Exposición DE ANIMA

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De Anima Deuxième exposition Consulat de Colombie en France curateurs Mildred DURAND Angélica GONZáLEZ Andres SALGADO Klaus FRUCHTNIS Antonio ZULUAGA Monika RUIZ Julian PEREZ

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Exposición DE ANIMA

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D e A n i m a

Deuxième exposition Consulat de Colombie en France

curateurs Mildred DURAND

Angélica GoNzález

Andres SAlGADo Klaus FRUCHTNIS Antonio zUlUAGA

Monika RUIz Julian PeRez

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Deuxième exposition Consulat de Colombie en France

De AnimaAndres SAlGADo

Klaus FRUCHTNIS Antonio zUlUAGA

Monika RUIz Julian PeRez

curateurs Mildred DURAND

Angélica GoNzález

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S o m m a i r eDe Anima

Vue de l’exposition

à propos des artistes

entretiens

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D e A n i m a

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« L’âme est d’une certaine manière toute choses »

Aristote

Une première distinction à propos de l’imagination paraît dans le texte classique d’Aristote De Anima. l’imagination

est pour l’auteur la capacité des êtres humains de reproduire leurs sensations en l’absence des stimulations directes d’un objet. Même si aujourd’hui cette notion peut nous paraître lointaine et réfutable, la plupart des théories à propos de l’image débutent par cette séparation entre les images mentales et images réelles. Si nous reconnaissons l’existence de l’image mentale nommée “phantasia” par Aristote, c’est parce que dans un certain degré, nous acceptons que celles-ci laissent une emprinte dans notre intérieur. Suivant cette conception, l’imagination serait la capacité de reproduire les images de l’esprit. Ces notions nourrissent les théories de la perception et la psychologie, qui, afirment l’existence d’un monde d’images mentales et d’empreintes qui doivent être déchiffrées.

Dans le cas contraire, et nous mettons de côté certains théoriciens du langage comme par exemple Wittgenstein, il n’y a pas une machine de la mémoire qui nous dicte nos représentations, il n’existe pas un monde derrière et intérieur que nous ne pouvions interpréter ou déchiffrer. Cela ne veut pas dire que ces images n’existent pas, mais tout simplement, que celles-ci ne sont pas des entités ou êtres qui se différencient, comme sont les images réelles.

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Quelque part, l’image mentale a stimulé la puissance créatrice dans le champs de l’art durant des siècles. certains artistes considèrent la production artistique comme un processus accumulatif où de façon répétitive, il récupère aux travers l’image, des endroits et/ou situations vécues, pour produire des visions qui appartiennent à un monde intérieur, ou dans le cas contraire ils s’alimentent des images venant du monde réel en se les appropriant, donnant de cette façon leur point de vue, leur position sur une situation du monde.

entre ces deux pôles de production d’images, nous présentons le travail de cinq artistes colombiens dans l’exposition De Anima, organisée par le Consulat Général de Colombie. Cette exposition cherche à mettre en relation des artistes de differentes générations qui quant à eux, emploient divers dispositifs pour appréhender et approfondir sur la notion centrée dans l’image et la représentation par la photographie et la vidéo.

Ces deux médiums (photographie et vidéo) seraient un moyen qui permettrait de conjuguer parallèlement le réel, la fiction et les différentes notions spatio-temporelles, pouvant ainsi être comprises comme mécanismes qui rendent possible la rupture de cette relation duale corp-esprit, matière-forme.

Mildred DURAN et Angelica GoNzAlez

Una primera distinción a propósito de la imaginación aparece en texto clásico de Aristóteles De anima1. la

imaginación es para el autor la capacidad que tienen los seres humanos de reproducir sus sensaciones en ausencia de los estímulos directos de un objeto. Aunque hoy esta noción nos puede parecer remota y refutable, la mayoría de teorías a propósito de la imagen comienzan por esta separación entre las imágenes mentales y las imágenes reales. Si reconocemos la existencia de la imagen mental −que Aristóteles nombra como phantasia− es porque en algún grado aceptamos que las imágenes dejan una impronta en nuestro interior. Siguiendo esta concepción, la imaginación sería la capacidad de re-producir las imágenes de la mente. Como sabemos, estas nociones alimentan las teorías de la percepción y la psicología que afirman la existencia de un mundo de imágenes mentales, de improntas que deben ser descifradas.

