EVALUATION DES IMPACTS ECONOMIQUES ISSUS DE MESURES DE ... · RAPPORT DE STAGE : ... débarquements...
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Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion AMOP/SATHOAN – Marie BENCENY - Janvier 2008
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Université Montpellier II Sciences et techniques du Languedoc
Diplôme d’Université de Chef de Projet et d’Exploitation en Aquaculture et Halieutique International Postgraduate Dilpoma in AQUATIC PRODUCTIONS MANAGEMENT
- Promotion 2006-2007 - RAPPORT DE STAGE :
EVALUATION DES IMPACTS ECONOMIQUES ISSUS DE MESURES DE GESTION DES PECHES EN MEDITERRANEE
PARTIE I : Dimension flottille / pêcherie
STAGIAIRE
Marie BENCENY Stagiaire en formation au CREUFOP dans le cadre du D.U. chef de Projet en Aquaculture et Halieutique
REFERENTS
Aurélie DESSEIN Bertrand WENDLING A.M.O.P. SA.THO.AN Association Méditerranéenne Société coopérative Maritime des Organisations de Producteurs des pêcheurs de Sète Môle www.pechemed.fr www.sete-peche.fr
ENCADREMENT SCIENTIFIQUE
Laurent BARRANGER et Arnaud SOUFFEZ LEN CORRAIL Email : [email protected]
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Université Montpellier II Sciences et techniques du Languedoc
Diplôme d’Université de Chef de Projet et d’Exploitation en Aquaculture et Halieutique International Postgraduate Dilpoma in AQUATIC PRODUCTIONS MANAGEMENT
- Promotion 2006-2007 - RAPPORT DE STAGE :
EVALUATION DES IMPACTS ECONOMIQUES ISSUS DE MESURES DE GESTION DES PECHES EN MEDITERRANEE
PARTIE I : Dimension flottille / pêcherie
STAGIAIRE
Marie BENCENY Stagiaire en formation au CREUFOP dans le cadre du D.U. chef de Projet en Aquaculture et Halieutique
REFERENTS
Aurélie DESSEIN Bertrand WENDLING A.M.O.P. SA.THO.AN Maison de la mer Cap Saint Louis 3B Rue des cormorans 28, promenade JB Marty 34 200 SETE 34 200 SETE Tél : 04 67 78 43 16 Tél : 04 67 46 04 15 FAX : 04 99 04 94 71 FAX : 04 67 46 05 13 Email : [email protected] Email : [email protected] Site internet : www.pechemed.fr Site internet : www.sete-peche.fr
ENCADREMENT SCIENTIFIQUE
Laurent BARRANGER et Arnaud SOUFFEZ LEN CORRAIL Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de Nantes Chemin de la Censive du Tertre - BP 52 231 44 322 Nantes Cedex 3 - FRANCE Tél. : +33 2 40 14 17 41 Fax : +33 2 40 14 17 40 Email : [email protected]
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AVEC LE CONCOURS FINANCIER DE :
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RESUME
Le secteur des pêches maritimes subit depuis plusieurs années d’importantes contraintes conjoncturelles qui se sont peu à peu ancrées dans le paysage maritime pour se transformer en de véritables enjeux structurels, menaçant le maintient de la filière pêche sur les différentes façades maritimes française. Aujourd’hui, ces difficultés peuvent se résumer au travers des enjeux biologiques, réglementaires et énergétiques qui, intimement mêlées les uns aux autres, pénalisent l’exploitation et la viabilité économique des entreprises de la filière du navire de pêche jusqu’aux entreprises de commercialisation. Entre les exigences économiques d’un marché ouvert et les préoccupations environnementales croissantes défendues au niveau communautaire, les pêcheurs méditerranéens subissent de plein fouet la progression continue du prix du pétrole. Le lobbying environnemental, la gestion durable des ressources naturelles, les normes juridiques et administratives de plus en plus nombreuses, sont autant de contraintes avec lesquelles les pêcheurs doivent désormais conjuguer. Dans une perspective de gestion concertée des pêches en méditerranée, la Politique Commune des Pêches (PCP) définit les modalités légales pour l’élaboration de nouveaux modes de gestion des ressources halieutiques avec la création de : « plan de gestion ». Dans les articles 18 et 19, du règlement (CE)1967/2006, du 21 décembre 2006 concernant « les mesures de gestion pour l’exploitation durable des ressources halieutiques en Méditerranée », la communauté sollicite les Etats membres pour la mise en œuvre d’une politique des pêches basée sur des plans de gestion dans les eaux territoriales et communautaires. En Méditerranée française, les acteurs de la pêche chalutière se sont entendus pour participer activement à l’élaboration des plans de gestion. Cette démarche qui a conduit l’Association Méditerranéenne des Organisations de Producteurs (AMOP) à programmer plusieurs travaux devant aboutir à une meilleure connaissance de la filière, pour mieux appréhender les impacts des réglementations qui seront proposés dans les années à venir. C’est dans le cadre de son programme d’action 2007, que ce travail « d’évaluation des impacts économiques issus de la mise en place de mesures de gestion des pêches en Méditerranée – dimension : pêcherie / flottille » a été conduit. Ce rapport, constitue donc la première étape pour une évaluation plus globale des impacts de futures mesures de gestions. Il s’agit ainsi d’un travail prospectif - mieux connaître pour mieux maîtriser.
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L’approche filière est la méthodologie retenue. Le monde des pêches maritime est composé de 3 principales secteurs, le secteur productif « dimension flottille / pêcherie », le secteur portuaire « dimension portuaire », et le secteur commercialisation « dimension aval ».
La dimension pêcherie-flottille est l’objet de ce rapport. Ce travail synthétise les débarquements d’un échantillon d’une trentaine de chalutiers de Méditerranée entre 2000 et 2006 (port de Sete). L’étude de la dimension portuaire a donné lieu à un diagnostic de la première mise en marché des produits de la pêche dans le golfe du Lion. Cette action a été réalisée par Clément GIRARD au cours de l’année 2007 (action AMOP 2007). La dimension aval est en cours de réalisation dans le cadre d’une action coordonnée par le CEPRALMAR pour l’année 2008. Ce travail aboutira à une meilleur compréhension des « Marchés destinataires ».
Le rapport présenté ci-après, analyse le fonctionnement des chalutiers méditerranéens pour un échantillon de 51% des chalutiers en Languedoc-Roussillon, et 38% des chalutiers du Golfe du Lion. Les données traitées sont issues de la criée de Sète et de l’Organisation de Producteurs (OP) Sa.Tho.An. A terme, l’objectif est d’atteindre un échantillon d’au moins 75% de la flottille chalutière méditerranéenne. Une coopération des autres ports est ainsi attendue. Comparativement à la situation présentée en 19831, les volumes totaux débarqués par la flottille chalutière apparaissent stables mais les valeurs générées sont inférieures (en euros courants 2000). Sur la centaine d’espèces débarquées dans les ports de Méditerranée française, seules les 15 premières2 interviennent dans l’économie des unités de pêche. Ces espèces dites « clés » sont étudiées dans le détail au travers du présent rapport. Les débarquements totaux en volume et en valeur sont analysés, les variations saisonnières sont identifiées et les tendances sont évaluées. Ces 15 espèces « clés » représentent 90% des volumes débarqués, et plus de 80% de la valeur créée entre 2000 et 2006. Trois catégories de chalutiers se distinguent au travers de leurs activités : les chalutiers de « fond ou démersaux », les chalutiers « pélagiques », et les chalutiers pratiquant une activité « mixte ». L’analyse et l’identification des caractéristiques de production permettront ainsi, la création d’un outil d’aide à la décision, nommée « matrice » devant permettre de mieux appréhender les impacts de mesures de gestion qui seront proposées prochainement par l’union européenne.
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1. Résultat de la dernière étude socio-économique des chalutiers de Méditerranée. 2 Les plus importantes en valeur et en volume.
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REMERCIEMENTS Réalisé dans le cadre d’une formation essentiellement tournée vers l’aquaculture, ce stage s’intéresse exclusivement à l’halieutique. Pour m’aider à combler mes lacunes en ce domaine, plusieurs personnes m’ont apporté conseils et soutiens. Je tiens avant tout à remercier Pierre D’ACUNTO, Président de l’Association Méditerranéenne des Organisations de Producteurs (AMOP) et de la Coopérative des pêcheurs de Sete Mole (Sa.Tho.An), pour m’avoir accordé sa confiance et accepté ce stage au sein de la Sa.Tho.An. Je remercie Aurélie DESSEIN, Bertrand WENDLING, Christine SEGORB, Dominique WENDLING et Marie-Claude BRITTO, ainsi que tout le personnel de l’OP SATHOAN et de la criée de Sete pour m’avoir expliqué et guidé dans le monde de la pêche chalutière. Merci à Arnaud SOUFFFEZ, Laurent BARRANGER, et toute l’équipe du LEN CORRAIL pour les bases économiques qu’ils m’ont inculqué ainsi que pour leur soutien. Mes pensées vont également à Emilie BONNET qui a participé pendant un mois et demi à la réalisation de ce stage. Enfin, quand j’ai pu ne plus croire en mes capacités à accomplir ce stage les professeurs et accompagnateurs de la formation du CREUFOP ont su me rassurer. Je remercie tout particulièrement Claude AMIEL, Gérard SPOSITO, Colette TRABOUYE, ainsi que Hervé POCHARD.
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SOMMAIRE
PARTIE I. REPONDRE AUX EXIGENCES COMMUNAUTAIRES ........................................................ 1
CHAPITRE 1 LA POLITIQUE COMMUNE DES PECHES ................................................................................. 2 A La Politique Commune des Pêches Générale .................................................................. 2
CHAPITRE 2 LA PCP MEDITERRANEENNE................................................................................................ 6 CHAPITRE 3 LE CONTEXTE NATIONAL - LES PECHEURS ENTRE MESURES D’AIDE ET GRENELLE DE
L’ENVIRONNEMENT .................................................................................................................................. 7 CHAPITRE 4 LES ORGANISATIONS DE PRODUCTEURS - DE LA REPRESENTATIVITE DU METIER A LA GESTION
AUTONOME DU SECTEUR ........................................................................................................................... 8 A Les Organisations de Producteurs, une reconnaissance européenne pour une présence locale .......................................................................................................................... 8 B L’AMOP : Une Association au service des Producteurs .................................................. 10 C La Sa.Tho.An : Une Organisation de Producteurs Méditerranéenne ............................ 11
CHAPITRE 5 UN OUTIL POUR - « EVALUER LES IMPACTS ECONOMIQUES ISSUS DE MESURES DE GESTION DES
PECHES EN MEDITERRANEE » ................................................................................................................... 12 A Date et lieu du stage ......................................................................................................... 12 B Encadrement du stage ..................................................................................................... 12 C Déroulement du stage ...................................................................................................... 12
PARTIE II. NECESSITE D’ANTICIPER LES EVOLUTIONS DE LA PECHE CHALUTIERE ................... 14
CHAPITRE 1 ELEMENTS SUR L’ECONOMIE CHALUTIERE ............................................................................. 15 A Le dernier rapport économique de l’IFREMER « Le chalutage en Méditerranée - Evolution économique 1970-1984 » ......................................................................................... 15 B Scenarii d’avenir et contextes communautaire et national.......................................... 16
CHAPITRE 2 PRODUCTION ET CREATION DE VALEUR FLOTTILLE CHALUT ...................................................... 18 A L’approche « ressource ».................................................................................................. 18 B L’approche « flottille » ........................................................................................................ 34
CHAPITRE 3 SITUATION FINANCIERE DES ENTREPRISES (CHALUTIERS)........................................................... 42 A Le type de pêche : premier critère de segmentation.................................................... 43
B L’âge du navire : un critère supplémentaire incontournable pour une analyse comptable 43
CHAPITRE 4 CONSTRUCTION DE LA MATRICE......................................................................................... 44 A Des répercussions sur la production ................................................................................. 44 B Des impacts sur les producteurs ....................................................................................... 44 C Des conséquences sur les acteurs portuaires.................................................................. 45 D Des changements pour la filière aval .............................................................................. 45 E Un « coût » pour le consommateur final .......................................................................... 45
PARTIE III. LES LIMITES DE LA MATRICE ...................................................................................... 46
CHAPITRE 1 LE MANQUE DE REPRESENTATIVITE DE L’ECHANTILLON............................................................ 47 CHAPITRE 2 LES CONTRAINTES DU VIVANT ............................................................................................. 47 CHAPITRE 3 LES INCERTITUDES NEES DU LIBRE ARBITRE DES PECHEURS......................................................... 47
PARTIE IV. ANNEXES – FICHES ESPECES .................................................................................... 48
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Partie I. REPONDRE AUX EXIGENCES COMMUNAUTAIRES
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Chapitre 1 LA POLITIQUE COMMUNE DES PECHES
A LA POLITIQUE COMMUNE DES PECHES GENERALE
(I) UNE POLITIQUE COMMUNE POUR UN BIEN COMMUN
Le poisson est une ressource naturelle renouvelable dont les facteurs de reproduction et de déplacements échappent au contrôle humain. Cette ressource fait partie du patrimoine commun. La politique commune de la pêche (PCP) a été élaborée afin de gérer une ressource commune et de respecter les obligations communautaires. Ces ressources, douées de mobilité, sont considérées comme un bien partagé par plusieurs pêcheries et plusieurs pays. Les traités ayant institué la Communauté reconnaissaient la nécessité d'une gestion commune dans ce domaine. Les premières mesures communes dans le secteur de la pêche datent de 1970. Ces mesures ont pris davantage d'importance en 1976 lorsque les États membres, suivant en cela un mouvement international, se sont accordés pour étendre de 12 à 200 milles des côtes leurs droits d'exploitation des ressources marines (Convention de Montego Bay). Parallèlement, les États membres ont reconnu que l'Union européenne était la mieux placée pour gérer la pêche dans les eaux relevant de leur juridiction ainsi que pour défendre leurs intérêts dans les négociations internationales. C’est ainsi qu’en 1983, la PCP est créée. Pour la méditerrané, la PCP a été adoptée par le Conseil du 21 décembre 2006 : règlement 1967/2002.
(II) UNE POLITIQUE COMMUNE POUR UNE ACTIVITE DURABLE
La Politique Commune de la Pêche (PCP) doit garantir une exploitation des ressources aquatiques vivantes qui assure des conditions économiques, écologiques et sociales durables. À cette fin, la Communauté applique le principe de précaution dans ses mesures visant à protéger et à préserver les ressources aquatiques vivantes, à assurer leur exploitation durable et à réduire l'impact des activités de pêche sur les écosystèmes marins.
a) Les principes fondamentaux de la Politique Commune de la Pêche
La PCP est guidée par des objectifs fondamentaux. Incontournables, ils sont au nombre de 5 :
• Accroître la productivité • Assurer un niveau de vie équitable au secteur • Stabiliser les marchés • Garantir la sécurité des approvisionnements • Maintenir des prix raisonnables
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Pour atteindre ses objectifs, l’Union Européenne agit dans 5 domaines principaux :
• La conservation et la gestion durable des ressources halieutiques, c'est-à-dire protéger les stocks de poissons en réglementant la quantité de poisson pêché, en permettant aux jeunes poissons de se reproduire et en garantissant le respect des mesures
• La politique des structures, grâce à différents instruments financiers structures: et gestion de la flotte ou autrement dit aider les secteurs de la pêche à adapter son matériel et organisation aux contraintes qu'imposent la rareté des ressources et le marché. Il s’agit de mesures visant à créer un équilibre entre l'effort de pêche et les ressources halieutiques existantes.
• L’Organisation Commune des Marchés (OMC) en vue de faire correspondre l'offre et la demande au bénéfice des producteurs et des consommateurs
• Le contrôle afin d’assurer l’application optimale des mesures • La politique extérieure afin de mettre en place des accords de partenariat de pêche
et de négocier au niveau international des mesures communes de protection pour la pêche au large
La PCP doit tenir compte des dimensions : biologique, économique et sociale de la pêche. Pour limiter la capture de jeunes poissons, diverses règles techniques ont été adoptées. Ainsi, des maillages minimaux sont fixés. Certaines zones peuvent être fermées pour la protection des stocks. Certains engins de pêche sont interdits et des techniques «plus sélectives», facilitant la fuite des juvéniles ou limitant la capture des espèces non visées, deviennent obligatoires. Des tailles minimales de capture en dessous desquelles il est illégal de débarquer différentes espèces sont également en vigueur. Enfin, les captures et les débarquements doivent être inscrits dans des journaux de bord spéciaux à des fins de contrôle des activités de pêche. La réforme de la PCP en 2002 a identifié - (i) la réduction de l'effort de pêche combinée à la limitation des captures (TAC) et (ii) des mesures techniques - comme les mesures principales à utiliser dans la gestion des pêches. La réforme a également introduit une approche à long terme de la gestion de la pêche qui implique la réalisation de plans de reconstitution pluriannuels pour les stocks inférieurs aux limites biologiques tolérables et de plans de gestion pluriannuels pour les autres stocks. Ce sont ces derniers qui sont au cœur des débats en Méditerranée. En ce qui concerne la gestion de la flotte, la réforme de la PCP en 2002 a introduit un système plus simple de limitation de la capacité de pêche de la flotte de l'Union afin de l'adapter aux ressources disponibles. Il a remplacé le système précédent des programmes d'orientation pluriannuels (POP), qui s'était révélé inefficace dans la lutte contre la surcapacité de la flotte de l'UE. Le nouveau système accorde davantage de responsabilité aux États membres afin d'atteindre un meilleur équilibre entre les capacités de pêche de leur flotte et les ressources disponibles. En cas d’échec ou de propositions insuffisantes, la Commission peut sursoir aux états membres et proposer d’autres modes de gestion pour le secteur de la pêche. Elle préconise ainsi : l'introduction d'engins de pêche plus sélectifs, les restrictions de pêche visant à protéger le poisson juvénile, la protection des espèces et des habitats vulnérables, l’accroissement des tailles minimales au débarquement, l’interdiction de rejets imposées à titre expérimental à des échantillons représentatifs de la flotte de pêche, etc…
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b) L’avenir de la pêche : une gestion par plan
Les stocks doivent se renouveler pour compenser la mortalité naturelle et la mortalité liée à la pêche ou à d'autres causes. Afin d'assurer la reconstitution des stocks, il faut permettre aux jeunes poissons de grandir et de se reproduire au moins une fois. La PCP fixe chaque année des quantités maximales de poissons pouvant être capturés sans risque de surexploitation. Sur la base d'études scientifiques réalisées sur les principaux stocks, le Conseil des ministres statue sur la quantité de poissons que les pêcheurs de l'UE pourront capturer l'année suivante. Ce système atteint vite ses limites (non respect des TAC, mauvaise reproduction d’une année impacte l’année suivante…). L’UE veut une gestion de la ressource planifiée sur plusieurs années. Ainsi, depuis la réforme de la PCP de 2002, l’UE a opté pour une planification de type gestion des risques. Cette planification se fait à trois niveaux (en remontant le plus en l’aval) :
• Un plan de gestion de la crise via les mesures d’urgence adoptées par la Commission et les Etats membres.
• Une politique de prévention des risques avérés grâce aux plans de reconstitution, activée dès que les stocks atteignent la limite raisonnable admissible
• Le principe de précaution, principe directeur de la PCP, avec la mise en place de plans de gestion.
1) La gestion de crise : les mesures d’urgence adoptées par la Commission et les Etats
Les mesures d’urgence sont traitées par les articles 7 à 10 du règlement (CE) n°2371/2002 du 20 décembre 2002 relatif à la conservation et à l’exploitation durable des ressources halieutiques dans le cadre de la politique commune de la pêche. En cas de « menace grave pour la conservation des ressources aquatiques vivantes ou pour l'écosystème marin résultant des activités de la pêche et nécessitant une intervention immédiate, la Commission peut, sur demande dûment justifiée d'un État membre ou d'office, arrêter les mesures d'urgence » pour une durée limitée. (Article 7) En cas de « menace grave et imprévue, résultant des activités de la pêche, pèse sur la conservation des ressources aquatiques vivantes ou sur l'écosystème marin, dans les eaux relevant de la souveraineté ou de la juridiction d'un État membre, et que tout retard risque de causer des dommages difficiles à réparer, ledit État membre peut adopter des mesures d'urgence, pour une durée maximale de trois mois. » (Articles 8 à 10). L’édiction de mesures d’urgence par les Etats membres est dûment encadrée. Les régimes sont différents en fonction des eaux concernées (eaux territoriales, ZEE). Ces mesures ne permettent qu’une gestion à posteriori lors de la réalisation du risque (les preuves d’une menace grave existent). La gestion en aval des risques est la politique à adopter.
2) Le principe de prévention ou les plans de reconstitution
L’article 5 du règlement (CE) n°2371/2002 du 20 décembre 2002 relatif à la conservation et à l’exploitation durable des ressources halieutiques dans le cadre de la politique commune de la pêche a créé la notion de plan de reconstitution. Les stocks concernés par ces mesures sont surtout ceux d’Atlantique Nord-Est (merlu, langoustine, sole). Les plans de reconstitution sont établis suite à avis un scientifique qui sert de base à une règle d’application stricte. En effet, il s’agit d’un mécanisme intégré et
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automatique où les TAC (Hardest control rulls) sont strictement respectés. Ces mesures d’application strictes définissent des capacités de pêche très réduite par rapport au droit communautaire général. Quand les seuils exigibles des plans de reconstitution sont atteints, un plan de gestion prend le relais. On passe de la prévention à la précaution.
3) Vers la stricte application du principe fondamental de la PCP : les plans de gestion
L’article 6 du règlement (CE) n°2371/2002 du 20 décembre 2002 relatif à la conservation et à l’exploitation durable des ressources halieutiques dans le cadre de la politique commune de la pêche a établi le concept de plan de gestion. Cette notion a été reprise par les articles 18 et 19 du règlement 1967/2002 du Conseil du 21 décembre 2006 concernant la PCP Méditerranéenne. L’article 18 traite des plans de gestion communautaire. En d’autres termes, il s’agit des plans de gestion édictés par le Conseil de l’UE. Ils sont « relatifs à des pêcheries spécifiques en Méditerranée, notamment dans des zones situées en tout ou partie au-delà des eaux territoriales des États membres ». L’article 19 définit les plans de gestion nationaux. Il s’agit d’outil de gestion « pour certaines pêches dans les eaux territoriales ». L’édiction de ces plans est tenue par de stricts délais. « Les États membres doivent adopter, au plus tard le 31 décembre 2007, des plans de gestion pour la pêche pratiquée au moyen de chaluts, de sennes de bateau, sennes de plage, filets tournants et dragues dans leurs eaux territoriales […] les États membres peuvent ultérieurement élaborer d'autres plans de gestion sur la base de nouvelles informations scientifiques pertinentes. » En Méditerranée française, cette opportunité de se réapproprier la gestion des activités de pêches a été saisie.
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Chapitre 2 LA PCP MEDITERRANEENNE Ce n’est que depuis 2006 que la PCP s’applique entièrement en Méditerranée. Jusqu’à cette date, un seul acte concernait la Méditerranée3. Il n’était qu’une application très partielle de la PCP aux spécificités méditerranéennes. Le 21 décembre 20064, était adoptée la PCP Méditerranéenne. Conforme aux principes directeurs de la PCP, elle est une adaptation aux conditions d’exploitation méditerranéenne des règles de gestion communautaires pour la pêche. Du point de vue de la planification, seuls les plans de gestion sont repris. En effet, les plans de reconstitutions et les mesures d’urgence concernent surtout les stocks de poissons des pêcheries du Nord de l’Europe. Les articles 18 et 19 reprennent le concept de plan de gestion. L’article 18 décrit le plan de gestion communautaire. Seule l’UE est compétente pour adopter un plan de gestion « relatif à des pêcheries spécifiques en Méditerranée surtout dans les eaux non territoriales5 ». L’article 19 définit le plan de gestion national, « un plan de gestion pour certaines pêches dans les eaux territoriales ». En d’autres termes, l’UE est compétente du point de vue de la ressource (bien commun). Compétents pour réglementer « certains types de pêches », les Etats ont quant à eux la prérogative de réglementer les activités de leurs ressortissants. La PCP méditerranéenne offre ainsi aux Etats membres riverains la possibilité de gérer eux même l’activité de leur flottille et à fortiori la ressource exploitée. Le contexte communautaire pousse donc à une pêche responsable. Sur le plan national, la même politique est suivie ; renforcée depuis l’été 2007 avec la mise en marche du Grenelle de l’environnement.
