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• Mauvaise gouvernance, anarchie, multiplicité des inter- venants… • Les limites du mode de gestion déléguée • Le taux de saturation atteint 125% au centre-ville APRÈS la distribution (eau/électri- cité), la propreté et le transport public, c’est au tour de la gestion déléguée du station- nement de subir les foudres des magistrats de la Cour des comptes. Selon un rapport d’observations de la Cour régionale des comptes de Casablanca, dont L’Economiste détient copie, la gestion du secteur est en- tachée de plusieurs dysfonctionnements. Vu le tableau décrit par les magistrats de la Cour des comptes, rien d’étonnant que les prémices d’une organisation du sta- tionnement à Casablanca se heurtent à une Mardi 19 Janvier 2016 résistance farouche de la part des rentiers bénéficiaires de la manne des parkings (cf. éditions du 21 et du 31 décembre 2015). Intitulé «Rapport d’observations relatif au service public communal du stationne- ment» (voir aussi encadré ci-dessous), le do- cument de plus de 280 pages énumère une multitude d’anomalies allant de la mauvaise gouvernance à la multiplicité des interve- nants, en passant par la prolifération des parkings sauvages, les marchés opaques, le non-paiement des redevances dues, l’ab- sence de contrôle… Les magistrats commencent par consta- ter l’absence de toute politique de station- nement dans la ville de Casablanca. «Ce qui est, avec les carences de la politique des déplacements urbains, à l’origine de la dé- sorganisation que connaît ce secteur et de la saturation et de l’inefficacité de l’espace public dédié au stationnement», relèvent les auteurs du rapport. Certes, la CUC (com- mune urbaine de Casablanca), et plus tard l’AODU (la défunte Autorité organisatrice des déplacements urbains), avaient com- mandité des études pour l’élaboration de 3 plans de déplacements urbains (PDU), ce- lui de 2004, celui de 2007 et celui de 2013, mais leurs résultats et recommandations ne sont que rarement mis à profit. De surcroît, ni le PDU, ni l’AODU, ni les responsables de la CUC n’ont essayé de procéder à un recensement rigoureux de l’offre de stationnement public et privé et sa catégorisation (nombre de places de stationnement privé, nombre de places sur voirie, nombre de parkings de surface et de places offertes, nombre et capacité des parkings en ouvrage…) alors que c’est un 2 préalable incontournable pour la définition d’une vraie politique de stationnement, déplorent les magistrats. En effet, le PDU de l’année 2013 n’a recensé que l’offre de stationnement public disponible dans le centre-ville, l’évaluant à 26.000 places sur voirie et en surface et à 4.000 places en ouvrage, soit uniquement 10 à 15% de l’offre globale. A titre d’exemple, la proportion des places en ouvrage représente entre 25% (valeur ville) et 75% (valeur centre-ville) dans les villes européennes. Autre anomalie en matière de stationnement: le manque de coordination, voire la discor- dance entre la CUC et l’Agence urbaine. En effet, les plans d’aménagement sont jugés «per- missifs et peu contraignants» par les magistrats. «Or, toute la sub- tilité d’une bonne articulation des politiques d’urbanisme et de stationnement se trouve au niveau de l’établissement d’un équilibre entre l’offre et la demande de sta- tionnement à travers la fixation de normes contraignantes». De plus, les auteurs du rap- port déplorent l’ambiguïté des documents d’urbanisme dont il est difficile de «tirer une information exploitable». Ils ne permettent notamment pas de distinguer les différentes surfaces dédiées aux espaces bâtis, aux es- paces transports, aux espaces verts dans le centre-ville… Les parkings, mal répartis, sont surtout localisés aux alentours des établissements d’enseignement, de santé et des administra- tions publiques, alors que des zones d’acti- vités de service et commerciale en sont dé- pourvues. C’est le cas notamment de sites comme les abattoirs et le marché de gros, le marché de Derb Ghalef, souk Korea, l’hô- pital Cheikh Khalifa … Par ailleurs, la saturation de la capacité de stationnement à Casablanca, qui est en moyenne à hauteur de 85%, peut même at- teindre le seuil de 125% au centre-ville. Ce qui a pour conséquence d’allonger excessi- vement le temps de recherche d’une place libre, qui