège social : 19, rue Littré — 75006 Paris n www.medaillefamillefrancaise.com

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Cinquantenaire1964 – 2014

Il y a cinquante ans, Suzanne André, après avoir fondé l'Association de Paris en1956, « dans un esprit d'entraide, d'amitié et de grande solidarité », encourage lesassociations de provinces à s'unir en vue de fonder la Fédération de la Médaille dela Famille Française « pour donner plus de cohésion et d'efficacité à leur travail ».

La Fédération Nationale est constituée le 4 décembre 1963 et officiellementdéclarée à la Préfecture en janvier 1964. Elle adhère à l'U.N.A.F, Union Nationaledes Associations Familiales, encouragée et conseillée par le Président Guibourgé,puis par le Président Nodding.Suzanne André en est la première Présidente.

« Adhérez, cela veut dire que nous serons plus nombreuses, plus fortes. Adhérer,cela veut dire mieux nous organiser, mieux nous entraider, mieux nous défendre. Ceque chacune ne peut faire seule, toutes ensemble nous le ferons ! », rappelait SuzanneAndré lors des 25 ans de la Fédération.

À cette époque-là déjà, les épreuves ne manquaient pas nécessitant pour les res-ponsables de tenir d’une main particulièrement ferme le gouvernail de cette nefsans cesse bousculée par les vents et les marées des philosophies nouvelles et desopportunismes politiques et affairistes ».

En 2014, nous rencontrons les mêmes difficultés, les mêmes combats pourdéfendre les intérêts majeurs de la Famille.

Suzanne André nous a quittés en 2002, nous laissant un passionnant mais difficilehéritage que les 9 présidentes qui lui ont succédé essaient de conserver et de défendre:- lettres aux Présidents de la République, aux Premiers Ministres, aux députés etsénateurs,- rencontres avec les ministres de la Famille, avec l'U.N.A.F…,autant d’actions afin de dire et redire notre attachement à la filiation père-mère età soutenir que l'enfant est l'entité principale de la famille, que l’être humain doitêtre respecté dès sa conception jusqu’à son dernier jour, et contester certains aspectsdu nouveau décret du 28 mai 2013.

Au rythme de toutes les réformes, des nouvelles lois qui nous sont imposées, gar-dons bien à l’esprit, au sein de notre Fédération, la raison même de la Fédération :

« Entraide, amitié, grande solidarité »

Que les 50 prochaines années voient la Famille Nombreuse, la Fédération et lesAssociations tenir le cap désiré par notre fondatrice Suzanne André et surtoutgardons l’espoir !Joyeux anniversaire à tous les membres de la Fédération et bonnes vacances !

Marie-José ThollotPrésidente

Bulletin N° 108

Juin 2014

SOMMAIRE

Éditode la Présidente 1

Lettre aux sénateurs. 2

Lettre aux députés. 3

Notre AG. 4

Vie des associations 5

Politique familiale 6

Canevas pour unereconstruction 7

Recettes 8

Plaisir de lire 9

CinémaCarnet 10

Santé 11

À vous 12

Fédération Nationalede la Médaille de la Famille Française

n FÉDÉRATION NATIONALE DE LA MÉDAILLE DE LA FAMILLE FRANÇAISE

Siège social : 19, rue Littré — 75006 Paris n www.medaillefamillefrancaise.com

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« Les publications scientifiques récentes permettent de fonder un réel espoir thérapeutique sur les

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Madame le Sénateur, Monsieur le Sénateur,Le 17 avril 2014, vous étudierez en deuxième lecture le projet de loi « égalité entre les

femmes et les hommes », dont le texte a été modifié par les députés le 28 janvier 2014. Nous leuravions, à l’époque, envoyé un courrier.

L’article 1 alinéa 9 devenu alinéa 3 prévoyant « des actions visant à assurer aux femmes la maî-trise de leur sexualité, notamment par l’accès à la contraception et à l’interruption volontaire de gros-sesse » a été précisé par l’article 5 quinquies C. : « À la première phrase de l’article L. 2212-1 du codede la santé publique, les mots « que son état place dans une situation de détresse » sont remplacés parles mots « qui ne veut pas poursuivre une grossesse ».

Il s’agit là d’une modification grave de la législation française. Le respect de la vie de l’être hu-main est un principe bien antérieur à la loi. Si l’avortement devient un droit et non une dérogation à l’ar-ticle 16 de notre code civil, c’est l’introduction du droit de tuer pour son bon plaisir qui entre dans notrepays. L’arrêt du 18 octobre 2011 de la Cour de Justice de l’Union Européenne, au contraire, prohibe ladestruction de l’embryon, lequel est humain dès sa conception, car cette destruction affecte le respectdû à la dignité humaine.

N’oublions pas que l’avortement est aussi cause de risques pour la santé physique et mentaledes femmes :

- physique car, comme le montrent les études chinoises, indiennes et américaines, il multiplie pardeux et demi les risques de cancer du sein,- mentale car ce droit risque d’isoler encore plus les femmes les laissant seules face à la décision,et on connaît maintenant la fréquence de la dépression post IVG.

Même s’il revient à la femme d’apprécier elle-même qu’elle est en situation de détresse, que sepasserait-il si, avant l’avortement, le géniteur s’y opposait en offrant à la mère de contribuer, pour sa part,à l’éducation de son enfant et qu’il puisse en justifier ? N’obtiendrait-il pas réparation de son dommagemoral ? Reconnaître la notion de détresse, c’est reconnaître les droits du père. En priver celui-ci, c’estméconnaître l’égalité entre les femmes et les hommes.

Dans le cas inverse, plus fréquent, de la fuite du géniteur devant les conséquences de son com-portement qui est à l’origine de la situation de détresse de la mère, pourquoi ne pas mettre en jeu l’égaleresponsabilité des hommes?Quand la femme est en situation de détresse, la société ne s’accable-t-elle pas elle-même en ne lui of-frant pas d’autre issue que l’avortement? En instituant ce droit, la société s’exonère de toute respon-sabilité en la rejetant sur la femme. Quelles responsabilités équivalentes va-t-on faire assumer à l’hommedans ce projet d’égalité femmes - hommes? Faire disparaître la référence à la détresse c’est donc nierl’égalité de la femme et de l’homme dans leur responsabilité de procréateurs. C’est nier la logique mêmedu projet !

Nous vous demandons instamment de prendre acte de l’incohérence de la modification de l’ar-ticle L.2212-1 du Code de la Santé Publique dans la logique de la loi égalité entre femmes et hommeset de supprimer l’Article 5 quinquies C (nouveau) de ce projet.Vous remerciant de votre attention, je vous prie d’agréer l’expression de toute ma considération.

