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EXPOSITION 16 OCTOBRE / 30 NOVEMBRE 2018 LE CAIRE PARIS

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EXPOSITION 16 OCTOBRE / 30 NOVEMBRE 2018

LE CAIRE PARIS

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Présentation du livre « Hamed Abdalla ARABÉCÉDAIRE » par Morad Montazami, conservateur à la Tate. Exposition rétrospective dans nos deux espaces : 44 rue des Tournelles 75004 Paris 28 place des Vosges 75003 Paris Tél. 01 42 76 94 93 [email protected] www.markhachem.com Contact : Mark Hachem Mob : + 33 6 14 64 81 46

VERNISSAGE 16 OCTOBRE DE 18H00 À 20H30

Commissariat d’exposition Mark Hachem Samir Abdalla Régis Estace Direction artistique Khéridine Mabrouk Avec des extraits de l'exposition ARABECEDAIRE, présentée à The Mosaic Rooms (Londres, 2018), conçue par Morad Montazami, conservateur pour le Moyen-Orient à la TATE Modern.

LE CAIRE PARIS

Couverture: Illuminations, 1980

acrylic on paper on canvas 300 x 200 cm

Mark Hachem remercie chaleureusement la famille Abdalla

pour sa collaboration.

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Du 16 octobre au 30 novembre 2018, la galerie Mark Hachem propose de redécouvrir un maitre du XXe : le peintre égyptien Hamed Abdalla (1917-1985). Grâce à un ensemble de pièces inédites et de qualité muséale, l'exposition est une introduction synthétique qui aborde les principaux styles de l'artiste, son évolution et ses recherches. Une première série de pièces - petits formats d'une extrême rareté - permettra de découvrir la période de jeunesse où une lumière quasi sans ombre éclaire le drame existentiel des plus démunis d’Egypte. Abdalla décrit son peuple avec empathie, dans un style personnel, fidèle mais économe, sans anecdote, déjà plus expressif que réaliste. Puis, au début des années 50, la couleur se pose en aplats géométriques et découpe le dessin. Les œuvres intègrent les fresques populaires, la monumentalité des sculptures de l'Egypte antique, les arts copte et arabo-musulman, les figures sculpturales des arts premiers. Une forme de caricature intervient et transforme les personnages. Des portraits de fellahs empruntent à la représentation des rois : premières synthèses.

Talisman – 1978, acrylique sur papier marouflé, 97 x 136 cm

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« Mon but est de peindre le peuple pour le peuple » - H. Abdalla En 1956, Hamed Abdalla, artiste révolutionnaire, engagé dans son temps, quitte l’Egypte pour le Danemark où il vivra dix ans avant de s’installer en France pendant vingt cinq ans. En 1957, à partir d’une recherche sur le mot arabe visage, Abdalla invente un nouveau concept qui devient prépondérant en 1960 et qui occupera l'artiste jusqu'à sa mort : « le mot-forme ». Abdalla part de l'alphabet arabe pour suggérer des figures humaines. En transfigurant un mot avec les propres lettres qui le composent, il réduit volontairement son vocabulaire de formes. L’artiste se concentre alors sur l’agencement de ces formes pré-établies, sur la matière qui les compose ou les entoure et atteint «  Det Skabende Ord » (le mot-forme) : une synthèse expressive entre la calligraphie et l’art figuratif d’une puissance extraordinaire. C'est cette trouvaille majeure qui fait d'Abdalla un artiste unique, un maitre.

« Au commencement était le verbe » Lecteur acharné, mystique, philosophe, Abdalla retrouve l’équivalent de la première phrase de l’évangile selon Saint Jean dans les textes de l’Egypte antique et dans l’Islam. «  Le logos  » devient universel et les mots Espoir, Tristesse, Révolution, Amour, Défaite, Exil, Esclave, Amants, Shéhérazade génèrent des êtres « ayant leur physionomie propre ». L'exposition montre la richesse des techniques employées et des variations plastiques par lesquelles l'artiste a décliné son concept. Abdalla synthétise les influences, les acquis orientaux et occidentaux. Il fusionne le verbe, sa signification et son illustration dans une même oeuvre dont le sujet demeure l'être humain, universel.

