EXE-CouvDEF SlowCosmetiq-Leduc.pdf 1 09/03/15 17:29Opter pour la Slow Cosmétique ®, les produits...
25
Transcript of EXE-CouvDEF SlowCosmetiq-Leduc.pdf 1 09/03/15 17:29Opter pour la Slow Cosmétique ®, les produits...
EXE-CouvDEF_SlowCosmetiq-Leduc.pdf 1 09/03/15 17:29
De Julien KaibecK, aux éDitions leDuc.s
SOS peau au naturel, avec Annie Casamayou, 2014.Les huiles végétales, c’est malin, 2013.Adoptez la Slow Cosmétique, 2012.
Retrouvez tous les conseils et les recettes de Julien Kaibeck sur son blog : www.lessentieldejulien.com
REJOIGNEZ NOTRE COMMUNAUTÉ DE LECTEURS !
Inscrivez-vous à notre newsletter et recevez chaque mois : - des conseils inédits pour vous sentir bien ;- des interviews et des vidéos exclusives ;- des avant-premières, des bonus et des jeux !
Rendez-vous sur la page :
http://leduc.force.com/lecteur
ou scannez ce code :
Découvrez aussi notre catalogue complet en ligne sur notre site : www.editionsleduc.com
Enfin, retrouvez toute notre actualité sur notre blog : blog.editionsleduc.comsur notre page Facebook : Leduc.s Éditions
Maquette : Antoine Deglane (www.adeglane.fr)Illustrations : Scarlatine (www.scarlatine.canalblog.com)
Avertissement : Les conseils beauté et santé de ce livre ne dispensent pas d’un conseil ni d’un avis médical. En cas de doute, consultez votre médecin.
© 2015 Leduc.s Éditions17, rue du Regard
75006 Paris – FranceISBN : 979-10-285-0068-9
SLOWCOSMÉTIQUE
LE GUIDE VISUEL
Julien Kaibeck et Mélanie Dupuis
Découvrez les conseils et recettes de Julien Kaibeck en vidéo ! Rendez-vous en dernière page !
Sommaire
Introduction ..............................................................................7
Chapitre 1 La Slow Cosmétique : vous allez l’adopter ! .....................9
Pourquoi allez-vous aimer la Slow Cosmétique ? ......................................................................................................... 11Qu’est-ce que la Slow Cosmétique ? ......................................................................................................................................... 27Comment passer à la Slow Cosmétique ? ........................................................................................................................... 30
Chapitre 2 La routine Slow Cosmétique ................................................39
La routine slow du visage en un clin d’œil .......................................................................................................................... 41Comment me démaquiller « slow » ? ...................................................................................................................................... 42Comment me laver le corps/les cheveux « slow » ? .................................................................................................. 44Le layering expliqué en un clin d’œil ........................................................................................................................................ 48Hydrater et protéger le visage......................................................................................................................................................... 49Un maquillage slow .................................................................................................................................................................................. 56Je sens bon en mode Slow ................................................................................................................................................................. 58
Chapitre 3 Les 10 ingrédients phares de la Slow Cosmétique .........61
Le bon savon (à froid) ............................................... 62Les hydrolats....................................................................... 64Les huiles végétales ...................................................... 66Le beurre végétal ............................................................ 68Les huiles essentielles ................................................. 70
Les argiles ............................................................................... 74Le gel d’aloe vera............................................................. 76Le bicarbonate de soude ........................................ 78Le miel ...................................................................................... 80Les cires émulsifiantes ............................................... 82
Sommaire
Chapitre 4 Nos 26 recettes Slow ..............................................................87
Huile démaquillante ...................................................92Baume fouetté démaquillant .............................94Eau micellaire slow .......................................................96Lotion tonique douceur .........................................98Base lavante ......................................................................100Trio de shampooings slow .................................102
Shampooing liquide ...........................................102Shampooing saponaire ...................................104Shampooing sec ....................................................104
Savon surgras maison .............................................106Sels de bain fleuris, adoucissants .................108Eau de toilette / Déo fraîcheur ......................110Soin des aisselles / Déo douceur ..................112Huile visage hydratante et anti-âge ...........114Oléogel visage hydratant et traitant.........116
Crème universelle jour et nuit légère .......118Crème visage et corps riche ..............................120Lait corps hydratant .................................................122Soin solaire 3 en 1 .......................................................124Crème pieds secs et mains abîmées .........126Soin anticapitons ........................................................128Après-shampooing tout terrain ...................130Parfum solide ou concrète ................................132Poudre libre spécial teint de pêche ...........134Blush bonne mine ......................................................136Baume / Rouge à lèvres ........................................138Base d’ombre à paupières nacrée et personnalisable ......................................................140Dentifrice slow ..............................................................142Mascara noir charbonneux ..............................144
Annexes .....................................................................................147
Les 21 huiles essentielles pour une beauté Slow ......................................................................................................149Les 35 meilleures huiles végétales pour une beauté Slow ...............................................................................155Bonnes adresses .......................................................................................................................................................................................169Le meilleur endroit pour acheter vos produits Slow : une marketplace dédiée ! ................................................................................................................................................................172Fiche pratique à découper pour mieux consommer ..........................................................................................175
Table des matières .................................................................181
7
IntroductionVous en avez marre des messages trompeurs de la cosmétique ? Vous ne savez plus à quoi/qui vous fier après les nombreux scandales de ces dernières années (parabènes, perturbateurs endocriniens…) ? Il est temps de vous libérer des diktats du marketing et de renouer avec l’authenticité de produits nobles et naturels, bons pour votre peau, votre portefeuille et surtout pour la planète ! Bienvenue dans l’univers de la Slow Cosmétique !
