Eva P. déc 2012 · On suit minutes après minutes les tribulations excessives d’Eva face à tous...

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Création 2014 COMPAGNIE LES DESAXES THEATRE

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Création 2014COMPAGNIE LES DESAXES THEATRE

Création 2014COMPAGNIE LES DESAXES THEATRE

EVA PERONUne robe de présidente sinon rien

COPI/ARMAND

EVA PERONUne robe de présidente sinon rien

D’après Eva Perón de Copi et autres matériaux. Compagnie Les Désaxés Théâtre

Mise en scène et scénographie : Lionel ArmandTexte de Copi (1969)Musique d’ Astor Piazolla, Bertolt Brecht, Carlos Gardel.Matériaux : Discours d’Eva Péron (1952), Archives Ina. Avec Anthony Liébault, François Tantot, Yonnel Perrier, Jean-Rémi Chaize, Estelle Dar-nault

Création lumière et conception technique : Jonathan BrunetArrangements musicaux et guitare : François TantotMontage vidéo : Maxime DonotAvec l’aimable collaboration de Daniel Mogenier, Vianney Decarnin, Viviane Moulin, Charlotte ?, Charlotte Gles-ser.

Chargée de production : Marjorie Lurol.Stagiaire Ensatt administration : Maxime Donot.

Production : Compagnie Les Désaxés ThéâtreCette création bénéficie d’une résidence artistique de la Ville de Meyzieu.Le texte e( agent)

Contact : Marjorie LUROL - Chargée de production | 04 78 04 20 62 | [email protected]

www.desaxestheatre.com

L’œuvre de Copi décrit les derniers jours de la vie d’Eva Perón qui se meurt d'un cancer. Alors que tout le monde s'impatiente, la femme du dictateur, cherche une robe de présidente. Sa mère, Perón, un ministre et une infirmière sont enfermés avec elle. Dans unhuis clos délirant, les cinq personnages manipulent et se font manipuler à leur tour. On suitminutes après minutes les tribulations excessives d’Eva face à tous ceux qui l’entourent, sescaprices et la mise en scène de sa propre mort aidée par Ibiza. La pièce s’achève sur l’inter-rogation suivante : Mort ou fuite d’Eva Perón ?

Ce texte est une comédie grinçante sur la manipulation politique et médiatique, c'est une

danse macabre, autour de la figure du pouvoir, de la vie et de la mort. Copi soulève les

problématiques liées à l’identité sexuelle, la solitude, le travestissement du réel, ainsi que le

thème sensible des dérives du péronisme.

EVA PERONPremières notes et intentions

Eva Perón ou l’instrumentalisation médiatique et politique d’une (jeune) femme de président.

Le texte de Copi* s’impose comme un acte politique qui dénoncerait une entreprise frauduleuse, une supercherie de grande ampleur. En s’attaquant de plein fouet à la légende, le texte soulève la question dutravestissement du réel en s’interrogeant sur la mort prochaine d’une icône nationale. L’histoire pourrait sepasser à Buenos Aires, peu importe l’époque, une époque révolue mais qui se poursuit encore, une époquequi s’adapte à son temps. Evita, la première dame de l'Argentine, atteinte d’un cancer, s’agite et se lamentealors que le peuple attend son dernier souffle et retient ses larmes. La guide spirituelle du peuple va trépas-ser. Cependant les heures défilent et l’annonce de la mort tarde à venir. Eva Perón, cloîtrée dans le palaisprésidentiel semble vivifiée par une force irréelle qui l’amène à se trémousser dans ses appartements à larecherche d’une robe de présidente. La jeune femme s’accroche à la vie en défiant le pouvoir, et peu à peus’insurge, dans une verve magnifiquement acerbe, contre l’instrumentalisation dont elle fait l’objet. Elle affronte sa mère dont la cupidité devient absurde, rejette un ministre perdu dans le complot, accuse Pérond’assassinat, puis elle s’effondre ostensiblement dans les bras de l’infirmière naïve, en poussant un râle ultime mais pour finalement bondir avec grâce, plus forte que jamais, et rire de ses plaisanteries, évoquantle désir d’organiser un bal ou un dîner, mêlant propos sarcastiques et chants révolutionnaires. Elle crèvecomme elle dit, mais sans mourir. Elle aimerait encore être en tribune, face à son peuple, scander l’espoird’une vie meilleure. Comme l'Argentine attend sa mort pour en faire définitivement une icône, on la prie dese dépêcher de mourir. Elle n’a pas d’autre choix puisque tout est déjà organisé pour ses funérailles.

