Événement Bonne année jubilaire - Sanctuaire Notre … · Un trimestre riche en belles...

DOSSIER : « En chemin »

Vivre concrètement le jubilé

Un trimestre riche en belles rencontres

Annales de Notre-Dame-du-Laus – N° 373 • Juin 2014 – Abonnement 25 € – CPPAP 0518 L 88176

Bonne année jubilaire !

Événement

www.sanctua i re -notredamedulaus . com

2 Notre-Dame du Laus

Sommaire

En partenariat avec Gap, Notre-Dame du Laus est membre de l’association des Villes sanctuaires en France. Site Internet : www.villes-sanctuaires.com

Édito3 Par le père Ludovic Frère

Vie du sanctuaire4-5-6 Retour sur le trimestre écoulé

OUVERTURE DU JUBILÉ7 Une histoire merveilleuse8-9 Bonne année !

Hier et aujourd'hui10 C comme…

11 DOSSIEREn chemin…12-13 François nous montre le chemin14 Parole de Dieu15 Onze petits conseils pour prendre la route16 « Suivez le chemin du Laus »17 En route vers de nouvelles découvertes intérieures18 Le coin des enfants : Marie te guide sur le chemin

de la vie19 Prière

20-21 Vie du sanctuaireLe Laus, haut lieu de grâces

22 - Le Laus et vous

23 - Agenda

Un vallon et une bergère choisis par la Vierge MarieEn 1664, la Vierge Marie choisit le vallon du Laus comme « refuge pour les pécheurs ». Apparue à Benoîte Rencurel, une jeune bergère, elle lui demande la construction d’une église et d’une maison pour les prêtres. Durant cinquante-quatre ans, Benoîte se consacre à sa mission d’accueil, éduquée, encouragée et conseillée par la Vierge Marie qui continue à lui apparaître. Ayant reçu un don de connaissance des cœurs, la bergère guide les pèlerins dans leur démarche de conversion. Le Laus devient ainsi un lieu de grandes grâces, où les guérisons et les reconstructions intérieures ne cesseront jusqu’à aujourd’hui.

Un message en forme d’appel à se laisser réconcilierLe message du Laus, dont la vie de Benoîte Rencurel est une merveilleuse illustration, est un appel à une réconciliation intégrale : dans nos relations (avec Dieu, avec les autres, avec soi-même et avec l’Église) ; dans toutes les autres sphères de notre existence : avec le temps, avec notre corps, avec la nature, avec le monde surnaturel…Cocon situé dans un écrin naturel protecteur entouré de magnifiques paysages, refuge paisible à l’écart du monde, le sanctuaire Notre-Dame du Laus est aujourd’hui le lieu offert pour vivre ce message.Lieu de prière et d’accueil, le sanctuaire est ouvert et accessible toute l’année. Des retraites, sessions et pèlerinages y sont organisés régulièrement.

Une hôtellerie aux capacités d’accueil multiplesL’hôtellerie permet de rester sur place et ainsi d’expérimenter cette réconciliation qui demande du temps. Elle propose :• un restaurant de 540 places. Service à table, menu unique, petits prix (11 à 12 euros, tarifs enfants), prestations pour les groupes ;• Un bar (terrasse avec vue sur les montagnes) ;• Un magasin d’articles religieux (livres, souvenirs, cadeaux, cartes postales) ;• 250 chambres (415 lits en été, 250 en hiver), 1-2-3 lits, chambres pour personnes

handicapées ;• Un camping, dans un site calme à 2 minutes de la basilique ;• Deux dortoirs de 25 lits avec cuisine, sanitaires, salle commune, en gestion libre.

Idéal pour les groupes de jeunes ;• Un lieu de camp pour les jeunes (panorama 360°), à 5 minutes de la basilique.• Un gîte de 15 lits avec cuisine commune ;• Une gamme de salles de conférence (25 à 400 places) ;• Accès WiFi gratuit.

ContactsRenseignements sur les activités spirituelles : 04 92 50 94 00 [email protected]éception de l’hôtellerie : 04 92 50 30 73 – [email protected] Internet : www.sanctuaire-notredamedulaus.com

n° 373 JUIn 2014Abonnement : 25 € Abonnement de soutien : 30 €Directeur de publication Père Ludovic FrèreRédacteur en chef Tanguy LafforgueOnt collaboré à ce numéro : L. Frère, T. Lafforgue, G. Mélinon, les sœurs bénédictines du Sacré-Cœur de Montmartre, H. Biarnais, L. A. Biarnais, R. Combal, G. Corpataux, M. Dorthu.Photos sauf mention contraireSanctuaire Notre-Dame du Laus, Tanguy Lafforgue, Mathieu Grisard.Coordination : Tanguy LafforgueComité de rédaction des Annales05 130 Saint-étienne-le-LausTél.04 92 50 94 00 • Fax 04 92 50 90 77E-mail : [email protected] paritaire n° 0518 L 88176ISSN : 2263 4037Dépôt légal : à parutionÉditeurBayard Service Édition Méditerranée2, chemin de Saint-Pierre – 13 390 AuriolTél. 04 42 98 14 10 bse-mediterranee@bayard-service.comwww.bayard-service.comMaquettiste graphiste : M. DupontImprimerieJF Impression - 34072 MontpellierJetté dans ce numéro un dépliant RCF

Notre-Dame du Laus 3

Père Ludovic Frère, recteur du sanctuaire

Édito

Année de grâces !Depuis le 1er mai dernier, le jubilé de notre sanctuaire tient bien ses promesses ! Il a déjà réjoui de nombreux participants et permis à la grâce du Laus de tou-cher bien des cœurs. L’important écho médiatique a suscité un engouement étonnant… quoique pas si surprenant que cela quand on a goûté la douceur et la force de ce lieu voulu par Marie !

L’année jubilaire se poursuit désormais pour de nombreux pèlerins, qui viennent et viendront vivre la démarche jubilaire. En fonction du temps ou des forces physiques de chacun, le jubilé invite à se mettre en mouvement : « Suivez le chemin du Laus », avait dit la Belle Dame à Benoîte. La bergère a reçu à Pindreau cet appel à se mettre en route.

Mais les quelques centaines de mètres qui la séparaient alors du hameau du Laus étaient en fait un message. Il s’agissait pour Benoîte d’accepter de se mettre en marche pendant cinquante-quatre années, sans jamais s’arrêter, même aux jours d’épreuve, même dans les combats. Ne jamais s’arrêter, même dans la satisfaction des apparitions ou des consolations célestes.

La bergère du Laus a été une femme en mouvement : se déplaçant pour aller vers les autres, elle se laissait aussi déplacer intérieurement en laissant le ciel la façonner chaque jour un peu plus pour qu’elle avance sur le chemin de la sainteté.

L’année jubilaire de Notre-Dame du Laus est un appel à nous mettre en mouve-ment et à rester en mouvement : « Au Christ, par Marie, vers les autres. »

Belle suite d’année jubilaire à tous !


Vie du sanctuaire

Retour en images sur le trimestreSuivez l’actualité du sanctuaire sur son site Internet, dans la rubrique « L’actu du Laus », accessible depuis la page d’accueil www.sanctuaire-notredamedulaus.com

Procession avec la statue de Notre Dame des grâces. Jeudi 1er mai.

Bénédiction du chemin de croix du Laus restauré. Jeudi 1er mai.

Vigile pascale. Samedi 19 avril. Ouverture de la porte jubilaire. Jeudi 1er mai. Spectacle des enfants sur la vie de Benoîte. Jeudi 1er mai.

