Exacerbation de l’asthme

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Affiches discussion A35 (DPIN) et la fonction pulmonaire ont été évalués au repos et après l’exercice. Résultats.— Trente-deux pour cent des participants étaient ato- piques et 14 % souffraient de rhinite allergique persistante. Après l’exercice, la prévalence des symptômes nasaux n’était pas dif- férente de l’état de repos et aucun changement de la fonction ventilatoire n’a été noté ; une augmentation significative du DPIN a été, cependant, observée chez 70 % des participants. Conclusions.— La pratique occasionnelle du sport dans une salle de fitness n’est pas un facteur de risque d’atopie ou de rhinite aller- gique ; elle induit en revanche une augmentation de la perméabilité nasale et ce, aussi bien chez le sujet sain que rhinitique. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.095 84 Étude observationnelle quantifiant en vie réelle l’apport du Montelukast chez le nourrisson âgé de 6 à 24 mois : méthodologie d’une étude sur l’EGB M. Belhassen a , M. Ginoux b , V. Laigle c , T. Souchet c , C. Chanut-Vogel c , L. Lamezec c , J. De Blic d , B. Fauroux e , G. De Pouvourville f , L. Laforest b , E. Van Ganse b a Merck Sharp & Dohme, université Claude-Bernard, Lyon, France b UMR CNRS 5558, université Claude-Bernard, Lyon, France c Merck Sharp & Dohme, Paris, France d Hôpital pédiatrique universitaire Necker, Paris, France e Hôpital pédiatrique universitaire Trousseau, Paris, France f ESSEC, Paris, France Objectifs.— Montelukast 4 mg (MTL-4) est indiqué en traitement additif des corticoïdes inhalés (CI) chez les enfants asthmatiques. Les Autorités franc ¸aises ont demandé une étude d’efficacité en conditions réelles d’utilisation du MTL-4 chez les nourrissons (6 à 24 mois), comparativement au traitement CI. Le SNIIRAM enregistre de manière exhaustive l’utilisation des ressources médicales de l’ensemble de la population franc ¸aise. Nous avons testé la faisa- bilité d’une étude cas-témoins dans une phase pilote menée sur l’EGB (échantillon au 1/97 e du SNIIRAM). Nous présentons ci-après les principales conclusions du projet pilote. Méthodes.— Nous avons sélectionné les nourrissons rece- vant 2 délivrances consécutives de traitements respiratoires (classe R03 système ATC) et présentant une exacerbation initiale dans les 6 mois suivant la 1 re délivrance. Les exacerbations pour asthme ont été identifiées par les hospitalisations pour asthme, les dispensations de corticostéroïdes oraux, les ajouts de bêta- agonistes de courte durée d’action, les augmentations de dosage en CI, ou les passages à un corticoïde nébulisé. Résultats.— Notre échantillon pilote comptait 1149 nourrissons (âge moyen = 13 mois, 64 % de garc ¸ons) recevant des traitements respira- toires. Parmi eux, 51 et 768 enfants appartenaient respectivement au groupe Montelukast et au groupe CI. Les nourrissons présentant une exacerbation durant la période de suivi étaient respectivement de 78,8 % et de 78,4 % dans chaque groupe. Conclusions.— Les résultats de cette étude pilote confirment la fai- sabilité de notre projet SNIIRAM. Ces données ont permis de finaliser le protocole de l’étude SNIIRAM en cours. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.096 85 Exacerbation de l’asthme R.G. Bopaka , W. El Khattabi , H. L’Youssfi , H. Afif , A. Aichane , Z. Bouayad Service des maladies respiratoires, hôpital 20 août, Casablanca, Maroc Les infections respiratoires sont une cause fréquente d’exacerbation d’asthme. Elles conduisent le plus souvent à une hospitalisation. Le but de notre travail est d’identifier les germes rencontrés au cours des exacerbations infectieuses de l’asthme. Nous rapportons une étude rétrospective réalisée entre janvier 2008 et juillet 2013, des patients hospitalisés pour exacerbation d’asthme. Sur 44 patients hospitalisés, l’exacerbation infectieuse a été notifiée chez 38 patients (86 %). Le sexe féminin a été retrouvé dans 27 cas (71 %) avec une moyenne d’âge de 41 ans. Les étiologies des exacerbations infectieuses d’asthme ont été : la bronchite aiguë dans 26 cas (68 %), la bronchopneumonie dans 9 cas (23 %) et la pneumonie dans 3 cas (9 %). Le traitement a été démarré en urgence chez tous les patients. Il est basé sur une oxygénothérapie à fort débit pour tous les patients, les bronchodilatateurs et les corticoïdes. L’antibiothérapie empirique orientée par les données épidémiologiques et cliniques était à base d’amoxicilline-acide clavulanique dans 22 cas (58 %), de macrolides dans 11 cas (29 %) et de fluoroquinolones dans 5 cas (13 %). Aucun germe n’a été identifié lors du bilan infectieux au cours des prélèvements bactériologiques. L’évolution est bonne chez 33 patients (97 %), un seul patient a nécessité un transfert en réanimation avec une bonne évolution par la suite. La durée moyenne d’hospitalisation a été de 5 jours. À travers cette étude, les infections respiratoires continuent la cause la plus fréquente d’hospitalisation pour exacerbation sévère d’asthme. Au cours de notre étude aucun germe n’a été isolé. Faut-il en rechercher sys- tématiquement ou uniquement chez les patients, dont l’évolution sous antibiothérapie orientée n’est pas favorable ? http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.097 86 Apport de la spirométrie dans le suivi des enfants asthmatiques non contrôlés A. Radoui a , L. Benkadour a , A. Attia b , S. Benzerga c , A. Denjean d a Service de pneumologie et allergolgie pédiatriques, Oran, Algérie b Oran, Algérie c Mascara, Algérie d Service explorations fonctionnelles, hôpital Robert-Debré, Paris, France Introduction.— Le suivi de la fonction respiratoire fait partie inté- grante de la démarche d’évaluation objective du contrôle de l’asthme de l’enfant. L’objectif du travail est d’analyser les para- mètres fonctionnels spirométriques chez les enfants asthmatiques non contrôlés. Patients et méthode.— Étude rétrospective portant sur 100 enfants asthmatiques ayant bénéficié d’une courbe débit-volume (appareil Zan 200). Les résultats sont exprimés en pourcentage des valeurs théoriques établies par Zapletal et al. Tous les enfants sont étudiés en état stable à distance de toute exacerbation. La spirométrie a été faite avec le traitement habituel. Un test de réversibilité avec 4 bouffées de Salbutamol est systématiquement réalisé. Résultats.— Les 100 patients (71 G, 29 F) avaient un asthme non contrôlé selon les critères définis par GINA. L’âge moyen est de 9,7 ± 3 (5—18 ans). L’étude de courbe débit-volume montre un VEMS/CVF moyen à 100,7 ± 9, un VEMS moyen à 98,3 ± 10, une CVF moyenne à 96,3 ± 12 et un DEM 25—75 moyen à 85 ± 5. Cinquante-sept pour cent des asthmatiques ont une spirométrie

