Examen de l'Occlusion-2

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Ministére de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique centre universitaire d’el TARF

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Ministére de l’enseignement supérieur et de la recherche

scientifique

centre universitaire d’el TARF

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Plan de travail: Introduction

Définition

Rapports d’occlusion statiques

Rapports d’occlusion dynamiques

conclusion

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Introduction:

L’anatomie de l’occlusion et de l’articulation dento-

dentaire doit être analysée selon l’aspect fonctionnel de

la mandibule.

L’occlusion s’établit à la fin du mouvement de fermeture; lors de la mastication et de la déglutition, elle implique par conséquent des relations de

contacts dento-dentaire.

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L’ensemble de ces relations doit être étudié tant de point de vue

statique (intercuspidie) que sur le plan de la cinématique

mandibulaire (intercuspidation).

.

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1-Rapports d’occlusion statiques:

Rapports d’occlusion dans le plan frontal. 1- rapports en intercuspidie 2- rapports en désocclusion

Rapports d’occlusion dans le plan sagittal. 1- rapports en intercuspidie 2- rapports en désocclusion

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1-Rapports d’occlusion statiques:La détermination des relations statiques.

interarcades s’effectue dans les deux plans:

Plan frontal.

Plan sagittal (Sens antéropostérieur).

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1-Rapports d’occlusion statiques:

1-1 plan frontal: 1-1-1: Rapports en intercuspidie: 1-1-1-a: Lignes interincisives (Déviation

des milieux):

Pour une bonne analyse des rapports dentaires dans le plan frontal, il est nécessaire d’observer, en occlusion; la coïncidence ou la non- coïncidence des ligues interincisives, par rapport au plan sagittal médian.

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Une absence d’alignement entre les deux lignes interincisives traduit un problème en postérieur, à moins qu’on ne se trouve en présence d’un encombrement au niveau du secteur antérieur.

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1-1-1-b: Secteurs latéraux:

Une dent ou un groupe de dents peuvent présenter des rapports exagérés (vestibuloversion ou vestibulocclusion) ou inverses (linguoversion ou linguocclusion).

Une déviation des milieux, associée à une linguocclusion unilatérale des dents maxillaires, doit toujours faire penser à une latérodéviation mandibulaire ou latéromandibulie.

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1-1-1-c: overbite:

Est le recouvrement des dents mandibulaires par les dents maxillaires , normalement il est d’ordre de 2 à 2,5 mm au niveau incisif et diminue progressivement en direction postérieure, mais on peut avoir:

1-La supraclusion2-L infraclusion (béance)3-Le cross bite

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1-SUPRACCLUSION:

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2-INFRACCLUSION:

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3-CROSS BITE:

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1-1-2: Rapports en désocclusion:Courbe de Wilson:

En regard des premières prémolaires, la ligne reliant les pointes cuspidiennes maxillaires peut être plane ou concave vers le bas.

En regard des secondes prémolaires maxillaires, la ligne reliant les pointes cuspidiennes est droite ou convexe.

Puis, la convexité s’accroît en regard des premières molaires, puis des secondes molaires maxillaires.

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1-2 plan sagittal (Sens antéropostérieur): 1-2-1: Rapports en intercuspidie: 1-2-1-a: Classification d’Angle:

Selon les relations antéropostérieures existants entre la denture maxillaire et la denture mandibulaire, Angle distingue trois classes:

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La classe I:

Les rapports mésiodistaux des premières molaires

supérieures et inférieures sont normaux: les dents

mandibulaires sont en mésiocclusion d’une demi-cuspide

par rapport aux dents maxillaires (la cuspide

mésiovestibulaire de la dent de six ans supérieure s’articule avec le sillon compris entre la cuspide mésiovestibulaire et la cuspide centrovestibulaire de la dent de six ans inférieure)

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En association avec une classe I dentaire, il est fréquent derencontrer des anomalies alvéolo-dentaires touchants essentiellement les dents antérieures: proalvéolie incisive,linguoversion, linguocclusion des incisives supérieures,canines en infra- ou vestibuloposition, dents retenues et incluses,malpositions individuelles

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La classe II:

La première molaire permanente inférieure est en occlusion distale par rapport à son homologue supérieure.

Cette classe dentaire comporte deux divisions caractérisées par une position différente des incisives supérieures. la classe II, division 1: occlusion distale, vestibuloposition des incisives supérieures.La classe II, division 2: occlusion distale, incisives centrales supérieures en linguoposition, incisives latérales supérieures en version vestibulaire.

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La classe III:

la première molaire inférieure est en occlusion mésiale par rapport à la molaire supérieure.

En note fréquemment une occlusion inversée des dents antérieures.

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1-1-2-b: Surplomb incisif (overjet):

Le surplomb est la distance entre les bords libres des incisives centrales supérieures et incisives centrales inférieures.