Ce livre est là pour vous aider à faire la révolution dans votre salle de bain. Cette révolution douce passe d’abord par des choix de consommation plus éclairés : on apprend à consommer moins de produits cosmétiques, mais mieux. On lit les étiquettes et on sélectionne soigneusement tout ce qui entre en contact avec notre peau. La révolution Slow Cosmétique, c’est ensuite un retour au naturel. On veut une cosmétique écologique et vivante, mais sans perdre en efficacité, et encore moins en plaisir. Qu’il est agréable de se masser le visage avec une huile bio, et que c’est bon de savoir ce que contient vraiment le gel douche de ses enfants !
Depuis 2012, le mouvement Slow Cosmétique a connu bien des succès. Le best-seller Adoptez la Slow Cosmétique a déjà convaincu des milliers de femmes et d’hommes d’adopter des gestes et des produits plus simples pour leur beauté et ils en sont très heureux. Du bel engouement pour ce mouvement d’alterconsommation est née l’AISBL Slow Cosmétique, une Association internationale sans but lucratif qui milite pour une cosmétique plus saine et plus éthique. En France, en Belgique, en Italie, en Espagne, en Tunisie et même au Canada, des bénévoles sensibilisent sur Internet et dans des salons bio/nature les consommateurs aux valeurs de la Slow Cosmétique pour qu’ils comprennent ce qui est bon pour leur peau et comment fabriquer leurs cosmétiques eux-mêmes s’ils en ont envie.
Ensemble, les fans de la Slow Cosmétique félicitent également chaque année plus de 40 marques pour leurs formules propres et leur marketing raisonnable et transparent. Ces marques reçoivent la fameuse « Mention Slow Cosmétique » en guise de récompense et la boucle est bouclée : dans un monde qui bouge vite, parfois trop, nous sommes de plus en plus nombreux à valoriser l’essentiel, le temps retrouvé, le temps pour soi.
Afin de revenir enfin vous aussi à l’essentiel, ce livre vous accompagnera pas à pas vers une beauté plus sensée. Dans le chapitre 1, vous apprendrez à décrypter les étiquettes des cosmétiques et vous saurez distinguer le vrai du faux. Au chapitre 2, on passe à la pratique avec les bons gestes pour une beauté simple mais douce et efficace. Le chapitre 3 vous présen-tera les 10 ingrédients essentiels à votre bien-être au quotidien en mode Slow (rassurez-vous, beaucoup sont déjà dans vos placards). Enfin, 26 recettes soigneusement élaborées pour vous et ceux que vous aimez ont été détaillées au chapitre 4 pour vous aider à vous lancer tout en douceur dans les cosmétiques faits-maison.
La Slow Cosmétique : vous allez
l’adopter !La Slow Cosmétique a une raison d’être toute
particulière en ces temps difficiles. Découvrez dans ce chapitre pourquoi il est urgent de l’adopter, et ce qu’elle représente. Ce chapitre vous donne aussi quelques outils pratiques afin de vous expliquer comment vous y mettre simplement pour révolutionner votre salle de bains… et la Planète beauté !
Chapitre 1
NOTE À L’ATTENTION DU LECTEUR
La « Slow Cosmétique® » est un terme générique et rassembleur.Inspirée en partie par le mouvement Slow Food® qui dénonce la malbouffe et nous invite à réfléchir à une alimentation plus sensée, la Slow Cosmétique® sensibilise les consommateurs aux abus de la cosmétique industrielle et invite à prendre soin de soi et de sa beauté de façon plus écoresponsable.C’est une marque déposée depuis 2012, afin de prévenir toute récupération commerciale. Cette marque est aujourd’hui détenue, promue et gérée par une Association internationale sans but lucratif (AISBL).Opter pour la Slow Cosmétique®, les produits naturels et les gestes simples qui l’accompagnent, c’est militer pour une beauté qui a plus de sens à notre époque en manque de repères.Visitez www.slow-cosmetique.com pour suivre l’Association qui défend le mouvement.
11
1.
LA S
LOW
CO
SMÉT
IQU
E : V
OU
S A
LLEZ
L’A
DO
PT
ER !Pourquoi allez-vous aimer
la Slow Cosmétique ?De nos jours, plus de 80 % des produits cosmétiques dans les rayons sont trompeurs. Certains se présentent à nous comme naturels alors qu’ils sont bourrés d’ingrédients synthétiques (greenwashing). D’autres nous promettent monts et merveilles, mais ils contiennent des ingré-dients polémiques pour la santé ou l’environnement. C’est effrayant, mais plus de 60 % des cosmétiques contiennent des substances soupçonnées d’être des perturbateurs endocriniens. Toutes les marques connues sont concernées et il est assez difficile de distinguer le vrai du faux.
