Exposition Rotimi Fany-Kayodé

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ROTIMI FANI-KAYODE 15 Mars - 13 Avril 2007 Nigérian. ( Lagos 1955, Londres 1989) En tant qu’artiste africain dont le travail embrasse le thème de la diaspora et projette des positions sur de multiples sujets, Rotimi Fani-Kayodé se décrivait souvent comme un outsider dans trois domaines distincts : - Sa famille africaine à l’identité spirituelle traditionnelle qui vogua vers la moderne Grande Bretagne, - Comme gay dans une société noire intolérante, - Comme artiste noir dans une société raciste. « Mon identité s’est bâtie à partir de ma propre idée de l’altérité, qu’elle soit culturelle, raciale ou sexuelle.La photographie est l’outil avec lequel je me sens le plus à l’aise pour m’exprimer.Or donc c’est la photographie, noire,africaine et homosexuelle, que je dois utiliser, non seulement comme instrument mais comme arme, si je veux résister aux attaques contre mon intégrité, et, bien sûr, mon existence par rapport à mes propres désirs. » Rotimi Fani-Kayodé est né au sein d’une importante famille Yoruba, à Lagos, Nigéria, en 1955. Son père, Chief Remi Fani-Kayodé était un religieux de haut-rang et un politicien respecté. En fait la famille Kayodé était crainte pour ses responsabilités spirituelles dans leur ville de Ifé, au sud ouest du Nigéria, ville sacrée, considérée comme le centre de la culture Yoruba. Mais en 1966 le Nigéria fût plongé dans le chaos par un coup d’état militaire puis la guerre civile et Rotimi Fani-Kayodé avec sa famille émigra en Grande Bretagne et s’installa dans la ville balnéaire de Brighton. Il y poursuivit ses études jusqu’à l’âge de 21 ans puis parti aux États Unis ou il prolongea sa carrière académique. Bien qu’il désira faire les Beaux Arts, il étudia aussi les sciences économiques afin de satisfaire les ambitions que ses parents avaient pour lui.En 1980 il ob- tint un B.A de la Georgetown University à Washington DC, puis étudia à New York ou il obtint un MFA , Beaux Arts et photographie de la Pratt Institute en 1983. C’est durant ses études que Rotimi Fani-Kayodé commença à produire d’iconiques et puissants portraits photographiques de lui-même et d’autres hommes noirs, nus ou habillés en costumes traditionnels Yoruba.Ces images jetèrent les bases formelles et critiques de son futur travail photographique, qui embrassa des thèmes tels que la race, la masculinité, l’homo-érotisme et la nationalité, faisant souvent appel à un mélange sophistiqué et ambigu PRESS KIT 12.02.07 JEAN MARC PATRAS GALERIE 8 rue Sainte Anastase 75003 Paris. T + 33(0)1 42 72 23 88 E + [email protected] Propriètaire : Jean-Marc Patras Contact press : Romaric Tisserand Sur Rendez-vous. Ouvert au public le Mercredi, Jeudi, Vendredi de 15h à 18h30. Press Kit : Rotimi Fani-Kayodé Résumé, Bi- ographie, Jpegs & TIF sur demande. . Jean-Marc Patras représente en exclusivité: Seydou Keita Estate, Samuel Fosso, Daniel Lainé, Aboudramane. Oeuvres disponibles : AES, Cheri Samba, Moké, Rotimi Fani-Kayodé, Bodys Isek Kingelez, Jean Depara, Georges Lilanga Di Nyama, Cornélius Augustt Azaglo, Agbagli Kossi, Malik Sidibé, John Kiyaya, José Angel Toirac, Felipe Linares jean marc patras souhaite remercier Giorgio Gomelsky, Jean-François Bizot et Alain Lévy Jean-Marc Patras Galerie www.autograph-abp.co.uk

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Dossier de Presse / Exposition Rotimi Fany-Kayodé à la galerie jean marc patras, Paris

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ROTIMI FANI-KAYODE15 Mars - 13 Avril 2007

Nigérian. ( Lagos 1955, Londres 1989)

En tant qu’artiste africain dont le travail embrasse le thème de la diaspora et projette des positions sur de multiples sujets, Rotimi Fani-Kayodé se décrivait souvent comme un outsider dans trois domaines distincts : - Sa famille africaine à l’identité spirituelle traditionnelle qui vogua vers la moderne Grande Bretagne, - Comme gay dans une société noire intolérante, - Comme artiste noir dans une société raciste.

