ECOLE DE SAGESSE H.P. BLAVATSKYINITIATION A LA PHILOSOPHIE ESOTERIQUERetour la page daccueil Retour au sommaire

BREVE HISTOIRE DE LEVOLUTION DES RACES.

AVERTISSEMENT

La thorie de lvolution des Races ne peut, en aucun cas et sous aucun prtexte, donner naissance au racisme avec ses prjugs que rien ne justifie. Dans toutes les races, quelles quelles soient, il y a des initis et des idiots ! Croire que telle race est suprieure telle autre est une hrsie quil faut absolument rejeter et combattre. La thorie de lvolution des races indique que le Plan divin va successivement crer sept Races-Racine avec, pour chacune delle, sept Sous-Races. Actuellement, nous vivons lpoque de la cinquime Race-Racine et de la cinquime Sous-Race. Toutefois, il existe encore de nombreux descendants de la quatrime Race-Racine (la Race Atlante) et quelques descendants de la troisime Race-Racine (les Lmuriens).

LHumanit est une Tous les hommes sont frres !

La Rdaction

DOU VENONS-NOUS ?LUVRE DES PITRIS BARISHADS ou LOrigine des Races(1)

INTRODUCTION

La Doctrine Secrte de H.P.Blavatsky nous enseigne que, pour comprendre lhomme et sa gnalogie, il faut distinguer trois grandes lignes dvolution. 1. Lvolution spirituelle, de beaucoup la plus importante, cest la descente de lEsprit dans la matire. Le germe divin dans lhomme, ou monade, se dveloppera progressivement. Cest luvre des Hirarchies Cratrices. 2. A lautre ple de la nature humaine, nous avons lvolution physique qui est lascension de lEsprit travers la matire quil faonne pour la manifestation de ses propres pouvoirs. La gnalogie physique de lhomme est luvre des Pitris Barishads ou Seigneurs de la Lune (1). Cest de cet aspect de lvolution de lhomme que nous nous occupons maintenant.. 3. Alors, considrant ces deux lignes, lune descendante et lautre montante, nous arrivons au point o une troisime ligne les rejoint et les unit pour former ltre humain : cest lvolution intellectuelle. Elle est luvre des Grands Etres qui nous ont donn le mental. Les Pitris lunaires (les Constructeurs mineurs) (2) apportrent lhomme ses corps infrieurs (les corps physique, thrique et astral) ; tandis que les Pitris Solaires (3) lui donnrent le mental. Il existait deux grandes catgories de Pitris lunaires : les Pitris rupas (ayant une forme) et les Pitris arupas (sans forme) Nous allons examiner plus en dtail, laction des quatre classes de Pitris Barishads (des Pitris rupas)...

Note : Je nignore pas que lorsquon aborde pour la premire fois ce genre dtude, on prouve quelques difficults face tous ces noms nouveaux, face aussi des concepts qui peuvent nous paratre fort tranges, voire inutiles...

Ce serait une grave erreur de penser ainsi ! Nous donnons ici les cls qui permettront aux tudiants srieux de lire et de comprendre les livres tels que : La Doctrine Secrte de H.P.Blavatsky. ou Le Trait sur le Feu Cosmique de A.A.Bailey. Ces deux ouvrages importants sont en fait des Commentaires des Stances de Dzyan, louvrage occulte et sotrique le plus ancien qui contient les Archives Akashiques ... Les quatre classes de Pitris lunaires rupas ou Pitris Barishads, prsident progressivement aux quatre Rondes successives de notre chane terrestre. Ceux dont le corps est le plus subtil (ceux de la premire classe) dirigent la premire Ronde ; les Rondes suivantes sont prsides par des Pitris Barishads ayant des corps de plus en plus dense. Pour les Pitris Barishads de la premire classe (qui prsident la premire Ronde) le vhicule le plus dense est le Corps Causal ou Corps mental suprieur. Pour les Pitris Barishads de la seconde classe - qui prsident le seconde Ronde- le vhicule le plus dense est le corps mental infrieur. Pour les Pitris Barishads de la troisime classe - qui prsident la troisime Ronde - le vhicule le plus dense est le corps astral. Enfin, pour les Pitris Barishads de la quatrime classe - qui prsident la quatrime Ronde (la ntre) - le vhicule le plus dense est le corps thrique. Ainsi, mesure que les Globes deviennent de plus en plus dense dans les Rondes successives, les Pitris Barishads qui dirigent lvolution physique apportent aux formes quils crent des corps de plus en plus denses, appropris la tche qui leur incombe. Il faut encore savoir que chacune des classes de Pitris Barishads se subdivise en sept degrs ou sous-classes. Dans chaque Ronde et sur chaque Globe, on rencontre donc sept degrs de Pitris Barishads.Note : NON ! Ces thories ne sont pas complexes encore moins inutiles ! Il suffit de lire lentement en se concentrant sur le sujet. Cela veillera votre Corps Causal avec tous les avantages qui en dcoule...

Ces Pitris Barishads peuvent tre compars des architectes . LIde de ce quils crent existe dans le Mental du Logos plantaire. Les Pitris Barishads crent les dessins ou plans de cette Ide et, ensuite, ils commandent une multitude dEsprits de la Nature, qui peuvent tre compars des maons, qui faonnent les formes selon les dessins reus. Plus on approfondit le plan de lvolution et plus on est frapp de la parfaite adaptation de chacune de ses parties.

PREMIERE RONDEAu cours de cette premire Ronde, les sept Globes de notre Chane terrestre roulent encore travers des vagues de flammes.

Sur le premier Globe, le Globe A, le plus vague et le plus incandescent, descend la premire classe des Pitris Barishads. Ils vont donner le premier modle des formes qui serviront de tabernacles tous les successeurs. Nous rappelons que lide de ces formes existe dans lesprit du Logos plantaire, mais ce sont les Pitris Barishads qui vont dessiner les premires formes de matire igne qui seront la demeure (le vhicule) des monades de la Chane lunaire leur arrive dans notre Systme Terre. La caractristique du premier Globe, le Globe A, cest que rien ny a une forme dans le sens o nous lentendons habituellement. Cependant la forme existe, une forme archtypale, cest--dire idale, faite dessence de pense abstraite, forme vague, insaisissable pour lesprit concret. Ces ides qui existent, nous le rptons, dans lesprit du Logos plantaire, les Pitris Barishads les reproduisent sur le Globe le plus lev de la Chane plantaire, le Globe A, qui est ainsi appel le Globe archtypal. A chaque Ronde, cest ce Globe A qui renferme les archtypes qui serviront lvolution physique de toutes les formes de cette Ronde. Chaque Ronde produit une volution particulire : lmentale, minrale, vgtale, animale ou humaine. Les formes qui ne sont pas encore nes sur un globe de la chane, nen existent pas moins dans lesprit du Logos plantaire. Elles entourent ce globe ltat dembryons, de sorte que, dans latmosphre dun globe, on pourrait lire son histoire venir. Sur le premier Globe, dans la premire Ronde, les Pitris Barishads forment les archtypes des trois rgnes lmentals et du rgne minral. La premire classe des Pitris Barishads produit ces archtypes et en peuple le Globe A incandescent. Dans latmosphre de ce globe, les trois autres classes de Pitris Barishads soccupent des embryons du futur rgne vgtal de la seconde Ronde, galement des embryons du futur rgne animal de la troisime Ronde et, enfin, des embryons du futur rgne humain de la quatrime Ronde.

DEUXIEME RONDELorsque commence la seconde Ronde, la seconde classe des Pitris Barishads se met luvre ; ils font descendre les archtypes des formes vgtales sur le Globe A, leur donnent des formes concrtes sur le Globe B, formes qui deviennent plus denses sur le Globe C et atteignent ltat physique sur le Globe D (le ntre). Pendant ce temps, les formes embryonnaires des animaux et des hommes restant dans latmosphre, progressent toujours. Et les embryons humains qui, la premire Ronde, avaient dtranges formes cristallines (comme les minraux), se dveloppent maintenant la manire des plantes ou des arbres en filaments gigantesques, ne ressemblant en rien des hommes.

TROISIEME RONDENous voici arrivs la troisime Ronde. Les Globes sont devenus bien plus denses, quoique encore lumineux et thr. Cest la troisime classe des Pitris Barishads qui est au travail. Au fur et mesure que la densit augmente, ils apportent les archtypes danimaux

embryonnaires, leur donnent des formes plus concrtes qui, sur le Globe D, arrivent une plus grande prcision. Dans latmosphre du Globe, flottent des embryons humains devenus plus nombreux, prenant dtranges formes animales, repoussantes nos yeux.