Marie-José THOLLOT Paris, le 9 avril 2014Présidente19, rue Littré 75006 PARIS

Correspondance

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Madame, Monsieur le Député,À partir de lundi prochain 19 mai, vous examinerez la proposition APIE qui contient plusieurs dispositions dont uneen particulier nous incite à vous alerter une nouvelle fois.Si vous êtes attentif à votre mission de représentation de votre pays, vous avez déjà lu les courriers de notre Fédération,regroupant les associations familiales départementales de décorés de la Médaille de la Famille Française, ou de la Mé-daille Française de la Famille comme la désigne le décret du 28 mai 2013 réformant son statut. Nous sommes desfemmes et des hommes de terrain, pratiquant à chaque instant la parité qui vous est chère, construisant jour après jourla société de demain.Nous ne sommes ni frileux, ni égoïstes. Nous accueillons la vie avec générosité et amour, sans cependant nous enfermerdans le réel bonheur que cet accueil de la vie nous apporte, avec d’ailleurs tant d’aléas. Nous avons voulu nous engagerlibrement et sérieusement dans toute notre existence pour donner à nos enfants la sécurité affective et psychologique àlaquelle ils ont droit, mais nous n’oublions pas ceux qui n’ont pas notre chance et dont la famille se décompose avantde se recomposer.Alors nous prenons une fois encore de notre temps pour vous demander de rejeter le mandat d’éducation quoti-dienne. Non, l’éducation des enfants ne peut pas faire l’objet de conventions privées, même s’agissant d’actes usuels.Car mis bout à bout, vous savez bien que ces actes constituent l’univers éducatif de l’enfant. La séparation du père et dela mère qui l’ont conçu ensemble est un drame pour l’enfant, ne nous voilons pas la face. Hélas, aux grands maux lesgrands remèdes. Les parents qui ont le malheur de se séparer invitent par le fait même la justice à intervenir dans leurfoyer dévasté. L’autorité judiciaire, indépendante, avertie par son expérience des multiples pressions dont peuvent fairel’objet le conjoint le plus faible et surtout l’enfant totalement vulnérable, doit rester directement au contact des mesures(par nature précaires et insatisfaisantes) de partage de l’autorité parentale avec une tierce personne. La procédure perti-nente existe déjà : relisez les articles 377,377-1 et 377-2 du code civil qui confirment la mission du juge.Et ne faites pas abstraction de la jurisprudence récente de la Cour de cassation. La 1ère Chambre civile a décidé le23/11/2011 « qu’une Cour d’appel constatant qu’une mère n’avait fait aucune demande tendant à l’organisation de sondroit de visite à l’égard de ses enfants, ne doit pas se borner à rappeler aux parents que ce droit s’exercerait d’un com-mun accord entre eux. Au contraire, il incombe à la Cour de fixer les modalités d’exercice du droit de visite de la mère,après avoir invité les parties à présenter leurs observations ».Si à juste titre, vous cherchez à simplifier la vie des gens pour leur permettre de se consacrer entre autres objectifs au re-dressement économique de notre pays et à l’emploi, alors refondez la famille stable, rappelez aux époux « d’abord etavant tout leur devoir et leur responsabilité envers leurs enfants », concrétisés dans l’exercice de leur autorité parentale,comme cela est dit lors de vos débats du 6 mai. À « l’épuisante fuite en avant des normes tâchant de coller aux pra-tiques », épinglée par une prestigieuse juriste, préférez une sage reconstruction des repères sociaux : la fidélité à la pa-role donnée, entraînant la solidité du lien social et la confiance en l’avenir.

Aujourd’hui, le mandat d’éducation quotidienne, générateur d’un riche contentieux à prévoir entre délégants, déléga-taires, et avec les tiers qui voudront, soit invoquer la présomption d’accord entre parents (art 372-2 c. civ.), soit aucontraire exiger l’engagement conjoint de tous ces titulaires auto-proclamés… nous semble une fausse bonne idée et unesimplification illusoire, tendant surtout à effacer l’indisponibilité de l’état des personnes.En vous remerciant de votre attention, et comptant sur votre appui, je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur le Député,l’expression de toute ma considération.

Marie-José THOLLOT Paris, le 16 mai 2014Présidente19, rue Littré 75006 PARIS

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RAPPORT MORAL

« L’année 2 013 a été difficile et doulou-reuse pour certains d’entre nous. Nous par-tageons leurs épreuves et admirons leurcourage.La Fédération aussi a connu des difficultés,mais nous devons les surmonter et dépasserles problèmes pour continuer à servir laMédaille.L’année 2013 nous a donné la joie de voirla France se réveiller pour défendre la Fa-mille.La Fédération a participé aux grandes ma-nifestations de 2013. Nous continuerons àdéfendre nos valeurs.Un nouveau décret est sorti le 28 mai2013. On en parlait depuis plusieurs an-nées. Nous savions qu’il ne pourrait quenous décevoir et ne rien nous apporter debon.Nous regrettons que ni l’UNAF, ni nous-mêmes n’aient été consultées. Nous avonsenvoyé une lettre au Premier Ministre le21 octobre pour lui faire part de nos récla-mations. Et, sans que nous l’ayons de-mandé, Marie Hélène Blandin etmoi-même avons été reçues par un conseil-ler du cabinet de Madame Bertinotti, pèrede quatre enfants.Il ne peut être question de tout rejeter enbloc. La médaille, décoration étatique,existe et nous devons tout faire pour pré-server l’essentiel et la défendre. Si nousabandonnons, les places que nous occuponsdans les commissions des UDAF serontprises par d’autres associations qui ne dé-fendent pas nos valeurs et il n’y aura plusaucun parapet contre les violences faites àla famille. Beaucoup l’ont compris et je re-mercie chaleureusement toutes celles etceux qui m’ont téléphoné, envoyé lettre etcourriel pour me dire leur soutien et qu’ilne fallait rien lâcher.L’assemblée applaudit ce rapport moral.

DISCUSSIONS.Malgré tout, Mme Blandin nous expliqueles éléments « positifs » du décret qui doi-vent être soulignés :

n La « Médaille française de la famille »ainsi désignée par l’article D215-7 dudécret du 28 mai 2013 exprimetoujours la reconnaissance de la Nationaux éducateurs de futurs citoyens, quisont donc logiquement tous français.

n La Médaille est toujours attribuée enfonction des efforts éducatifs, morauxet matériels constants des Pères etMères

n L’autorité parentale conjointe survitau  «  couple conjugal  », donc undivorce et un remariage peuvententraîner l’existence de plusieurscouples parentaux, toujours titulairesde l’autorité parentale conjointe surleurs enfants. Dans ce cas, les enfantsissus de couples parentaux différents nereçoivent pas la même éducation ausens de la loi et n’ont pas à être pris encompte ensemble pour l’attribution dela Médaille.

M. Guitton, invité, ancien Président del’UDAF des Hauts de Seine, intervientpour demander de quelle famille il s’agit.C’est là le problème selon Mme Isaac-Sibille. Cette dernière indique que 100 %des présents à l’AG extraordinaire de sonassociation ont voté pour qu’elle continued’exister mais en envoyant une lettre àchaque maire pour expliquer l’absence del’association lors des remises de médailles,trop de choses graves étant mises en cause.