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« Ma règle principale – comme l’artiste oriental – est de peindre la nature telle que je la vois dans mon esprit, et non pas telle qu’elle paraît à l’œil » H. Abdalla

1956, Conscience du sol, 150x335 cm, Technique mixte Hamed Abdalla (1917-1985)

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D’abord : des êtres, des paysages , surgis d’une surface craquelée, charriant limon et pulsations. Hamed Abdalla les appelait « Signes ». Papiers froissés, couleur de rocs et du sable. Qu’importe ! Son univers était là, mêlé à celui de l’Egypte. Cette Egypte qui, une fois vécue, demeure dans l’intense battement du sang. Ce fut, ensuite, une recherche sur vitres. Des couches de nitrate d’argent rayées de tons vifs. Il les appelait « Talismans » Qu’importe ! L’univers de Hamed Abdalla s’affirmait, se bâtissait sous d’autres formes, se cherchait dans le dessin de l’écriture. Poussant plus loin que l’alphabet et sa géométrie décorative,

plus loin que l’inscription du mot qui a commencement et fin, il tenta d’imprimer dans la toile – au moyen de la lettre même – un lieu de plénitude, un instant d’éternité.

Enfin, ces lettres se mirent à foisonner, à se chevaucher, créant horizons et profondeurs.

Parfois aussi, l’une d’entre elles s’amassait Solitaire, palpable, souveraine, elle s’immobilisait ;

devenait sembable à la pierre antique, traversée par les siècles, veinée par le temps.

La voie d’un artiste est pleine d’avenues et sans clôture. Il va sans cesse, il peine. Il poursuit le sens toujours obscur, toujours vibrant, des choses. Il met au jour, par bribes, son monde intérieur. Ces choses que son œil aux aguets nous font redécouvrir.

Ce monde qui contient une part des nôtres. Pour approcher une œuvre, les paroles semblent toujours de trop. Il suffit d’une attention passionnée, il suffit d’un regard.

Limon et Pulsations par Andrée Chedid (le Caire 1920 – Paris 2011) femme de lettres et poétesse

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Des regards, des postures, des matières se dégage une atmosphère unique  : une mélancolie, une fatalité mêlée de résistance et d’espoir. Des œuvres des années 40 jusqu’à celles qui précèdent sa mort, c’est bien de la condition humaine qu’il s’agit : un battement de paupière, un passage éclair qui offre pourtant tous les choix et abrite l’ivresse d’une infinie liberté. R.E

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« Hamed Abdalla est de ces artistes qui, inscrivant leur nom sur les tables de l’histoire, réaniment dans un seul geste la mémoire collective et souterraine qui a rendu cette inscription lisible par l’homme. Comme si chaque œuvre signée de lui l’était en même temps du sceau d’une certaine civilisation, ou plutôt, une série d’escales à travers une quête de civilisation(s). » « Hamed Abdalla: Talismanic Modernism » de Morad Montazami

conversateur pour le Moyen-Orient à la Tate Modern. « Abdalla fouille son sujet, il étudie profondément les jeux de la lumière sur les formes et ne place jamais au hasard une tache de couleur. Voyez cette œuvre étrange intitulée « Keif » où l’on peut lire toute la tragédie d’un personnage du peuple qui fume une cigarette pour y trouver un instant d’oubli. Mais que l’on ne s’y trompe pas, il n’y a chez Hamed Abdalla aucune littérature, l’intellect ne tue pas le sens purement pictural, le souci anecdotique ne vient pas affadir cette œuvre maîtresse, où les touches de couleurs sont posées là pour accompagner d’une musique déchirante le drame d’une existence humaine ».