« Mon identité s’est bâtie à partir de ma propre idée de l’altérité, qu’elle soit culturelle, raciale ou sexuelle.La photographie est l’outil avec lequel je me sens le plus à l’aise pour m’exprimer.Or donc c’est la photographie, noire,africaine et homosexuelle, que je dois utiliser, non seulement comme instrument mais comme arme, si je veux résister aux attaques contre mon intégrité, et, bien sûr, mon existence par rapport à mes propres désirs. »Rotimi Fani-Kayodé est né au sein d’une importante famille Yoruba, à Lagos, Nigéria, en 1955. Son père, Chief Remi Fani-Kayodé était un religieux de haut-rang et un politicien respecté. En fait la famille Kayodé était crainte pour ses responsabilités spirituelles dans leur ville de Ifé, au sud ouest du Nigéria, ville sacrée, considérée comme le centre de la culture Yoruba. Mais en 1966 le Nigéria fût plongé dans le chaos par un coup d’état militaire puis la guerre civile et Rotimi Fani-Kayodé avec sa famille émigra en Grande Bretagne et s’installa dans la ville balnéaire de Brighton. Il y poursuivit ses études jusqu’à l’âge de 21 ans puis parti aux États Unis ou il prolongea sa carrière académique. Bien qu’il désira faire les Beaux Arts, il étudia aussi les sciences économiques afin de satisfaire les ambitions que ses parents avaient pour lui.En 1980 il ob-tint un B.A de la Georgetown University à Washington DC, puis étudia à New York ou il obtint un MFA , Beaux Arts et photographie de la Pratt Institute en 1983.C’est durant ses études que Rotimi Fani-Kayodé commença à produire d’iconiques et puissants portraits photographiques de lui-même et d’autres hommes noirs, nus ou habillés en costumes traditionnels Yoruba.Ces images jetèrent les bases formelles et critiques de son futur travail photographique, qui embrassa des thèmes tels que la race, la masculinité, l’homo-érotisme et la nationalité, faisant souvent appel à un mélange sophistiqué et ambigu

PRESS KIT

12.02.07

JEAN MARC PATRAS GALERIE

8 rue Sainte Anastase 75003 Paris.T + 33(0)1 42 72 23 88E + [email protected]

Propriètaire : Jean-Marc PatrasContact press : Romaric Tisserand

Sur Rendez-vous.Ouvert au public le Mercredi, Jeudi, Vendredi de 15h à 18h30.

Press Kit : Rotimi Fani-Kayodé Résumé, Bi-

ographie, Jpegs & TIF sur demande.

.

Jean-Marc Patras représente en exclusivité: Seydou Keita Estate, Samuel Fosso, Daniel Lainé, Aboudramane.

Oeuvres disponibles : AES, Cheri Samba, Moké, Rotimi Fani-Kayodé, Bodys Isek Kingelez, Jean Depara, Georges Lilanga Di Nyama, Cornélius Augustt Azaglo, Agbagli Kossi, Malik Sidibé, John Kiyaya, José Angel Toirac, Felipe Linares

jean marc patras souhaite remercier Giorgio Gomelsky, Jean-François Bizot et Alain Lévy

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À son retour en Angleterre en 1983, Rotimi Fani-Kayodé rencontra son compagnon,le photographe/réalisateur Alex Hirst et commença ainsi une im-portante relation à la fois personnelle et artistique. Rotimi Fani-Kayodé se con-centra sur des portraits , mi autobiographiques mi mythiques, poursuivant le thème du corps de l’homme noir comme sujet de désir.Bien que son travail fût parfois rapproché de celui des débuts du photographe américain Robert Mapplethorpe, il est à noter que le travail de Rotimi Fani-Kayodé va beaucoup plus loin que la simple référence à l’iconographie gay. En fait, la majorité de son travail photographique en tant que tel en dit beaucoup plus sur le post-colonialisme et le racisme dans la société Britannique contem-poraine que sur la sexualité gay.

À cet égard il n’est pas inutile de rappeler que l’essor de la carrière de Roti-mi Fani Kayodé coincida dans les années 80 avec le leadership du Premier Ministre Margaret Thatcher dont la politique conservatrice donna lieu à des manifestaions raciales . En réponse à son expérience personnelle et cet en-vironnement social, Rotimi Fani-Kayodé co-fonda en 1987 AUTOGRAPH The Association of Black Photographers, une organisation toujours active et prépondérante à ce jour.

Les œuvres présentée par Jean Marc Patras Galerie du 15 Mars au 13 Avril 2007 sont en partie extraites de la série Communion qui est la dernière col-laboration avec Alex Hirst et qui ne fût jamais exposée de leur vivant. Rotimi Fani-Kayodé est mort du sida en 1989 et Alex Hirst disparut des suites du HIV trois ans plus tard.

