etude de la nappe phreatique et de

26
BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01 COMMUNAUTE URBAINE DE DUNKERQUE VILLE DE FORT-MARDYCK (Nord) ETUDE DE LA NAPPE PHREATIQUE ET DE SES RELATIONS AVEC LA PLUVIOMETRIE EN VUE DE LA DEFINITION D'UN SCHEMA DE DRAINAGE ET D'EVACUATION DES EAUX PLUVIALES par A. SYSSAU Avec la collaboration d'A. TALBOT et E. JOURDAIN Service géologique régional NORD - PAS-DE-CALAIS Fort de Lézennes, B.P. 26, Lézennes - 59260 Hellemmes-Lille - Tél.: (20) 91 .38.19 82 SGN 257 NPC le 31 mars 1982 BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01 COMMUNAUTE URBAINE DE DUNKERQUE VILLE DE FORT-MARDYCK (Nord) ETUDE DE LA NAPPE PHREATIQUE ET DE SES RELATIONS AVEC LA PLUVIOMETRIE EN VUE DE LA DEFINITION D'UN SCHEMA DE DRAINAGE ET D'EVACUATION DES EAUX PLUVIALES par A. SYSSAU Avec la collaboration d'A. TALBOT et E. JOURDAIN Service géologique régional NORD - PAS-DE-CALAIS Fort de Lézennes, B.P. 26, Lézennes - 59260 Hellemmes-Lille - Tél.: (20) 91 .38.19 82 SGN 257 NPC le 31 mars 1982

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BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL

B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01

COMMUNAUTE URBAINE DE DUNKERQUE

VILLE DE FORT-MARDYCK (Nord)

ETUDE DE LA NAPPE PHREATIQUE ET DE

SES RELATIONS AVEC LA PLUVIOMETRIE

EN VUE DE LA DEFINITION D'UN SCHEMA

DE DRAINAGE ET D'EVACUATION DES EAUX PLUVIALES

par

A. SYSSAU

Avec la collaboration d'A. TALBOT et E. JOURDAIN

Service géologique régional NORD - PAS-DE-CALAIS

Fort de Lézennes, B.P. 26, Lézennes - 59260 Hellemmes-Lille - Tél.: (20) 91 .38.19

82 SGN 257 NPC le 31 mars 1982

BUREAU DE RECHERCHES GÉOLOGIQUES ET MINIÈRES

SERVICE GÉOLOGIQUE NATIONAL

B.P. 6009 - 45060 Orléans Cedex - Tél.: (38) 63.80.01

COMMUNAUTE URBAINE DE DUNKERQUE

VILLE DE FORT-MARDYCK (Nord)

ETUDE DE LA NAPPE PHREATIQUE ET DE

SES RELATIONS AVEC LA PLUVIOMETRIE

EN VUE DE LA DEFINITION D'UN SCHEMA

DE DRAINAGE ET D'EVACUATION DES EAUX PLUVIALES

par

A. SYSSAU

Avec la collaboration d'A. TALBOT et E. JOURDAIN

Service géologique régional NORD - PAS-DE-CALAIS

Fort de Lézennes, B.P. 26, Lézennes - 59260 Hellemmes-Lille - Tél.: (20) 91 .38.19

82 SGN 257 NPC le 31 mars 1982

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B.R.G.M. - S.G.R/N.P.C. Lézennes, le 31 mars 1982LEZENNES (Nord)

82 SGN 257 NPC

A. SYSSAU, COMMUNAUTE URBAINE DE DUNKERQUEA TAT ROTe! JOURDAIN VILLE DE FORT-MARDYCK (Nord)

ETUDE DE LA NAPPE PHREATIQUE ET DE

SES RELATIONS AVEC LA PLUVIOMETRIE

EN VUE DE LA DEFINITION D'UN SCHEMA

DE DRAINAGE ET D'EVACUATION DES EAUX PLUVIALES

RESUME

La présente étude a été demandée au B.R.G.M. - Service géologique régional

Nord Pas-de-Calais - par la Communauté Urbaine de Dunkerque. Elle a été approuvée

et financée partiellement par l'Agence de l'Eau Artois-Picardie.

Elle avait pour objet de déterminer les causes des inondations qui affectent

la commune de Fort-Mardyck et de décrire les moyens qu'il conviendrait de mettre en

oeuvre pour y remédier.