QUATRIEME RONDEDans cette quatrime Ronde qui commence, cest la quatrime classe des Pitris Barishads qui entre en uvre. Ils ont un corps thrique et les archtypes humains sont amens sur le Globe A. Les archtypes des sept futures races sont l. Puis nous voyons descendre en nombre croissant, les formes qui vont clore sur le Globe D, notre Terre. Sur notre Globe la nature est toujours agite par des convulsions gigantesques, les volcans vomissent des torrents de lave. Pendant 20 crores (200.000.000 dannes) ces convulsions se succdent. Des Pitris sont prsents, matres de toute cette matire en bullition. Trois cents millions dannes se sont coules depuis le commencement de la quatrime Ronde, sur ce Globe D, pendant lesquels les Esprits de la Nature ont travaill activement former les minraux, les vgtaux et les animaux despces infrieures. Il est malais de se faire une ide de la Terre laube de son existence. Cest un monde trange o la nature est soumise de gigantesques convulsions. Le feu jaillissant de partout, domine la formation terrestre. Les Grands Esprits des Elments travaillent dans cette furie de la Nature. Quand les grands bouleversements sont prs de leur fin, les Seigneurs de la Forme viennent voir si la Terre est prte pour la venue de lhomme. Toutes les formes infrieures sont alors balayes et la Terre ressemble un vaste ocan deau tide agite. Nous assistons alors la naissance du premier Continent : lImprissable Terre Sacre, le Ple, le symbolique Mont Mrou des Ecritures sacres de lInde, lAviyana Vaejo des Parsis, lesquels prtendent que le prophte Zarathoustra y naquit. Peu peu cette Terre apparat et, comme un Lotus aux sept ptales, autour du Mont Mrou, leur centre, sept grands promontoires apparaissent. Cest sur cette Terre Imprissable que doit natre chaque race humaine, quoique doive tre ensuite le centre de son habitat. Cest le berceau de toutes les races sous lautorit du Seigneur de lEtoile Polaire. Nous retrouvons en effet ce Ple lorigine de toutes les civilisations et cest de lui que viendront les Grands Instructeurs de lAntiquit. Les Grecs y placeront leur Eden, les Champs- lyses ; Dionysos en partira pour son exode travers le monde ; et quand Hracls voudra sen aller vers le jardin enchant pour y cueillir les pommes dor, Promthe lui montrera le chemin du Nord, la route du Ple. Plus tard, ainsi que nous le verrons plus loin, cest vers le Nord que se dirigeront les Atlantes chapps la grande catastrophe qui dtruisit lAtlantide, et leur civilisation y subsistera, pour se rpandre ensuite dans la cinquime raceracine (la ntre). La Terre Sacre est dite imprissable, parce quelle ne subira jamais le sort des autres continents depuis le commencement du Cycle jusqu' sa fin. Berceau du premier homme, elle sera la demeure du dernier mortel divin choisi comme semence pour lhumanit future.

Le Globe D, la terre, est enfin prt pour recevoir ses habitants.

QUATRIEME RONDE : Premire Race-RacineQuatre classes de Monades lunaires tant prtes pour lincarnation humaine sur Terre, les Pitris Barishads descendent sur notre globe dans la Terre Sacre Imprissable et dtachent de leur corps thrs, un germe de vie qui renferme en puissance le dveloppement des formes humaines. Dans la quatrime classe de Pitris Barishads qui a fourni le germe de vie pour la production de lhomme physique, il y a sept subdivisions distinctes, et chacune peuple lun des sept promontoires de la terre Sacre. Quelle est la ncessit de cette subdivisions de la quatrime classe des Pitris Barishads ? Les Monades lunaires tant des degrs dvolution diffrents, ne pouvaient saccommoder de formes dun seul et mme degr. Ces Monades occuprent donc des vhicules appropris leur degr de dveloppement. Mais pourquoi appelle-t-on humaine des premires formes qui nont rien dhumain ? Cest parce que dans ces formes primitives, rien dautres que dhumain ne peut sy dvelopper. Cest pourquoi on peut affirmer que nous assistons la naissance de la premire race humaine. Ces grandes formes errent de-ci de- l, insensibles et passives. La conscience rsidant sur le plan atmique ne peut que lgrement affecter ces corps mal forms, dous vaguement du seul sens de loue et dune vague conscience du feu. On les appelle parfois les Autognrs parce quils ne proviennent pas de parents humains. Ces tres se reproduisent par scissiparit ou par bourgeonnement. Seules formes de reproduction possibles pour eux, comme encore aujourdhui les protisses, cratures qui leur ressemblent le plus. Pendant les ges de dure inconnue que dura la premire race, la Terre se calmait. Peu peu des terres plus tendues mergeaient la surface des mers, on assista alors la naissance dun second continent : lHyperbore primitive. Ce continent forme un immense fer cheval, englobant le Nord de lAsie, joignant le Groenland au Kamtchatka et le dsert de Gobi. Le Spitzberg en faisait partie ainsi que le nord de la Sude et de la Norvge.

LA QUATRIEME RONDE : Deuxime Race-RacineLa seconde Race parat et manifeste pendant son existence deux types rpondant lgrement la conscience bouddhique. Elle montre la dualit de ce genre de conscience en la

manifestant par des changements physiques, le dveloppement de deux sens : loue te le toucher, et la conscience de leau et du feu. Les hommes de la seconde Race ont t appels : enfants du Soleil et de la Lune , enfants du pre jaune et de la mre blanche . Dans le premier type de cette seconde race, il ny a pas trace de sexe, ils sont asexus et se reproduisent par expansion ou bourgeonnement comme la premire Race. A mesure que les formes deviennent plus denses et enveloppes dune coquille plus paisse de matire terrestre, ce mode de reproduction nest plus possible et elles mettent des petits corps quon a appel, au figur, des gouttes de sueur . A mesure que le temps scoule de lgres indications de sexe commencent apparatre dans les Ns-de-la-Sueur de la seconde race, ils montrent des rudiments des deux sexes et cest pourquoi lon dit que ce sont des androgynes latents. Quand on tudie lvolution actuelle des rgnes infrieurs, on y retrouve ces divers modes de reproduction, ce qui montre combien les esprits de la nature ont suivi le mme plan, infiniment vari dans ses dtails, mais unique dans ses principes. Pendant ce temps, la terre changeait encore de visage, de nouvelles terres surgissaient des eaux. La grande chane de l Himalaya mergeait, au sud de laquelle la terre apparaissait progressivement jusqu' Ceylan, Sumatra, lAustralie, la Tasmanie et lle de Pques ; louest, elle stendait jusqu' Madagascar et une partie de lAfrique. Tout cela ajout la Sude et l Norvge, la Sibrie et au Kamtchatka, dj existants, formant ainsi un vaste a continent, lnorme Lmurie, berceau de la troisime Race-racine. Mais cela est une autre histoire que nous allons examiner.

LA TROISIEME RACE RACINE ou LA RACE LEMURIENNEVoici lhistoire tonnante dun pass lointain. Vous pouvez imaginer quil sagit dun mythe ; vous pouvez rejeter totalement ou partiellement cette histoire. Sachez cependant que les informations ici, donnes, sont confirmes par les Matres de Sagesse. Souvent, la ralit dpasse ce que les imaginations les plus fertiles peuvent concevoir. A vous de rflchir...

PRELIMINAIRESDans les pages prcdentes, nous avons assister la naissance des deux premires races-racines, luvre des Pitris Barishads. Nous avons vu galement la naissance de la Lmurie, cet immense continent, berceau de la troisime race-racine. Certains auteurs ont confondu la Lmurie avec un autre ancien continent : Mu. En vrit, Mu fut un vestige trs important de lancienne Lmurie, vestige qui subsista pendant toute la dure de la race Atlante (la quatrime race-racine) et qui disparut seulement trs peu de temps avant Posidon, lAtlantide de Platon. De cette ancienne Lmurie, il ne subsiste plus aujourdhui que lle de Pques.

