E n pleine explorat ion de l’histoire des cou-teaux militaires de l’ar-

mée italienne, Extrema Ratio a été sollicitée par le géné-ral Bertolini, commandant le C.O.F.S. – Comando Operativo Forze Speziali – pour redonner vie, 70 ans après sa création, au mythique “Coltello pugnale da paracadutista assaltatore Mod.

1939 (1)” sous la forme d’une arme moderne et utilisable au quotidien par les soldats.

Le poignard ■ 39-09

Recréer ce couteau sous une forme moderne n’a pas été facile, car il était impératif de conserver la forme et les proportions du modèle initial tout en rendant la

nouvelle version plus résistante et plus fonctionnelle grâce aux tech-niques et matériaux modernes. Mais le résultat répond à cette double exigence.

Long de 31,5 cm pour un poids hors étui de 315 grammes, le 39-09 est intégralement noir. Il dispose d’une lame de 19 cm, en acier Bohler N69 traité MIL-C-13924 noir, de type “dague” avec

contre-tranchant partiel marqué mais non affûté courant sur 9 cm. Son épaisseur atteint 6,3 mm pour une largeur n’excédant pas 2,52 cm. Son dos est évidé du milieu jusqu’au ricasso. Une garde ovalisée, en acier inox épais de 5,2 mm, percée de deux trous circulaires sépare la lame de la poignée ergonomique moulée en Forprène noir. L’ensemble bénéfi -cie d’un montage sur soie traver-sante. Celle-ci dépasse d’ailleurs légèrement pour former un outil de frappe. La fi xation du bloc de matière synthétique est assurée par trois vis de fort diamètre.

Deux petites différences sau-tent donc aux yeux par rapport au Modèle 39 d’époque : d’une part, une garde beaucoup plus épaisse et, d’autre part, un man-che en élastomère au standard OTAN remplaçant le bois clair.

Extrema Ratio livre son couteau avec un étui opérationnel de troi-sième génération et un fourreau de cérémonie.

Banc d’essai express :Le modèle 39-09 C.O.S.F.

testé est de type “Operativo”, c’est-à-dire destiné à un usage de terrain. La poignée surprend

La marque italienne s’est imposée commela référence en matière de couteaux militaires d’exception. Et les nouveautés, présentées surles salons et désormais disponibles, montrent qu’Extrema Ratio sait parfaitement tirerles leçons du passé pour réaliser des pièces modernes et parfaitement opérationnelles.

contre-tranchant partiel marqué mais non affûté courant sur 9 cm. Son épaisseur atteint 6,3 mm pour une largeur n’excédant pas 2,52 cm. Son dos est évidé du milieu jusqu’au ricasso. Une garde ovalisée, en acier inox épais de 5,2 mm, percée de deux trous circulaires sépare la lame de la poignée ergonomique moulée en Forprène noir. L’ensemble bénéfi -cie d’un montage sur soie traver-sante. Celle-ci dépasse d’ailleurs légèrement pour former un outil

La marque italienne s’est imposée commeLa marque italienne s’est imposée commela référence en matière de couteaux militaires la référence en matière de couteaux militaires

Extrema Ratio,une heureuse combinaisonpassé - présent

De gauche à droite, le M1A2, le Col Moschin Compact, le Primo Corso,le 39-09 Ordinanza et le M1A1.

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par sa relative finesse imposée par le respect de la forme d’origine. L’ergonomie est soignée et la prise en main confortable. Deux méplats ont été aménagés sur les côtés offrant une zone d’ap-pui au pouce. En prise reverse, la partie de la soie dépassant légèrement du bloc de Forprène remplit une fonction similaire. Mais cette excroissance est aussi un outil de frappe et un marteau de fortune.

La forme spear point lui confère un important pou-

voir de pénétration qui rappelle sa vocation de poignard de combat. Le tranchant offre une longueur de coupe

appréciable de 18,5 cm, malgré un ricasso épais.

Étui et port :Les deux étuis par-

tagent le même colo-ris noir et la structure

identique avec fourreau central rigide, habillé de nylon. L’étui de “3e génération” est doté d’un rabat et de deux san-gles de cuisse, amovibles, pour le port opérationnel. Le couteau est solidement maintenu dans l’insert central rigide. Sa poignée est assurée par un passant doté de deux pressions. Le rabat amo-vible lui aussi bénéfi cie d’une fer-meture par attache rapide.

Le fourreau de cérémonie est disponible pour placer le couteau à la ceinture en respectant l’angle de port incliné à 45° imposé par l’usage militaire de l’époque. Il

de collection est aussi disponible, avec manche en bois clair et coffret de présentation.

Bilan :Ressuscité par l’entreprise

toscane, le poignard de combat 39-09 démontre qu’il n’est pas toujours utile de réinventer la roue pour disposer d’un couteau opérationnel effi cace !