3 Règlement (CE) n°1626/94 du Conseil du 27 juin 1994, prévoyant certaines mesures techniques de conservation de des ressources de pêche en Méditerranée 4 Règlement (CE) n°1967/2006, du 21 décembre 2006 concernant des mesures de gestion pour l’exploitation durable des ressources halieutiques en Méditerranée et modifiant le règlement (CEE) n°2847/93 et abrogeant le règlement (CE) n°1626/94 5 En Méditerranée, il n’y a pas de Zone Economique Exclusive (de 12 à 200 milles des côtes). Les Etats ne sont plus compétents au-delà de leurs eaux territoriales (de la côte aux 12 premiers milles marins). A partir de cette limite ce sont les eaux internationales.
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Chapitre 3 LE CONTEXTE NATIONAL - LES PECHEURS ENTRE MESURES D’AIDE ET GRENELLE DE L’ENVIRONNEMENT Depuis 2000, les successives crises du gasoil ont mis à mal les pêcheurs méditerranéens et la flottille française en général. Il en résulte que la part de la charge carburant est toujours plus grande ; ceci au détriment de la rétribution des marins. La rentabilité des entreprises de pêche devient de plus en plus incertaine. Les prix prohibitifs du baril de pétrole menace chaque fois un peu plus de mettre un terme aux activités de pêche gourmandes en carburant, tel est le cas en Méditerranée pour la flottille chalutière. Face à ces difficultés rencontrées par le secteur, l’Etat a plusieurs fois participé au dépassement de la crise grâce d’importantes mesures financières. En 2004, les effets de la crise pétrolière avaient été atténués grâce au FPAP (Fonds de Prévention des Aléas Pêche). Cet outil, moyennant paiement d’un droit d’adhésion et de contributions annuelles, dédommageait les pêcheurs méditerranéens de l’augmentation du prix du gasoil. Pour cela, il assurait la prise en charge à posteriori d’une partie du prix au litre au-delà de 0,27€/l. Du fait de son caractère d’aide direct vis-à-vis du droit communautaire, ce système a été stoppé en décembre 2006. Actuellement, les pêcheurs connaissent à nouveau de grosses difficultés liées à la flambée des courts du pétrole, et rien ne porte à croire que la tendance va s’inverser (épuisement des ressources énergétiques fossiles). Plusieurs mesures ont récemment été adoptées pour soutenir la filière et identifier des solutions structurelles. Cela doit passer par une restructuration de la flotte française avec des moteurs moins énergétivores, et plus propres (utilisant d’autres source d’énergie que le pétrole). Toutefois, cette restructuration doit rester conforme aux règles du droit communautaire. Outre son poids sociale et économique pour de nombreuses régions littorales, la pêche est une activité identitaire, chère au cœur des français. Toutefois, l’avenir la pêche doit se montrer respectueuse des principes environnementaux. Cela passera par une restructuration de la flotte vers une pêche propre et une gestion durable de la ressource. Les plans de gestion s’inscrivent dans cette vision. En Méditerranée, le souhait d’anticiper pour mieux durer s’est récemment concrétisé par un projet de « plan de gestion pour les eaux territoriales » au sens de l’article 19 du Reglt. 1967/2006. Un « plan de gestion des eaux communautaires », élaboré conjointement par les Etats membres concernés et la Commission, constituera l’étape suivante vers une gestion maîtrisée de la pêche en Méditerranée. Les Organisations de Producteurs en tant qu’organismes reconnus au niveau communautaire, et représentatifs de la profession ont été les leaders de cette démarche.
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Chapitre 4 LES ORGANISATIONS DE PRODUCTEURS - DE LA REPRESENTATIVITE DU METIER A LA GESTION AUTONOME DU SECTEUR Dans le cadre de la mise en place d’un plan de gestion des pêches en Méditerranée française, les Organisations de Producteurs de la région ont engagé des actions afin de défendre les intérêts souvent malmenés des pêcheurs. C’est au sein des locaux de la Sa.Tho.An6 que l’action A.M.O.P.7 « Evaluation des impacts économiques issus de mesures de gestion des pêches en Méditerranée » fut mené entre les mois de mai et novembre 2007. Afin de recentrer l’intérêt de ce travail et le positionnement des Organisations de Producteurs dans les plans de gestion, l’histoire et le fonctionnement des Organisations de Producteurs sont rapidement présentés ci-après.
A LES ORGANISATIONS DE PRODUCTEURS, UNE RECONNAISSANCE EUROPEENNE POUR UNE PRESENCE LOCALE
Mise en place pour l’OCM8, les Organisations de Producteurs (OP) concernent l’ensemble des secteurs de la PAC9. Cette partie traite uniquement des Organisations de Producteurs du secteur pêche.
(I) LES OP10 : L’INTRUMENT MAJEUR DE L’OCM
C’est dans le cadre de l’OCM que les Organisation de producteurs ont été créées. Dans le secteur des pêches maritimes, l’OCM dispose de 4 instruments :
• Des normes communes de commercialisation pour les produits frais dans les domaines de la qualité, du calibrage, de l'emballage et de l'étiquetage des produits de la pêche européens et importés;
• Des Organisations de Producteurs (OP), qui sont des associations volontaires de
pêcheurs mises en place pour contribuer à stabiliser les marchés. Leur rôle est de protéger les pêcheurs des changements soudains de la demande du marché;
• Un système de soutien des prix qui fixe des prix minimaux de vente des produits de la
pêche. Les OP en sont chargées. peuvent obtenir un soutien financier si elles doivent retirer des poissons, crustacés et mollusques du marché, les stocker pour une utilisation ultérieure ou les transformer;
• Des règles pour le commerce avec les pays non membres de l'UE.
Les Organisation des Producteurs généralement porteuse des 3 autres instruments de l’OCM. Ainsi, ces structures interviennent comme les intermédiaires privilégiés à travers desquels les changements de l’OCM sont apportés. Leur rôle est destiné à stabiliser et à réguler les marchés.
6 Acronyme de Sardine Thon Anchois, Organisation de Producteurs des pêcheurs de Sète 7 Association Méditerranéenne des Organisation de Producteurs 8 Organisation Commune des Marchés 9 Politique Agricole Commune 10 Organisation de Producteurs
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(II) FONCTIONNEMENT DES ORGANISATIONS DE PRODUCTEURS
Les Organisations de Producteurs sont avant tout des groupements organisés de pêcheurs. Investies de compétences communautaires, elles voient leur rôle se renforcer sous l’effet de l’accroissement des contraintes reglementaires en relation avec la PCP.
a) Un organisme représentatif de la profession
Les Organisations de Producteurs sont constituées de producteurs de la branche "pêche" qui s'associent librement pour prendre des mesures destinées à créer les meilleures conditions de commercialisation de leurs produits. Les OP constituent un élément structurant de l’organisation du marché des produits de la pêche. Pour être représentative, une Organisation de Producteurs doit comporter un pourcentage minimal de la production totale débarquée sur sa zone de compétence, et veiller à ce que la production de ses membres y soit mise en vente. Instrument de l’OCM, les Organisations de Producteurs sont l’interface stratégique pour l’avenir de la pêche.
b) Un organisme pivot aux attributions sans cesse élargies
Vu le caractère imprévisible de la pêche, des déséquilibres entre l'offre et la demande sont inévitables. Afin d’en atténuer les effets pervers (chute des prix), la Communauté européenne a institué différents mécanismes dont l’objet et de limiter ces fluctuations. Chaque année, des prix de référence sont fixés pour un certain nombre d'espèces. Afin d'assurer un revenu minimal aux producteurs, les OP peuvent appliquer ces prix minimum en retirant du marché les produits de la pêche n’ayant trouvé un acheteur pour un montant supérieur au prix de retrait. Les produits retirés du marché sont détruits ou valorisés par transformation. Le rôle des Organisations de Producteurs a été renforcé par la réforme de l’OCM adoptée en 199911. L’attribution de ses nouvelles prérogatives nécessitent la mise de mesures de gestions pour un respect des exigences commerciales mais également environnementales (respect des tailles minimales, plan de campagne, etc…). Elles peuvent ainsi :
• mettre en œuvre des mesures relatives à la gestion rationnelle des ressources (i.g. Plan de Gestion / Plan Opérationnel de Campagne), pour limiter les captures lors des périodes de faible demande et en encourageant la planification des activités de pêche ;
• apporter une valeur ajoutée aux produits de la pêche et contribuer à la stabilisation du marché.
En Méditerranée, ces actions se concrétisent localement au sein des Organisations de Producteurs et collectivement12 au sein de l’A.M.O.P.
11 Règlement (CE) nº 104/2000 du Conseil du 17 décembre 1999 portant organisation commune des marchés dans le secteur des produits de la pêche et de l'aquaculture 12 Pour l’ensemble de la Méditerranée
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B L’AMOP : UNE ASSOCIATION AU SERVICE DES PRODUCTEURS Reconnue comme Organisation de Producteurs dès 1995, l’AMOP13 réunit les Organisations de Producteurs de Sète14, Port de Bouc15, Marseille16, et Port-Vendres/Port la Nouvelle17, et les coopératives d’Agde18 et du Grau du Roi19.
Figure 1 : La compétence materiae loci de l’AMOP (www.pechemed.fr)
Conscientes des menaces qui pèsent sur la profession, les OP ont largement participé au sein de l’AMOP à la réflexion sur l’élaboration d’un plan de gestion20 de la pêche chalutière en Méditerranée21. Ces réflexions ont rassemblés différents acteurs de la pêche au chalut en Méditerranée. Un projet de « plan de gestion pour les eaux territoriales » est en cours d’élaboration sous l’égide des Comités Régionaux des Pêches (Languedoc Roussillon, PACA et Corse), et les services de l’Etat (Direction des Pêches Maritimes et des Elevages Marins, Affaires Maritimes, DIREN, etc…). Un « plan de gestion des eaux communautaires »22, élaboré conjointement par les Etats membres concernés, constituera l’étape suivante vers une gestion de la pêche en Méditerranée.
13 Association Méditerranéenne des Organisations de Producteurs ; http://www.pechemed.com 14 SA.THO.AN 15 COPEMART 16 PROCACO 17 PROQUAPORT 18 Pêcheries Agathoises 19 SOCOMAP et La Graulenne 20 Article 18 du règlement (CE) 1967/2006 décrit ci-avant 21 Concerne essentiellement le Golfe du Lion 22 Article 19 du règlement (CE) 1967/2006 décrit précédemment
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11
Afin anticiper les impacts économiques des mesures réglementaires proposées et/ou adoptées dans le cadre de ces plans de gestion, l’AMOP, en tant que regroupement d’Organisations de Producteurs, s’est engagée dans une action de prospective « D’évaluation des impacts économiques issus de la mise en place de mesures de gestion des pêches en Méditerranée ». Grâce à cet outil, l’AMOP désire disposer d’un outil d’aide à la décision pour une meilleure maîtrise dans la gestion des pêches en Méditerranée ; Outil qui doit permettre d’aborder la gestion des pêches dans le cadre d’une vision de développement et d’aménagement durable des zones côtières. La prise en compte des impacts économiques doit permettre une gestion équilibrée des milieux biologique tout en y intégrant les acteurs socio-économiques qui font vivre la filière. Cette action a fait l’objet du stage développé dans ce document.
C LA SA.THO.AN : UNE ORGANISATION DE PRODUCTEURS MEDITERRANEENNE23 Sète dispose du premier port de pêche de Méditerranée. La pêche sétoise et l’organisation des pêcheurs est à son image. La Société Coopérative Maritime (SCM) des pêcheurs de Sète Môle - sigle Sa.Tho.An pour « Sardine / Thon / Anchois » est reconnue en qualité d’Organisation de Producteurs depuis 199224. La Sa.Tho.An est un membre fondateur de l’AMOP où sont rassemblés les Sociétés Coopératives Maritimes des plus importants ports de pêche de Méditerrané. La Sa.Tho.An regroupe l’essentiel de la flottille de pêche de Sète soit :
• Une trentaine (29 en 2007) de chalutiers de 18 à 25 mètres, tous adhérents ; • Un quinzaine de thoniers (12 en 2007) de 25 à 45 mètres, adhérents ou membres
associés.
23 En taille 24 Par arrêté ministériel
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Chapitre 5 UN OUTIL POUR - « EVALUER LES IMPACTS
ECONOMIQUES ISSUS DE MESURES DE GESTION DES PECHES EN
MEDITERRANEE »
A DATE ET LIEU DU STAGE Afin de réaliser l’étude nécessaire à la construction d’un outil d’évaluation des impacts économiques issus de mesures de gestion des pêches, un travail de plusieurs mois fut nécessaire. Malgré les premiers éléments récoltés sur le Port-la-Nouvelle et Port-Vendres, le stage présenté par ce document porte exclusivement sur le port de Sète qui constitue la première démarche d’un travail plus global. Il constitue l’étape 125 d’une étude devant prendre une dimension méditerranéenne. L’objectif visé est d’atteindre un échantillon au moins équivalent à 75% de la flotte chalutière méditerranéenne constitué d’environ 100 unités. Ce stage s’est déroulé à Sète, dans les locaux de la Sa.Tho.An. du 21 mai au 30 novembre 2007. Plusieurs structures ont participé à la bonne conduite de ce travail.
B ENCADREMENT DU STAGE L’AMOP est la structure d’accueil de se travail, c’est elle qui en a assuré la maitrise d’œuvre et l’hébergement administratif. Pour des raisons d’organisation de travail, de disponibilité et d’accès aux données, ce outil fut développé au sein des locaux de la Sa.Tho.An. Toutefois, l’aspect technique du stage26 a nécessité un encadrement scientifique. Cet encadrement fut assuré par le LEN CORRAIL (Laboratoire d'Economie de Nantes – Centre d'Observation et de Recherche sur les Ressources Aquatiques et les Industries du Littoral - Recherche en économie maritime - Faculté des Sciences Economiques et de Gestion de Nantes - Chemin de la Censive du Tertre - BP 52 231 - 44 322 Nantes Cedex 3 – France - [email protected]).
C DEROULEMENT DU STAGE Le stage s’est décomposé en 3 étapes :
• Collecte des données de production et des données économiques. Ce travail fut long et fastidieux. D’une part au regard des contraintes d’archivage des données, d’accès, de disponibilité et d’autre part au regard des différents formats et codes utilisés au cours de la période étudiée 2000 à 2007. Cette partie du travail s’est écoulé sur une période d’environ 4 mois.
• Analyse des données. En s’inspirant des travaux du LEN CORRAIL, et en prenant
conseil auprès de laboratoire de Nantes ainsi que des autres référents du stage, les
25. Avec 38% de la flotte chalutière méditerranéenne. 26. Etude économique et finanicère.
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données ont été étudiées. Les conclusions du travail serviront de base pour la construction de l’outil d’évaluation. Cette partie du travail a duré environ 2 mois.
• Information des partenaires. Au cours du stage, les financeurs et adhérents de l’AMOP
ont été informés de l’avancement des travaux. Plusieurs présentations orales et documents synthétiques écrits ont été diffusés. Ce travail s’est effectué tout au long du stage.
Ce travail aura donc permis de décrypter les éléments économiques de la pêche chalutière pour le port dee Sète27. Les activités de « collecte des données » n’ont pas été décrites ci-après. Elément purement technique, les données ont été récoltées par plusieurs sources au travers de différents formats d’archivage. Une analyse détaillée des données et des opérations de comparaison entre les différentes sources ont permis de ne conserver que les données les plus pertinentes. L’information des partenaires n’est également pas développée au sein de ce rapport. Cette action se résume a des opérations régulières d’information à destinations des différents partenaires financiers du projet et aux membres AMOP (les commanditaires) afin d’expliquer l’avancement du travail. Seules les conclusions sont présentées ci-dessous. Synthétisées dans le rapport, elles sont détaillées dans les annexes. Ce rapport se conclut par une partie critique développant les limites de ce travail.
27. Premier échantillon d’une étude qui doit être étendue sur la Méditerranée entière.
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Partie II. DE LA NECESSITE D’ANTICIPER LES EVOLUTIONS DE
LA PECHE CHALUTIERE EN MEDITERRANEE
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Chapitre 1 ELEMENTS SUR L’ECONOMIE CHALUTIERE
A LE DERNIER RAPPORT ECONOMIQUE DE L’IFREMER « LE CHALUTAGE EN MEDITERRANEE - EVOLUTION ECONOMIQUE 1970-1984 »
La pêche au chalut en Méditerranée est un thème communément abordé du point de vue de la ressource, et de l’impact sur le milieu. L’IFREMER mène, chaque année, plusieurs campagnes d’estimation des stocks de poissons (PELMED, MERVIV, MEDITS, MERMED…). Cette activité primaire joue également un rôle non négligeable sur l’économie méditerranéenne, et le tissu social régional. En 1987, l’IFREMER a diffusé un rapport s’intéressant aux aspects économiques et à fortiori en partie sociaux de ce métier. Il reste aujourd’hui l’un des documents économique les plus récents s’intéressant à la pêche chalutière en Méditerranée. Ce rapport économique et juridique28 conclut par un pronostic d’avenir peu engageant. Les conclusions tenues peuvent être comparées à celles exprimées actuellement par l’ensemble des acteurs du secteur. Partant du constat que depuis 1971, les activités de chalutage en Méditerranée se sont nettement développées : le nombre et la puissance des chalutiers se sont fortement accrus, et les quantités de poissons débarquées se sont en progression, le rapport de l’IFREMER rappelle que le chalutage en Méditerranée française s’effectue depuis le début des années 70 dans le cadre d’un système de licence de pêche. Ce système, toujours en vigueur, est voué à limiter le nombre de navires autorisés à pratiquer l’activité. La mise en place du système de licences vise à préserver la rentabilité de la pêche et à encadrer l’effort de pêche pour un groupe limité de pêcheurs. Malgré, cet encadrement il semble que les résultats économiques des unités chalutiers se sont nettement dégradés depuis quelques années. Cette consomption résulte de l’accroissement de certaines charges d’exploitation (principalement le carburant), mais aussi à la stagnation ou la diminution des volumes débarqués par unité d’effort. L’évolution des charges d’exploitation s’est traduite d’une part par l’accroissement des puissances motrices et une relative spécialisation des chalutiers de 24-25 mètres sur les petites espèces pélagiques. Ces modifications se sont réalisées conformément aux règles juridiques : les navires mis en activité à partir de 1975 ont une longueur supérieure à 18 mètres, et la puissance de leur moteur « bridé » est comprise entre 200 et 430 chevaux (arrêté du 25 novembre 1975). En l’absence d’une réduction des charges d’exploitation ou d’une hausse des prix du poisson au débarquement, une amélioration de la situation économique ne peut s’envisager qu’avec un accroissement des recettes. Sans encadrement, il s’agit d’une perpétuelle course en avant dont l’issue ne peut être durable pour la ressource. Il convient donc de définir de nouveau mode d’exploitation et de gestion intégrant les préoccupations biologiques, économiques et sociales. Une telle perspective suppose une extension du système de licence aux autres activités de pêche. Hors, si les chalutiers voient leur activité strictement encadrée, tel n’est pas le cas pour les autres professions29. Une homogénéisation des règles imposées aux professionnels de la pêche, passe par une autorégulation de la producteurs, premier pas vers l’acquisition d’une durabilité pour la profession. Toutefois, cela ne semble pas suffisant.
28 Le chalutage en Méditerranée : Le port de Sète, Evolution économique 1970-1984. Eric MEURIOT, Pierre-Yves DREMIERE, et Jean CAPELLE, 1987. 29 Ou loisirs : petits métiers, pêche sportive, pêche plaisancière …
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion AMOP/SATHOAN – Marie BENCENY - Janvier 2008
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Une valorisation de la production, et une régulation des apports suite à l’engagement de la profession dans une démarche responsable tel un plan de gestion permettrait d’accroître le chiffre d’Affaires par unité d’effort pour améliorer la rentabilité des entreprises de pêche. L’action de l’AMOP « Evaluation des impacts économiques issus de la mise en place de mesures de gestion des pêche en Méditerranée » a permis de dresser un bilan économique de la pêche chalutière en Méditerranée au niveau du port de Sète. Cet état des lieux devra être étendu à l’ensemble des ports de Méditerranée, permettant ainsi de caractériser la flotte chalutière méditerranéenne. Dès lors, ce bilan conjugué (i) au travail réalisé sur les ports de Méditerranée30, et notamment les chaînes de valeur ajoutée, ainsi que (ii) aux travaux à venir sur les marchés destinataires des principaux produits de la mer, doit servir de base à la construction d’une matrice d’évaluation des impacts économiques pour la filière. Cette matrice permettra de percevoir avant l’application de toute mesure de gestion l’impact économique prévisible tant au niveau de la flottille, du port, que tout au long de la filière aval.
B SCENARII D’AVENIR ET CONTEXTES COMMUNAUTAIRE ET NATIONAL Un plan de gestion des pêches méditerranéen est en cours d’élaboration. Il devra proposer un cadre d’exploitation national au niveau de la façade méditerranéenne accompagné de mesures complémentaires adaptées aux conditions locales, et délibérées par la profession. Ce plan de gestion intègrera donc les mesures concernant les tailles minimales biologiques, les règlements techniques des engins de pêche, le nombre de licences, l’encadrement de l’effort de pêche au travers des jours et des heures de sortie. Pour assurer la durabilité de la pêche chalutière, et par conséquent l’ensemble du secteur aval, il est nécessaire d’en connaître les composantes essentielles. Pour cela, la filière est décomposée en trois dimensions (figure 2) :
• La dimension pêcherie flottille, • La dimension portuaire, • La dimension aval.
Le travail présenté ci-après concerne la dimension « pêcherie-flottille », autrement dit celle qui regroupe les producteurs primaire et indirectement leurs structures représentatives, les organisations de producteurs et/ou les coopératives. Les autres dimensions de la filière « produits de la mer » ont - ou vont - faire l’objet d’études connexes. Ainsi, la dimension « portuaire » a été traitée au sein du plan d’action AMOP 2007, par Monsieur Clément GIRARD qui s’est penché sur le fonctionnement des ports de Méditerranée. L’analyse de la dimension « avale », constitue l’une des actions du CEPRALMAR pour l’année 2008. Cette étude s’appuiera sur les conclusions de la dimension « pêcherie-flottille », notamment en ce qui concerne le choix des principales espèces.
30 Plan d’action AMOP, réalisé par Clément GIRARD.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion AMOP/SATHOAN – Marie BENCENY - Janvier 2008
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Figure 2 : Schéma des impacts socio-économiques issus de mesures de gestion sur la filière des produits de la mer
(Source : LEN CORRAIL, 2006)
La pêche chalutière est aujourd’hui menacée par sa dépendance énergétique, de son manque d’anticipation vis-à-vis du marché ainsi que par une réglementation européenne de plus en plus stricte sur le sujet d’exploitation des ressources halieutiques. Ce travail concerne un échantillon de 51% de la flottille chalutière en Languedoc Roussillon soit 38% de la flotte dans le Golfe du Lion31. Il s’agit ici de dresser un premier panorama économique de la flotte chalutière méditerranéenne.