était déjà en 2007 en moyenne de 8 mn. o Aziza EL AFFAS EvénEmEnt Stationnement à Casablanca Le grand cafouillage LE rapport d’observations de la Cour régionale des comptes de Casablanca (élaboré suite à une mission de contrôle de la gestion menée en 2014) est en fait un document préliminaire adressé aux administrations concernées. Ces institu- tions doivent ensuite envoyer leurs réponses aux magistrats, qui prépareront leur rapport définitif sous forme de synthèse et recommandations. La version finale du rapport sera certainement rendue publique dans les mois à venir.o Rapport préliminaire Pour réagir à cet article: [email protected] ➨➨➨ Arrondissement Parkings existants Parkings à créer Total des places offertes Surface cumulée en m Nbre de places offertes Surface cumulée en m Nbre de places offertes Ain Chok 17.517 1.401 32.619 2.610 4.011 Sbata 0 0 4.585 367 367 Ben Msik 3.522 282 14.503 1.160 1.442 Moulay Rachid 41.891 3.351 32.239 2.579 5.930 Sidi Othmane 732 59 81.467 6.517 6.576 Maârif 18.413 1 473 74.088 5.927 7.400 Hay Hassani 10.148 812 62.109 4.969 5.781 Al Fida 15.700 1.256 14.112 1.129 2.385 Mers sultan 2.066 165 3.307 265 430 Sidi Bernoussi 25.091 2.007 5.826 466 2.473 Roches Noires 10.972 878 8.195 656 1.533 Ain Sebaâ 0 0 39.819 3.186 3.186 Total 146.052 11.684 372.869 29.830 41.514 Source: Cour régionale des comptes de Casablanca En optimisant la gestion des parkings, la ville de Casablanca pourrait pratiquement quadrupler les places de stationnement disponibles, passant de 11.684 à 41.514 Capacité de stationnement dans 12 arrondissements Direction Stratégie & Développement Muriel Florin RÉDACTION Directeur des rédactions Nadia Salah Rédacteur en chef Mohamed Benabid Secrétaire générale de la Rédaction Meriem Oudghiri Assistante: Touria Azlaf ECONOMIE & MONDE Chef de rubrique: Abashi Shamamba Khadija Masmoudi (Grand reporter), Abdelaziz Ghouibi (Grand reporter) , Hassan El Arif (Grand reporter), Fatim-Zahra Tohry, Franck Fagnon, Aïda Lo VIE DES ENTREPRISES, SOCIETE ET CULTURE Chef de rubrique: Amin Rboub Aziza El Affas, Jihad Rizk, Aïda Bouazza, Safall Fall, Amine Ater DE BONNES SOURCES & BREVES SERVICE WEB Chef de rubrique: Moulay Ahmed Belghiti Responsable: Zakaria Lahrach RÉGIONS, COMPÉTENCES & RH Rédactrice en chef: Radia Lahlou Ahlam Nazih, Karim Agoumi • Rabat:Noureddine El Aïssi • Marrakech: Badra Berrissoule, Stéphanie Jacob • Fès: Youness Saâd Alami • Agadir: Fatiha Nakhli, Sabrina Belhouari • Tanger: Ali Abjiou • Oujda: Ali Kharroubi • Bruxelles: Aziz Ben Marzouk • Londres: Jon Marks • Paris: Halima Belghiti • Tunis: Yousra Mahfoud Dessinateur-caricaturiste: Rik Documentation et chef des photographes: Saïda Sellami Photo-journaliste: Abdelmjid Bziouat, Ahmed Jarfi DROIT, JUSTICE & MEDIAS Faiçal Faquihi (Grand reporter), BUREAU DE RABAT Mohamed Chaoui (Grand reporter senior) Mohamed Ali Mrabi, Mehdi Lahdidi Angle rue Al Khalil, Bd Med V Tél.: 05.37.26.28.46/47/48 - Fax: 05.37.26.28.45 E-mail: [email protected] Assistante de direction: Kenza Daoudi PUBLICITE Directrice commerciale et marketing Sandrine Salvagnac Assistantes: Samira Tamda, Khouldya Mekayssi Directeurs de clientèle: Imane El Azdi, Khalid El Jaï, Abderraouf Jaâfari, Mouhssine Liraki, Mohamed Hamdaoui, Mouna Elouattassi Grangier, Benaïssa Benamar, Hfaiedh Zeramdini Directeurs de clientèle Agences: Amal Cherkaoui, Thierry Del-Valle ADMINISTRATION Directeur administratif & financier Samir Essifer Responsable Achats et diffusion: Mouhsine Badi Auditeur interne, responsable qualité: Ilham Ziad Abonnement: Leila Sadek REVISION Mohamed El Bekri, Bahija Rhouli, Najoua Norredine MONTAGE Chef de service: Abdelaziz Ouahid Saïd Fakhreddine, Salima Michmich, Mohamed El Ouadi Idrissi, Mohcine Sorrane, Youssef Laaraich Nour-Eddine Lourini, Saïd Dahan Annonces légales: Rabia Mahd, Jalila Afkhar Fax: 05.22.36.58.86 Hicham Lafriqi, Maha Basraoui, Fatimazahra Belharar, El Hadji Mamadou Gueye Internet: http://www.leconomiste.com E-mail: [email protected] 70, Bd Massira Khadra, Casablanca - Tél.: 05.22.95.36.00 (LG) Fax Rédaction: 05.22.36.59.26 et 05.22.39.35.44 - Commercial: 05.22.36.46.32 Distribution: Sapress Impression: Eco-Print, Casablanca - Tél.: 05.22.66.40.78/79/80 P RÉSIDENT -D IRECTEUR G ÉNÉRAL : A BDELMOUNAÏM D ILAMI DIRECTEUR G ÉNÉRAL : KHALID B ELYAZID