Inauguration de la maison natale de Benoîte restaurée et aménagée. Vendredi 2 mai.

Session des étudiants et jeunes professionnels. Du jeudi 8 au dimanche 11 mai.

Quatrième pèlerinage des Italiens. Samedi 17 et dimanche 18 mai.

Solennité de l’Ascension et pèlerinage de la Couronne. Jeudi 29 mai.

Pèlerinage du partage. Vendredi 30 mai et dimanche 1er juin.


Vie du sanctuaire

Retour en images sur le trimestreSuivez l’actualité du sanctuaire sur son site Internet, dans la rubrique « L’actu du Laus », accessible depuis la page d’accueil www.sanctuaire-notredamedulaus.com

Spectacle des enfants sur la vie de Benoîte. Jeudi 1er mai.

Session des étudiants et jeunes professionnels. Du jeudi 8 au dimanche 11 mai.

C’est le nombre d’exemplaires du n° spécial L’1visible réalisé à l’occasion du jubilé. Ce magazine gratuit est

mis à disposition des pèlerins et visiteurs au sanctuaire et aux environs.

30 000

Pèlerinage du partage. Vendredi 30 mai et dimanche 1er juin.

››› Une couronne élargie. Le jeudi 29 mai, de nombreux visiteurs sont « montés » au Laus : la fête de l’Ascension est aussi le jour du traditionnel « pèlerinage de la Couronne » destiné aux paroisses autour du sanctuaire. Cette année, jubilé des 350 ans oblige, la couronne a été « élargie ». L’invitation à venir au Laus a été adressée à tout le diocèse de Gap et d’Embrun, et même au diocèse voisin – Digne-Riez-Sisteron – dont le vicaire général, le père Disdier-Chave, était présent. Ce dernier a offert l’homélie de la messe que présidait Mgr Jean-Michel di Falco Léandri, évêque de Gap et d'Embrun.

En bref

Le magnifique cierge pascal allumé lors de la vigile, le samedi 19 avril, a été réalisé par les sœurs bénédictines de l’abbaye Notre-Dame de Miséricorde à Rosans (dans le diocèse de Gap et d’Embrun). Il « sera le symbole de la communion dans la foi au Christ mort et ressuscité des fidèles de ce diocèse […] et de tous les pèlerins qui se rendront au sanctuaire au cours de cette année jubilaire », ont-elles écrit en l’offrant au sanctuaire.

››› Postulant et catéchumène. Alexandre,27 ans, se prépare à entrer comme novice à l’abbaye de Ganagobie, au sud de Sisteron. Mais quand il a ressenti l’appel à cette vie monastique il y a quelques mois, il n’était pas baptisé… Les bénédictins de Ganagobie l’ont donc confié à l’équipe du Laus pendant quelques mois, le temps qu’il y vive le catéchuménat. Il a été baptisé, confirmé et a communié pour la première fois au sanctuaire durant la vigile pascale. Son témoignage a touché de nombreux pèlerins.

››› Elle balaie les idées reçues. Dans le cadre du « pèlerinage du partage » qui s’est tenu au sanctuaire du 30 mai au 1er juin, un drôle de spectacle a été joué : Gertrude et le plumeau. Gertrude est une femme de ménage d’aujourd’hui qui traverse toutes les générations de la Bible avec sa brouette et son âne et raconte ce qu’elle voit. Témoin pauvre, elle fait entrer dansla simplicité du message biblique et dépoussière à l’aide de son plumeau l’image que nous pouvons en avoir.


Vie du sanctuaire

Ces deux photos ont eu dernièrement beaucoup de succès sur la page Facebook du sanctuaire.

À ÉCOUTERUn artiste engagé… poUr notre-Dame DU LaUs. Le compo-siteur interprète Grégory Turpin a mis en musique trois chansons pour le spectacle des enfants joué le 1er mai durant les fes-tivités d’ouverture de l’année jubilaire. Un extrait de l’une d’elles, Par la Vierge du Laus, peut être écouté sur le site Internet du sanctuaire, dans la rubrique « Les voix du Laus ».

››› Zoom sur. La porte jubilaire, ouverte le 1er mai, comporte une série de panneaux explicatifs pour aider les pèlerins dans leur démarche de conversion.

Tant de grâces reçuesEn bref

Pour illustrer ces quelques jours de retraite, je parlerais de joie, de paix, de calme, de légèreté, de simplicité, d’émer-veillement devant l’accueil de Marie à

travers l’accueil chaleureux de l’équipe du sanc-tuaire, et d’émerveillement devant la beauté de la création…Voilà quelques jours que je suis rentrée et je vois déjà au moins deux grâces visibles reçues. Tout d'abord, celle d’être renouvelée dans mon désir d’être missionnaire avec la Vierge Marie, de la faire connaître pour faire connaître Jésus, de faire connaître le Laus… Et celle d’une meilleure organisation de mon temps, notamment mon temps de prière et mon temps passé pour mes acti-vités et mon engagement dans l’Alliance mariale. Depuis quelques temps j’avais l’impression de tout faire “à l’arrache”, de courir après le temps, d’oublier la moitié des choses que j’avais à faire, de tout faire à moitié, et surtout de ne pas avoir suffisamment de temps pour prier (et notamment pour prier le chapelet que je m’engage à prier tous les jours). Grâce à deux petites adaptations mineures dans mon emploi du temps, qui me sont apparues comme évidentes à mon retour de retraite, j’arrive maintenant – sans me lever plus

tôt ! – à prier le chapelet le matin avant de partir travailler (ce qui m’évite d’avoir à le prier “vite fait bien fait” le soir quand je suis fatiguée) et à écrire noir sur blanc la liste des mille choses que je dois faire en les organisant beaucoup plus sereinement qu’auparavant. Et une troisième grâce reçue en prime : en tant que responsable de l’Alliance mariale, j’ai été infiniment touchée par les bras grands ouverts du sanctuaire devant le projet de festival marial que nous avons décidé d’organiser ensemble l’été prochain ! [NDLR : du 18 au 23 août 2015] » (Sophie).

Être portée par la Vierge« Je connais depuis maintenant plusieurs années le sanctuaire. J’ai participé récemment à la ses-sion étudiants et jeunes pros sur le thème “De la prière à l’engagement”. J’aime venir me ressourcer et me reposer dans ce lieu magnifique et paisible. Ce qui me marque le plus, c’est cette facilité de rencontre, de belles rencontres. Je reçois beaucoup de grâces à chaque séjour passé ici et me sens “portée” par la Vierge du Laus » (Emmanuelle).

Propos recueillispar Tanguy Lafforgue

Elles ont participé à la session des étudiants et jeunes professionnels du 8 au 11 mai et ont voulu témoigner.