31 Etude préliminaire menée dans le port de Sète.
Pêcheries -Flottilles
Les entreprises
La production
Les systèmes de régulation
Ports
Les acteurs
Le fonctionnement
Les indicateurs de VAD portuaire
Marchés destinataires
Les acteurs aux différents stades
Les dépendances
Les systèmes de régulation
MESURES DE GESTION
IMPACTS SOCIO-ECONOMIQUES
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18
Chapitre 2 PRODUCTION ET CREATION DE VALEUR FLOTTILLE CHALUT La construction d’une matrice d’évaluation des impacts économiques issus de mesures de gestion des pêches exige une connaissance détaillée de l’activité chalutière. C’est pourquoi, ce chapitre analyse les données de production au sein d’un premier échantillon de chalutiers (données issues de l’OP SATHOAN et de la Halle a Marée « criée » de Sete) entre les années 2000 et 2006. L’année 2007 (en cours durant l’étude) n’a pas été intégrée du fait de la saisonnalité de production de certaines espèces. Cette analyse permet de définir les grandes caractéristiques d’une partie de la pêcherie chalutière méditerranéennes. La dimension pêcherie-flottille a été étudiée sous deux approches :
• Une approche ressource (pêcherie) • Une approche flottille
A L’APPROCHE « RESSOURCE » D’après le bilan dressé par l’IFREMER dans son rapport économique et juridique « Le chalutage en Méditerranée : le port de Sète, Evolution économique 1970-1984 », les quantités débarquées depuis 1973 sont en nette augmentation. Cet accroissement résulte de la progression des débarquements du poisson « bleu » (sardine et anchois), alors que les espèces du « blanc » stagnent. Entre 1972 et 1982, les débarquements de bleu ont été multipliés par 19 (moyenne de 134% par an). Cette progression concerne la sardine, le maquereau, et l’anchois. La composition de la valeur des débarquements depuis le début des années 1970 met en évidence une spécialisation croissante de l’activité des chalutiers : pour la période 1980-1983 : plus de 50% du chiffre d’Affaires est réalisé par les petits poissons pélagiques et le merlu (20% enter 1971-1973). A partir de 1984, la production reste stable. Sur le plan de la valeur totale débarquée, l’évolution générale montre une tendance à la baisse depuis 1980. La richesse générée varie en effet en fonction des espèces capturées, la demande paraît soutenue pour les espèces de poisson blanc, mais non pour le poisson bleu (en particulier la sardine) qui est concurrencé par les importations. Aujourd’hui, la situation comparée à celle observée en 1984, sauf quelques années exceptionnelles chez certaines espèces, la production totale apparait donc stable, mais la production par espèces est variable. Après une analyse de la production totale (en volume et en valeur), les principales espèces ont été déterminées. Les espèces ont alors été classées par catégories :
• Le poisson « bleu » (regroupe les espèces pélagiques de pleine eau) • Le poisson « blanc » (regroupe les espèces démersales vivants ou associées au fond) ;
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(I) LA PRODUCTION TOTALE
Dans son rapport « Le chalutage en Méditerranée : le port de Sète, Evolution économique 1970-1984 », l’IFREMER enregistrait pour les chalutiers du port de Sète, sur l’année 1983 :
• 8 011 tonnes débarquées ; • 80,2 millions de francs (soit 12,22 millions d’euros de l’époque et 17,35 millions d’euros en 2000).
Entre 2000 et 2006, 59 372 tonnes de poissons ont été débarquées, soit une valeur de 112 798 590 euros courants (106,5 M€ constants de 2000). Par année cela représente une moyenne de 8 481 tonnes, et 16,1 millions d’euros courants (15,2 millions d’euros constants de 2000). A la lecture de ces données, la production semble être stabilisée en volume. Pour ce qui est de la valeur, elle a augmenté en euros courants, mais diminué en euros constants (année de référence 2000).
Tableau 1. Production totale débarquée par les chalutiers du port de Sète entre 2000 et 2006, production OP32 + HAM33 de Sete (Échantillon de 32-38 navires, toutes espèces confondues – source : HAM Sete et OP Sathoan).
ANNEESProduction en
volume (kg)
Production en
valeur (€ courants)
Production en
valeur (€ constants
2000)
CHALUTIERS
ACTIFS
2000 8 961 964 13 548 830 13 548 830 322001 9 605 006 16 376 986 16 071 734 342002 9 690 270 17 138 133 16 455 982 36
2003 8 338 448 16 443 023 15 433 364 362004 7 634 132 15 948 775 14 779 649 382005 7 638 580 16 368 898 14 936 007 342006 7 503 650 16 973 946 15 253 820 35
En observant la production entre 2000 et 2006 (tableau 1 et figure 3), la production des années 2000, 2001 et 2002, est supérieure à celle relevée en 1983 (entre 8 900 et 9 700 tonnes environ), alors que la valeur correspondante, bien que croissante, reste inférieure en euros constants34 à celle relevée en 1983. A cette forte augmentation de la production, a succédé une réduction des volumes débarqués qui se stabilisent autour des 7 500 tonnes depuis 2004. La valeur des débarquements (tableau 1 et figure 3), a évolué parallèlement aux quantités produites jusqu’en 2005. En 2006, contrairement aux volumes débarqués qui diminuent légèrement, la valeur augmente réellement (en euros courants et en euros constants de 2000). Toutefois, entre 2000 et 2006, la valeur produite en euros constants de 2000 reste inférieure à celle connue en 1983. En 2002, la valeur totale générée est d’environ 17 M€ constants35, valeur obtenue en 2006, alors que les volumes débarqués étaient inf. de 2 000 T. Les débarquements moyens par mois pour la période 2000 à 2006 sont représentés sur la figure 4. Ces débarquements démontrent une relative stabilité des captures tout au long de l’année comprise en 600 et 900 tonnes par mois, avec une période de plus forte production en été et une période de plus faible production en hiver (mois de décembre). Les variabilités intra annuelles restent faibles, sauf pour le mois de mars. La figure 5 représente la variation saisonnière des valeurs débarquées. Une fois encore les variations mensuelles sont faibles avec des valeurs débarquées mensuelles comprises entre 1.2 et 1.5 M€, sauf pour le mois de décembre (1.1 M€).
32 Organisation de Producteurs de Sete SATHOAN – SCM des Pêcheurs de Sete Mole. 33 Halle à Marée. 34 Année de référence 2000.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion AMOP/SATHOAN – Marie BENCENY - Janvier 2008
20
0
2 000
4 000
6 000
8 000
10 000
12 000
14 000
16 000
18 000
20 000
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
0
2 000
4 000
6 000
8 000
10 000
12 000
VALEUR (k€) VOLUME (T)
Figure 3. Evolution de la production totale débarquée par les chalutiers du port de Sète entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM Sete ; échantillon de 32-38 navires, toutes espèces confondues).
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
1 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12Mois
Tonnes
Figure 4. Moyennes mensuelles des volumes totaux débarqués, toutes espèces confondues, entre 2000 et 2006, (Moyenne +/- 1 erreur type ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0
200
400
600
800
1 000
1 200
1 400
1 600
1 800
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12Mois
k€
Figure 5. Moyennes mensuelles des valeurs débarqués, toutes espèces confondues, entre 2000 et 2006 (Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion AMOP/SATHOAN – Marie BENCENY - Janvier 2008
21
Les quantités et valeurs débarquées dépendent de 2 facteurs principaux, d’une part la productivité du milieu d’autre part de l’effort de pêche fourni (nombre de jour de pêche et/ou nombre de chalutiers et activité chaque mois). L’analyse de l’effort de pêche entre 2000 et 2006 permet de constater que :
• le nombre de jours de pêche diffère peu d’une année à l’autre. (Respectivement entre 2000 et 2006 : 227 jrs / 232 / 233 / 226 / 235 / 229/ 233) • Le nombre de chalutiers en activité varie de façon conséquente.
Le nombre de chalutiers en activité (tableau 2) tend à croître entre 2000 et 2002, tout comme les volumes débarqués. Toutefois, sa progression se poursuit jusqu’en 2004 avec 38 chalutiers en activité, alors que la production passe sous la barre des 8 000 tonnes. Par la suite on observe une baisse des navires en activité (34 chalutiers en 2005), alors que la production se stabilise. Pour expliquer cette baisse de la production plusieurs hypothèses peuvent être avancées, cependant aucune ne peut être privilégiée :
• baisse de la productivité du milieu (impacts climatiques, canicule, courants, …) • faible disponibilité de la ressource, comportement du poisson (facteurs
environnementaux, courantologie,…) ; • effort de pêche supérieur aux Prises Maximales Equilibrées pour certaines espèces ; • accroissement de l’effort de pêche d’autres métiers (petits métiers) sur des espèces
ciblées36 … Les variations du nombre de chalutiers en activité correspondent à l’entrée en flotte de nouvelles unités performantes et la sortie de navires plus anciens. Dans le cadre de ces renouvellements, la composition de la flottille se modifie au cours du temps. Aussi, l’évolution d’une variable comme le volume ou la valeur total débarqué ne reflète qu’une estimation de l’effort de pêche exprimé en nombre d’unité et non pas la performance effective de la flottille.
Tableau 2. Renouvellement de la flottille chalutière dans le port de Sète de 2000 à 2006 : entrées, sorties de flotte, et reprises d’activité des chalutiers (Source : OP Sathoan & HAM Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
ENTREE EN
FLOTTE
SORTIE DE
FLOTTE
REPRISE
D'ACTIVITE
2001 22002 3 12003 4 4
2004 6 5 1
2005 1 4
2006 1 En conclusion, la production de l’échantillon étudié (chalutiers du port de Sete) est stabilisée depuis 2004 autour de 7 500 tonnes/an. Bien que plusieurs hypothèses puissent être avancées pour expliquer la réduction des apports entre 2000 et 2004, aucune analyse scientifique ne permet d’expliquer ce phénomène. Ce contexte démontre la nécessité de suivre la production des ressources halieutiques pour le Golfe du Lion dans son ensemble. D’autres modes de gestion doivent être proposées, tel que cela est défini dans les articles 18 et 19 du règlement CE 1967/2006. L’étude de la production des principales espèces entre 2000 et 2006, présentée ci-après constitue une base documentaire qui permettra d’anticiper ces nouveaux modes de gestion.
36 Petits métiers et pêche de loisir (sportive et plaisancière)
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(II) INDENTIFICATION DES ESPECES CLES DE L’ECONOMIE CHALUTIERE
Malgré le grand nombre d’espèces pêchées en Méditerranée (environ une centaine), seule une dizaine a un poids significatif dans l’économie chalutière. Pour identifier ces espèces, les débarquements en valeur et en volume de ces 7 dernières (2000 à 2006) années ont été analysés. La sélection des espèces s’est basée sur les volumes (tableaux 3a et 3b) et les valeurs débarquées (tableaux 4a et 4b). Seules les 15 premières espèces répondant à ces critères ont été retenues. Ces espèces composent plus d’1% des volumes débarqués et/ou plus d’1% de la valeur générée.
Tableaux 3a et 3b. Débarquements totaux cumulés (en kg et en %) des principales espèces pêchées entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
ESPECES VOLUME (kg)
SARDINE DE LA MEDITERRANEE 21 756 958ANCHOIS 16 665 271MERLU + MERLAN (2000-2005) 4 224 953MAQUEREAU 3 599 861POULPES 2 312 889CAPELAN DE MEDITERRANEE 1 729 881CHINCHARDS-GASCON 1 461 577BAUDROIE 1 089 399DIVERS POISSONS ROUGES 1 066 947DORADE ROYALE DE CHALUT 601 487
CONGRE 496 859BOGUE 433 199BORADO / PAGEOT ACARNE 412 715BAR DE CHALUT 375 764
ROUGETS BARBET 371 528ENCORNETS / CALMARS 319 962MUGE/MULETS 283 659
DEBARQUEMENTS TOTAUX 59 372 050
ESPECESPART DU VOLUME
TOTAL
SARDINE DE LA MEDITERRANEE 36,65%ANCHOIS 28,07%MERLU 7,12%MAQUEREAU 6,06%POULPES 3,90%CAPELAN DE MEDITERRANEE 2,91%CHINCHARDS-GASCON 2,46%BAUDROIE 1,83%DIVERS POISSONS ROUGES 1,80%DORADE ROYALE DE CHALUT 1,01%CONGRE 0,84%BOGUE 0,73%BORADO / PAGEOT ACARNE 0,70%BAR DE CHALUT 0,63%ROUGETS BARBET 0,63%ENCORNETS / CALMARS 0,54%MUGE/MULETS 0,48%
Espèces débarquées à plus de 1 000 tonnes ou espèces représentant plus de 1% des volumes débarqués de 2000 à 2006
Tableaux 4a et 4b : Valeurs totales cumulées (en € et en %) des principales espèces pêchées entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers 2000-2006).
ESPECES VALEUR (euros)ANCHOIS 26 487 909MERLU + MERLAN (2000-2005) 20 876 864SARDINE DE LA MEDITERRANEE 14 822 671BAUDROIE 6 758 319POULPES 5 356 119BAR DE CHALUT 4 845 594DORADE ROYALE DE CHALUT 3 963 694MAQUEREAU 3 601 158SOLE COMMUNE 3 551 524ENCORNETS / CALMARS 2 716 531ROUGETS BARBET 2 433 944CAPELAN DE MEDITERRANEE 2 394 244SEPION (PISTE) 1 650 489CHINCHARDS-GASCON 1 259 280
GABOTTE / GRONDIN PERLON 979 932PAGEOT 908 697DIVERS POISSONS ROUGES 903 779CONGRE 567 387VALEUR TOTALE DEBARQUEE 112 798 590
ESPECESPART DE LA
VALEUR TOTALEANCHOIS 23,48%MERLU + MERLAN (2000-2005) 18,51%SARDINE DE LA MEDITERRANEE 5,99%BAUDROIE 4,30%POULPES 4,75%BAR DE CHALUT 4,30%DORADE ROYALE DE CHALUT 3,51%MAQUEREAU 3,19%SOLE COMMUNE 3,15%ENCORNETS / CALMARS 2,41%ROUGETS BARBET 2,16%CAPELAN DE MEDITERRANEE 2,12%SEPION (PISTE) 1,46%CHINCHARDS-GASCON 1,12%GABOTTE / GRONDIN PERLON 0,87%PAGEOT 0,81%DIVERS POISSONS ROUGES 0,80%CONGRE 0,50%
Espèces débarquées à plus d’un million d’euros ou espèces représentant plus de 1% de la valeur générée de 2000 à 2006
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion AMOP/SATHOAN – Marie BENCENY - Janvier 2008
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Au total, 10 espèces représentent plus de 90% des débarquements et 14 espèces représentent presque 80% de la valeur totale générée entre 2000 et 2006 par les chalutiers (échantillon du port de Sète). Eu égard aux volumes et valeurs ci-dessus, les principales espèces retenues pour cette étude sont : l’anchois, le merlu-merlan37, la sardine, la baudroie, les poulpes, le loup (bar), la dorade royale, le maquereau, la sole commune, les encornets/calmars, le rouget barbet, le capelan, le sépion (piste)38, le chinchard (gascon), et enfin du mélange de poisson dénommé « divers poissons rouges ». Les débarquements (en volume et en valeur) de ces espèces ont été illustrés par catégorie. Trois catégories ont été créées, correspondant au type de poisson (blanc, bleu), et aux pratiques de pêche : pélagique, de fond :
• Les espèces du « bleu », c'est-à-dire la sardine et l’anchois, espèces pélagiques quasi-exclusivement débarquées par les chalutiers pélagiques ;
• Les espèces « mixte », soit le merlu, le maquereau, et le chinchard-gascon, espèces clés de la production en volume et en valeur des chalutiers pélagiques et de fond ;
• Les espèces du « blanc », autrement dit la baudroie, le poulpe, le bar, la dorade, la sole, les encornets, le rouget, le capelan, le piste39, le chinchard, et enfin les divers poissons rouges, espèces débarquées par les chalutiers de fond.
Bien que la sardine domine du point de vue des volumes débarqués40, elle n’est qu’à la troisième place concernant les valeurs générées. Elle ne représente que 6% de la valeur débarquée (plus de 36% des volumes débarqués). Il s’agit d’une espèce très mal valorisée. L’anchois qui est également une espèce du bleu, représente à lui seul 23% de la valeur débarquée (pour 28% des volumes débarqués). Espèce classée mixte pour cette étude, le merlu est l’espèce clé du chiffre d’affaires des chalutiers méditerranéens41. Elle est la plus débarquée après la sardine et l’anchois, et avec seulement 7% des volumes totaux débarqués, elle représente plus de 18% de la valeur totale débarquée. La baudroie, les poulpes, le bar, la dorade, le maquereau, la sole, les encornets /calmars, les rougets barbets, le capelan et les chinchards-gascon sont les autres principales espèces débarquées par les chalutiers de Sète. En effet, elles représentent toutes plus d’1% de la valeur produite ses 7 dernières années (2000-2006). Les débarquements en volume et en valeur de ces espèces sont étudiés en détails en annexe dans les fiches espèces. Les débarquements de chaque espèce ont été regardés à différentes échelles de temps42, et selon différents points de vue43 en volume, en valeur, et en valeur unitaire44.
37 Le merlan a pendant longtemps été la dénomination utilisée en Méditerranée pour le merlu. Les résultats des débarquements merlan bleu (de Paris) et le merlu ont été, pour une partie des données, mélés. Le merlan bleu est une espèce peu débarquée. C’est pourquoi, les débarquements des deux espèces ont été agrégés pour l’ensemble de l’étude. Seul le merlu est une espèce clé de l’économie chalutière. 38 Problème analogue à celui du merlan-merlu. L’espèce clé est le piste, un petit calmar à forte valeur marchande. 39 Problème analogue à celui du merlan-merlu. L’espèce clé est le piste, un petit calmar à forte valeur marchande. 40 Plus de 5 000 tonnes de différence avec l’anchois, la deuxième espèce débarquée, et plus de 17 000 tonnes de différence avec le merlu-merlan, troisième espèce débarquée 41. A des degrés différents en fonction du type de métier. 42. A l’année, au mois. 43. Débarquements totaux, débarquements par unité d’effort. 44. Prix moyen.
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a) Caractéristiques du poisson « bleu »
Les espèces considérées comme poisson bleu (pélagiques) dans cette étude sont : La sardine et l’anchois. Ces espèces sont capturées en quantité importante. Le poisson est vendu sous forme de lots (1 lot est constitué d’une palette de plusieurs dizaines de caisses pour un poids de quelques centaines de kg). Les apports de ces espèces sont souvent irréguliers et caractérisés par l’accessibilité à la ressource et sa capturabilité. Toutes les espèces de poisson bleu font l’objet d’un prix de retrait. Malgré les mesures communautaires de soutien des prix aux débarquements, notamment pour la sardine, la tendance est à la baisse ou la stagnation des prix moyens. Les quantités débarquées influent généralement sur les prix moyens à la vente (effet prix). Ces deux espèces sont typiquement des espèces pélagiques, bien que l’anchois et la sardine puissent être capturés par les chalutiers de fond.
b) Caractéristiques du poisson « blanc »
Le poisson blanc comprend des espèces pêchées en plus faible quantité, mais pour la plupart avec un prix moyen plus élevé. Les quantités débarquées influent généralement peu sur les prix moyens à la vente (peu d’effet prix). Les captures de poissons blancs sont souvent marquées par une forte saisonnalité. Seules certaines espèces bénéficient d’un prix de retrait. Contrairement au poisson bleu, les espèces constitutives du groupe « poisson blanc » sont très peu pêchées par les chalutiers pélagiques. Pour cette étude, tous les poissons non « bleus », et non « mixtes » sont considérés comme démersaux.
c) Caractéristiques de la catégorie « espèces communes »
Il s’agit du merlu, du maquereau et du chinchard-gascon. Ces espèces sont des espèces « clés » pour l’économie chalutière. En partie capturées par les chalutiers de fond et les chalutiers pélagiques, ces espèces sont traitées à part. Ces 3 espèces font toutes l’objet d’un prix de retrait. Elles constituent une part non négligeable des débarquements, mais aussi du chiffre d’affaires des chalutiers méditerranéens. Toute mesure de gestion, concernant directement ou indirectement ces espèces, aura des conséquences pour l’ensemble de la flotte chalutière. Observations : Les régionalismes font que plusieurs espèces ont une dénomination différente selon leur lieu de débarquement. Les services de l’Etat veille à ce que les espèces commercialisées sur le marché français portent le même nom, et correspondent au même code FIOM. Des aménagements ont donc été nécessaires pour mener cette étude :
• dans la base de donnée utilisée, le merlu, appelé merlan en Méditerranée, a été mélangé avec le merlan de Paris ou merlan bleu à Sète45. Toutefois, le merlan bleu est une espèce peu débarquée. Ces deux espèces ont donc été agrégées en une seule : « merlu ».
• La soupe rouge est devenue « divers poissons marins », puis grondins rouges et enfin « divers poissons rouges ». Ces dénominations successives se sont enchaînées entre 2000 et 2006, c’est pourquoi « grondins rouges » et toute autre dénomination désignant un mélange de poissons rouges ont été associés.
• Le piste (un petit calmar) a été agrégé, depuis 2005, avec le sepion via la codification FIOM. Ces deux espèces distinctes jusqu’en 2005 ne sont plus dissociées ensuite. Elles ont donc été réunies en une seule tout au long de cette étude : le sépion.
45. Le merlan et le merlu sont clairement distingués depuis 2005.
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(III) 2000-2006 : EVOLUTION ANNUELLE DU POIDS DES PRINCIPALES ESPECES
Les 10 premières espèces représentent plus de 90%46 des quantités totales débarquées. Le poids de chacune de ces espèces entre 2000 et 2006 est présenté sur la figure 6. Les débarquements de sardine représentent de 30% à 40% des volumes totaux débarqués47. Une forte variabilité est observée pour l’anchois avec des volumes compris entre 20 et 37%48. Comme pour l’anchois, les volumes de maquereaux varient du simple au double (de 4,3% à 9,4%) au cours de la période. Pour le merlu une plus forte stabilité est observée, de 5 et 9%. Pour les autres espèces constitutives du poisson « blanc », les variations annuelles sont moins importantes au regard des proportions plus réduite de chacune des espèces. La pêcherie chalutière sur Sete se caractérise donc par une représentativité constante des 10 principales espèces et une variabilité annuelle des apports (en volume) - caractéristique intrinsèque du vivant exploité à l’état sauvage.
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
MOYENNE
Part des volumes
AUTRES ESPECES
DORADE
DIV. POISSONS RG
BAUDROIE
CHINCHARD
CAPELAN
POULPE
MAQUEREAU
MERLAN
ANCHOIS
SARDINE
Figure 6. Evolution des volumes (en %) débarquées entre 2000 et 2006 des principales espèces retenues (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Le poids (en valeur) des 13 premières espèces représente 90% de la valeur totale annuelle débarquée (figure 7). Les variations observées sur les volumes s’observent également pour les valeurs (figure 7). Cependant, au regard des prix moyens de chacune des espèces ces variations ne disposent pas de coefficients de proportionnalité. Depuis 2003, les débarquements d’anchois représentent plus de 20% de la valeur total débarquée, malgré une réduction importantes des volumes – compensée par un accroissement du prix moyen. Pour la plupart des espèces du blanc, l’effet prix est marqué. Les variations de valeur sont inversement proportionnelles avec les quantités débarquées.