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en el caso contrario y ponemos de este lado a algunos teóricos del lenguaje como por ejemplo Wittgenstein, no hay una máquina de la memoria que nos dicta nuestras representaciones, no existe un mundo detrás e interior que podemos interpretar o descifrar. esto no quiere decir que estas imágenes no existan, simplemente ellas no son entidades o seres que se diferencian, por ejemplo, de las imágenes reales.

en algún grado la creencia de la imagen mental ha estimulado la potencia de creación en el campo del arte por siglos. Algunos artistas consideran la producción artística como un proceso creativo y acumulativo dónde una y otra vez, el artista recupera a través de la imagen lugares o situaciones vividas y la imagen que produce es el resultado del intento por devolver al mundo nuevas imágenes de su mundo interior. en otros casos, el artista toma distancia de aquellas improntas y su producción es más bien el resultado de procesos de transformación, asociación, recolección, apropiación o montaje de imágenes que vienen directamente del mundo real, muchas de ellas retomadas de los medios de masas. en este caso, los artistas devuelven al mundo su punto de vista, su posición de una situación o acontecimiento del mundo.

entre estos dos polos de la producción de imágenes presentamos el trabajo de los artistas colombianos en la exposición De Anima organizada por el consulado de Colombia. Una exposición

que busca configurar un espacio de encuentro para creadores de diferentes generaciones. ellos emplean diferentes mecanismos y estrategias para aprehender y profundizar sobre la noción centrada en la imagen y la representación a través de la fotografía y del video.

la fotografía así como el video son los medios que por excelencia permiten conjugar paralelamente lo real, la ficción, y diferentes nociones espacio-temporales. Ya sea gracias a los procesos técnicos-químicos fotosensibles de la luz sobre el papel o de la imagen de luz proyectada sobre una superficie que la imagen captada inicialmente sufre un cambio esencial permitiendo la aparición de ese Spectro del que nos habla Roland Barthes. la fotografía como el video pueden ser entendidos entonces como mecanismos que posibilitan la ruptura de esa relación dual cuerpo-alma, materia-forma.

Mildred DURAN et Angelica GoNzAlez

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V u e d e l ’ e x p o s i t i o n

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Pour cette deuxième exposition :

Partant du simulacre propre des images véhiculées par les medias visuels et de communication (cinéma, publicité, Internet, télévision), l’artifice est exalté dans l’œuvre d’Andrés Salgado, ses images sont intimement liées au texte axiomatique qui parcourt les écrans de télévision de ses vidéos. Ce texte synthétise et fait allusion à l’origine des images employées par Salgado. Partant d’un questionnement sur la prépondérance de « l’image virile » dans les médias Salgado réalise une analyse sensible dans ses vidéos sur la portée du message médiatique de la masculinité (Messing up everything, 2012 Gare Saint lazare) ; ou sur le caractère absurde de la force de l’économie de marché d’une compagnie textile multinationale (Male flight crew aircraft standards manual 2013) ou il s’interroge sur le culte du corps ou sur la fonctionnalité des produits propres des économies de marché (Sin título, 2013). Ses vidéos courtes, frénétiques, chargées de couleur et de rythme jouent avec l’univers des messages publicitaires.

Klaus Fruchtnis, à travers l’utilisation de différents médias –photographie, vidéo, installation, dessin digital, installations, performance- propose de créer une « relation fonctionnelle » ou il implique le spectateur dans son travail qui tourne autour de l’analyse des notions d’espace et d’image. Dans sa vidéo 360 hacia el cielo 2004-2008), les images photographiques captées dans de divers voyages et projetées sur le mur, se centrent dans l’idée d’une

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décomposition de la représentation qui se traduit dans l’analyse de l’image photographique et de vidéo dans leur moindre expression. Chaque pixel projeté sur le mur provient d’un de ses voyages où il capte les images du ciel. le spectateur attentif pourra découvrir le visage caché de l’artiste dans cet exercice de questionnement cartographique intime/collectif de Fruchtnis.