NAISSANCE DE LA RACE LEMURIENNELa race Lmurienne - la troisime race-racine - naquit sous linfluence de la plante Vnus (Shkra) ; et, au cours de sa longue volution qui dura approximativement trente-six millions dannes, elle connut des stades successifs et fut soumise de nombreuses transformations. Sachez que chaque race-racine se subdivise en sept sous-races, tmoins de lvolution de la race originelle. Lhomme lmurien peut tre class en trois types diffrencis par le mode de reproduction : 1. le type primitif, n de la sueur, 2. le type intermdiaire, n-de-luf, 3. le type postrieur, n de laccouplement sexuel. Dans le premier type, le mode de reproduction est donc identique celui de la seconde race : exsudation de corpuscules mous et visqueux qui grandissent en durcissant. Ce type primitif comprend la premire sous-race androgyne latente, et la seconde sous-race dfinitivement androgyne, dapparence humaine, mais inattentive aux vnements extrieurs. Le second type de Lmuriens comprend les troisime et quatrime sous-races. Lembryon se dveloppe dans une coquille et en sort la naissance parfaitement form, capable de courir et de marcher comme les poussins aujourdhui. Dans la troisime sous-race, ltre est hermaphrodite ; mais dans la quatrime, lun des sexes commence prdominer sur lautre, la sparation des sexes est nette, et les enfants ne peuvent plus marcher seuls leur sortie de luf. Le troisime type comprend les cinquime, sixime et septime sous-races. Dans la cinquime sous-race, lenfant nat toujours dans luf, mais ce dernier est retenu dans le ventre de sa mre. Enfin, dans les deux dernires sous-races, la reproduction sexuelle est identique celle de nos jours. Entre-temps, comme nous le verrons, les tres avaient reu lintelligence (le mental ou manas). La Sparation des Sexes eut lieu il y a dix- huit millions dannes, la fin de lpoque secondaire. Nous ne faisons quesquisser ici sommairement ce qui ncessiterait de longs dveloppements spciaux dans le domaine de lembryologie. Mais rappelons que, selon

H.P.Blavatsky, la troisime race de lhumanit est la plus mystrieuse de toutes les cinq qui se sont dveloppes jusqu' prsent. Le mystre du comment se produisit la gnration des sexes distincts doit, bien entendu, rester trs obscur... (Doctrine Secrte Tome III.) Notons que toutes les traditions religieuses ont conserv le souvenir de landrogynat primitif et de la sparation des sexes. Dans la Bible, il est crit que Dieu cra lhomme son image, il les fit mle et femelle. La sparation des sexes est ensuite allgorise par la cration dEve, tire dune cte dAdam. Dans leurs anciennes traditions, les Persans enseignaient que lhomme, produit de lArbre de Vie, croissait par paires androgynes, jusquau jour o une modification formelle sparant ces paires, des mles et des femelles naquirent. Citons encore le Banquet de Platon, dans lequel lIniti de lHellade crit : Notre nature de jadis ntait point ce quelle est maintenant. Elle tait androgyne, tenant en mme temps du mle et de la femelle. La forme et le nom leur tait commun... Leur puissance et leur force taient terribles, grande tait leur ambition ; aussi Zeus, pour les rendre plus faibles, les coupa en deux ; et Apollon, sous sa direction, referma la peau. . Des vnements dune importance majeure marqurent lvolution de cette troisime Race. Rappelons que lhistoire de lHumanit terrestre dbuta sur la Lune, o nous vcurent dans le rgne animal, et que les Etres y ayant achev leur volution, donc les plus avancs, les Surhommes Lunaires furent nos progniteurs sur la Terre. La gnalogie physique de lhomme est directement relie Eux ; nous les nommons les Seigneurs de la Lune. Nous devons galement une reconnaissance profonde aux Asuras ou Seigneurs Tnbreux et les Seigneurs de la Flamme. Nous verrons leur rle plus loin, ainsi que celui des Dragons de Sagesse, venus, Eux, dun autre systme, celui de Vnus, pour guider les premiers pas de lHumanit-Enfant. Le premier vnement majeur qui marqua profondment lvolution des Races, fut le refus dun tiers des Asuras de crer sur la Terre des hommes leur image, cest--dire de sincarner dans les formes lmentaires de lHumanit primitive. Voici en quels termes les Stances de Dzyan narrent ce mystre : Les grands Chohans (Seigneurs) appelrent les Seigneurs de la Lune, des Corps Ariens : Amenez des Hommes, des Hommes de votre nature. Donnez-leur leurs Formes internes. Elle (la Terre Mre) difiera les Revtements externes. Ils seront Mles et Femelles. Seigneurs de la Flamme aussi...Ils se rendirent chacun sur le territoire qui leur furent allou ; ils taient Sept, chacun sur son Lot. Les Seigneurs de la Flamme restrent derrire. Ils ne voulaient pas aller, ils ne voulaient pas crer... (Doctrine Secrte : Tome III ; Sloka 13). Cette dsobissance des Progniteurs dsigns se rpta au dbut des seconde et troisime Races, et il en rsulta un retard dans lvolution humaine, retard dont les consquences furent dsastreuses au dbut de la Race Lmurienne, parce quun grand nombre des hommes taient sans mental, ils devinrent borns est- il crit dans les Stances de Dzyan, alors que ceux qui reurent ltincelle ne furent que faiblement clairs. Voici une des suites pouvantables de cet tat, dont lhomme ntait pas responsable - nous citons toujours les Stances de Dzyan :

-29 Des animaux pourvus dos, dragons de labme et Serpents volants, furent ajouts aux choses rampantes. Ceux qui rampaient sur le sol furent pourvus dailes. Ceux des eaux, qui avaient de longs cous, devinrent les progniteurs des oiseaux de lair. 30 - Durant la Troisime Race, les animaux sans os se dvelopprent et changrent ; ils devinrent des animaux pourvus dos, leurs Chys (ombres) devinrent solides. 31 - Les animaux se sparrent les premiers. Ils commencrent se reproduire. Lhomme double (androgyne) se spara aussi. Il dit : Faisons comme eux (les animaux) ; unissonsnous et faisons des cratures. Ils le firent... 32 - Et ceux qui navaient pas dtincelles (du mental) prirent pour eux dnormes animaux femelles. Ils engendrrent avec elles des races muettes. Eux -mmes taient muets. Mais leurs langues se dlirent. Les langues de leurs descendants restrent muettes. Ils donnrent naissance des monstres. Une race de monstres contrefaits et couverts de poils rouges, qui marchaient quatre pattes. Une race muette pour que la honte ne fut pas dite... (Doctrine Secrte : Tome III ; Stance VIII). Et un commentaire ancien ajoute : Lorsque la Troisime Race tomba dans le pch en engendrant des hommes-animaux, ceux-ci (les animaux) devinrent froces, et les hommes et eux s entre-turent. Et comme jusqualors il ny avait pas eu de vie sacrifie par la violence des tres, la seconde consquence de la dsobissance des Asuras fut la naissance du crime. Quand les Fils de la sagesse , qui avaient refus de descendre dans la forme humaine, virent le terrible rsultat de leur acte, ils se dcidrent enfin accomplir ce que leur Karma (leur Destin) leur commandait. Ils pleurrent en disant : Les sans- mental ont souill nos futures demeures. Ceci cest Karma (le rsultat de notre acte). Habitons dans les autres. Instruisons- les mieux, de peur quil narrive quelque chose de pire . Ils le firent... Alors tous les hommes furent dots de Manas (le Mental). Ils virent le pch de ceux qui taient dpourvus de mental. Les grands singes sont lactuel souvenir des accouplements monstrueux de nos lointains anctres. Bien dautres mythes, concernant les satyres, les faunes, etc., sont le souvenir des consquences de ces monstrueux accouplements. Il y eut donc, au milieu de la quatrime sous-race de la grande race Lmurienne, deux descentes dEtres divins, allgorise dans la Bible par le symbole de la chute des Anges . Il y eut : Les Seigneurs de la Flamme et Les Dragons de Sagesse. Les Ecritures de lInde les nomment indistinctement Manasaputras , et cest pourquoi certains ouvrages sotriques les ont confondus. Cependant leur origine, leur mode dincarnation et leurs fonctions sur la terre ne sont pas les mmes. Les Seigneurs de la Flamme appartenaient notre systme dvolution et reprsentaient les lments les plus avancs. Leur incarnation dans la troisime Race de notre globe fut une consquence karmique. Cest pourquoi ils entrrent dans lhumanit de la Lmurie, avec mission spciale de la doter du mental, de la faire accder au stade de dhumanit vritable, alors que semi-animale, elle ntait humaine qu ltat latent.