46. Excepté en 2006. 47. Plus de 33% de différence. 48. Presque 100% de différence.
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26
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
MOYENNE
Part de la valeur
AUTRES ESPECES
CHINCHARD
SEPION
CAPELAN
ROUGET
ENCORNET
SOLE
MAQUEREAU
DORADE
BAR
POULPE
BAUDROIE
SARDINE
MERLU
ANCHOIS
Figure 7. Evolution des valeurs (en %) débarquées entre 2000 et 2006 des principales espèces retenues (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
(IV) LES DEBARQUEMENTS ANNUELS PAR CATEGORIE DE POISSON
Comme précédemment, l’analyse des débarquements en volume et en valeur a été réalisée sur les années 2000 à 2006, mais cette fois ci par catégorie d’espèces : bleu et blanc.
a) Les débarquements de poissons bleu
1) Volumes et prix moyen du poisson bleu
Depuis 2005 (figure 8), les captures d’anchois sont inférieures à 2000 tonnes/an, cette diminution des débarquements s’accompagne d’une augmentation du prix moyen (« effet prix »). En 2005, le prix moyen triple et atteint les 3,4 € / kg de moyenne. Pour la sardine, on observe également des variations d’apports entre 2000 et 2006 – cependant il est remarquable de constater la stabilité du prix moyen qui reste proche du prix de retrait49.
49. Moyenne des différentes ETPQ.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion AMOP/SATHOAN – Marie BENCENY - Janvier 2008
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0
500 000
1 000 000
1 500 000
2 000 000
2 500 000
3 000 000
3 500 000
4 000 000
4 500 000
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
kg
0
0,5
1
1,5
2
2,5
3
3,5
€
VOL. ANCHOIS VOL. SARDINEPM. ANCHOIS PM. SARDINE
Figure 8. Evolution des débarquements (en volume) et prix moyen (€) des 2 principales espèces de poisson « bleu » entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
2) Valeurs débarqués poisson bleu
Contrairement aux tendances observées sur les volumes, les valeurs d’anchois débarquées sont en progression (figure 9). Cette espèce a en effet connu une hausse récente de son prix de vente au kg. Cette valorisation est liée à baisse des apports, notamment sur la façade atlantique (fermeture quotas anchois depuis juillet 2005 dans le Golfe de Gascogne). Pour la sardine les valeurs débarquées diminuent depuis 2003.
0
500 000
1 000 000
1 500 000
2 000 000
2 500 000
3 000 000
3 500 000
4 000 000
4 500 000
5 000 000
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
€
ANCHOIS
SARDINE
Figure 9. Evolution des débarquements (en valeur) des 2 principales espèces de poisson « bleu » entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
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b) Les débarquements de poissons blanc
1) Volumes et prix moyen du poisson blanc
i) Espèces représentants plus de 100 T/an
Entre 2002 et 2004 (figure 10), les volumes de baudroie, capelan, poulpes et divers poissons rouges sont en baisse.
0
50 000
100 000
150 000
200 000
250 000
300 000
350 000
400 000
450 000
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
kg
BAUDROIE
CAPELAN
DIV. POISSONSRG
POULPE
Figure 10. Evolution des débarquements (en volume) des principales espèces de poisson « blanc» (moyenne de plus de 100T/an) entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
ii) Espèces représentants moins de 100T/an
Le bar, l’encornet, et le rouget connaissent une baisse des apports entre 2002 et 2003 (figure 11). Depuis 2004, les volumes de bar, d’encornet et de rouget débarqués sont en progression. Pour la Dorade royale, les volumes débarqués augmentent entre 2000 et 2004, puis baissent après 2006.
0
20 000
40 000
60 000
80 000
100 000
120 000
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
kg
BAR
DORADE
ENCORNET
ROUGET
Figure 11. Evolution des débarquements (en volume) des principales espèces de poisson « blanc» (moyenne de moins de 100T/an) entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
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Entre 2002 et 2004, presque toutes les espèces de poisson blanc ont connu une baisse des volumes débarqués (figure 12). Cette diminution des apports se traduit par une hausse du prix moyen au kg. L’effet prix est une caractéristique commune des espèces de poisson blanc
0
200 000
400 000
600 000
800 000
1 000 000
1 200 000
1 400 000
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
kg
0,0
1,0
2,0
3,0
4,0
5,0
6,0
7,0
8,0
9,0
10,0
€
VOL.BLANC
PM.BLANC
Figure 12. Evolution du débarquement (en volume) total et du prix moyen global des principales espèces de poisson « blanc» entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
2) Valeur du poisson blanc
i) Espèces représentants plus de 600 k€/an
La baisse des volumes entre 2002 et 2004 est lissée au niveau des valeurs débarquées (figure 13) en raison des prix moyens plus élevés.
0
200 000
400 000
600 000
800 000
1 000 000
1 200 000
1 400 000
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
€
BAR
BAUDROIE
DORADE
POULPE
Figure 13. Evolution des débarquements (en valeur) des principales espèces de poisson « blanc» (moyenne de plus de 600k€/an) entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
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ii) Espèces représentants moins de 600k€/an
De manière générale, la part des céphalopodes dans les débarquements sur le port de Sète est croissante depuis 2000 (figure 14), cette tendance s’observe également au niveau des valeurs totales débarquées. La sole se caractérise par de faibles volumes mais un prix moyen très élevé50.
0
100 000
200 000
300 000
400 000
500 000
600 000
700 000
800 000
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
€
CAPELAN
ENCORNET
ROUGET
SOLE
SEPION
Figure 14. Evolution des débarquements (en valeur) des principales espèces de poisson « blanc» (moyenne de moins de 600 k€/an) entre 2000 et 2006 (OP Sathoan & HAM Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
c) Les débarquements des autres espèces
Plusieurs des espèces sont capturées à la fois par les chalutiers pélagiques et les chalutiers démersaux. Importantes pour l’ensemble de la flotte chalutière sétoise, ces espèces sont traitées dans un groupe nommé « autres espèces » ou « espèces communes ».
1) Volumes et prix moyen des autres espèces
0
100 000
200 000
300 000
400 000
500 000
600 000
700 000
800 000
900 000
1 000 000
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
kg
0,0
1,0
2,0
3,0
4,0
5,0
6,0
7,0
8,0
€
VOL. MAQUEREAU VOL. MERLU VOL. CHINCHARDPM. MAQUEREAU PM. MERLU PM. CHINCHARD
Figure 15. Evolution des débarquements (en volume) et prix moyen des 3 espèces « communes » entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
50. Prix moyen le plus élevé.
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2) Valeur débarquées des autres espèces
La valeur du maquereau suit la même évolution que les volumes débarqués : une baisse entre 2002 et 2004, son prix moyen reste stable entre 2000 et 2006 (figure 16). Les valeurs générées pour chinchard-gascon sont faibles51. Avec des volumes importants52, et un prix moyen relativement élevé53, le merlu est la seconde espèce débarquée (en valeur) par les chalutiers du port Sète. Espèce pêchée par les chalutiers pélagiques et démersaux, elle joue un rôle capital dans l’économie chalutière sétoise.
0
500 000
1 000 000
1 500 000
2 000 000
2 500 000
3 000 000
3 500 000
4 000 000
4 500 000
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
€
MAQUEREAU
MERLU
CHINCHARD
Figure 16. Evolution des débarquements (en valeur) et prix moyen des 3 espèces « communes » entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
(V) CARACTERISTIQUES DU POISSON BLEU, DU POISSON BLANC ET DES AUTRES ESPECES
Les différences entre le poisson « bleu » et le poisson « blanc » résultent de leurs caractéristiques biologiques. Ces différences conditionnent la technique de pêche : pêche en pleine eau (ou proche du fond) au chalut pélagique ou pêche au chalut de fond. Parallèlement, chaque groupe dispose de caractéristiques économiques liées aux volumes débarqués et aux prix moyens - volumes importants et prix limités pour le bleu - volumes réduits et prix élevés pour le blanc.
a) Caractéristiques du poisson « bleu »
Les espèces considérées comme poisson « bleu » par cette étude sont :
• La sardine • L’anchois
51. Volume et prix moyen faibles. 52. Même ordre d’importance que le maquereau. 53. Comparativement aux autres espèces communes.
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32
En général, le poisson bleu est capturé en grande quantité par les chalutiers pélagiques sauf pour les captures « accessoires » de poisson bleu par les chalutiers de fond. Toutes les espèces pélagiques font l’objet d’un prix de retrait. Ces espèces sont étudiées individuellement dans les fiches espèces présentées en annexe.
b) Caractéristiques du poisson « blanc »
Le poisson « blanc » correspond à des espèces pêchées en plus quantité plus réduite, mais pour la plupart avec un prix moyen plus élevé. Contrairement au poisson « bleu », le poisson « blanc » est très peu pêché par les chalutiers pélagiques (sauf le merlu). Les captures de poisson blanc sont marquées par une plus forte saisonnalité. Seule une vingtaine d’espèces (sur une centaine 100 au total) bénéficient d’un prix de retrait. Les espèces principales sont étudiées individuellement dans les fiches espèces présentées en annexe.
c) Caractéristiques des espèces « communes »
Ces espèces capturées à la fois par les chalutiers pélagiques et démersaux sont des espèces clés de l’économie chalutière. Il s’agit du :
• merlu • maquereau • chinchard (gascon)
Le merlu, est une espèce communément considérée comme appartenant au groupe des espèces démersales. Toutefois, eu égard à sa proportion dans le chiffre d’Affaire des chalutiers pélagiques, cette espèce doit être considérée sur le plan économique comme une espèce prioritaire. A l’opposé, le maquereau est une espèce pélagique associée à la catégorie du poisson « bleu ». Cependant les captures importantes de maquereau par les chalutiers démersaux attribuent à cette espèce un poids économique pour les unités qui le capture. Le chinchard est une espèce aux caractéristiques biologiques pélagiques. Cette espèce est capturée à la fois par les chalutiers pélagiques comme par les chalutiers démersaux. Ces trois espèces font toutes l’objet de prix de retrait. Ces espèces sont également étudiées individuellement dans les fiches espèces présentées en annexe.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion AMOP/SATHOAN – Marie BENCENY - Janvier 2008
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Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion AMOP/SATHOAN – Marie BENCENY - Janvier 2008
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B L’APPROCHE « FLOTTILLE » Depuis les années 50, le rythme des révolutions dans le domaine de la construction des chalutiers méditerranéens s’est accéléré :
• en 1950, les chalutiers construits mesuraient moins de 18 mètres ; • de 1964 à 1974, la taille des chalutiers dépasse 18 mètres ; • à partir de 1974, les chalutiers construits atteignent la taille limite de 25 mètres ;
Les caractéristiques des navires et leur évolution dans le temps conditionnent le régime d’exploitation des ressources halieutiques du golfe du Lion. La durabilité de la pêche chalutière méditerranéenne ne doit pas être centrée du point de vue de l’accès à la ressource54, mais également d’un point de vue économique (rentabilité). Ainsi, les crises énergétiques rendent plus pesantes que jamais les couts d’exploitation. La problématique actuelle est d’assurer l’efficacité de la pêche tout en préservant la rentabilité des entreprises de pêche au travers d’un chiffre d’Affaires suffisamment important55. Si l’approche « ressource » permet d’obtenir une image globale des débarquements réalisés ces 6 dernières années par les chalutiers, cette approche n’intègre pas la notion d’effort de pêche : « mesure de l'ensemble des moyens de capture mis en œuvre par les pêcheurs sur un stock, pendant un intervalle de temps déterminé ». L’objet de l’approche par « flottille » est donc de rapporter les captures au nombre d’unités en activité, pour une période donnée. Par ailleurs, l’effort de pêche doit être attribué pour une même catégorie de chalutier. Les captures par unité d’effort (CPUE) dépendent ainsi, (1) du nombre de navires en activité (2) d’une catégorie de chalutier. En méditerranée, on distingue au sein de la flottille chalutière 2 métiers correspondant à deux pratiques de pêche : les chalutiers de fond ou démersaux (appelés « gratteurs ») et les chalutiers pélagiques (appelés « filets clairs »). Ces pratiques se distinguent par leurs engins de pêches et par les espèces capturées. Enfin, les quantités débarquées par les chalutiers pélagiques comptent plusieurs tonnes, alors que les chalutiers de fond ne débarquent que quelques centaines de kilogrammes. Le chiffre d’Affaire généré par l’activité primaire, une fois les frais communs d’exploitation déduits, est réparti à la part entre les marins-pêcheurs, l’armement et le patron. De manière générale, les chalutiers pélagiques ont un équipage de 5 à 6 personnes alors que celui des chalutiers de fond compte de 3 à 4 personnes. Parmi les différents critères qui ont été étudiés pour segmenter la flottille (âge, motorisation, jauge, type de construction, CA, …), le type de pêche s’est avéré le meilleur caractère discriminant. C’est pourquoi, l’échantillon analysé a été segmenté en fonction du type de pêche. Ce critère constitue un élément pertinent du point de vue de la production et de l’impact des mesures de gestion, il permet également de segmenter la flotte en fonction de leurs caractéristiques économiques. La segmentation de la flottille en fonction du type de pêche a été établie annuellement. Ainsi, si un chalutier pélagique pratique occasionnellement un autre type pêche, cette information n’est pas prise en compte. Seule l’alternance fréquente comme défini ci-après, constitue un véritable critère de différenciation. Cette dernière correspond à la catégorie « mixte ».
54. Du fait de mesures de gestion générales. 55. De nombreuses études (IFREMER, LEN CORRAIL) ont déjà démontrées la quasi-impossibilité de réduire les charges des entreprises de pêche. La rentabilité des entreprises doit être assurer par un chiffre d’Affaires élevé.
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(I) DEFINITION DES DIFFERENTS TYPE DE CHALUTAGE
a) Définition d’un chalutier démersal
Dans le cadre de cette étude, une analyse discriminante à permit de caractériser un chalutier de fond (ou démersal) comme un chalutier dont le chiffre d’affaires annuel est composé à plus de 70% par les principales espèces de poissons blancs et des espèces communes (figure 17 et 18). Autrement dit, plus de 70% de son chiffre d’affaires dépend de la vente de 10 espèces suivantes : merlu – poulpe - bar (loup) – baudroie - encornets-calmars - daurade (royale) – sole - rouget-barbet – capelan - maquereau.
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Part des volumes
AUTRES ESPECES
SARDINE
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CONGRE
BORABO
DORADE
DIV. POIS. RG.
BAUDROIE
CHINCHARD
CAPELAN
MAQUEREAU
POULPES
MERLAN
MERLU
Figure 17. Evolution des volumes (en %) débarquées entre 2000 et 2006 des principales espèces retenues (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Le merlu, les poulpes, la baudroie, la daurade royale sont des espèces principales en volume et en valeur. La sole, les encornets et les rougets-barbets ont également un rôle économique fort au regard des prix de vente élevés, malgré de faibles volumes débarqués. Le maquereau et le capelan, sont des espèces secondaires, c'est-à-dire importantes en volume mais dont l’impact sur le chiffre d’affaire reste limité. Enfin, le chinchard, le groupe « divers poissons rouges » (mélange d’espèces), le borabo et le congre sont des espèces mineures pour lesquels l’impact sur le chiffre d’affaire est insuffisant pour être déterminant. N.B. : Capture accessoire des chalutiers de fond, l’anchois est une espèce dont le poids économique s’est accru depuis 2 ans. En effet, depuis 2005, cette espèce est devenue une espèce entrant dans la composition du chiffre d’affaires pour plusieurs chalutiers démersaux.
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Part du CA
AUTRES ESPECES
ANCHOIS
MAQUEREAU
CAPELAN
ROUGET
SOLE
DORADE
ENCORNET/CALMAR
BAUDROIE
BAR
POULPES
MERLAN
MERLU
Figure 18. Evolution des valeurs (en %) débarquées entre 2000 et 2006 des principales espèces retenues (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
b) Définition d’un chalutier pélagique
La seconde catégorie identifiée par les analyses discriminantes est celle du chalutier pélagique pour laquelle le chiffre d’Affaires annuel est composé à plus de 80% par du poisson bleu et des espèces dites « communes ». Ainsi, un chalutier pélagique fait plus de 80% de son chiffre d’Affaires sur les 5 espèces suivantes : anchois, sardine, merlu, maquereau, et chinchard-gascon (figure 19 et 20).
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Part des volumes
AUTRES ESPECES
CHINCHARD
MERLU
MAQUEREAU
ANCHOIS
SARDINE
Figure 19. Part des principales espèces débarquées (en volume) par un chalutier pélagique entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM Sète, échantillon de 10 à 15 chalutiers).
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La sardine est l’espèce la plus débarquée, mais l’anchois l’espèce déterminante pour la constitution du chiffre d’Affaires de ce type de navire. Les volumes de maquereaux débarqués augmentent au cours de la période pour une valeur qui reste faible. Les débarquements et la valeur du merlu restent stables. En 2006, cette espèce dite démersale représente pour un chalutier pélagique une valeur identique à celle de la sardine56.
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2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Part du CA
AUTRES ESPECES
MAQUEREAU
MERLAN
MERLU
SARDINE DE LAMEDITERRANEE
ANCHOIS
Figure 20. Part des principales espèces débarquées (en valeur) par un chalutier pélagique entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM Sète, échantillon de 10 à 15 chalutiers).
c) Définition du chalutage « mixte »
Ce type d’activité « opportuniste », semble s’accentuée depuis 2000. Plusieurs types de chalutage « mixte » coexistent. Mais, eu égard au faible taux de navires réellement engagés dans ce type d’activité, une seule catégorie a été créée. La définition retenue pour le chalutage « mixte » exige que :
• le chalutier ne corresponde ni aux critères retenus pour être considéré comme un chalutier de fond, ni à ceux fixés pour les chalutiers pélagiques ;
• cette catégorie ne peut être validée qu’après une analyse des critères différenciant mensuelle.
Lors de l’analyse mensuelle des débarquements, les mois où la sardine et l’anchois représentent moins de 40% du chiffre d’affaire du navire, le chalutier est considéré comme pêchant au fond. A contrario, les mois où la sardine, l’anchois, le merlu et le maquereau représente plus de 80% du chiffre d’affaires, le chalutier est alors considéré comme pêchant au pélagique. Enfin, les mois où aucune de ces deux conditions n’est remplie, le chalutier est considéré comme pratiquant une pêche « mixte ». Un chalutier classé comme mixte doit durant au moins 6 mois de l’année avoir pratiqué un chalutage mixte et/ou un autre type de pêche, ou 5 mois durant avoir exercé exclusivement un autre type de pêche que celui pratiqué le reste de l’année. Entre 2000 et 2003 seul un chalutier entrait dans cette catégorie. Pour les autres années, 3 à 5 chalutiers pratiquaient une alternance marquée dans le type de pêche. En 2006, cela concerne 5 chalutiers.
56. 17% pour le merlu ; 18,5% pour la sardine.
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Part du volume
AUTRES ESPECES
DORADE
BAUDROIE
CHINCHARD
CAPELAN
POULPES
MERLAN
MERLU
MAQUEREAU
ANCHOIS
SARDINE
Figure 21. Part des principales espèces débarquées (en volume) par un chalutier mixte entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM Sète, échantillon de 32 à 36 chalutiers, 2000-2006).
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2003 2004 2005 2006
Part du CA
AUTRES ESPECES
DORADE
ROUGETS BARBET
SOLE COMMUNE
ENCORNETS / CALMARS
MAQUEREAU
BAUDROIE
BAR DE CHALUT
POULPES
MERLAN
MERLU
SARDINE DE LA MEDITERRANEE
ANCHOIS
Figure 22. Part des principales espèces débarquées (en valeur) par un chalutier mixte entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM Sète, échantillon de 1 à 5 chalutiers, 2000-2006).
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(II) SAISONNALITE DES DEBARQUEMENTS DES DIFFERENTS CHALUTIERS
a) Saisonnalité des débarquements des chalutiers démersaux
1) Les volumes débarqués
Les volumes débarqués par les chalutiers démersaux sont variables au cours de l’année, ces variations sont appelées « saisonnalité ». La figure 23 permet d’observer une forte saisonnalité au 1er et au 4ème trimestre. Ceci est particulièrement marqué pour :
• les poulpes ; • la sardine ; • le bar (loup) ; • l’encornet ; • le rouget-barbet ; • la sole.
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AUTRES ESPECES
SOLE
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ROUGET
DORADE
ANCHOIS
CHINCHARD
BAUDROIE
SARDINE
CAPELAN
MAQUEREAU
MERLU
POULPE
Figure 23. Saisonnalité des volumes débarqués (%) par les chalutiers démersaux, moyenne mensuelle entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM Sète, échantillon de 17 à 23 chalutiers).
2) La valeur débarquée
Les valeurs débarquées par mois sont présentées sur la figure 24. La saisonnalité des valeurs débarquées par mois est souvent lissée par « l’effet prix » - prix moyen élevé à la vente lors des périodes de faible production, et inversement. Cependant, cette saisonnalité des apports (en valeur) reste apparente pour :
• Le bar ; • La dorade ; • Les encornets/calmars ; • Le rouget-barbet.
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MARS
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AUTRES ESPECES
DIV. POISSONS RG
ANCHOIS
SEPION
CAPELAN
MAQUEREAU
ROUGET
ENCORNET
SOLE
DORADE
BAR
POULPE
BAUDROIE
MERLU
Figure 24. Saisonnalité des valeurs débarquées (%) par les chalutiers démersal, moyenne mensuelle entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM Sète, échantillon de 17 à 23 chalutiers).
b) Saisonnalités des débarquements des chalutiers pélagiques
1) Les volumes débarqués
La sardine est l’espèce la plus débarquée en été (figure 25). Les débarquements d’anchois et de sardine cumulés représentent plus de 80% des volumes totaux débarqués tout au long de l’année. Les espèces communes sont débarquées dans des proportions bien inférieures au poisson bleu.
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Figure 25. Saisonnalité des volumes débarqués (%) par les chalutiers pélagiques, moyennes mensuelles entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM Sète, échantillon de 10 à 15 chalutiers).
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2) La valeur débarquée
Les valeurs débarquées par mois sont présentées sur la figure 26. Les volumes d’anchois inférieurs à ceux de la sardine sont compensés par un prix moyen supérieur qui font de l’anchois l’espèce la plus importante pour la constitution du chiffre d’Affaires des chalutiers pélagiques. La saisonnalité (en valeur) des débarquements de sardine reste importante en été, en raison de la stabilité de sont prix moyen. La valeur du merlu débarqué au 1er et au 4ème trimestre est identique à celle de la sardine. Les débarquements importants de poisson blanc au 4ème trimestre pèsent encore plus dans le chiffre d’affaire en raison de leur prix de vente élevé à cette période.
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MAI
JUIN
JUIL
AOÛT
SEPT
OCT
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Part du CA
AUTRESESPECES
MAQUEREAU
MERLU
SARDINE
ANCHOIS
Figure 26. Saisonnalité des valeurs débarquées (%) par les chalutiers pélagiques, moyennes mensuelles entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM Sète, échantillon de 10 à 15 chalutiers).
c) Saisonnalité des débarquements des chalutiers mixtes
La diversité des chalutiers classés dans le segment « mixte », et leur faible représentativité ne permet pas d’établir une saisonnalité des débarquements pour les principales espèces méditerranéennes.
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Chapitre 3 SITUATION FINANCIERE DES ENTREPRISES (CHALUTIERS) L’analyse financière de l’échantillon des navires (chalutiers sétois) étudiés dans le cadre de ce travail a été réalisée pour les 3 types de chalutier. Ce travail a été réalisé par Mademoiselle Emilie BONNET, sur une durée de 45 jours, dans le cadre de l’évaluation des impacts économiques issus de la mise en œuvre de mesures de gestion. Ce travail est à rapprocher à celui présenté précédemment, toutefois, se travail ne peut être diffusé à ce jour pour des raisons de confidentialités des données utilisées (un accord formalisé soit être obtenu entre les entreprises de pêche et le maitre d’œuvre de l’étude). Les conclusions tirées de cette partie permettront ainsi d’accentuer la pertinence de l’étude prospective proposée. En effet, si les éléments constitutifs du chiffre d’affaire de chaque entreprise de pêche est important, la rentabilité de chaque chalutier tient compte de l’ensemble des éléments comptables de son compte de résultat. Ainsi, il est nécessaire de rapprocher les captures (en volume et en valeur) des dépenses effectuées. Ces analyses permettront d’identifier les espèces et les périodes critiques pour le bon fonctionnement de l’entreprise. Enfin, pour rendre compte d’une réalité méditerranéenne, cette analyse doit être menée sur l’ensemble des ports de Méditerranée. Aussi, il est nécessaire qu’un échantillon représentatif d’entreprises de pêche soit étudié. Une coopération des OP, coopérative et patrons pêcheurs méditerranéens est indispensable. L’analyse (annuelle) menée sur un échantillon d’entreprises de pêche du port de Sète a été mené suivant deux critères de segmentation présentés sur la figure 27.
