Exposition art africain et des diasporas, ancien et ......tait de profonds changements dans les...

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Gabon présence des esprits 20 septembre 2006 - 22 juillet 2007 DOSSIER DE PRESSE MUSÉE DAPPER

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Gabonprésence des esprits

20 septembre 2006 - 22 juillet 2007

DOSSIER DE PRESSE

MUSÉE DAPPER

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Dès la fin du XIXe siècle, des sculptures fang,kota et punu retenaient le regard des

amateurs. Mais si, dans les années 1860, desEuropéens rapportèrent, avec des trophées dechasse et des panoplies d’armes, quelquesmasques et « figures d’ancêtres », ce sontsurtout les artistes qui s’intéressèrent vérita-blement à leurs formes. Vlaminck, Derain,Picasso, ainsi que de grands marchands, àcommencer par Paul Guillaume, acquirent despièces gabonaises.

Situation géographiqueTraversé par l’équateur, le Gabon a une super-ficie de 267667 km2 et compte un peu plus d’unmillion d’habitants. Relief, hydrographie,climat et végétation, celle-ci étant caractéri-sée par une forêt dense, sont relativementhomogènes. L’Ogooué, le fleuve le plus impor-tant, long de 1200 kilomètres, qui prend sasource au Congo, coule principalement auGabon. Son bassin couvre à peu près les troisquarts du territoire. D’ailleurs, dans la littéra-ture anthropologique, les Gabonais sont appe-lés fréquemment les « peuples du bassin del’Ogooué ».Issus de différentes migrations qui se sontcroisées et succédé vraisemblablement depuisle XIVe jusqu’au XIXe siècle, les populationsoccupant cette région sont très diverses. Lesconnaissances relatives aux déplacements lesplus anciens, souvent évoqués par la traditionorale, sont fragmentaires. Les travaux sur lesépoques antérieures et plus particulièrement

Gabonprésence des esprits

Exposition :20 septembre 2006 - 22 juillet 2007

Inauguration pour la presse :Mardi 19 septembre de 11 h à 13 h

Commissaire de l’exposition :Christiane Falgayrettes-Leveau

Contacts presse :Brigitte Daubert, tél. : 33 (0)1 45021602Aurélie Hérault, tél. : 33 (0)1 45000748Fax : 33 (0)1 45002716E-mail : [email protected]

Illustrations : 1. FANG (GABON), tête de reliquaire — Bois et pigments© Archives Musée Dapper — photo Hughes Dubois.2. GABON, «Le roi Denis et sa grande femme» Gravure d’un dessin d’Émile Bayard. © Droits réservés.3. KOTA (GABON), figure de reliquaire — Bois, laiton et pigments© Archives Musée Dapper — photo Hughes Dubois.

À travers des œuvres d’une qualité plastique exceptionnelle, l’exposition Gabon, présence des esprits,ainsi que l’ouvrage qui l’accompagne donnent une vision d’ensemble de modes d’expressiontémoins de savoirs ancestraux et de pratiques comptant parmi les plus aboutis des arts africains.

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Les visuels sont disponibles sous format numérique

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sur la préhistoire sont encore insuffisants etpeu diffusés.Parmi les populations venues du nord, on peutdistinguer de grands groupes ethno-linguistiques, eux-mêmes subdivisés en sous-groupes : dont les Fang, les Myene, les Mbedeet les Kota. En ce qui concerne les immigrantsvenus du sud, principalement du Congo, ilsregroupent des Punu, des Lumbu, des Vili etdes Teke.Il est à noter que les groupes pygmées étaientdéjà présents avant l’arrivée de ces peuples etentretinrent avec eux d’étroites relations, dansles domaines tant économiques que culturels.

Aperçu historiqueLes côtes gabonaises furent découvertes parles navigateurs portugais en 1472. Puis,du XVIe au XIXe siècle, Portugais, Espagnols,Anglais, Français et Hollandais installèrentquelques comptoirs. Dans ce système de traites’échangeaient de la verroterie, des tissus, del’alcool et des armes contre de l’ivoire, du boiset des esclaves. Les autochtones étaient atten-tifs à conforter leurs relations avec lesétrangers. À cet égard, leurs chefs ne man-quaient pas de veiller à leurs intérêts. Ainsi, leroi Rapontchombo, appelé « roi Denis », signa,en 1839, un traité avec les Français afin deréglementer le négoce effectué dans la régionde l’Estuaire. C’est au milieu du XIXe siècle que les Européensremontèrent difficilement le grand fleuve etpénétrèrent au cœur des forêts inhospitalières.