Les Dragons de Sagesse descendirent, Eux, dun autre systme, celui de Vnus, beaucoup plus avanc que le ntre : Vnus est dune volution antrieure celle de notre globe ; elle est plus ge, elle est dj sa septime Ronde pendant que nous ne sommes encore qu la quatrime, de sorte quelle est capable de servir de mre la Terre. Cest pourquoi il est dit quelle adopta la Terre, sa sur cadette, pour son enfant. Traduit en langage ordinaire, cela veut dire quelle envoya sur la terre quelques- uns de ses Fils, des Hommes dune science et dun pouvoir merveilleux, des Hommes de sa septime Ronde. Elle les envoya pour quils servissent dInstructeurs pour notre humanit. Parmi ces envoys de Vnus, il y eut Sanat Kumara (le Melchisdech de la Bible) et les Kumaras qui dirigent actuellement Shamballa. Mais, on loublie souvent, il y eut aussi des Fils de Vnus qui devinrent les pharaons en Egypte et les rois en Msopotamie des toutes premires dynasties, qualifies par les historiens de : Dynasties divines... Dans de nombreux documents de cette poque, on trouve lexpression Ceux qui sont venus dailleurs... pour dsigner les pharaons et les rois... Il faut encore savoir quun de ces Grands Etres, venu de Vnus, par un incomprhensible malentendu, n peut-tre de lobscurit des premires pages de la Gense et de quelques chapitres du Livre dEnoch, dont le sens sotrique a chapp aux commentateurs. Son Nom est devenu synonyme de mal et de tnbres... Dans leur uvre de civilisation, les Dragons de Sagesse eurent pour collaborateurs, travaillant sous leurs ordres, les reprsentants les plus levs de lhumanit, les Seigneurs de la Flamme et les Pitris venus de la Lune, incarns dans les quatre dernires sous-races. Cette diversit dans les tres Lmuriens doit tre souligne, car certains sotristes ont prsent cette race comme tant dans son ensemble quasi-animale, depuis le dbut jusqu' sa fin. La vrit est autre. Il est bon de remarquer que les premires grandes villes de roche et de lave, riges sous limpulsion des rois divins, se trouvent des les rgions vestiges de la grande Lmurie : Madagascar, lAustralie, lIle de Pques, Bli, Java, etc..et dans les rgions de lIndus o nous retrouvons les vestiges : dimmenses cits cyclopennes bties avec dnormes blocs de pierre. Aujourdhui, devant ces ruines, les archologues se demandent comment les constructeurs ont pu remuer et dplacer les uns au-dessus des autres ces blocs formidables ; et pourquoi les caractres gravs sur les ruines de Mohenjo et de Harappa sont identiques ceux des tablettes de lle de Pques ? Les Temples de Karnak et les Pyramides en Egypte, comme les Temples et les Pyramides de lAmrique dite prcolombienne, furent difis par les hommes de la race Atlante, qui avaient conserv les traditions architecturales du continent lmurien, cet art de btir appris par les anges dchus aux hommes-gants de la troisime Race-racine.. Les Lmuriens des dernires sous-races, guids par les Instructeurs, utilisrent le feu ; et dveloppant une industrie primitive, ils fabriqurent des outils et des armes. Il est certain quils connurent lart de la mtallurgie, si nous en jugeons par les statues gigantesques de lle de Pques et les vestiges des monuments cyclopens, dont la taille, ldification et lornementation ncessitrent des leviers puissants, de solides burins et autres instruments mtalliques.

Aprs la dcouverte du feu, le fer et dautres mtaux furent fondus et couls dans des moules en terre, et les haches et les lances remplacrent les pieux en bois et les massues primitives. Les Ains leur enseignrent ga lement le travail de la terre et les premiers rudiments de lagriculture. Certaines peuplades pastorales y devinrent habiles, et elles surent tirer parti des semences apportes de Vnus par les Dragons de Sagesse. Cest ainsi que naquit la culture du bl sur notre globe. Cette crale prcieuse avec les abeilles productrice du miel, furent le don des Grands Adeptes. Le bl nest donc pas le rsultat dune volution terrestre comme lorge, le mas et lavoine, mais il fut mis dans son tat parfait la disposition de lhomme de la troisime race, et la nourriture quil lui procura vita les excs dans la consommation de la viande, et surtout lanthropophagie qui stait dveloppe dans les rgions arrires du continent lmurien. La rpression de lanthropophagie fut dailleurs le souci constant des Rois Divins ; et la Tradition gyptienne nous conserve le souvenir dOsiris et dIsis pour extirper cette coutume des pays quils eurent mission de civiliser. Environ sept cent mille ans avant la priode tertiaire, lnorme Lmurie fut bouleverse par des tremblements de terre et des ruptions volcaniques, et elle disparut en tant que continent, laissant un vaste champ ocanique des fragments de terre, des sommets de montagnes, de nombreuses les, soumises leur tour des cataclysmes successifs. Quelquesunes furent englouties pour rapparatre ensuite. De nos jours, beaucoup dles du Pacifique, dont la clbre le de Pques, vestige prcieux dun lieu sacr, sourient dans leur verdure de palmes, aprs avoir fait un stage au fond des eaux. Des restes de la troisime race subsistrent sur les lambeaux de terre pargns. Plus tard ils se mlrent la Quatrime Race, laquelle fut vrai dire lmuro-atlante et non atlante pure, du moins en grande partie ; car certaines rgions de lAtlantide furent habites exclusivement par lHumanit nouvelle - Rouge - sans aucun mlange ni mtissage avec lancienne race noire. De nos jours, Polynsiens, autochtones de lAustralie, Tasmaniens, Noirs de lAfrique, etc., sont les descendants des Lmuriens purs ou des Lmuro-Atlantes. Telle est lHistoire de la Lmurie. Vous pouvez croire, vous pouvez douter, cela ne changera rien la Ralit ... MAIS, si vous voulez vraiment chercher la vrit, consultez donc ce que disent certains historiens de renomme internationale, au sujet des Rois Divins, de lorigine de lagriculture dans le Croissant Fertile, la dcouverte du feu, du bl et du miel. Leurs crits sont plusieurs dcennies postrieurs La Doctrine Secrte de H.P. Blavatsky...

LA QUATRIEME RACE-RACINE LA RACE ATLANTE

LE MYSTERE DE LATLANTIDENous voici arrivs au quatrime stade de notre Manvatara plantaire, quatrime tape du cycle, suivant le point tournant o lhumanit senveloppe de chair, sincarne dans le sens strict du mot, pour continuer son plerinage sur larc ascendant. En effet, selon la Doctrine sotrique, la troisime Race, prive dintelligence au dbut, volue dans des corps physiques grossiers, et rpond la conscience astrale. Les sens psychologiques naissent quand lhomme est dot de manas (le mental) ; et nous avons vu la lente marche de ltre peine veill lintelligence, constamment stimuls par les guides et les ans . Lquilibre entre le mental et le physique se fit dans la quatrime Race, et cest pourquoi La Doctrine Secrte de H.P.B. nous dit quelle fut la premire race vraiment humaine et terrestre. Mais en consquence, la vision astrale disparut, par latrophie du troisime il, celui que la lgende nous dcrit au front des cyclopes, et qui disparaissant du milieu du front, devint la glande pinale, organe de la clairvoyance. Cet vnement important dans lvolution de lhumanit, est allgorise dans lOdysse par lpisode dUlysse crevant dun pieu enflamm lil frontal du Cyclope. On comprendra que la facult astrale tant en quelque sorte abolie par la matire plus dense, linfluence monadique diminua, pour faire place au mental grandissant. Toutefois, il ne faut pas perdre de vue ce point, la quatrime Race fut un progrs sur la Race Lmurienne ; car elle possdait, outre le mental infrieur, le double systme nerveux et les sens de loue, du toucher, de la vue et du got. Tout cela, grandissant au dpens du seul sens astral, tait ncessaire pour permettre la monade dacqurir lhumanit , darriver son point crucial, et de parfaire ses expriences douloureuses, daccomplir sa mission avant de remonter vers son Pre qui est dans les Cieux. Ces donnes lmentaires suffiront pour comprendre lvolution de la quatrime Race. Dans le temps o le continent Lmurien, en proie aux tremblements de terre et aux ruptions volcaniques, se disloquait pour seffondrer en grande partie sous les flots de lOcan Pacifique et de lOcan Indien, lAtlantide mergeait lOuest de lemplacement actuel de lAfrique et de lEurope, et se reliait au nord de lAsie, rest intact pendant les bouleversements antrieurs. Le grand Continent ainsi form stendait trs au nord de la grande mer, qui est devenue le dsert de Gobi, allait, lest, sans discontinu au-del de la Chine et du Japon quil comprenait, et couvrait ce qui est maintenant lOcan Pacifique septentrional, presque jusqu' la cte occidentale de lAmrique du Nord. Au Sud, il comprenait lInde, Ceylan, la Birmanie et la presqule malaise ; et louest, la Perse, lArabie, la Syrie, la Mer Rouge, lAbyssinie, le bassin de la Mditerrane, lItalie mridionale et lEspagne. De lEcosse et de lIrland e, alors merges, il recouvrait les mers