Figure 27. Schéma de formation du résultat d’exploitation dans une pêcherie (IFREMER, 1987).
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• Accès aux ressources + Capacité de capture + Temps de pêche = effort de pêche par bateau = connaissance des caractéristiques techniques des navires, et de leur temps de pêche - permet d’évaluer leur contribution à l’effort de pêche total, et de calculer certains éléments du coût.
• Effort total + mortalité par pêche = effort de pêche total (abondance et composition de la production).
• Biomasses exploitées + Production totale par espèces + Productivité naturelle = abondance des ressources et production totale = détermination du prix au débarquement, et de la production par navire en fonction du temps de pêche et des caractéristiques du navire.
• Prix au débarquement (importance des apports par espèce, période de vente, qualité du poisson, taille du poisson, en fonction du niveau d’abondance de la ressource, et de l’engin de pêche).
• Production par navire = effort individuel de pêche (abondance de la ressource, et prix des débarquements -> espèces cibles), mais une partie des captures est généralement jetée en mer.
• Revenu par navire = quantités capturées par navire + prix au débarquement (élément direct du coût du fait de la rémunération à la part et des frais de criée).
• Coût par navire = coût fixes + dépenses d’exploitation.
• Perte / Profit = Résultat d’exploitation (revenu et coûts) influence les choix d’investissement et d’allocation à l’effort de pêche.
A LE TYPE DE PECHE : PREMIER CRITERE DE SEGMENTATION La segmentation par type de pêche pratiqué a été identifiée comme un élément discriminant pour l’analyse de la composition du chiffre d’Affaires des entreprises de pêche. En effet, le type de pêche pratiqué conditionne la part des différents postes de dépense. Une pêche de fond exige moins de personnel embarqué : de 3 à 4 marins embarqués contre 4 à 5 pour le chalutier pélagique. Le déroulement des marées et des traits de pêche diffèrent également, sans oublier les consommations en carburant. Ces modes opératoires distincts engendrent ainsi des dépenses différentes. Les entreprises de pêche retenues pour cette analyse financière ont été segmentées en fonction du type de pêche pratiquée. Cette segmentation a été affinée grâce à un second critère pertinent sur le plan comptable : l’âge du navire.
B L’AGE DU NAVIRE : UN CRITERE SUPPLEMENTAIRE INCONTOURNABLE POUR UNE ANALYSE COMPTABLE
L’âge du navire est un critère discriminant important, toutefois, celui-ci n’est pas systématiquement retenu57. Au regard de son impact sur les amortissements, l’efficacité de pêche du navire, la type de pêche pratiqué (les chalutiers dits « pélagiques » sont généralement les unités les plus récentes) ce critère est utilisé dans la présente étude.
57. Voir études économiques du LEN CORRAIL.
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Chapitre 4 CONSTRUCTION DE LA MATRICE Pour construire un outil d’analyse (matrice) qui permette d’évaluer rapidement les impacts économiques issus de mesures de gestion des pêches en Méditerranée, les travaux menés et les résultats obtenus sur les différentes dimensions (flottille / port /aval) de la filière doivent être croisés. Ainsi, les impacts (conséquences) de nouvelles mesures de gestion des pêches pourront être estimés sur chacune des dimensions (effet « boule de neige ») de l’amont à l’aval du secteur (figure 28).
Figure 28. Etape de construction de la matrice (Marie BENCENY, 2007).
A DES REPERCUSSIONS SUR LA PRODUCTION Une mesure de gestion est une décision réglementaire basée sur le principe d’une gestion durable de la ressource - ou - d’une espèce en situation de surexploitation. Ces mesures de gestion se concrétisent par une régulation sur l’activité de pêche (taille de l’engin de pêche, taille des mailles du chalut, temps de pêche autorisé, zone de pêche interdite, …) ou sur les espèces (taille minimale, quota, …).
B DES IMPACTS SUR LES PRODUCTEURS L’application de nouvelles mesures de gestion bouleverse les modalités de production. Les pêcheurs sont ainsi les premiers à subir les conséquences à court (perte de chiffre d’affaire) et moyen terme (équilibre entre productivité du milieu et capacité totale d pêche) de ces réglementation.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion AMOP/SATHOAN – Marie BENCENY - Janvier 2008
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C DES CONSEQUENCES SUR LES ACTEURS PORTUAIRES Qu’ils soient publics, coopératifs ou privés, les acteurs portuaires sont fortement dépendants de la production et des débarquements. Prestataires de biens et de services à l’attention des pêcheurs, les acteurs portuaires sont financés sur la base de prélèvements (cotisations) ad valorem proportionnels aux quantités de poissons commercialisées. Le nombre de pêcheurs et les quantités d’apports déterminent ainsi les conditions d’exercice des acteurs portuaires58.
D DES CHANGEMENTS POUR LA FILIERE AVAL Aussi directement que pour les acteurs portuaires, les premiers acheteurs du marché connaissent les impacts de mesures de gestion des pêches, ces répercussions se font par ricochets. Les modifications des apports engendrent un ajustement du marché. Les changements nés de la modification des apports impliquent une modification des acteurs commerciaux. Le « marché » local et régional change et s’adapte à la baisse des apports.
E UN « COUT » POUR LE CONSOMMATEUR FINAL L’application de mesures de gestion provoque à court terme une baisse de la production. En raison du caractère polyvalent de l’activité chalutière en méditerranée (pêche de fond et pêche pélagique) et au regard du nombre d’espèces commercialisées (au moins 10 espèces importantes), un « cout consommateur » doit être envisagé. Ainsi, si les apports ne progressent pas aussi vite que la demande du marché, les impacts à court terme sur le prix de ventes seront rapidement mesurables (et inversement). Parallèlement, la concurrence de produits d’importation et/ou d’aquaculture devient plus pressante avec des risque de perte de marché.
58. Pour la plupart, une partie de leur rémunération se fait au ratio des quantités d’apports et du prix de vente ou de retrait.
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Partie III. LES LIMITES DE LA MATRICE
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47
Chapitre 1 LE MANQUE DE REPRESENTATIVITE DE L’ECHANTILLON Le travail présenté ci-dessus reste « inachevé ». Pour montrer tout son intérêt, il doit être étendu à l’ensemble de la Méditerranée française. Chaque port dispose de ses propres spécificités. Les zones de pêche ne sont pas les mêmes, les conditions de travail n’ont plus. Ces différences observées pour la dimension « pêcherie-flottille » se retrouvent tout au long de la filière des produits de la mer méditerranéens. L’échantillon étudié dans ce rapport représente 38% de la flottille méditerranéenne, à terme l’objectif est d’atteindre 75%. Les flottilles d’autres ports doivent donc être intégrées. Ce travail, constitue un des objectifs du programme d’action de l’AMOP 2007-2009. Néanmoins, ce rapport permet de caractériser la flottille des chalutiers du port de Sète.
Chapitre 2 LES CONTRAINTES DU VIVANT La pêche est une activité dont la productivité échappe au contrôle humain. Les facteurs externes jouent en effet un rôle plus ou moins important sur la productivité du milieu, ceci est particulièrement vrai pour les petits poissons pélagiques (sardine et anchois). Pour l’anchois, la durée de vie de cette espèce (3 ans) caractérise un cycle de renouvellement très court ou les conséquences météorologiques et océanographiques peuvent conditionner la survie des larves et ainsi la biomasse totale disponible dans le golfe du Lion. Les travaux menés par l’FREMER depuis plus de 10 ans (étude PELMED) pour l’évaluation des biomasses totales de petits poissons pélagique dans le Golfe du Lion, démontrent les variations observées annuellement. De même, comme cela est observé dans le présent rapport, la production totale des principales espèces débarquée sur le port de Sete peut aller du simple au double d’une année sur l’autre. Ces aléas ne permettent pas de connaître avec certitude les prises maximales équilibrées par espèce. Ainsi, quelque soit les mesures de gestion qui seront proposées dans les années à venir pour la mise en œuvre des plans de gestion - zone de pêche interdite, période de pêche interdite, réduction de la taille des chaluts et/ou des mailles, augmentation des tailles minimales biologiques - les impacts sur les ressources seront extrêmement délicat à envisager avec précision. Cependant, il est certain que les quantités débarquées vont évoluées à court comme à long terme. Cette étude n’est qu’une première évaluation des impacts issus de mesures de gestion des pêches. Il ne s’agit que d’un outil d’aide à la décision qui doit rester « vivant » comme les éléments qui la composent et pour lequel une mise à jour régulière s’impose. Les poissons ne sont cependant pas les éléments les plus imprévisibles du secteur des pêches maritimes.
Chapitre 3 LES INCERTITUDES NEES DU LIBRE ARBITRE DES PECHEURS Tout comme les aléas liés au milieu, les choix à venir des patrons pêcheurs constituent un facteur qui ne peut être maîtrisé. Chaque entreprise de pêche est libre de décider des modalités d’exploitation de son entreprise dans les limites réglementaires qui luis sont imposées. Le respect des mesures de gestion ne peuvent être assurées par la matrice.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion AMOP/SATHOAN – Marie BENCENY - Janvier 2008
48
Partie IV. ANNEXES – FICHES ESPECES
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 49
I. L’Anchois (Engraulis encrasicolus)
Les débarquements totaux
0
1 000 000
2 000 000
3 000 000
4 000 000
5 000 000
6 000 000
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Vol (kg) / Val (€)
0,0
1,0
2,0
3,0
4,0
Prix moyen (€)
EN VOLUME EN VALEUR PRIX MOYEN
Figure 29 : Evolution des débarquements annuels d’anchois (volume et valeur) entre 2000 et 2006
(Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0
100 000
200 000
300 000
400 000
500 000
600 000
janv-00
avr-00
juil-00
oct-00
janv-01
avr-01
juil-01
oct-01
janv-02
avr-02
juil-02
oct-02
janv-03
avr-03
juil-03
oct-03
janv-04
avr-04
juil-04
oct-04
janv-05
avr-05
juil-05
oct-05
janv-06
avr-06
juil-06
oct-06
Vol (kg)
0,00
1,00
2,00
3,00
4,00
5,00
6,00
Prix moyen (€)
VOLUME PRIX (€ constants 2000) PRIX (€ courants)
Figure 30 : Evolution des volumes mensuels débarqués et du prix moyen de l’anchois entre 2000 et
2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Conclusions
Entre 2004 et 2007 apports en baisse (forte hausse en 2007 avec 2670 tonnes). Depuis 2005, la valeur unitaire59 de l’anchois a doublé. Forte variabilité des apports et de la valeur créée (annuellement et mensuellement). Apports annuels totaux :
- de 1300 tonnes environ à plus de 3 200 tonnes ; - de 3,0 M€ à 4,8 M€.
59 Prix en euros au kilo, à la première vente.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 50
0
100 000
200 000
300 000
400 000
500 000
600 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12MOIS
Poids (kg)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 31 : Evolution mensuelle des volumes débarqués d’anchois entre 2000 et 2006 (Source : OP
Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0
100 000
200 000
300 000
400 000
500 000
600 000
700 000
800 000
900 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (€)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 32 : Evolution mensuelle de la valeur d’anchois débarquée entre 2000 et 2006 (Source : OP
Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0,00
1,00
2,00
3,00
4,00
5,00
6,00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Prix moyen (€)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 33 : Evolution mensuelle du prix moyen de l’anchois entre 2000 et 2006 à Sète (Source : OP
Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 51
Les calibres débarqués
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
part volume
VOL. T20 VOL. T30 VOL. T40
0%
20%
40%
60%
80%
100%
janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
Part valeur
0,0
1,0
2,0
3,0
4,0
5,0
Prix moyen (€)
VAL T20 VAL T30 VAL T40 PM T20 PM T30 PM T40
Figure 34 a et b : Evolution annuelle par calibre des volumes (à gauche), valeurs et prix moyen (à droite) d’anchois débarqués entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de
Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
part volume
VOL. T20 VOL. T30 VOL. T40
0%
20%
40%
60%
80%
100%
janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
part valeur
0,0
1,0
2,0
3,0
4,0
5,0
Prix moyen (€)
VAL T20 VAL T30 VAL T40 PM T20 PM T30 PM T40
Figure 35 a et b : Evolution mensuelle par calibre des volumes (à gauche), valeurs et prix moyen (à droite) d’anchois débarqués entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de
Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 52
Les captures par unité d’effort
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
30 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12MOIS
Poids (kg)
POIDS MOY. 2000-2004 POIDS MOY. 2005-2006
0
10 000
20 000
30 000
40 000
50 000
60 000
70 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12MOIS
Valeur (€)
VAL Moy. 2000-2004 VAL Moy. 2005-2006
Figure 36 a et b : Moyennes mensuelles des débarquements d’anchois (en volume à gauche – en valeur à droite) par une unité de pêche pélagique entre 2000 et 2006 (Moyenne
+/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 10 à 15 chalutiers).
0
2 000
4 000
6 000
8 000
10 000
12 000
14 000
16 000
18 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12MOIS
Poids (kg)
POIDS MOY. 2000-2004 POIDS MOY. 2005-2006
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
30 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12MOIS
Valeur (€)
VAL Moy. 2000-2004 VAL Moy. 2005-2006
Figure 37 a et b : Moyennes mensuelles des débarquements d’anchois (en volume à gauche – en valeur à droite) par une unité de pêche au mixte entre 2000 et 2006 (Moyenne
+/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 1 à 5 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 53
0,00
0,50
1,00
1,50
2,00
2,50
3,00
3,50
4,00
4,50
5,00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12MOIS
Prix moyen (€)
PM. 2000-2004 PM. 2005-2006
Figure 38 : Prix moyen mensuels pour l’anchois entre 2000 et 2006 (Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan &
HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Conclusions
Le « petit » anchois vendu au prix moyen le plus faible représente environ 20% des volumes, pour moins de 15% de la valeur. En comparant la période 2000-2004 et la période 2005-2006, en apport par unité de pêche (chalutiers du bleu) et par mois :
volumes 2005-2006 = 1/2 Volumes 2000-2004 ; de juin à septembre, valeur 2005-2006 >>> valeur 2000-2004 ; prix moyen 2005-2006 = 3 x Prix moyen 2000-2004.
L’anchois représente par mois pour un chalutier pélagique :
de 5 000 à 25 000 kg / mois (17 000kg en moyenne entre 2000 et 2004 - 10 000 kg en moyenne depuis 2005) ; de 12 000 à 60 000 € / mois (30 000 € en moyenne).
Depuis 2005-2006, l’anchois est une espèce déterminante pour le chiffre d’affaire des chalutiers durant la saison d’été. L’anchois représente par mois pour un chalutier mixte :
de 1 000 à 17 000 kg / mois ; de 3 000 à 32 000 € / mois.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 54
II. La Baudroie (Lophius spp.)
Les débarquements totaux
0
200 000
400 000
600 000
800 000
1 000 000
1 200 000
1 400 000
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Vol (kg) / Val (€)
0
2
4
6
8
10
Prix moyen (€)
VOLUME VALEUR PRIX MOYEN
Figure 39 : Evolution des débarquements annuels de baudroie (volume et valeur) entre 2000 et 2006
(Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
30 000
janv-00
avr-00juil-00
oct-00
janv-01
avr-01juil-01
oct-01
janv-02
avr-02juil-02
oct-02
janv-03
avr-03juil-03
oct-03
janv-04
avr-04juil-04
oct-04
janv-05
avr-05juil-05
oct-05
janv-06
avr-06juil-06
oct-06
Vol (kg)
0,00
2,00
4,00
6,00
8,00
10,00
12,00
14,00
Prix moyen (€)
VOLUME PRIX (€ constants 2000) PRIX (€ courants)
Figure 40 : Evolution des volumes mensuels débarqués et du prix moyen de la baudroie entre 2000 et
2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Conclusions
En 2002 et 2003, les apports sont faibles (comme pour autres espèces). Forte variabilité annuelle des volumes et valeurs débarquées (de 5,3€ à 8,09€). Relative stabilité du prix moyen au cours d’une même année. Les volumes débarqués baissent progressivement entre janvier et décembre. Apports totaux :
- de 100 à plus de 650 tonnes / an ; - de 657 000 € à 1 185 000 € / an.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 55
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
30 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 41 : Evolution mensuelle des volumes débarqués de baudroie entre 2000 et 2006 (Source : OP
Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0
20 000
40 000
60 000
80 000
100 000
120 000
140 000
160 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (€)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 42 : Evolution mensuelle de la valeur de baudroie débarquée entre 2000 et 2006 (Source : OP
Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0,00
2,00
4,00
6,00
8,00
10,00
12,00
14,00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Prix moyen (€)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 43 : Evolution mensuelle du prix moyen de la baudroie entre 2000 et 2006 à Sète (Source : OP
Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 56
Les calibres débarquées
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
part volume
VOL. T10 VOL. T30 VOL. T50
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
part valeur
0,00
1,00
2,00
3,00
4,00
5,00
6,00
7,00
8,00
9,00
10,00
Prix moyen (€)
VAL. T10 VAL. T30 VAL. T50 PM. T10 PM. T30 PM. T50
Figure 44 a et b : Evolution annuelle par calibre des volumes (à gauche), valeurs et prix moyen (à droite) de baudroie débarquée entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM
de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
part volume
VOL. T10 VOL. T30 VOL. T50
0%
20%
40%
60%
80%
100%
janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
part valeur
0,0
1,0
2,0
3,0
4,0
5,0
6,0
7,0
8,0
9,0
10,0
Prix moyen (€)
VAL. T10 VAL. T30 VAL. T50 PM. T10 PM. T30 PM. T50
Figure 45 a et b : Evolution mensuelle par calibre des volumes (à gauche), valeurs et prix moyen (à droite) de baudroie débarquée entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM
de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 57
Les captures par unité d’effort
0
200
400
600
800
1000
1200
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
0
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
6 000
7 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (€)
Figure 46 a et b : Moyennes mensuelles des débarquements de baudroie (en volume à gauche – en valeur à droite) par une unité de pêche démersale entre 2000 et 2006,
(Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 10 à 15 chalutiers).
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
0
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
6 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (€)
Figure 47 a et b : M Moyennes mensuelles des débarquements de baudroie (en volume à gauche – en valeur à droite) par une unité de pêche mixte entre 2000 et 2006, (Moyenne
+/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 10 à 15 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 58
0,00
5,00
10,00
15,00
20,00
25,00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Prix moyen (€)
Figure 48 : Prix moyen mensuels pour la baudroie entre 2000 et 2006 (Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan
& HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Conclusions
Principal calibre commercialisé = calibre 30. Le calibre 50 représente de 12 à 47% des volumes annuels (% stable au cours de l’année). Prix moyens peu différents, quelque soit le calibre,
Chez les chalutiers démersaux :
les volumes mensuels débarqués décroissent entre janvier et décembre ; la valeur débarquée totale diminue uniquement en fin d’année ; Apports totaux annuels :
- de 200 et 1 000 kg / mois ; - de 2 000 à 6 000 € / mois.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 59
III. Le Bar de chalut (Dicentrarchus labrax)
Les débarquements totaux
0
100 000
200 000
300 000
400 000
500 000
600 000
700 000
800 000
900 000
1 000 000
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Vol (kg) / Val (€)
0
2
4
6
8
10
12
14
16
18
20
Prix moyen (€)
VOLUME VALEUR PRIX MOYEN
Figure 49 : Evolution des débarquements annuels de bar de chalut (volume et valeur) entre 2000 et
2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
janv-00
avr-00juil-00
oct-00
janv-01
avr-01juil-01
oct-01
janv-02
avr-02juil-02
oct-02
janv-03
avr-03juil-03
oct-03
janv-04
avr-04juil-04
oct-04
janv-05
avr-05juil-05
oct-05
janv-06
avr-06juil-06
oct-06
Vol (kg)
0,00
5,00
10,00
15,00
20,00
25,00
Prix moyen (€)
VOLUME PRIX (€ constants 2000) PRIX (€ courants)
Figure 50 : Evolution des volumes mensuels débarqués et du prix moyen du bar entre 2000 et 2006
(Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Conclusions
Production stable entre 2000 et 2006 – apport faibles en 2003. Forte saisonnalité � impact sur valeur débarquée malgré un effet prix marqué.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 60
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12MOIS
Poids (kg)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 51 : Evolution mensuelle des volumes débarqués de bar entre 2000 et 2006 (Source : OP
Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0
50 000
100 000
150 000
200 000
250 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (€)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 52 : Evolution mensuelle de la valeur de bar débarquée entre 2000 et 2006 (Source : OP
Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0,00
5,00
10,00
15,00
20,00
25,00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12MOIS
Prix moyen (€)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 53 : Evolution mensuelle du prix moyen du bar entre 2000 et 2006 à Sète (Source : OP Sathoan &
HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 61
Les calibres débarquées
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
part volume
VOL. T10 VOL. T20 VOL. T30
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
part valeur
0,00
4,00
8,00
12,00
16,00
20,00
24,00
Prix moyen (€)
VAL. T10 VAL. T20 VAL T30 PM. T10 PM. T20 PM. T30
Figure 54 a et b : Evolution annuelle par calibre des volumes (à gauche), valeurs et prix moyen (à droite) de bar débarqué entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
part volume
VOL. T10 VOL. T20 VOL. T30
0%
20%
40%
60%
80%
100%
janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
part valeur
0,0
4,0
8,0
12,0
16,0
20,0
24,0
28,0
Prix moyen (€)
RATIO 10 RATIO 20 RATIO 30 PM. T10 PM. T20 PM. T30
Figure 55 a et b : Evolution mensuelle par calibre des volumes (à gauche), valeurs et prix moyen (à droite) da bar débarqué entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de
Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 62
Les captures par unité d’effort
0
100
200
300
400
500
600
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12MOIS
Poids (kg)
0
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
6 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12MOIS
Valeur (€)
Figure 56 a et b : Moyennes mensuelles des débarquements de bar (en volume à gauche – en valeur à droite) par une unité de pêche démersale entre 2000 et 2006, (Moyenne +/-
1 erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 10 à 15 chalutiers).
0
150
300
450
600
750
900
1050
1200
1350
1500
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12MOIS
Poids (kg)
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
4 000
4 500
5 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12MOIS
Valeur (€)
Figure 57 a et b : Moyennes mensuelles des débarquements de bar (en volume à gauche – en valeur à droite) par une unité de pêche mixte entre 2000 et 2006, (Moyenne +/- 1
erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 10 à 15 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 63
0,00
5,00
10,00
15,00
20,00
25,00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Prix moyen (€)
Figure 58 : Prix moyen mensuels pour le bar entre 2000 et 2006 (Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan &
HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Conclusions
Les trois calibres du bar sont largement débarqués (Calibre T20 représente environ 50% des apports). Les prix moyens des trois calibres sont bien distincts, et évoluent parallèlement entre années (T10 : de 9 à 12€ ; T20 : de 13 à 16€ ; T30 : de 18 à 23€). Au cours de l’année, l’écart se creuse entre prix moyen des différents calibres avec la baisse des apports. La répartition de la valeur se fait à 40% pour les calibres 10 et 20, et 20% pour le calibre 30.