Gabriel Boctor, 1949, critique d’art égyptien. « Le café de Manial El-Rodah (1937) fut en quelque sorte le premier atelier d’Abdalla, et les habitués de la «  chicha  » ses premiers modèles (…) Remarquons dans ces aquarelles que le coloris n’intervient que dans la mesure où il suggère à la forme une certaine vibration qu’estompent de légères nuances de brun ou de bleu assez tristes. En outre, le mouvement, saisi sur le vif, retient par la perception visuelle de l’exercice une certaine permanence réaliste qui finit par donner son empreinte à la composition. » Aimé AZAR, critique d’art égyptien in La peinture égyptienne. 1961 « Il ne craint ni les couleurs éteintes, sourdes, ni les roses à dessous bleu que voisine un marron épais. La poésie naît du dépouillement de cet être qui veut gagner du temps, « voler » la magie souveraine de l’espace neutre : aristocrate, au fond, bien au fond de lui-même, il préfigure dans ce tourment la possession de la matière qui lui échapperait s’il ne l’admettait d’emblée dans son œuvre. Il exècre l’anecdotisme : c’est l’ennemi toujours prêt à se réveiller… » Aimé AZAR, critique d’art égyptien in La peinture égyptienne. 1961

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CITATIONS

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« Du café de Manial-Al-Rodah, quartier populaire du Caire à la consécration internationale en Europe dans les années 50, Hamed Abdalla a « ressuscité » l’art millénaire égyptien transmis depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours par les fils de fellahs qui ont assimilé et développé dans leur vie quotidienne les apports successifs des Coptes et des Musulmans. »

in IM’Média, 1987 « Dans son époque lettriste, l’artiste Hamed Abdalla innovera par des œuvres sans précédent et où personne peut-être ne le suivra : la transformation de la lettre ou du mot arabe en êtres plastiques ayant leur physionomie propre selon deux axes principaux ; l’axe expressionniste et l’axe architectural ou géométrique. »

Edouard El Kharrat, auteur et critique d’art égyptien, 1994. « Les mots-symboles-significations reçoivent là une vie intérieure qui explose hors de la composition ou s’impose devant vous dans toute la force de leur calme présence. »

Edouard El Kharrat, auteur et critique d’art égyptien, 1994.

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Women at the Market, 1941 oil and watercolor on paper, 27 x 21 cm

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Introduction of the book “Hamed Abdalla ARABÉCÉDAIRE” by Morad Montazami, curator at the Tate Mark Hachem wishes to kindly thank the Abdalla family for their collaboration Contact : Mark Hachem Mob : + 33 6 14 64 81 46

OPENING 16TH OCTOBER FROM 6 PM TO 8.30 PM

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Between 16 October and 30 November 2018, Galerie Mark Hachem invite us to rediscover a 20th century Master, the Egyptian painter Hamed Abdalla (1917-1985). The exhibition will showcase previously unreleased pieces that define the artist’s main styles, its evolution, and his research. The first series lets us discover his early period - twenty or so small format pieces, all extremely rare – where a shadowless light shines harshly on the existential tragedy that is the life of many Egyptian people. Abdalla describes his kin with compassion in his unique, faithful yet economical way, without anecdote, expressive rather than realistic. In the early 50s, colour starts imposing itself in geometrical patterns that cut through the drawing. The work starts incorporating elements taken from popular scenes, from the gigantic stature of ancient Egyptian sculptures and from the sculptural figures of the primitive arts. The characters almost become caricature, but they are true people from today: fellahs depicted like kings.

Defeated – Défaite, 1969, acrylic on paper on hardboard 95,5 x 142 cm

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“I aim at painting people for the people” - H. Abdalla

He leaves Egypt for Denmark in 1956 where he spends 10 years before settling down in France for the following 25 years. In 1957, when researching the Arabic word for “face”, he invents “the creative word” a new concept that will define his work from 1961 until his death. Abdalla’s work starts with the arabic alphabet whose letters evolve into human beings. He illustrates each word with the actual letters that it is made of and by doing so he limits the choice of shapes available to him. He concentrates his work on the placement of these pre-ordained shapes, as well as on the choice of material, in order to achieve “Det Skabende Ord”, “the creative word”. Abdalla creates something tremendously powerful, a dramatic synthesis of calligraphy and figurative art. It is this concept that make him a unique artist, a true master of his genre.