actuelles, stendait louest sur ce qui est actuellement lOcan Atlantique et la plus grande partie des deux Amriques . Telle fut ltendue de lnorme continent,, le Kusha des archives akashiques, dont on peut aisment reconstituer les contours sur une planisphre. Aujourdhui, les savants qui sont arrivs admettre lexistence de lAtlantide, nenvisagent que la partie atlantique ou nord-africaine de ce continent, se basant sur les rcits des anciens, surtout de Platon. En vrit, lAtlantide des anciens est singulirement rduite, et il est indniable que cette le merveilleuse dont il est fait mention dans le Time et le Critias de Platon et dans la Bibliothque Historique de Diodore de Sicile est le dernier fragment nomm Posidon, submerg en 9564 avant lre chrtienne. Mais, chez Platon surtout, subsiste le souvenir du grand continent antrieur aux premires catastrophes. Platon, initi aux Mystres, connaissait la vritable histoire de lAtlant ide, mais il ne faut pas oublier que lsotrisme ne devait pas tre divulgu, et les Hirophantes devaient avoir de srieuses raisons pour cacher la vrit ou nen dvoiler quune partie, touchant le grand continent disparu. Nous lisons dans La Doctrine Secrte : La connaissance de la dernire le de lAtlantide tait, en vrit, si secrte - cause des pouvoirs super humains que possdaient ses habitants, les derniers descendants directs des Dieux ou des Rois Divins, croyait-on - que le fait de divulguer sa position ou son existence tait puni de mort. Thopompe en dit autant dans sa Mropis si suspecte, lorsquil signale les Phniciens comme tant les seuls navigateurs sur les mers qui baignent la cte Occidentale de lAfrique et comme le faisant si mystrieusement quils coulaient souvent leurs propres navires pour faire perdre leurs traces aux trangers trop curieux . Cela explique les obscurits et les rticences dans les crits des Anciens concernant lAtlantide, rcits volontairement incomplets ou voils sous lallgorie dingnieuses fables. Ces crits, surtout ceux de Platon et de Diodore de Sicile - nen constituent pas moins de prcieux documents. Mais il faut toujours tenir compte des lacunes et des symboles, comme des confusions dans ces rcits se rapportant la fois au grand Continent et la dernire le Posidon. Nos auteurs modernes et profanes ont pris lhabitude de rapporter tous les documents cette petite le de Posidon, ce qui est une erreur, comme aussi de localiser dans le bassin de la Mditerrane ou dans ses parages immdiats, une Atlantide rduite des proportions grco- latine ! Il ne faut donc pas oublier limmense tendue de lAtlantide, et sa dure qui fut de 7.360.000 ans environ. Au milieu du Miocne, il y a environ quatre millions dannes, eut lieu une premire catastrophe qui brisa le grand continent en sept les de grandeurs diffrentes. LAsie septentrionale senfona sous les eaux, cependant qumergrent la Sude et la Norvge, un morceau de lEurope mridionale, une grande partie de lAfrique, dont lEgypte, et une partie de lAmrique du Nord. LAmrique fut ainsi spare de la Tula ou Terre Sacre imprissable. Une seconde grande catastrophe eut lieu il y a 850.000 ans, arrachant ce qui est aujourdhui lAmrique les deux continents de Routa - localise entre lAmrique du Nord et

lAmrique Centrale louest, lEurope et lAfrique du Nord lest - et Daitya, entre le Brsil et le golfe de Guine. Une troisime catastrophe, il y a 80.000 ans, emporta ces deux continents. Daitya est rduit un groupe dlots, et Routa en grande partie submerge devint lle de Posidon, lAtlantide de Platon et de Diodore de Sicile. Enfin, en 9564 avant Jsus-Christ, Posidon disparat son tour sous l s flots. La e grande Atlantide nest plus quun souvenir et le globe prsente peu prs laspect quil a aujourdhui, part les exceptions suivantes ; les les Britanniques sont encore runies au continent Europen, tandis que la mer Baltique nexiste pas et que le dsert du Sahara forme le grand lac marin appel Tritonis. Ces catastrophes ont laiss dans lhistoire un souvenir de terreur, et toutes les Ecritures Sacres et toutes les lgendes de tous les peuples font mention du dluge. Dans le courant du sicle dernier, thologiens et savants discutrent prement sur le dluge universel selon la Gense (le premier Livre de lAncien Testament). Il est bien vident que si la tradition des dluges est universelle , aucun dluge ne dtruisit entirement la Terre habite, car nous avons vu que les anciens continents disparaissent dans le mme temps o en naissent de nouveaux. Du dluge de feu, seules les annales archaques ont conserv le souvenir. Mais les rcits concernant le grand dluge deau, aussi bien que les petits dluges partiels sont nombreux dans les littratures de lAntiquit. Ammien Marcelin fait mention de terribles tremblements de terre qui eurent lieu dans lAsie et dans le Pont : Des villes entires furent renverses, Nicomdie fut ruine. Les rivages sentrouvraient et il en sortait des tourbillons de vapeurs bitumineuses. Les flammes qui courraient au milieu des tnbres brlrent pendant cinquante jours. En mme temps, un orage furieux clata, comme si le dieu suprme eut dclench les vents des quatre coins de la terre (Am. Marcelin, livre XVII, chap.7). Il sagit l dun petit dluge partiel qui bouleversa les rivages de la mer Noire. Xnophon mentionne cinq dluges : le premier sous Ogygs, fils de Posidon et roi des Plasges ; le second, au temps dHracls, dure un mois ; le troisime, sous un second Ogygs ; le quatrime, celui de Deucalion, se prolonge pendant trois mois, et il eut lieu selon Cedrenus, 248 ans aprs celui du second Ogygs ; enfin le cinquime dluge, survenant lpoque de la guerre de Troie, est dsign sous le nom de Pharoun. Le pote Nonnus compte trois dluges : ceux dOgygs et de Deucalion, et celui qui chassa de sa patrie Dardannus, le fondateur dIllion. Les Triades Celtiques mentionnent plusieurs dluges ; et lon sait que les bardes et les Druides taient des instructeurs atlantes, donc bien informs des catastrophes qui avaient dtruit successivement leur continent primitif. Le dluge de No est le plus connu des Occidentaux. Moins connu sont les dluges des traditions de lAmrique prcolombienne : Tezpi, le No du Mechoacan, sembarque sur son acatli (arche) et quand cette dernire se pose sur le mont de Colhuacan, il lche un vautour et un colibri pour voir si les eaux se sont retires. On trouve toutes les traditions

amricaines concernant les dluges dans le Popol Vuh, le manuscrit Troano, le codex Chimalpopoca, etc.. Nous retrouvons les mmes traditions en Egypte, en Iran, en Sumrie, en Chine, au Japon, etc. Citons enfin, ces quelques extraits du Mahabharata , sur la tradition diluvienne dont les Livres Sacrs de lInde nous donnent de nombreux rcits : La matsya (Vishnu sous les apparences du Poisson) dit Manu : Un dluge viendra bientt couvrir la terre ; voici arriv le temps de lpouvantable cataclysme des mondes ; je tavertis en consquence, car il est pour toi du plus grand intrt de sauver les tres anims et inanims, ce qui se meut et ne se meut pas. La voici arrive, lpoque infiniment terrible de toutes les catastrophes. Il te faut construire un navire arm de bons cbles. Embarque-toi l avec les sept grands rishis, minent anachorte, et fait charger dans ce vaisseau, bien conserves, suivant les catgories, toutes les semences, comme les brahmanes les ont jadis classes . La manu Vaivasvata construit son vaisseau, et au moment du dluge, il sy embarque, emportant avec lui ce qui lui fut indiqu par Vishnu. Un poisson dirige larche vers lHimalaya, et lattache sur lHimavat, la plus haute pointe mergeant de la surface de eaux. Ogygs, Deucalion, Yima, Xisouthros, No, Tezpi, Vaivasvata, etc., sont les noms collectifs des lus de lHumanit, sauvs du grand Cataclysme, pour fonder et guider une nouvelle Race.

HISTOIRE DE LA RACE ATLANTEIl y a environ huit millions dannes, vers la fin de lpoque secondaire, une lite de Lmuriens soigneusement slectionne pour engendrer la race Atlante, fut isole sur la Terre Sacre imprissable, o elle se divisa en sept groupes pour occuper les sept promontoires du continent premier qui fut le berceau de toutes les Races. Cette slection fut luvre du Manou de notre manvatara (notre cycle manifest): Vaivasvata. Astrologiquement, la Race Atlante naquit sous linfluence de la Lune et de Saturne Soma et Shani - et ces deux Plantes, ou plutt ces deux Entits Plantaires, inspirrent en bien comme en mal les sept sous-races de la quatrime Race-racine. Les hommes de lAtlantide doivent cette conjonction Luno-Saturnienne leur got pour la Magie Noire qui devait perdre les Toltecs, lesquels captrent prcisment, pour des fins occultes, les rayons obscurs manant du ct sombre de la Lune. A Saturne est d le dveloppement intense du mental infrieur qui caractrise la mme sous-race des Toltecs, et nous retrouverons cette mme influence saturnienne chez les Egyptiens hritiers de lAtlantide. Nous allons tudier sommairement les sept sous-races de lAtlantide, leur naissance, leurs migrations et leurs colonisations, et les vestiges qui en subsistent, car leurs descendants occupent encore de nos jours de nombreuses contres de lEurope, de lAsie et de lAmrique. Premire Sous-Race

LES RMOAHALS Les Rmoahals apparurent il y a environ cinq millions dannes, une poque o une grande partie de la Lmurie existait encore. Ils avaient le teint fonc et leur stature tait telle quils ont laiss le souvenir dune race gante, dans les lgendes transmises par lAntiquit. Ils couvrirent peu prs tout le continent par des migrations successives, au cours desquelles ils eurent combattre contre les Lmuriens des Sixime et Septime sous-races. Ils se croisrent avec ces Lmuriens noirs, et perdirent ainsi leur puret primitive. Dans la priode de leur dcadence, leur taille diminua considrablement, ce qui arriva dailleurs pour toutes les races.