Chez un chalutier démersal :
les volumes débarqués sont majoritaire au 1er et au 4ème trimestre. Le bar est une espèce clé du chiffre d’affaire des chalutiers démersaux durant le premier et le dernier trimestre de l’année. Débarquements totaux :
- de 100 à 300 kg / mois ; - de 2 500 à 5 000 € / mois.
Chez un chalutier mixte : les volumes débarqués se concentrent au dernier trimestre ; la valeur est importante au 1er et 4ième trimestre (de 1 000 à 4 500€).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 64
IV. Le Capelan de méditerranée (Trisopterus minutus capelanus)
Les débarquements totaux
0
50 000
100 000
150 000
200 000
250 000
300 000
350 000
400 000
450 000
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Vol (kg) / Val (€)
0,0
0,2
0,4
0,6
0,8
1,0
1,2
1,4
1,6
1,8
2,0
Prix moyen (€)
EN VOLUME EN VALEUR PRIX MOYEN
Figure 59: Evolution des débarquements annuels de capelan (volume et valeur) entre 2000 et 2006
(Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
30 000
35 000
40 000
45 000
janv-00
avr-00juil-00
oct-00
janv-01
avr-01juil-01
oct-01
janv-02
avr-02juil-02
oct-02
janv-03
avr-03juil-03
oct-03
janv-04
avr-04juil-04
oct-04
janv-05
avr-05juil-05
oct-05
janv-06
avr-06juil-06
oct-06
Vol (kg)
0,00
0,50
1,00
1,50
2,00
2,50
3,00
3,50
4,00
Prix moyen (€)
VOLUME PRIX (€ constants 2000) PRIX (€ courants)
Figure 60 : Evolution des volumes mensuels débarqués et du prix moyen du capelan entre 2000 et
2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Conclusions
Entre 2005 et 2006, le prix moyen du capelan est en régression (de -50 à -80%). Réduction des débarquements entre 2003 et 2004. Saisonnalité (en volume) peu marquée au cours de l’année Saisonnalité (en valeur) plus marquée - prix moyen plus élevé en milieu d’année. La valeur débarquée est stable au cours de l’année (sauf 2004).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 65
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
30 000
35 000
40 000
45 000
50 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 61 : Evolution mensuelle des volumes débarqués de capelan entre 2000 et 2006 (Source : OP
Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0
10 000
20 000
30 000
40 000
50 000
60 000
70 000
80 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (€)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 62 : Evolution mensuelle de la valeur de capelan débarquée entre 2000 et 2006 (Source : OP
Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0,00
0,50
1,00
1,50
2,00
2,50
3,00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Prix moyen (€)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 63 : Evolution mensuelle du prix moyen du capelan entre 2000 et 2006 à Sète (Source : OP
Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 66
Les calibres débarquées
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
part volume
VOL. T20 VOL. T30 VOL. T40
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
part valeur
0,00
1,00
2,00
3,00
Prix moyen (€)
VAL. T20 VAL. T30 VAL. T40 PM. T20 PM. T30 PM. T40
Figure 64 a et b : Evolution annuelle par calibre des volumes (à gauche), valeurs et prix moyen (à droite) de capelan débarqué entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
part volume
VOL. T30 VOL. T40
0%
20%
40%
60%
80%
100%
janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
part valeur
0,0
1,0
2,0
3,0
Prix moyen (€)
VAL. T30 VAL. T40 PM. T30 PM. T40
Figure 65 a et b : Evolution mensuelle par calibre des volumes (à gauche), valeurs et prix moyen (à droite) de capelan débarqué entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de
Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 67
Les captures par unité d’effort
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (€)
Figure 66 a et b : Moyennes mensuelles des débarquements de capelan (en volume à gauche – en valeur à droite) par une unité de pêche démersale entre 2000 et 2006,
(Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 10 à 15 chalutiers).
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (€)
Figure 67 a et b : Moyennes mensuelles des débarquements de capelan (en volume à gauche – en valeur à droite) par une unité de pêche mixte entre 2000 et 2006, (Moyenne +/-
1 erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 10 à 15 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 68
0,00
0,50
1,00
1,50
2,00
2,50
3,00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Prix moyen(€)
Figure 68 : Prix moyen mensuels pour le capelan entre 2000 et 2006 (Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan
& HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Conclusions
En volume, les débarquements « calibre 40 », sont majoritaires (≥50%). En valeur, les débarquements « calibre 30 » sont majoritaires � prix moyen deux fois plus élevé.
Chez un chalutier démersal :
Les volumes mensuels débarqués évoluent peu (min.-max de : 700 à 1 300 kg / moyenne de : 800 à 1 200 kg) ; Peu de saisonnalité des valeurs débarquées (de 1 000 à plus de 2 500 €).
N.B. Depuis 2006, un nouveau calibre a été mis en place à la criée : la taille 20 afin d’appliquer l’ensemble de la grille des prix de retrait.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 69
V. Le Chinchard (Gascon) (Trachurus trachurus)
Les débarquements totaux
0
50 000
100 000
150 000
200 000
250 000
300 000
350 000
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Vol (kg) / Val (€)
0,0
0,2
0,4
0,6
0,8
1,0
1,2
1,4
1,6
1,8
2,0
Prix moyen (€)
VOLUME VALEUR PRIX MOYEN
Figure 69 : Evolution des débarquements annuels de chinchard (gascon) (volume et valeur) entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0
10 000
20 000
30 000
40 000
50 000
60 000
janv-00
avr-00juil-00
oct-00
janv-01
avr-01juil-01
oct-01
janv-02
avr-02juil-02
oct-02
janv-03
avr-03juil-03
oct-03
janv-04
avr-04juil-04
oct-04
janv-05
avr-05juil-05
oct-05
janv-06
avr-06juil-06
oct-06
Vol (kg)
0,00
0,50
1,00
1,50
2,00
2,50
3,00
3,50
4,00
Prix moyen (€)
VOLUME PRIX (€ constants 2000) PRIX (€ courants)
Figure 70 : Evolution des volumes mensuels débarqués et du prix moyen du chinchard (gascon) entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Conclusions
La production annuelle est variable. Les débarquements mensuels sont très saisonniers. Le prix moyen est également saisonnier, de 0,8 à 1,9 €/an , et de 0,5 à 2,3/mois.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 70
0
10 000
20 000
30 000
40 000
50 000
60 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 71 : Evolution mensuelle des volumes débarqués de chinchard (gascon) entre 2000 et 2006
(Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
30 000
35 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (€)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 72 : Evolution mensuelle de la valeur de chinchard (gascon) débarquée entre 2000 et 2006
(Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0,00
0,50
1,00
1,50
2,00
2,50
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Prix moyen (€)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 73 : Evolution mensuelle du prix moyen du chinchard (gascon) entre 2000 et 2006 à Sète
(Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 71
Les calibres débarquées
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
part volume
VOL. T20 VOL. T30 VOL. T40 VOL. T50
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Part valeur
0,00
0,20
0,40
0,60
0,80
1,00
1,20
1,40
1,60
1,80
2,00
Prix moyen (€)
VAL. T20 VAL. T30 VAL. T40 VAL. T50PM. T20 PM. T30 PM. T40 PM. T50
Figure 74 a et b : Evolution annuelle par calibre des volumes (à gauche), valeurs et prix moyen (à droite) de chinchard (gascon) débarqué entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan
& HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
part volume
VOL. T30 VOL. T50
0%
20%
40%
60%
80%
100%
janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
part valeur
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
Prix moyen (€)
VAL. T30 VAL. T50 PM. T30 PM. T50
Figure 75 a et b : Evolution mensuelle par calibre des volumes (à gauche), valeurs et prix moyen (à droite) de chinchard (gascon) débarqué entre 2000 et 2006 (Source : OP
Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 72
Les captures par unité d’effort
0
200
400
600
800
1 000
1 200
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (€)
Figure 76 a et b : Moyennes mensuelles des débarquements de chinchard (gascon) (en volume à gauche – en valeur à droite) par une unité de pêche pélagique entre 2000 et
2006, (Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 10 à 15 chalutiers).
0
200
400
600
800
1 000
1 200
1 400
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (€)
Figure 77 a et b : Moyennes mensuelles des débarquements de chinchard (gascon) (en volume à gauche – en valeur à droite) par une unité de pêche démersale entre 2000 et
2006, (Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 17 à 23 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 73
0
200
400
600
800
1 000
1 200
1 400
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (€)
Figure 78 a et b : Moyennes mensuelles des débarquements de chinchard (gascon) (en volume à gauche – en valeur à droite) par une unité de pêche mixte entre 2000 et 2006,
(Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 1 à 5 chalutiers).
0,00
0,20
0,40
0,60
0,80
1,00
1,20
1,40
1,60
1,80
2,00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Prix moyen (€)
Figure 79 : Prix moyen mensuels pour le chinchard (gascon) entre 2000 et 2006 (Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source :
OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 74
Conclusions
En volume (année) le « Calibre 50 » est majoritaire (≥50%). Les « calibres 30 » et « 50 » représentent chacun la moitié la valeur total annuelle. Le prix moyen des « calibres 30 » et « 50 » évoluent distinctement - Ils semblent qu’ils dépendent de marchés distincts.
Chez un chalutier pélagique :
La principale saison de pêche est centrée de mars à mai. Le chinchard impact le chiffre d’affaires des chalutiers pélagiques exclusivement au second trimestre (de 400 à 800 €/mois).
Chez un chalutier démersal :
Le volume annuel est plus important que chez un chalutier pélagique. Le chinchard est pêché au 2ième et 4ème trimestre. Le chinchard compte dans le chiffre d’affaires des chalutiers démersaux au 2ième et 4ième trimestre (de 400 à 800€/mois).
Chez un chalutier mixte :
La saisonnalité des apports (valeur et volume) se rapproche de celle d’un chalutier de fond. N.B. Depuis 2006, deux nouveaux calibres ont été mis en place à la criée : les tailles 20 et 40 afin d’appliquer l’ensemble de la grille des prix de retrait.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 75
VI. La Dorade royale (Sparus aurata)
Les débarquements totaux
0
100 000
200 000
300 000
400 000
500 000
600 000
700 000
800 000
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Vol (kg) / Val (€)
0
2
4
6
8
10
12
Prix moyen (€)
VOLUME VALEUR PRIX MOYEN
Figure 80 : Evolution des débarquements annuels de dorade royale (volume et valeur) entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
30 000
35 000
40 000
janv-00
avr-00juil-00
oct-00
janv-01
avr-01juil-01
oct-01
janv-02
avr-02juil-02
oct-02
janv-03
avr-03juil-03
oct-03
janv-04
avr-04juil-04
oct-04
janv-05
avr-05juil-05
oct-05
janv-06
avr-06juil-06
oct-06
Vol (kg)
0,00
5,00
10,00
15,00
20,00
25,00
Prix moyen (€)
VOLUME PRIX (€ constants 2000) PRIX (€ courants)
Figure 81 : Evolution des volumes mensuels débarqués et du prix moyen de la dorade royale entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Conclusions
Les apports entre 2000 et 2006 évoluent sans tendance (forte variabilité) Le prix moyen annuel stable. La saisonnalité des débarquements et très marquée :
- forte au 4ème trimestre ; - marquée au 2ième trimestre (avril).
Effet prix marqué (du simple au quadruple) : prix élevé l’été. Effet prix marqué (prix moyen inférieur lors des périodes de forte production).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 76
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
30 000
35 000
40 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12MOIS
Poids (kg)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 82 : Evolution mensuelle des volumes débarqués de dorade royale entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0
20 000
40 000
60 000
80 000
100 000
120 000
140 000
160 000
180 000
200 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (€)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 83 : Evolution mensuelle de la valeur de dorade royale débarquée entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0,00
5,00
10,00
15,00
20,00
25,00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12MOIS
Prix moyen (€)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 84 : Evolution mensuelle du prix moyen de la dorade royale entre 2000 et 2006 à Sète (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 77
Les calibres débarquées
0%
20%
40%
60%
80%
100%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
part volume
VOL. T20 VOL. T30 VOL. T40
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
part valeur
0,00
4,00
8,00
12,00
16,00
20,00
24,00
Prix moyen (€)
VAL. T20 VAL. T30 VAL. T40 PM. T20 PM. T30 PM. T40
Figure 85 a et b : Evolution annuelle par calibre des volumes (à gauche), valeurs et prix moyen (à droite) de dorade royale débarquée entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan &
HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
part volume
VOL. T20 VOL. T30 VOL. T40
0%
20%
40%
60%
80%
100%
janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
part valeur
0,0
4,0
8,0
12,0
16,0
20,0
24,0
28,0
Prix moyen (€)
VAL. T20 VAL. T30 VAL. T40 PM. T20 PM. T30 PM. T40
Figure 86 a et b : Evolution mensuelle par calibre des volumes (à gauche), valeurs et prix moyen (à droite) de dorade royale débarquée entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan &
HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 78
Les captures par unité d’effort
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
0
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
6 000
7 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12MOIS
Valeur (€)
Figure 87 a et b : Moyennes mensuelles des débarquements de dorade royale (en volume à gauche – en valeur à droite) par une unité de pêche démersale entre 2000 et 2006,
(Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 17 à 23 chalutiers).
0
500
1000
1500
2000
2500
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12MOIS
Poids (kg)
0
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
6 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12MOIS
Valeur (€)
Figure 88 a et b : Moyennes mensuelles des débarquements de dorade royale (en volume à gauche – en valeur à droite) par une unité de pêche mixte entre 2000 et 2006,
(Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 1 à 5 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 79
0,00
5,00
10,00
15,00
20,00
25,00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12MOIS
Prix moyen (€)
Figure 89 : Prix moyen mensuels pour la dorade royale entre 2000 et 2006 (Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source : OP
Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Conclusions
En volume, le « calibre 30 » (moyen) représente la majorité des débarquements. Le « calibre 20 » (gros) est plus débarquée lorsque les apports sont faibles (été). Le « calibre 40 » (petit) est majoritaire lors des périodes d’apports importants (4ème trimestre et 2ième trimestre /avril). Les prix moyens des trois calibres sont stables depuis 2000, ils évoluent à l’identique (T20 : de 16 à 20€ ; T30 : de 8 à 11€ ; T40 : de 3 à 5€). La valeur totale débarquée est issue majoritairement des débarquements du calibre 30.
Chez un chalutier démersal :
les apports mensuels (en volume) se concentrent entre septembre et novembre –et dans une moindre mesure en mars-avril ; les apports mensuels (en valeur) se concentrent en septembre-octobre, et en mars-avril ; La dorade est une espèce clé du chiffre d’affaire au 2ième trimestre (de 1 500 à 5 000€/mois) et au début de 4ième trimestre (de 3 500 à 6 000 €/mois).
Chez un chalutier mixte :
Même saisonnalité des apports en volume et en valeur.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 80
VII. Les « divers poissons rouges » Le Grondin rouge (Aspitriglia sp) constitue l’espèce majoritaire du produit dénommé
« divers poissons rouges ou soupe », avec plus 90% (en poids) de la composition du produit.
Les débarquements totaux
0
20 000
40 000
60 000
80 000
100 000
120 000
140 000
160 000
180 000
200 000
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Vol (kg) / Val (€)
0,0
0,2
0,4
0,6
0,8
1,0
1,2
1,4
Prix moyen (€)
VOLUME VALEUR PRIX MOYEN
Figure 90 : Evolution des débarquements annuels de « divers poissons rouges » (grondins rouges + soupe rouge, volume et valeur) entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
janv-00
avr-00juil-00
oct-00
janv-01
avr-01juil-01
oct-01
janv-02
avr-02juil-02
oct-02
janv-03
avr-03juil-03
oct-03
janv-04
avr-04juil-04
oct-04
janv-05
avr-05juil-05
oct-05
janv-06
avr-06juil-06
oct-06
Vol (kg)
0,00
0,50
1,00
1,50
2,00
2,50
Prix moyen (€)
VOLUME PRIX (€ constants 2000) PRIX (€ courants)
Figure 91 : Evolution des volumes mensuels débarqués et du prix moyen des « divers poissons rouges » (grondins rouges + soupe rouge) entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Conclusions
Catégorie peu représentative (groupe d’espèce), délicate a exploiter. Le prix moyen est faible (de 0,3 à 2€). Le grondin rouge est une espèce très peu débarquée en grande taille.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 81
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 92 : Evolution mensuelle des volumes débarqués de « divers poissons rouges » (grondins rouges + soupe rouge) entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (€)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 93 : Evolution mensuelle de la valeur de « divers poissons rouges » (grondins rouges + soupe rouge) débarquée entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0,00
0,50
1,00
1,50
2,00
2,50
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Prix moyen (€)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 94 : Evolution mensuelle du prix moyen des « divers poissons rouges » (grondins rouges + soupe rouge entre 2000 et 2006 à Sète (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 82
Les calibres débarquées
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
part volume
VOL. DIV PR T0 VOL. DIV PR T30 VOL. GR T20 VOL. GR T40
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Part valeur
0,00
0,50
1,00
1,50
2,00
2,50
3,00
3,50
4,00
Prix moyen (€)
VAL. DIV PR T0 VAL. DIV PR T30 VAL. GR T20 VAL GR T40PM. DIV PR T0 PM. DIV PR T30 PM. GR T20 PM. GR T40
Figure 95 a et b : Evolution annuelle par calibre des volumes (à gauche), valeurs et prix moyen (à droite) de « divers poissons rouges » (grondins rouges + soupe rouge) débarqués
entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
part volume
VOL Div. PR T0 VOL. GR T20 VOL. GR T40
0%
20%
40%
60%
80%
100%
janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
part valeur
0,0
1,0
2,0
3,0
4,0
Prix moyen (€)
VAL. Div PR T0 VAL. GR T20 VAL. GR T40PM. Div PS T0 PM. GR T20 PM. GR T40
Figure 96 a et b : Evolution mensuelle par calibre des volumes (à gauche), valeurs et prix moyen (à droite) de « divers poissons rouges » (grondins rouges + soupe rouge) débarqués
entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 83
Les captures par unité d’effort
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
1 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (€)
Figure 97 a et b : Moyennes mensuelles des débarquements de « divers poissons rouges » (grondins rouges + soupe rouge, en volume à gauche – en valeur à droite) par une unité
de pêche démersale entre 2000 et 2006, (Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 17 à 23 chalutiers).
0
100
200
300
400
500
600
700
800
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
0
100
200
300
400
500
600
700
800
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (€)
Figure 98 a et b : Moyennes mensuelles des débarquements de « divers poissons rouges » (grondins rouges + soupe rouge, en volume à gauche – en valeur à droite) par une unité
de pêche mixte entre 2000 et 2006, (Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 1 à 5 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 84
0,00
0,20
0,40
0,60
0,80
1,00
1,20
1,40
1,60
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Prix moyen (€)
Figure 99 : Prix moyen mensuels pour les « divers poissons rouges » (grondins rouges + soupe rouge) entre 2000 et 2006
(Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Conclusions Chez un chalutier démersal :
Les apports mensuels en volume sont constants, avec une baisse de l’apport au 4ème trimestre. Les apports (en valeur) du groupe « divers poissons rouges » constituent entre 500 et 800 €/mois.
Chez un chalutier mixte :
L’apport en volume et en valeur est constant.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 85
VIII. Les encornets/calmars (Illex spp. / Todarodes spp.)
Les débarquements totaux
0
100 000
200 000
300 000
400 000
500 000
600 000
700 000
800 000
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Vol (kg) / Val (€)
0
2
4
6
8
10
12
14
Prix moyen (€)
VOLUME VALEUR PRIX MOYEN
Figure 100 : Evolution des débarquements annuels d’encornets/calmars (volume et valeur) entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
janv-00
avr-00juil-00
oct-00
janv-01
avr-01juil-01
oct-01
janv-02
avr-02juil-02
oct-02
janv-03
avr-03juil-03
oct-03
janv-04
avr-04juil-04
oct-04
janv-05
avr-05juil-05
oct-05
janv-06
avr-06juil-06
oct-06
Vol (kg)
0,00
5,00
10,00
15,00
20,00
25,00
Prix moyen (€)
VOLUME PRIX (€ constants 2000) PRIX (€ courants)
Figure 101 : Evolution des volumes mensuels débarqués et du prix moyen des encornets/calmars entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Conclusions
Les volumes (et valeurs) débarqués sont en augmentation depuis 2000 (sauf 2003) Le prix moyen augment depuis 2000 (+ 3,5€ en 7 ans). La saisonnalité des apports est très marquée. Les encornets-calmars sont essentiellement débarqués au 4ième trimestre. L’effet prix est marqué : prix en baisse en fin d’année.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 86
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 102 : Evolution mensuelle des volumes débarqués d’encornets/calmars entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0
20 000
40 000
60 000
80 000
100 000
120 000
140 000
160 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (€)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 103 : Evolution mensuelle de la valeur d’encornets/calmars débarquée entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0,00
5,00
10,00
15,00
20,00
25,00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Prix moyen (€)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 104 : Evolution mensuelle du prix moyen des encornets/calmars entre 2000 et 2006 à Sète (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 87
Les calibres débarquées
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
part volume
VOL. T10 VOL. T20 VOL. T40
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
part valeur
0,00
2,00
4,00
6,00
8,00
10,00
12,00
14,00
16,00
Prix moyen (€)
VAL. T10 VAL. T20 VAL. T40 PM. T10 PM. T20 PM. T40
Figure 105 a et b : Evolution annuelle par calibre des volumes (à gauche), valeurs et prix moyen (à droite) d’encornets/calmars débarqués entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan
& HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
part volume
VOL. T10 VOL.T20 VOL. T40
0%
20%
40%
60%
80%
100%
janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
part valeur
0,0
2,0
4,0
6,0
8,0
10,0
12,0
14,0
16,0
18,0
20,0
Prix moyen (€)
VAL. T10 VAL. T20 VAL. T40 PM. T10 PM. T20 PM. T40
Figure 106 a et b : Evolution mensuelle par calibre des volumes (à gauche), valeurs et prix moyen (à droite) d’encornets/calmars débarqués entre 2000 et 2006 (Source : OP
Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 88
Les débarquements par unité d’effort
0
100
200
300
400
500
600
700
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
4 000
4 500
5 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12MOIS
Valeur (€)
Figure 107 a et b : Moyennes mensuelles des débarquements d’encornets/calmars (en volume à gauche – en valeur à droite) par une unité de pêche démersale entre 2000 et 2006,
(Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 17 à 23 chalutiers).
0
100
200
300
400
500
600
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
4 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12MOIS
Valeur (€)
Figure 108 a et b : Moyennes mensuelles des débarquements d’encornets/calmars (en volume à gauche – en valeur à droite) par une unité de pêche mixte entre 2000 et 2006,
(Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 1 à 5 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 89
0,00
2,00
4,00
6,00
8,00
10,00
12,00
14,00
16,00
18,00
20,00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12MOIS
Prix moyen (€)
Figure 109a et 81b : Prix moyen mensuels pour les encornets/calmars entre 2000 et 2006 (Moyenne +/- 1 erreur standard ;
Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Conclusions
L’essentiel des volumes et valeurs débarqués sont composés d’encornets/calmars de « calibre 20 » (moyen). Les prix moyens des trois calibres sont peu différents.
Chez un chalutier démersal :
Les apports mensuels en volume sont majoritaires au 4ième trimestre : de 250 à 600 kg/mois. Le 4ième trimestre est celui qui pèse le plus sur le chiffre d’Affaires : de 1 700 à 3 500€/mois.
