Fait n°7 les zones humides un patrimoine naturel dégradé et faiblement exploité v1

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Les zones humides sont, en partie à cause du développement rapide de la ville, source de nuisances visuelles et olfactives importantes et représentent en conséquence un obstacle au développement urbain harmonieux de la ville. Les quartiers avoisinants ces sites sont les plus exposés aux impacts négatifs de cette dégradation. Prolifération d’insectes, infestation par les rongeurs et mauvaises odeurs contribuent non seulement à la dégradation du paysage locale mais aussi à diminuer d’avantage l’attrait des zones, souvent précaires, qui longent les abords de ces plans d’eau

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FAIT N°7FAIT N°7Les zones humides : un patrimoine naturel dégradé et faiblement exploité

Février 2013

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� Les zones humides : de véritables infrastructures naturellesDes zones humides saines présentent de multiples facettes ; elles sont de véritable réservoirs

de biodiversité faunistique et floristique. Elles jouent un rôle primordial dans la régulation

des ressources en eau et par conséquent servent à la prévention des crues et des

sécheresses. Elles ont également un pouvoir d’épuration important filtrant la pollution et

stockant naturellement le carbone.

� Réservoir de pollution externe et interne à la villeLes oueds, tout au long de leur parcours, deviennent un dépotoir recevant des quantités

importantes de déchets solides et liquides. L’oued « Blibène » reçoit les eaux usées d’une

cinquantaine de maisons non raccordées au réseau d’assainissement. L’oued « Hallouf » cinquantaine de maisons non raccordées au réseau d’assainissement. L’oued « Hallouf »

draine en plus des produits d’épuration de la station Sousse Sud, des eaux usées non traitées

domestiques. L’oued « Hamdoun » reçoit continuellement les eaux usées domestiques et

industrielles, les lessivats des terres agricoles ainsi que les eaux de refroidissement de la

centrale électrique de Sidi Abdelhamid, qui occasionnent une pollution thermique.

En plus, dans ces décharges à ciel ouvert, s’y trouvent mêlées des ordures ménagères, des

pneus et des gravats provenant des chantiers de construction.

Malgré qu’elle soit classée depuis 1980 et reconnue comme zone humide par le Ministère de

l’Agriculture, la Sebkha de Sousse continue également à être un lieu de décharge alternatif

pour la commune de Sousse, pour y déverser les DMA et les déchets de construction. Son

plan d’eau est affecté par les eaux usées non traitées qu’elle reçoit, pendant les périodes de

surexploitation de la STEP Sousse Sud.

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� Des quartiers défavorisés aux alentours des zones humides.Tout passager à proximité des oueds, surtout au niveau des tronçons non aménagés, estfrappé par le décor désolant et des plus repoussants, formé par le tas de déchets quiobstruent les lits des oueds et par les eaux noirâtres qui y coulent. La Sebkha de Soussetémoigne également d’une dégradation esthétique considérable provoquée par ledéversement anarchique des déchets solides sur son plan d’eau et le tas de sacs en plastiquesaccrochées dans les arbres qui boisent les proximités. A ce paysage dégradé est impulséel’implantation des habitats spontanés qui abritent une classe majoritairement défavoriséedans les zones à proximités. Ces zones humides sont perçues comme des frontières audéveloppement urbain, dont le paysage se dégrade d’autant plus qu’on s’approche desberges des oueds et de la Sebkha et les quartiers les plus précaires se trouvent aux marges dela ville.la ville.

�Les oueds, des bassins hydriques peu exploités.La ville de Sousse est insérée entre deux oueds mineurs « Blibène » et « Hallouf » et un ouedmajeur « Hamdoun ». ils constituent les effluents de trois bassins versants qui drainent leseaux d’une surface totale de 340 Km2. Malgré l’importance des ressources mobilisablesestimées à 2 Mm3, uniquement 50 % de ces ressources sont mobilisées par la couverture etl’aménagement des cours d’eaux. le reste est drainé vers la mer. Ces oueds traversent lesagglomérations urbaines de la ville de Sousse, entre autres villes, ce qui rend leuraménagement difficile et couteux.

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� Manque d’entretien et déficit d’aménagement des oueds.

L’écoulement des oueds est souvent barré par des dunes mouvantes au niveau deleur embouchure sur les plages ou par l’accumulation, en aval, de la sédimentationdesséchée provenant de l’érosion du sol et qui gène l’écoulement. En périodehivernale, l’obstruction des cours d’eau peut engendrer des crues violentes quimenaceraient habitants, infrastructures et terres agricoles. Pendant la saisonestivale et quand le débit d’écoulement diminue, le manque d’entretien et decurage et le mauvais aménagement des embouchures provoquent la stagnation decurage et le mauvais aménagement des embouchures provoquent la stagnation del’eau et bloque les déchets, ce qui infeste les zones de proximités par ledégagement de mauvaises odeurs et la prolifération de moustiques et desrongeurs.