Alors, puisque c'est comme ça, on va jouer avec les médias, et faire durer le plaisir. C’est le début d’un jeuavec la réalité. Une révolution contre le destin. Le plus excitant, c’est cette frénésie à bousculer l’irrémédiable,cette liberté de renverser l’ordre établi pour l'annonce funeste. Evita bouscule le contrat moral, se lamenteen riant, joue à mourir. En proposant un spectacle digne de ce nom, le personnage de Copi, s’approprieainsi le théâtre et jongle avec sa propre histoire. Eva s’amuse et c’est bien là le principal.

C'est un univers burlesque que cette vision particulière du dramaturge argentin sur les derniers jours d’EvaPerón. Avec le texte de Copi, nous recevons un coup de poing théâtral. Cette comédie grinçante nous mènesans détour face à notre propre sort. Il y a de la couleur et du rythme, de la vie et de la mort qui circulentdans ce huis-clos où aucun des personnages ne réchappent à la perversité de la future icône, qui mènemajestueusement un bal à sa démesure.

Ce qui m’intéresse c’est la notion d’instrumentalisation de cette femme de président, image intouchable del’Argentine. Copi pose la question fondamentale de la soumission et celle de l’identité sexuelle. Il réinterrogel’Histoire en dépossédant les versions officielles de leurs contenus. Le travestissement du réel s’imposecomme une évidence dans le giron de la médiatisation. Le simulacre est en cours, il suffit de le savoir.

L’univers irréel que nous offre Eva P. n’est que le reflet d’une société assoiffée de sensationnel, la nôtre. Lepublic du théâtre est mêlé à cette affaire, il en est le témoin incontestable. Perón a déjà répété le discoursqui annonce le décès de son épouse et s’impatiente d’être réélu, c’est bien là toute la cruauté de l’histoire.Les personnages s’enlisent dans un fatras de mensonges, alors qu’ils sont tenus d’une main de magiciennepar Evita. Elle les empoigne enfin, forte de vengeance, réalisant la supercherie dont elle est l’objet. Survoltéeelle évolue dans un état d'urgence, libérant ainsi ses instincts les plus vifs. Une icône va naître : Par un ac-couchement ou par un assassinat ? Peut-être un coup de ce fichu destin ? N'est-elle pas finalement unemanipulation du gouvernement Perón ? Le décès prématuré de la jeune femme n'est-il pas la condition àune réélection? Eva Péron, est-elle véritablement atteinte d'un cancer de l'utérus comme les médias l'an-noncent? Et si tout cela était une affaire d’Etat ? Une mystification ? Evita se doit de devenir une icône pourun peuple qui va souffrir d’une dictature. Et le peuple, c’est nous, alors on s’en mêle.

Scénographie et matériaux.La création va regrouper plusieurs matériaux dont le dernier discour d’Eva Péron 1952, des chants et com-positions de Astor Piazolla, Carlos Gardel et Bertolt Brecht, aussi des supports médiatiques comme desimages d’Archives d’Eva Péron. Projection de vidéo en direct. Cinq comédiens sont réunis sur le plateauoù s’entassent plus de deux cents caisses et cartons remplis de robes et de Bijoux de la présidente près àpartir de la casa rosada. Eva Péron est interprétée par Anthony Liébault, acteur aux multiples facettes..

Une création en 3 étapes. Après une lecture publique le et avec ...

Lionel Armand

*Eva Peron de Copi (1969) - Editions Christian Bourgois (parution en 2006)

«Ils parlent de toi tout le temps. Ils passent ta

vie en feuilleton et puis ils disent que tu es

en train de mourir.»

María Eva Duarte de Perón, plus connue sous le nomd’Eva Perón, surnommée Evita, est une actrice argen-tine, d’origines basques, qui choisit en 1945 de devenir