Du côté d'Internet


Rencontre

Nous retrouvons l’écho de la grâce du Laus, ou plutôt sa source, dans les lec-tures bibliques qui sont proposées pour cette liturgie eucharistique. L’évangile

selon saint Luc, dans les récits de l’enfance de Jésus, centrés sur l’annonce à Marie, nous présente dans le récit de la Visitation la figure de la Vierge pèle-rine. C’est Marie qui se met en marche, qui franchit les montagnes, comme si elle était habitée par les paroles du Cantique des cantiques « sautant par-dessus les monts, franchissant les collines », avec celui qu’elle porte en elle, pour recevoir la bénédiction de sa cousine élisabeth, « tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni », cette béné-diction que nous aimons répéter et dont nous ne nous lassons jamais. Marchons sur les traces de Marie, et surtout faisons nôtre son cantique d’ac-tion de grâces. Soyons émerveillés par cet amour divin qui se propose aux tout-petits, aux plus humbles : Benoîte n’a-t-elle pas été de ceux-là ? Et nous le faisons particulièrement avec la prière du rosaire, si chère à Benoîte.En méditant le Magnificat, comme nous l’avons fait tout à l’heure, c’est toute l’histoire du salut, l’his-toire de la grâce de Dieu que nous accueillons dans notre mémoire de croyants, et puisque la promesse de Dieu est faite pour la « descendance d’Abraham à jamais », apprenons ici à lire notre propre histoire comme un appel à la conversion et à la sainteté, à reconnaître l’amour de Dieu pour nous. Et si jamais notre passé pèse sur notre conscience, nous pouvons toujours faire recours à la miséricorde de Dieu, sans limite, que Jésus nous a offerte par le sacrifice de sa vie sur la croix.C’est la lettre de saint Paul aux éphésiens qui peut nous accompagner dans cette confession des mer-veilles de Dieu. Par deux fois Paul nous redit (et nous pouvons imaginer avec quel émerveillement et quelle reconnaissance !) : « C’est par grâce que vous êtes sauvés ! » Quelle invitation à nous décentrer de nous-mêmes et à ne compter que sur notre Dieu : c’est l’attitude de tout vrai croyant.Marie, reine et mère de miséricorde, nous invite donc à nous remettre totalement entre les mains du Seigneur qui est son Fils, celui qu’elle a porté, celui qu’elle a accompagné, celui qu’elle a donné, selon la volonté du Père. Marie nous conduit à suivre les pas de Jésus.Oh oui, Marie, toi qui as aimé Dieu comme une maman, toi qui as écouté ton Fils et médité sa parole, toi qui as laissé chanter en toi la Bonne Nouvelle, aide-nous à le connaître davantage et à goûter son amour !

Venu présider les festivités d’ouverture de l’année jubilaire le 1er mai, le nonce apostolique en France, Mgr Luigi Ventura, a prêché pendant la messe solennelle. Extraits.

Une histoire merveilleuse de grâce et de miséricorde

LIVRE D'ORHeureux de la possibilité qui m’a été offerte de découvrirun beau coin de France, un lieu de foi,une histoire dans laquelle la Vierge Marie et Benoîte ont écrit des pages de beauté spirituelle. Merci… à tous !Au nom du Saint-Père, pape François,la bénédictiondu Seigneur soit sur tous ceux qui arrivent au sanctuaire.

+ Luigi Ventura, nonce apostolique

C’est la sagesse divine que nous discernons à l’œuvre dans nos vies : « Celui qui m’obéit ne sera pas déçu, ceux qui travaillent avec moi ne seront pas pécheurs, ceux qui cherchent ma lumière auront la vie éternelle », avons-nous entendu dans la bouche du vieux sage du IIe siècle avant la venue du Sauveur. Il avait bien saisi qu’en dehors de la sagesse divine, l’homme n’est que vent et néant et risque de perdre sa route.Au contraire, explique le père Fournier que vous citez, monseigneur [en se tournant vers Mgr di Falco Léandri], dans votre livre consacré à Benoîte, « l’iti-néraire spirituel de Benoîte respire la vérité d’une réelle ren-contre avec le Seigneur et d’une transformation intérieure régulière avec le soutien de la médiation de la Vierge Marie. Elle a répondu à Dieu avec persévérance, avec une profonde intuition théologique de l’œuvre de Dieu, avec un grand sens de l’Église et du ministère ordonné, avec une attention constante au soutien de la démarche des pèlerins venus si nombreux. Cette attitude d’humilité et de disponibilité chez Benoîte est un beau signe du travail de l’Esprit saint en elle, bel exemple pour nous et pour nos contemporains ». Déjà, au XVIIe siècle, la cohérence de son être et de sa vie avaient frappé ses contemporains.Cette année jubilaire qui s’ouvre aujourd’hui nous offre l’occasion de revisiter une histoire merveilleuse de grâce et de miséricorde que le ciel a fait briller dans ce coin caché des montagnes des Alpes et qui, depuis trois siècles et demi, ne cesse d’attirer à Dieu, par l’intercession de Notre-Dame de Bon-Rencontre, les foules innombrables de pèlerins et de fidèles. Que cette célébration soit pour nous tous une bonne rencontre avec Marie et, par elle, avec son Fils, Jésus Christ.


Événement

L’année jubilaire du sanctuaire de Notre-Dame du Laus s’est ouverte jeudi 1er mai par une célébration en présence de trois évêques. Un message du pape François a été lu par le nonce apostolique.(Article paru le 2 mai sur le site Internet de La Croix. Par ClaireLe Segretain, sur place.)

Bonne année

ZoomLa bénédiction apostolique accordée par le pape François à l’occasion de l’ouverture de l’année jubilaire. Les enluminures ont été réalisées par les sœurs bénédictines de l’abbaye Notre-Dame-de-Miséricorde de Rosans (voir aussi p.5).

Le sanctuaire ou vre son année jubilaire

Ce haut-lieu spirituel, où la Vierge est appa-rue dans la deuxième moitié du XVIIe siècle, accueille 170 000 pèlerins par an.« Le chemin de l’amour infini qui nous attend ».

Selon Mgr Luigi Ventura, nonce apostolique à Paris qui présidait la célébration eucharistique jeudi 1er mai à Notre-Dame du Laus, c’est cela « la raison d’être » de ce sanctuaire des Hautes-Alpes qui fête ses 350 ans.

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Événement

Bonne année

Le sanctuaire ou vre son année jubilaireC’est en 1664 en effet qu’ont eu lieu les premières apparitions de la Vierge à Benoîte Rencurel, bergère illettrée, née en septembre 1647 à Saint-Etienne d’Avançon, petit hameau à 4 km du Laus. Pendant cinquante-quatre ans, jusqu’à sa mort en 1718, cette mystique, très simple et proche de tous, a entretenu un colloque régulier avec la mère du Christ, ainsi qu’avec divers saints (notamment saint Joseph et sainte Catherine de Sienne) et avec celui qu’elle nommait le « Bel Ange ».

Haut-lieu spirituelCe sanctuaire, qui accueille environ 170 000 visiteurs par an, a donc mis en place un riche programme de manifestations spirituelles tout au long de l’année. Outre les traditionnels pèlerinages pour les malades, les motards, les familles ou les séminaristes, sont proposées pour la première fois, ces prochains mois, des journées spécifiquement destinées aux étudiants et jeunes professionnels (8-11 mai), aux personnes sans ressource (30 mai-1er juin), aux retraités (13 au 13 octobre), aux religieuses (10 au 10 novembre) et aux prêtres (18 au 18 janvier 2015)…

3. La procession avec la statue de Notre Dame des grâces a conduit les pèlerins jusqu’au chemin de croix du Laus restauré.

1. Le 1er mai, une table rondeenregistrée au sanctuaire la veille a été diffusée sur les ondes de KTO et RCF.

2. Mgr Luigi Ventura, nonce apostolique, et Mgr Jean-Michel di Falco Léandri, évêque de Gap et d'Embrun, devant la porte jubilaire avant son ouverture.

Après avoir resitué ces apparitions du XVIIe siècle dans le contexte d’une époque où « le culte marial connaît un regain d’actualité après que le roi Louis XIII a placé le royaume de France sous la protection de Marie », Mgr Ventura a repris les propos du cardinal Robert Coffy qui, lorsqu’il était évêque de Gap, parlait du Laus comme d’ « un haut-lieu spirituel, un lieu de prière et de conversion. Il y a une grâce du Laus et c’est une grâce de réconciliation ».