RAPPORT D’ACTIVITÉSÀ la fin de son exposé, approuvé à l’unani-mité, notre secrétaire nous annonce sa dé-mission officielle de son mandatd’administrateur.Nous la remercions pour tout son travailpendant plusieurs années, en espérant la re-voir à la réunion des présidentes !

RAPPORT FINANCIER

M. Thollot remercie Mme Lockhart, qui arenoncé à son poste de trésorière, pour toutle travail effectué par elle avec minutie

et… à la main, puis distribue l’état descomptes et de la trésorerie.Le bilan n’est pas alarmant, mais cepen-dant en pente descendante (en particulierdu fait du plus grand nombre de courriersaux sénateurs et députés, de rencontresentre nous.)La cotisation est maintenue à 2€50 paradhérent pour l’année 2014.

Renouvellement du 1/3 sortant duCAMmes Blandin, Farges, François, Kerrand,Le Campion, de Montecler, Thollot, Veil-let sont réélues.Personnes cooptées : Mmes Lehucher etRoques (à élire dans 2 ans).Consultants : MM. Raffaillhac-Desfosses etGuitton.

Divers :- Mme de Montecler s’occupe des isolés quisont rattachés à Paris ou au départementlimitrophe le plus proche. Ainsi Le Mor-bihan et le Finistère sont rattachés à l’Illeet Vilaine ; la Dordogne à la Gironde.- Distribution des nouveaux statuts votésen octobre 2013.- Mme François continue le journal.- M. Raffaillhac accepte de suivre le site etrencontrera Mme de Gatellier pour le pas-sage de témoin.-Rappel : Chacun peut envoyer un arti-cle pour le site ou le journal.- Monsieur Guitton sera notre interlocu-teur avec les UDAF.

Suit une causerie sur le thème « Les fleursau XVIIIe siècle ». Madame Baudoin, char-mante conférencière, nous parle des fleursau XVIIIe siècle : sur les robes, les cha-peaux, les fleurs en bouquets, dans les ta-bleaux, sur les papiers peints, les soieries,les boiseries et les moulures, mais aussi, lesfleurs en thérapeutique,… et les fleurs encuisine ! Une parenthèse appréciée de tousau milieu des soucis et des complicationsde nos vies actuelles… « Des fleurs toutsimplement »

Notre Assemblée Générale du 13 février 2014

Marie-José Thollot, Présidente, accueille et remercie les personnes présentes, annonce les personnes absentes qui se sont excusées. Elle nous faitpart des décès de Mme Hublot et de Mme Boyer. L’Assemblée observe une minute de silence. Mme Thollot accueille une nouvelle médaillée del’Orne, qui se propose d’y créer une association. Mme Thollot annonce les démissions du Conseil d’administration, en cours de mandat, deMmes de Gatellier, Canet, Senly.

Vie de la Fédération

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Vie des associations : en Gironde

Mme Clairette Canet est la nouvelle présidente del'association de Gironde- Dordogne.

Mme Michèle Hervé a participé à la journée des fa-milles organisées par l’UDAF de Gironde, dont lethème était : « Utiles à qui, les grands-parents ? ».L'objectif était de recueillir la parole des jeunes fa-milles avec un temps de réflexion sur ce sujet.Quand les liens enfants-parents sont solides, quandil y a confiance et amour, les petits-enfants sont tou-jours accueillis avec bonheur. Les parents offrent undon aux grands-parents dans le sens où le contactavec les petits est désiré par eux. Et il y a un contre-don : un jour les grands-parents auront besoin dusoutien de leurs enfants.Les petits-enfants gardent de « super souvenirs » deleurs grands-parents.

Avec droits et devoirs, on s'accompagne mutuelle-ment dans la confiance ; chaque famille a sa proprehistoire, sa propre culture, ses valeurs. L'amour et latolérance sont un bon ciment pour les familles. Etnous sommes grands-parents parce que nos enfantsnous font confiance et nous désignent comme ac-teurs et comme auteurs.

Pour terminer quelques paroles d'enfants d'uneclasse de huit ans :- « les grands-parents nous montrent des fleurs,nous parlent de leur couleur et nous demandent dene pas marcher sur des choses qui craquent mais ilsne disent pas dépêche-toi ».- « Lorsqu'ils nous lisent des livres, ils ne sautent pasdes lignes. Et si on leur demande de nous relire lamême histoire, ils ne disent rien et la relisent. »- « Grand-papa, c'est l'homme le plus gentil de laterre. Il me montre des tas de trucs mais je ne le ver-rai jamais assez pour devenir aussi calé que lui ».

Les familles des Hauts-de-Seine et detous les environs sont invitées le di-manche 21 septembre prochain auFamillathlon 2014 qui, comme lessept Famillathlons précédents, sedéroulera à Saint-Cloud, au PréSaint-Jean, à proximité du Parc.Né de l’investissement persévérantet enthousiaste de toujours jeunesadministrateurs et collaborateurs del’UDAF 92, et de leurs enfants toutaussi motivés, cet événement annuelrépond à la demande des familles, eten particulier des familles nom-breuses. Elles sont conviées à s’yréunir « intergénérationnellement »autour de grandes tables installéesdans le parc : repas froids à achetercommodément sur place, ou à tirerdu sac, sans oublier les gâteauxd’anniversaire cumulés pour l’occa-

sion ! Les enfants obtiennent la per-mission de s’éclipser pour participerà une activité, les adolescents cousi-nent sportivement (inconditionnelsdu repas protocolaire s’abstenir…).Ils ont le choix : accro-branches, artsmartiaux, escrime, poneys, tir à l’arcet plus de vingt autres initiations ouexercices passionnants.Les plus calmes, à l’ombre desgrands arbres, doivent se sentirconcernés par le concept revendi-qué par Famillathlon et centré sur laFamille « la plus petite cellule sociale,base de la société, lieu d’épanouis-sement et de construction des indi-vidus, source de soutien, deréconfort et d’équilibre ». Pour la fa-voriser, Famillathlon met en valeur lesassociations familiales, qui « repré-sentent, informent, soutiennent », lesport, « moyen privilégié d’appren-tissage de l’esprit d’équipe, du res-pect…, source d’épanouissement et

d’équilibre », la solidarité et l’enga-gement « lien social et lien entre lesgénérations, assistance et entraideentre les familles », avec une « largepalette d’engagements possibles viales associations », sans oublier laprévention à la santé.La portée de cet événement dé-passe celle d’une fête ponctuelle,pour sympathique qu’elle soit : ils’agit pour l’association Famillathlon92 de faire reconnaître et de défen-dre les droits des familles, et de re-chercher la satisfaction de leursintérêts généraux auprès de toutesles structures publiques et privéesconcernées. La Médaille y retrouveses valeurs.Donc retenons la date du 21 sep-tembre entre 10 heures et 17 heures,sans oublier de visiter le sitewww.fa-millathlon.org.