Monika Ruiz privilégie la pratique et l’image photographique dans sa proposition. le traitement donné aux images en provenance des médias où elle incorpore formes d’animaux en plastique, généralement en premier plan, lui permet dans sa série Biodiversity (2010) de questionner différentes notions inhérentes au pouvoir : la manipulation, le contrôle, la violence, la guerre et ses effets. Ses animaux permettent la survenue de la fiction, brebis sans défense ou tigres menaçants se retrouvent attrapés au milieu d’images d’un monde condamné à la désolation.

Une image fictionnelle est proposée dans les installations-vidéo et dans les photographies d’Antonio zuluaga. Son objectif primordial est de provoquer une« perturbation sensorielle » de différente intensité. Ainsi, sa pratique se centre dans le questionnement du réel et de sa représentation, réelle et virtuelle. Dans 7° 4’ 17.426’’ Nord - 75° 26’ 54.063’’ Ouest (2012) zuluaga manie des cartographies intimistes de l’artiste où des scènes en provenance de sa vie quotidienne sont confrontées à des images de photographies d’endroits publics

qui sont juxtaposées à des images filmées de différents plans qui ne correspondent pas à la réalité car celles-ci sont crées par ordinateur ; un son imperceptible de la lecture fictionnelle transmise à travers une radio commerciale sert à tisser ces différents métarécits. les dispositifs utilisés par zuluaga accentuent cette sensation d’ambigüité de son travail.

les images dans l’œuvre photographique de Julian Pérez sont marquées par sa formation d’architecte. la série Exteriores Anónimos est composée de photographies nocturnes de différents endroits désolés de Strasbourg qui produisent des images de grande pureté visuelle. Pérez se questionne sur les processus d’appropriation spatiale, tant des gens dans l’espace, comme de l’espace dans la vie des hommes. Pérez fait appel à la photographie non parce qu’il s’agit de son moyen d’expression privilégié mais grâce à la facilité de circulation propre à l’image photographique. Dans son travail, ses images sont liées à sa mémoire individuelle et à la conscience de l’instant spatio-temporel.

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Andres SALgAdO, Sin tituloImpresión digital, 114x75cm2012

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NO MATTER WHERE THEY LEAd YOU, 2013

1m16s

dAVE’S MILK CHALLENgE 2012 2m26s

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Andres SAlGADo Vue exposition 2012

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Vue exposition

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Vue exposition

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Antonio zUlUAGA SANS TITRE Détail

Antonio zUlUAGA Vue exposition

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Antonio zUlUAGA 7° 4’ 17.426’’ NORd - 75° 26’ 54.063’’ OUEST Vue exposition

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Julian PeRez SéRIE PHOTOgRAPHIqUE

Vue exposition

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Julian PeRez SéRIE PHOTOgRAPHIqUE Vue exposition

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Monika RUIz SéRIE PHOTOgRAPHIqUE Vue exposition

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Monika RUIz SéRIE PHOTOgRAPHIqUE Détail

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Klaus FRUCHTNIS 360 TO THE SKY Détail

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à p r o p o s d e s a r t i s t e s

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Andrés SAlGADo, Nací y crecí en Bogota en los años 90, estudio y resido actualmente en Paris, estoy cursando el cuarto año en la ecole Nationale Superieure d’Arts ParisCergy (eNSAPC). Hasta el momento he trabajado por medio del video y la fotografía, categorías que escogí para esta convocatoria. Intento desarrollar una representación y crítica de una fascinación por el imaginario viril en las imágenes mediáticas, sea en la publicidad, en el cine, en la televisión, en Internet, o la fascinación por las imágenes de eventos de desastre, una pulsión escopica por el deporte y la guerra. el artificio, la ficción, las apariencias, y la simulación en la cultura. Me interesan así también y son temas recurrentes la “aberración” de la funcionalidad de los objetos, y el desplazamiento del deseo hacia ellos como los accesorios deportivos, objetos de difusión de cierto imaginario como las pantallas de dispositivos, en la intimidad o en lugares públicos, o los gadgets de ”prolongación o mejoramiento” del cuerpo, la aproximación sexual y fetichista con ellos y con las imágenes.