Paul Belloni Du Chaillu (1831-1903) séjournade 1848 à 1852 au Gabon, où son père étaitcommerçant. Ce quarteron d’origine « franco-réunionnaise », qui s’établira ensuite àNew York et adoptera la nationalité américaine,y effectua surtout deux missions, de 1855à 1859, puis de 1863 à 1865, pendantlesquelles il put recueillir quelques élémentsethnologiques relatifs aux coutumes, aux lan-gues, aux religions, aux systèmes sociaux etéconomiques des populations qu’il observa.En cette fin du XIXe siècle, d’autres voyageurset explorateurs tentèrent eux aussi l’aventure.On peut citer ainsi les noms de RobertBruce Napoleon Walker, commerçant anglais,l’un des premiers à s’installer et à reconnaîtrele bas cours de l’Ogooué et de la Ngounié,l’Allemand Oscar Lenz, qui parvint à reconnaîtrele cours moyen de l’Ogooué, et les FrançaisAlfred Marche, le marquis de Compiègne et sur-tout Pierre Savorgnan de Brazza (1852-1905).Lors de sa deuxième expédition, ce dernierpénétra dans le haut bassin de l’Ogooué, arri-vant ainsi, par l’intérieur, jusqu’au bassin duCongo. Il en rapporta un traité avec le makoko,présenté comme le roi des Teke.Il organisa et dirigea la troisième, dénommée« Mission de l’Ouest africain » (1883-1885).Vers 1900, le développement des chantiersforestiers dû à l’exportation croissante ducaoutchouc et des essences de bois rares afavorisé et intensifié les brassages humains.Le bassin de l’Ogooué devint ainsi un carre-four économique vers lequel affluèrent desimmigrants de plus en plus nombreux. Si lacolonisation du Gabon, avec l’installation depersonnels administratifs et religieux, appor-tait de profonds changements dans lesterritoires occupés, il n’en demeurait pas moinsque les autochtones, tout en suivant leurspropres coutumes, avaient en commun dessystèmes d’organisation sociale et politique.En effet, les relations entre individus étaientdéterminées par les niveaux de parenté,

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celle-ci étant soit patrilinéaire soit matrilinéaire.Par ailleurs, chacun avait sa place dans lelignage et dans le clan de son groupe.

L’art de la sculptureLa plupart des peuples du bassin de l’Ogoouéont transmis à travers les objets leurs croyan-ces et leurs préoccupations. Ces supports,sculptés dans le bois, plus rarement dansl’ivoire, réalisés à partir de métaux, fer, cuivre,laiton, traduisent des façons de vivre et de pen-ser. Ainsi les masques (7), autrefois très pré-sents lors des cérémonies cultuelles, offrent-ilsau regard des formes diversifiées, allant dunaturalisme des pièces punu à la stylisationde celles des Vuvi en passant par des cons-tructions géométriques élaborées commecelles qui structurent les rares masquesmahongwe (8).Les œuvres les plus connues des arts du Gabonsont certainement les figures de reliquaire.Liés au culte des ancêtres, qui requiert laconservation de crânes et d’ossements ayantappartenu à d’illustres défunts – fondateur, chef,guerrier ou chasseur émérite, grandofficiant – du lignage, ces objets sont marquéspar des esthétiques très différentes. En effet,hormis leur fonction, quels sont les points deconvergence plastique entre une figure dereliquaire fang, représentation anthropo-mor-phe des plus abouties, et une œuvrekota où la forme du visage, celle desyeux, d’une bouche, d’une coiffure,prennent leur distance avec les réfé-rences humaines pour aboutir à unestylisation qui joue sur la pure géo-métrisation chez les Mahongwe?D’autres pratiques rituelles, quis’échelonnaient au rythme de la pério-dicité des cultes ou selon l’importanced’un événement, épidémie, famine, venanttroubler l’harmonie de la communauté,nécessitaient des supports particuliers,

simples « paquets » de matériaux divers, miné-raux et végétaux, ou figures en bois.En outre, nombre de masques, figures etstatuettes servant à la divination faite parles officiants, à la protection d’une femmeenceinte, d’un individu désireux de se prému-nir lui-même ou sa famille contre le mal oude guérir de maux provoqués par des actes desorcellerie, portent les traces de stylesdifférents. Il est donc fréquent que des piècestémoignent de codes esthétiques et culturelsappartenant à deux peuples ou plus.