Marie-Hélène Blandin

Vie de la Fédération

Mme Maité Laroze-Cervetti, vice-présidente de la dynamique association de la Médaille de la FamilleFrançaise de Rueil Malmaison (structure très active depuis sa fondation, antérieure à celle de l’associationdépartementale des Hauts-de-Seine) a fait publier dans le n° 1795 de la revue « La Voix du Combattant »,une information claire sur notre décoration.La revue signale entre autres précisions que « l’attribution de la médaille de la Famille est purementhonorifique » et que « les titulaires de la médaille ont le droit de la porter en public ».Merci à la « Voix du Combattant » de situer notre chère décoration dans son contexte sérieux et officiel.

FAMILLATHLON 92

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Que va devenir la politique familiale française ?

En plus de la fiscalité qui pénalise lourdement les famillesnombreuses avec la fiscalisation des compléments familiaux,les augmentations de TVA, etc… le gouvernement a proposédeux projets :

u L’allégement des charges patronales par la suppression descotisations familiales des employeurs.

u La suppression de la conjugalisation de l’impôt…

Que répondre?

L'UNAF a été reçue par le premier ministre le 27 mai.n L’UNAF a rappelé que « les familles ont déjà donné », et quela politique familiale contribue à la croissance de notre payset donc que les entreprises doivent participer aufinancement de la branche famille comme elles le font pourla politique des transports ou du logement. « Tout d'abord,les employeurs bénéficient des efforts massifs de lapolitique familiale pour la conciliation entre vieprofessionnelle et vie familiale, qui a, entre autres, permisune forte progression de l'activité professionnelle desfemmes. Mais plus largement, les entreprises bénéficientde la politique familiale car elle contribue au bien-être dessalariés, au soutien à l'effort éducatif des parents pour unemain-d’œuvre mieux formée et plus productive et audynamisme de la démographie pour un renouvellement desactifs. »Pour cela la branche famille doit être financée par desrecettes dynamiques. Le financement doit être simple etlisible (perception à la source), sûr (affecté à la sécuritésociale sans transiter par l'administration fiscale), sincère etstable (inscrit dans la durée).En raison des besoins en développement dans le domainede la politique familiale et de l'érosion régulière de la partdes prestations familiales dans le PIB et dans le revenu netdes familles, il convient de mieux équilibrer l'évolution desrecettes avec celle des dépenses.

Ajoutons que les familles nombreuses sont assommées parune augmentation monstrueuse de leurs impôts sur lerevenu. En effet à la baisse du quotient familial de 2013 quileur a coûté 2 milliards d’euros, s’ajoute en 2014 lafiscalisation des majorations de pension pour les familles

qui ont élevé trois enfants ou plus, additionnée de lasuppression de l’abattement de 10 % pour frais qui étaitjusqu’alors universel.Ainsi pour 3 enfants, l’impôt sur le revenu peut se retrouvermultiplié par 2.Et pour 7 et 8, multiplié par 3 ou 4….alors que les revenusn’ont pas augmenté !Les familles qui contribuent le plus à la richesse nationalesont les plus malmenées, se trouvant face à des échéancesfiscales insurmontables.Est-ce un moyen d’en supprimer l’existence alors que 9 %de familles de plus de 3 enfants apportent à notre pays plusde 40 % de la génération suivante…?

n L'individualisation de l’impôt pénaliserait fiscalement lesfamilles nombreuses dont les mères élèvent les enfants àla maison ; en revanche, les couples sans enfantsbénéficiant de 2 salaires verront leur impôt baisser avec lapossibilité de fractionner le chiffre à déclarer…Cela seraitcensé favoriser l'emploi des femmes et augmenter lacroissance !

Ce raisonnement purement financier est tout de même unraisonnement à courte vue : D'abord parce que les femmes,dans la conjoncture actuelle, n'auront pas de travail.Comment peut-on imaginer effectivement qu'elleséchapperont au chômage qui plombe notre pays ? Ellesdevraient donc pour protéger leurs familles, se « démarier »et devenir « parent- isolé », bénéficiaires du RSA et autresallocations de toutes sortes.Cela coûterait beaucoup plus cher à l'État !

Pour augmenter le PIB, il serait plus judicieux de prendreen compte la valeur du travail invisible que constituent lestravaux domestiques, l'éducation des enfants, les tâches debénévolat que font toutes ces femmes au quotidien, sanscompter leurs heures !Quand laisserons-nous aux parents le choix d'organiser leurvie familiale en les aidant dans cette liberté par la créationd'un statut du parent au foyer, comme nous le proposionsdans notre journal n° 102, de juin 2011.

Vie de la Fédération

La Fédération de la Médaille de laFamille Française est particulièrementattachée à l'éducation conjointe quedonnent les parents, le père et la mère,à leurs nombreux enfants.Ils doivent s'adapter à chacune de leurspersonnalités. Au sein de la famille,l'enfant apprend naturellement, dèsson plus jeune âge, la socialisation.Les enfants entre eux participent àl'effort éducatif des parents, qui sontles référents de cette coéducationfamiliale.

Dans une famille nombreuse,

♦on est confronté très jeune âge àune hiérarchie : papa, maman, lesgrands et les petits.♦on est amené à partager,♦on relativise les difficultés quoti-diennes,♦on trouve toujours quelqu'un pourvous aider, à travailler ou à jouer,vous montrer de l'affection et en don-ner à son tour,♦on apprend vite à être serviable, àêtre solidaire, l'enfant apprend dès le

Intervention de M J Thollot lors de l’AG de l’UNAF le 21 juin 2014 sur le thème Famille et Éducation

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Canevaspour une reconstruction

Suivre l’actualité

Nous ne sommes pas, sur le sujet dumariage pour tous, dans un combatentre cléricaux et anticléricaux,La diversité apparemment absurded'homosexuels à traditionalistes, debourgeois de province à musulmansde banlieues, d'Antillais socialistes àBretons enracinés, sans oublier cequ'il faut de saltimbanques, laisse aupremier abord une impressionétrange (que peuvent-ils avoir encommun?) mais finalementrassurante. Comme si la sociétéfrançaise dont le délitements'accélère, tentait par un ultime effortde se ressaisir sur le plus petitdénominateur commun de notrecontrat social : qu'un enfant, fût-ilélevé par un seul de ses parents, oudans une famille recomposée ou pas,en quête ou non de ses originesnaturelles, quelle que soit sa race,son origine, sa religion, sa classesociale, puisse continuer à naîtrevéritablement mais aussijuridiquement d'un père et d'unemère, qu'ils fussent ou non mariés ;que ce droit imprescriptible reconnupar la Convention des Nations-uniessur les droits de l'enfant ne lui soitpas définitivement enlevé… Au risquede basculer dans le « meilleur desmondes » dont Aldous Huxley nousnarre combien le mot « mère » estproscrit du vocabulaire courant, honniet ne doit jamais être prononcé.