Antonio zUlUAGA, Jeune artiste colombien né à Sincelejo-Sucre, est arrivé en France en 2007, il obtient son Diplôme National d’Arts Plastiques (DNAP) à l’École d’Art de Rueil-Malmaison en 2011. Il vit et travaille actuellement à Bourges où il développe ses recherches

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artistiques et prépare ainsi son Diplôme National Supérieur d’expression Plastique (DNSeP) à l’École Nationale Supérieure d’Art de Bourges. Sa pratique artistique se base sur une recherche visant à conduire le spectateur dans un statut paradoxal en le submergeant par l’œuvre lorsqu’il est convaincu de sa propre absence dans cette dernière. Autour de cette problématique, il réalise des images filmiques issues d’univers fictionnels créés en images de synthèse, dans lesquelles nous sommes profondément captivés. Ces mondes sont construits comme des décors vidés de la présence humaine, où la vie n’est plus que traces de passages antérieurs.

Klaus FRUCHTNIS, es fotógrafo, artista digital y conferencista. Su investigación se basa en las áreas de fotografía, multimedia, dibujo digital y experimentación de nuevos medios. Klaus nació en Colombia en 1978. estudió Bellas Artes en la Universidad de los Andes en Bogotá y continuó su educación en el École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris y de Rennes en Francia. obtuvo una Maestría en investigación de diseño arte tecnología: arte & nuevos medios en la Sorbonne Université Paris 1, y también hizo parte del grupo de investigadores del programa ensadlab en École Nationale Supérieure des Arts Decoratifs de Paris. Su trabajo se ha exhibido, presentado y publicado internacionalmente.

Su investigación está ligada a la palabra “espacio” y se ha caracterizado por su trayectoria y su forma de evolución en los últimos años. Klaus cuestiona la imagen, su origen e incidencia en el mundo del arte actual a través de nuevas tecnologías y de diferentes formas de percibir el arte y también la forma como ésta afecta nuestra vida diaria.

Monika RUIz, Née en Colombie en 1964, Monika Ruiz-B. a suivi les Beaux-arts aux etats-Unis puis à Aix-en-Provence. Sa pratique photographique, très axée sur le portrait, l’a amenée à rencontrer ses sujets, au gré de ses pérégrinations. elle a ainsi réalisé une série de sur les gitans de Douchy-les-Mines de la région Nord-Pas de Calais (Prix du Jury Ilford 97), sur les habitants d’oaxaca au Mexique, les musiciens de Boston ou la communauté sud américaine de San Francisco.

Julián PÉRez, Né le 24 janvier 1986 à Bogota 2003-2007 etudes universitaires Architecture et Génie Civil, Université des Andes, Bogota 2006 Initiation à la photographie argentique 2009 Initiation à la photographie numérique 2010 Création de lookmeluck.com avec Jorge ernesto Perez Chamorro, frère aîné. 2012 Architecte Diplomé d’etat à l’ecole National Supérieure d’Architecture de Strasbourg.

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e n t r e t i e n s

Mildred DURAN et Angelica GoNzAlez vs

Artistes

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M.A : Podrias decirnos como llegas al video/instalacion? porque lo privilegias como medio de expresión?

K.F : La vídeo instalación hace parte de mi proceso creativo desde el principio. No tengo un solo medio de expresión sino varios (fotografía, video, dibujo digital, multimedia, instalaciones, performance, etc). En los últimos años he privilegiado la reflexión acerca de la imagen y su origen desde un punto de vista plástico. Por ejemplo, en la imagen digital me interesa el pixel, y ver como a partir del elemento mas pequeño que compone una imagen hay una historia y pueden haber muchas interpretaciones. Para esta exposición, la elección del medio fue definida de acuerdo al espacio expositivo y a sus dificultadas (no se podían poner puntillas, no habían paredes de mas de 2mts, etc.). Me interesa mucho pensar en el espacio expositivo y en responder de la mejor forma a cada exposición. En la cual no solo la obra sea expuesta en buenas condiciones, sino también que el mensaje sea claro y la experiencia que el espectador puede tener con la obra sea única. En mi trabajo los medios de expresión son diversos, y el uso depende del mensaje y del lugar en el cual

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presento mis proyectos.

M.A : Puedes decirnos de donde vienen tus imagenes? Como concibes el acto de filmar o de tomar una foto?