Cette situation conduit à donner un aspect désagréable aux lits ; la transparencede l’eau est assez faible à cause de la forte concentration en matière de suspensioncumulée et le fond des lits des oueds sont noirs à bleuâtres dans plusieurssecteurs.

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JUSTIFICATIONS

� Dégradation de la qualité de vie des habitants de proximité

Les zones humides sont, en partie à cause du développement rapide de la ville,

source de nuisances visuelles et olfactives importantes et représentent en

conséquence un obstacle au développement urbain harmonieux de la ville.

Les quartiers avoisinants ces sites sont les plus exposés aux impacts négatifs de

cette dégradation. Prolifération d’insectes, infestation par les rongeurs et

mauvaises odeurs contribuent non seulement à la dégradation du paysage locale

mais aussi à diminuer d’avantage l’attrait des zones, souvent précaires, qui longentmais aussi à diminuer d’avantage l’attrait des zones, souvent précaires, qui longent

les abords de ces plans d’eau, comme Hay El Matar et Ksibet Echott.

� Risques d’inondations pour les habitants

Bien que les inondations soient peux fréquentes dans la ville de Sousse, le risque

de submersion des habitats spontanés implantés aux abords des oueds reste

majeur. Ces risques sont d’autant plus pointus que l’urbanisation portant sur des

zones de basses altitudes, et qui envahit parfois les lits des oueds, soit de plus en

plus importante.

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JUSTIFICATIONS� Menaces à la santé publique

Des pesticides, des hydrocarbures, des phtalates et des métaux lourds peuvent s’accumuler dans les poissons à des concentrations bien plus élevées que celles mesurées dans l’eau. L’ingestion de ces éléments peut poser des problèmes de santé publique. D’ailleurs au niveau de la zone de brassage des eaux douces de l’oued « Hamdoun » avec les marées salées, un ponton de pêcheur a été mis en place, permettant la disposition d’une activité de pêche plus ou moins importante, le risque est donc réel.En plus l’altération des eaux de l’oued « Hamdoun », est marquée par des teneurs élevées en nitrates, en sulfates, en coliformes fécaux et en streptocoques fécaux qui, quoique diluées sous l’effet des rejets de refroidissement de la STEG, contaminent les eaux côtières au niveau de la baie de Sidi Abdelhamid. Ces plages continuent cependant à recevoir des baigneurs pendant la saison estivale et constituent de ce fait un risque eaux côtières au niveau de la baie de Sidi Abdelhamid. Ces plages continuent cependant à recevoir des baigneurs pendant la saison estivale et constituent de ce fait un risque pour la santé.

� Risques de contamination des aquifèresAvant de gagner les bassins versants, les eaux de ruissellement parcourent les terres agricoles, les surfaces urbanisées, et se chargent pendant leur écoulement d’une multitude de substances polluantes (sédiments, pesticides,…). D’autant plus qu’en amont des bassins, les oueds traversent des plaines facilement érodables en absence de végétation pour retenir le sol. Dans les zones en aval des oueds, particulièrement « Hallouf » et « Hamdoun », les nappes s’approchent de plus en plus du sol et affleurent en certains endroits les lits des oueds. Dans ces parties les nappes sont donc vulnérables à la contamination par infiltration des eaux polluées et le risque de dégradation qualitative est réel.

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� Eutrophisation et pollution du milieu : menaces sur la biodiversitéLa distribution macro-faunestique dans l’oued « Hamdoun » est distinctive ; la présence

de tortue, de serpents et quelques poissons a été notée. En plus, les insectes sontabondants au niveau de cette zone ainsi que les oiseaux (canards, aigrettes…). Lesmollusques forment en général une part importante de la microfaune, essentiellementles gastéropodes et les bivalves. Les crabes, eux aussi constituent un groupe trèsrépondu au niveau de cet oued. Néanmoins, la pollution et l’eutrophisation de cetécosystème menace l’équilibre écologique. Certaines espèces de mollusques sedéveloppent avec des biomasses assez importantes en association avec la proliférationdes ulves et des entéromorphes ce qui reflète l’état pollué du site. En plus, les crabes etdes ulves et des entéromorphes ce qui reflète l’état pollué du site. En plus, les crabes etles poissons se trouvent souvent victimes à la sur – prolifération des algues ets’étouffent avec le reste des filets de pêches et les différentes matières plastiques endécomposition.Par ailleurs, l’apport intense de micro éléments nutritifs dans les cours des oueds,couplée parfois à une pollution thermique et le faible brassage des plans d’eau, favorisela prolifération massive de macro - algues.La marée verte fait que le cycle naturel d’auto – purification soit perturbé par lesphénomènes d’eutrophisation du milieu. La forte charge en matières organiques rendl’action des dégradations aérobiques limitée par la faible concentration d’oxygènedisponible. La dégradation anaérobie de ces résidus prime alors et s’accompagne parl’émission de produits nauséabonds et parfois toxiques comme le H2s.