Cette distance est mesurée parallèlement au plan occlusal; sa valeur moyenne est de 2mm.

Le surplomb peut être normal, exagéré ou inversé.

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La mesure du surplomb incisif se fait à l’aide d’une réglette métallique placée tangentiellement au bord libre des incisives centrales supérieures et mise au contact des incisives centrales inférieures,suivant une parallèle au plan d’occlusion.

La mensuration se fait en demi-millimètres; il est classique del’affecter d’un signe plus si les incisives supérieures sont en avant des inférieures et du signe moins dans le cas contraire.

Dans le cas d’une position asymétrique des incisives, la mesure s’effectue au niveau de l’incisive la plus vestibulovérsée.

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1-2-2: Rapports en désocclusion:courbe de SPEE:

Les cuspides des deux arcades s’organisent selon une courbe imaginaire partant de la cuspide vestibulaire de la première prémolaire, et se terminant en regard de la cuspide distale de la dernière molaire. Cette courbe est appelée courbe de SPEE,dont la concavité est dirigée vers le haut.

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2-Rapports d’occlusion dynamique:

L’examen des contacts occlusaux en rétrusion.

L’examen des contacts occlusaux en protursion

L’examen des contacts occlusaux en latéralité

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2-Rapports d’occlusion dynamique:

2-1-L examen des contacts occlusaux en relation centreé:2-1-1-recherche de la décontraction musculaire:

Une hypertonie des muscles masticateurs ou douleur articulaire peuvent s’opposer au mouvement de rétrusion et rendre impossible la recherche de la RC.

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Pour traiter ces cas difficiles et établir le diagnostic ,on a recours à la confection d une gouttière occlusale en résine qui conduit le patient vers une décontraction complète .il faut en premier obtenir du

patient:

Une détente psychique et émotionnelle.

Un relâchement musculaire(après élimination de toute spasmes musculaires ou douleurs articulaires).

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Plusieurs méthodes sont

mises en route la plus utilisée est celle de Peter Dawson

La technique est la suivante: 1- demander au patient d

ouvrir très grand la bouche et de la maintenir ouverte,on place le pouce sur la face vestibulaire des incisives inférieures sans exercer de pression.

2-1-2-recherche de la relation centrée:

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2- après 30s,on demande au patient de fermer très doucement,on accompagne le chemin de fermeture, nous sentons le décrochement vert l arrière au moment où les condyles se placent en relation centré,nous guidons le mouvement de fermeture en relation centré.

3- il est nécessaire d’apprendre au patient à reconnaître l’existence du premier contact, nous répétons plusieurs fois le mouvement.

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La manipulation en relation centrée est effectuée une fois le patient allongé selon la procédure décrite par DAWSON 1991 qui facilite un positionnement haut du complexe condyle-discal dans la fosse mandibulaire

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La ou les contactes en R.C sont généralement situées sur les versants mésiausx des P.M et des M mandibulaires .

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2-1-3-Marquage des contacts prématurés:

On a noté 5 temps:

1-temps: .marquer les points

supports de l’occlusion en I.M, il est très important de noter ces points qui maintiennent la stabilité occlusale et qu’on retouche qu’avec prudence.

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2- temps: .placer sur le groupe molaire

et prémolaire du maxillaire, du coté droit et du coté gauche, une feuille de cire occlusale; le coté brillant de la cire est appliqué sur les faces occlusales,elles peuvent être légèrement chauffées pour obtenir une meilleure adhérence.

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3-temps: .En position de relation

centrée,le premier contact percera la cire,la pointe cuspidienne apparente est marquée au crayon gras.

4-temps:

.on demande au patient de serrer les dents à partir du contact prématuré. Il faut alors observer attentivement le déplacement mandibulaires jusqu’à la I.M.Ce glissement peut être antérieur ou antéro-latéral.

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5- temps: L’emplacement du contact

Prématuré et la direction du glissement en I.M sont notés sur le schéma occlusal sur la fiche dentaire.

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Teste manuel de constatation de contactes prématurés en R.C.

Palpation des muscles masticateurs lors de l’accées a I.M renseigne electivement sur la simultaneité de contacte des muscles élevateurs lors du passage en activité isométrique en I.M.

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Des rélevateurs sur supports épais peuvent marquer les structures dynamiques correspondant à des affrontement de proximité et non à des contactes occlusaux strictes

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Marquage des contactes prématurés en R.C entre les dents 25 et 35 :*Au niveau du maxillaire :marquage au niveau du versant mésial de la cuspide palatine de la 25.*Au niveau de la mandibule :marquage au niveau du versant de la cuspide vestibulaire de la 35.

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Fissures de pans révélés par l’utilisation d’un appui occlusal pyramidal placé sur chaque cuspide testée et utilisation d’une source lumineuse intense (lampe à photopolymériser ) pour préciser le trajet des fissures qui arréte la transmission lumineuse au sein de la dentine.

