Service veille, études et prospective, Chambre régionale d’AgricultureRue Maurice Le Lannou - CS 74223, 35042 RENNES Cedex

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desIAARevue

de l’Observatoire La

N° 114 - JUILLET 2014 • ISSN 1299 - 8095

FLASHS : TOUS LES FAITS MARQUANTS• Le Clézio et TDI repris

• Laïta : un investissement de 80 millions d’euros

• Une plate-forme Intermarché au Grand-Fougeray

• Diana aiguise l’appétit de l’allemand Symrise p.26

« ABC – Agriculture et agroalimentaire de Bretagne enClair - Analyse & perspectives » Edition 2014 p.36

TENDANCES AGROALIMENTAIRES

DOSSIERS

ACTUALITÉS

DOSSIER : LE GROS PLAN

ACTIVITÉ

1er trimestre 2014, production et investissementsbien orientés p.2

EXPORTATIONS

Contexte difficile début 2014 p.4

EMPLOI

Recul de l’emploi dans les IAA bretonnesau 4ème trimestre 2013 p.6

LA RESPONSABILITE SOCIETALE DES ENTREPRISESVolet 2 : initiatives collectives et stratégies p.7

DEVELOPPEMENT DURABLE ET RSE AU TRAVERS DE L’ISO 26000Quelles opportunités pour les coopérativesagricoles ? p.15

LES FABRICATIONS DE PRODUITS LAITIERS EN BRETAGNEEvolutions contrastées entre produits en 2013 p.22

Responsabilité sociétale dansles entreprises agroalimentairesLa responsabilité sociétale (RSE) est unedémarche de plus en plus intégrée dans lastratégie des entreprises, y compris du secteuragroalimentaire.Dans ce numéro, deux éclairages sont apportésau travers d'exemples d'initiatives individuellescomme collectives.

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DOSSIER FABRICATIONS DE PRODUITS LAITIERS EN BRETAGNE EN 2013 :DES ÉVOLUTIONS CONTRASTÉES SELON LES PRODUITS

Baisse des fabricationsde fromages, de yaourts et de laitsfermentés en Bretagne

En laits conditionnés, les fabrications régionales de 2013 augmen-tent nettement, alors qu’elles sont stables au niveau national.Depuis 2005, elles ont augmenté de 55 %. Au niveau national leslaits infantiles liquides continuent d’être dynamiques (+1,1 %)mais beaucoup moins fortement que l’année précédente. Parcontre les laits aromatisés diminuent sensiblement (-8 %) alorsque les laits UHT sont proches de la stabilité.

Selon Linéaires, le marché du lait UHT diminue de 1,1 % pour untotal de 1,68 milliard de litres sur une année. Le demi-écrémé restele premier segment (70 % du marché) en légère baisse, alorsque les ventes de laits biologiques maintiennent leur dynamisme(+8,3 %). Avec 140,4 millions de litres, ils représentent 8 % dumarché. La bonne santé du bio est due en partie au drive, où laprogression des ventes atteint 64 %. Ce circuit de distributionreprésente seulement 6 % des volumes de lait bio.

Les laits vitaminés et infantiles qui subissent une forte concurrencede la part du lait de croissance en poudre, s’écroulent. Les laitsvitaminés sont victimes du désinvestissement dans les promotions.

1

Les achats des ménages en volume de laits liquides baissentsensiblement (-3,2 %) alors que leur prix progresse de 1,9 %.

Les fabrications bretonnes de beurre se stabilisent en 2013, alorsqu’au niveau national les volumes diminuent.