Abdalla creates something tremendously powerful, a dramatic synthesis of calligraphy and figurative art. It is this concept that make him a unique artist, a true master of his genre.

“In the beginning was the word” Abdalla was mystical, an avid reader, a philosopher and he reads the first words of the gospel of St John into the texts of ancient Egypt as well as in Islam. The “Logos” becomes universal and words like Hope, Sadness, Love, Defeat, Slave, Fugitive, Lovers and Scheherazade become beings per se “with their own physiognomy”.

“My main principle - like the oriental artist - is to paint nature as I see it with my mind, not as it looks to the eye” H. Abdalla

Water carriers, 1956, mix media on canvas, 125 x250 cm

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A unique atmosphere pervades from those stances, glances and textures; melancholy and fatalistic mixed with resistance and hope. His work, from the 40s to a few years before his death, talks to us about the human condition; the batting of an eyelid, a furtive movement that opens up all the choices and harbours the exhilaration of infinite freedom. R.E

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First : beings, landscapes, emerging from a crackled surface, Carrying silt and pulsations.

Hamed Abdalla called them  « Signs ». Crumpled papers, the colour of rock and sand. What matter ! His universe was there, mixed with that of Egypt. That Egypt wich, once experienced,

reamins within the intense pulsing of blood. There was after a searching on glass. Layers of silver nitrate scratched with vivid tones. He called them « Talismans ». What matter ! The universe of Hamed Abdalla asserted itself, built itself in other forms,

sought its way in drawing writing. Pushing further than the alphabet and its decorative geometry

Further than the inscription of the word Wich is the beginning and the end, He tried to impress on canvas – by means of the letter itself – A space of plenitude, an instant of eternity.

Finally those letters began to multiply, to overlap, creating horizons and depths.

Sometimes also, one of them would gather itself. Solitary, tangible, sovereign, it stood still ;

Became like the ancient rock, crossed by centuries, veined by time. The way of the artist is full of avenues and has no fences. He moves on ceaselessly. He struggles. He hunts the forever obscure, forever vibrating meaning of things. He uncovers, by fragments, his interior world. Those things wich his eye, ever alert, allows us to rediscover.

This world wich contains a part of our own. To approach an artist’s work, words always seem too much.

You just need impassioned attention, you just need a look.

Silt and Pulsations Andrée Chedid (Cairo 1920 – Paris 2011)

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“Hamed Abdalla is one of those artists who, having inscribed their name in the annals of history, reanimates in a single gesture the buried collective memory that made this inscription legible to humanity. Every work he signed was like the seal of a particular civilisation, or rather, one of a series of stops in a quest for civilisation(s).”

From « Hamed Abdalla: Talismanic Modernism » by Morad Montazami, adjunct research curator

for the Middle East at Tate modern. “Abdalla digs deep into his subject, he studies profoundly the plays of light on forms and never haphazardly places a touch of colour. Take that strange painting entitled "Keif" where one can read all the tragedy of a person from a poor background, smoking a cigarette in order to find a moment's oblivion. But let there be no mistake, there is in Hamed Abdalla's work no literature, the intellect does not kill a purely pictural sense, no anecdotal concern weakens this masterwork, where the strokes of colour are laid to accompany the drama of a human existence with heartbreaking music.”

Gabriel Boctor, 1949. “The café of Manial El-Rodah (1937) was in a way Abdalla's first studio, and the "chicha" regulars his first models (...) We can note in these aquarelles that colours are only used to the extent that they add to the form a kind of vibration dampened by the light, quite sad tones of brown or blue. In addition, the movement captured from life, retains through the visual perception of the exercise a sort of realistic permanence which ends up marking its imprint on the composition.”

Aimé Azar, 1961, La peinture égyptienne. “He has no fear of dull, muted colours, nor pinks with blue undertones close to a thick brown. The poetics is born of the sparseness of this being who wants to gain time, "steal" the sovereign magic of the neutral space: an aristocrat deep down, truly deep down within himself, he prefigures in this torment the possession of material that would escape him if he did not at once admit it into his work. He detests the anecdotal: that enemy always ready to awaken...”