L’art de vivreLes objets qui ne relèvent ni de l’art du masqueni de celui de la statuaire rendent égalementcompte de la grande créativité des peuples duGabon. Ainsi les instruments de musique,principalement les trompes en ivoire au corpsfinement gravé et les cloches surmontées d’unetête humaine sculptée et dotées d’un ou deuxbattants de fer, étaient-ils réalisés avecd’autant plus de soin qu’ils accompagnaientles cérémonies cultuelles, notamment cellesdu bwiti. Il en est de même pour les harpesanthropomorphes au visage délicat.Activités essentielles pour le groupe, la chasseet la guerre – cette dernière faisant naîtresous les mains des forgerons des armes dontles lames, les manches et les fourreaux mon-

trent des formes surprenantes – ont sus-cité la création de pièces exceptionnelles.Utilisés lors de cérémonies ou au quo-tidien, les plats pour la nourriture separent de fins graphismes, et les cuillers,petites, délicates et fragiles

en ivoire, ou grandes et solides en bois,faites pour être bien tenues en main, sesont patinées au gré des ingrédients qu’el-les recevaient.

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L’univers corporel deMyriam MihindouLe corps performant de l’initié, celui auquel onimpose d’exhiber les couleurs essentielles, lerouge et le blanc, d’abandonner les repères duquotidien pour pénétrer un autre univers, cons-truit une esthétique forte. C’est là que MyriamMihindou a puisé, sans doute, son énergie.D’origine gabonaise, nomade toujours prête àpartir ailleurs, cette plasticienne se livre à uneinterrogation quasi obsessionnelle sur le corpsfragmenté, son corps. Déclinées à l’infini, sescréations photographiques de même que sessculptures en savon créent des univers detransgression, démarche tout à la foisdéstabilisante et fascinante. Un art en quêtede liberté.

Christiane Falgayrettes-Leveau

Gabon, présence des esprits regroupe environ130 pièces, masques, figures de reliquaire, statuettes,armes, instruments de musique, cuillers et réceptaclesappartenant au musée Dapper et à des collectionsparticulières.

L’ouvrageGabon, présence des esprits

Sommaire :Introduction, Christiane Falgayrettes-LeveauLes masques, Christiane Falgayrettes-LeveauOrigine du peuple kota et de son inspiration,Gérard DelormeLa découverte des figures de reliquaire dites kota, Michel LeveauFace aux ancêtres, Christiane Falgayrettes-LeveauArt de vivre, Christiane Falgayrettes-Leveau et Michel LeveauMyriam Mihindou : du matériau à l’immatériel, Dominique Blanc.

Autour de l’exposition

Visites guidées• Pour les adultesOrganisation sur demandeJours et heures de visite : lundi, mercredi, jeudi,vendredi de 11 h à 19 h, samedi de 11 h à 16h30Tarif : 115 €Contact : Gabin Bonny, Anne-Cécile BobinFax : 0145002716E-mail : [email protected]

• Pour le jeune public et les centres sociauxOrganisation sur demandeJours et heures de visite : lundi de 9h30 à17 h, mercredi, jeudi et vendredi de 11 h à 17 h,samedi de 11 h à 16h30Tarif : 60 €Contact : Fatou CamaraFax : 0145002716E-mail : [email protected]

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Parution septembre 2006Éditions DapperFormat : 24 x 36 cm240 pages environNombreuses illustrations couleur et noir et blancVersion reliée sous jaquette :Prix de vente public : 38 eurosVersion brochée :Prix de vente public : 22 euros

Myriam MihindouSérie «Division plastique», 1999-2000, île de La RéunionPhotographies argentiques couleur. 24 x 36 mm© ADAGP, Paris 2006. Courtesy Galerie Trafic, Ivry-sur-Seine.

En partenariat avec

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4. PUNUGABONMasque mukuyiBois et pigmentsH. : 33 cmMusée Dapper, Paris© Archives Musée Dapperphoto Hughes Dubois.