Les variations du niveau piézométrique de la nappe des sables quaternaires

sous la commune de Fort-Mardyck ont été observées d'avril 1981 à janvier 1982 au

moyen de 7 ouvrages de contrôle (piézomètres). Il en a été de même pour le watergang

des Salines, cours d'eau de drainage situé au Nord de la commune. La pluviométrie

journalière a été enregistrée dans le même temps.

On a pu ainsi mettre en évidence une étroite relation entre les précipita¬tions atmosphériques et la charge imprimée à la nappe. Le relief étant plat, le

drainage de la nappe ne s'effectue que par les watergangs de ceinture.

Il apparaît que ce drainage s'effectue mal, les watergangs jouant imparfai¬

tement leur rôle. Leur profil est tel qu'ils maintiennent pratiquement la nappe à

une charge constante. Ce qui occasionne, en période de pluviosité intense,! 'inon¬

dation des zones basses ou proches du toit de la nappe. Il y aurait donc lieu de

procéder à un recalibrage adapté de ces cours d'eau qui permettrait probablement

une vidange suffisante de celle-ci.

Compte tenu de certaines installations existantes qui ne peuvent être modifiées

sans entraîner des travaux importants, il devrait être procédé â un relevage par

pompage des eaux du watergang des Salines.

18 pages - 3 figures - 5 annexes.

B.R.G.M. - S.G.R/N.P.C. Lézennes, le 31 mars 1982LEZENNES (Nord)

82 SGN 257 NPC

A. SYSSAU, COMMUNAUTE URBAINE DE DUNKERQUEA TAT ROTe! JOURDAIN VILLE DE FORT-MARDYCK (Nord)

ETUDE DE LA NAPPE PHREATIQUE ET DE

SES RELATIONS AVEC LA PLUVIOMETRIE

EN VUE DE LA DEFINITION D'UN SCHEMA

DE DRAINAGE ET D'EVACUATION DES EAUX PLUVIALES

RESUME

La présente étude a été demandée au B.R.G.M. - Service géologique régional

Nord Pas-de-Calais - par la Communauté Urbaine de Dunkerque. Elle a été approuvée

et financée partiellement par l'Agence de l'Eau Artois-Picardie.

Elle avait pour objet de déterminer les causes des inondations qui affectent

la commune de Fort-Mardyck et de décrire les moyens qu'il conviendrait de mettre en

oeuvre pour y remédier.

Les variations du niveau piézométrique de la nappe des sables quaternaires

sous la commune de Fort-Mardyck ont été observées d'avril 1981 à janvier 1982 au

moyen de 7 ouvrages de contrôle (piézomètres). Il en a été de même pour le watergang

des Salines, cours d'eau de drainage situé au Nord de la commune. La pluviométrie

journalière a été enregistrée dans le même temps.

On a pu ainsi mettre en évidence une étroite relation entre les précipita¬tions atmosphériques et la charge imprimée à la nappe. Le relief étant plat, le

drainage de la nappe ne s'effectue que par les watergangs de ceinture.

Il apparaît que ce drainage s'effectue mal, les watergangs jouant imparfai¬

tement leur rôle. Leur profil est tel qu'ils maintiennent pratiquement la nappe à

une charge constante. Ce qui occasionne, en période de pluviosité intense,! 'inon¬

dation des zones basses ou proches du toit de la nappe. Il y aurait donc lieu de

procéder à un recalibrage adapté de ces cours d'eau qui permettrait probablement

une vidange suffisante de celle-ci.

Compte tenu de certaines installations existantes qui ne peuvent être modifiées

sans entraîner des travaux importants, il devrait être procédé â un relevage par

pompage des eaux du watergang des Salines.

18 pages - 3 figures - 5 annexes.