Après la célébration que co-présidaient Mgr Jean-Michel di Falco Léandri, évêque de Gap et d’Embrun, et Mgr André Fort, évêque émérite d’Orléans désor-mais chapelain du sanctuaire, la porte jubilaire a été ouverte solennellement par les trois évêques. Selon un message du pape François, lu par le nonce, « une indulgence plénière est accordée aux conditions habituelles » (confession sacramentelle, communion eucharistique et prière aux intentions du Saint Père) à tous les pèlerins qui viendront à Notre-Dame du Laus tout au long de l’année jubilaire.

Claire Le Segretain (La Croix)

Le quotidien a aussi consacré trois pages de son cahier Religion et spiritualité du week-end des 17 et 18 mai au sanctuaire.

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Hier, aujourd'hui

C comme…

Avec l’année jubilaire 2014-2015, le sanctuaire commémore les premières apparitions de Marie à Benoîte Rencurel, mais aussi 350 ans d’édifications et d’aménagements. L’occasion d’évoquer ici trois lieux différents du Laus, trois époques et quelques anecdotes.

››› Clocher. 1834-1837

A l’initiative des pères de l’Assomption, chaque année,deux nouvelles croix de bois, pèlerines comme les passagers, sont embarquées à Marseille sur un bateau en partance pour

Jérusalem. Déposées dans le Saint-Sépulcre, elles sont ensuite portées le long de la Via Dolorosa pendant que les pèlerins suivent les différents stations sur les traces du Christ jusqu’au sommet du Golgotha. L’une de ces croix est dressée à Notre-Dame du Laus le 3 juillet 1898 et bénie par Mgr Berthet, évêque de Gap, et Mgr Hazera, évêque de Digne, en présence de 8 000 pèlerins (l’autre croix devint la croix de Pibrac érigée le 15 juin 1898 sur la grande esplanade reliant l’église paroissiale à la basilique Sainte-Germaine). Implantée au départ du sentier du col de l’Ange, la croix mesure 6,5 mètres de haut sur 3,3 de large.

››› Croix de Jérusalem. 1898

La croix de Jérusalem est dressée le 3 juillet 1898.

Près de neuf décennies se sont écoulées depuis l’édification du che-min de croix inauguré en 1926 par Mgr Saliège. Courant 2013, Mgr Jean-Michel di Falco Léandri décide de le restaurer intégra-

lement tout en le mettant en valeur grâce aux technologies actuelles. Il en confie la conception au service immobilier du diocèse, qui fait appel à l’entreprise SAPB de la Bâtie-Neuve pour la préfabrication et à l’entreprise ATS du Champsaur pour la pose sur le chantier. Le groupe « Les Prêtres » propose d’en assurer le financement. Pour honorer la mémoire des donateurs de 1926, les noms présents sur les anciennes stations sont reportés sur les nouvelles. Des spots à LED alimentés par des panneaux solaires sont installés pour illuminer la nuit les croix restaurées. Des QR codes permettent aux pèlerins de suivre sur leurs tablettes ou smartphones des méditations écrites par Mgr Jean-Michel di Falco Léandri. Ce dernier bénit le nouveau chemin de croix le 1er mai 2014, jour de l’ouverture de l’année jubilaire pour les 350 ans du sanctuaire.

››› Chemin de croix du Laus. 1926-2014

L’intérieur du clocher.

Cet article est réalisé à partir de textes et photos issues de l’exposition Un sanctuaire vivant : 350 ans d’édifications, fruit des recherches effectuées par M. Klein et A. Thullier.

Pour beaucoup de pèlerins, l’église du Laus demandait autre chose que le modeste campanile de la cloche de Benoîte. Il fallait un clocher à la forme solide et élégante. Ainsi, un clocher byzantin d’une hauteur de 35 mètres

servit de couronnement au pieux sanctuaire » (Notre-Dame du Laus et sœur Benoîte d’après les Manuscrits authentiques, 1895).Le clocher coûte 24 000 francs de l’époque et est financé par les aumônes des pauvres. En 1839, après un nouvel appel à la générosité des pèlerins, un bourdon de près de deux tonnes est hissé dans le clocher. Il annonce les grandes cérémonies du sanctuaire. La cloche est amenée au Laus en passant par l’Ermitage et le sentier escarpé du col de l’Ange. Pendant près de 50 ans, le bourdon se balance seul dans sa tour. Les dons des pèlerins permettent d’adjoindre trois cloches pour chanter avec lui les gloires de Notre-Dame du Laus. En 1951, enfin, une cinquième cloche est ajoutée et baptisée Marie-Claire par Mgr Bonnabel.

«

Livre et CD contenantles méditations écrites parMgr Jean-Michel di Falco Léandri. En venteau magasindu sanctuaire.


do

ssier

« La vie spirituelle n’est pas un long fleuve tranquille » :ainsi pourrait-on détourner le titre d’un célèbre film… Il est vrai,en effet, que si l’on compare la vie spirituelle à un cheminement,

bien des questions se posent : quelle direction prendre ?Quand partir, et avec qui ? Voyager plutôt léger ou avec

des bagages ? Les forces seront-elles suffisantes pour aller au bout ? Des pauses seront-elles possibles ? Pour vous aider à répondre

à ces questions, pour vous encourager à vous mettre « en chemin »,ce dossier vous propose… quelques pistes !

En cheminEn chemin


DOSSIERd

oss

ier

Avec le pape

François nous montre le chemin

Dès sa première homélie aux cardinaux, moins de 24 heures après son élection, il leur don-nait en quelques mots tout un programme pour l’église : « Marcher, édifier, confesser…

Notre vie est une marche et quand nous nous arrêtons, cela ne va plus. Marcher toujours, en présence du Seigneur, à la lumière du Seigneur » (homélie du 14 mars 2013).Le pape François invite toute personne à ce chemin de sortie, de don de soi : « Suivre, accompagner le Christ, demeurer avec lui exige de “sortir”. Sortir de soi-même, d’une manière de vivre la foi lasse et routinière, de la tenta-tion de s’enfermer dans nos propres schémas qui finissent par refermer l’horizon de l’action créative de Dieu. Dieu est sorti de lui-même pour venir au milieu de nous, il a planté sa tente parmi nous pour nous apporter sa miséri-corde qui sauve et donne espérance. Souvenez-vous bien : sortir de nous-mêmes, comme Jésus, comme Dieu est sorti de lui-même en Jésus et Jésus est sorti de lui-même pour nous tous » (audience générale du 27 mars 2013).

Se décentrer de soi pour se tourner vers la croixCe chemin n’est pas facile, et la Croix se pro-file toujours à l’un ou l’autre tournant. Le pape rappelle : « Jésus est Dieu, mais il s’est abaissé pour marcher avec nous. Il est notre ami, notre frère. En cela, il illumine notre marche ! Pourtant nous savons tous que le roi que nous suivons et qui nous accompagne est très spécial : c’est un roi qui aime jusqu’à la croix et qui nous enseigne à servir, à aimer. Et vous n’avez pas honte de sa croix ! Au contraire, vous l’embrassez, parce que vous avez compris que c’est dans le don de soi, dans le fait de sortir de soi-même, que se trouve la véritable joie et que par l’amour de Dieu, le Christ, lui a vaincu le mal ! » (Rameaux, 24 mars 2013).Les consacrés sont aussi exhortés : « C’est le Christ qui vous a appelés à le suivre dans la vie consacrée et cela signifie accomplir continuellement un “exode” de vous-mêmes pour centrer votre existence sur le Christ et sur son Évangile, sur la volonté de Dieu, en vous dépouillant de vos projets, pour pouvoir dire avec saint Paul : “Ce n’est plus moi qui vis, mais le Christ qui vit en moi” (Ga 2, 20) » (8 mai 2013).