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• Mauvaise gouvernance, anarchie, multiplicité des inter-venants…

• Les limites du mode de gestion déléguée

• Le taux de saturation atteint 125% au centre-ville

APRÈS la distribution (eau/électri-cité), la propreté et le transport public, c’est au tour de la gestion déléguée du station-nement de subir les foudres des magistrats de la Cour des comptes. Selon un rapport d’observations de la Cour régionale des comptes de Casablanca, dont L’Economiste détient copie, la gestion du secteur est en-tachée de plusieurs dysfonctionnements. Vu le tableau décrit par les magistrats de la Cour des comptes, rien d’étonnant que les prémices d’une organisation du sta-tionnement à Casablanca se heurtent à une

Mardi 19 Janvier 2016

résistance farouche de la part des rentiers bénéficiaires de la manne des parkings (cf. éditions du 21 et du 31 décembre 2015).

Intitulé «Rapport d’observations relatif

au service public communal du stationne-ment» (voir aussi encadré ci-dessous), le do-cument de plus de 280 pages énumère une multitude d’anomalies allant de la mauvaise

gouvernance à la multiplicité des interve-nants, en passant par la prolifération des parkings sauvages, les marchés opaques, le non-paiement des redevances dues, l’ab-sence de contrôle…

Les magistrats commencent par consta-ter l’absence de toute politique de station-

nement dans la ville de Casablanca. «Ce qui est, avec les carences de la politique des déplacements urbains, à l’origine de la dé-sorganisation que connaît ce secteur et de la saturation et de l’inefficacité de l’espace public dédié au stationnement», relèvent les auteurs du rapport. Certes, la CUC (com-mune urbaine de Casablanca), et plus tard l’AODU (la défunte Autorité organisatrice des déplacements urbains), avaient com-mandité des études pour l’élaboration de 3 plans de déplacements urbains (PDU), ce-lui de 2004, celui de 2007 et celui de 2013, mais leurs résultats et recommandations ne sont que rarement mis à profit.

De surcroît, ni le PDU, ni l’AODU, ni les responsables de la CUC n’ont essayé de procéder à un recensement rigoureux de l’offre de stationnement public et privé et sa catégorisation (nombre de places de stationnement privé, nombre de places sur voirie, nombre de parkings de surface et de places offertes, nombre et capacité des parkings en ouvrage…) alors que c’est un

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préalable incontournable pour la définition d’une vraie politique de stationnement, déplorent les magistrats. En effet, le PDU de l’année 2013 n’a recensé que l’offre de

stationnement public disponible dans le centre-ville, l’évaluant à 26.000 places sur voirie et en surface et à 4.000 places en ouvrage, soit uniquement 10 à 15% de l’offre globale. A titre d’exemple, la proportion des places en ouvrage représente entre 25% (valeur ville) et 75% (valeur centre-ville) dans les villes européennes.

Autre anomalie en matière de stationnement: le manque de coordination, voire la discor-dance entre la CUC et l’Agence urbaine. En effet, les plans d’aménagement sont jugés «per-missifs et peu contraignants» par les magistrats. «Or, toute la sub-tilité d’une bonne articulation des politiques d’urbanisme et de stationnement se trouve au niveau de l’établissement d’un

équilibre entre l’offre et la demande de sta-tionnement à travers la fixation de normes contraignantes». De plus, les auteurs du rap-port déplorent l’ambiguïté des documents d’urbanisme dont il est difficile de «tirer une information exploitable». Ils ne permettent notamment pas de distinguer les différentes

surfaces dédiées aux espaces bâtis, aux es-paces transports, aux espaces verts dans le centre-ville…

Les parkings, mal répartis, sont surtout localisés aux alentours des établissements d’enseignement, de santé et des administra-tions publiques, alors que des zones d’acti-vités de service et commerciale en sont dé-pourvues. C’est le cas notamment de sites comme les abattoirs et le marché de gros, le marché de Derb Ghalef, souk Korea, l’hô-pital Cheikh Khalifa …

Par ailleurs, la saturation de la capacité de stationnement à Casablanca, qui est en moyenne à hauteur de 85%, peut même at-teindre le seuil de 125% au centre-ville. Ce qui a pour conséquence d’allonger excessi-vement le temps de recherche d’une place libre, qui était déjà en 2007 en moyenne de 8 mn. o