Page 3: etude de la nappe phreatique et de

SOMMAIRE

Pages

1 - OBJET 4

2 - OBJECTIF 4

3 - CADRE GEOGRAPHIQUE 5

3 1 - Situation géographique et habitat 5

32 - Relief 5

4 - CADRE GEOLOGIQUE 7

4 1 - Géologie régionale 7

42 - Géologie superficielle locale - Exécution de sondages 7

43 - Prélèvements in-situ 7

43 1 - Analyses granulométriques 8

432 - Mesure de la perméabilité 8

5 - CADRE HYDROGEOLOGIQUE 9

5 1 - Orohydrographie du secteur 9

511 - Profils des watergangs 9

512 - Commentaires sur les observations recueillies 9

5121 - Watergang du Contour du bout d'Aval 9

5 1 22 - Watergang des Salines 9

52 - Nappe phréatique 10

521 - Profil de la nappe phréatique 10

522 - Variations piézométriques dans le temps n

53 - Précipitations atmosphériques 14

54 - Relations de la nappe avec la pluviométrie ' 14

541 -Généralités 14

542 - Réactions de la nappe à la pluviométrie 14

543 - Variations du niveau observées dans le watergang des

Salines 14

6 - LES ZONES INONDABLES - OBSERVATIONS DECOULANT DE L'ETUDE 15

61 - Généralités 15

62 - Explications des phénomènes 16

7 - CONCLUSIONS 17

SOMMAIRE

Pages

1 - OBJET 4

2 - OBJECTIF 4

3 - CADRE GEOGRAPHIQUE 5

3 1 - Situation géographique et habitat 5

32 - Relief 5

4 - CADRE GEOLOGIQUE 7

4 1 - Géologie régionale 7

42 - Géologie superficielle locale - Exécution de sondages 7

43 - Prélèvements in-situ 7

43 1 - Analyses granulométriques 8

432 - Mesure de la perméabilité 8

5 - CADRE HYDROGEOLOGIQUE 9

5 1 - Orohydrographie du secteur 9

511 - Profils des watergangs 9

512 - Commentaires sur les observations recueillies 9

5121 - Watergang du Contour du bout d'Aval 9

5 1 22 - Watergang des Salines 9

52 - Nappe phréatique 10

521 - Profil de la nappe phréatique 10

522 - Variations piézométriques dans le temps n

53 - Précipitations atmosphériques 14

54 - Relations de la nappe avec la pluviométrie ' 14

541 -Généralités 14

542 - Réactions de la nappe à la pluviométrie 14

543 - Variations du niveau observées dans le watergang des

Salines 14

6 - LES ZONES INONDABLES - OBSERVATIONS DECOULANT DE L'ETUDE 15

61 - Généralités 15

62 - Explications des phénomènes 16

7 - CONCLUSIONS 17

Page 4: etude de la nappe phreatique et de

LISTE DES FIGURES

Pages

FIGURE 1 - Plan de situation générale de l'étude 6

FIGURE 2 - Evolution de la surface piézométrique (PZ4, 7 et 8) -Pluviométrie 12

FIGURE 3 - Evolution de la surface piézométrique (PZl, 2, 3, 5 et 6)... 13

LISTE DES ANNEXES

ANNEXE I Carte de situation hydrogéologique.

ANNEXE II Profils des fonds de watergangs et plan d'eau.

ANNEXE III Profil topographique schématique et approché Ouest-Est,

ANNEXE IV Profil topographique schématique et approché

Sud-Ouest/Nord-Est.

ANNEXE V Analyses granulométriques des sables dunaires .

LISTE DES FIGURES

Pages

FIGURE 1 - Plan de situation générale de l'étude 6

FIGURE 2 - Evolution de la surface piézométrique (PZ4, 7 et 8) -Pluviométrie 12

FIGURE 3 - Evolution de la surface piézométrique (PZl, 2, 3, 5 et 6)... 13

LISTE DES ANNEXES

ANNEXE I Carte de situation hydrogéologique.

ANNEXE II Profils des fonds de watergangs et plan d'eau.

ANNEXE III Profil topographique schématique et approché Ouest-Est,

ANNEXE IV Profil topographique schématique et approché

Sud-Ouest/Nord-Est.

ANNEXE V Analyses granulométriques des sables dunaires .

Page 5: etude de la nappe phreatique et de

COMMUNAUTE URBAINE DE DUNKERQUE

VILLE DE FORT-MARDYCK (Nord)

ETUDE DE LA NAPPE PHREATIQUE ET DE

SES RELATIONS AVEC LA PLUVIOMETRIE

EN VUE DE LA DEFINITION D'UN SCHEMA

DE DRAINAGE ET D'EVACUATION DES EAUX PLUVIALES

1 - OBJET

Par lettre du 23 février 1981, la Communauté Urbaine de Dunkerque passait. (2)

coEomande au Service géologique regional Nord Pas-de-Calais du Bureau de Recherches

Géologiques et Minières (B.R.G.M.) d'une étude sur la nappe phréatique à Fort-Mardyck

et de ses relations avec la pluviométrie ; le but de cette étude étant de fournir les

données nécessaires à la définition d'un schéma de drainage et d'évacuation des eauxpluviales .