8. MAHONGWEGABON / CONGOMasque elimbaBois et pigments. H. : 40 cmMusée Dapper, Paris© Archives Musée Dapperphoto Gérald Berjonneau.

7. ADUMAGABONMasque Bois et pigments. H. : 31 cmMusée Dapper, Paris© Archives Musée Dapperphoto Hughes Dubois.

5. PUNUGABONMasqueBois et pigments. H. : 28 cmAnciennes collections Dr Stéphen-Chauvetet Maurice RattonMusée Dapper, Paris© Archives Musée Dapperphoto Hughes Dubois.

6. FANGGABONMasque ngilBois et pigments. H. : 51 cmMusée Dapper, Paris© Archives Musée Dapper – photo Hughes Dubois.

10. KOTA – MAHONGWEGABONFigure de reliquaireBois, cuivre et laiton. H. : 59 cmAnciennes collections Charles Rattonet Hubert GoldetMusée Dapper, Paris© Archives Musée Dapperphoto Gérald Berjonneau.

Gabonprésence des esprits

9. FANG / GABONTête nlo byeri, associée à son reliquairensekh byeri.Bois et pigments. Boîte en écorce.Deux calottes crâniennes. H. : 56 cmCollectée par Hans Himmelheberen 1938. Anciennes collections HansHimmelheber et Charles RattonMusée Dapper, Paris© Archives Musée Dapperphoto Gérald Berjonneau.

Les danses de masques sont organisées lors de cérémo-nies communautaires : rites funéraires liés à la mort d’unindividu important ou marquant la fin d’une période dedeuil, naissance de jumeaux, initiation de jeunes garçons…Les masques du mukuyi (4), couramment appelés « masquesblancs », sont enduits de kaolin. Signe de la communi-cation avec le monde surnaturel, la terre argileuse blan-che est utilisée par les hommes et par les femmes,

notamment lors des rites du bwiti . Il n’est pas de sociétésans service d’ordre. Cette fonction était assurée par deshommes masqués. Chez les Punu et les Lumbu, les initiésportaient des masques peints en noir (5) pour des mis-sions de justice : identifier ceux qui pratiquaient la sor-cellerie, châtier des coupables. Chez les Fang, le masquengil (6), peint en blanc, faisait régner l’ordre.

Les figures de reliquaire

Les masques

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11. KOTA – SHAMAYEGABONFigure de reliquaireBois, cuivre, laiton et osH. : 43,5 cmAncienne collection Paul GuillaumeCollection particulière© Archives Musée Dapperphoto Gérald Berjonneau.

12. SANGUGABONFigure de reliquaire mbumbaBois, cuivre, laiton et boutons de faïencePeau et ossements humains. H. : 45 cmCollectée avant 1914Anciennes collections Félix Fénéonet Charles RattonMusée Dapper, Paris© Archives Musée Dapperphoto Gérald Berjonneau.

13. FANGGABONFigure de reliquaire eyema byeriBois et pigments. H. : 43 cm (figure)Anciennes collections Georges de Miré,Louis Carré et Jacob Epstein. Exposée àla galerie Pigalle à Paris, en 1930Musée Dapper, Paris© Archives Musée Dapperphoto Hughes Dubois.

14. FANGGABONFigure de reliquaire eyema byeriBois, métal et pigments. H. : 70 cmAnciennes collections Georges de Miréet Jacob Epstein.Exposée à la galerie Pigalle à Paris, en 1930Musée Dapper, Paris© Archives Musée Dapperphoto Hughes Dubois.

17. FANGGABONHarpeBois, fibres et peauH. : 84 cmMusée Dapper, Paris© Archives Musée Dapperphoto Hughes Dubois.

16. FANGGABONTête de reliquaire nlo byeriBois, métal et pigmentsH. : 34 cm (tête) ; H. tot. : 63 cmAncienne collection Jacob EpsteinMusée Dapper, Paris© Archives Musée Dapperphoto Hughes Dubois.

15. TSOGHOGABONFigure de reliquaireBois, laiton et pigments. H. : 42 cmMusée Dapper, Paris© Archives Musée Dapperphoto Hughes Dubois.