Le Primo ■ Corso

Occupant une place impor-tante dans l’histoire militaire transalpine, cette nouveauté de la fin d’année 2012 va occuper une place à part dans la gamme des couteaux droits de la mar-que en raison de son aspect traditionnel.

Dans le cadre de ses recher-ches historiques ayant donné

Le four reau de 3 e générat ion démonté.

Le fourreau de cérémonie est Le fourreau de cérémonie est

1 - Le poignard de combat 39-09 possède une lame lancéolée à simple tranchant et un manche ergonomique.2 - Gros plan sur les marquages du 39-09 présents sur la lame et sur le ricasso de celle-ci. Notez la garde ovalisée.3 - La poignée en Forprène est ergonomique. Elle est fi xée sur la soie par trois vis de gros diamètre.4 - Le Primo Corso rend hommage à une tradition de la Marina Militare. C’est un couteau de tradition. Il est livré avec un étui en cuir marron.5 - Le Primo Corso dans son fourreau dont le cœur est en matière syn-thétique rigide.6 - Le ricasso porte les marquages MM pour Marina Militare et le numéro de série. Notez le montage à l’ancienne de la poignée.

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possède un passant de cein-ture cousu au dos et muni d’un velcro. Le poignard 39-09 est maintenu dans le fourreau par une patte pressionnée.

Variantes :Extrema Ratio propose le poi-

gnard 39-09 C.O.S.F. en plusieurs versions. L’ “Operativo” est intégra-lement noir. L’ “Ordinanza” possède une lame qui arbore les marqua-ges de l’unité avec le blason sur le ricasso et la devise “Etiam Si Omnes Ego Non” dans l’échancrure de son flanc gauche. Elle est livrée dans une valisette de transport à ren-forts internes moulés. Une édition

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naissance à une véritable gamme, Extrema Ratio propose la réplique du couteau droit du G.O.I., une unité de la Marina Militare (2). Selon une pratique datant de 1952, les recrues du Gruppo Operativo Incursori rece-vaient cette arme qui marquait la fin de leur premier parcours de formation – le “Primo Corso – et leur réussite. L’entreprise de Prato la remet sous les feux de

naissance à une véritable gamme, Extrema Ratio propose la réplique du couteau droit du G.O.I., une unité de la Marina Militare (2). Selon une pratique datant de 1952, les recrues du Gruppo Operativo Incursori rece-vaient cette arme qui marquait la fin de leur premier parcours de formation – le “Primo Corso –

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l’actualité grâce à une fabrica-tion moderne.

Présentation :Pesant un peu plus de 300

grammes pour 29,1 cm de long, le Primo Corso se présente sous une forme très traditionnelle, avec une lame de 17,5 cm sépa-rée de son manche en rondelles de cuir avec pommeau en laiton par une garde plate en acier à deux quillons. L’acier retenu par Extrema Ratio est le classique Bohler N690 traité MIL-C-13924 noir dont l’épaisseur atteint 5 mm. Le montage est de type soie traversante avec vissage au centre du pommeau. La lame reçoit une émouture “full fl at”, une première sur un modèle droit de la marque. Son ricasso droit porte le marquage MM pour Marina Militare et le numéro de série du couteau.

Le Primo Corso reçoit un étui de ceinture en cuir marron à coutures blanches dissimulant une partie interne en matériau synthétique rigide.

Banc d’essai express :Extrait de son emballage, ce

modèle surprend un peu par rapport aux autres créations de l’entreprise en raison de son petit

Avec sa forme d’inspiration clip-point et son contre-tranchant marqué mais non affûté, la lame possède une longueur utile de 15 cm due à son ricasso large et massif.

Étui et port :Conforme à sa version d’épo-

que par ses lignes et dimensions, le fourreau adopte une structure moderne grâce à l’insert central rigide qui reçoit la lame. Il dis-pose de deux passants en cuir munis de pressions. Le premier, qui est par ailleurs amovible, assure le maintien du manche en son milieu et le second prend place sur le quillon de la garde plate. L’extrémité du fourreau est

ouverte pour faciliter l’évacua-tion de l’humidité.

Le dos de l’étui porte un logement pour ceinturon large tandis que sa partie

haute peut accueillir une

superbe réplique du couteau mili-taire historique du G.O.I. Malgré ses qualités, il correspond plus – à mon sens – à une pièce de collection qu’à une arme opéra-tionnelle d’aujourd’hui.

une ligne agressive avec lame à double tranchant avec zone inférieure partiellement dentée, garde à deux quillons et soie traversante formant un outil de frappe. Sa poignée ergonomi-que en Forprène est démontable. L’acier utilisé est le Bohler N690 avec une épaisseur de 6,3 mm.