Aziza EL AFFAS

EvénEmEntStationnement à Casablanca

Le grand cafouillage

LE rapport d’observations de la Cour régionale des comptes de Casablanca (élaboré suite à une mission de contrôle de la gestion menée en 2014) est en fait un document préliminaire adressé aux administrations concernées. Ces institu-tions doivent ensuite envoyer leurs réponses aux magistrats, qui prépareront leur rapport définitif sous forme de synthèse et recommandations. La version finale du rapport sera certainement rendue publique dans les mois à venir.o

Rapport préliminaire

Pour réagir à cet article:[email protected]

➨➨➨

Arrondissement Parkings existants Parkings à créer Total des places

offertes Surface cumulée en m

Nbre de places offertes

Surface cumulée en m

Nbre de places offertes

Ain Chok 17.517 1.401 32.619 2.610 4.011 Sbata 0 0 4.585 367 367 Ben Msik 3.522 282 14.503 1.160 1.442 Moulay Rachid 41.891 3.351 32.239 2.579 5.930 Sidi Othmane 732 59 81.467 6.517 6.576 Maârif 18.413 1 473 74.088 5.927 7.400 Hay Hassani 10.148 812 62.109 4.969 5.781 Al Fida 15.700 1.256 14.112 1.129 2.385 Mers sultan 2.066 165 3.307 265 430 Sidi Bernoussi 25.091 2.007 5.826 466 2.473 Roches Noires 10.972 878 8.195 656 1.533 Ain Sebaâ 0 0 39.819 3.186 3.186 Total 146.052 11.684 372.869 29.830 41.514

Source: Cour régionale des comptes de Casablanca

Tab Cours RégionaleSaid/Montage

En optimisant la gestion des parkings, la ville de Casablanca pourrait pratiquement quadrupler les places de stationnement disponibles, passant de 11.684 à 41.514

Capacité de stationnement dans 12 arrondissements

Direction Stratégie & DéveloppementMuriel FlorinRÉDACTION

Directeur des rédactionsNadia Salah

Rédacteur en chef Mohamed Benabid

Secrétaire générale de la RédactionMeriem Oudghiri

Assistante: Touria Azlaf

ECONOMIE & MONDEChef de rubrique: Abashi Shamamba

Khadija Masmoudi (Grand reporter),

Abdelaziz Ghouibi (Grand reporter),

Hassan El Arif (Grand reporter),

Fatim-Zahra Tohry,

Franck Fagnon, Aïda Lo

VIE DES ENTREPRISES, SOCIETE ET CULTUREChef de rubrique: Amin Rboub

Aziza El Affas, Jihad Rizk, Aïda Bouazza,Safall Fall, Amine Ater

DE BONNES SOURCES & BREVES

SERVICE WEB

Chef de rubrique: Moulay Ahmed Belghiti

Responsable: Zakaria Lahrach

RÉGIONS, COMPÉTENCES & RHRédactrice en chef: Radia Lahlou

Ahlam Nazih, Karim Agoumi

• Rabat:Noureddine El Aïssi• Marrakech: Badra Berrissoule, Stéphanie Jacob

• Fès: Youness Saâd Alami • Agadir: Fatiha Nakhli, Sabrina Belhouari

• Tanger: Ali Abjiou • Oujda: Ali Kharroubi• Bruxelles: Aziz Ben Marzouk • Londres: Jon Marks• Paris: Halima Belghiti • Tunis: Yousra Mahfoud

Dessinateur-caricaturiste: Rik

Documentation et chef des photographes: Saïda Sellami

Photo-journaliste: Abdelmjid Bziouat, Ahmed Jarfi

DROIT, JUSTICE & MEDIASFaiçal Faquihi (Grand reporter),

BUREAU DE RABATMohamed Chaoui (Grand reporter senior)

Mohamed Ali Mrabi, Mehdi LahdidiAngle rue Al Khalil, Bd Med V

Tél.: 05.37.26.28.46/47/48 - Fax: 05.37.26.28.45E-mail: [email protected]

Assistante de direction: Kenza Daoudi

PUBLICITEDirectrice commerciale et marketing

Sandrine SalvagnacAssistantes: Samira Tamda, Khouldya Mekayssi

Directeurs de clientèle: Imane El Azdi, Khalid El Jaï, Abderraouf Jaâfari, Mouhssine Liraki,

Mohamed Hamdaoui, Mouna Elouattassi Grangier, Benaïssa Benamar, Hfaiedh Zeramdini

Directeurs de clientèle Agences: Amal Cherkaoui, Thierry Del-Valle

ADMINISTRATIONDirecteur administratif & financier

Samir EssiferResponsable Achats et diffusion: Mouhsine Badi

Auditeur interne, responsable qualité: Ilham ZiadAbonnement: Leila Sadek

REVISIONMohamed El Bekri, Bahija Rhouli,

Najoua Norredine

MONTAGEChef de service: Abdelaziz OuahidSaïd Fakhreddine, Salima Michmich,

Mohamed El Ouadi Idrissi, Mohcine Sorrane, Youssef Laaraich

Nour-Eddine Lourini, Saïd Dahan

Annonces légales: Rabia Mahd, Jalila AfkharFax: 05.22.36.58.86

Hicham Lafriqi, Maha Basraoui, Fatimazahra Belharar, El Hadji Mamadou Gueye

Internet: http://www.leconomiste.comE-mail: [email protected]