Non seulement cela fait peur, mais c’est un constat vexant pour notre intelligence de consom-mateur car personne n’aime être pris pour un pigeon. Malgré cela, nous consommons les produits de beauté en masse, souvent sans les connaître vraiment. Si nous savons bien que quelque chose cloche, nous n’avons pas forcément d’alternative.
La Slow Cosmétique nous invite à arrêter un instant notre « zapping » en quête du cosmétique idéal, qui n’existe de toute façon pas. On ralentit, on prend le temps de lire les étiquettes, après s’être posé les bonnes questions. De quoi ma peau a-t-elle vraiment besoin ? Ce produit m’est-il vraiment nécessaire ? Si oui, contient-il uniquement des ingrédients bienfaisants pour ma peau et pour l’environnement ? Ces ingrédients sont-ils nobles et vivants, dignes d’être appliqués sur ma peau ?
La Slow Cosmétique fait le tri. Elle nous rappelle quels sont les besoins essentiels de notre peau : un bon nettoyage/démaquillage, de l’hydratation et, bien entendu, une bonne protection contre les agressions et le temps qui passe. C’est à peu près tout.
Pour répondre aux besoins fondamentaux de la peau, sans oublier la notion de plaisir inhérente aux cosmétiques, la Slow Cosmétique nous invite à consommer autrement. Des huiles végétales, du gel d’aloe vera, quelques huiles essentielles ou extraits de plantes… la salle de bains cosmétique fleure bon la nature et est très ludique. Chaque produit ou ingrédient peut avoir plusieurs applications. Il devient alors possible de fabriquer soi-même la plupart des produits de beauté, ou d’opter pour des marques engagées qui donnent plus de sens à la beauté. On consomme ainsi en pleine conscience. On utilise des produits plus nobles et tout aussi efficaces, sans faire de mal à la peau ou à la Planète.
1.
LA S
LOW
CO
SMÉT
IQU
E : V
OU
S A
LLEZ
L’A
DO
PT
ER !
12
Comparons les 3 familles de produits les plus courantes sur base d’une émulsion type
≠
≠
Les cosmétiques : conven tionnels, naturels ou bio
EauTensioactifs et émulsifiants synthétiques ou très transformés, matières éthoxylées
courantesHuiles minérales (pétrochimiques) / alcools gras non naturels / silicones ou polymères
(plastiques)Parfum synthétique
Actifs : extraits naturels ou presque, souvent brevetés
Conservateurs : polémiques pour la santé / irritants (alcools, parabens,
methylisotiazolinone, BHT, triclosan…)
CONVENTIONNEL
Eau, eaux florales ou jusTensioactifs et émulsifiants transformés
mais dérivés du végétal, matières éthoxylées possibles
Huiles végétales (estérifiées ou pas, raffinées ou pas) / beurres végétaux (raffinés souvent) /
alcools gras d’origine naturelleParfum à base d’extraits naturels
Actifs : extraits naturels, parfois brevetésConservateurs : un peu de tout – alcools, ingrédients biocides
(parfois irritants)… la liste est longue
NATUREL
Eau, eaux florales bio ou jus bioTensioactifs et émulsifiants végétaux
(cires), cire d’abeille, le tout autorisé par le label
Huiles végétales vierges et bio, beurres végétaux bio, alcools bio…
Parfum naturel autorisé par le label, huiles essentielles bio
Actifs : extraits végétaux ou minéraux, rarement brevetés, huiles essentielles…
Conservateurs : un choix restreint avec seulement ce qui est autorisé
par le label (alcool, huiles essentielles, conservateurs
nature-like)
BIO
Produits CONVENTIONNELS :
> 80 % du marché
Produits NATURELS :
< 5 % du marché
Produits BIO :
< 13 % du marché
13
1.
LA S
LOW
CO
SMÉT
IQU
E : V
OU
S A
LLEZ
L’A
DO
PT
ER !
≠
≠
Comparons les 3 familles de produits les plus courantes sur base d’une émulsion type :
UNE FORMULE CONVENTIONNELLE, C’EST :
Un produit qui respecte le cadre légal strict des cosmétiques, mais ne le dépasse pas. Un produit potentiellement toxique s’il est utilisé en combinaison avec d’autres et de façon répétée (effet cocktail).
Un produit qui privilégie les matières synthétiques ou très transformées parce que plus stables et meilleur marché.
Un produit qui contient beaucoup d’ingrédients inertes (eau, silicones, pétrochimie) et une toute petite part d’actifs/excipients vivants noyée dedans. Peu de végétal, beaucoup de synthétique.
Un produit dont les composés sont peu ou pas biodégradables.
UNE FORMULE NATURELLE, C’EST :
Un produit qui respecte le cadre légal strict des cosmétiques, et tente de remplacer les ingrédients synthétiques par du végétal ou naturel.