Aller au rythme du SeigneurMais que signifie au juste cette sortie de soi, comment avancer sur ce chemin ? Là encore, le pape nous en donne les moyens : « Cet “exode” de soi signifie se placer sur un che-min d’adoration et de service. Un exode qui

Se décentrer de soi pour se tourner vers la croix. Chemin de croix lors du Vendredi saint 2014.

Notre pape est indéniablement le pape du chemin, de la marche en avant de toute l’Église et donc… de chacun de nous ! Alors suivons-le. Retour sur un an de phrases qui nourrissent.


do

ssier Avec le pape

nous conduit à un chemin d’adoration du Seigneur et de service à lui dans nos frères et sœurs. Adorer et servir : deux attitudes qui ne peuvent pas être séparées, mais qui doivent toujours aller de pair » (discours, 8 mai 2013).La prière et l’amour du prochain sont donc comme les deux jambes qui nous permettent d’avancer ! Mais il nous faut aussi savoir où nous allons et garder le rythme de la marche : « Sortir vers les autres pour aller aux périphé-ries humaines ne veut pas dire courir vers le monde sans direction et dans n’importe quel sens. Souvent il vaut mieux ralentir le pas, mettre de côté l’appréhension pour regar-der dans les yeux et écouter, ou renoncer aux urgences pour accompagner celui qui est resté sur le bord de la route » (exhortation apostolique La joie de l’Évangile, 46).« Retrouvons, chers frères, le calme de savoir accorder le pas avec les possibilités des pèle-rins, avec leurs rythmes de marche, la capa-cité d’être toujours plus proches, pour leur permettre d’ouvrir un passage dans le désen-chantement qu’il y a dans leurs cœurs, de manière à pouvoir y entrer » (discours aux évêques à Rio, 27 juillet 2013).

Une question de vieEt pour nous, en cette année de joie jubi-laire, le pape précise que « la joie a toujours la dynamique de l’exode et du don, du fait

de sortir de soi, de marcher, toujours plus loin ». Alors « sortons, sortons pour offrir à tous la vie de Jésus Christ. Je répète ici pour toute l’Église ce que j’ai dit de nombreuses fois aux prêtres et laïcs : je préfère une Église accidentée, blessée et sale pour être sortie par les chemins, plutôt qu’une Église malade de la fermeture et du confort de s’accrocher à ses propres sécurités » (exhor-tation apostolique La joie de l’Évangile, 49).Nous le savons, c’est toute notre vie qui est une marche à la rencontre du Seigneur : « Tout le chemin de la vie est un chemin de préparation. Parfois le Seigneur doit le faire rapidement, comme il l’a fait avec le bon larron : il n’avait que quelques minutes pour le préparer et il l’a fait. Mais la norme dans la vie est d’aller ainsi : se laisser prépa-rer le cœur, les yeux, l’ouïe pour arriver à cette patrie. Et cela est la vérité, cela signifie laisser Jésus préparer notre cœur, nos yeux, pour cette beauté si grande. C’est le chemin de la beauté et le chemin du retour à notre patrie » (messe à sainte Marthe 26 avril).

Marie-Macaire, sœur bénédictine du Sacré-Cœur de Montmartre

Que Marie, Mère du Christ, chemin, vérité et vie, soit notre étoile sur la route !

Aller au rythme du Seigneur


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rDOSSIER Dans la Bible

Va pour toi !Se mettre en route, c'est ton affaire, il y va de ta vie, de ton avenir. Se mettre en route, c'est vraiment l'histoire d'un peuple.

Pars de ton pays, laisse ta famille et la maison de ton père, va dans le pays que je te montrerai. » Le pre-mier mot de Dieu est tout un programme : « Va pour toi. » Nous pourrions aussi

traduire « va vers toi-même ». Notre tra-duction, malheureusement, dit seulement « pars », mais si nous avons la curiosité de consulter la traduction d'André Chouraqui (ou le texte hébreu) le mot à mot est incon-testable. Or tout l'enjeu de la foi est là, dans ce « pour toi ». Si Dieu appelle l'homme, c'est pour le bonheur de l'homme, pas pour autre chose. Le projet bienveillant de Dieu sur l'humanité est dans ces deux petits mots « pour toi ». Déjà le Seigneur se révèle comme celui qui veut le bonheur de l'homme. Dans un autre moment crucial de la vie d'Abraham - au moment de l'of-frande de la vie d'Isaac -, Dieu emploiera la même expression « va pour toi » (« Pars au pays de Morhya ») pour lui rappeler tout le chemin déjà parcouru et lui donner la force d'affronter l'épreuve.

Un potentiel de rencontresCe qui importe, c’est d’aller vers l’humain en toi ! À partir de ce que tu es : un humain, né à tel endroit, ayant telle hérédité,

tel père, c’est-à-dire un humain unique dans ses limites. Non pas une personne idéale, rêvée, mais un humain parmi les humains.Toute l’aventure de la foi est dans cette rela-tion personnelle au Dieu de Jésus Christ. Car l’inouï, c’est que Dieu a foi en nous ! L’inouï, c’est que Dieu croit en l’homme !« Va vers toi », repars ! Ouvert à d’autres ren-contres car tu es un être de relation. Chacun, pour sa part, bonne ou mauvaise, a contribué à ce que tu es, un être de relation, venant de la maison de ton père. Prends conscience, en allant vers toi, de tout le potentiel de conscience, de pensée, d’amour, d’action qui se trouve en toi, et de la confiance qui t’a été témoignée par celui qui t’a dit : « Va pour toi ! » Prends conscience aussi de ce poten-tiel en chaque être humain et essaie-toi à témoigner la même confiance envers autrui. De cette façon-là, tes rencontres alors seront profondément humaines.

Au bout du chemin, le bonheurEt si tu vas vers toi – car je ne te demande pas de venir vers moi, même si sur ce chemin tu me trouveras toujours – je pourrai bénir la vie en toi ; vie qui accueille, reçoit, échange, découvre et ce, non malgré tes erreurs mais parfois, voire souvent, grâce à tes erreurs…« Va pour toi ! » Que ta conscience la plus profonde, la plus intime soit atteinte. Que la décision de prendre ce chemin vers toi relève de toi et de personne d’autre, et je te bénirai. S’il te plaît, continue ma création (Gn 2, 3). S’il te plaît, fais-moi devenir (Ex 3, 14). Sois cet être en marche vers soi, un bonheur, un bonheur transmissible : et tu seras bénédiction (Gn 12, 2).

« Va pour toi ! » Avec une conscience élargie ! Fais de ta vie une marche vers la lumière. Prends ton bâton et marche, pour que la route devienne un lieu de rencontre et de communion sur la terre des hommes. C’est la route de la foi, sur des chemins encore à découvrir, encore à baliser, et toujours à poursuivre. Je t’éclaire sur le chemin quel qu’il soit, celui où tu vas. Je suis lumière !

Père Michel Dorthu, chapelain

L’inouï, c’est que Dieu a foi en nous !

Fais de ta vieune marche

vers la lumière


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ssier La voix du sage

Onze petits conseils pour prendre la route…

1. Il faut premièrement se « réveiller », si possible un beau matin, regarder autour de soi et surtout regarder devant soi. Les grands projets commencent toujours par là.