Les Rmoahals colonisrent lextrme nord, le Groenland et les ctes occidentales de la Scandinavie, vestiges de lHyperbore primitive, habits par les Lmuriens. Ils tablirent une puissante civilisation et construisirent de grandes et belles cits, sous la direction de leurs Rois-Divins : les Agnishvattas Pitris ou Seigneurs de la Flamme, chargs de les guider. Selon les besoins, et surtout au dbut de la sous-race, des Instructeurs taient envoys du Centre pour en acclrer lvolution.

Deuxime Sous-Race LES TLAVATLIS. Les Tlavatlis, race hardie et puissante, au teint rouge brun, de taille moindre que les Rmoahals, naquirent sur une le assez vaste, situe sur la cte occidentale de lAtlantide. De l, ils se dispersrent dans tout le continent, se fixant surtout dans sa partie centrale, celle qui dort maintenant sous les flots de lOcan Atlantique. Ils montrent aussi vers le Nord, poussant devant eux les Rmoahals jusqu la cte du Groenland. Mais les principaux centres Tlavatlis furent dans les contres montagneuses de lintrieur. Hardis navigateurs, les Tlavatlis traversrent locan pour aller fonder des colonies lointaines ; ils contournrent lAfrique par le Sud, abordrent dans lInde o ils se mlrent aux Lmuriens, donnant naissance la race dravidienne, dont on trouve des descendants, aujourdhui encore, dans lInde du Sud. Les Tlavatlis occuprent galement un vestige de la Lmurie situ dans une rgion insulaire aujourdhui couverte par la pointe extrme sud de lAmrique. Les Patagons et autres peuples de lAmrique du Sud, eurent pour anctres les Tlavatlis. Avec cette seconde sous-race de lAtlantide apparat le rgime lectif : les chefs et les rois des diffrentes tribus et nations taient nomms par le suffrage populaire, ce qui entrava quelquefois leur volution. . Mais les Rois-Divins parvinrent prendre le pouvoir, et lun deux runit les diffrents clans en un seul royaume. Aid par les Seigneurs de Lumire qui sincarnrent dans la sous-race, le Roi donna une grande impulsion aux Tlavatlis, lesquels firent de grands progrs en architecture et en agriculture, et dvelopprent une des plus brillantes civilisations de la premire priode de lAtlantide.

Troisime Sous-Race LES TOLTECS. Nous nous arrterons plus longuement aux Toltecs, la plus puissante sous-race Atlante, et celle qui dveloppa le plus haut degr de civilisation. Celle aussi qui fut pousse par lorgueil et lesprit de domination, utiliser et abuser des pratiques de la magie noire. Une grande catastrophe venait de modifier les contours de lAtlantide, et de fractionner le continent en les de diffrentes grandeurs, laissant la partie centrale assez tendue. Les Toltecs taient ns sur la cte occidentale et avaient rapidement tendu leur territoire sur toute lAtlantide, chassant les autres sous-races quasi dg nres. Ils taient dailleurs, beaucoup de points de vue, suprieurs : forts, pleins de vitalit et les traits rguliers ; leur vitalit fut telle que, dans le cours des quelques milliers dannes que dura la race, elle fut peine modifie par les croisements successifs ; encore de nos jours, les types Toltecs du Prou et du Mexique, accusent la merveilleuse puret de leurs anctres lointains. Les Toltecs migrrent surtout vers lOccident, sur les ctes de lAmrique spares de lAtlantide par la premire catastrophe. La puissance des grands empires fonds par les Toltecs est reconnue par lhistoire et larchologie, et les vestiges architecturaux du Mexique et du Prou, attestent encore la grandeur de cette civilisation Les Peaux-Rouges de lAmrique du Nord et du Sud sont aujourdhui les fiers descendants de la grande Race Toltque. Les Toltecs ont fond des tablissements en Egypte, et lhistoire gyptienne doit commencer avec leur arrive le long du Nil o ils se mlrent aux autochtones quils dominrent rapidement. Cest en Egypte que les Rois-Divins transportrent leur Grand Centre dInitiation, quand les Toltecs furent souills par la pratique de la magie noire, il y a quelque quatre cent mille ans. LEmpire Toltque fut le plus puissant de lAtlantide, et marqua lapoge de la quatrime race. Pour la premire fois, le principe de la succession hrditaire fut tabli. Aprs avoir dfinitivement vaincu les Lmuro-Rmoahals, un Empereur fdra les royaumes spars. Une longue re de paix et de prosprit sensuivit pour les Toltecs, dautant plus que le second grand Empereur tait un Adepte, et qu partir de ce second Empire, non seulement le pouvoir temporel, mais aussi lautorit spirituelle, par lInitiation, tait transmise de pre en fils. Si le fils an ntait pas qualifi - ce qui tait rare - le pouvoir et lautorit tait donn son frre. Pendant toute cette poque, crit W. Scott Elliott (Histoire de lAtlantide), les instructeurs initis entretenaient des relations avec la Hirarchie spirituelle qui gouverne le monde, se soumettaient ses lois et agissaient conformment ses plans. Ce temps fut lge dor des Toltecs. Mais aprs cent mille ans environ de cet ge dor, la dgnrescence et la dcadence commencrent (consquence du libre-arbitre ncessaire, accord lhumanit). Les connaissances occultes et les facults psychiques furent profanes et employes dans des buts gostes et pire encore. Les lois des Divins Instructeurs furent mconnues ; les hommes obirent leurs instincts les plus bas. Nous sommes les rois, dirent- ils, nous sommes les dieux . Les Stances de Dzyan (Doctrine Secrte, tome III) narrent en quelques strophes cette

priode noire : Ils prirent des pouses jolies voir. Des pouses noires parmi ceux qui navaient pas de mental (les derniers Lmuriens sauvages dont la nature tait plus animale quhumaine, et dont les femelles devaient avoir quelque charme singulier). Ils donnrent naissance des monstres, de mchants dmons mles et femelles... Ils levrent des temples au corps humain. Ils adorrent les mles et les femelles... On imagine facilement ces scnes : sacrilges, meurtres, orgies, dbordement de luxure. Et, naturellement, pour couronner le tout la Rvolution. LEmpereur Initi et lgitime avait tent de mettre un frein ces excs, de rprimer les dbordements, de rtablir lordre. En vain. La Nation se divisa en deux camps : les Noirs et les Blancs , ces derniers restant fidles lautorit lgitime, alors que les premiers, partisans de la Magie Noire, crrent une nouvelle capitale et lirent un Empereur nouveau. Lhistoire occulte a conserv le nom du premier Empereur de la dynastie Noire : Thevatat. Un nouveau Temple fut galement construit, et lInitiation Noire sopposa lInitiation Blanche. Les grands Magiciens Noires firent rgner la terreur ; les pires pratiques de la sorcellerie furent employes dont le souvenir sest conserv de nos jours dans certains cercles sataniques. Une arme redoutable fut cre qui fut lance contre les fidles de lEmpereur Blanc Ce dernier, rgnant toujours sur la partie de lAtlantide reste saine, avec la Cit aux Portes dOr comme capitale, organisa la rsistance. Ce fut une lutte terrible, bien des fois dcrite par les clairvoyants qui ont le privilge de voir dans le miroir de lakasha, le droulement de ces faits du lointain pass. Les Forces Blanches furent finalement vaincues par les Forces Noires. LEmpereur hrtique Hiranyasha sempara de la Cit aux Portes dor, sassit sur le trne des Rois-Divins. LEmpereur Blanc chass de sa capitale, se rfugia dans le Nord. Il sinstalla dans une ville fonde par les Tlavatlis, dans une petite royaut tributaire de lEmpire Toltque. Le Roi et plusieurs Princes tributaires accueillirent lEmpereur Blanc avec dfrence, mais la majorit fit acte de soumission lusurpateur. Ce qui en rsulta fut terrible : la plus formidable catastrophe que connut le globe, le grand Dluge dont toutes les Ecritures Sacres de tous les peuples ont conserv le souvenir. La Cit aux Portes dOr fut balaye par les vagues, leau purifia le Temple qui dort aujourdhui sous lAtlantique, les flots engloutirent les habitants de lAtlantide centrale, avec lEmpereur Noir, ses magiciens, ses prtresses. Arrtons ici cette esquisse incomplte de lhistoire des Toltecs, en nous souvenant quune grande partie de la race, reste pure, peuplait lAmrique lOccident, et que la Loge Blanche des Initis stait rfugie en Egypte.

Quatrime Sous-Race LES TOURANIENS. Les Touraniens taient originaires de lAtlantide orientale, dans la partie ctire qui prolongeait au sud la grande rgion montagneuse habite par les Tlavatlis. Quoique certaines familles touraniennes fussent devenues trs puissantes, cette sousrace ne domina jamais sur le Continent ; et le plus grand nombre migra vers lOrient.

Quelques colons se dirigrent vers lest, et le type de la race se retrouve encore aujourdhui dans le centre de la Chine. Les Touraniens occuprent galement la cte nord de la mer Tritonienne (le Maroc et lAlgrie de nos jours) et une partie de la presqule ibrique. La quatrime sous-race natteignit jamais le degr de civilisation des Toltecs. Au point de vue social, les Touraniens ne semblent pas sortir du systme fodal.