Un produit dont les composés sont plus biodégradables que la moyenne. Un produit qui n’est pas certifié bio et donc difficile à identifier. Soit pour des raisons de coût, soit parce que 1 ou 2 ingrédients ne sont pas autorisés par les chartes bio. Ce type de produit peut parfois porter la Mention Slow Cosmétique.
Un produit qui parfois se présente à nous comme 100 % naturel mais ne l’est pas forcé-ment toujours. C’est flou.
UNE FORMULE BIO, C’EST :
Un produit qui respecte le cadre légal strict des cosmétiques. Ni plus ni moins allergisant qu’un autre. Ni plus ni moins efficace selon les cas.
Un produit qui répond à une charte de certification bio stricte. Cette charte exclut de nombreux ingrédients polémiques et impose un pourcentage minimum d’ingrédients issus de l’agriculture bio.
Un maximum d’ingrédients végétaux. Parfois un argument marketing sans engagement réel du fabricant derrière. Un produit qui a toutes les chances de porter la Mention Slow Cosmétique, sauf s’il pratique un marketing trompeur en marge de sa belle formule, ou si sa formule est inutilement complexe.
: conven tionnels, naturels ou bio ?
1.
LA S
LOW
CO
SMÉT
IQU
E : V
OU
S A
LLEZ
L’A
DO
PT
ER !
14
1 Huiles minérales et dérivés pétrochimiques
Les corps gras dérivés du pétrole sont très utilisés en cosmétique dans les crèmes, les baumes et le maquillage. Ils ont bien des avantages pour le fabri-cant : innocuité, faible coût et stabilité dans le temps. Ils donnent du corps à la formule (texture), et participent à l’hydratation de la peau en limitant la perte en eau. Ils forment en effet un film relativement occlusif sur la peau. Le revers, c’est qu’ils peuvent se révéler comédogènes (boucher les pores) et empêcher la peau de respirer.
! Ces ingrédients sont issus d’une industrie non durable, celle du pétrole. Ce sont des corps inertes et « morts », ils n’apportent rien à la peau. Certaines études nous apprennent qu’ils peuvent s’accumuler dans le
foie sur le long terme lorsqu’ils sont ingérés (rouge à lèvres, baume).Apprenez leurs petits noms INCI en p. 20.
2 Silicones et polymèresCes matières « plastiques » sont partout dans les shampooings, après-shampooings,
crèmes et sérums, gels, baumes, fonds de teint, BB crèmes… Elles donnent une texture facile à étaler aux produits, et un toucher soyeux. Elles peuvent lisser et affiner visuellement le grain de peau pour un effet « zéro défaut ».
! Bien qu’initialement dérivés de la silice « naturelle », la plupart des silicones et polymères sont aujourd’hui synthétiques et très peu biodé-
gradables. Ils mettent une éternité à se dégrader dans l’environnement et perturbent l’écosystème (on en a trouvé dans le foie des poissons). On les répand hélas chaque jour en les rinçant sous la douche (shampooings, gels lavants) ou en les jetant à la poubelle (sur les cotons à démaquiller, les lingettes).Apprenez à les reconnaître par leur nom INCI en p. 21.
Quels ingrédients toxiques ou polluants dans les cosmétiques conventionnels
15
1.
LA S
LOW
CO
SMÉT
IQU
E : V
OU
S A
LLEZ
L’A
DO
PT
ER !
3 Matières éthoxylées
Il s’agit le plus souvent de solvants ou de tensioactifs très trans-formés, permettant de lier les différentes phases d’une formulation cosmétique ou présentant un pouvoir détergent (ça mousse). C’est une famille très diversifiée (les PEG – PolyEthylèneGlycol – et les SLS – SodiumLaurethSulfate – n’ont rien en commun si ce n’est l’éthoxylation, un procédé chimique). Les polysorbates, quaterniums et polysilicones sont aussi des ingrédients éthoxylés. On en trouve partout : gels douche, crèmes, sérums, shampooings et soins cheveux, maquillage…
! Ces ingrédients ne sont officiellement pas considérés comme nocifs même si certains sont critiqués pour leur pouvoir irritant. Leur fabri-cation nécessite l’utilisation d’un gaz toxique et réputé cancérigène,
et leur biodégradabilité laisse fortement à désirer. Apprenez à identifier les ingrédients éthoxylés par leur nom en p. 20.
4 Conservateurs et biocidesCe sont les mal-aimés de la cosmétique, en particulier les parabens qui ont été soupçonnés d’être des perturbateurs endocriniens. Pourtant, il ne s’agit pas vraiment d’une « famille » d’ingrédients, car beaucoup de substances variées peuvent jouer un rôle de conservation (biocide ou antioxydant). Alcools, phenoxyéthanol, parabens, methylisotiazoli-none, DMDM-hydantoin, Quaternium-15 (ces deux derniers libèrent du formaldéhyde cancérigène)… Rien de bien joli. On leur reproche soit leur potentiel irritant, soit allergène, soit leur potentiel effet de perturbateur endocrinien.
Quels ingrédients toxiques ou polluants dans les cosmétiques conventionnels ?
1.
LA S
LOW
CO
SMÉT
IQU
E : V
OU
S A
LLEZ
L’A
DO
PT
ER !