Ces éléments ont été repris pour la version compacte à l’ex-ception du double tranchant et de la denture mixte. Les dimen-sions ont été réduites avec une longueur totale de 21,2 cm pour un poids de 209 grammes contre 29 cm et 260 grammes pour le modèle standard. La lame à pointe tanto modifiée atteint 11 cm et possède un contre-tran-chant marqué mais non affûté. Toutefois, elle n’arbore plus l’insi-gne du régiment. Seuls le nom et le numéro de série apparaissent sur le ricasso.

Le montage sur soie traver-sante permet de conserver l’ex-trémité anguleuse servant d’outil de frappe. Percée d’un trou cir-culaire, elle autorise le montage d’une dragonne

Le Col Moschin compac t est livré avec un étui synthéti-

que muni d’un pas-sant Tek-Lok. Il

Le Col Moschin Compact et son étui rigide dont le passant ajustable permet le port multipositions.

Le Col Moschin classique (en haut) a donné naissance à une version compacte.Les deux modèles sont en fi nition Desert Warfare.

Le Col Moschin Compact dans son étui rigide.

Gros plan sur le passant Tek-Lok muni d ’un sécur i té manue l le , constituée par l’agrafe pivotante située à l’extrême droite.

côté rétro plutôt agréable. La prise en main est

des plus classiques avec ce manche constitué de rondelles de cuir empilées. Celui-ci paraî-tra trop court pour les grandes “paluches”. La garde plate et fine, toujours pour un couteau Extrema Ratio, est légèrement orientée vers la pointe. Elle offre un point d’appui au pouce en prise marteau.

ceinture. Deux trous à son extré-mité permettent le passage d’un lacet de cuisse.

Bilan :Réalisé selon des techniques

modernes, le Primo Corso est une

Le Col Moschin ■ Compact

D e p u i s q u e l q u e t e m p s , Extrema Ratio cède à la tendance de la réduction de taille. Ainsi, sa gamme back-up s’enrichit réguliè-rement de nouveaux modèles . Après le poignard Pugio présenté dans nos colonnes (3), c’est une version compacte du célèbre couteau droit Col Moschin qui fait une apparition remarquée.

Rappel :Le Col Moschin est le tout pre-

mier fruit du travail conjoint de la marque avec une unité spéciale de l’armée italienne. Ce couteau droit a été conçu pour et avec les soldats d’élite du Reggimento Paracadutisti d’Assalto (régi-ment parachutiste d’assaut) Col Moschin appartenant à la célèbre division Folgore. Ses hommes, portant le béret rouge marqué de l’insigne “Incursore”, ont été engagés dans de nombreuses opérations d’évacuation de réfu-giés ou en tant que force de maintien de la paix au Liban. Le Col Moschin est aujourd’hui pré-sent en Afghanistan et en Irak.

Présentation :Adopté en 2002, le couteau

Col Moschin originel possède

convient de préciser que le modèle testé arbore la finition Desert Warfare avec poignée en Forprène Desert Tan et lame noire striée sable.

Banc d’essai express :Malgré une réduction de sa

longueur, le manche conserve son ergonomie éprouvée avec la découpe et le flanc creux de sa partie avant. En outre, la pré-sence d’une garde à deux quillons est un atout car offrant un appui au pouce notamment en prise marteau. La zone crantée de la soie apparaissant partiellement sur le dessus du bloc de Forprène

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constitue un second point de contact appréciable. Qu’il soit noir ou Desert Tan, ce matériau synthéti-que est agréable au toucher et antidérapant.

Selon ses concepteurs trans-alpins, la forme spécifique de la lame est née de la recherche d’une pénétration maximale en situation de combat et d’un important pouvoir de coupe. Ces deux éléments sont toujours présents sur la version compacte, mais légèrement atténués par la réduction de sa longueur.

Étui et port :Le Col Moschin d’origine dispo-

sait d’un étui en nylon avec insert rigide. Son “petit frère” bénéfi cie d’un étui en matière synthétique, de couleur sable sur la version testée, doté d’un passant de cein-ture Tek-Lok ajustable en largeur et en hauteur. Le port peut ainsi être adapté aux besoins de l’utili-sateur. Il convient de préciser que la marque italienne a choisi un passant de dernière génération reconnaissable à la présence d’un petit dispositif manuel assurant le blocage en position fermée.

Variantes :

Aux côtés du modèle Desert Warfare testé

ci-dessus, le catalogue propose une version

intégralement noire dotée d’une lame traitée MIL-C-

13924 Black. L’étui de cette der-nière adopte la même couleur.

Bilan :Réduire la taille d’un de ses

best-sellers n’est pas sans risques, mais Extrema Ratio a réussi à faire de son Col Moschin Compact un back-up aussi réussi qu’effi cace.