Reconstruire sur les fondamentauxToutes proportions gardées, on peutestimer que notre société bigarrée,éclatée, peut-être plus multiculturelle

et métissée qu'elle ne l'a jamais été,peut retrouver le chemin de sa proprereconstruction sur quelques pointsd'accord fondamentaux.Tout d’abord, reconstruire sur le socledu droit de chaque enfant à avoir unpère et une mère, c'est-à-dire sur unehistoire qui lui permette de se mettredebout et d'avancer. Oui, nousvoulons reconstruire notre pays surl'amour d'un père et d'une mère pourles enfants que la nature leur donneou que la Nation leur confie.Reconstruire le sens du bien communautour de nos enfants.Cette structuration passera, c'esthumain et c'est naturel — par unecoagulation des forces en présenceautour de principes communs,d'objectifs communs,♦ l'enfant n'est pas une chose – il n'ya pas de droit à l'enfant, il n'y a quedes droits de l'enfant, qui luipermettent aussi d'accomplir sesdevoirs envers son père et sa mère,envers la Cité ;♦ le père, la mère ne sont pas desidées, des concepts. Ils ont desdevoirs envers leurs enfants, ce quileur donne des droits pour pouvoirexercer leur responsabilité de parentset d'époux ;♦ la société doit une garantie auxfamilles qui élèvent leurs enfants enleur donnant les moyens de le fairepar rapport à ceux (et ils sont libres)qui n'en élèvent pas. Ce principefondamental de solidarité est au cœurdu régime des prestations familiales ;♦ le père et la mère sont les premierséducateurs de leurs enfants.

L'autorité parentale doit êtrereconnue et défendue par la Nationmais aussi ne pas s'exercer audétriment de l'intérêt premier del'enfant ;♦ l'enfant n'est pas une terre vierge àendoctriner, c'est un être dont ladignité appelle à la liberté, dont laconscience, formée et éclairée parses parents, ne peut être violée,enrégimentée, déformée,conditionnée par l’État ou la société ;♦ l'enfant à naître n'est pas unemarchandise ni un produit fabriquémais un être humain unique etindisponible ;♦ la protection par la société est dueaux enfants dépourvus de famille ets'exerce à titre subsidiaire.Mais il faudra aussi y rajouter lesautres éléments d'ordre plus social ouéconomique :♦ la montée de la pauvreté dans nosvilles, nos quartiers, nos villages ;♦ la dette publique qui paraît ne pluspouvoir être jugulée par personne etle poids d'une fiscalité devenueinsupportable parce que ni équitableni productive ;♦ le chômage de masse qui s'installelui aussi dans des bassins depopulation entiers ;♦ l'insécurité et les périphériesallogènes de la société, partagéesentre repli intégriste et dérivedélinquante ;♦ la disproportion croissante entreniveaux respectifs de revenu et deresponsabilité au service de la cité ;♦ le saccage de plus en plus visibledu patrimoine naturel, paysager etrural qui a forgé l'âme de la France ;♦ le saccage des mentalités par ledéveloppement d'addictions de toutessortes qui sont autant de paradisartificiels où la jeunesse cherche envain un refuge ou une raisond'exister ; il nous faut sortir de lacaverne de Platon et dissiper lesfausses ombres qui la peuplent.Il est urgent que les différentesrésistances se rencontrentmaintenant et s'organisent.

plus jeune âge les richesses et lesexigences de la vie en société.Les familles nombreuses sont commedes TPE (très petites entreprises),dont les parents sont les garants parleur amour. Mais ces entreprises necherchent le profit que dans l'avenirde leurs enfants, car nous savons quechaque naissance affaiblit le niveaude vie matérielle du foyer, et ce, mal-gré les allocations familiales.Les enfants des familles nombreuses,par le regard et les préjugés que la

société porte souvent sur leur familleapprennent aussi la tolérance et la di-versité des familles. Ils apprennentaussi à accepter et à respecter.

Ainsi ils puiseront leur force dans lastructure que leurs parents, leur fra-trie et leurs grands-parents leur au-ront apportée.

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Objets d'une polémique violente, les livres proposésaux enfants à l'école ou dans les bibliothèques ne de-vraient pas être là pour n’apporter aux enfants que sa-voirs et connaissances de mode de vie d'adultes.« La littérature pour enfants n'est pas le lieu d'appren-tissage d'éducation, ni morale ni sexuelle. La littératureraconte des histoires. La fiction permet aux enfants dese comprendre, d'apprendre l'autre, de se confronteraux peurs qui les taraudent, d’apporter des réponsesaux multiples interrogations qui les traversent » ex-plique Sylvie vassale, directrice du salon du livre et dela presse jeunesse.Annick Laurent Joly, rédacteur en chef de « la revue deslivres pour enfants », insiste :« en proposant des situations fictives, l'auteur met enscène des situations dans lesquelles le jeune lecteur vaparfois se reconnaître et vivre le temps de sa lecture,par procuration, des expériences inédites qui vont en-richir sa propre expérience, l'ouvrir à l’altérité, com-prendre pourquoi il a été touché, imaginer des solutionssur les pas d'un héros qui traverse des épreuves quivont le stimuler. »Peu de supports permettent le lien et le partage entregénérations comme le fait un livre. Mais si certains pen-sent que le jeune lecteur sait lorsqu'il lit un roman ou unconte qu'il est dans un monde qui n'est pas réel, il ne

faut cependant pas négliger l'attention au choix des li-vres car il n’est pas plus faux de penser que les livrespeuvent soigner que de penser qu'ils peuvent être nui-sibles. Il n'en reste pas moins que derrière les livres, il ya des auteurs, des illustrateurs, des éditeurs dont lespensées ne sont pas forcément celles que les parentsveulent faire entrer dans l’esprit de leurs enfants.Souhaitons que toutes ces personnes aient à cœur detransmettre de belles histoires, de belles images auxenfants et non de les pervertir et que les adultes quiveulent les encourager à lire sachent les aider à choisirdes livres de qualité en s’aidant par exemple d'un guide(1), et en ne méprisant pas l'apport de la lecture descontes aux petits-enfants. Lus dans le texte original,sans les affadissements des versions modernes, avecleurs personnages surnaturels, fées, ogres, géants, ani-maux parleurs, arbres enchantés… ces contes tradi-tionnels tissent des fils entre le visible et l'invisible et ilstouchent les lecteurs parce qu'on y sent les vérités hu-maines et la chaleur d'une vie.u Les 1001 livres pour enfantsu La revue des livres pour enfants,u Plaisir de lire, wwwwww.chouette un livre.fru Lire, c’est élireu Contes d’Andersen, des Frères Grimm, de Perrault

Que peuvent apporter les livres aux enfants?