2. Il convient au préalable d’en avoir envie. L’effort comme la fatigue sont légers quand c’est le désir qui les porte.

3. N’oublie pas de penser qu’on ne dormira pas ce soir au même endroit que la veille, puisque la vie est un voyage et que nous sommes faits pour marcher.

4. Accepter de quitter les paysages et les êtresles plus familiers : ce sera la meilleure façon de les retrouver et te retrouver toi-même dans une autre lumière et un plus grand bonheur.

5. Puis il faut faire son sac : partir avec tout,ce serait trop lourd ; partir avec rien, ce serait une illusion. Dans les deux cas, tu n’irais pas loin.

6. Ne méprise pas ta carcasse, c’est elle qui te porte. Sois fraternel avec elle, nourris-la et laisse-la se reposer autant qu’il le faut. Les anges ont des ailes, pas toi !

7. Les bons itinéraires se dessinent avec des compagnons de route. Qu’ils ne te fassent pas trop de cadeaux, ni trop de misères ! L’exigence et la douceur sont deux rayons de soleil.

8. Tu trouveras des trésors que tu n’espérais pas. Mais tu ne trouveras rien si tu ne cherches pas.

9. Regarde à certains moments le chemin parcouru… Tu reprendras courage pour celui qui reste à faire.

10. Quand le soir tombe, dis à Jésus qui t’accompagne : « Reste avec nous. »

11. Marie t’attendra dans l’auberge d’Emmaüs… Son sourire et sa joie te murmureront dans l’oreille : « Reposez-vous un peu ! » Puis ce qu’elle disait à Cana : « Faites tout ce qu’il vous dira ! »

Nous sommes faits pour marcher.

Par le père Guy Corpataux,chapelain du sanctuaire


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ssie

rDOSSIER En chemin pour le jubilé

En cette année jubilaire, il est bon de faire mémoire du chemin parcouru par Marie au Christ vers les autres. Que Benoîte nous donne d’être disponibles à cette aventure. Car cette ouverture à l’imprévu de l’amour du Christ, voilà la perle fine du jubilé. Cherchez-la sur le chemin du Laus en jubilé, vous la trouverez !

Suivez le chemin du Laus

PAR MARIELaissons-nous approcher !La Vierge Marie a suivi la première le chemin du Laus. En 1664, elle rencontre Benoîte, jeune bergère de 17 ans et la conduit pas à pas. La lumière de cette rencontre éclaire notre chemin de jubilé !

Sur le chemin du Laus, nous sommes précédés par Marie. Elle a choisi ce lieu pour nous accueillir, nous écouter et nous guider jusqu’à son Fils. Laissons-nous donc approcher ! Nous avons notre agenda rempli, des rendez-vous prévus et des urgences qui se disputent la première place… N’oublions pas de nous laisser surprendre par l’imprévu de Dieu. Alors, à la suite de Benoîte, nous prendrons le chemin du disciple. Ce chemin a un nom : le Christ (Jean 14).

VERS LES AUTRESSauvés ensembleBenoîte a vu Marie qui l’a conduite au Christ et l’a envoyée vers les autres. En cette année jubilaire, nous sommes invités à suivre le même chemin. Accueillis par la communauté du Laus – prêtres, religieuses, laïcs – nous ferons l’expérience de l’Église-mère. Un carnet du pèlerin, des temps forts de prière et d’enseignement, une rencontre personnelle avec un prêtre ou une religieuse sont autant d’aides pour suivre le chemin du jubilé, à son rythme, jusqu’à la joie goûtée en ce lieu par une multitude de pèlerins. La joie d’être aimés, sauvés et revigorés par le Christ Ressuscité. Ainsi, tels les disciples d’Emmaüs, le cœur brûlant, nous repartirons avec cette grâce pour la partager aux autres.

AU CHRISTIl nous tend ses brasAvec quelques années d’avance, Benoîte est notre première de cordée sur ce chemin de montagne. Comme pour les pèlerins du XVIIe siècle, elle peut nous éviterles sentiers détournés… ou les précipices. En 1664, Marie lui révèle qu’elle veut faire du Laus un lieu d’accueil pour les pécheurs. Marie la conduit au Christ sur le chemin de la prière. Elle lui propose de communier chaque semaine, de se confesser autant que nécessaire, de prier à l’adoration. Elle la guide vers l’union au Christ : par l’accueil des pèlerins, la souffrance offerte pour eux, l’engagement dans le tiers ordre dominicain (1666).

En ce jubilé, suivons Benoîte pour rencontrer le Christ Sauveur. Comment ? Approchons-nous des sacrements, marchons et prions tout au long d’un parcours jubilaire, donnons-nous le temps, en ce lieu de montagnes, de nous ouvrir à la beauté et à celui qui en est l’artisan. Acceptons de respirer de tout notre être. Chacun a besoin d’être rejoint par la miséricorde et l’indulgence qu’est le Christ.

Depuis le 1er mai dernier, le jubilé a commencé. Le Seigneur, par son Église, nous tend les bras. La porte jubilaire est ouverte.

Écoutons l’appel « Suivez le chemin du Laus » qui vient de Marie. Il a traversé les âges comme la miséricorde de Dieu. « Sa miséricorde s’étend d’âge en âge » jusqu’à aujourd’hui.

Sœur Anne-Christine, bénédictine du Sacré-Cœur de Montmartre

Chacun a besoin d’être rejoint par la miséricorde qu’est le Christ.

Suivons Benoîte pour rencontrer le Christ.


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ssier En théorie et en pratique

Les parcours du Laus

En route vers de nouvelles découvertes intérieuresDepuis trois ans, le sanctuaire du Laus se découvre particulièrement à travers des « parcours spirituels », qui sont autant d’invitations à de belles balades. Plus que de seuls appels à la promenade, ils portent à la prière, à la méditation, à la rencontre et à la découverte du message du Laus.

Ces parcours prennent une colo-ration particulière en cette année jubilaire : le chemin du col de l’Ange invite à accueillir le soutien angélique dans nos vies ; la route de Pindreau nous rend complices de Benoîte ; par

l’autre côté, jusqu’au Précieux-Sang, c’est la présence maternelle de Marie que nous découvrons encore ; tandis que, de la chambre de Benoîte à la chapelle du Précieux-Sang, la méditation des cinq apparitions du Crucifié à la bergère ouvre davantage nos cœurs à l’amour du Seigneur pour chacun de nous.

Prier avec son corpsToutes ces méditations pourraient être faites en restant immobiles ; mais les vivre en mou-vement, c’est consentir à ouvrir tout notre être à la spiritualité du Laus.C’est prier avec notre corps, qu’il soit robuste ou fragile ; c’est accepter l’instabilité de la marche, cet état de déséquilibre permanent qui oblige à vivre l’instant, pas après pas.C’est encore faire résonner cette spiritualité dans les paysages qui se découvrent au détour des chemins du Laus. Des terrains boisés aux champs de blé, en passant par les parois abruptes et les hauts sommets, la nature ouvre nos sens à la réconciliation.

Prendre le risque de la rencontreSuivre un parcours spirituel au Laus, c’est avoir de grandes chances d’y trouver le silence et la quiétude, mais c’est aussi prendre le risque de la rencontre ; au détour d’un virage, croiser quelqu’un. La fuite n’est alors pas possible : il faut se saluer, échanger un brin de causette, peut-être même une pensée profonde.Prendre un chemin, c’est tou-jours accepter de s’ouvrir à ceux qu’on y rencontrera, sans quoi la route perd toute sa saveur.