Chez un chalutier mixte :
L’apport en volume et en valeur est identique à celui d’un chalutier démersal.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 90
IX. Le maquereau (Scomber scombrus)
Les débarquements totaux
0
100 000
200 000
300 000
400 000
500 000
600 000
700 000
800 000
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Vol (kg) / Val (€)
0,0
0,2
0,4
0,6
0,8
1,0
1,2
1,4
1,6
1,8
Prix moyen (€)
EN VOLUME EN VALEUR PRIX MOYEN
Figure 110 : Evolution des débarquements annuels de maquereau (volume et valeur) entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0
10 000
20 000
30 000
40 000
50 000
60 000
70 000
80 000
90 000
100 000
janv-00
avr-00
juil-00
oct-00
janv-01
avr-01
juil-01
oct-01
janv-02
avr-02
juil-02
oct-02
janv-03
avr-03
juil-03
oct-03
janv-04
avr-04
juil-04
oct-04
janv-05
avr-05
juil-05
oct-05
janv-06
avr-06
juil-06
oct-06
Vol (kg)
0,00
0,50
1,00
1,50
2,00
2,50
3,00
3,50
Prix moyen (€)
VOLUME PRIX (€ constants 2000) PRIX (€ courants)
Figure 111 : Evolution des volumes mensuels débarqués et du prix moyen du maquereau entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Conclusions
Baisse des apports entre 2002 et 2004. Un prix moyen élevé entre 2002 et 2004. Une valeur annuelle relativement stable. Des débarquements mensuels anarchiques en volume, mais homogènes en valeur. Un prix moyen stable sauf entre avril et juillet pour les années 2002 à 2004.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 91
0
20 000
40 000
60 000
80 000
100 000
120 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12MOIS
Poids (kg)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 112 : Evolution mensuelle des volumes débarqués du maquereau entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0
10 000
20 000
30 000
40 000
50 000
60 000
70 000
80 000
90 000
100 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (€)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 113 : Evolution mensuelle de la valeur du maquereau débarquée entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0,00
0,50
1,00
1,50
2,00
2,50
3,00
3,50
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Prix moyen (€)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 114 : Evolution mensuelle du prix moyen du maquereau entre 2000 et 2006 à Sète (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 92
Les calibres débarquées
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Part volume
VOL. T10 VOL. T20 VOL. T30
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Part valeur
0,00
0,50
1,00
1,50
2,00
2,50
3,00
3,50
Prix moyen (€)
VAL. T10 VAL. T20 VAL. T30PM. T10 PM. T20 PM. T30
Figure 115 a et b : Evolution annuelle par calibre des volumes (à gauche), valeurs et prix moyen (à droite) du maquereau débarqué entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM
de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
Part volume
VOL. T10 VOL. T20 VOL. T30
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
Part valeur
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
3,0
3,5
Prix moyen (€)
VAL. T10 VAL. T20 VAL. T30PM. T10 PM. T20 PM. T30
Figure 116 a et b : Evolution mensuelle par calibre des volumes (à gauche), valeurs et prix moyen (à droite) du maquereau débarqué entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan &
HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 93
Les captures par unité d’effort
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (€)
Figure 117 a et b : Moyennes mensuelles des débarquements de maquereau (en volume à gauche – en valeur à droite) par une unité de pêche pélagique entre 2000 et 2006,
(Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 10 à 15 chalutiers).
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (€)
Figure 118 a et b : Moyennes mensuelles des débarquements de maquereau (en volume à gauche – en valeur à droite) par une unité de pêche démersale entre 2000 et 2006,
(Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 17 à 23 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 94
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (€)
Figure 119 a et b : Moyennes mensuelles des débarquements de maquereau (en volume à gauche – en valeur à droite) par une unité de pêche mixte entre 2000 et 2006,
(Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 1 à 5 chalutiers).
0,00
0,50
1,00
1,50
2,00
2,50
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Prix moyen (€)
Figure 120 : Prix moyen mensuels pour le maquereau entre 2000 et 2006 (Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source : OP
Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 95
Conclusions
Les trois calibres apparaissent dans les volumes débarqués (environ 20% en calibre 10 ; 40 à 60% en calibre 20 ; et 30 à 50% en calibre 30). La proportion de chaque calibre est homogène au cours de l’année. Les prix moyens des trois calibres évoluent à l’identique (annuellement et mensuellement).
Chez un chalutier pélagique :
Les apports mensuels en volume varient de : 600 à 2 600 kg/mois ; Les apports mensuels en valeur varient de : 600 à 2 500 €/mois.
Chez un chalutier démersal :
Les apports mensuels en volume varient de : 700 à 2 000 kg/mois ; Les apports mensuels en valeur varient de : 900 à 2 000 €/mois.
Chez un chalutier mixte :
Les débarquements sont semblables à ceux d’un chalutier pélagique.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 96
X. Le merlu (Merluccius merluccius)
Les débarquements totaux
0
500 000
1 000 000
1 500 000
2 000 000
2 500 000
3 000 000
3 500 000
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Vol (kg) / Val (€)
0
2
4
6
8
Prix moyen (€)
EN VOLUME EN VALEUR PRIX MOYEN
Figure 121 : Evolution des débarquements annuels de merlu (volume et valeur) entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0
20 000
40 000
60 000
80 000
100 000
120 000
janv-00
avr-00
juil-00
oct-00
janv-01
avr-01
juil-01
oct-01
janv-02
avr-02
juil-02
oct-02
janv-03
avr-03
juil-03
oct-03
janv-04
avr-04
juil-04
oct-04
janv-05
avr-05
juil-05
oct-05
janv-06
avr-06
juil-06
oct-06
Vol (kg)
0,00
1,00
2,00
3,00
4,00
5,00
6,00
7,00
8,00
9,00
10,00
Prix moyen (€)
VOLUME PRIX (€ constants 2000) PRIX (€ courants)
Figure 122 : Evolution des volumes mensuels débarqués et du prix moyen du merlu entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Conclusions
Les volumes et valeurs débarqués sont « stables » (baisse des apports en 2004). Le prix moyen est constant, sauf en 2004 (effet prix / apports faibles). Les volumes et le prix moyen sont stables au cours de l’année.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 97
0
20 000
40 000
60 000
80 000
100 000
120 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12MOIS
Poids (kg)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 123 : Evolution mensuelle des volumes débarqués du merlu entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0
50 000
100 000
150 000
200 000
250 000
300 000
350 000
400 000
450 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (€)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 124 : Evolution mensuelle de la valeur du merlu débarquée entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0,00
1,00
2,00
3,00
4,00
5,00
6,00
7,00
8,00
9,00
10,00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Prix moyen (€)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 125 : Evolution mensuelle du prix moyen du merlu entre 2000 et 2006 à Sète (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 98
Les calibres débarquées
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Part volume
VOL T20 VOL T30 VOL T40 VOL T50
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Part valeur
0,00
2,00
4,00
6,00
8,00
10,00
12,00
Prix moyen (€)
VAL T20 VAL T30 VAL T40 VOL T50PM T20 PM T30 PM T40 PM T50
Figure 126 a et b : Evolution annuelle par calibre des volumes (à gauche), valeurs et prix moyen (à droite) de merlu débarqué entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de
Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
Part volume
VOL. T20 VOL. T30 VOL. T40 VOL. T50
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
Part valeur
0,0
1,0
2,0
3,0
4,0
5,0
6,0
7,0
8,0
9,0
10,0
Prix moyen (€)
VAL T20 VAL T30 VAL T40 VAL T50PM T20 PM T30 PM T40 PM T50
Figure 127 a et b : Evolution mensuelle par calibre des volumes (à gauche), valeurs et prix moyen (à droite) de merlu débarqué entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de
Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 99
Les captures par unité d’effort
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
0
2 000
4 000
6 000
8 000
10 000
12 000
14 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (€)
Figure 128 a et b : Moyennes mensuelles des débarquements de merlu (en volume à gauche – en valeur à droite) par une unité de pêche démersale entre 2000 et 2006, (Moyenne
+/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 17 à 23 chalutiers).
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
0
2 000
4 000
6 000
8 000
10 000
12 000
14 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (€)
Figure 129 a et b : Moyennes mensuelles des débarquements de merlu (en volume à gauche – en valeur à droite) par une unité de pêche pélagique entre 2000 et 2006, (Moyenne
+/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 10 à 15 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 100
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
0
2000
4000
6000
8000
10000
12000
14000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (€)
Figure 130 a et b : Moyennes mensuelles des débarquements de merlu (en volume à gauche – en valeur à droite) par une unité de pêche mixte entre 2000 et 2006, (Moyenne +/- 1
erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 1 à 5 chalutiers).
0,00
1,00
2,00
3,00
4,00
5,00
6,00
7,00
8,00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Prix moyen (€)
Figure 131 : Prix moyen mensuels pour le merlu entre 2000 et 2006 (Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan &
HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 101
Conclusions
Des apports très faibles en « calibre 20 » (gros) Volumes débarqués par calibre = 45% de calibre 50 ; 35% de calibre 30 ; et 20% de calibre 40. Prix moyens peu différents pour les calibres 30, 40 et 50 (3,5 - 6,5€). Prix moyens élevé pour le calibre 20 (8-9€). La valeur se décompose comme suit : 45% de calibre 30 ; 35% de calibre 50 ; et 20% de calibre 40.
N.B. Le calibre 50, se compose de 2 types de produits, notamment des merlus de petite taille très prisés sur les marchés export, ce « sous-calibre » est caractérisé par un prix moyen plus élevé. Chez un chalutier démersal :
les volumes et valeurs débarqués sont stables ; les volumes débarqués : de1 000 kg et 2 500 kg/mois ; les valeurs débarqués : de 5 000 à 11 500 € / mois.
Chez un chalutier pélagique :
Idem chalutiers démersaux
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 102
XI. Les poulpes (Eledone spp., Octopus spp.)
Les débarquements totaux
0
100 000
200 000
300 000
400 000
500 000
600 000
700 000
800 000
900 000
1 000 000
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Vol (kg) / Val (€)
0,0
0,5
1,0
1,5
2,0
2,5
3,0
3,5
4,0
4,5
5,0
Prix moyen (€)
VOLUME VALEUR PRIX MOYEN
Figure 132 : Evolution des débarquements annuels de poulpes (volume et valeur) entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0
10 000
20 000
30 000
40 000
50 000
60 000
70 000
80 000
janv-00
avr-00juil-00
oct-00
janv-01
avr-01juil-01
oct-01
janv-02
avr-02juil-02
oct-02
janv-03
avr-03juil-03
oct-03
janv-04
avr-04juil-04
oct-04
janv-05
avr-05juil-05
oct-05
janv-06
avr-06juil-06
oct-06
Vol (kg)
0,00
1,00
2,00
3,00
4,00
5,00
6,00
7,00
Prix moyen (€)
VOLUME PRIX (€ constants 2000) PRIX (€ courants)
Figure 133 : Evolution des volumes mensuels débarqués et du prix moyen des poulpes entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Conclusions
Apports plus faibles entre 2003 et 2005. Valeurs débarquées compensées par un prix moyen plus élevé entre 2003 et 2004. Apports saisonniers : 1er et 4ème trimestre. Prix moyen plus élevé en période d’apports faibles (effet prix).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 103
0
10 000
20 000
30 000
40 000
50 000
60 000
70 000
80 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 134 : Evolution mensuelle des volumes débarqués de poulpes entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0
20 000
40 000
60 000
80 000
100 000
120 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (€)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 135 : Evolution mensuelle de la valeur de poulpes débarquée entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0,00
1,00
2,00
3,00
4,00
5,00
6,00
7,00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Prix moyen (€)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 136 : Evolution mensuelle du prix moyen des poulpes entre 2000 et 2006 à Sète (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 104
Les captures par unité d’effort
0
500
1000
1500
2000
2500
3000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12MOIS
Poids (kg)
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
4 000
4 500
5 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12MOIS
Valeur (€)
Figure 137 a et b : Moyennes mensuelles des débarquements de poulpes (en volume à gauche – en valeur à droite) par une unité de pêche démersale entre 2000 et 2006,
(Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 17 à 23 chalutiers).
0
200
400
600
800
1000
1200
1400
1600
1800
2000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12MOIS
Poids (kg)
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
4 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12MOIS
Valeur (€)
Figure 138 a et b : Moyennes mensuelles des débarquements de poulpes (en volume à gauche – en valeur à droite) par une unité de pêche mixte entre 2000 et 2006, (Moyenne
+/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 10 à 15 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 105
0,00
1,00
2,00
3,00
4,00
5,00
6,00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Prix moyen (€)
Figure 139 : Prix moyen mensuels pour les poulpes entre 2000 et 2006 (Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source : OP
Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Conclusions Pour les chalutiers de fond :
les volumes débarqués sont saisonniers : apport les plus importants au 4ème trimestre ; les valeurs débarquées sont par contre relativement stable ; les volumes et valeurs débarquées :
- de 700 kg et 2 400 kg / mois - de 2 400 à 4 500 € / mois.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 106
XII. Le rouget-barbet (Mullus spp.)
Les débarquements totaux
0
50 000
100 000
150 000
200 000
250 000
300 000
350 000
400 000
450 000
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Vol (kg) / Val (€)
0,00
2,00
4,00
6,00
8,00
10,00
12,00
14,00
Prix moyen (€)
EN VOLUME EN VALEUR PRIX MOYEN
Figure 140 : Evolution des débarquements annuels de rouget-barbet (volume et valeur) entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0
2 000
4 000
6 000
8 000
10 000
12 000
14 000
16 000
18 000
20 000
janv-00
avr-00juil-00
oct-00
janv-01
avr-01juil-01
oct-01
janv-02
avr-02juil-02
oct-02
janv-03
avr-03juil-03
oct-03
janv-04
avr-04juil-04
oct-04
janv-05
avr-05juil-05
oct-05
janv-06
avr-06juil-06
oct-06
Vol (kg)
0
2
4
6
8
10
12
14
16
18
Prix moyen (€)
VOLUME PRIX (€ constants) PRIX (€ courants 2000)
Figure 141 : Evolution des volumes mensuels débarqués et du prix moyen des rougets-barbets entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Conclusions
Les volumes débarqués sont stables (sauf période 2002-2003) Les débarquements sont saisonniers : 4ème trimestre, et mois de janvier. La valeur est concentrée au 4ème trimestre.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 107
0
2000
4000
6000
8000
10000
12000
14000
16000
18000
20000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 142 : Evolution mensuelle des volumes débarqués de rouget-barbet entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0
10000
20000
30000
40000
50000
60000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (€)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 143 : Evolution mensuelle de la valeur de rouget-barbet débarquée entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0,00
2,00
4,00
6,00
8,00
10,00
12,00
14,00
16,00
18,00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Prix moyen (€)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 144 : Evolution mensuelle du prix moyen du rouget-barbet entre 2000 et 2006 à Sète (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 108
Les calibres débarquées
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
part volume
VOL. T20 VOL. T40
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Part valeur
0,00
2,00
4,00
6,00
8,00
10,00
12,00
14,00
16,00
18,00
20,00
Prix moyen (€)
VAL. T20 VAL. T40 PM. T20 PM. T40
Figure 145 a et b : Evolution annuelle par calibre des volumes (à gauche), valeurs et prix moyen (à droite) de rouget-barbet débarqué entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan &
HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
part volume
VOL. T20 VOL. T40
0%
20%
40%
60%
80%
100%
janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
Part valeur
0,0
4,0
8,0
12,0
16,0
20,0
24,0
28,0
Prix moyen (€)
VAL. T20 VAL. T40 PM. T20 PM. T40 (30)
Figure 146 a et b : Evolution mensuelle par calibre des volumes (à gauche), valeurs et prix moyen (à droite) de rouget-barbet débarqué entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan &
HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 109
Les captures par unité d’effort
0
100
200
300
400
500
600
700
800
900
1 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (€)
Figure 147 a et b : Moyennes mensuelles des débarquements de rouget-barbet (en volume à gauche – en valeur à droite) par une unité de pêche démersale entre 2000 et 2006,
(Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 17 à 23 chalutiers).
0
100
200
300
400
500
600
700
800
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
0
200
400
600
800
1 000
1 200
1 400
1 600
1 800
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (€)
Figure 148 a et b : Moyennes mensuelles des débarquements de rouget-barbet (en volume à gauche – en valeur à droite) par une unité de pêche mixte entre 2000 et 2006,
(Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 1 à 5 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 110
0,00
2,00
4,00
6,00
8,00
10,00
12,00
14,00
16,00
18,00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOISPrix moyen (€)
Figure 149 : Prix moyen mensuels pour le rouget-barbet entre 2000 et 2006 (Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source : OP
Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Conclusions
Des apports faibles en calibre 20. L’essentiel des volumes et de la valeur débarqué en calibre 40 (+ de 80%). Prix moyens calibre 40 et calibre 20 du simple au double.
Chez un chalutier démersal :
les volumes débarqués concentrés sur 6 mois (septembre, octobre, novembre, janvier, février, et mai) ; la valeur est importante de septembre à mai ; les volumes et valeurs moyens débarqués :
- de 40 kg et 900 kg / mois, ; - de 400 à 2 400 € / mois.
Chez un chalutier mixte :
saisonnalité très marquée : volumes et valeurs débarqués se concentrent au 4ème trimestre.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 111
XIII. La sardine (Sardina pilchardus)
Les débarquements totaux
0
500 000
1 000 000
1 500 000
2 000 000
2 500 000
3 000 000
3 500 000
4 000 000
4 500 000
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Vol (kg) / Val (€)
0,0
0,1
0,2
0,3
0,4
0,5
0,6
0,7
0,8
0,9
1,0
Prix moyen (€)
EN VOLUME EN VALEUR PRIX MOYEN
Figure 150 : Evolution des débarquements annuels de sardine de la méditerranée (volume et valeur) entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0
100 000
200 000
300 000
400 000
500 000
600 000
janv-00
avr-00
juil-00
oct-00
janv-01
avr-01
juil-01
oct-01
janv-02
avr-02
juil-02
oct-02
janv-03
avr-03
juil-03
oct-03
janv-04
avr-04
juil-04
oct-04
janv-05
avr-05
juil-05
oct-05
janv-06
avr-06
juil-06
oct-06
Vol (kg)
0,00
0,20
0,40
0,60
0,80
1,00
1,20
Prix moyen (€)
VOLUME PRIX (€ constants 2000) PRIX (€ courants)
Figure 151 : Evolution des volumes mensuels débarqués et du prix moyen de la sardine entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Conclusions
Volumes débarqués plus faibles entre 2002 et 2004. Le prix moyen est stable. La valeur produite est en baisse depuis 2003. Au 3ème trimestre les quantités de sardine débarquées sont les plus importantes. Le prix moyen est stable au cours de l’année.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 112
0
100 000
200 000
300 000
400 000
500 000
600 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 152 : Evolution mensuelle des volumes débarqués de sardine entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0
50 000
100 000
150 000
200 000
250 000
300 000
350 000
400 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12MOIS
Valeur (€)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 153 : Evolution mensuelle de la valeur de sardine débarquée entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0,00
0,20
0,40
0,60
0,80
1,00
1,20
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12MOIS
Prix moyen (€)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 154 : Evolution mensuelle du prix moyen de la sardine entre 2000 et 2006 à Sète (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 113
Les calibres débarquées
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
part volume
VOL. T30 VOL. T40
0%
20%
40%
60%
80%
100%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Part valeur
0,00
0,30
0,60
0,90
Prix moyen (€)
VAL. T30 VAL. T40 PM. T30 P. T40
Figure 155 a et b : Evolution annuelle par calibre des volumes (à gauche), valeurs et prix moyen (à droite) de la sardine débarquée entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM
de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
part volume
VOL. T30 VOL. T40
0%
20%
40%
60%
80%
100%
janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
Part valeur
0,0
0,2
0,4
0,6
0,8
1,0
Prix moyen (€)
VAL. T30 VAL. T40 PM. T30 P. T40
Figure 156 a et b : Evolution mensuelle par calibre des volumes (à gauche), valeurs et prix moyen (à droite) de la sardine débarquée entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 114
Les captures par unité d’effort
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
30 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (€)
Figure 157 a et b : Moyennes mensuelles des débarquements de sardine (en volume à gauche – en valeur à droite) par une unité de pêche pélagique entre 2000 et 2006,
(Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 10 à 15 chalutiers).
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
0
2000
4000
6000
8000
10000
12000
14000
16000
18000
20000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (€)
Figure 158 a et b : Moyennes mensuelles des débarquements de sardine (en volume à gauche – en valeur à droite) par une unité de pêche mixte entre 2000 et 2006, (Moyenne +/-
1 erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 1 à 5 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 115
0,00
0,10
0,20
0,30
0,40
0,50
0,60
0,70
0,80
0,90
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOISPrix moyen (€)
Figure 159 : Prix moyen mensuels pour la sardine entre 2000 et 2006 (Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan
& HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Conclusions
En volume comme en valeur, le calibre majoritaire = calibre 30 (+ de 75%). Le prix moyen du calibre 30 représente le double du calibre 40 - quelque soit l’année ou la saison (pas d’effet prix).
Chez un chalutier pélagique :
les volumes et la valeur sont plus importants entre juin et octobre (prix moyen stable sur l’année). Le volume et valeurs débarqués :
- entre 7 000 kg et 26 000 kg / mois ; - entre 5 000 à 23 000 € / mois.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 116
XIV. Le sepion et le piste (Sepia spp.)
Les débarquements totaux
0
50 000
100 000
150 000
200 000
250 000
300 000
350 000
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Vol (kg) / Val (€)
0
2
4
6
8
10
12
14
Prix moyen (€)
VOLUME VALEUR PRIX MOYEN
Figure 160 : Evolution des débarquements annuels du sepion et du piste (volume et valeur) entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
4 000
janv-00
avr-00juil-00
oct-00
janv-01
avr-01juil-01
oct-01
janv-02
avr-02juil-02
oct-02
janv-03
avr-03juil-03
oct-03
janv-04
avr-04juil-04
oct-04
janv-05
avr-05juil-05
oct-05
janv-06
avr-06juil-06
oct-06
Vol (kg)
0,00
5,00
10,00
15,00
20,00
25,00
30,00
35,00
Prix moyen (€)
VOLUME PRIX (€ constants 2000) PRIX (€ courants)
Figure 161 : Evolution des volumes mensuels débarqués et du prix moyen du sepion et du piste entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Conclusions
Après une baisse des volumes en 2003, stabilisation depuis 2004. Le prix moyen augmente progressivement. Les apports sont saisonniers : 4ème trimestre. Le prix moyen évolue inversement aux volumes débarqués (effet prix). La valeur est stable au 4ème trimestre.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 117
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
4 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 162 : Evolution mensuelle des volumes débarqués du sepion et du piste entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0
5 000
10 000
15 000
20 000
25 000
30 000
35 000
40 000
45 000
50 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (€)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 163 : Evolution mensuelle de la valeur du sepion et du piste débarquée entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0,00
5,00
10,00
15,00
20,00
25,00
30,00
35,00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Prix moyen (€)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 164 : Evolution mensuelle du prix moyen du sepion et du piste entre 2000 et 2006 à Sète (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 118
Les especes débarquées
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2000 2001 2002 2003 2004 2005
part volume
VOL. PISTE VOL. SEPION
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2000 2001 2002 2003 2004 2005
part valeur
VAL. PISTE VAL. SEPION
Figure 165 a et b : Evolution annuelle par calibre des volumes (à gauche), valeurs et prix moyen (à droite) de sepion et de piste débarqué entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan
& HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
part volume
VOL. PISTE VOL. SEPION
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
part valeur
VAL. PISTE VAL. SEPION
Figure 166 a et b : Evolution mensuelle par calibre des volumes (à gauche), valeurs et prix moyen (à droite) de sepion et de piste débarqué entre 2000 et 2006 (Source : OP
Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 119
Les captures par unité d’effort
0
20
40
60
80
100
120
140
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
0
200
400
600
800
1 000
1 200
1 400
1 600
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (kg)
Figure 167 a et b : Moyennes mensuelles des débarquements de sepion et de piste (en volume à gauche – en valeur à droite) par une unité de pêche démersale entre 2000 et
2006, (Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 17 à 23 chalutiers).