Dans les sociétés gabonaises, chaque individu occupe uneplace déterminée. Les liens de parenté garantissent lapérennité du lignage dont les membres, vivants et morts,sont étroitement dépendants.Le culte des ancêtres est au cœur de ces relations ets’appuie sur un objet essentiel, la boîte-reliquaire.Dans ce réceptacle sacré, fabriqué en écorce (9), en van-nerie ou en peau (12), étaient conservés des crânes, desfragments d’os d’humains et d’animaux, des morceaux

de métal, des cauris… Rares sont les pièces ayant encoreleur réceptacle. Les figures de reliquaire – tête (1 et 16) ou personnageen pied sculptés de façon naturaliste dans le bois chezles Fang (13 et 14) et les Tsogho (15), formes géomé-triques en bois recouvert de cuivre et de laiton chez lesgroupes kota (3 et 11) et mahongwe (10) – veillaient surle contenu sacré.

Les figurines (18 ) utilisées dans le cadre de rites de divi-nation, de protection ou de guérison, les cloches et lesharpes qui occupent chez les Tsogho et chez des peuplesvoisins (17) une place privilégiée dans les temples du bwiti,

possèdent une forte charge symbolique. Ces objets cons-tituent également des supports de la communicationavec les êtres de l’au-delà.

D’un culte à l’autre

18. FANGGABONStatuetteBois, perles et pigments. H. : 23 cmAnciennes collections Antony Moriset Charles RattonMusée Dapper, Paris© Archives Musée Dapperphoto Gérald Berjonneau.

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Salle de spectacleQuelques rendez-vous à noter :

Spectacle tout publicHistoires du monde

Les dimanches 22 et 29 octobre,5 et 12 novembre, à 15 h

Inspirées de Kipling, Cendrars et d’un conte africain deGuinée-Bissau

Par la Compagnie Naïf ThéâtreTexte et mise en scène : Richard Demarcy

À partir de 6 ansTarif : 10 € Les Amis du musée Dapper, enfants jusqu’à 12 ans,familles nombreuses, étudiants, intermittents, demandeurs d’emploi : 7 €

Réservation au 0145009175

ThéâtreÀ fond de cale, le soleilMémoire de l’esclavage

Lundi 16 octobre, à 20h30Par les étudiants de l’atelier-théâtredu lycée Chaptal, dirigé par Sonia Branglidor

Entrée libre

Réservation au 0145009175

MusiqueXtrem’Jam (Martinique)

Vendredi 24 novembre, à 20h30 (date à confirmer)

Une musique originale qui revisite la culture martiniquaiseen mélangeant sons et chants traditionnels ainsi que desmusiques électroniques.

Avec : Jeff Baillard (guitares, claviers), VictorTreffre (chants), Micky Telephe (percussions)

En partenariat avec la DRAC Martinique

Tarif : 13 €Étudiants, demandeurs d’emploi, intermittents duspectacle : 10 €. Les Amis du musée Dapper : 8 €

Réservation au 0145009175

Ciné-clubAfrique 3e saisonUn rendez-vous mensuel proposé par RFI, l’AssociationRacines et le musée Dapper. En partenariat avec les Cahiersdu Cinéma, Arte et France Ô.

AbusuanVendredi 29 septembre, à 20h30

De Henri Duparc, Côte d’Ivoire, 1972, 93 min, fiction

Avec : Jean-Baptiste Tiémélé, Natou Koly, Léonard Groguhet, Bitty Moro

Tarif : 5 €Les Amis du musée Dapper : 3 €

Réservation au 01 45 009175

Programmation (rencontres littéraires,conférences, musique, contes, danse) régulièrement mise à jour sur notresite internet : www.dapper.com.fr

Informations pratiques

Musée Dapper35, rue Paul Valéry - 75116 Paris - Tél. : 0145009175

Ouverture tous les jours de 11 h à 19 h,sauf le mardiTarif : 6 eurosDemi-tarif :Carte senior, étudiants, demandeurs d’emploiGratuit : Les Amis du musée Dapper, les moins de 18 ans,et le dernier mercredi du mois.

LibrairieTous les jours de 11 h à 19 h, sauf le mardiTél. : 0145009174

Café DapperTous les jours de 12 h à 18 h, le mardi de 12 h à 15 hTél. : 0145003173

Adresse administrative50, avenue Victor Hugo - 75116 PARIS

Nouveauté : NOCTURNE GRATUITE

Dernier mercredi du mois jusqu’à 22 h

TOUTE L’ACTUALITÉ DU MUSÉE DAPPERsur le site http://www.dapper.com.fr

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