16
Quels ingrédients toxiques ou polluants dans les cosmétiques conventionnels
5 Perturbateurs endocriniensÀ nouveau, il ne s’agit pas d’une famille d’ingrédients, mais plutôt d’une caractéristique de certains ingrédients critiquables. On leur reproche d’agir comme les hormones, et donc de perturber inuti-lement le métabolisme (impact sur la fertilité, la croissance et la vie cellulaire, le cancer…). Impossible d’en faire la liste complète car ils sont nombreux et présents dans la plupart des produits conventionnels.
! Selon certaines études, plus de 60 % des cosmétiques en rayon contiennent des potentiels perturbateurs endocriniens. Les plus récurrents sont : benzophenone (filtre UV présent dans beaucoup
de solaires et anti-âge), cyclopentasiloxane (émollient dans les shampooings notamment), diethyl phthalate (plastifiant), parabens (methyl-, propyl-, buthyl-, ethyl-, isopropyl-, benzylparaben), phenoxyéthanol, triclosan et EDTA (des conservateurs).
6 Substances irritantes
Beaucoup d’ingrédients cosmétiques, synthétiques autant que naturels, ont un pouvoir irritant. Les humectants, émulsifiants, solvants, parfums et conservateurs synthétiques sont cepen-dant souvent plus problématiques que leurs cousins naturels à long terme. Quant aux pouvoirs allergisants de certaines substances, c’est autre chose. On peut être allergique tant à une substance synthétique que naturelle.
! Une irritation suite à l’application d’un cosmétique n’est pas grave en soi. On répare la peau blessée en la mettant au repos et en la soignant avec un produit cicatrisant. Une allergie est plus complexe et il faut
consulter. Dans les deux cas, on évite ensuite l’agent responsable.
17
1.
LA S
LOW
CO
SMÉT
IQU
E : V
OU
S A
LLEZ
L’A
DO
PT
ER !
ALORS, MES COSMÉTIQUES SONT-ILS DANGEREUX ?
Selon la règlementation non, MAIS :
• Quid de l’effet cocktail ? Certes, les cosmétiques mis en vente respectent une législation stricte (un dossier toxicologique normé doit accompagner chaque produit) et limitative (il y a des pourcentages maximums pour certaines substances). Cela garantit une relative non-toxi-cité du produit pris individuellement. Mais qu’en est-il de l’utilisation croisée de plusieurs produits contenant chacun plusieurs substances polémiques ? Jamais personne n’a étudié cette question.
• Quid de l’effet du temps ? À long terme, des ingrédients considérés comme faiblement irritants, allergènes ou sensibilisants peuvent devenir problématiques s’ils sont utilisés sans cesse.
• Quid de l’instabilité des normes ? Cela paraît incroyable, mais il y a environ 10 ans les pourcentages de substances problématiques tels les sels d’aluminium ou le formaldéhyde dans les produits n’étaient pas ceux d’aujourd’hui. Certains ingrédients, comme le triclosan, autorisés un jour, se voient interdits ensuite. Voilà bien la preuve que ce qui peut sembler inoffensif en cosmétologie un jour, ne l’est peut-être plus le lendemain. Dans le doute, pourquoi ne pas tout simplement s’abstenir d’utiliser ces substances ? C’est ce que prônent les chartes bio et slow.
• Quid de la tromperie ? On l’a compris, le cosmétique conventionnel n’affiche jamais en toute transparence ce qu’il est vraiment. Ce n’est pas acceptable à notre époque et pour des produits aussi intimement liés à nous.
Quels ingrédients toxiques ou polluants dans les cosmétiques conventionnels ? (suite)
Quelques repères
• INCI est l’abréviation de « International Nomenclature of Cosmetic Ingredients ». En UE, l’utilisation de cette nomenclature est obligatoire depuis 1998. Tous les cosmétiques doivent afficher une liste exhaustive de leurs ingrédients sur l’emballage.
• Le « langage » INCI, ayant une portée internationale, est essentiellement composé de termes latins, ainsi que de dénominations anglaises ou scientifiques.
• La liste INCI du produit s’affiche dans l’ordre décrois-sant. Le premier ingrédient (souvent « Aqua ») est le plus présent dans la formule, et ainsi de suite.
• En dessous de 1 %, l’affi-chage est libre. Ainsi, une huile essentielle de lavande (Lavandula angustifolia) dosée à 0,1 % peut apparaître plus tôt dans la liste qu’un vilain conservateur (BHT) présent à 0,9 % dans la formule. Les fabricants sont de sacrés filous : un nom de plante est plus séduisant qu’un nom chimique !
• Les composés aromatiques et allergènes apparaissent en fin de liste INCI, souvent en italique. Ce ne sont pas des ingrédients mais des composés naturels ou non de ceux-ci (linalol, geraniol, limonene).
La liste INCI dévoilée1.
LA
SLO
W C
OSM
ÉTIQ
UE
: VO
US
ALL
EZ L
’AD
OP
TER
!
18
Décryptons une liste INCI fictive !
NOTE : cette liste ne peut exister telle quelle dans la réalité, elle rassemble les pires ingrédients à des fins didactiques.