Cinquime Sous-Race LES SEMITES. Les Smites taient turbulents, indisciplins, combatifs et nomades. Ils nont pas eu de brillante civilisation, et leur gouvernement fut un rgime patriarcal, jusquau moment des grandes guerres contres les Akkadiens. Une branche de la race smitique fut choisie par le Manou, pour fonder la cinquime race, et fut conduite dans une rgion qui est aujourdhui lAsie mineure. Ces Smites lus furent soumis des lois svres, tant donn le rle important quils devaient remplir. Une de ces lois, particulirement stricte, portait linterdiction absolue de se mler aux races Lmuriennes habitant la contre. Les Smites dsobirent, nous en retrouvons le tmoignage dans la Bible : .. je suis noire, mais je suis belle, fille de Jrusalem ! . Le sang smite fut donc mlang un sang noir, et cette branche inducable par ailleurs devint impropre la tche qui lui fut primitivement assigne. Elle fut rejete par le Manou, et donna naissance au peuple juif, lequel hrita des qualits et des dfauts de la race. Quelques familles restes pures furent conduites sur les rives de la mer de Gobi, en Asie Centrale et, plus tard, ses rejetons se mlrent avec la seconde sous-race de la Cinquime Race-racine : les Chaldens, appels quelquefois Aryo-Smites, quil ne faut pas confondre avec les Smites primitifs de la quatrime race.

Sixime Sous-Race LES AKKADIENS. Les Akkadiens naquirent aprs la grande catastrophe dil y a 800.000 ans, dans une rgion situe lorient de lAtlantide. Ils ne restrent pas longtemps sur leur terre dorigine, et ils envahirent lAtlantide, alors domine par la sous-race smitique. Ce fut une longue suite de guerres, sur terre et surtout sur mer, car les Akkadiens, peuple maritime, avaient une flotte considrable que ne parvint pas vaincre la flotte smitique. Ces derniers furent vaincus compltement et dfinitivement ; et une dynastie akkadienne, installe dans leur capitale, domina le continent pendant plusieurs sicles, rgnant avec sagesse, dveloppant la civilisation, protgeant le commerce, les arts et les sciences. Les Akkadiens furent des grands colonisateurs. Ils rayonnrent dans tout lOrient, occuprent ce qui est actuellement les Echelles du Levant et sinstallrent en Iran, en Arabie. Les Basques actuels, les Etrusques, les Sumro-Akkadiens sont les descendants actuels des Akkadiens primitifs.

Septime Sous-Race LES MONGOLS. Originaire de la Tartarie, la septime sous-race atlante neut aucune relation avec le continent primitif. Descendants des Touraniens, les Mongols les remplacrent graduellement dans presque toute lAsie. Le champ dmigration de la race fut donc trs vaste et se prolongea au nord-est de lAsie, travers le dtroit de Bring, en Amrique du Nord et dans les terres polaires. Les Mongols furent surtout nomades et trs dvelopps psychiquement. Leur chef suprme tait la fois dtenteur du pouvoir temporel et de lautorit spirituelle. Les Mongols se mlrent aux derniers Lmuriens de lAsie et ils furent coloniss au dbut de la Cinquime Race, par la race Aryenne. La dernire sous-race de la grande race Atlante est encore en pleine force. Malgr loccupation europenne, elle domine lAsie ; et les Tibtains, les Chinois et les Japonais ont encore quelques pages crire dans lHistoire du Globe. Les Hongrois, les Finnois et les Esquimaux sont les descendants de la race Mongol primitive. Telle est, rsume dans ses grandes lignes, lhistoire des sept sous-races de lAtlantide. Comme il est ais de sen rendre compte, la majorit des habitants de la plante appartiennent encore aux rejetons plus ou moins puissants de la grande Race qui occupa la scne pendant plus de sept millions dannes. Engloutie sous les flots de lOcan, lAtlantide nen reste pas moins le phare qui claire lOccident, lequel lui doit tout : traditions, arts, sciences, religions ; en un mot sa civilisation grandiose malgr les invitables tares, civilisation quune mconnaissance totale des grands principes de la Sagesse antique, risque aujourdhui de nous prcipiter prmaturment dans le gouffre o ses devancires ont pri.

LA CINQUIEME RACE-RACINE LA RACE ARYENNE

ORIGINE ET NAISSANCEDE LA CINQUIEME RACE-RACINELes sept Races de notre Cycle reprsentent les tapes successives de lvolution de lHomme collectif - lHumanit incarne pour obir aux grandes Lois cosmiques. Les deux premires races ont reprsent ltat embryonnaire de lHomme collectif ; la troisime a reprsent son enfance, et nous avons vu que la Race Atlante - la quatrime - a prsent toutes les caractristiques de ladolescence. La Cinquime Race, la ntre, a conduit lhumanit sa jeunesse. Les deux autres, nommes par les Occultistes Race Bleue et Race Violette, seront des tapes plus avances de lvolution. Il ne sensuit pas de cette classification que lvolution est continue de la premire la dernire tape. Chaque race est caractrise par une qualit spciale, il en est de mme des sept sous-races. Cest ainsi que les Lmuriens et les Atlantes ont dvelopp la phase psychique - thrique et astrale - de lHumanit, alors que la race aryenne, la cinquime, dveloppe actuellement la phase mentale infrieure, et dveloppera avec les deux sous-races natre, la phase mentale suprieure. Bouddhi et Atma seront dvelopps par les Races futures. Mais il faut viter ici une erreur commune beaucoup de dbutants dans ltude de lOccultisme. Il ne faut pas croire que le mental faisait dfaut aux Atlantes et aux derniers Lmuriens, par exemple, car, nous basant sur les enseignements des Instructeurs thosophes, nous savons quaucun lment nest absolument nouveau, partir du milieu de la troisime race ; chaque race possdant ltat embryonnaire, tous les lments. Bouddhi qui sera spcialement dvelopp par la Race Bleue, est latent chez beaucoup dhommes de la race actuelle, qui peuvent slever jusquau Plan de lIntuition, et quelques rares Etres sont mme conscients sur le Plan Atmique, dveloppant dj en eux la qualit qui sera la caractristique de la Race Violette. Il y a approximativement un million dannes que le Grand Etre, manation du Manou, connu sous le nom de Vaivasvata, choisit sur lordre des Dragons de Sagesse, les lments qui devaient donner naissance la Cinquime Race, la ntre. La formation dune race constitue un travail difficile et complexe ; le germe dune collectivit humaine se cultive et se dveloppe tout comme le germe dune plante, et comme rien ne vient de rien, il faut prendre ce germe dans un lment antrieur. Le Manou peut tre compar un amateur de tulipes qui cre un nouveau type de fleur. Les lments qui devaient donner naissance la cinquime race, furent slectionns parmi la sous-race smitique de la race Atlante. Vaivasvata conduisit alors les lments choisis la Terre Sacre Imprissable. Deux, naquirent successivement cinq sous-races que nous allons tudier ;

Premire sous-race : la race Aryenne proprement dite. Deuxime sous-race : la race Aryo-smitique ou Chaldenne. Troisime sous-race : la race Iranienne. Quatrime sous-race : la race Celtique. Cinquime sous-race : la race Teutonne. Sixime sous-race : natra et se dveloppera sous peu dans le nord de lAmrique. Septime sous-race : natra dans lAmrique du Sud.

Premire sous-race :

LA RACE ARYENNE.

Cette premire sous-race stablit il y a quelque 850.000 ans dans le nord de lInde, lantique Aryavarta. Cette race Aryenne ou Hindoue connut un merveilleux Age dOr, sous le gouvernement occulte des Rois Divins qui revinrent habiter parmi nous, et dont RAM fut le chef visible. Cette socit aryenne fut divise en quatre branches ou castes, correspondant quatre degrs dvolution : cette sociologie des Aryens primitifs tait base sur la Doctrine Initiatique. Elle fit la grandeur de lInde antique, bien quaujourdhui cette doctrine survit sous une forme dgrade. Nous n comprenons plus la grande ide des castes. Les hommes e les moins volus, ceux qui ne pouvaient gure se perfectionner que par lobissance et ne se bien conduire que sous les ordres dhommes plus avancs furent les Serviteurs. Dautres, plus dvelopps, dous dune certaine initiative, dun peu plus dintelligence, capables enfin dappliquer par eux- mmes cette intelligence aux besoins de la vie, formrent la caste des Producteurs. Enfin, une minorit dhommes beaucoup plus avancs, pour qui lheure tait venue dapprendre la leon du devoir, du sacrifice et de labngation, formrent la caste des Guerriers, dfenseurs de la Patrie. La dernire caste, la plus haute, fut celle des Instructeurs, des Prtres. Dans lAntiquit, le Prtre donnait non seulement linstruction religieuse, mais aussi linstruction philosophique et scientifique. A cette poque lointaine, les castes ne formaient pas des compartiments spars, hermtiquement clos. Tout individu muni des aptitudes et des qualits requises passait dans une caste suprieure. Lhistoire des Aryens primitifs est connue exclusivement par les Traditions Archaques, les Livres Sacrs de lInde qui en sont le plus fidle reflet, et par les Lgendes. Cette Tradition Archaque est contenue dans le Veda, Pour H.P. Blavatsky, il est prouv que les Veda datent dune antiquit extrmement recule, et leur prservation jusqu' nos jours tient presque du miracle. Le Rig-Veda est le plus ancien des documents religieux connus.