Cette étude est motivée par l'existence de zones inondables réparties sur le

territoire de la commune de Fort-Mardyck.

. (3)L'Agence de l'Eau Artois-Picardie , sollicitée par la Communauté Urbaine de

Dunkerque, a approuvé le progrannne des travaux et participé financièrement à l'opé¬

ration.

2 - OBJECTIF

Avant de parvenir aux recommandations tendant à éliminer et au mieux à limiter

les risques d'inondations partielles sur le. territoire de la commune de

Fort-Mardyck, il importait de connaître l'état des différents facteurs générateursy

de ces troubles.

(1) 38, Quai des Hollandais - BP. 5/530 - 59386 DUNKERQUE CEDEX.

(2) Fort de Lézennes - BP. 26 - LEZENNES - 59260 HELLEMMES-LILLE.

(3) 764, Boulevard Lahure - BP. 818 - 59508 DOUAI CEDEX.

COMMUNAUTE URBAINE DE DUNKERQUE

VILLE DE FORT-MARDYCK (Nord)

ETUDE DE LA NAPPE PHREATIQUE ET DE

SES RELATIONS AVEC LA PLUVIOMETRIE

EN VUE DE LA DEFINITION D'UN SCHEMA

DE DRAINAGE ET D'EVACUATION DES EAUX PLUVIALES

1 - OBJET

Par lettre du 23 février 1981, la Communauté Urbaine de Dunkerque passait. (2)

coEomande au Service géologique regional Nord Pas-de-Calais du Bureau de Recherches

Géologiques et Minières (B.R.G.M.) d'une étude sur la nappe phréatique à Fort-Mardyck

et de ses relations avec la pluviométrie ; le but de cette étude étant de fournir les

données nécessaires à la définition d'un schéma de drainage et d'évacuation des eauxpluviales .

Cette étude est motivée par l'existence de zones inondables réparties sur le

territoire de la commune de Fort-Mardyck.

. (3)L'Agence de l'Eau Artois-Picardie , sollicitée par la Communauté Urbaine de

Dunkerque, a approuvé le progrannne des travaux et participé financièrement à l'opé¬

ration.

2 - OBJECTIF

Avant de parvenir aux recommandations tendant à éliminer et au mieux à limiter

les risques d'inondations partielles sur le. territoire de la commune de

Fort-Mardyck, il importait de connaître l'état des différents facteurs générateursy

de ces troubles.

(1) 38, Quai des Hollandais - BP. 5/530 - 59386 DUNKERQUE CEDEX.

(2) Fort de Lézennes - BP. 26 - LEZENNES - 59260 HELLEMMES-LILLE.

(3) 764, Boulevard Lahure - BP. 818 - 59508 DOUAI CEDEX.

Page 6: etude de la nappe phreatique et de

Ces inondations sont causées par des remontées de la nappe phréatique en période

de pluies. La présente étude s'est attachée essentiellement à en établir les rela¬

tions étroites. Pour cela, il importe de connaître la configuration de cette nappe,

l'importance des relations existant avec la pluviométrie et son intensité ainsi

que le processus de transmission dans le temps. Enfin, l'absence de relief de la

région étudiée nous a amené à considérer attentivement 1' exutoire actuel de cettenappe.

La présente étude fait état des observations recueillies sur ces différents

éléments et amène dans ses conclusions un schéma de principe tendant à résoudre

tout au moins partiellement le problème posé.

3 - CADRE GEOGRAPHIQUE

La commune de Fort-Mardyck est située à l'extrême nord de la plaine des

Flandres, à proximité immédiate du littoral de la Mer du Nord, entre Gravelines et

Dunkerque. Elle est limitée, au Nord et à l'Ouest, par la commune de Grande-Synthe, .

à l'Est et au Sud, par celle de Dunkerque.

La zone étudiée s'étend sur environ 1,26 km2. Il s'agit d'une zone urbaine

à forte densité démographique, où l'habitat est essentiellement constitué de

petites habitations accompagnées de jardins potagers et d'agrément.