Aimé Azar, 1961.

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“From the café of Manial-al-Rodah, a working class area of Cairo, to his consecration in Europe in the fifties, Hamed Abdalla "resurrected" millennial Egyptian art, handed down from Antiquity to modern times by the sons of the fellahs who assimilated and developed in their daily lives the successive contributions of Copts and Muslims.”

in IM'Média, 1987 “In his Lettrist period, the artist Hamed Abdalla innovated through works which had no precedent and which will probably have no successor: the transformation of the Arabic letter or word into plastic beings with their own physiognomy following two main axes: the expressionist axis and the architectural and geometric axis.”

Edouard El Kharrat, 1994. “The word-symbol-meanings receive then an interior life that explodes from the composition or imposes itself before you in all its power and calm presence.”

Edouard El Kharrat, 1994.

Fellaheen, 1955, gouache on silk paper and cardboard, 25 x 20 cm (collection de la famille Abdalla)

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VISUELS HD DISPONIBLES POUR LA PRESSE

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Face, 1957, gouache on crumpled silk paper, 75 x 55 cm

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Al Ra’fa - Affection, 1970, Acrylic on paper on canvas, 99 x 81 cm

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Al mouhaba - Lovers,1970, acrylic on paper on canvas, 99 x 130 cm

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Al Takhallouf, Arriération, 1978, Acrylic sur papier froisse, 97X198 cm

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Illuminations, 1980 acrylic on paper on canvas 300 x 200 cm

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PUBLIC COLLECTIONS

• Tate Modern in London

• Modern Art in Cairo

• Great Cairo Library

• Museum of Fine Arts in Alexandria

• Museum of the Faculty of Fine Arts in Alexandria

• National Museum of Damascus

Ministery of Culture, Damascus

• Municipality of Copenhagen

• New-York Public Library

• Mathaf Doha, Egyptian Embassy in Paris

• Museum of Modern Art in Tunis

HAMED ABDALLA (1917 - 1985)

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1917 Born in Cairo, 10th August. Self - taught 1931-35 Studied wrought iron in the School of Applied Art & School of Decorative Art in Cairo. First works. 1938 First show of works in collective exhibition « Salon du Caire ». 2 works acquired by the Cairo Museum of Art. Travels in Upper Egypt and Suez area. 1941 First solo show with “Les Amis de la Culture Française”, Gallery Horus, Cairo. 1942 Several solo shows in Cairo, Alexandria, Port-Said Opens his art school in Cairo. 1948 Port-Taufiq Ismailia. Collective art exhibitions in Egypt, U.S.A. and Italy. 1949 Solo show in the Museum of Modern Art in Cairo. 1950 solo show in Gallery Bernheim Jeune, Paris (1950) 1951 Exhibition “France-Egypt” in Palais du Louvre (Pavillon de Marsan) Paris. Travels in France and in England until 1951. Solo show the Egyptian Institut, London (1951) 1956 Retrospective exhibition in the Palace of Fine Arts, Cairo. Solo show in Gallery Marcel Bernheim, Paris, Solo shows in Amsterdam, Rotterdam, Copenhagen. Several collective exhibitions in Europe, the U.S.A. (Ťhe National Gallery of Art, Washington D.C.and Metropolitan Museum , New York ) and in Asia. Settled in Copenhagen, Denmark. Opens a studio for young artists. 1957 Solo show : ”Signes d’Egypte” in Palermo , Rome, Grenaa , Aarhus. 1958 Solo show in “Kunstudstillingsbygningen”, Odense. “Den Frie” Copenhagen, Randers, Viborg, Skive, Holstebro (Den-mark), and Rotterdam. 1959 Solo shows in Herning, Odense (Denmark), Stuttgart, Sindelfingen, Siemens-Erlangen (Germany), Malmoe (Sweden), l’Atelier du Caire. Collective Exhibitions in India, Iraq, Iran, Turkey. Invited to the collective exhibition “Decembristerne” in “Den Frie”, Copenhagen.