Deuxime sous-race : LA RACE ARYO-SEMITIQUE OU CHALDEENNE.

Traversant lAfghanistan, cette race se rpandit dans les plaines de lEuphrate et en Syrie. Cette seconde sous-race fut, en ralit, surtout forme de lunion entre les Aryens primitifs et les Touraniens, Akkadiens et Mongols : quatrime, sixime et septime sous-races Atlantes. Cette race Aryo-Chaldenne eut un rle important dans lvolution de la civilisation, et lHistoire dite ancienne commence avec elle, puisquelle comprend tous les anciens peuples de lOrient classiq ue . Ce nest pas sans raison que nos modernes savants les placent ainsi au point de dpart - alors que celle-ci reviendrait plus justement lInde - car nous devons la seconde sous-race peu prs tout ce qui sera dvelopp plus tard sous le nom de civilisation. Lobservation et le dsir dexprimenter, linstinct de spculation, tout ce qui donnera naissance nos arts manufacturiers, notre science utilitaire, notre industrie, notre commerce, bref notre modernisme , est un hritage de la race Aryo-Chaldenne.

Troisime sous-race : LA RACE IRANIENNE.Les Iraniens qui formrent la troisime sous-race de la race Aryenne, migrrent vers le nord et vers lest, sur les traces de la seconde migration ; mais ils marqurent un temps darrt en Afghanistan et en Perse, o le plus grand nombre sinstallrent, et o leur grand Conducteur, Instructeur et Prophte : Zoroastre, tablit son centre. Quelques Iraniens primitifs continurent leur marche, jusquen Arabie, et de l passrent sur les rives du Nil o ils sunirent aux Egyptiens. Les Instructeurs de la seconde sous-race apprirent ces peuples le Sabisme, ou adoration des Etres qui gouvernent les corps clestes, les Anges Etoiles . Le culte de Chalde atteignit un haut degr de sagesse et de puret, les mages de Chalde tant des astronomes et des astrologues profondment verss dans la science des corps clestes et conduisant lEtat daprs lobservation des toiles. La troisime sous-race se vit interdire par les Instructeurs, la tte desquels se trouve le premier Zarathustra (il y en eut quatorze), le culte des Anges-Etoiles par suite des abus qui staient produits dans ce culte, et elle reut le Feu comme seul symbole admissible de la Divinit. Les Sages de Perse, soccuprent beaucoup de chimie, en partie cause de son importance pour lagriculture. Cela les conduisit donner lAlchimie un grand dveloppement et lon retrouve en Egypte des traces de leur influence dans cette direction.

Quatrime sous-race : LA RACE CELTIQUE.Nous sommes arrivs aux dernires migrations de la race Aryenne : la quatrime, conduite par Orphe, pour former la sous-race Helleno-Celtique ; et la cinquime, conduite par Odin, pour former la race Teutonne. La race Celtique, quittant lAsie Centrale, marcha vers lOuest, mais elle continua beaucoup plus loin que les prcdentes. Elle peupla dhabitants nouveaux les les de la mer Ege et la Grce, stendit sur la Sicile et toute lItalie, sur la Gaule, et encore plus au nord dans les brumes hyperborennes. Elle sinstalla aussi en Irlande et en Ecosse. Sa civilisation fut splendide. Elle donna lEurope sa philosophie, sa littrature, ses arts, toute sa douceur de vivre. La Grce, crit Annie Besant, leva des monuments si grandiosement

beaux, que le gnie moderne ne peut quessayer de copier ce quil ne peut esprer galer ; la Grce donna naissance des philosophes si grands que les plus grands de lEurope entire sont disciples de Platon, pygmes modernes qui regardent avec tonnement cette figure gante dont la tte merge loin au-dessus de sa race. La Grce fut le berceau de la civilisation europenne, elle donna une note que rien jusqu' prsent na pu galer. Lorsque cette incomparable nation tait son dbut, au moment o cette race sans rivale commenait sinstaller, le mme puissant Messager de la Loge Blanche vint alors dans cette Grce ancienne, mais il revint avec le Son. Aprs avoir parl de Feu (mission de Zoroastre, troisime sous-race) et de Lumire (Mission de Herms-Toth, seconde sous-race), en tant quOrphe il parla de musique, grandiose musique due cette magie avec laquelle il se servait dun simple instrument et que les dvas eux- mmes, rassembls, venaient couter tout en se sentant indignes de si merveilleux accords. De mme quen Egypte il avait fond les grands Mystres qui entretinrent allume la torche de la Connaissance durant des milliers dannes ; de mme quen Perse il fonda les Mystres qui instruisirent et guidrent les Mages, il fonda en Grce les Mystres orphiques qui furent la source de toutes les Ecoles Occultes Grecques ; ces Mystres se continurent par lintermdiaire des Ecoles de Pythagore dont parle Platon, et qui formrent ces matres de la Grce, Mystres o ceux-ci empruntrent la Sagesse qui nourrit lEurope.

La cinquime sous-race : LA RACE TEUTONNE.Nous arrivons lOccultisme Contemporain, et la fusion de la sous-race Helleno-Celtique avec la sous-race Teutonne. Cette dernire est ne de la cinquime grande migration de la Race Aryenne sous la conduite dOdin. Elle occupa lEurope Centrale, la Russie, la Scandinavie et lAngleterre. Imprialiste et conqurante, elle domine aujourdhui sur le globe. En Amrique du Nord, elle sest installe sur les territoires anciennement occups par les Ro uges, fils dAtlantis. En Australie et en Nouvelle Zlande, elle a refoul les survivants de lAntique Lmurie. Si les nations qui la composent sont souvent en conflit, elles nen sont pas moins les branches dun mme tronc. Elles retrouveront la Sagesse et la Paix ; et en compagnie des Helleno-Celto-Latins de la quatrime sous-race, elles sont destines reconstituer lEmpire Universel de lAgneau, unifier les doctrines Aryennes manes de la Sagesse Archaque, instaurer un nouveau rgime politique et social bas sur lInitiation, et joindre les deux Svastikas, celui qui tourne droite et celui qui tourne gauche, pour former le nouveau symbole sacr quelles transmettent avec leur flambeau aux sous-races futures.

Les sixime et septime sous-races de la Race AryenneCes deux sous-races doivent encore voluer sur le globe pour parfaire la mission de la grande race Aryenne. La sixime sous-race, actuellement en formation, aura pour habitat lAmrique du Nord. Les enfants privilgis qui doivent en tre les progniteurs naissent un peu partout sur la terre. Ils arriveront la puissance spirituelle - Bouddhi - qui fera prdominer lintuition spirituelle sur le mental, chez la majorit des hommes de la sixime sous-race. Son Instructeur Divin est dj parmi nous, et il a commenc rpandre Son Message. Lenseignement du Christ qui est rest

pour lOccident lettre morte, sera compris, et la Fraternit et lAmour rgneront enfin sur notre plante. La septime sous-race, la dernire de la grande r ce Aryenne, achvera sa mission par a lacquisition de la conscience Atmique qui fera des hommes les collaborateurs conscients du Logos. Lpanouissement des qualits les plus sublimes sera facilit par lavnement dun Grand Instructeur qui sera aussi le prcurseur du Kalki-Avatar. Cette naissance de notre ultime sousrace aura lieu dans vingt-cinq mille ans environ, et lAmrique du Sud, agrandie, sera son habitat. Quand cette ultime Race de notre Cycle aura achev son volution en sept grandes tapes, les temps annoncs dans lApocalypse et dans les Livres Hindous seront rvolus. Il y aura une nouvelle Terre et un nouveau Ciel comme il est crit ; et la VIE continuera, vhicule de lESPRIT qui EST, ternellement. --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------(1)Pitris Barishad ou Pitris lunaires Les Pitris lunaires ou Pitris Barishads ont les fonctions suivantes : 1. Ces sont les Anctres de lHomme 2. Ils faonnent sa forme 3. Ils possdaient le feu physique crateur 4. Ils pouvaient seulement revtir des monades humaines. 5. Ils ne pouvaient pas faire lhomme leur image 6. Ils ne pouvaient pas lui donner le mental 7. Ils construisirent la forme extrieure 8. Ils donnrent le principe infrieur (2) Pitris Lunaires : voir (1) (3) Pitris solaires ou Anges solaires les Pitris solaires donnrent lhomme ses deux principes 1. le mental infrieur 2. le mental suprieur.

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