K.F : Las imágenes de “360 hacia el cielo” vienen de muchas ciudades del mundo. durante cuatro años guardé trozos de mis viajes de una forma muy singular, tomaba fotos con un objetivo gran angular (como un ojo de pescado) hacia el cielo. El objetivo era descubrir y compartir un espacio que muchos conocemos de una forma única. Nadie visita una ciudad mirando hacia el cielo. Para mí la fotografia y el video no son un acto final, hacen parte de un proceso en el cual relato una historia y que transcurre en un tiempo definido. Muchas de mis fotografías relatan años de trabajo y de reflexión, y seria muy difícil de mostrar solo una como acto final, o obra de arte. Yo diría que la fotografía es como el acto de dibujar para mí (en dos dimensiones) y me permite apropiarme el espacio de una mejor manera (en tres dimensiones).

M.A : Cual es el punto de partida de las obras que han sido seleccionadas para esta segunda exposicion en el consulado?

K.F : El punto de partida fue la memoria, el autorretrato. La imagen principal de la obra esta

hecha por mas de 500 imágenes que fueron tomadas durante 4 años. Lo interesante de esta instalación es la doble lectura, y la relación corporal a la obra de arte. Ya que de lejos se ve mi cara con los detalles de los ojos, la boca, la nariz... y cada vez que el espectador se acerca la imagen deja ver otra imagen compuesta de pequeñas imágenes.

M.A : Cuales son las obras artisticas, literarias, cinematograficas que te interesan actualmente?

K.F : Actualmente estoy trabajando en varios proyectos de desarrollo urbano y social, en los cuales mi metodología de trabajo es compartida y genera respuestas sociales como obra de arte. Otra vez, es el proceso que prima y no la obra final en si misma. Los libros que me estoy leyendo actualmente: Education for Socially Engaged Art, Helguera, Pablo, Artificial Hells: Participatory Art and the Politics of Spectatorship, Bishop, Claire, Social Works: Performing Arts, Supporting Publics, Jackson, Shannon, The One and the Many: Contemporary Collaborative Art in a global Context, Kester, grant H; Y algunos artistas en los cuales estoy interesado en estos momentos: donald Abad, Zeljiko Blance, Michelle Teran, Laurent Mignonneau...

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M.A : Podrias decirnos como llegas al video/instalacion? porque lo privilegias como medio de expresión?

M.R : depuis mon départ de Colombie en 1983, j’ai commencé un long voyage qui se poursuit encore aujourd’hui. depuis ce temps-là, mon appareil photographique ne me quitte jamais, je l’emmène partout où je vais que ce soit à travers l’Amérique Latine, l’Europe, ou les USA. C’est devenu un instrument essentiel de communication que j’utilise pour exprimer mes sentiments, mes réflexions, mes angoisses et inquiétudes.

Ce que je photographie, ce sont uniquement les choses qui m’intéressent, qui me touchent, qui m’enthousiasment ou qui me révoltent. Ma pratique photographique est très ancrée sur le portrait, je me sens concernée par le caractère et la psychologie de l’être humain. A travers le portrait je multiplie les tentatives d’exploration de l’intériorité humaine sans être certaine cependant de parvenir à plonger réellement dans les méandres de l’esprit humain, ou traduire au sens plastique du terme, ce qu’il me révèle et qui fait sens. Je pense

souvent à cette réflexion de giacometti : “Jamais, je n’arriverai à mettre dans un portrait toute la force qu’il a dans une tête. Le seul fait de vivre, ça exige déjà une telle volonté et une telle énergie”. Ma photographie se focalise sur cette recherche pour devenir -si possible- la théâtralisation artistique de mes propres sensations intérieures, l’intime de mes expériences, de mon rapport au monde visible. Mes photos sont également le reflet d’un engagement personnel, d’une prise de position. Elles doivent être perçues comme un acte de participation et de dénonciation plutôt que comme un acte d’enregistrement. Bien sûr, au fil du temps mon œil s’est, je crois, affiné, et cette pratique photographique, témoignage personnel sur le monde dans lequel nous vivons, s’accompagne également d’une recherche esthétique où l’art du cadrage et des compositions joue un rôle de plus en plus affirmé.

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M.A : Podrias decirnos como llegas al video/instalacion? porque lo privilegias como medio de expresión?