Mobile ou en mouvementC’est tout cela et bien d’autres choses encore que les parcours spirituels du Laus invitent à approfondir. Et ceux que retiennent un handicap, une maladie ou une trop grande fatigue peuvent vivre ces parcours d’une autre manière, en restant dans le cœur du sanctuaire, là où tout est offert comme en résumé : des belles rencontres aux beaux paysages, en passant par les occasions de s’ouvrir au message, tout est donné à par-tir du moment où l’on accepte intérieu-rement d’être en route vers de nouvelles découvertes.

Père Ludovic Frère, recteur du sanctuaire

nE VOUS DÉPLACEZ PAS SAnS VOS PAPIERS !Au centre du Carnet du pèlerin se trouve une créantiale : ce passeport, identique à ceux utilisés sur les chemins de Saint-Jacques, est à tamponner au fur et à mesure que l’on effectue les différentes étapes de la démarche jubilaire.

Pour effectuer les parcours

Durant l’année jubilaire, le sanctuaire met à disposition des pèlerins et visiteurs le Carnet du pèlerin, réalisé en partenariat avec Prions en Église. En vente 2,50 € au magasin.


DOSSIER Le coin des enfants

Marie te guide sur le chemin de la vie

RegarderSi tu es déjà venu à Notre-Dame du Laus, tu as certainement déjà marché jusqu’à ce lieu qu’on appelle Pindreau. Si tu ne connais pas encore, regarde cette photo

ComprendreTu vois Marie, la Mère de Jésus, qui indique une direction, un chemin à suivre. Benoîte regarde Marie. À son invitation, elle va se mettre en route sur le chemin du Laus.

Et toi ?Toi aussi, tu es concerné par cette invitation que lance la Vierge Marie à Benoîte. Tu es invité à te mettre en route, à remplir une mission.

Ta vie est un chemin, elle te permet de mar-cher vers Jésus qui est lui-même le chemin : « Je suis le chemin, la vérité, la vie. »En marchant vers Jésus, guidé par Marie, tu découvriras les personnes qui t’entourent, tu apprendras à les aimer comme Jésus les aime.

Sœur Marie-Jérémie, bénédictine du Sacré-Cœur de Montmartre

La parole de Dieu sera ta boussole Elle t’indiquera toujours la direction et te permettra de ne pas t’égarer en chemin, en demeurant les yeux fixés sur Jésus.

L’Église te servira de chapeauElle sera ton abri contre le soleil brûlant des zones désertiques, où Dieu est rejeté et oublié. Abrite-toi sous son ombre, tu pourras traverser tous les déserts de la vie.

La charité envers ton prochain te servira de chaussuresElle permettra à tes pieds de ne pas glisser sur les cailloux

de l’égoïsme, et à tes chevilles de ne pas enfler sous l’effet de l’orgueil.

Le chapelet sera ta corde Il te permettra d’accéder jusqu’aux plus hauts sommets. Marie t’apportera toujours son aide si tu l’invoques.

Les sacrements (eucharistie et confession) seront ta gourde d’eau Abreuve-toi à cette source vivifiante. Tu en retireras force, paix et joie. C’est Jésus lui-même qui marchera en toi et avec toi.

Quelques conseils pratiques pour la route

L’ÉQUIPEMEnT DU MARCHEUR DE DIEUPour bien marcher et affronter avec succès les difficultés du chemin il te faut un bon équipement.

Dieu a un projet pour toi.

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ssie

r

Comme Benoîte, tu es invité à te mettre en chemin (spectacle des enfants, 1er mai 2014).


do

ssier Prière

Prière à MarieTu es la toute belle, ô Marie !En toi se trouve la joie parfaitede la vie bienheureuse avec Dieu.Fais que nous ne perdions pasle sens de notre chemin sur la terre :Que la douce lumière de la foi éclaire nos journées,Que la force consolante de l’espérance oriente nos pas,Que la chaleur contagieuse de l’amour anime notre cœur,Que nos yeux à tous restent bien fixés là, en Dieu, où se trouve la vraie joie.

Amen !

Pape François,

8 décembre 2013

Oratoire notre-Dame des Beaux-Chemins, situé le long de la route menantau col du Tourond.


Le Laus, haut-lieu de grâces

Il y a quelques années de cela, un soir, visitant virtuellement les plus célèbres sanctuaires mariaux européens, je suis entrée, presque par hasard, sur un site web consacré au sanctuaire Notre-Dame du Laus dont je ne connaissais pas l’existence. La lecture sur les apparitions de

la Vierge à Benoîte Rencurel m’a énormément touchée et attirée, au point d’éprouver une grande envie de visiter réellement Notre-Dame du Laus.Pour plusieurs raisons, je n’ai pas pu réaliser dans l’immédiat cette intention, jusqu’au jour où, durant un pèlerinage à Lourdes, j’ai appris qu’un pèlerinage au sanctuaire Notre-Dame du Laus se préparait. J’ai saisi immédiatement l’occasion afin de satisfaire mon désir.Dans le cours de mon existence, j’ai souvent demandé avec d’incessantes et intenses prières quelques grâces à la Madone, en obtenant certaines dont une en particulier, il y a 6 ans, si importante et si belle, que depuis ce jour, pour remercier la Vierge Marie, toutes les fois où je me rends dans un sanctuaire marial, je porte en don du linge brodé par mes soins. Je n’ai jamais ressenti aussi fortement la volonté de broder aussi généreusement pour un sanctuaire comme pour celui de Notre-Dame du Laus.Avant mon pèlerinage au Laus, j’ai récité à l’intention de la Vierge une neuvaine de remerciements et j’ai aussi osé faire une requête particulière, peut-être un tantinet audacieuse, à savoir pouvoir sentir ces parfums qui se perçoivent au sanctuaire du Laus, parfums que seuls certains pèlerins ont le privilège de sentir.29 septembre 2011 : me rendant à la sainte messe en compagnie de quelques pèlerins de mon groupe, je m’apprêtais à descendre les escaliers qui mènent à l’entrée latérale du sanctuaire, quand je me suis sentie entourée, enveloppée par un intense et net parfum de roses qui m’a accompagnée jusque dans l’église.En outre, durant toute la durée de la sainte messe, j’ai pu sentir un autre parfum enivrant, non plus de roses mais toujours floral, dont l’essence était impossible à identifier, se manifestant toujours plus intense et pénétrant durant le Sanctus et l’eucharistie : cela a été extrêmement puissant, au point de m’étourdir.En souvenir de cet événement, pour moi extraordinaire, pour remercier la Vierge Marie, je me suis engagée à broder une nappe d’autel, choisissant comme thème la Vierge et l’Enfant, placée au dessus d’une guirlande de roses.Je suis retournée au Laus en juillet 2012 avec d’autres broderies promises précédemment et, cette fois encore, durant la célébration de la sainte messe, j’ai senti deux ou trois souffles de vent parfumé, de brève durée, semblables au parfum de l’encens mélangé à de la menthe. En vérité, tel phénomène s’était auparavant vérifié, par intermittence, le long de la route, peu avant les virages qui mènent au sanctuaire, me laissant quelque peu étonnée et surprise.En août 2013, quand je suis revenue au Laus pour porter la nappe, je n’ai plus perçu aucun parfum, mais durant la sainte messe, mon cœur a commencé à battre très fort, au point de m’effrayer, pensant à un malaise. Cependant tout est rentré dans l’ordre à la fin de la messe. Ignorant la signification d’un tel événement, j’ai voulu l’interpréter comme un signe d’approbation de la part de la Madone pour les dons reçus.Cette année se célébreront les 350 ans de la première apparition et j’aimerais revenir au sanctuaire du Laus, et par la même occasion, offrir un nouveau don à la Vierge Marie. »

Maria Ambrogia Ghezzi (10 janvier 2014)

››› Deux ex-voto illustrésLa statue de notre-Dame du Laus

La statue en marbre blanc de Carrare, qui domine l’autel principal dans la basilique, fut donnée en 1716 par le sculpteur Honoré Pela, originaire de Gap, qui s’était fixé à Gênes en 1680. Un ex-voto inséré dans le mur du sanctuaire du côté de la sacristie, explique l’origine de ce don. On y lit : « À la plus grande gloire de Dieu, la première fois que j’entrai dans cette église, je sentis une si suave odeur, qu’elle m’obligea de faire présent de cette vierge de marbre, avec obligation du R. P. Prieur de faire dire chaque soir en perpétuité un Salve Regina pour mon âme. Honoré Pela, de Gap » (R. de Labriolle, Benoîte la Bergère de Notre-Dame du Laus, 2e édition, 1996, p. 262).