Des bouchées de pruneaux apéritivesPour 30 pruneaux : 100 g de roquefort, quelques noix, 2cuillères à soupe de crème fraîche, un peu de beurre, unecuillère à soupe d'Armagnac ou de vin blanc doux.u Mélangez le roquefort, les noix écrasées, la crème fraîche,le beurre et l'Armagnac de façon à obtenir une pâte fermeet homogène.u Remplacez les noyaux des pruneaux par ce mélange.u Gardez-les au frais une heure Pour les servir à l'apéritif

La tarte renversée aux abricotspour une tarte de 22 cm de diamètre : 250 g de pâtefeuilletée, 50 g de vergeoise brune, 60 g de beurre, le jusd'un citron, 750 g d'abricots frais, 125 g d'abricots secs.u Préchauffez le four à 240° (thermostat huit).u Beurrez un moule à tarte à bord haut de 22 cm, saupoudrezle fond de vergeoise brune sur une épaisseur de 1 cmenviron.u Dénoyautez les abricots frais et coupez-les en deux,rangez-les dans le moule sur la tranche en alternant 2 demi-

abricots frais et 1 abricot sec. Faites fondre le beurre restantet à l'aide d'un pinceau badigeonnez-en les fruits. Arrosez dujus de citron et faites cuire au four 30 à 40 minutes.u Pendant ce temps étalez la pâte feuilletée en un rond de28 cm environ sur 1 cm d'épaisseur, piquez-le de nombreuxcoups de fourchette, soulevez la délicatement déposez-lasur une plaque recouverte d'un papier sulfurisé légèrementhumidifié. Sur la pâte, poser un moule à génoise de 22 cm dediamètre, fond contre la pâte, laissez reposer une heure auréfrigérateur.u Lorsque les abricots sont cuits, sortez-les du four et baissezla température à 200°, enfournez alors la plaque portant lapâte mise en forme. Au bout de quelques minutes, la pâtese lève sur tout le pourtour du moule. Ôtez alors celui-ci etpoursuivez 10 minutes encore. À la sortie du four, laissez lapâte tiédir un peu et retournez la pâte cuite sur le moulecontenant les abricots, posez un plat par-dessus, etretournez maintenant l'ensemble. Les abricots légèrementcaramélisés garnissent la pâte. Dégustez la tarte tiède,accompagnée éventuellement de glace à la vanille ou decrème fraîche… C’est délicieux !

Le coin des gourmands

Vie pratique

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PPlaisir de lire

pour les enfants

Édith de Brétizel nous conseille quelques livres etnous l'en remercions.

n « La Ferme »Berger, A Guillopé. Milan Jeunesse. 37 pages 24x27. 2005 12 €.

En une douzaine de chapitres, dont on tourne avec plaisir lespages aux dessins réalistes, les auteurs offrent à un large pu-blic un vaste et clair aperçu de l’activité fermière : traite desvaches, soins des moutons et de la basse-cour, élevage du co-chon, fabrication du fromage, culture des fruits et légumes,travail de l’agriculteur aidé de son tracteur pour la fenaison, lamoisson, et l’ensilage, le labourage et les semailles. Les mots devocabulaire inscrits en lettres attachées sur le dessin, enri-chissent les connaissances du jeune lecteur. Agrémenté de jo-lies frises, cet ouvrage est solide du fait des pages cartonnées,tendu d’une couverture aux dessins évocateurs. À découvriravec un adulte dès 3 ans, seul entre sept et douze ans

n « Mes premiers mots »Inès Lacaille, Karine-Marie Amiot.Éditions du Triomphe.16 pages 17,5 x 17,5. 2012. 8, 60 €

Ce qui était naturel autrefois, dire « bonjour », « pardon »,« merci » ne semble plus l’être de nos jours. L’enseigner àl’aide de jolies frimousses, d’une charmante aquarelle, dequelques traits de crayon-feutre, de lignes en forme devagues, c’est l’excellente idée de Ines Lacaille et K-M Amiotqui expliquent le « je t’aime » par l’élancement du petit-enfant dans les bras de sa grand-mère ! Les pages,cartonnées et glacées, sont reliées dans une couverturemolletonnée qui durera tant qu’il y aura des petits à lamaison. Album tout de tendresse et de bonheur partagé.Lisez-le à vos têtes blondes dès deux ans, elles serontconquises et même inséparables du livre, tant il est fait pourplaire ; vos petits seront de surcroît polis sans s’être donnéde mal !

n « Sylvain et Sylvette »tomes 1 à 8. Jean-Louis Pesch. Éditions P’tit Louis.21 pages 18 x 18 et 6,50 € chacun. 2011 et 2012.

Nous revivons avec joie, en un format réduit, plus adapté auxpetits autour de trois ans, les aventures savoureuses de cesdeux personnages si sympathiques et de leurs douze chèresamies les bêtes créés en 1941 par Maurice Cuvillier, repris en1956 par Jean-Louis Pesch. Sur un pittoresque décor de char-mantes aquarelles, se détache le texte de trois ou quatre lignespar pages. Les ouvrages sont gais et solides. Voici les titres decette bonne collection : « Le pique-nique des animaux » (1),« le naufrage de la sirène » (2), « la petite fée et le dragon »(3), « la petite mouette et le dauphin » (4), « la trêve de Noël »(5), « un drôle de bonhomme de neige » (6), « la vengeance deRenard » (7), « Bébert le petit mouton blanc » (8).

pour les adultes

Proposées par Sabine Busquet, deux livres pour lesvacances, de Victoria Hislop

n « L’île des oubliés » édition Les escales ou « livre de poche », 2013

L'histoire d'une famille de villageois Crétois exilés dans l’îlede Spinalonga, « l’Ile aux lèpreux ». Dans la première moitié duXXe siècle les lèpreux étaient obligés de s'exiler dans cette îleau large de la Crête. L’auteur décrit la vie de ces malheureuxqui s’organisent et luttent contre leur cruel destin. Une jeuneAnglaise voulant connaître l’histoire de sa famille maternellepart visiter le village natal de sa mère. Elle va découvrir des se-crets de famille…

n « Le fil des souvenirs »édition Les escales, 2014

Chrétiens, juifs, musulmans vivent en harmonie à Thessalo-nique. Tout bascule quand les habitants de Smyrne arrivent etquand un incendie éclate à Thessalonique. Les juifs sont pour-chassés, s’ensuivent guerres et révolutions…Une famille res-capée décide de transmettre son histoire, et déroule le fil deses souvenirs à son petit-fils.Beaucoup d’émotion et de suspense.

n « Molosses » de Craig Jonhson, éditions Gallmeister, 2014

Pour ceux qui aiment les romans policiers ;Une nouvelle enquête du shérif du comté d'Absaroka (ima-giné) où la vie est rythmée par la nature sauvage et grandiose,mais où l'humain compte plus que l'action et où l'humour estdécapant !

pour les adolescents

n « Les naufragés des Aukland »François-Edouard Raynal, édition de la Loupe, 2013

Echoués sur des récifs aux abords inexplorés près de la Nou-velle-Zélande, les cinq marins d’une goélette n’ont que letemps de sauter dans une chaloupe pour gagner la côte in-hospitalière qui sera leur refuge pendant 18 mois…Ce récit autobiographique passionnant, paru en 1870, a servid’inspiration au roman « L’île mystérieuse » de Jules Verne.