A.S : En general me intereso en ciertas ideas y a partir de ellas busco el medio que mejor le corresponda. Por el momento, los medios de predilección son el video y la fotografía, (sobretodo el video) como por ejemplo antes era el dibujo, que detuve rápidamente. El video además me da muchas soluciones y pone todas las imágenes en un mismo nivel, generando una especie de flujo, crea una temporalidad, y sobretodo es un medio que tengo al alcance. Aparte, me interesan otras cosas como Internet y programas informáticos y ciertos ambientes que trabajo colectivamente junto a Raphael Faon (quien tuvieron la casualidad de encontrar en el metro el viernes pasado).

M.A : Puedes decirnos de donde vienen tus imagenes? Como concibes el acto de filmar o de tomar una foto?

A.S : Personalmente ahora me estoy interesando

en los objetos que contienen los videos y a las posibilidades de instalación de las imágenes en un espacio, me parece fundamental y justo. Las imágenes que utilizo en su mayoría son imágenes propias de lugares íntimos o públicos, y también reapropiadas de medios de comunicación, y lo mismo para el texto que utilizo. Las imágenes reapropiadas son re-filmadas varias veces, y he allí mi posición frente a estas imágenes re-trabajadas, que usualmente represento dentro de una pantalla para reforzar esa idea. Como si las imágenes se anularan ellas mismas en una “mise en abyme”.

M.A : Cual es el punto de partida de las obras que han sido seleccionadas para esta segunda exposicion en el consulado?

A.S : El punto de partida de las obras que presento en el consulado son finalmente varias ideas, como las que expreso en el texto que ya había enviado para la convocatoria, que intento manifestar a través de diferentes medios. El lugar, en este caso el consulado, me sugiere una instalación diferente de mis videos y me permite nuevamente cuestionar mis propias imágenes, es muy divertido. Las cosas que me interesan hoy, o las que me tocan, son aquellas que en general giran entorno al artificio, una de las ideas que intento desarrollar en mi trabajo.

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M.A : Porque te presentaste a la convocatoria?

A.S : Esta convocatoria es una oportunidad para exponerme a la opinión de personas que nunca han visto mi trabajo, y es además la primera vez que obtengo la opinión de un jurado colombiano, de alguna manera siempre es gratificante sentir que lo que estoy haciendo pueda interesarles.

M.A : Podrias decirnos como llegas al video/instalacion? porque lo privilegias como medio de expresión?

A.z : Pour moi les dispositifs (installations) que je mets en place sont un moyen qui me permettent de questionner les frontières qui se situent entre le cinéma et la peinture, les rapports entre la séduction et la contemplation ainsi que le paradoxe qui existe entre la notion du sujet “actif/passif ”. Ces notions étant traitées de manière décalée à la substance même de l’objet par les dispositifs techniques. Ces dispositifs ne prenant pas en compte les contextes sociaux de réception des œuvres, se contentant d’une approche plutôt ludique. Le degré le plus fort à développer à mon sens, serait celui qui amène le spectateur à déployer sa part d’imagination créatrice, l’incitant à une production d’images nouvelles, qui lui sont propres, comme s’il faisait une relecture radicale du réel et de sa représentation. Pour développer ces notions, je me suis beaucoup inspiré des extraits Les essais sur la peinture de diderot lors du salon de 1767, où il nous explique deux concepts liés à la construction “dramatique” de la peinture, un des

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concepts chercherait à fermer le tableau à la présence du spectateur, et l’autre à l’inverse, chercherait à un “absorbement” littérale du spectateur dans le tableau. On pourrait dire que diderot nous montre un dispositif qui permet au spectateur de faire partie d’un double jeu, celui d’être actif et passif en même temps.

Je dirais que mon intérêt pour le médium vidéo est celui de pouvoir exploiter les rapports ambigus entre les images “réelles et/ou virtuelles” , créant de cette façon une sorte de perturbation sensorielle, dans laquelle les agencements de ces images donneraient naissance à des univers fictionnels.

M.A : Puedes decirnos de donde vienen tus imagenes? Como concibes el acto de filmar o de tomar una foto?

A.Z : Dans mes vidéos, la plupart des mes images viennent d’une série de repérage photographique d’un lieu. Je vais avant tout me questionner sur l’environnement, et aussi sur son histoire. Une fois dans l’atelier, je vais mettre en relation ces images photographiées et/ou filmées avec des images crées en images de synthèse, le but étant d’entrelacer deux éléments de sources différentes, par fois je vais faire un film qu’en image de

synthèse ou le seul élément issu du réel sera le son par exemple, le tout donnant à la fin un objet où l’on ne saurait plus s’il est vrai ou pas.