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(DPIN) et la fonction pulmonaire ont été évalués au repos et aprèsl’exercice.Résultats.— Trente-deux pour cent des participants étaient ato-piques et 14 % souffraient de rhinite allergique persistante. Aprèsl’exercice, la prévalence des symptômes nasaux n’était pas dif-férente de l’état de repos et aucun changement de la fonctionventilatoire n’a été noté ; une augmentation significative du DPIN aété, cependant, observée chez 70 % des participants.Conclusions.— La pratique occasionnelle du sport dans une salle defitness n’est pas un facteur de risque d’atopie ou de rhinite aller-gique ; elle induit en revanche une augmentation de la perméabiliténasale et ce, aussi bien chez le sujet sain que rhinitique.

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84Étude observationnelle quantifiant envie réelle l’apport du Montelukastchez le nourrisson âgé de 6 à 24 mois :méthodologie d’une étude sur l’EGBM. Belhassen a, M. Ginoux b, V. Laigle c, T. Souchet c,C. Chanut-Vogel c, L. Lamezec c, J. De Blic d, B. Fauroux e,G. De Pouvourville f, L. Laforest b, E. Van Ganse b

a Merck Sharp & Dohme, université Claude-Bernard, Lyon, Franceb UMR CNRS 5558, université Claude-Bernard, Lyon, Francec Merck Sharp & Dohme, Paris, Franced Hôpital pédiatrique universitaire Necker, Paris, Francee Hôpital pédiatrique universitaire Trousseau, Paris, Francef ESSEC, Paris, France