Expositions personnelles

1985 B&J Gallery; Lagos; Nigeria1986 Yoruba Light for Modern Living; Riverside Studios; London1989 Submarine Gallery; London1989 Rotimi Fani-Kayode, Photographer (1955-1989): Retrospective; 198 Gallery; London1996 Communion—Selected Works; Impressions Gallery; York1999 Communion—Selected Works; Café Gallery; London

Expositions de groupe1984 Art Show Gallery; London1985 No Comment; Brixton Arts Gallery; London1985 Sacred and Profane Love; South West Arts; London1986 Same Difference; Camerawork; London1987 Misfits; Oval House Gallery; London1989 Bodies of Experience: Stories About Living with HIV; Camerawork; London1990 Ecstatic Antibodies; Battersea Arts Centre; London1992 Foto-Fest; Houston1994 Significant Losses: Artists who have died from AIDS; The Art Gallery, University of Maryland; College Park, Maryland1996 In/Sight African Photographers, 1940 to the Present; Solomon R. Guggenheim Museum; New York

Every moment counts (Ecstatic antibodies) 48x48 Lambda print,1989

1996 The Other Story; Kunst Halle Krems; Austria 1998 Eye Africa; The Castle of Good Hope; Cape Town2000 Portrait Africa. A Century of Photographic Standpoints; House of World Cultures; Berlin2000 Mardi Gras Arts Festival; E1 Gallery; London2003 Dreams & Conflicts—the Dictatorship of the Viewer; African Pavilion, 50TH Venice Biennale; Venice2004 Staged Realities: Exposing the soul in African photography 1870 - 2004; Michael Stevenson Contemporary; Cape Town

LittératureBailey, David A., and Stuart Hall, editors, Ten.8 - Critical Decade: Black Brit-ish Photography in the 80’s<, 3, no. 3 (1992)

Bianchi, Paolo, “Bruchlinien - Kunst uas Afrika,” Kunstforum International, no. 166 (August/October 2003)

Boffin, Tess and Sunil Gupta, editors, Ecstatic Antibodies: Resisting the AIDS Mythology, London: Rivers Oram Press, 1990

Bright, Deborah, editor, The Passionate Camera: Photography and Bodies of Desire, London: Routledge, 1998

Doy, Gen, Black Visual Culture: modernity and postmodernity, London & New York: I.B. Tauris, 2000

“Exposure,” British Journal of Photography, 132 (January 11, 1985)

Fani-Kayode, Rotimi, Communion, London: Autograph, 1996

Fani-Kayode, Rotimi, Black Male/White Male, London: Gay Men’s Press, 1987.

Fani-Kayode, Rotimi, “Traces of Ecstasy,” Ten-8, no. 28 (1988)

Hall, Charles, “ 198 Gallery, London,” Arts Review, 43, (January 25, 1991)

Hall, Stuart and Mark Sealy, Different, London: Phaidon Press, 2001

Mercer, Kobena, Welcome to the jungle: new positions in Black cultural stud-ies, New York: Routledge, 1994

Mercer, Kobena, “Mortal Coil: Eros and Diaspora in the Photographs of Roti-mi Fani-Kayode” in OverExposed: Essays on Contemporary Photography, edi-tor Carol Squires, New Press: New York, 1999

Oguibe, Olu, “A Man Without: Tribute to the Photographer Rotimi Fani-Kayode,” West Africa, (July 15, 1991)

Jean-Marc Patras Galerie / 02/07

Nothing to lose XI (Bodies of experience),48x48 Lambda print, 1989

Oguibe, Olu, “Finding a place: Nigerian artists in the contemporary art world,” Art Journal, 58, no. 2 (Summer 1999)

Pollack, Barbara, “The Newest Avant-Garde,” ArtNews (April 2001)

Rotimi Fani-Kayode, Photographer (1955-1989): Retrospective, London: 198 Gallery, 1990

Sealy, Mark and Jean Loup Pivin, eds, Rotimi Fani-Kayode and Alex Hirst, Paris: Editions Revue Noire, 1997

Tawadros, Gilane and Sarah Campbell, Fault Lines: Contemporary African Art and Shifting Landscapes, London; inIVA Books, 2003

Zaya, Octavio, “On Three Counts I Am an Outsider: The Work of Rotimi Fani-Kayode,” NKA: Journal of Contemporary African Art, no. 4, (Summer 1996)

Jean-Marc Patras Galerie

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