une femme politique. Elle se marie avec le colonel Perón et estélue Vice-présidente de la république d’Argentine et présidentedu sénat argentin (1951). Eva supervise le travail du ministre du travail (1946-1952), decelui de la santé (1946-1952). Elle est présidente de la brancheféminine du parti péroniste (1947-1952), présidente de la fonda-tion María Eva Duarte de Perón (1948-1952). Elle contribue àfaire sortir Perón de prison et l’aide à devenir président de la ré-publique. En tant que Première Dame (1946-1952), elle se batpour les droits des travailleurs et des femmes. Sa fondation ac-complit une vaste œuvre sociale, notamment en faveur des nom-breuses personnes pauvres que compte ce pays pourtant trèsriche. Nommée par la propagande du régime, Guide Spirituellede la Nation (mai à juillet 1952), elle combat pour l’indépendanceéconomique, la souveraineté politique et la justice sociale de sonpays, en s’appuyant sur les descamisados (miséreux, sans che-mises). Bien que ne voulant en rien bâtir une société bureaucratique etelle-même victime du racisme social et racial, Evita est montréedu doigt par les impérialistes américains qui l'accusent d'être unenazie. Du fait de cette calomnie les produits argentins sont mêmeboycottés par les États-Unis et par une partie de l’Europe dépen-dante du plan Marshall. Quatre-vingt dix ans après sa naissance, faire ressurgir la femmeensevelie sous deux mythes, parlant l’un d’une sainte du peupleet l’autre de la Eva, une prostituée, peut contribuer à la connais-sance historique de la vraie personnalité d’Evita et à travers ellede l’histoire de l’Argentine du XXe siècle. Eva María Ibargurenest née le 7 mai 1919 dans une estancia de Los Toldos et MaríaEva Duarte de Perón est morte le 26 juillet 1952 à Buenos Aires.

L’AuTEuR : COPIRaúl Damonte Botana dit Copi est né le 20 novembre 1939 à Buenos Aires. Il est élevé dans une famille argentine parfaitement francophone dont le père est directeur dejournal et député anti-péroniste. Les activités politiques de ce dernier l’obligent à s'exiler en sacompagnie à Haïti puis à New York. En 1963, il s’installe à Paris dans l’espoir d’y vivre de sapassion, le théâtre. Mais sa maîtrise imparfaite du français le conduit à vivre dans un premiertemps du dessin. Sous le nom de « Copi », il est remarqué par Le Nouvel Observateur et des-sine pour Hara-Kiri, Charlie Hebdo et Linus. Il atteint la notoriété avec son personnage de « lafemme assise».

Avec les revenus qu’il tire du dessin, il peut ainsi se livrer à sa passion et écrit de nombreusespièces à partir du milieu des années 1970 dont La Journée d'une rêveuse, L'Homosexuel ou la

Difficulté de s'exprimer, Les Quatre Jumelles, Loretta Strong, La Pyramide, La Coupe du monde

(deux pièces qu’il mettra en scène), La Tour de la Défense, Le Frigo et sa dernière pièce Une

visite inopportune dont le personnage principal est un malade du sida qui se meurt dans un hô-pital. Il meurt des suites du SIDA le 14 décembre 1987.

Copi marquera son époque en tant que romancier, dramaturge et dessinateur mais, également,comme une figure majeure du mouvement gay en s’illustrant notamment par son engagementaux côtés du Front homosexuel d'action révolutionnaire (FHAR).

LE METTEuR EN SCèNE :LIONEL ARMAND

Formé au Conservatoire National de Région de Grenoble. Il a jouédans plusieurs créations de la compagnie du Coryphée, la compa-gnie des Aboyeurs et sous la direction de Malika bey Durif.

Il dirige La Compagnie Les Désaxés Théâtre depuis 1998 avec la-quelle il met en scène les textes de Jean-Pierre Milovanoff, JeanGenet, Yordan Raditchkov, Musset, Molière, Bertolt Brecht, DavidHarrower, Jean-Yves Picq et Marius von Mayenburg ainsi que cespropres textes.

Parallèlement à son travail de création, il enseigne en option bacthéâtre depuis 2002, et anime des ateliers d’art dramatique adultesdepuis 1996. Titulaire du D.E. et du CA de l’enseignement du théâtre,il est professeur et responsable pédagogique du département art dra-matique du Conservatoire de Meyzieu (69). Il travaille égalementavec des publics divers et intervient notamment en milieu carcéral.

Membre du conseil d’administration de l’ANPAD ( Association Natio-nale des Professeurs d’Art Dramatique), il est référent régional enRhône Alpes.

Auteur dramatique, il écrit Claquages (création par la Cie Les Dés-axés Théâtre en 2003), Le Fils , Amanda (création en 2006), Sacsde pluie (lecture au festival des écritures contemporaines d’Alfortvilleen mars 2008, dirigée par Catherine Hauseux - Ce texte a été publiéfin 2012 aux éditions l’Harmattan) et Comme ta chemise sur un cintremon amour (création novembre 2010).