Vie pratique

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Le cinéma français a été très productif en 2013, et les média ontété fort élogieux pour trois films qui présentent l’homosexua-lité comme une façon de vivre naturelle et fréquente…. Notreamie est allée les voir pour pouvoir en parler avec ses petits en-fants, voici ce qu’elle en dit, avec un certain retard puisque lesaffiches ont changé, mais un regard intéressant :

n « La vie d’Adèle. » (interdit au moins de douze ans.)Adèle a quinze ans et entend bien mener la vie d’une adoles-cente très à l’aise dans les relations garçons et filles. Elle passeune après-midi avec un garçon de sa classe, mais elle est déçue.Elle rencontre alors Emma, la fille aux cheveux bleus. C’est lecoup de foudre, la découverte du désir, le temps d’une longueséquence. Les années passent. Adèle travaille dans une sectionde petite maternelle ; Elle vit avec Emma ; puis la vie avance etles sépare. Au cours d’une soirée dansante Emma retrouve sonancienne copine enceinte, sur le point d’accoucher. Celle-ci ren-voie Adèle : « dégage, sors de ma vie ! » car, avec l’arrivée d’unenfant l’ex-copine incarne la « famille ». Le film se termine surl’image d’Adèle en pleurs, seule sur une route, dans la nuit …

n « Yves Saint-Laurent »Paris 1957, Y-S-L. est un jeune homme de 21 ans, très timidemais très doué dans le domaine de la mode. Il est choisi pourdiriger la prestigieuse maison de couture Christian Dior. Pourson premier défilé, il est secondé par Pierre Bergé. Après cepremier succès les deux hommes deviennent inséparables : YSLcrée les modèles tandis que PB assume la partie financière, l’or-ganisation matérielle, les relations avec la presse et la richeclientèle. YSL est un malade maniaco-dépressif, avec des obses-sions et des peurs, il se drogue, mène une vie dissolue…et PB,associé et jaloux veille sur lui…( ? )

Pierre Niney est un remarquable acteur et sa ressemblanceavec YSL est incroyable. La beauté des défilés, des tissus, descouleurs, des mannequins donnent un vrai plaisir aux yeux maisne font pas oublier les scènes d’intimité entre ces deuxhommes…ni le mal-être d’YSL.

n « Guillaume et les garçons, à table »Cette comédie dont l’acteur principal Guillaume Gallienne joueles rôles de la mère et du fils montre une mère autoritaire quiélève ce fils différemment de ses frères. Il a des cheveux blonds,bouclés et il copie les gestes de sa mère tant aimée pour luiplaire, ce qui le rend efféminé. Finalement, il s’aperçoit qu’il estun garçon comme les autres.

n « Tomboy »Laure, âgée de 10 ans déménage avec ses parents et arrive dansun ensemble d’immeubles à Paris. Sportive, toujours en shortet tee-shirt, elle descend sur l’aire de jeux et regarde avec envieles garçons qui jouent au ballon. Invitée à participer, elle répondMichaël quand on lui demande son prénom. Désormais pourtous les enfants du voisinage, elle est considérée comme ungarçon, y compris par sa meilleure amie, Lisa, devenue amou-reuse de Michaël…Ce film, comme le précédent, évoque la délicate question del’élaboration du genre.Il n’est pas sorti en salle mais sa projection dans les écoles, estl’objet d’une violente polémique car ce n’est pas un film pourjeune public. Il peut être générateur de troubles chez les jeunesadolescents en les amenant, sans précaution, à se poser desquestions sur leur personnalité. Pour cette raison, on ne sau-rait trop conseiller aux parents d’aller le voir et d’en parlersimplement avec leurs enfants.

CinémaChronique proposée par Clairette Canet.

DÉCÈSMadame Delessard, ancienne présidente de Besançon, nous a envoyé ses souvenirs de Madame Boyer. « Henriette Boyer avaitune personnalité certaine ! Elle était « intarissable » pour défendre ses convictions. Je n’ai pu savoir le nombre de ses enfants.Très souvent, elle parlait de sa fille médecin qui soignait son cancer, ainsi que d’un fils officier.De ce qui me souvienne, elle a aidé à créer maintes associations et avait beaucoup soutenu Madame Picard (à Bordeaux). Elleavait intégré l’Association des veuves de militaires. (Elle s’est beaucoup occupée de la Mutuelle Militaire). Henriette était aussiune personnalité au sein de l’UNAF. Elle se dépensait sans compter malgré une santé quelque peu défaillante. Sa serviabilitéétait grandement reconnue !

NAISSANCESAmicie Bafour, le 3 janvier, 11e petit-enfant de Marie-Hélène Blandin et son épouxThomas, le 30 avril, 28e petit-enfant de Michel et Françoise de MonteclerVictoire, le 22 mai, 8e petit-enfant de Christian et Caroline FrizacNous envoyons nos félicitations à leurs parents et nos vœux de bienvenue à ces enfants !

MARIAGEQuitterie de Prémare, la fille de notre fidèle et efficace amie Marie-France, épousera Grégoire Blaise, le 11 juillet 2014.Nous les félicitons et envoyons nos vœux de bonheur aux futurs époux.

C A R N E T

Vie pratique

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L’E-Cigarette est-elle dangereuse?La cigarette électronique semble devenir l'accessoire à lamode. Comme les cigarettes classiques étaientindispensables au cinéma dans les années 50 à 80 jusqu'à ceque leur responsabilité dans les cancers et les pathologiescardiaques soient démontrée, ces nouvelles « ciga-likes »commencent à apparaître dans les campagnes publicitairesaux mains de vedettes de cinéma ou autre.

Elles sont composées de trois éléments : une batterie, unatomiseur et un réservoir de liquide. Celui-ci contient engénéral du propylène-glycol (utilisé aussi bien dans lesmédicaments que dans le liquide de dégivrage pour lesavions) ou parfois de la glycérine ainsi que des arômesextrêmement attrayants pour les jeunes et de la nicotine.Dans la plupart des cas, lors de l'inhalation, l'atomiseurchauffe le liquide, émet de la vapeur qui se répand au fondde la gorge produisant un effet similaire à l'acte de fumer.C'est ce qu'on appelle le vapotage ou vapoter au lieu defumer. Elles ont la réputation d'être infiniment moinsdangereuses pour la santé que les vraies cigarettes quicontiennent une centaine de substances toxiques mais ilexiste quand même de bonnes raisons de s'inquiéter face àcet engouement : Les arômes, dont on ne connaît pas lacomposition, peuvent lors de la vaporisation, comme lepropylène glycol, être à l'origine de problèmesrespiratoires, d'irritation de la bouche et de la gorge, Lanicotine présente dans la composition de l’E- liquide n’estlà que pour compenser le manque dans un traitement dedépendance tabagique, mais peut aussi créer puisentretenir la dépendance au tabac. Elle est, comme dans letabac normal, très toxique, capable de provoquer del'anxiété, d augmenter la pression sanguine, le risque de

crise cardiaque et différents cancers. De plus, la plupart deces cigarettes électroniques et de leur liquide sont fabriquésen Chine sans aucune obligation de contrôle de qualité.L'innocuité des nombreux produits toxiques qui se formentlors du chauffage et de la vaporisation reste à prouver… Entout cas ce qui est aspiré n'est pas de la vapeur d'eau !

les pneumologues considèrent que c'est un bon produitpour aider au sevrage des fumeurs mais c'est son usage quipose question car, d'une aide au sevrage, des utilisateurspassent à un usage compensatoire de leurs cigarettesclassiques qui leur permet de prendre leur dose de nicotinedans les lieux où il est interdit de fumer ! Et donc ilsmaintiennent leur consommation de nicotine à son degrédangereux. D'autre part, un sondage réalisé en Franceauprès de 3000 jeunes parisiens indiquent que deuxadolescents sur trois âgés de 12 à 14 ans ont essayé lacigarette électronique alors qu'ils n'avaient jamais fumé detabac… or elles peuvent entraîner une dépendance trèsrapide et un passage ensuite au tabac classique.

