Expose g.u new1

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UNIVERSITE LHADJ LAKHDHAR BATNA Département d’architecture Module :G.U THEME:CARREFOURS Réalisé par : .Bouguenna Sara .Bouguerra Hiba Insaf .Bouhihi Fares .Groupe:03 2013/2014

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UNIVERSITE LHADJ LAKHDHAR BATNA

Département d’architecture Module :G.U

THEME:CARREFOURSRéalisé par : .Bouguenna Sara.Bouguerra Hiba Insaf.Bouhihi Fares .Groupe:03

2013/2014

Plan de travail:.Introduction.Définition .Types des carrefours.Choix de type. Les principes généraux d'aménagements.Solutions.Objectifs d’aménagement des carrefours. HAMLA. Références

INTRODUCTION:

De longue date, la ville s'est construite autour des principales voies de communication et de leurs carrefours. Lieu de rencontre de plusieurs voies, le carrefour est complexe (densité d'information, espace multidimensionnel) etmultifonctionnel ; c'est un lieu évolutif dans l'espace et dans le temps, un lieu interactif avec des acteurs multiples.

DEFINITIONUn carrefour routier est au sens propre la zone comprise à l’intérieur du prolongement des bordures (ou, s’il n’y a pas de bordures, des rives) de deux chaussées qui se coupent à angle droit ou presque droit. Plus généralement il s’agit de la zone dans laquelle des véhicules se déplaçant sur des routes différentes qui se coupent à angle quelconque, peuvent se rencontrer

Types des carrefourscarrefours en T

Il s’agit d’un carrefour à trois branches dont l’une de ces branches est à peu près dans le prolongement d’une autre branche et dont la troisième

coupe ce prolongement sous un angle compris entre 75 et 105°.

Carrefours en YIl s’agit d’un carrefour à trois branches dont l’une de ces branches est dans le prolongement d’une autre et dont la troisième branche coupe ce prolongement sous un angle inférieur à 75° ou supérieur à 105°.

Carrefours en croix simple

Il s’agit d’un carrefour à quatre branches dont deux de ces branches sont à peu près dans le prolongement des deux autres branches et pour lequel l’angle de ces prolongements est de 75° ou davantage tout en restant inférieur à 105.

Carrefours en X

Il s’agit d’un carrefour à quatre branches dont deux branches sont à peu près dans le prolongement des deux autres, et pour lesquelles l’angle d’intersection de ces deux prolongements est inférieur à 75° ou supérieur à 105°.

Carrefours à branches multiples

Un carrefour à branches multiples est un carrefour à cinq branches ou plus

Carrefours giratoires Un carrefour giratoire est un carrefour à trois branches ou plus dans lequel les courants convergent puis divergent sur une chaussée à sens unique entourant un îlot central ; la circulation sur cette chaussée se fait dans le sens inverse des aiguilles d’une montre (dans les pays où on roule à gauche, la circulation s’effectue dans le sens des aiguilles d’une montre).

AB25Carrefour à sens giratoire

Le choix du typeLe choix du type de carrefour se fait en fonction de multiples critères :> contexte urbain (position dans le réseau hiérarchisé, dans le quartier) ;> fonctions urbaines (repère, paysage) déterminées dans les objectifs;> emprises disponibles ;> objectif de fonctionnement privilégié pour un type d'usager;> objectifs de capacité choisis ;> objectifs de sécurité;> moyens financiers.

Les principes générauxd'aménagements

lisibilitéII s'agit de comprendre le fonctionnement géométrique du carrefour:où passer? dans quel sens? où peut-on sortir? où sont les points de conflits ?d'où vient le danger? Quand un carrefour est complexe, sa gestion et sa lisibilitédeviennent difficiles.Réduire le nombre des conflits à gérer permet de simplifier le carrefour. Onpourra par exemple mettre en sens unique certaines des voies afférentes aucarrefour, ou interdire certains mouvements tournants.Ces mesures modifient le plan de circulation et peuvent provoquer des allongements de parcours significatifs, particulièrement sensibles pour lescyclistes.Dans le même esprit, il est possible de mettre en impasse une ou plusieurs voiespeu circulées en supprimant leur débouché sur la voie principale, ou en raccordant les voies secondaires sur une contre-allée.Les régimes de priorité doivent être clairs et compris sans ambiguïté.Pour cela, il faut simplifier la géométrie du carrefour, ne pas multiplier lenombre d'îlots et les voies spécifiques, et avoir recours à des schémas decarrefours connus «classiques » sans pour autant tomber dans le stéréotyperépétitif.