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� Effet transversal sur le tourisme balnéaire

La qualité des eaux littorales dans la ville de Sousse est menacée en plusieurs

endroits par la pollution drainée vars la mer par les trois oueds « Blibène »,

«Hallouf» et «Hamdoun». c’est une situation préoccupante aussi bien pour le

développement touristique que pour la santé publique.

Les marées vertes, la stagnation des eaux par engorgement des estuaires,

diminuent la valeur esthétique de la côte et engendre des nuisances olfactives qui

exercent un effet de répulsion sur les zones soumises aux impacts de laexercent un effet de répulsion sur les zones soumises aux impacts de la

dégradation des oueds.

La contamination bactériologique et parfois chimique des eaux de baignade est

aussi alarmante, surtout que la dynamique des courants côtiers tend à répondre

cette contamination sur toute la côte.

La dégradation du paysage plagier et la qualité médiocre des eaux sont

particulièrement ressenties au Sud de la ville, à partir de la rive droite de l’oued

« Hallouf » et surtout au niveau de la plage de Sidi Abdelhamid. Quoique cette

plage ne soit actuellement pas convoite aux activités touristiques, la pollution dont

elle souffre la rend de moins en moins apte au développement futur de telles

activités.

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DEFIS ECONOMIQUES

7.1 Développement économique et touristique

Les zones humides tels que l’oued « Hamdoun » ou encore la Sebkha de Sousse

disposent de potentialités qui peuvent être valorisées et pourraient ainsi

contribuer au développement des activités touristiques et économiques et à

l’amélioration de la qualité de vie des résidents locaux en augmentant l’attractivité

de la zone pour d’autres investissements.

L’objectif de ce défi est de soustraire au maximum les types de valorisationsL’objectif de ce défi est de soustraire au maximum les types de valorisations

possibles selon les fonctionnalités de ces sites et de les protéger.

.

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DEFIS DE GOUVERNANCE7.2 Synergie entre collectivités locales et autorités

Prenant naissance dans d’autres villes que Sousse, les oueds traversent

l’agglomération déjà chargés de plusieurs types de pollution. Pour lutter contre la

dégradation de ces écosystèmes et de leurs impacts négatifs sur les habitants et

les autres milieux naturels, il est nécessaire de tracer des plans d’intervention, non

à l’échelle communale uniquement, mais régionale, afin d’agir sur toutes les

sources de pollution à la fois et garantir l’efficacité des interventions. La protection

des oueds implique la gestion qualitative et quantitative de l’eau à l’échelle des

bassins versants entiers et implique donc l’intervention des autorités locales,

régionales et nationales.régionales et nationales.

7.3 Stratégie participative pour la réhabilitation et la sauvegarde des zones

humides

La dépollution, la sauvegarde et la revitalisation des zones humides nécessite la

mobilisation de tous les acteurs locaux et nationaux pour l’élaboration d’une

stratégie commune, adoptée et respectée par tous. il est nécessaire de mettre en

place des programmes de sensibilisation sur les bonnes pratiques

environnementales aussi bien pour les citoyens que pour les industriels afin de

réduire les effets négatifs liés aux déversements anarchiques des polluants.

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DEFIS DE GOUVERNANCE

7.4 Information, formation et sensibilisation.

Les zones humides sont souvent considérées comme des terrains improductifs et

sans intérêt car les services qu’ils rendent sont souvent méconnus et ne sont pas

directement identifiés. La méconnaissance des valeurs des zones humides est à

l’origine de leur dégradation volontaire ou involontaire. Il s’agit de développer une

démarche d’information, de formation et de sensibilisation en insistant sur les

atouts que présentent les zones humides pour un territoire sur toute les

dimensions écologique, socio – économique et paysagère et faire comprendre quedimensions écologique, socio – économique et paysagère et faire comprendre que

ces milieux méritent d’être développés, plutôt qu’essayer seulement de les

assainir.