70, Bd Massira Khadra, Casablanca - Tél.: 05.22.95.36.00 (LG) Fax Rédaction: 05.22.36.59.26 et 05.22.39.35.44 - Commercial: 05.22.36.46.32

Distribution: Sapress Impression: Eco-Print, Casablanca - Tél.: 05.22.66.40.78/79/80

PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL: ABDELMOUNAÏM DILAMI

DIRECTEUR GÉNÉRAL: KHALID BELYAZID

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Mardi 19 Janvier 2016

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EvénEmEnt

المملكة المغربية واللوجستيك وزارة التجھيز و النقل

اللجنة الوطنية للوقاية من حوادث السير

إخباري إعالن

أجل المشاركة في المسابقات الوطنية عن تمديد 2016في مجال السالمة الطرقية برسم سنة

تنفيذ و 2016فبراير 18دف ليوم الوطني للسالمة الطرقية الذي يصااتخليد في إطار مختلف الفاعلين مخططھا التواصلي المواكب للمجھودات الحكومية الرامية إلى تحفيز

على االنخراط اإليجابي في مجال المھنيين والمؤسساتيين والفعاليات الفنية واإلبداعية الوطنية اتالمسابق تنظم اللجنة الوطنية للوقاية من حوادث السير، الوقاية من حوادث السير

.السالمة الطرقيةفي مجال منح فرصة لضمان عدد وفي ھذه المسابقات غية توسيع قاعدة المشاركةب وفي ھذا الصدد،

مشاركةالأجل تمديد أكبر للراغبين في المساھمة في ھذه المبادرة الوطنية، قررت اللجنة .2016يناير 25بقات إلى غاية افي جميع المس

:و تجدر اإلشارة إلى أن المسابقات تھم المجاالت التالية ؛أحسن سائق مھني - أحسن مدرب لتعليم السياقة؛ - أحسن عون فاحص تقني؛ - ؛أحسن مقاولة ملتزمة بمبادئ السالمة الطرقية - ؛أحسن أغنية - أحسن ملصق؛ - أحسن منتوج رقمي ؛ - .أحسن مشروع مدرسي -

من موقع اللجنة الوطنية للوقاية من الترشيحملف ويمكن للراغبين في المشاركة تحميل أو صفحة www.cnpac.ma: حوادث السير على شبكة اإلنترنيت على العنوان التالي

كما يمكن Facebook.com/CNPAC فايسبوكماعي جنة على موقع التواصل االجتاللإيداعه يتعين عليھمو.الرباط -عرعر، حي الرياض الكائن بشارع ال من مقر اللجنة سحبهإرساله أو على العنوان المذكور أعاله الوطنية للوقاية من حوادث السير نةاللجبمقر مباشرة

.مع اعتماد تاريخ خاتم مصلحة البريد بالبريد العادي أو المضمون

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• Chevauchement et ambiguïté des compétences entre services

• Après des années d’hiberna-tion, Casadev opérationnelle

• Les rentiers du système font de la résistance

LE chevauchement et l’ambiguïté des compétences en matière de politique de stationnement figurent parmi les prin-cipaux constats des magistrats de la Cour régionale des comptes de Casablanca. Il en résulte une cacophonie entre services communaux, commune et arrondisse-ments, commune et AODU, SDL…

En effet, deux divisions (celle des affaires économiques et celle du déve-loppement des ressources fiscales) sont

en charge du stationnement au niveau de la commune. Résultat: les appels d’offres sont lancés tantôt par une division, tan-tôt par l’autre. Les arrondissements met-tent aussi leur grain de sel. Ces derniers

convention conclue en 2010 entre la CUC et Casadev.

Entre-temps, l’arsenal juridique a été modifié et complété par la loi n° 78-00 portant charte communale. Un processus qui a pris des années jusqu’à la réactiva-tion de la SDL en 2014, parallèlement à la création de nouvelles SDL en charge d’autres secteurs de la ville (patrimoine, activités sportives et culturelles, affi-chage, gestion des abattoirs, marché de gros, propreté …)

Bien que constituée en 2008, Casa-dev n’a démarré effectivement ses acti-vités que 6 ans plus tard (en 2014). Un nouveau DG (Nabil Belabed, nommé en février 2015) est aujourd’hui en charge de cette structure qui entame à peine le processus d’organisation du secteur.

La SDL doit faire face à une résistance musclée des gardiens (qui organisent ré-gulièrement des sit-in de protestations) et derrière eux le lobby redoutable des détenteurs d’autorisations (dont certains sont des élus ou ex-élus).