32 - Relief (cf. annexe I)

C'est une région au relief extrêmement plat où l'altitude générale est comprise

entre 4,0 et 5,0 mètres au-dessus du niveau de la mer. Tout à fait localement et sur

un espace très restreint (rue de la République, au niveau des rues du Geyser et

Nationale), la topographie croît jusqu'à environ 7,0 mètres, tout au moins au niveaude la voirie.

Les habitations et terrains attenants sont très fréquemment localisés en contre¬

bas de la voirie. C'est ainsi que l'on a pu observer des dénivellations allant de

0,30 m à 0,70 m environ.

Ces inondations sont causées par des remontées de la nappe phréatique en période

de pluies. La présente étude s'est attachée essentiellement à en établir les rela¬

tions étroites. Pour cela, il importe de connaître la configuration de cette nappe,

l'importance des relations existant avec la pluviométrie et son intensité ainsi

que le processus de transmission dans le temps. Enfin, l'absence de relief de la

région étudiée nous a amené à considérer attentivement 1' exutoire actuel de cettenappe.

La présente étude fait état des observations recueillies sur ces différents

éléments et amène dans ses conclusions un schéma de principe tendant à résoudre

tout au moins partiellement le problème posé.

3 - CADRE GEOGRAPHIQUE

La commune de Fort-Mardyck est située à l'extrême nord de la plaine des

Flandres, à proximité immédiate du littoral de la Mer du Nord, entre Gravelines et

Dunkerque. Elle est limitée, au Nord et à l'Ouest, par la commune de Grande-Synthe, .

à l'Est et au Sud, par celle de Dunkerque.

La zone étudiée s'étend sur environ 1,26 km2. Il s'agit d'une zone urbaine

à forte densité démographique, où l'habitat est essentiellement constitué de

petites habitations accompagnées de jardins potagers et d'agrément.

32 - Relief (cf. annexe I)

C'est une région au relief extrêmement plat où l'altitude générale est comprise

entre 4,0 et 5,0 mètres au-dessus du niveau de la mer. Tout à fait localement et sur

un espace très restreint (rue de la République, au niveau des rues du Geyser et

Nationale), la topographie croît jusqu'à environ 7,0 mètres, tout au moins au niveaude la voirie.

Les habitations et terrains attenants sont très fréquemment localisés en contre¬

bas de la voirie. C'est ainsi que l'on a pu observer des dénivellations allant de

0,30 m à 0,70 m environ.

Page 7: etude de la nappe phreatique et de

_BKGM-SERVICE GÉOLOGIQUE RÉGIONAL

NORD-PAS-DE-CALAIS

Fort da ltttnnif8P.?6 LEZfNNES

59760 HEUEMMES-LILLE

Fig.l

COMMUNAUTE URBAINE DE DUNKERQUE

VILLE DE FORT-MARDYCK (Nord)

ETUDE DE LA NAPPE PHREATIQUE ET DE

SES RELATIONS AVEC LA PLUVIOMETRIE

EN VUE DE LA DEFINITION D'UN SCHEMA

DE DRAINAGE ET D'EVACUATION DES EAUX PLUVIALES

ETUDE DE LA NAPPE PHREATIQUE

.PLAN DE SITUATION GÉNÉRALE DE L'ÉTUDE.

f ;/ • • " / H / H f k . / ' n

Echelle. 1/25 000

Rapport n"i 82 SGN 257 NPC

Page 8: etude de la nappe phreatique et de

4 - CADRE GEOLOGIQUE

41 - Géologie_régionale

La zone étudiée est intégralement localisée sur des terrains arriêre-dunaires .11

s'agit de dunes littorales s 'étendant en une bande quasi continue de Calais à

Dunkerque notamment et au-delà en Belgique.

Ces terrains sont constitués de sable à granulométrie fine et homogène où la

fraction argileuse est très restreinte. Ils renferment des coquillages actuels

(Cardium) . Sur la zone étudiée, leur épaisseur peut être estimée à 8 mètres environ.

Ils reposent sur le Flandrien, épais à cet endroit de 23 mètres environ, composé

de sables gris à gris-jaune à Cardium et d'argiles à Scrobiculaires (argile des

Polders). L'Argile des Flandres (Yprésien), sous-jacente, constitue le substratum

de ces formations. Elle est compacte, plastique et gris-bleu (brune en surface paraltération) . (1)

42 - Géologie_sugerf icielle_locale_-_Exécution_de_sondages

Dans le but de surveiller l'évolution de la nappe des sables dunaires,

7 sondages en petit diamètre ont été exécutés en avril 1981 et équipés en piézo¬

mètres de contrôles.