INCI : Aqua, Sodium laureth sulfate, Petrolatum (Mineral oil), Dimethicone, Cetyl Alcohol, Caprylic Capric Triglyceride, Benzophenone-1, Paraf-
finum liquidum, Stearyl Alcohol, Butoxynol, Prunus armeniaca kernel oil, Hydroxyethylcellulose, Cyclohexasiloxane, Polypropylène glycol (PPG),
Hexamethyldisiloxane, Methylparaben, Polyquaternium-39, Trisodium EDTA, Methylisothiazolinone, Hexadecanol, Sodium Myreth Sulfate, BHT, Triclosan,
Polyéthylène glycol (PEG), Lavandula angustifolia Oil extract, Fragrance, Cl 77 891, Cl 15 985, Citronellol, Hexyl cinnamal, Limonene, Linalol
La Slow Cosmétique, c’est aussi prendre le temps de décrypter la liste INCI avant d’appliquer un cosmétique sur sa peau. Ce n’est pas si difficile. Il faut apprendre les principales familles d’ingrédients problématiques par cœur, mais il existe des moyens mnémotechniques pour les noms les plus récurrents.Astuce : les 6 premiers ingrédients de la liste représentent toujours environ 70 % de la formule. Ils vous renseignent donc d’emblée sur la naturalité ou pas du produit. S’ils comptent parmi eux des substances décevantes, on évite !
À LA LOUPE !
La liste INCI dévoilée
19
1.
LA S
LOW
CO
SMÉT
IQU
E : V
OU
S A
LLEZ
L’A
DO
PT
ER !
Voyez la page suivante et aidez-vous des couleurs pour le décryptage.
1.
LA S
LOW
CO
SMÉT
IQU
E : V
OU
S A
LLEZ
L’A
DO
PT
ER !
20
La liste INCI dévoilée
Matières éthoxylées. Il y en a beaucoup ! On les reconnaît grâce aux terminaisons
-eth ou -oxynol, à certaines « grosses lettres » ou encore au préfixe hydroxyethyl-. On ajoute à cette
liste les Quaterniums, les Polysilicones et les Diméthicone Copolyols, dont les noms sont explicites.
Sont courants : Sodium laureth sulfate, Ceteareth X ou Y, Butoxynol, Sodium Myreth Sulfate, Polyéthylène
glycol (PEG), Hydroxyethylcellulose, Cetyl dimethicone Copolyol, PEG-100 stearate, PPG-15 Stearyl ether,
Quaternium-15 (ce dernier libère du formaldéhyde !)…
Alcools gras synthétiques. Ils contiennent souvent le mot alcohol précédé d’un suffixe
en -yl, ou alors contiennent le suffixe -ol au sein d’un nom plus complexe. Pas très facile, on sait.
Sont courants : Stearyl Alcohol, Cetyl Alcohol, Polypropylène glycol (PPG), hexadecanol, methyl-propyl-caprylyl-
alcohol…
Huiles minérales pétrochimiques. Facile ! Le nom évoque souvent en latin
l’origine pétrolière.
Sont courants : Petrolatum, Cera Microcristallina, Paraffinum liquidum…
Voici les familles d’ingrédients décevants en cosmétique. Référez-vous aux couleurs de la liste INCI ci-contre pour les reconnaître. On a écrit en tout petit, comme sur les emballages, pour entraîner vos yeux .
Décryptons une liste INCI fictive !
NOTE : cette liste ne peut exister telle quelle dans la réalit pires ingrédients à des fins didactiques.
INCI : Aqua, Sodium laureth sulfate, Petrolatum (Mineral oil), Dimethicone, Cetyl Alcohol, Caprylic Capric Triglyceride, Benzophenone-1, Paraffinum liquidum, Stearyl Alcohol,
Butoxynol, Prunus armeniaca kernel oil, Hydroxyethylcellulose, Cyclohexasiloxane, Polypropylène glycol (PPG), Hexamethyld-isiloxane, Methylparaben, Polyquaternium-39, Trisodium EDTA, Methylisothiazolinone, Hexadecanol, Sodium Myreth Sulfate,
BHT, Triclosan, Polyéthylène glycol (PEG), Lavandula angustifolia Oil extract, Fragrance, Cl 77 891, Cl 15 985, Citronellol, Hexyl
cinnamal, Limonene, Linalol
21
1.
LA S
LOW
CO
SMÉT
IQU
E : V
OU
S A
LLEZ
L’A
DO
PT
ER !
Silicones. Vraiment pas écologiques. On les reconnaît à leurs suffixes en -one ou -oxane.
Sont courants : Cyclohexasiloxane, Dimethicone, Hexamethyldisiloxane…
Potentiels perturbateurs endocriniens. La liste est très longue hélas. Et elle
regroupe plusieurs types d’ingrédients. Pas de truc mnémotechnique. On retient par cœur les mots
suivants à éviter, seuls ou accompagnés : «-paraben », « -phtalate », « phtalic- », « nonyl- », « nono- »,
« phenoxyethanol », les filtres solaires « benzophenone », « oxybenzone 8 », et « ethylhexyl
methoxycinnamate 9 », et « 4-methylbenzylidene camphre ».