LES COMéDIENS

Anthony Liébault a été formé aux cours d’art dramatique de la Cie Les Désaxés Théâtre sous ladirection de Lionel Armand (1997/2000). Après sa formation, il intègre la Compagnie et joue dansde nombreux spectacles mis en scène par Lionel Armand (Squatt de Jean-Pierre Milovanoff ; Les

Portes de la nuit de Prévert, Les Bonnes de Genet, Claquages de Lionel Armand, Le Médecin malgré lui

de Molière/Gounod, Schweyk dans la deuxième guerre mondiale de Brecht/Eisler, La Barbe de bouc deYordan Raditchkov, Y’a des zazous (spectacle musical), Le Roman de Renard, Andrea del Sarto de Musset,Des Couteaux dans les poules de David Harrower, Falaises de Jean-Yves Picq et Le Moche de Marius vonMayenburg). Il a également travaillé avec la Cie Prose dans Chamalo et Le train express des rêves (conte musical pourenfants), la Cie Les Insomniaques dans Les Mandibules de Calaferte (mes Luc Chambon) et la Cie Amphi-gouri Théâtre sur Trajectoires, happening chorégraphico-théâtral (dir. Nathacha Picard et Magali Mas).Pour compléter sa formation, il a suivi plusieurs stages avec Philippe Goudard (clown), Marie-Paule B, Gao Xingjian, Serge Tranvouez, Gregory Motton,et Caroline Marcadé (le corps-acteur).Il travaille en tant qu’intervenant théâtre dans différentes structures ainsi qu’à l’Université Lyon 2 où il a notamment dirigé un atelier de mise en scène etde jeu sur L’ Importance d’être d’accord de Brecht.En parallèle, il a suivi un cursus universitaire en études théâtrales à l’Université Lyon 2 et est membre du laboratoire junior de recherche et du comité derédaction de la revue électronique "Agôn" sur les dramaturgies des arts de la scène à l'ENS-LSH de Lyonpour laquelle il traduit de l'allemand des articles universitaires.

François Tantot Formé au Conservatoire de Chambéry et au sein de la Cie U Gomina, il enchaînedepuis 1997 des créations avec différentes compagnies de la région lyonnaise : U Gomina, AndanteCasimollo, Les affamés (Les Pavés de l'ours de G. Feydeau et Variations énigmatiques d’E.E.

Schmitt en 2010), Persona (Roméo dans Roméo et Juliette de W. Shakespeare en 2002), La Pèlerine,Swingthéâtrois ( L’Ecole des Femmes de Molière en 2005) et au sein de la Compagnie Les DésaxésThéâtre : La Barbe de bouc de Yordan Raditchkov, Andrea del Sarto d'Alfred de Musset, Des Couteaux

dans les poules de David Harrower, Falaises de Jean-Yves Picq, Le Moche de Marius von Mayenburg. Sonexpérience du théâtre et du chant de rue lui permettent d’aborder des rôles joués et chantés dans Shweyk

dans la deuxième guerre mondiale de Bertolt Brecht, Le Médecin malgré lui de Molière et Charles Gounodou encore dans le spectacle musical Y' a des zazous de Lionel Armand.En 2009, il écrit et met en scène Guignol et moi, une variation sur la vie de Laurent Mourguet. Il continue en parallèle l’animation d’ateliers théâtre et in-tervient auprès d’enfants dans des écoles, des collèges et des quartiers.

Jean-Rémi Chaize Après deux années au Conservatoire de Lyon en classe professionnelle où il travaille avec R. Brunel,L. Brethome et P. Sire entre autres, il intègre le département Art Dramatique de l'ENSATT en 2008. Au cours de sestrois années de formation il travaille avec P. Delaigue, A. Dewitte, V. Garanger, S. Delétang ou encore M. Langhoff et

E. Didi.Depuis sa sortie en 2011, il a joué notamment sous la direction de J.P. Albizatti dans Time For Outrage et Baal ( spectacleen cours de création ). Il joue également dans Violet de Jon Fosse sous la direction de M. Gerin et intervient en tant qu'acteurpour différentes séries télévisées ( NRJ12, RTS Suisse ... ).Parallèlement à son activité de comédien, il travaille régulièrement en tant qu'intervenant artistique dans des classes delycée à option théâtre où il aborde des auteurs comme H. Levin, L. Calaferte ou encore G. Feydeau.

Yonnel Perrier Après avoir suivi la formation d’art dramatique du CNR de Grenoble, il cherche à fabriquer un théâtrequi lui correspond. Les différentes rencontres au cours de sa formation avec notamment Howard Barker, tg STAN, Jerzy Kiezyk, François Cer-vantès, Michel Laubu, Philippe Genty lui ont permis de s’approprier des outils de jeu qui s’accordent avec sa vision de la scène : un espace