Selon la Revue Laitière Française, les MDD représentent 40 % dumarché. Le reste du marché du beurre est dominé par trois

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Fabrications de produits laitiersen Bretagne en 2013 : des évolutionscontrastées selon les produitsNathalie Le Drezen, Chambre d’Agriculture des Côtes d’Armor

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en %

Beurre Poudreécrémée

Fromages Emmental Laits conditionnés

Yaourtset desserts

lactés

Lactosérum Crème

BretagneFrance

Graphique 1 : évolution des fabrications en France et en Bretagne en 2013/2012

Source : Enquête mensuelle laitière FranceAgriMer/SSP retraitement Chambre d’Agriculture 22

Après une baisse au premier semestre, la collecte de lait a redémarré à partir du mois de juillet, grâce à des conditions climatiquesfavorables. La collecte régionale progresse modestement (+0,7 %).

En Bretagne, la hausse sensible des fabrications de poudre écrémée, de laits conditionnés et de poudre de lactosérum contrasteavec la baisse des fabrications de yaourts et desserts lactés frais.

Au niveau national, les fabrications sont peu dynamiques, seules les fabrications de fromages et de lactosérum progressent.

Tableau 1 : part de la Bretagne dans la production française en 2013 (Résultats provisoires)

Source : Agreste-DRAAF Bretagne - Enquête mensuelle laitièreFranceAgriMer/SSP retraitement Chambre d’Agriculture 22

Unités : collecte et laits liquides en millions de litres. Autres produits en milliers de tonnes.

Produits Bretagne 2013 France 2013 Bretagne/France 2013 (en %) Bretagne/France 2012 (en %)

Livraisons à l’industrie 5 199,8 23 740,9 21,9 21,6

Laits conditionnés 693,0 3 637,7 19,1 17,5

Yaourts et desserts lactés 88,9 2 192,3 4,1 4,6

Beurre 89,6 341,3 26,3 25,1

Total fromagesdont emmental

225,2121,4

1 861,9266,4

12,145,5

12,344,7

Poudre de lait écrémé 117,6 327,8 35,9 35,7

Poudre de lactosérum 117,5 612,8 19,2 18,1

Crème 75,9 438,3 17,3 16,7

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DOSSIERFABRICATIONS DE PRODUITS LAITIERS EN BRETAGNE EN 2013 :DES ÉVOLUTIONS CONTRASTÉES SELON LES PRODUITS

marques : Président (16,6 %) du groupe Lactalis, Elle & Vire(15,1 %) du groupe Bongrain et Paysan Breton (12,3 %) du groupeLaïta. Le beurre moulé, qui représente 27 % des volumes debeurre est l’un des plus dynamiques avec une progression de5,7 %. Sur cette gamme, selon Linéaires, le leader Paysan Breton(38,5 % du marché) progresse de 20 % en cinq ans. La marquePrésident a, quant à elle, redynamisé son offre de mottes (+10 %sur 12 mois) et propose une version bio. Les beurres allégés pour-suivent leur recul. Sur le beurre de baratte et le beurre bio, l’ac-teur régional la Laiterie Le Gall (filiale du groupe Sill) monte enpuissance. Elle tire avantage de la recherche d’authenticité parle consommateur français. Depuis 2013, elle propose du beurrecru en beurrier. Avec une hausse du prix au détail comparable àcelle de l’année précédente, les achats des ménages en beurreprogressent sensiblement (+1,9 %). Sur le marché des matièresgrasses, ce sont les margarines qui sont les plus dynamiques,avec des achats des ménages en hausse de 14 %. Les matièresgrasses allégées par contre sont en nette chute (-7,8 %).

Les fabrications de crèmes conditionnées sont proches de lastabilité en Bretagne alors qu’elles diminuent au niveau national(-1,7 %). Les crèmes longue conservation qui avaient largementprogressé en 2012 (+11 %) diminuent de 2,9 % cette année auniveau national. La baisse la plus sensible concerne la crèmeallégée.

La crise, qui a entraîné le retour du « fait maison » continue deprofiter au marché de la crème. Selon le panel Nielsen, celaprofite plus à la crème UHT (+3,2 %) qui rattrape son retard surla crème fraîche (+1,5 %). En termes de taux de matière grasse,la bonne progression de la crème légère (+5,7 %) n’est pas suiviepar l’extra-légère toujours nettement orientée à la baisse (-8,7 %).Les MDD représentent plus de 65 % du marché, suivies desmarques Elle & Vire (12,7 %), Lactalis (10,3 %) et Sodiaal (6,3 %).