Le tableau de Benoîte

« Au commencement de la dévotion, un peintre tombe malade dans une paroisse voisine, se voue au Laus, guérit, fait un tableau de la Mère de Dieu et de Benoîte au bas qui garde ses moutons, le porte au Laus en action de grâces, rendant son vœu. Ce tableau valait dix à douze écus » (Les manuscrits du Laus, copie authentique, manuscrit de Gaillard, 1688 – 276 [322]).

Elle brode pour la Vi erge

Les ex-voto du Laus

Gratifiée à plusieurs reprises des « bonnes odeurs », Maria Ambrogia Ghezzi a souhaité remercier Notre-Dame du Laus à sa façon. Elle témoigne.


Le Laus, haut-lieu de grâces

Elle brode pour la Vi erge

Les ex-voto du Laus

››› DéfinitionQu’est-ce qu’un ex-voto ?Un ex-voto (signifiant en latin « par suite d’un vœu ») est un objet placé dans un sanctuaire (béquilles de malades à Lourdes, maquettes de bateaux dans les sanctuaires fréquentés par des marins, tableaux représentant l’événement qui a fait l’objet du vœu, plaque gravée, etc.) comme manifestation de gratitude vis-à-vis de Dieu ou de l’un de ses saints, très souvent à la suite d’un vœu.

Qu’en dit l’Église ?Les ex-voto sont l’une des expressions traditionnelles de piété populaire, que l’Église a toujours considérée comme une forme de prière d’action de grâces.

››› « Comme promis,j’ai remercié Benoîte »« Au début de l’année 2011, j’ai fait la promesse à Benoîte de la remercier publiquement si elle m’accordait sa bénédiction. Je lui ai demandé, par la prière et des cierges, l’arrivée d’un bébé pour un couple meurtri et la guérison de mon mari. Dès ce moment-là, je me suis sentie réconfortée. Le premier signe est apparu en janvier 2012 concernant mon mari. Le deuxième signe est arrivé en automne 2012. Non pas un… mais deux bébés se sont annoncés et sont nés en avril 2013. J’ai donc, comme promis, remercié publiquement sœur Benoîte » (Béatrice, 30 octobre 2013).

J’ai senti deux ou trois souffles de vent parfumé.

Vue d’ensemble et détails de la nappe et du linge d’autel brodés par Maria Ambrogia Ghezzi.

Règlement : – Par chèque (uniquement pour la France) à l’ordre de : ADG 391 ND Laus– Par virement postal (2 467 08 A MARSEILLE) – En espèces.

Le La u et vous

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66 % de votre don du montant de votre impôt, dans la limite de 20 % de votre revenu imposable. Ainsi : 45e de don = coût réel de 16 e, 100 e de don = coût réel de 34 e. Les dons supérieurs à 20 e effectués avant le 31 décembre donneront lieu à un reçu fiscal au titre de l’année considérée.

☛ 2. OFFRIR DES MESSESVous pouvez joindre des intentions• 1 messe : 17 e,• 1 neuvaine : 170 e,Chèques établis à l’ordre de :ADG 391 NDL à envoyer à : Sanctuaire Notre-Dame du Laus Secrétariat05130 Saint-étienne-le-Laus.

☛ 3. FAIRE UN LEGSLes legs peuvent permettre d’envisager des projets à plus long terme pour le sanctuaire. Les bienfaiteurs intéressés par cette démarche sont invités à entrer en contact avec l’économe du diocèse de Gap et d’Embrun. Coordonnées : Maison diocésaine, 9 rue du Capitaine-de-Bresson – 05 000 Gap. Tél. : 04 92 40 02 75. Email : [email protected]

☛ 4. ET AUSSI…Don en ligne sur www.sanctuaire-notredamedulaus.com

L’hôtellerie du sanctuaire dispose d’un magasin d’articles religieux (livres, souvenirs, cadeaux, cartes postales, etc.).

Coordonnées : Magasin Notre-Dame du Laus 05130 Saint-étienne-le-Laus Tél. : 04 92 50 94 08. Email : [email protected]

nouveau : Laissez-vous réconcilierNotre-Dame du Laus, un message pour aujourd'huiDVD – 30 minutesVersion : française15 € + 3,5 € de frais de port

(Chèque à l’ordre de « Hôtellerie Notre-Dame du Laus »)

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Cette huile n’est pas vendue. Vous êtes invités à faire une offrande libre (par chèque, à l’ordre de ADG 391 NDL).

Courrier à adresser à : Accueil du pèlerin05130 Saint-étienne-le-Laus.Tél. : 04 92 50 95 51

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Agenda

››› En 2014Du 1er juillet au 6 juilletSession sur le temps, « Prendre le temps, patienter, vivre le présent… », prêchée par le père Ludovic Frère, recteur du sanctuaire.

Du 7 juillet au 31 aoûtChaque semaine : session estivale jubilaire (enseignements, pèlerinages, activités pour les enfants…).

Du 29 juillet au 3 aoûtSession des jeunes 18-35 ans.

Du 3 au 7 septembreSession d’approfondissement de la foi, prêchée par Mgr André Fort, évêque émérite d’Orléans.

7 septembreFête de la rentrée scolaire.

8 septembreFête de la Nativité de la Vierge Marie.

Du 29 septembre au 2 octobreSession angélique, « Les anges. Existent-ils ? Qui sont-ils ? Quelle est leur mission ? », prêchée par le père Jean-Miguel Garrigues, religieux dominicain.

Du 8 au 11 novembreSession espérance « Pour les personnes ayant connu un deuil », prêchée par le père Guy Corpataux, chapelain du sanctuaire.

Du 10 au 14 novembreRetraite pour les religieuses

Du 21 au 24 novembreSession Contempler la beauté, « La beauté sauvera-t-elle le monde ? » (conférences, expositions, témoignages, concerts, temps de méditation, visites…).

››› En 2015Du 18 au 23 janvier« Retraite pour les prêtres », prêchée par Mgr Renato Boccardo, archevêque de Spolète-Nursie.

Du 15 février au 15 marsSessions Ski spi. Pendant les vacances scolaires d’hiver. Ressourcement spirituel et détente (hébergement à l’hôtellerie du sanctuaire, facilités pour aller skier).

AnnÉE JUBILAIREZoom sur les sessions et retraites et quelques autres rendez-vous

Sur Internet« Suivez le chemin du Laus » sur la page Facebook du sanctuaire.Retrouvez : l’agenda du sanctuaire, l’actualité, des photos, des témoignages, etc. Et aussi : suivez le sanctuaire sur Twitter (@NDduLaus).

Événement Bonne année jubilaire - Sanctuaire Notre … · Un trimestre riche en belles...

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