En effet, Casadev peine depuis des se-maines, voire des mois, à poser ses horo-dateurs sur les principaux axes de la mé-tropole (cf. édition du 21 décembre 2015). D’ailleurs, ces machines (dont le coût unitaire s’élève à 70.000 DH) sont régu-lièrement vandalisées sur les boulevards concernés par l’opération (El Massira Roosevelt, Zerktouni, 2 Mars, Gandhi, Bir Anzarane, Roudani, Yaâcoub El Man-sour…). Aujourd’hui, des négociations

sont en cours pour permettre l’intégration des gardiens qui opèrent légalement sur ces artères à Casadev. «Mais habitués à une situation de rente, ces derniers (et der-rière eux le lobby des rentiers) font tout pour repousser l’entrée en vigueur des ho-rodateurs, qui devaient être opérationnels début 2016», signale une source auprès de la CUC.o

A. E.

A qui profite l’alibi «social»?Stationnement à Casablanca

accordent notamment les autorisations annuelles au profit des personnes dites en «situation de précarité sociale» (mal-voyants, personnes à mobilité réduite …) pour gardiennage de voitures. D’où des

abus et des passe-droits divers qui se tra-duisent par l’octroi d’autorisations à des cas qui n’ont de «sociaux» que le nom!

«Il s’avère qu’assez souvent, des au-torisations présumées «sociales» soient accordées bien que nullement justifiées par l’indigence de leurs auteurs», est-il relevé.

Les commissions préfectorales (com-posées de représentants des préfectures, arrondissements, police, CUC) sont éga-

lement compétentes pour statuer sur les demandes d’autorisations, notamment en matière de stationnement réservé, inter-diction de stationnement, sens unique…

Casa-Développement (Casadev) a aussi fait les frais de la désorganisation ambiante. L’une des premières SDL, créée dès 2008, elle est restée pendant des années en veilleuse en raison du che-vauchement des compétences. Dès son lancement, Casadev avait pour objet, rap-pelons-le, l’organisation et la gestion des parkings et aires de stationnement public sur le territoire de la commune. Ces at-tributions ont d’ailleurs fait l’objet d’une

Les divers modes de gestion pour organiser et gérer le service public du stationnement à Casablanca se résument à:

■ La gestion déléguée par exploitation d’un parc d’horodateurs dans les limites des arrondissements de Roches Noires et de Sidi Belyout

■ L’affermage de plusieurs autres aires de stationnement soit à l’issue des appels d’offres sur offres de prix lancés annuellement ou dans le cadre de contrats passés de gré à gré

■ L’octroi d’autorisations annuelles à des personnes dites être dans la pré-carité sociale pour gérer le stationnement dans les autres lieux sujets aux droits de stationnement

■ Le stationnement réservé, autrement dit les autorisations accordées à des établissements de nature particulière, notamment les organismes bancaires, les représentations consulaires et les établissements hôteliers, en vertu des-quelles leur sont réservés des tronçons délimités du domaine public destiné au stationnement.o

SELON les données recueillies dans le récent plan des déplacements ur-bains (PDU) établi en 2013 , la population de Casablanca dépasse les 4,2 mil-lions d’habitants en 2015 pour un parc de véhicules de 479.000 unités et un taux de motorisation s’établissant à 110 véhicules/ 1.000 habitants.

Selon le même document, la part modale de la voiture dans l’ensemble des déplacements mécanisés représenterait au moins 36% en 2015 pour uniquement 26% pour les modes de transport en commun (bus et tramway) et 25% pour les grands et petits taxis. Déjà en 2004, le nombre des déplacements journaliers qui y sont recensés a été estimé à 11 millions par jour comme consigné dans le PDU de 2004.o

4 modes de gestion

110 véhicules/1.000 habitants

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EvénEmEnt

• Plus de 3.000 places de par-kings clandestins au centre-ville uniquement

• Jusqu’à 15% d’emplace-ment informel à Bourgogne, Gauthier…

PROLIFÉRATION de parkings sauvages et non déclarés, rente, absence d’une politique tarifaire claire et cohé-rente, gardiennage clandestin de voitures, absence de contrôle, occupation illégale du domaine public, non-paiement des re-devances, mauvaise gouvernance… L’ac-tivité de stationnement, gestion de par-kings et gardiennage bât tous les records de non-conformité et non-respect des standards dans le Grand Casablanca. Ce sont en substance les conclusions prélimi-naires d’un rapport de la Cour régionale des comptes de la métropole. En effet, le rapport revient sur «la prolifération alar-mante de parkings sauvages et illicites à travers l’ensemble du territoire de la ville». Parc La Ligue arabe, zone de Casa Port, Cour d’appel, Sidi El Khadir, quartier la Météo, bd Mustapha El Maani et rues ad-jacentes, alentours de Derb Ghallef, Aïn Chock, Hay Chrifa, Casanearshore, bd la Corniche… La prolifération ou encore la poussée incontrôlée de parkings sau-vages a atteint son paroxysme ces der-nières années. Elle touche pratiquement l’ensemble des communes et préfectures de la capitale économique. Ce qui a des conséquences directes sur la circulation et les embouteillages, les recettes commu-nales, l’esthétique des quartiers et la dégra-dation de l’espace public… Ces activités