Les fabrications de fromages en Bretagne sont en légère baisse,alors qu’elles progressent légèrement en France (+0,8 %). L’em-mental, qui représente 54 % des tonnages bretons de fromages,diminue moins sensiblement que dans l’hexagone. Au niveaunational, les plus dynamiques sont les fromages à pâte presséenon cuite (+ 6 %) et plus particulièrement la raclette (+10 %) lesfromages à pâte filée (+9 %) et les fromages fondus (+5,5 %).

Selon Iri-Cniel, les fromages représentent 38 % du chiffre d’af-faires du rayon des produits laitiers. Leur chiffre d’affairesprogresse de 1,6 % en 2013, grâce aux pâtes pressées cuites etnon cuites et aux pâtes fraîches, alors que les fromages allégés etles pâtes molles régressent. La diversité des formats disponibles(portions, râpés, en tranches…) permet aux fromages d’êtredavantage présents dans les modes de vie actuels.

Selon la Revue Laitière Française, le marché de l’emmental engrandes et moyennes surfaces (144 220 tonnes en 2013) estdominé par le râpé (75 % du volume total) qui progresse grâceaux petits (70 grammes) et aux gros formats (500 g). Le segmentle plus dynamique est celui des tranches (+13,2 %) qui répond audéveloppement des sandwichs, tartines, burgers….

Avec 79,5 % des volumes, les MDD dominent largement, suiviesdes deux marques leaders Président (10,3 % de part de marché)et Entremont (6,2 %) qui se partagent le reste du marché avecquelques opérateurs positionnés sur des marchés régionaux. Pourse distinguer, Entremont met en avant le côté « filant » de son râpéextra-fin alors que Président a lancé un sachet râpé spécial congé-lation. Concurrencé par des pâtes pressées au goût plus prononcé(Comté, Beaufort….), les fabricants veulent mettre en avant le côtégourmand de l’emmental. Après les tranches de fromage, Lactalislance en 2014 de l’emmental à croquer sous forme de bâtonnetsde 18 g emballés individuellement par six.

Un autre segment très dynamique mais saisonnier est celui desfromages à consommer chauds, puisque 86 % des tranches deraclette se vendent entre octobre et mars. Constitué à 73 % deraclette, ce marché a progressé, selon la Revue Laitière Fran-çaise, de 13 % en 2012-2013. Entremont a poursuivi le dévelop-pement de la raclette en coupe triangle (lancée la saisonprécédente) en lançant en 2013 trois références de bi-parfums :nature et fumé au bois de hêtre, nature et frotté au vin blanc deSavoie, nature et trois poivres. Les produits sont sans colorant, niconservateurs, ni arômes artificiels.

Sur le marché des fromages frais, dont les fabrications françaisessont stables (+0,2 %) en 2013, Laïta avec le fromage fouettéMadame Loïk, tire bien son épingle du jeu. Selon Linéaires, aprèsavoir progressé de 16 % en 2012, les ventes progressent de 30 %en 2013, aussi bien sur le segment nature que sur celui des aroma-tisés. Cette situation s’explique par la multiplication des inves-tissements médias et de l’innovation régulière avec un conceptd’éditions limitées.

En yaourts et desserts lactés, après la reprise de 2012, les fabri-cations repartent à la baisse, beaucoup plus sensiblement enBretagne qu’au niveau national. Dans cette catégorie les yaourtset laits fermentés restent dynamiques en Bretagne (+2,2 %) alorsque la tendance est à la baisse au niveau national.