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En I.M si on sond en mémé temps l’arcade dentaire avec le le bout du doigt une mobilité dentaire , des contactes prématu rés ou des traumatismes des dents individuels peuvent étre constatées.

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Vu des points d’I.M

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Il existe des mobilités dentaires, l’enregistrement des rapports inter-arcades doit être effectué à l’aide de matériaux très mous, qui ne se déplacent pas les dents.Une contention sera parfois mise en place.

Pour entreprendre ultérieurement une thérapeutique occlusale valable, il est souhaitable que les rapports inter-arcades en relation centrée enregistrés soient transférés et analysés sur des modèles montés sur un articulateur,de préférence semi adaptable avec guide antérieur variable.

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Recouvrement en I.M :

L’ecart entre les 2 traits horizontaux mesure l’ampletude verticale de glissement O.R.C-O.I.M.

Béance : l’espace

verticale mesuré entre les bords incisifs est noté négativement.

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2-2-L’éxamen des contact occlusaux en protrusion:

On demande au patient d avancer les incisives inférieures en conservant le contact des dents supérieures et s’arrêter au bout à bout.

Ce mouvement est rarement bien exécuté la première fois: le contact n’est pas maintenu et le mouvement est trop rapide.

Lorsqu’on obscure une déviation, il faut rechercher un mouvement rectiligne de manière a repérer l’interférence, il faut que le patient repère ce mouvement.

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Antérieurement: cas idéal: Contact des 2 incisives

centrales supérieures avec les 4 incisives inférieures.

Interférence protrusive travaillante= tout contact dentaire qui empêche la réalisation du cas idéal.

Postérieurement: cas idéal: cotés (droit et gauche)

est en désocclusion. C’est-à-dire pas d’interférence protrusive non travaillante.

Interférence protrusive non travaillante= tout contact dentaire postérieur empêchant la désocclusion postérieure

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proclusion

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2-3 Examen des contacts occlusaux en latéralité (diduction) :

L’examen des contacts occlusaux en latéralité peut être l’étape la plus importante de l’examen de l’occlusion, car les obstacles  en latéralité sont très souvent à l’origine du syndrome, algo-dysfonctionnel de l’appareil manducation.

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Le mouvement de latéralité : -Le mouvement de latéralité

représente le trajet, qu’effectue la mandibule lorsque les dents inférieures glissent latéralement sur les faces internes des cuspides vestibulaires des dents maxillaires et plus particulièrement sur la face palatine de la canine supérieure.

-Les surfaces sur les quelles glissent les cuspides supports inférieures sont appelées surfaces de guidages, lorsque la mandibule se déplace latéralement, il y’a un côté travaillant, c’est le côté fonctionnel et un côté non travaillant, c’est le côté non fonctionnel..

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-Les canines interviennent de manière privilégiée dans les mouvements de diduction mais d’autres unités dentaires peuvent accompagner la canine dans la trajectoire mandibulaire terminale.

.

coté travaillant :

l’examen du côté travaillant a pour but d’identifier la ou les surfaces de guidage qui conduisent la fonction latérale. 3 fonctions peuvent se présenter :

- fonction canine : la canine qui guide le mouvement.

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fonction groupe : plusieurs dents guident le mouvement.-fonction antéro –latérale =participation des canines et des incisives latérales.coté non travaillant :

désocclusion immédiate et totale du coté non travaillant. S’il y a un contact on parle d’interférence non travaillante en latéralité.

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NB:-Lorsque les canines interviennent

seules dans la partie terminale du mouvement fonctionnel, et qu’aucune autre dent n’entre en contact, la relation cinétique est de type protection canine pure.

NB:-Si les molaires du coté non travaillant, participent à la fonction latérale, avec la même intensité que les dents du coté travaillant, nous avons une occlusion dite <balancée>.

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NB:-L’absence de participation de la

canine au mouvement mandibulaire de latéralité est un facteur prédisposant à la dysfonction des articulations temporo mandibulaires (ATM) .On parle alors de fonction nulle ou interférence travaillante latérale.

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Lors des mouvements de latéroclusion seules les intérférences dépassant un de latéroclusion le gucertains volume peuvent étre detéctés.

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Lors des mouvements de guidage fonctionnel ne peut étre ajusté car ces mvts permettent pas de téster l’enveloppe limite des mvts de mastication (A) et de détecter les eventuels surguidage et sousguidageau dessous d’un certain seuil la désoclusion canine laisse une zone occlusal non verifiée.(B)

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Surguidage lors de la mastication

Sous guidage d’entré au cycle

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La situation des guidages d’entré et de sortie de cycle de mastication

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conclusion:L’analyse de

l’occlusion permet de révéler la

présence éventuelle de contacts prématurés,

ainsi que de contacts non travaillants, qui

sont des obstacles à une occlusion dentaire

normale.