Comme pour le tabac, il faudra sans doute attendreplusieurs années pour connaître les dangers réels pourl’organisme mais le professeur Bertrand Dautzenberg,pneumologue à l'hôpital de la Salpêtrière à Paris etprésident de l'Office français de prévention du tabagismesouligne que la cigarette électronique est toxique, crée dela dépendance, est nocive pour les jeunes aussi bien pourles vapoteurs que pour les fumeurs, et leurs voisins.

En France, la vente des E-cigarettes est interdite au moinsde 18 ans depuis le début du mois d’Avril.

D.F.

Santé

Pharmacie domestique

Voici venir les vacances et le momentde préparer les valises ; quel que soitl'endroit où nous allons il ne faut pasoublier une pharmacie d'urgence : tou-jours de l’Arnican en crème ou en gra-nules en cas de coup, de chute ou derisque de courbatures importantes, desbonbons ou des pastilles au Propolispour stopper un mal de gorge débu-tant ; un collyre désinfectant et apai-sant ; un antalgique type Paracétamol ;sans oublier les traitements habituelle-ment nécessaires de chacun…

Quelle que soit la destination il serabon de prévoir les protections :

u Contre le soleil : chapeau, lunettessombres, chemisette légère à mancheslongues si l'exposition est très forte,crème solaire avec une protection SPF

au moins 30 pour le visage, voire SPF50 en cas de peau très claire, crèmeaprès-soleil, Biafine ou vinaigre sur lescoups de soleil.u Contre les insectes : anti-moustiquepréventif et curatif, cigarettes pourchauffer le venin des guêpes ou desfrelons et ainsi le détruire et limiter lesréactions ; un tire tique, un ASPI venin.En cas de réaction forte à une piqûreou une morsure, n’hésitez pas àdemander une consultation médicaleen urgence ou à aller chez unpharmacien pour qu’il vous avance uncomprimé ou une ampoule injectablede corticoïde.u En cas de chute : prévoir du Coalgan,un désinfectant en aérosol, des stéri-strips pour rapprocher les berges

d'une plaie, des pansements en filmimperméable, des bandages.u En voyage : si vous allez à l’étranger,n’oubliez pas de vous renseigner surles vaccinations nécessaires, sur lesbesoins de médicaments antipaludéens, et si cela est un risque,d’augmenter les protections anti-moustiques.Prévoyez aussi un traitement de « tou-rista », cette diarrhée due aux change-ments d’alimentation que notre orga-nisme rejette… Emportez un fermentlactique ou une levure en gélules for-tement dosée, un antispasmodique(type Spafon), un régulateur intestinal(type Imodium) et buvez de l’eau mi-nérale !

D.F.

Vie pratique

DIRECTEUR DE PUBLICATION MARIE-JOSÉ THOLLOT n IMPRIMERIE FRAG 01 45 44 69 08

Conseil d’Administration 2014

CoMPoSItIoN Du BurEAu

Présidente Marie José thollot

Vice-présidentes Françoise de MonteclerDominique FrançoisGéraldine DelasnerieBéryl Veillet

Conseil juridique Marie-Hélène BlandinSecrétaire Cécile Grignard

trésorierpar interim Yves thollot

ConsultantsJean-Paul Guitton,Marc raffaillhac-Desfosse (site internet)

LIStE DES MEMBrES

Blandine Farges, Marie-thérèse Faure,Michèle Hervé, Bernadette Isaac-Sybille,thérèse Kerrand, Marie-Sophie Le Campion,Mireille Lehuchet, Marie Lockhart,Marie-France de Prémare, Véronique roques.

Siège social19, rue Littré, 75006 Paris

Secrétariat : Madame de Villeneuve20 rue de la Libération – 92210 Saint-Cloud

Faites connaître notre site internetwww.medaillefamillefrancaise.com

À vous,

Me voici à présent à l'automne de ma vie.Je devrais dire hiver mais je me sens tropverteencore.Si je regarde le chemin déjà accompliPar vos jeunes existences, semées de sur-prises,de découvertesJe me dis qu'une voie plus longue vous estdonnée,Au fil des jours, des années, une œuvre,mes enfantsDont vous serez les seuls artisans.

Puisse l'exemple de ceux qui vous ontprécédéÊtre un guide pour vous, une lumière,un soutien.Ils seront toujours là, invisibles gardiensPour vous communiquer force, confiance,espoir.L'aube se lève pour vous, pour moi déclinele jour.Je vous dis bonjour et vous me dites bonsoir,Avec toute la force de notre amour.

Michèle Hervé

Guide « Sortie de maternité,préparez votre retour à la maison »

La Haute Autorité de Santé (HAS) vient d’éditer un docu-ment d’information, destiné aux femmes enceintes et à leurentourage.Ce livret qui a pour objectif de les aider à anticiper leur sor-tie de maternité en préparant le retour au domicile précisenotamment :Les professionnels de santé qui peuvent assurer le suivi dela mère et de son enfant après la naissance.Les modalités de suivi en cas de durée de séjour "stan-dard" ou en cas de sortie précoce de maternité.Des informations utiles pour la mère et son enfant.Une liste de contacts complète les informations pratiques.Ce document est téléchargeable gratuitement sur le site del’UNAF.

Journée des Présidentes de la Fédération

le mardi 7 octobre 2014 de 9 heures à 17 heuresà l’accueil Barouilliere

14 rue Saint Jean-Baptiste de la Salle - 75006 Paris

« Mais, parents et enfants, écoutez bien :lorsque les pères s'habituent à laisser faire leurs enfants, àles laisser courir comme ils veulent,lorsque les fils ne craignent pas leurs parents, ou ne tiennentpas compte de leurs paroles,lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrentles flatter plutôt que de les conduire dans le droit chemind'une main ferme, lorsque finalement les peuples défient leslois parce qu'ils ne reconnaissent plus au-dessus de l'auto-rité de rien ni de personne,alors c'est en toute beauté et en toute jeunesse le début dela tyrannie. »

Platon