Sur le marché de l’ultra-frais, selon Linéaires, les desserts lactés,qui représentent plus du quart du chiffre d’affaires du rayon,restent bien orientés, à l’opposé des produits santé et allégés.Sur le segment des desserts, l’offre s’est multipliée. L’ensembledes produits est bien orienté à l’exception des crèmes desserts.Concernant les mousses, la gamme s’est orientée vers le haut degamme, grâce au dynamisme de « petites » marques commeMarie Morin, dont la mousse au chocolat est le produit phare, avecenviron 40 % de son chiffre d’affaires. La PME envisage de créerde nouveaux desserts en 2014.

Selon Symphony Iri, les ventes de yaourts diminuent, avec-0,7 % pour les standards et des chutes d’environ 7 % pour lesallégés, les laits fermentés au bifidus et les probiotiques à boire.Parmi ces derniers, seules les gammes aux fruits et aromatiséessont à la hausse.

La baisse des fabrications de poudres de lait écrémé au niveaunational contraste avec le dynamisme régional. La situation aévolué au cours de l’année, avec une baisse des fabrications fran-çaises au premier semestre. Au second semestre par contre, grâceà une hausse des disponibilités laitières les fabrications de poudresde lait ont progressé. La demande mondiale sur ces produits seconfirmant, les projets de construction de tours de séchageannoncés l’an passé se confirment. A Carhaix, la constructionpar Synutra et Sodiaal de deux tours de séchage pour la trans-formation de 300 millions de litres de lait en 100 000 tonnes depoudres de lait a démarré. L’outil sera opérationnel fin 2015.Laïta lance un investissement de 80 millions d’euros en Bretagne.A Créhen, elle va construire une tour de séchage d’une capacitéde 30 000 tonnes, dédiée dès 2016 aux poudres de lait infantileset premium. A Landerneau, elle envisage la mise en place d’unnouveau procédé de filtration et d’une ligne de déminéralisa-tion du lactosérum.

Les fabrications de lactosérum progressent plus sensiblementen Bretagne par rapport au niveau national.

Ce produit est encore destiné en majeure partie à l’alimentationanimale (70 % des volumes). Cependant, aujourd’hui, la crois-sance de la demande en lactosérum est due essentiellement à l’ali-mentation humaine et plus en provenance des pays tiers.

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DOSSIER FABRICATIONS DE PRODUITS LAITIERS EN BRETAGNE EN 2013 :DES ÉVOLUTIONS CONTRASTÉES SELON LES PRODUITS

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Une évolution des achats des ménages contrastée selon les produits

Les achats de produits laitiers par les ménages français dimi-nuent en 2013 par rapport à 2012, avec une baisse plussensible en fin d’année. Les achats de crème sont les plusdynamiques et surtout de crème fraîche (+3,7 %) dont le prixdiminue. A contrario, la crème longue conservation, qui enre-gistre un prix en hausse de 2 %, voit ses achats progresser de2,2 %. Les achats de fromages sont proches de la stabilitéavec des différences selon les produits, hausse pour l’em-mental, la raclette et la mozarella (respectivement +1,2 %,+3,7 % et +11,6 %) à l’opposé du camembert et du coulom-miers qui chutent de respectivement 3 et 4 %. On observe unebaisse des achats des autres produits laitiers, très sensiblepour les laits de consommation liquide (-3,2 %) qui concernesurtout les laits longue conservation. Estimée à 56,7 kg parhabitant, la consommation de laits liquides poursuit son érosionet est largement inférieure à la moyenne européenne (65,5 kgpar habitant). La baisse des achats en ultra-frais se poursuit etconcerne surtout les fromages frais, dont les prix sont stables.La consommation individuelle d’ultra-frais qui atteint 36,3 kgest loin du maximum de 40 kg atteint en 2007. En yaourts, les

achats de produits natures chutent, alors qu’ils se maintiennentpour les autres yaourts. Les achats de desserts frais sont stables.