0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
0
200
400
600
800
1 000
1 200
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (kg)
Figure 168 a et b : Moyennes mensuelles des débarquements de sepion et de piste (en volume à gauche – en valeur à droite) par une unité de pêche mixte entre 2000 et 2006,
(Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 1 à 5 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 120
0,00
5,00
10,00
15,00
20,00
25,00
30,00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Prix moyen (€)
Figure 169 : Prix moyen mensuels pour le piste entre 2000 et 2006 (Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0,00
2,00
4,00
6,00
8,00
10,00
12,00
14,00
16,00
18,00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Prix moyen (€)
Figure 170 : Prix moyen mensuels pour le sépion entre 2000 et 2006 (Moyenne +/- 1 erreur
standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Conclusions
Piste et sépion sont débarqués sous une seule taille, calibre 30. Le piste constitue l’essentiel des volumes et valeurs débarqués. Le prix moyen du piste est plus élevé : le double du sépion ; il est également plus stable (erreur standard faible).
Chez un chalutier démersal : les volumes débarqués sont faibles, et saisonniers (d’août à décembre) ; les débarquements en valeur sont plus élevés en fin d’année, Les volumes et valeurs moyens :
- de 30 et 120 kg / mois ; - de 600 à 1 400 € / mois.
Chez un chalutier mixte :
Volumes et valeur sont très saisonniers : 4ème trimestre.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 121
XV. La sole commune (Solea vulgaris)
Les débarquements totaux
0
100 000
200 000
300 000
400 000
500 000
600 000
700 000
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Vol (kg) / Val (€)
0
5
10
15
20
25
Prix moyen (€)
EN VOLUME EN VALEUR PRIX MOYEN
Figure 171 : Evolution mensuelle des volumes débarqués de sole commune entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
6 000
janv-00
avr-00juil-00
oct-00
janv-01
avr-01juil-01
oct-01
janv-02
avr-02juil-02
oct-02
janv-03
avr-03juil-03
oct-03
janv-04
avr-04juil-04
oct-04
janv-05
avr-05juil-05
oct-05
janv-06
avr-06juil-06
oct-06
Vol (kg)
0,00
5,00
10,00
15,00
20,00
25,00
30,00
Prix moyen (€)
VOLUME PRIX (€ constants 2000) PRIX (€ courants)
Figure 172 : Evolution des volumes mensuels débarqués et du prix moyen de la sole commune entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Conclusions
Des volumes variables. Un prix moyen en augmentation depuis 2000. Une production saisonnière : volumes concentrés le 1er et 4ème trimestre.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 122
0
1 000
2 000
3 000
4 000
5 000
6 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 173 : Saisonnalité des volumes de sole débarqués entre 2000 et 2006 à Sète (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0
10 000
20 000
30 000
40 000
50 000
60 000
70 000
80 000
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (€)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 174 : Evolution mensuelle de la valeur de sole débarquée entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0,00
5,00
10,00
15,00
20,00
25,00
30,00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Prix moyen (€)
2007
2006
2005
2004
2003
2002
2001
2000
Figure 175 : Evolution mensuelle du prix moyen de la sole entre 2000 et 2006 à Sète (Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 123
Les calibres débarqués
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Part volume
VOL. T20 VOL. T30 VOL. T52
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006
Part valeur
0,00
5,00
10,00
15,00
20,00
25,00
Prix moyen (€)
VAL. T20 VAL. T30 VAL. T52PM. T20 PM. T30 PM. T52
Figure 176 a et b : Evolution annuelle par calibre des volumes (à gauche), valeurs et prix moyen (à droite) de sole débarquée entre 2000 et 2006 (Source : OP Sathoan &
HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
Part volume
VOL. T20 VOL. T30
0%
10%
20%
30%
40%
50%
60%
70%
80%
90%
100%
janv févr mars avr mai juin juil août sept oct nov déc
Part valeur
0,0
5,0
10,0
15,0
20,0
25,0
Prix moyen (€)
VAL. T20 VAL. T30 PM. T20 PM. T30
Figure 177 a et b : Evolution mensuelle par calibre des volumes (à gauche), valeurs et prix moyen (à droite) de sole débarquée entre 2000 et 2006 (Source : OP
Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 124
Les débarquements par unité d’effort
0
20
40
60
80
100
120
140
160
180
200
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (€)
Figure 178 a et b : Moyennes mensuelles des débarquements de sole (en volume à gauche – en valeur à droite) par une unité de pêche démersale entre 2000 et
2006, (Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 17 à 23 chalutiers).
0
50
100
150
200
250
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Poids (kg)
0
500
1 000
1 500
2 000
2 500
3 000
3 500
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Valeur (€)
Figure 179 a et b : Moyennes mensuelles des débarquements de sole (en volume à gauche – en valeur à droite) par une unité de pêche mixte entre 2000 et 2006,
(Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source : OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 1 à 5 chalutiers).
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 125
0,00
5,00
10,00
15,00
20,00
25,00
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
MOIS
Prix moyen (€)
Figure 180 : Prix moyen mensuels pour la sole entre 2000 et 2006 (Moyenne +/- 1 erreur standard ; Source :
OP Sathoan & HAM de Sète, échantillon de 32 à 38 chalutiers).
Conclusions
Majorité des débarquements (en volume et valeur) est constituée de sole « calibre 20 ». Les prix moyen des calibres 20 et 30 sont identiques. Ils évoluent de la même manière au cours de l’année.
N.B. Depuis 2006, une nouvelle taille a été attribuée à la sole : le calibre 52.
Chez un chalutier démersal : Les volumes débarqués saisonniers : de septembre à mars ; Les volumes et valeurs mensuels débarquées :
- de 60 et 170 kg / mois ; - de 1 500 à 2 900 € / mois.
Chez un chalutier mixte :
saisonnalité plus courte : d’octobre à janvier. Les volumes débarqués varient de 10 à 200 kg / mois – valeurs de 200 à 3 000 € / mois.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 126
ANNEXE – FICHE ESPECE
CONCLUSION GENERALE
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 127
Tableau de mesure de l’impact
Basse saison Haute saison
Espèces Type de Chalutiers
Volume annuel
Valeur annuelle
Prix moyen annuel
Saisonnalité Trimestre de
débarquement Effet prix
Prix retrait Val mens. / UP / mois
Val. Mens. / UP / mois
TOTAL
Anchois PE 6 6 3 4 A, B, C, D 3 O 5 6 33
Baudroie DE 2 5 4 4 A, B, C, D 3 3 5 26 Bar DE 1 5 6 2 A, D 1 N 3 4 22 Capelan DE 3 3 2 4 A, B, C, D 3 O 3 4 22
Chinchard DE, PE 2 2 2 3 A, B, D 3 O 1 3 15
Dorade DE 1 5 5 2 B, D 1 O 2 5 21 Div Pois. Rouge DE 2 2 2 4 A, B, C, D 3 O 2 3 18 Encornets DE 1 5 5 1 D 1 N 1 4 18
Maquereau DE, PE 4 4 2 4 A, B, C, D 3 O 3 4 24
Merlu DE, PE 5 6 4 4 A, B, C, D 3 O 4 5 31
Poulpes DE 3 5 3 4 A, B, C, D 2 N 4 4 25 Rouget barb. DE 4 3 5 2 A, D 1 N 2 4 21
Sardine PE 6 6 1 4 A, B, C, D 4 O 5 6 32
Sépion DE 1 3 5 4 A, B, C, D 2 N 3 3 21 Sole DE 1 4 6 4 A, B, C, D 2 N 3 4 24
Type chalutiers Volume Valeur Prix moyen Saisonnalité
PE : Pélagique 1 : - de 100 T 1 : - de 100 k€ 1 : - de 1€ Nombre de trimestres de débarquement DE : Démersal 2 : de 100 à 200 T 2 : de 100 à 200 k€ 2 : de 1 à 2 € 1 : débarquements sur 1 trimestre 3 : de 200 à 400 T 3 : de 200 à 400 k€ 3 : de 2 à 5 € 2 : débarquements sur 2 trimestres
4 : de 400 à 600T 4 : de 400 à 600 k€ 4 : de 5 à 10 € 3 : débarquements sur 3 trimestres 5 : de 600 à 1 000 T 5 : de 600 à 1 000 k€ 5 : de 10 à 15 € 4 : débarquements toute l’année
6 : + de 1 000 T 6 : + de 1 000 k€ 6 : + de 15 €
Trimestre de débarquements Effet prix Prix de retrait Valeur mensuelle / unité d’effort
1er trimestre : A 1 : Très marqué O : Oui 1 : - de 100 € 2ème trimestre : B 2 : Marqué N : Non 2 : de 100 à 500 € 3ème trimestre : C 3 : Peu marqué 3 : de 500 à 2 000 € 4 : de 2 000 à 5 000 € 4ème trimestre : D 4 : aucun 5 : de 5 000 à 20 000 € 6 : + de 20 000 €
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 128
Groupe d’espèces aux impacts comparables
ESPECES DE PRINCIPAL : De 31 à 33 points. Espèces du bleu (anchois, sardine) + 1 espèce commune (merlu). Espèces débarquées en grande quantité.
� Des mesures de gestion fortes sur ces espèces mettraient flottille pélagique en difficulté.
ESPECES DE SECONDAIRE De 24 à 26 points. Espèces du blanc (baudroie, poulpes, sole) + 1 espèce commune (le maquereau). Volumes débarqués les plus importants chez le poisson blanc + la sole : espèce au prix moyen le plus élevé.
� Des mesures de gestion fortes sur ces espèces mettraient les chalutiers démersaux en difficulté.
ESPECES DE TROISIEME IMPORTANCE : De 21 à 22 points. Espèces du blanc (bar, capelan, dorade, sépion, rouget). Débarquements très saisonniers + capelan : espèce au prix moyen faible et aux débarquements importants et continus.
�Des mesures de gestion fortes sur ces espèces doivent être analysée en fonction de la saison : en saison haute, l’impact est de degré équivalent aux espèces d’importance secondaire ; en saison basse, l’impact est peu iportant (espèces complémentaires).
ESPECES COMPLEMENTAIRES : De 15 à 18 points. Espèces du blanc (divers poissons rouges, encornets/calmar) + 1 espèce commune (le chinchard). Pas d’homogénéité dans les caractéristiques de ces espèces.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 129
BIBLIOGRAPHIE
RAPPORTS Projet d’élèves ingénieurs, Travail préliminaire à la mise en place d’un Plan de gestion des pêches au niveau du Golfe du Lion, Marie DORDOLO, Eva GUILMO, Pierre-Yves HARDY, Ségolène MONTEILLIER, 2007. Rapport économique et juridique de l’IFREMER n°3, Le chalutage en Méditerranée : Le port de Sète, Evolution économique 1970-1984, Eric MEURIOT, Pierre-Yves DREMIERE, Jean CAPELLE, 1987. Les pêches maritimes françaises : entre le défi du marché et le défi de l’aménagement du territoire, Hélène TANGUY, 2006. Identification et caractéristiques des marchés destinataires pour les espèces stratégiques de la façade AGLIA, Laurent BARRANGER, Jean-François BIGOT, Yves PERRAUDEAU, Alex RUBIN, mai 2007. LEN CORRAIL. Les facteurs clés de la rentabilité des entreprises de pêche pour une activité durable, Laurent BARRANGER, Jean-François BIGOT, Yves PERRAUDEAU, Arnaud SOUFFEZ, Frédéric GONZALES, mars 2007. LEN CORRAIL. Impacts socio-économiques d’un plan de gestion sur la pêcherie d’anchois pour les chalutiers pélagiques des Pays de la Loire, Laurent BARANGER, Jean-François BIGOT, Yves PERRAUDEAU, octobre 2006. LEN CORRAIL. La rentabilité des entreprises de pêche du golfe de Gascogne : situation et perspectives, Laurent BARRANGER, Jean-François BIGOT, Frédéric GONZALES, Yves PERRAUDEAU, Arnaud SOUFFEZ, juin 2006. LEN CORRAIL. Evaluation des conséquences socio-économiques d’une fermeture prolongée de la pêcherie d’anchois dans le golfe de Gascogne, Laurent BARRANGER, Jean-François BIGOT, Frédéric GONZALES, Yves PERRAUDEAU, octobre 2005. LEN CORRAIL.
SITES INTERNET www.peche-sete.fr www.pechemed.fr www.dpma.fr www.legifrance.fr www.europa.ue
TEXTES REGLEMENTAIRES Nationaux : Note de service de la DPMA du 3 avril 2007 concernant la mise en place de la réglementation communautaire relative aux mesures de gestion en Méditerranée : modalités d’élaboration des plans de gestion dans les eaux territoriales et de création des zones de pêche protégées.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 130
Arrêté du 19 décembre 2006 modifiant l’arrêté du 7 juin 1994, modifié par m’arrêté du 25 octobre 1994, fixant le poids ou la taille minimale de capture de certains poissons et autres animaux marins dans les eaux maritimes qui relèvent de la souveraineté ou de la juridiction française, mais qui ne sont pas couvertes par la réglementation communautaire de conservation et de gestion. Loi n°2006-10 du 5 janvier 2006, relative à la sécurité et au développement des transports (1). Arrêté du 18 décembre 2006 modifiant l’arrêté du 19 juin 1980 réglementant l’emploi du chalut à grande ouverture verticale dans les eaux territoriales. Arrêté du 30 mars 2006 portant cessation temporaire de la pêche à l’anchois (Engraulis encrasicolus) pour l’année 2006. Arrêté n°2004-33 du 8 janvier 2004 portant création d’un zone de protection écologique au large des côtes du territoire de la République en Méditerranée (rectificatif). Arrêté du 1er août 2003 portant création d’un permis de pêche spécial pour la pêche à l’aide de l’engin appelé « thonaille » ou « courantille volante ». Loi n° 97-1051 du 18 novembre 1997 d’orientation sur la pêche maritime et les cultures marines (1). Arrêté du 11 avril 1997 modifiant et complétant l’arrêté du 25 novembre 1975 modifié portant réglementation du chalutage en Méditerranée. Arrêté du 19 décembre 1994 portant réglementation technique pour la pêche professionnelle en Méditerranée continentale. Arrêté du 25 octobre 1994 modifiant l’arrêté du 7 juin 1994 fixant le poids ou la taille minimale de capture de certains poissons et autres animaux marins dans les eaux maritimes qui relèvent de la souveraineté ou de la juridiction française mais qui ne sont pas couvertes par la réglementation communautaire de conservation et de gestion. Arrêté du 9 mai 1994 portant fixation pour l’année 1994 du nombre de licences par métiers dans les eaux de la Méditerranée continentale. Arrêté du 9 mai 1994 modifiant l’arrêté du 14 mai 1993 portant création d’un régime de licences pour la pêche professionnelle dans les eaux de la Méditerranée continentale. Arrêté du 14 mai 1993 portant création d’un régime de licences pour la pêche professionnelle dans les eaux de la Méditerranée. Arrêté du 18 juillet 1990 relatif à l’obligation de déclarations statistiques en matière de produits de la pêche maritime. Décret n°2006-214 du 22 février 2006 relatif au bulletin de paie des marins. Décret n°2004-33 du 8 janvier 2004 portant création d'une zone de protection écologique au large des côtes du territoire de la République en Méditerranée. Décret n°93-1339 du 27 décembre 1993 modifiant le décret no 91-1187 du 20 novembre 1991 relatif à la délivrance des titres de formation professionnelle maritime. Décret n°93-33 du 8 janvier 1993 relatif au permis de mise en exploitation des navires de pêche pris pour l’application de l’article 3-1 du décret du 9 janvier 1852 modifié sur l’exercice de la pêche maritime.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 131
Décret n°91-1187 du 20 novembre 1991 relatif à la délivrance des titres de formation professionnelle maritime. Loi n°91-411 du 2 mai 1991 relative à l'organisation interprofessionnelle des pêches maritimes et des élevages marins et à l'organisation de la conchyliculture. Décret n°90-95 du 25 janvier 1990 : Décret pris pour l'application de l'article 3 du décret du 9 janvier 1852 modifié fixant les conditions générales d'exercice de la pêche maritime dans les zones de pêche non couvertes par la réglementation communautaire de conservation et de gestion. Décret n°89-1018 du 22 décembre 1989 portant application du décret du 9 janvier 1852 modifié sur l'exercice de la pêche maritime en ce qui concerne la détermination de la taille minimale de capture et de débarquement des poissons et autres organismes marins. Décret n°89-273 du 26 avril 1989 portant application du décret du 9 janvier 1852 modifié sur l'exercice de la pêche maritime. Loi n°76-655 du 16 juillet 1976 relative à la zone économique et à la zone de protection écologique au large des côtes du territoire de la République. Communautaires Règlement (CE) n°1967/2006 du Conseil du 21 décembre 2006 concernant des mesures de gestion pour l’exploitation durable des ressources halieutiques en Méditerranée et modifiant le règlement (CEE) n°2847/93 et abrogeant le règlement (CE) n°1626/94 (et le rectificatif au règlement (CE) n°1967/2006 du Conseil du 21 décembre 2006 concernant des mesures de gestion pour l’exploitation durable des ressources halieutiques en Méditerranée et modifiant le règlement (CEE° n°2847/93 et abrogeant le règlement (CE) n°1626/94). Règlement (CE) n°1198/2006 du Conseil du 27 juillet 2006 relatif au Fonds européen pour la pêche. Règlement (CE) n°861/2006 du Conseil du 22 mai 2006 portant mesures financières communautaires relatives à la mise en œuvre de la politique commune de la pêche et au droit de la mer. Règlement (CE) n°51/2006 du Conseil 22 décembre 2005 établissant, pour 2006, les possibilités de pêche et les conditions associées pour certains stocks halieutiques et groupes de stocks halieutiques, applicables dans les eaux communautaires et, pour les navires communautaires, dans les eaux soumises à des limitations de capture. Règlement (CE) n°2187/2005 du Conseil du 21 décembre 2005 relatif à la conservation, par des mesures techniques, des ressources halieutiques dans les eaux de la mer Baltique, des Belts et de l'Øresund, modifiant le règlement (CE) n°1434/98 et abrogeant le règlement (CE) n°88/98. Règlement (CE) n°425/2004 de la Commission du 4 mars 2004 fixant pour la campagne de pêche 2004, les prix communautaires de retrait et de vente des produits de la pêche énumérés à l’annexe I du règlement (CE) n°104/2000 du Conseil. Règlement (CE) n°1181/2003 de la Commission du 2 juillet 2003 modifiant le règlement n°2136/89 du Conseil portant fixation de normes communes de commercialisation pour les conserves de sardines.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 132
Règlement (CE) n°129/2003 de la Commission du 24 janvier 2003 prévoyant des règles détaillées pour la détermination du maillage et de l’épaisseur de fil des filets de pêche. Règlement (CE) n°2371/2002 du Conseil du 20 décembre 2002 relatif à la conservation et à l’exploitation durable des ressources halieutiques dans le cadre de la politique de la pêche maritime. Communication de la Commission au Conseil et au Parlement européen, du 9 octobre 2002, établissant un plan d'action communautaire pour la conservation et l'exploitation durable des ressources halieutiques en Méditerranée dans le cadre de la politique commune de la pêche [ COM(2002) 535 final - Non publié au Journal officiel]. Règlement (CE) n°2493/2001 de la Commission du 19 décembre 2001 relatif à l’écoulement de certains produits de la pêche retirés du marché. Règlement (CE) n°2065/2001 de la Commission du 22 octobre 2001 établissant les modalités d’application du règlement (CE) n°104/2000 du Conseil en ce qui concerne l’information du consommateur dans le secteur des produits de la pêche et de l’aquaculture. Règlement (CE) n°973/2001 du Conseil du 14 mai 2001 prévoyant des mesures techniques de conservation pour certains stocks de grands migrateurs. Règlement (CE) n°80/2001 de la Commission du 16 janvier 2001 portant modalités d’application du règlement (CE) n°104/2000 du Conseil en ce qui concerne les communications afférentes à la reconnaissance des organisations de producteurs ainsi qu’à la fixation des prix et des interventions dans le cadre de l’organisation commune des marchés dans le secteur des produits de la pêche et de l’aquaculture. Règlement (CE) n°1924/2000 de la Commission du 11 septembre 2000 établissant les modalités d’application du règlement (CE) n°104/2000 du Conseil en ce qui concerne l’octroi de la reconnaissance spécifique aux organisations de producteurs du secteur de la pêche pour l’amélioration de la qualité de leur production. Règlement (CE) n°1886/2000 de la Commission du 6 septembre 2000 établissant les modalités d’application du règlement (CE) n°104/2000 du Conseil en ce qui concerne l’extension aux non-adhérents de certaines règles édictées par les organisations de producteurs dans le secteur de la pêche. Décision du Conseil du 17 juillet 2000 relative à l’acceptation, par la Communauté européenne, de l’amendement au texte de l’accord portant création de la Commission générale des pêche pour la Méditerranée en vue de l’établissement d’un budget autonome pour ladite organisation. Règlement (CE) n°104/2000 du Conseil du 17 décembre 1999 portant organisation commune des marchés dans le secteur des produits de la pêche et de l’aquaculture. Règlement (CE) n°1448/1999 du Conseil du 24 juin 1999 instaurant des mesures transitoires pour la gestion de certaines pêches en Méditerranée et modifiant le règlement (CE) n°1626/94. Règlement (CE) n°850/98 du Conseil du 30 mars 1998 visant à la conservation des ressources de pêche par le biais de mesures techniques de protection des juvéniles d’organismes marins. Règlement (CE) n°894/97 du Conseil du 29 avril 1997 prévoyant certaines mesures techniques de conservation des ressources de pêche.
Evaluation des impacts économiques issus des mesures de gestion – ANNEXES FICHES ESPECES 133
Règlement (CE) n°2406/96 du Conseil du 26 novembre 1996 fixant des normes communes de commercialisation pour certains produits de la pêche. Règlement (CE) n°2027/95 du Conseil du 15 juin 1995 instituant un régime de gestion de l’effort de pêche concernant certaines zones et ressources de pêche communautaires. Règlement (CE) n°3259/94 du Conseil du 22 décembre 1994 modifiant le règlement (CEE) n°2930/86 définissant les caractéristiques des navires de pêche. Règlement (CE) n°1626/94 du Conseil du 27 juin 1994 prévoyant certaines mesures techniques de conservation des ressources de pêche en Méditerranée. Décision de la Commission, du 20 mars 1995, relative à la mise en oeuvre de l'annexe du règlement (CEE) n° 2930/86 du Conseil définissant les caractéristiques des navires de pêche. Règlement (CE) n°2847/93 du 12 octobre 1993 instituant un régime de contrôle applicable à la PCP. Décision de la Commission du 4 février 1985 concernant la mise en oeuvre par la France de certaines actions d'adaptation des capacités dans le secteur de la pêche en application de la directive 83/515/CEE du Conseil. Directive du Conseil du 4 octobre 1983 concernant certaines actions d’adaptation des capacités dans le secteur de la pêche (83/515/CEE). Résolution du Conseil, du 25 janvier 1983, concernant l'adaptation des capacités et l'amélioration de la productivité du secteur de la pêche.
AUTRES DOCUMENTS 1990-2005 : Une période de mutation pour la pêche en Languedoc-Roussillon, Béatrice PARY, 2006. Monographies de la DRAM sur les activités maritimes en Languedoc-Roussillon pour les années 2005 et 2006. General fisheries commission for the Mediterranean, studies and reviews, n°75, 2005, Fisheries laws and regulations in the Mediterranean: a comparative study. Etude comparative sur la réglementation en matière de pêche maritime dans les pays de la méditerranée occidentale participant au projet COPEMED, préparé par Philippe CACAUD, mai 2002.
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