Parfums synthétiques. Le mot « Parfum » ou « Fragrance » dans une liste INCI non
certifiée bio est presque à coup sûr un parfum synthétique (risque de phtalates). Sinon, il est suivi
d’un * pour désigner un parfum bio.
Irritants. BHT, BHA, Méthylisothiazolinone et autres -thiazolinones, triclosan… Voilà quelques
agents réputés irritants à éviter si la peau est sensible.
Polluants. L’EDTA (disodium – ou tetrasodium – ou autres) s’ajoute aux silicones et à
certaines matières éthoxylées dans le groupe des pollueurs cachés.
Colorants synthétiques. Certains, dont les colorants azoïques interdits en bio, peuvent
franchir la barrière cutanée et libérer de l’aniline (comparable aux nitrosamines cancérigènes). Tous
les colorants s’écrivent CI suivi de 5 chiffres. On ajoute à la liste le P-Phénylenediamine utilisé dans
les colorations capillaires.
Huiles estérifiées. D’origine naturelle, elles sont hélas transformées et donc « mortes ».
Sont courants : caprilic/capric triglycérides, Coco Caprylate Caprate, Octyldodecanol.
Composés aromatiques et allergènes. Ce sont des composés naturellement
présents dans tel ou tel ingrédient. Obligatoirement cités en fin de liste INCI. Moins il y en a, moins
le produit est susceptible de causer une réaction, mais c’est très théorique.
La liste INCI dévoilée (suite)
1.
LA S
LOW
CO
SMÉT
IQU
E : V
OU
S A
LLEZ
L’A
DO
PT
ER !
22
Les cosmétiques nous trompent : le greenwashing
Le greenwashing ? Le terme nous vient de l’anglais : des mots green (= vert) et whitewash (= dissimuler). En français, on dirait « écoblanchiment ». C’est le fait de faire passer une marque/un produit pour écologique alors qu’il n’en est rien ou presque !
Le nom du produit évoque la nature et la douceur. Parfois il met en avant un ingrédient
naturel et/ou bio mais le produit lui-même n’est
pas certifié bio.
Le nom de la marque évoque la nature
ou le bio, mais cela n’implique pas toujours
une formule verte !
Des actions caritatives en faveur de l’environnement
sont souvent mises en avant mais ne garantissent
nullement un produit naturel et une filière
écologique ! La marque se donne bonne conscience.
NOTE : ce n’est pas parce que le produit n’a pas de label bio
qu’il est mauvais ! Référez-vous alors seulement à la liste INCI
et non à l’emballage !
De faux labels bio ou des logos évoquant
le bio sont souvent utilisés pour tromper
le consommateur. Seuls les labels bio recon-nus sont dignes de
confiance (voir p. 32) !
Les illustrations végétales ou images
de plantes ne veulent rien dire.
Attention !
Un accessoire accompagnant le cosmétique, tel qu’un bracelet ethnique, une
cordelette, ou un pack en kraft, fait penser que le produit est respectueux
de la terre et des hommes… Ce n’est bien
souvent pas le cas.
Ce « point vert » est une obligation réglementaire. Il signale que le fabricant
participe au programme de valorisation des emballages
ménagers. Ce logo ne concerne pas l’écologie
du produit.
23
1.
LA S
LOW
CO
SMÉT
IQU
E : V
OU
S A
LLEZ
L’A
DO
PT
ER !
3
Les solutions anti-greenwashing
1 Analysez l’emballage et la liste INCI.
3
4 4
Pas de label ? Analysez la liste INCI en vous intéressant aux 7 premiers ingrédients. La liste ne doit contenir aucun ingrédient qui fâche (voir p. 20-21) et si possible un ou plusieurs extraits 100 % végétaux.
Il y a un label ? Youpi ! Le produit ne contient aucun ingrédient qui fâche et est naturel. Attention cependant il peut être décevant dans sa formule ou son efficacité, mais c’est mieux que rien.Il y a des ingré-
dients qui fâchent ? N’achetez pas le produit et expliquez au vendeur pourquoi. Vous ferez progresser la cause Slow Cosmétique.
Il n’y a pas d’ingrédient qui fâche ? C’est bien, vérifiez à présent le reste de la formule, puis voyez si le rapport qualité/prix est raisonnable. Achetez le produit si vous êtes convaincu(e).
FAQ SUR LE GREENWASHING
2
BDIH Nature et Progrès ICEA USDA Agriculture
bio en UE Ecogarantie
Repérez les éventuels labels bio ou slow reconnus.
Voir pages 32 et 34.