1960 Solo show in Nyborg (Denmark) Collective exhibitions: “Decembristerne”, Copenhagen ; “Den Anonyme”, Odense. 1961 Collective exhibition: “ Decembristerne “,Copenhagen. 1964 Solo show: «Spejlet» (the Mirror), Royal Hotel, Copenhagen. 1965 Retrospective exhibitions (works 1933 -1964) in Odense, and Gallery K.K. Copenhagen. 1966 Solo shows: “Det Skabende Ord”, Gallery B.B. Randers, Aarhus, Moss (Norway). Settled in Paris, France from May 1966. 1967 Solo show: National Museum of Damascus, Syria. 1968 Solo show: Gallery One, Beirut. 1971 Visits Egypt 1975 Solo show in the Egyptian Cultural Center, Paris. 1976 Collective exhibition: “Les Indépendants – l’Art Egyptien Con-temporain” , Grand Palais, Paris. Solo show : «Société des amis de l’art» & Soviet center in Cairo Solo show : «Société des amis de l’art» & Soviet center in Cairo 1978 International collective exhibition for Palestine, Beyrouth. Solo show: Galerie Modern, Silkeborg (Denmark). 1979 Member of the international jury of UNESCO’s competitive posters. 1980 Collective exhibition: “ Art exhibition for the Palestinian resis-tance”, Tehran Museum of Contemporary Art” (co-organized with the PLO). 1982 Collective exhibition for Palestine, UNESCO, Paris. 1983 Returns to Egypt. Solo shows in Cairo: “Société des Amis de l’Art” in Heliopolis and Zamalek. Represents Egypt at the Congress for Arab Culture in Kuweit. 1984 Collective exhibition: “First Exhibition for Contemporary Arab Art”, Museum of Modern Art, Tunis. Conferences in Cairo on Egyptian and Arab contemporary Art. 1985 Passed away in Paris, 31 December.

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POSTHUMOUS EXHIBITIONS 1986 Commemorative exhibition in Cairo Atelier, Egypt (40 days after his death). 1987 Retrospective exhibition: Galerie de Lappe, Paris. 1988 Commemorative exhibition: Galerie Ebla, Damascus, Syria 1989 Commemorative exhibition: Egyptian Cultural Center, Paris. 1990 Traveling Exhibition in Denmark. Retrospective exhibition: Galerie La Part Du Sable, Cairo , Egypt. Retrospective exhibition: Belfort, France. 1991 Collective exhibition: Toyamaya Gallery, New York. 1994 Collective exhibition: Galerie Yahia, Tunis. Commemorative exhibition: Museum of Modern Art, Cairo. 1995 Collective exhibition: “Semaine d’Egypte”, UNESCO, Paris. Exhibition: Galerie Danielle Bourdette, Honfleur, France. Retrospective exhibition: «Homage à Hamed Abdalla», Egyptian Cultural Center, Paris. 1996 Collective exhibition: Galerie Erik Baudet, Le Havre. 1997 Collective exhibition: Galerie Al – Ahram, Cairo. Special exhibition: «l’Espoir Fellah», Galerie Autres Regard, Paris.

1998 Special exhibition: «l’Espoir Fellah», Centre Social et Culturel, Colombes. Retrospective exhibition: Galerie Mashrabia, Cairo. 1999 Collective exhibition: «Pioneers of Art», Gallery Safar Khan, Cairo. 2004 Exhibition: «Oum Saber et le Paysan éloquent», French Cultural Center of Alexandria. 2008 Auktion : «Modern and Calligraphic Arab and Iranian Art» 2009 Exhibition: «Hamed Abdalla, Selected Works», Galerie Karim Francis, Cairo. 2013 Collective exhibition: TAJREED, Arab Abstract Art, CAP Koweit. 2014 Abdalla’s collection at Museum of Modern Art, Cairo, february. Installation «Talisman», French Embassy, Cairo, february. Exhibition: «Hamed Abdalla, Selected Works», Galerie Agial, Beyrouth, february. Exhibition : « Hamed Abdalla, selected works, Art Dubaï, Galerie Karim Francis, march Gwangju Biennale : “People from the Caverns”, september. 2015 Exhibition: «Hamed Abdalla, Selected Works», Galerie Karim Francis, Cairo. Art 15, London, May. 2018 « The Skabende Ord », Art Dubai, galerie Mark Hachem «  ARABÉCÉDAIRE, focus on Hamed Abdalla  », The Mosaic Rooms, Londres.