privilégié où le langage est la matière première du jeu : un lieu où l’acteur, responsable de ce qui est montré, nous invite, crée un univers et joue à nousle faire découvrir.Sur scène, il choisit principalement de s'impliquer dans des projets qui apportent un regard sur notre monde,sur notre fonctionnement humain, politique, social. Les créations qu'il dirige au sein de Traversant 3 - Yaura au moins Macbeth, d'après W. Shakespeare, Je fais de l'espace vert pour faire du vert pour faire vert,d'après C. Tarkos, Judith, d'Howard Barker - ou celles auxquelles il participe - Comédie sans titre / GwenaëlMorin, Résidu Richard III / L’Olympique Pandémonium, Le cabaret des Humiliés, Jean le Chanceux / Tra-versant 3 - sont autant d'occasions d'avancer sur ses envies artistiques : fabriquer un théâtre qui n’assènepas mais qui questionne, un théâtre qui ne pense pas pour les autres mais qui met en doute et, en mêmetemps, un théâtre qui passionne.

Estelle Darnault est arrivée dans le milieu artistique à l’âge de six ans. Repérée par Doriane Mottet, elle in-tègre le groupe compétition du Lyon glace patinage. C’est alors que commence dix années de compétitionsà travers la France. Ne voulant pas perdre tout ce qu’elle avait appris et entrepris durant son parcours sportif,

elle décide d’intégrer la section « Comédien » de l’école villeurbannaise, le Centre Factory. Pendant trois ans elleest formée au métier de comédienne par Elise Dano, Véronique Balmont, Mélanie Ferrière et Aurélie Raidron. Lesétudes terminées, elle est repérée par Jorge Lorca, comédien/cascadeur et Carlos Bravo, comédien/maître d’armede la compagnie d’escrime artistique Scaramouche & cie. Elle intègre la compagnie après un an de formation.

Ses dernières créations interrogent plus parti-culièrement la place de l’homme dans le mondeet la société qui l’entourent.

Parallèlement à ses créations, la compagnieLes Désaxés Théâtre mène un travail de trans-mission et de rencontre auprès de différents publics. La compagnie intervient dans plusieursétablissements scolaires, en option théâtre, enseigne au Conservatoire de Musique et d’Artdramatique de Meyzieu et anime des ateliersd’art dramatique enfants et adultes.

Depuis plusieurs saisons, la compagnie déve-loppe également des projets utilisant le théâtrecomme outil pour mener des actions sociocul-turelles (improvisations/ débats). Associée aucentre Bergeret, elle a reçu un prix de la Fondation de France en 2007 pour son actionautour de la parentalité.

2000 Squatt de Jean-Pierre Milovanoff

2001 Les Portes de la nuit de Jacques Prévert

2001 L’î le des chèvres d’Ugo Bett i

2002 Les Bonnes de Jean Genet

2003 Claquages de Lionel Armand

2004 Le Médecin malgré lui de Molière / GounodSaisons culturelles du Rhône 2006Festival OFF d'Avignon 2007

2004 Le Fils de Lionel Armand (Lecture)

2005 Schweyk dans la deuxième guerre mondiale de Bertolt Brecht et Hanns Eisler

2005 Amanda de Lionel ArmandSaisons culturelles du Rhône 2007

2006 Y'a des zazous de divers auteursSaisons culturelles du Rhône 2007

2006 La Barbe de Bouc de Yordan Raditchkov

2007 Le Roman de Renart

2008 Andrea Del Sarto d'Alfred de MussetFestival OFF d'Avignon 2008

2010 Des Couteaux dans les poules de David Harrower

2010 Falaises de Jean-Yves PicqFestival Les Bravos de la Nuit (Août 2012)

2010 Comme ta chemise sur un cintre mon amour de Lionel ArmandRhône en scène 2011/2012

2011 Le Moche de Marius von Mayenburg

2013/14 Eva Peron de Copi27 et 28 mars 2014, Espace J Poperen Meyzieu

Les Veilleurs de Lionel Armand Festival les Bravos de la Nuit Pélussin, 2014

COMPAGNIE LES DéSAXéS THéâTREPrésentation

Dirigée depuis 1998 par Lionel Armand (auteur, metteur en scène et pédagogue), la CompagnieLes Désaxés Théâtre est une compagnie professionnelle regroupant comédiens, vidéastes,photographes, musiciens, décorateurs et créateurs lumières. Elle oriente son travail de créationautour de nouvelles formes d’écritures théâtrales contemporaines (David Harrower, Jean-YvesPicq, Marius von Mayenburg) défendant ainsi une écriture et une esthétique de l’image à lafois poétique et engagée.

Le Moche de Marius von Mayenburg

EVA PERONde COPI

>�Conditions teChniques et tarifaires sur demande

Prochaines représentations :

Vendredi 28 et samedi 29 mars 2014 à 20h30

espace Jean poperen à Meyzeiu