D’une autre part, le travail photographique, porte sur une réflexion qui est plutôt picturale, je vais travailler sur sa composition, le rendu de la lumière, le sujet et le format.

M.A : Cual es el punto de partida de las obras que han sido seleccionadas para esta segunda exposicion en el consulado?

A.Z : Je pense que le point d’intersection des deux pièces, est leur rapport d’opposition, par exemple la photographie nous montre un lieu précis et connu par notre mémoire collective tandis que dans la vidéo montrée sur la caméra, les images sont troublantes et ne correspondent pas celles du réel.

Dans la photographie on a la sensation d’être devant un tableau du XIX mais il a toujours un élément qui vient perturber cette sensation, comme la voiture posée sur la place Vendôme.

Dans la vidéo par contre, c’est le le dispositif qui

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crée un artifice dans lequel on pourrait se dire que toutes les images montrées dans la caméra ont été réellement filmées.

M.A : Cuales son las obras artisticas, literarias, cinematograficas que te interesan actualmente?

A.Z : Actuellement je porte un intérêt particulier à La Région Centrale de Michael Snow, qui est basé sur un dispositif de tournage grâce auquel la caméra effectue durant plus de deux heures, un manège dans toutes les positions possibles (zoom compris) sans bouger de son centre. Cette œuvre me fait aussi penser à un film de Stanley Kubrick, A Space Odyssey, grâce aux effets sonores mis en place. J’apprécie énormément l’œuvre Vider Paris de Nicolas Moulin, qui transforme les espaces d’affluence en les vidant de toute forme de vie, instaurant de cette façon des univers étranges, comme si la fiction venait s’agencer dans l’espace réel. De la même manière, ont suscité mon intérêt les œuvres de David Claerbout, qui croisent les frontières entre la photographie et la vidéo, Bill Viola et Marie José Burki, qui au travers de dispositifs visuels, créent un rapport entre images fixes et images en mouvement, celles-ci interrogeant notre perception du réel. Je touve

intéressant le travail de Mario Garcia Torres, qui construit des récits à partir de relectures et d’interprétations d’œuvres créées ou imaginées. Son travail s’articule sur une variété d’éléments issus de l’histoire de l’art, pour aboutir à des projets remettant en question l’histoire de la culture sur les plans politiques et sociaux. Dans un autre registre l’œuvre de Michael Fried, La place du spectateur, esthétique et origines de la peinture moderne, et des peintres tel que Georges Delatour, C.D.Friedrich, Courbet, et aussi Lisa Santos Silva, qui évoque ses thématiques en référence à la peinture de Velazquez en l’inscrivant dans une étrangeté contemplative qui, me fait penser à Francis Bacon ou encore aux films de David Lynch.

M.A : Porque te presentaste a la convocatoria?

A.Z : La toute première motivation qui m’a poussé à me présenter était celle de pouvoir partager mon travail avec d’autres artistes colombiens qui ont sans doute plus d’expérience que moi, et aussi celle de pouvoir profiter d’un lieu différent des espaces auxquels on est habitués dans les écoles d’art en France.

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“de Anima” es la segunda de una serie de tres exhibiciones programadas por el consulado de Colombia en Francis en el Programa especial de promoción “Arte Joven Colombiano – espacios de encuentro”.

la exposición “de Anima” presenta obras de Andrés Salgado, Antonio zuluaga, Klaus Fruchtnis, Mónica Ruiz y Julián Pérez, quienes mediante la fotografía, el video y las instalaciones permiten conjugar paralelamente lo real, la ficción y diferentes nociones espacio-temporales.

“de Anima” est la deuxième d’une série d’expositions organisées par le consulat de Colombie en France dans le programme spécial de prommotion “Arte Joven Colombiano – espacios de encuentro”.

l’exposition “de Anima” présente les œuvres de Andrés Salgado, Antonio zuluaga, Klaus Fruchtnis, Mónica Ruiz y Julián Pérez, qui par le biais de photographies, vidéos et installations, nous permettent de conjuguer parallelement le réel, la fiction et les differentes notions liées au temps et espace.