Les couteaux ■pliants BF M1

Les modèles de combat à lame fixe ne sont pas le seul centre d’intérêt de l’entreprise italienne. Une gamme de couteaux pliants est aussi présente au catalogue. Elle se compose de séries classées en fonction de leurs dimensions : basic, medium et heavy duty. Le dernier venu appartient à la ligne BF (pour “Basic Folders”) intro-duite en fi n d’année 2006, et il est décliné en deux variantes.

Présentation :Même si Extrema Ratio ne

confi rme pas cette hypothèse, le

BF M1 est en quelque sorte une vision modernisée du classique couteau pliant de soldat italien en dotation depuis la Première Guerre mondiale et reconnaissa-ble à la présence d’un accessoire particulier le “Marlin Spike”.

Le BF M1 reprend donc certai-nes caractéristiques de la ligne, comme la lame utility à ouverture une main en acier Bohler N690, d’une épaisseur de 3 mm, le man-che en Anticorodal noir abritant le mécanisme de blocage liner-lock, et le clip de type baïonnette monté au talon. Mais il intègre aussi des fonctions annexes appréciables au quotidien.

Le BF M1A1 est le plus large des deux pliants. Long de 17 cm pour un poids de 139 grammes. Sa lame à tranchant lisse atteint 7 cm. La structure de la poignée dissimule deux platines bloquan-tes, la première pour la lame et la seconde destinée à l’outil mul-tifonctions monté en parallèle à celle-ci. Ce dernier sert de tour-nevis plat, d’ouvre-boîte et de décapsuleur. Le dos du manche porte le fameux Marlin Spike, une sorte de puissant poinçon utilisé à l’origine par les marins.

Le BF M1A2 est plus simple et moins épais. La longueur totale est identique, mais le poids reste limité à 83 grammes. Il reprend la lame utility à tranchant lisse. Mais son manche en Anticorodal dissimule une plaine liner-lock unique. La face avant de cette pièce dépasse légèrement de la poignée pour former un tourne-vis plat. Le dos possède lui aussi le Marlin Spike.

Banc d’essai express :Qu’il s’agisse du M1A1 ou du

M1A2, le déploiement de la lame par bouton de pouce est aisé. La platine bloquante engage bien. La zone de contact permettant de la rétracter est crantée, facilitant aussi l’opération de fermeture. La forme utilitaire se montre poly-

valente et l’ergonomie très étudiée des

Basic Folders est assez peu

modif iée par les autres fonctions

intégrées.

La mise en œuvre des accessoi-res est pratique. Très accessible, le Marlin Spike est dépourvu de blo-cage et se déploie à 90° par rapport à la poignée. L’outil multifonctions du M1A1 s’extrait grâce à l’ergot du décapsuleur. Placé dans l’axe du manche, il bénéfi cie de son propre liner-lock dont le déverrouillage se fait sans problème. Il va de soi que cet accessoire est utilisable seulement lorsque le couteau est fermé. Le tournevis fi xe du M1A2 est plus symbolique que réellement effi cace.

Port :Le clip métallique place le pliant

fermé en position tip-up (4). Il est amovible et réversible. Monté à l’extrémité du manche, il permet un port très discret en bord de poche.

Variantes :Chacun de ces modèles est pro-

posé en deux versions, intégrale-ment noire avec lame traitée MIL-C-13924 et manche à surface lisse ou poignée noire rugueuse combinée avec une lame satinée. Les acces-soires sont assortis à la couleur du couteau.

Bilan :Fonctionnels et fort bien réalisés,

les M1A1 et M1A2 constituent un apport intéressant à la gamme de pliants de la marque.

Conclusion ■

Extrema Ratio ne cesse d’étoffer sa gamme par l’ajout de variantes originales. D’autres sont déjà dans les tuyaux à l’image d’un 39-09 Combat légèrement réduit avec une lame retouchée et d’une dague Suppressor Compacte aperçus à l’état de prototype ou au stade de pré serie.

Frédéric COMBE

L’auteur remercie Maurizio, Maura, Sandra et Manuella pour leur aide précieuse.

Site Internet :www.extremaratio.comExtrema Ratio est distribuéen France par USMC(www.usmcpro.com).

(1) Poignard de parachutiste d’assaut modèle 1939.(2) La Marine nationale italienne.(3) Cibles n° 505.(4) Pointe de lame orientée vers le haut.

1 - Les nouveaux BF Folders : le M1A1 en haut et le M1A2 en bas.2 - Gros plan sur le dos des manches des M1A2 (à droite) et M1A1 (à gauche) . Notez la position des “Marlin Spikes”.

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Le M1A1 et le M1A2 dispose tous deux d’une fonction tournevis au bout de l’outil pivotant pour le premier et intégrée au manche pour le second.

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