Cosmebio Ecocert Natrue Soil
Un produit certifié bio, c’est souvent du greenwashing ?Parfois, mais c’est rare. Dans la majorité des cas, la marque qui certifie ses produits en bio fait un effort important non seulement pour des formules propres, mais aussi pour des emballages et des cycles de fabrication plus écolos. Attention, des marques proposent à la fois du bio et du non-bio.Si la marque cultive des jardins en Provence ou ailleurs, si elle investit dans l’agriculture bio, c’est bon ?C’est très bien mais cela ne veut rien dire. Des marques très connues sont ancrées dans un
territoire ou créent un jardin respectueux de la nature, mais utilisent encore des ingrédients synthétiques dans leurs formules.Le greenwashing est-il légal ?Oui et non. Les marques utilisent toutes sortes de techniques et de mots pour faire passer un message écoresponsable, et la loi (art. L121 du code de la consommation en France) implique qu’il doit y avoir un lien avec une caractéristique essentielle du produit. Pourtant, il suffit d’exa-miner les rayons pour voir que les marques font n’importe quoi. La seule chose punissable par la loi est la tromperie (c’est parfois limite) ou l’escroquerie.
Mention Slow Cosmétique
1.
LA S
LOW
CO
SMÉT
IQU
E : V
OU
S A
LLEZ
L’A
DO
PT
ER !
24
Les cosmétiques nous trompent : les belles promesses !
Les cosmétiques (surtout sur le segment luxe) utilisent un langage marketing pseudo-scientifique pour nous séduire. Il faut en être conscient pour ne pas tomber dans le panneau. Seuls comptent la formule et le rapport qualité/prix !
Un packaging luxueux (chromé,
doré, technologique) est certes plus cher et plus joli
mais n’indique en rien que le produit est vraiment plus efficace ou plus
noble.
Si le produit à l’intérieur du flacon est coloré
(rose, bleu), c’est presque toujours le fruit
d’un artifice.
Il faut relativiser les études cliniques ou
études d’efficacité. Elles ont été réalisées sur peu
de monde, posant des questions qui orientent la réponse vers du positif.« Recommandé par les Dermatologues » ne
veut rien dire non plus, et certainement pas que le produit est naturel ou
100 % sain.
Prix élevé ? Qu’on se le dise : le prix ne veut rien dire sur
la formule et l’efficacité.
La Marque joue un rôle impor-tant dans notre inconscient. Elle valorise le produit et nous aussi.
Mais cela s’arrête là. ©, ®, etc. Les actifs breve-tés sont souvent le fruit d’une vraie recherche, mais aussi l’instrument
d’une machine marketing abusive. En outre, leur effi-cacité est toute relative et pas forcément supérieure
au naturel.
Un produit vu à la télé se vend mieux. Idem s’il est porté par une star, une égérie. On se laisse souvent berner.
Un rituel d’utilisation ex-clusif rend le produit plus « pro » et nous rassure. C’est hélas sans lien avec la formule et souvent très relatif au niveau efficacité.
Souvenez-vous que seule compte la
liste INCI. Difficile à trouver, car parfois dissimulée ou écrite
en tout petit, en très pâle.Non testé sur les animaux ?
C’est bien, mais c’est le cas de tous les produits en UE depuis 2014 (législation). Cela ne veut
pas dire que le produit est naturel et sain.
25
1.
LA S
LOW
CO
SMÉT
IQU
E : V
OU
S A
LLEZ
L’A
DO
PT
ER !
Les solutions antimarketing !
Pubs, stars et égéries : regardez-les comme de belles œuvres d’art ou de communication visuelle, mais tentez de ne pas les laisser vous inciter à l’achat.
inci : encore et toujours, accrochez-vous à la seule façon de savoir ce que contiennent vos produits. Lisez la liste des ingrédients et apprenez à la décrypter.
Point De vente : sélectionnez l’endroit où vous achetez vos cosmétiques. Privilégiez les magasins bio, les sites Internet slow ou validés par plusieurs avis positifs sur la naturalité de leur assortiment.
Presse et méDias : sélectionnez votre presse féminine et les blogs beauté que vous lisez. Ce sont là les plus grands « prescripteurs aveugles ». Les journalistes beauté ne s’intéressent pas aux formules des cosmétiques qu’elles testent. Elles ne sont pas toujours libres non plus à cause de la pub ou de partenariats.
ZaPPing : ne cédez pas au zapping cosmétique en voulant tester tout ce qui est nouveau ou en laissant tomber trop vite un produit pour un autre. La peau reçoit les bénéfices d’un produit en un mois environ, pas avant. Restez le plus fidèle possible à vous-même et à vos chouchous.
« MAIS ALORS, ON NOUS MENT DÉLIBÉRÉMENT ? »
OUI ET NON. Il n’y a pas de théorie du complot, mais un « BRAINWASHING » cosmétique.Le monde de la cosmétique est trompeur, mais ce n’est pas la volonté de tromperie qui anime les marques. C’est celle du profit, et un peu celle de l’excellence technologique.Personne, même chez L’Oréal, Nivéa ou Procter&Gamble, ne veut faire de mal délibérément. Le problème, c’est que tout le monde (labos, cosmétologues, presse) est prisonnier d’un « lavage de cerveau ». On formule les cosmétiques par habitude, on innove constamment mais toujours dans le même cadre (technologique surtout). On ne s’arrête jamais un instant pour se poser la question : « Est-ce que ce produit, cet ingrédient, a un SENS ? » ou « Est-il réellement bienfaisant pour l’Humain et la Planète ? ».