gangrénées par l’informel entravent toute initiative de restructuration, d’encadrement et de contrôle. Relevant généralement de l’informel, le gardiennage de voitures est assuré par des gardiens non autorisés, qui

perçoivent des droits de stationnement in-dus et exagérés… allant de 5 jusqu’à 10, voire 20 DH par véhicule dans les quar-tiers d’affaires, la Corniche et à proximité de malls et autres parcs d’attraction. «Ces droits indus peuvent atteindre des propor-tions largement supérieures aux droits pré-vus à l’arrêté fiscal», dénonce la Cour ré-

gionale des comptes de Casablanca. Rien que dans le périmètre du centre-ville, les autorités recensent pas moins de 3.000 emplacements clandestins de stationne-ment. La part des emplacements sauvages

monte jusqu’à 15% de l’offre globale dans des quartiers comme Bourgogne et Gau-thier. Les parkings clandestins squattent généralement des terrains publics ou pri-vés non aménagés ou délabrés. Le constat ces dernières années est que la ville en-registre la multiplication de parkings in-formels et non déclarés, essentiellement

Stationnement à Casablanca

Des parkings sauvages par milliersdans des parcelles privées et clôturées, des entrepôts, des usines à l’arrêt... Or, ce type d’emplacement échappe aux mailles de tout contrôle de la commune urbaine, seule autorité en charge de la gestion et d’octroi des autorisations liées au stationnement. Aujourd’hui, la non-déclaration de l’en-semble des activités de gardiennage-sta-tionnement de voitures prive à la fois la ville, la commune urbaine et le Trésor de recettes fiscales qui se chiffrent à plusieurs millions de DH. Ce qui renseigne sur des complicités, voire négligences ou encore des passe-droits dans une activité très lu-crative!

Sur un tout autre registre, la compo-sante économique et commerciale de Ca-sablanca en fait une ville à forte concen-tration de poids lourds, de camions de tous genres. Même si c’est interdit, les poids lourds et remorques accèdent dans l’im-punité aux ruelles et au centre-ville à tout moment de la journée. Quant aux petits camions de livraison, ils perturbent l’en-semble des quartiers (Derb Omar, Souk Korea, bd 9 Avril…) Or, ce trafic suppose la mise en place d’espaces dédiés qui ont été omis par les plans d’aménagement en vigueur. «Même si le PDU de 2013 a soulevé cette question, aucune mesure n’a encore été prise pour le transport de marchandises», déplore le rapport. Parmi les solutions préconisées, la fixation d’ho-raires précis de livraison (le soir), de ma-nière à réduire au maximum les nuisances aux usagers de la route et aux riverains. L’on recommande aussi de fixer des iti-néraires précis pour ce type de transport, l’aménagement d’espaces réservés à la livraison…o

Amin RBOUB

DEPUIS début janvier 2016, un collectif s’est constitué avec un mur sur Fa-cebook. Baptisé Alerte7mar (#Alerte7mar), le collectif vise à dénoncer, photos et matricule de véhicules à l’appui, les automobilistes mal garés ou le comportement incivique de ceux qui empiètent sur les créneaux de leurs voisins dans les sous-sols de résidences, parkings de malls, d’hypermarchés... Une initiative qui est en train de prendre de l’ampleur. o

hashtag Alerte7mar!

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Double file... Ce qui est communément appelé deuxième position (voire troisième) est en train de devenir la norme devant les lycées, collèges, écoles, marchés, administration… Le constat aujourd’hui est que les emplacements en double file sont aussi devenus payants au vu et au su de tous. «Il s’est avéré que le stationnement en double file est un état de fait consacré dans la ville de Casablanca», relève la Cour régionale des comptes. Il pénalise les priorités de circulation, générant des obstructions et blocages de grandes artères, tout en réduisant les capacités de la voirie (Ph. Jarfi)

Office National Marocain du Tourisme

AVIS RECTIFICATIF DE L’APPEL D’OFFREOUVERT SUR OFFRE DE PRIX N

N DA/16/15 RELATIF AUX

« PRESTATIONS DE NETTOYAGE DES LOCAUX DU SIÈGE DE L’OFFICE NATIONAL MAROCAIN DU TOURISME »

Il est porté à la connaissance des concurrents à l’appel d’offresouvert sur offres de prix n DA/16/15 relatif aux prestations de

nettoyage des locaux du siège de l’ONMT de Rabat, en lot

unique, que la caution provisoire est de 20.000,00 MAD (Vingt

Mille Dirhams) et que la date limite de dépôt des dossiers de

soumission, prévue initialement le mercredi 20 janvier 2016 à

10h00 a été reportée au mardi 02 février 2016 à 10h00.