3

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en %

Total Laitconsommation

liquide

Ultra-frais dontyaourts

dontfromages

frais

Beurre Crème Fromagesvaches

dontemmental

Evolution prixEvolution tonnage

Graphique 2 : évolution des achats des ménages de produits laitiers

Source : FranceAgriMer/KantarWorldpanel - Traitement Chambre d'Agriculture 22 Cumul du 31 décembre 2012 au 29 décembre 2013

Poursuite du dynamisme des fabrications françaises de produits laitiers biologiques en 2013

La collecte française de lait biologique atteint 481,8 millionsde litres, en hausse de seulement 5,4 % en 2013/2012 contre+32 % l’année précédente. Selon le Cniel, depuis 2012 laproduction laitière biologique est suffisante pour couvrir lesbesoins du marché. Quelles que soient les catégories, les fabri-cations françaises de produits laitiers bio poursuivent leurprogression en 2013. La hausse s’est ressentie surtout ausecond semestre grâce à une collecte plus dynamique. Laprogression du beurre se poursuit. La crème et les fromagesont commencé l’année en repli avant de rebondir au secondsemestre. La hausse est sensible en laits liquides.

La collecte de lait biologique atteint 101 millions de litres enBretagne (soit 22 % de la collecte française de lait biologiqueet un peu moins de 2 % de la collecte laitière bretonne). L’im-portance de la Bretagne dans la production française deproduits biologiques est très variable selon les produits, de23 % pour le lait liquide conditionné à 57 % pour le beurre.La hausse des volumes entre 2009 et 2012 concerne tous lesproduits : de +21 % pour le beurre à +80% pour la crème.Le poids des produits bio dans les fabrications bretonnes deproduits laitiers est cependant négligeable : 1 % pour la crème8 % pour le lait conditionné et 17 % pour le lait fermenté.En Bretagne, la laiterie Le Gall est très présente sur le marchédu bio, qui représente 50 % de son chiffre d’affaires. Ellepropose une quarantaine de produits (lait, crème, lait ribot,beurre, produits ultra-frais, fromages à la crème à tartiner). Samarque Grandeur Nature, dédiée aux magasins bio spécialisésabsorbe les 2/3 des produits bio de la laiterie.

Tableau 2 : les fabrications françaises de produits laitiers biologiques en 2013

Source : FranceAgriMer – Enquête mensuelle laitière

En millions litres ou 1 000 tonnes France 2013/2012 (en %)

Laits liquides 217,6 +11,5

Produits laitiers frais 40,5 +4,1

Crème conditionnée 2,5 +6,9

Beurre 7,1 +4,5

Fromages 13,6 +5,7

Tableau 3 : les fabrications bretonnes de produits laitiers biologiques en 2012

Source : Agreste-DRAAF Bretagne - Enquête annuelle laitière

En milliers de litresou en tonnes

Fabricationsen 2012

Poids du bio dans lesproduits bretons (en %)

Part du bio enBretagne/France (en %)

Lait liquideconditionné 45 721 7,5 23

Yaourt etlait fermenté 14 506 17,1 27

Dessert lacté 1 302 8,4 27

Crèmeconditionnée 973 1,4 36

Beurre 3 971 4,5 57

Fromagefrais vache 3 658 13,2 47

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DOSSIERFABRICATIONS DE PRODUITS LAITIERS EN BRETAGNE EN 2013 :DES ÉVOLUTIONS CONTRASTÉES SELON LES PRODUITS

Evolution des fabrications des produits laitiers au cours des vingt dernières années2

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en 1000 tonnes

1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013

Graphique 3 : fabrication de yaourts en Bretagne

Agreste - DRAAF Bretagne - Enquête mensuelle laitière FranceAgriMer/SSP

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en millions de litres

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Graphique 4 : fabrication de laits liquides en Bretagne

Agreste - DRAAF Bretagne - Enquête mensuelle laitière FranceAgriMer/SSP

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Graphique 5 : fabrication de fromages en Bretagne

Agreste - DRAAF Bretagne - Enquête mensuelle laitière FranceAgriMer/SSP

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Graphique 6 : fabrication d’emmental en Bretagne