La signalisation de direction (en présignalisation et en position) joue un rôle important ; elle doit être adaptée à la géométrie du carrefour, visible, implantée de façon à ne pas créer de risques d'erreurs d'interprétation;le principe de continuité d'une mention doit être respecté sur tous les carrefours de la voie.De même, les signalisations verticales de police et lumineuses devront être cohérentes, visibles, et non surabondantes.La signalisation horizontale est généralement efficace pour renforcer le fonctionnement du carrefour et peu utilisée en France par rapport à nos voisins européens. Les symboles et couleurs utilisés doivent être conformes à l'instruction interministérielle sur la signalisation.À l'inverse, la signalisation ne peut pas permettre, à elle seule, de corriger un défaut important de lisibilité du carrefour dû par exemple à une géométrie complexe des voies et des îlots.

La visibilitéPar visibilité, il faut entendre, dans cette fiche, la possibilité physique de se voir entre usagers ou, pour un usager donné, de voir un obstacle, la signalisation, une situation, un lieu, …Cette notion de visibilité est indissociable de la vitesse pratiquée. Cette vitesse influe, d’une part, fortement sur le champ visuel de l’usager et, d’autre part, sur le temps de réaction et de freinage.Les exigences ne seront en effet pas les mêmes sur un axe circulé à vitesse élevée que sur un axe où la vitesse est très faible.Deux options peuvent être confrontées :1 - Faut-il adapter la visibilité aux vitesses pratiquées ?2 - Faut-il faire en sorte, par des aménagements pertinents, que la vitesse pratiquée soit cohérente avec les conditions de visibilité ? Il n’y a pas de réponse unique. L’aménageur doit fixer des objectifs en évaluant les risques de chaque parti d’aménagement.L’appréciation de la vitesse d’approche est fondamentale et l’amélioration d’un niveau de sécurité d’un carrefour ou d’une traversée piétonne passe souvent davantage par la réduction de la vitesse que par le dégagement systématique de la visibilité pourles vitesses pratiquées.Un dégagement de visibilité peut en effet, par la sensation de sécurité qu’il procure à l’automobiliste, lui-même être à l’origine d’un accroissement de la vitesse pratiquée.

Parmi les pièges à la visibilité, on peut lister:> le stationnement (cas le plus fréquent)> le mobilier urbain> la signalisation verticale de direction> les panneaux publicitaires> les enseignes commerciales> les étals de commerçants> la végétation selon les saisons.

LA VISIBILITÉ ENTRE VÉHICULE ET PIÉTONElle doit être réciproque.

Cas classique : le premier véhicule s’arrête, le piéton traverse,

il est percuté par le second véhicule.

Le véhicule de gauche ne voit rien à droite : le véhicule de droite

ne voit rien à gauche

SOLUTIONS:_ la réduction de la vitesse ; de ce fait, la distance de visibilité nécessaire à la prise de décision s’en trouve aussi réduite ;_ les avancées de trottoirs (oreilles) prolongées de 5 à 10 m en amont du passage piéton permettent également de bien maîtriser le stationnement, deraccourcir les traversées piétonnes et d’améliorer l’accessibilité ;_ la mise en sens unique s’il s’avère impossible de résoudre un problème de visibilité insuffisante en carrefour ;_ les mesures d’exploitation reportant la circulation sur un carrefour à meilleure visibilité ;_ l’élargissement du trottoir, mesure bien utile en intérieur de virage pour faciliter les débouchés de riverains ;_ les miroirs sont à utiliser avec beaucoup de précaution : déformation des distances, entretien souvent négligé…_ les aménagements nécessitant des manœuvres de marche arrière pour les véhicules de transport en commun et les poids-lourds sont à éviter.Et la nuit ? L’influence de l’éclairage sur la sécurité routière est mal connue. On ne retiendra ici que quelques éléments fondamentaux :_ un niveau d’éclairement uniforme (éviter les « trous noirs », attention aux zones d’ombre dues aux arbres par exemple) ;_ éclairer la chaussée oui, mais ne pas oublier ses abords et, notamment, les trottoirs ;_ en cas d’éclairage additionnel des passages piétons, veiller à ce que celui-ci s’inscrive dans un éclairage ambiant de qualité pour éviter que le piéton qui traverse en aval du passage piéton soit en contraste négatif ;_ veiller à ce que les « obstacles » sur chaussée, tels que les îlots soient bien perceptibles en zone éclairée ; ou, dans le cas contraire, ceinturés d’unbordurage ou d’un marquage blanc rétroréfléchissant ou de plots rétroréfléchissants ;_ valorisation des points singuliers (éclairage parle sol, par exemple).

Objectifs d’aménagement des carrefours

Privilégier l'écoulement du trafic aux heures de pointes

Sécuriser les traversées piétonnes, redonner plus de temps aux piétons

Résoudre le problème de stationnement anarchique

Améliorer le franchissement des lignes de transports en commun

Améliorer la sécurité des cyclistes et des automobilistes

HAMLA

Références

Janvier 1999Centre d'études sur les réseaux, les transports, l'urbanisme et les constructions publiques