Office National Marocain du Tourisme

AVIS RECTIFICATIF DE L’APPEL D’OFFREOUVERT SUR OFFRE DE PRIX N

N DA/17/15 RELATIF AUX « PRESTATIONS D’ACCUEIL DU SIÈGE DE L’OFFICE NATIONAL

MAROCAIN DU TOURISME, EN LOT UNIQUE »

Il est porté à la connaissance des concurrents à l’appel d’offresouvert sur offres de prix n DA/17/15 relatif aux prestations

d’accueil du siège de l’office National Marocain du Tourisme,

en lot unique, que la caution provisoire est de 10.000,00 MAD

(Dix Mille Dirhams) et que la date limite de dépôt des dossiers

de soumission, prévue initialement le mercredi 20 janvier 2016

à 11h00 a été reportée au mardi 02 février 2016 à 11h00.

Page 4: EvénEmEnt Stationnement à Casablanca Le grand … · • Mauvaise gouvernance, anarchie, multiplicité des inter-venants… • Les limites du mode de gestion déléguée • Le

Mardi 19 Janvier 2016

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EvénEmEnt

• Contrats, conditions d’appels d’offres, gestion financière… les couacs

• Un manque à gagner de 55 millions de DH pour la CUC

LA Cour régionale des comptes de Casablanca dénonce une série de dysfonc-tionnements dans les contrats de gestion dé-léguée de stationnement entre la commune urbaine de Casablanca (CUC) et les entre-prises Casapark et Pag Parking. Les magis-trats ont ainsi épinglé la reconduction tacite et répétitive du contrat de concession entre Casapark et la ville de Casablanca. L’accord entre les deux parties s’est prolongé sur 21

ans alors qu’initialement, il ne devait du-rer que 5 ans. Face à ces dépassements, la Cour régionale qualifie cette situation de «rente» en se basant sur une jurisprudence de la Cour des comptes française (rapport de 1979). Pareil pour Pag Parking dont la durée de concession a été fixée par l’article 10 du contrat à 10 ans renouvelables pour une du-rée similaire. Une clause que les magistrats jugent «exagérée», au vu de la non-fixation d’un budget d’investissement qui justifie-rait une telle périodicité. Il s’avère que le contrat de concession n’a été conclu que pour des périodes renouvelables de 5 ans. Pag Parking a également été épinglée pour les conditions de passation de sa concession. Les magistrats ont mis l’index sur l’absence de critères prédéfinis pour l’appréciation ob-jective des offres, ou encore la soumission de candidats à faible expérience et carences au niveau des dossiers. Le rapport d’obser-vation de la Cour régionale des comptes va plus loin et relève que l’entreprise Par-guigran a été écartée à l’issue de 2 appels d’offres lancés. Un refus qui s’explique par l’offre de l’entreprise jugée inacceptable.

Malgré cette fin de non-recevoir, Parguigran a été curieusement retenue pour la passation d’un contrat de cession de gré à gré bien que son offre (présentée lors du 1er appel d’offres) a été nettement la moins disante. Les non-conformités entachent également la gestion financière des concessions. Selon les magistrats de la Cour, faute de «diligence suffisante et de contrôle adéquat», la CUC aurait subi un manque à gagner de plus de

30 millions de DH sur les chiffres d’affaires de la concession entre 2004 et 2012. Un manque à gagner qui s’étend également aux amendes encaissées par le concession-naire au lieu et place de la commune. Rien qu’entre 2010 et 2013, les pertes des au-torités locales sont estimées à quelque 2,7 millions de DH. Un manque à gagner qui monte jusqu’à 22,4 millions de DH entre 2004 et 2013. Ce scénario se répète avec le

Stationnement à Casablanca

Plus de 15 ans de rente! 2e concessionnaire. Pag Parking ne se serait pas acquitté d’un montant cumulé de 22,5 millions de DH. Un montant calculé par les magistrats sur la base de 10.000 places de stationnement concédées. o

A. At

LA mise en place d’horodateurs dans les zones de concession n’a eu aucune incidence sur la présence de gardiens «autorisés et clandestins». Pour la 1re catégorie, les entreprises délégataires devaient les embaucher en priorité. Une clause qui figure dans les contrats entre délégataire et auto-rité délégante (commune urbaine) qui n’a jamais été respectée. Entre-temps, les gardiens clandestins ont proliféré malgré la présence d’horodateurs. Pas moins de 400 gardiens opérant dans l’illégalité qui ont été recensés rien qu’au niveau de Sidi Belyout. o

Prolifération de gardiens!

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