Agreste - DRAAF Bretagne - Enquête mensuelle laitière FranceAgriMer/SSP

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Graphique 7 : fabrication de beurre en Bretagne

Agreste - DRAAF Bretagne - Enquête mensuelle laitière FranceAgriMer/SSP

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Graphique 8 : fabrication de poudre de lait en Bretagne

Agreste - DRAAF Bretagne - Enquête mensuelle laitière FranceAgriMer/SSP

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Graphique 9 : fabrication de lactosérum en Bretagne

Agreste - DRAAF Bretagne - Enquête mensuelle laitière FranceAgriMer/SSP

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Graphique 10 : fabrication de crèmes en Bretagne

Agreste - DRAAF Bretagne - Enquête mensuelle laitière FranceAgriMer/SSP

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Comitéde rédaction

Pierre BELLECEconomiste

Stéphanie BENVELChambre de commerce et d’industrie de région Bretagne

Gilbert BLANCHARDCBB Développement

Jean-Luc CADEABEA

Patrick DOUDARDBanque de France

Christine ESVANCCI Morbihan

Magali FEVRIERDRAAF Bretagne

Stéphane GOUINAgrocampus Rennes

Michel GUILLEMETDirection régionale de l’INSEE

Mary HENRYChambre régionale d’Agriculture de Bretagne

Françoise LEDOSCoop de France Ouest

Nathalie LE DREZENChambre d’Agriculture des Côtes d’Armor

Joseph PENNORSChambre d’Agriculturedes Côtes d’Armor (Membre associé)

Julie RIOChambre régionale d’Agriculture de Bretagne

Monique RUFFELChambre régionale d’Agriculture de Bretagne

Joëlle SALAÜNChambre régionale d’Agriculture de Bretagne

Nathalie SIMON-RICHARTÉConseil régional de Bretagne

Philippe SOMMER

CCI Morbihan

Hervé THIBOULTChambre régionale d’Agriculture de Bretagne (Collège salariés)

Vincent TRAN

DRAAF Bretagne

Dépôt légal 2ème trimestre 2014

Directeur de la publication : Jacques JAOUEN

Responsable de la rédaction : Joëlle SALAÜN

Maquette et exécution : PYGMALION - Rennes

Prix de l’abonnement :

109 € par an, 29 € au numéro

La reproduction des informations contenues dans cette revueest autorisée sous réserve de la mention de la source :

Cette revue trimestrielle d’informations bénéficie du soutien financier du Conseil Régional de Bretagne et de la Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt

ABC Agriculture et agroalimentaire de Bretagne en Clair :analyse & perspectivesEdition 2014

Synthèse de l’activité agricole et agroalimentaire régionale, la brochureABC Agriculture et Agroalimentaire de Bretagne en Clair - Analyse & perspectivesest publié chaque année avec le soutien financier du Conseil Régional.

Elle offre :

• une photographie économique complète de l'année écoulée dans toutes les grandesfilières agricoles et agroalimentaires bretonnes,

• un suivi, d'une année sur l'autre, de l'évolution du secteur,

• des éléments clés de perspectives pour l'avenir.

Des thématiques telles que l’installation, l’environnement, l’énergie, le contextepolitique sont également traitées.

En 2013, volailles, œufs et porcs font la une des journaux. Davantage pour leursdifficultés, notamment industrielles, que pour leurs perspectives positives. La filièrelait prépare la fin des quotas, tout en gérant les tensions sur les prix. La PAC 2015se précise. Elle n’est pas très favorable à la Bretagne.L’arrivée d’investisseurs et partenaires étrangers,en particulier chinois, donne un signal positif.Elle prouve l’attractivité du territoireet l’excellence des produits agricoleset agroalimentaires bretons.

Observatoire Economique des IAA de BretagneChambre régionale d’Agriculture

Rue Maurice le LannouCS 7422335042 Rennes Cedex

V I E N T D E PA R A Î T R E

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