Objectifs.— Montelukast 4 mg (MTL-4) est indiqué en traitementadditif des corticoïdes inhalés (CI) chez les enfants asthmatiques.Les Autorités francaises ont demandé une étude d’efficacité enconditions réelles d’utilisation du MTL-4 chez les nourrissons (6 à24 mois), comparativement au traitement CI. Le SNIIRAM enregistrede manière exhaustive l’utilisation des ressources médicales del’ensemble de la population francaise. Nous avons testé la faisa-bilité d’une étude cas-témoins dans une phase pilote menée surl’EGB (échantillon au 1/97e du SNIIRAM). Nous présentons ci-aprèsles principales conclusions du projet pilote.Méthodes.— Nous avons sélectionné les nourrissons rece-vant ≥ 2 délivrances consécutives de traitements respiratoires(classe R03 système ATC) et présentant une exacerbation initialedans les 6 mois suivant la 1re délivrance. Les exacerbations pourasthme ont été identifiées par les hospitalisations pour asthme,les dispensations de corticostéroïdes oraux, les ajouts de bêta-agonistes de courte durée d’action, les augmentations de dosageen CI, ou les passages à un corticoïde nébulisé.Résultats.— Notre échantillon pilote comptait 1149 nourrissons (âgemoyen = 13 mois, 64 % de garcons) recevant des traitements respira-toires. Parmi eux, 51 et 768 enfants appartenaient respectivementau groupe Montelukast et au groupe CI. Les nourrissons présentantune exacerbation durant la période de suivi étaient respectivementde 78,8 % et de 78,4 % dans chaque groupe.Conclusions.— Les résultats de cette étude pilote confirment la fai-sabilité de notre projet SNIIRAM. Ces données ont permis de finaliserle protocole de l’étude SNIIRAM en cours.

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85Exacerbation de l’asthmeR.G. Bopaka , W. El Khattabi , H. L’Youssfi , H. Afif , A. Aichane ,Z. BouayadService des maladies respiratoires, hôpital 20 août, Casablanca,Maroc

Les infections respiratoires sont une cause fréquented’exacerbation d’asthme. Elles conduisent le plus souvent àune hospitalisation. Le but de notre travail est d’identifier lesgermes rencontrés au cours des exacerbations infectieuses del’asthme. Nous rapportons une étude rétrospective réaliséeentre janvier 2008 et juillet 2013, des patients hospitalisés pourexacerbation d’asthme. Sur 44 patients hospitalisés, l’exacerbationinfectieuse a été notifiée chez 38 patients (86 %). Le sexe féminina été retrouvé dans 27 cas (71 %) avec une moyenne d’âge de41 ans. Les étiologies des exacerbations infectieuses d’asthme ontété : la bronchite aiguë dans 26 cas (68 %), la bronchopneumoniedans 9 cas (23 %) et la pneumonie dans 3 cas (9 %). Le traitementa été démarré en urgence chez tous les patients. Il est basésur une oxygénothérapie à fort débit pour tous les patients, lesbronchodilatateurs et les corticoïdes. L’antibiothérapie empiriqueorientée par les données épidémiologiques et cliniques était àbase d’amoxicilline-acide clavulanique dans 22 cas (58 %), demacrolides dans 11 cas (29 %) et de fluoroquinolones dans 5 cas(13 %). Aucun germe n’a été identifié lors du bilan infectieux aucours des prélèvements bactériologiques. L’évolution est bonnechez 33 patients (97 %), un seul patient a nécessité un transferten réanimation avec une bonne évolution par la suite. La duréemoyenne d’hospitalisation a été de 5 jours. À travers cette étude,les infections respiratoires continuent la cause la plus fréquented’hospitalisation pour exacerbation sévère d’asthme. Au cours denotre étude aucun germe n’a été isolé. Faut-il en rechercher sys-tématiquement ou uniquement chez les patients, dont l’évolutionsous antibiothérapie orientée n’est pas favorable ?

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86Apport de la spirométrie dans le suivides enfants asthmatiques noncontrôlésA. Radoui a, L. Benkadour a, A. Attia b, S. Benzerga c, A. Denjean d

a Service de pneumologie et allergolgie pédiatriques, Oran,Algérieb Oran, Algériec Mascara, Algéried Service explorations fonctionnelles, hôpital Robert-Debré, Paris,France

Introduction.— Le suivi de la fonction respiratoire fait partie inté-grante de la démarche d’évaluation objective du contrôle del’asthme de l’enfant. L’objectif du travail est d’analyser les para-mètres fonctionnels spirométriques chez les enfants asthmatiquesnon contrôlés.Patients et méthode.— Étude rétrospective portant sur 100 enfantsasthmatiques ayant bénéficié d’une courbe débit-volume (appareilZan 200). Les résultats sont exprimés en pourcentage des valeursthéoriques établies par Zapletal et al. Tous les enfants sont étudiésen état stable à distance de toute exacerbation. La spirométrie aété faite avec le traitement habituel. Un test de réversibilité avec4 bouffées de Salbutamol est systématiquement réalisé.Résultats.— Les 100 patients (71 G, 29 F) avaient un asthme noncontrôlé selon les critères définis par GINA. L’âge moyen estde 9,7 ± 3 (5—18 ans). L’étude de courbe débit-volume montreun VEMS/CVF moyen à 100,7 ± 9, un VEMS moyen à 98,3 ± 10,une CVF moyenne à 96,3 ± 12 et un DEM 25—75 moyen à 85 ± 5.Cinquante-sept pour cent des asthmatiques ont une spirométrie