Page 24: EXPOSITION 16 OCTOBRE / LE CAIRE PARIS€¦ · perception visuelle de l’exercice une certaine permanence réaliste qui finit par donner son empreinte à la composition. » Aimé

Au sujet de la galerie / About the gallery Mark Hachem ouvre sa première galerie en 1996 à Paris. Suivront les créations de galeries à New York en 2007 puis à Beyrouth en 2010. Collectionneur d’art ciné-tique, Mark Hachem est engagé depuis longtemps dans la défense de ce courant majeur du XXe siècle en exposant en permanence Vasarely, Soto, Cruz Diez, Perez Flores... A Beyrouth, l'engagement de la galerie est tourné vers les courants artistiques du Moyen-Orient avec la représentation d’artistes de référence tels que Hussein Madi, Chaouki Chamoun, Charbel Samuel Aoun, Laila Shawa, Leila Nseir, Nasser Soumi. La galerie Mark Hachem présente des artistes des XXe et XXIe siècles avec trois axes essentiels : l’art cinétique, la redécouverte de maitres du XXe dont la renom-mée est aujourd’hui très inférieure à l’apport considérable que représente leurs oeuvres (tels Hamed Abdalla, Marino Di Teana …) et la promotion d’artistes con-temporains dont les travaux uniques et singuliers méritent d’être découverts et con-frontés aux plus grands (Nasr-eddine Bennacer, Wolfgang Stiller, Stephen Peirce, Mathias Schmied…) Afin de donner une visibilité internationale aux artistes présentés, la galerie participe à des foires dans le monde entier (Art Miami, Zona Maco, Art Dubai, Art Paris…) __ Mark Hachem opened his first gallery in 1996 in Paris. He opened a gallery in New York in 2007 and in Beirut in 2010. Mark Hachem is a collector of kinetic art who has long been committed to supporting this major 20th century art movement by continuously showcasing artists like Vasarely, Soto, Cruz Diez, Perez Flores to name a few. In Beirut, the gallery has been focusing on the Middle East artistic scene, repre-senting artists of note including Hussein Madi, Chaouki Chamoun, Charbel Samuel Aoun, Laila Shawa, Leila Nseir, Nasser Soumi amongst others. The galerie Mark Hachem’s vocation is to showcase cutting edge artists from the 20th and 21st centuries with the following objectives in mind: Focus on Kinetic art, rediscover certain artists whose notoriety is greatly inferior to their considerable artistic contribution such as Hamed Abdalla, Di Teana amongst others, support the career of contemporary artists whose unique and significant work deserves to be exposed and measured next to the greatest of their generation (Nasr-eddine Ben-nacer, Wolfgang Stiller, Stephen Peirce, Mathias Schmied…) The gallery’s drive to promote its artists on the international scene takes them across the world to Art Paris, Art Miami, Zona Maco, Art Dubai among others.

ARTISTES REPRÉSENTÉS HAMED ABDALLA ARMAN ALFRED BASBOUS NASR-EDDINE BENNACER CHAOUKI CHAMOUN CARLOS CRUZ DIEZ MARINO DI TEANA YVES HAYAT PHILIPPE HIQUILY HELEN KHAL HUSSEIN MADI LEILA NSEIR STEPHEN PEIRCE DARIO PEREZ-FLORES POLLÈS CHARBEL SAMUEL AOUN MATHIAS SCHMIED LAILA SHAWA NASSER SOUMI JESUS-RAFAEL SOTO WOLFGANG STILLER VICTOR VASARELY

44 rue des Tournelles, 75004 Paris +33 (0)1 42 76 94 93 [email protected] www.markhachem.com