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DEFIS D’URBANISME7.5 Prise en compte des zones humides dans l’aménagement du territoire

Les zones à proximité des oueds « Blibène » et « Hallouf » et de la Sebkha abritent

majoritairement des quartiers précaires qui se trouvent aux marges du reste de la

ville. Cette disparité intra-urbaine constituerait un frein pour le développement

harmonieux de Sousse. Ce défi a pour objectif d’apaiser le déséquilibre urbain

entre les quartiers implantés aux alentours des oueds et le reste de la ville. Ceci

requiert une approche intégrée qui tient compte non seulement des aspects

hydrauliques et environnementaux mais également urbains et paysagers. Des sites

naturels aquatiques propres et embellis favoriseraient l’intégration de certainsnaturels aquatiques propres et embellis favoriseraient l’intégration de certains

quartiers, actuellement en marge de la ville, dans le tissu urbain. Bien aménagées,

ces espaces valorisent le cadre de vie en servant aux habitants de lieu de détente

et de promenade.

7.6 Intervention sur les oueds.

L’objectif de ce défi est d’établir et d’actualiser, si elles existent, les données

relatives aux débits des crues pour l’aménagement des cours d’eau et le

dimensionnement des ouvrages de franchissement, afin de protéger les espaces

urbanisées contre l’inondation tout en préservant l’équilibre naturel des cours

d’eau.

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DEFIS SOCIAUX

7.7 Image des zones humides dans la conscience collective

L’expression zone humide évoque souvent chez la population des images de lieux

sales envahis par les grenouilles et les rongeurs et infestés par les insectes. Ces

lieux incitent par conséquent à la pollution et aux rejets anarchiques de tout

genre. L’objectif de ce défi est de changer le perçu de ces zones humides. Il s’agit

de développer un regard positif et nourrir un sentiment d’appartenance à l’égard

de ces zones tant marginalisées afin d’éviter les comportements destructifs, même

involontaires.

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DEFIS ENVIRONNEMENTAUX7.8 Maitrise de la pollution des zones humides.

Il est nécessaire de mettre en place un système efficace pour la gestion des déchets solides ainsi que pour la réhabilitation et la mise à niveau des infrastructures d’assainissement de façon à réduire la pollution des zones humides.

L’aménagement paysager des berges serait à la fois un atout pour embellir ces zones que pour lutter contre le phénomène d’alluvionnement des lits des oueds.

7.9 Entretien et curage.L’objectif de ce défi est de renforcer et rétablir les actions d’entretien et de curagedes oueds pour faire face aux impacts négatifs de la stagnation des eaux et réduiredes oueds pour faire face aux impacts négatifs de la stagnation des eaux et réduirel’obstruction des cours d’eau par la sédimentation et les déchets.

7.10 Dépendance de l’approvisionnement en eau et surexploitation des nappesLe gros d’eau douce de l’oued « Hamdoun » s’écoulent en mer. Par ailleurs, leseaux de surfaces constituent une ressource potentielle pour lutter contre le déficiten eau et les conflits d’usage. Ces eaux chargées de nutriments et de sels peuventêtre une alternative aux eaux souterraines dans l’irrigation. Néanmoinsl’exploitation des cours d’eau à ces fins ne peut être envisagée que lorsque lasalubrité de ces ressources soit garantit.

14Février 2013 Les zones humides : un patrimoine naturel dégradé et faiblement exploité

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DEFIS ENVIRONNEMENTAUX

7.11 Maitrise et contrôle des effluents industriels déversés dans les oueds.

Les bassins des oueds « Hallouf » et « Hamdoun » sont les plus sujettes à

l’influence de la pollution industrielle. Le bassin versant de l’oued « Hamdoun »

reçoit toute la margine produite en plus des quantités relativement importantes

d’eaux usées industrielles sans traitement préalables provenant de la zone

industrielles de Msaken et de Sousse Sud. L’oued « Hallouf » draine les eaux usées

non traitées de la station d’épuration de Sousse Sud. Le contrôle de la qualité des

effluents industriels et la maîtrise des déversements constituent un point essentieleffluents industriels et la maîtrise des déversements constituent un point essentiel

pour la sauvegarde de ces plans d’eau et leur protection contre la pollution.

7.12 Evaluation régulière de L’état des zones humides

Il n’existe pas actuellement une démarche claire pour faire le contrôle régulier et

conclure quant à l’état et l’évolution des zones humides. Les interventions sont

ponctuelles dans le temps et dans l’espace. Or développer les informations et les

outils de contrôle et de suivi de ces zones est nécessaire pour mener les actions de

préservation et de restauration adéquates.

15Février 2013 Les zones humides : un patrimoine naturel dégradé et faiblement exploité

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PROJETS

� Création de la station d’épuration Sousse Hamdoun

� Date prévu fin des travaux : 2015

� Maitrise d’ouvrage : ONAS

� Contenu : nouvelle station d’épuration et de traitement des eaux.

� Localisation : Sousse Sud

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