Profonds de 3,00 m et répartis (cf. annexe I ) de façon à cerner le problème

étudié dans son détail, ils montrent tous un remblai sableux sur 0,10 m à 0,30 m

d'épaisseur à partir du sol naturel, suivi jusqu'à 3,00 m de profondeur d'un sable

fin, homogène, de couleur beige à beige sombre (matière organique) .

La méthode de foration utilisée (soupapage) n'ayant pas permis la récupération

d'échantillons suffisamment représentatifs, il a été procédé par la suite à des

prélèvements à la pelle manuelle ainsi qu'à la tarière (cf. annexe I).

(1) référence faite auxsondages n"^ 3 et 6 des Laminoirs Usinor

(archivage national n°s 3-2X - 13 et 41).

4 - CADRE GEOLOGIQUE

41 - Géologie_régionale

La zone étudiée est intégralement localisée sur des terrains arriêre-dunaires .11

s'agit de dunes littorales s 'étendant en une bande quasi continue de Calais à

Dunkerque notamment et au-delà en Belgique.

Ces terrains sont constitués de sable à granulométrie fine et homogène où la

fraction argileuse est très restreinte. Ils renferment des coquillages actuels

(Cardium) . Sur la zone étudiée, leur épaisseur peut être estimée à 8 mètres environ.

Ils reposent sur le Flandrien, épais à cet endroit de 23 mètres environ, composé

de sables gris à gris-jaune à Cardium et d'argiles à Scrobiculaires (argile des

Polders). L'Argile des Flandres (Yprésien), sous-jacente, constitue le substratum

de ces formations. Elle est compacte, plastique et gris-bleu (brune en surface paraltération) . (1)

42 - Géologie_sugerf icielle_locale_-_Exécution_de_sondages

Dans le but de surveiller l'évolution de la nappe des sables dunaires,

7 sondages en petit diamètre ont été exécutés en avril 1981 et équipés en piézo¬

mètres de contrôles.

Profonds de 3,00 m et répartis (cf. annexe I ) de façon à cerner le problème

étudié dans son détail, ils montrent tous un remblai sableux sur 0,10 m à 0,30 m

d'épaisseur à partir du sol naturel, suivi jusqu'à 3,00 m de profondeur d'un sable

fin, homogène, de couleur beige à beige sombre (matière organique) .

La méthode de foration utilisée (soupapage) n'ayant pas permis la récupération

d'échantillons suffisamment représentatifs, il a été procédé par la suite à des

prélèvements à la pelle manuelle ainsi qu'à la tarière (cf. annexe I).

(1) référence faite auxsondages n"^ 3 et 6 des Laminoirs Usinor

(archivage national n°s 3-2X - 13 et 41).

Page 9: etude de la nappe phreatique et de

8

Des essais de laboratoire réalisés sur 3 de ces prélèvements ont permis de

dresser les courbes granulométriques correspondantes (cf. annexe V).

Un échantillon représentatif de ce sable a fait l'objet d'une mesure de la

perméabilité.

431 - Anal^ses_granulométriques

Les trois échantillons soumis à l'analyse sont très représentatifs des forma¬

tions dunaires rencontrées. Il s'agit respectivement des points de prélèvements

A, C et E.

La méthode utilisée est celle d'Atterberg. Elle classe ces sables à la limite

du gros sable et du sable fin. En fait, on s'aperçoit que la granulométrie est

homogène et comprise entre 0,2 et 0,3 mm. Il s'agit donc, en terme général, d'un

sable fin à moyen, où la présence de particules silteuses et argileuses est extrê¬

mement restreinte sinon inexistante.

Si l'on essaie d'établir les relations entre la perméabilité "in-situ" et les

caractéristiques physiques des sables, on s'aperçoit que les résultats qui en dé¬

coulent montrent de grandes variations. Toutefois, dans le cas bien précis de sables

d'uniformité élevée (coefficient d'uniformité inférieur à 2) et peu compacts, ce qui

est sensiblement le cas de ces sables dunaires , Allen Hazen propose la formule

suivante :

K (cm/s) = CjDjQ^

où D. est le diamètre efficace en centimètres et C. (s/cm) varie de 100 à 150

environ.

La perméabilité calculée de ces sables dunaires serait alors comprise entre-41,2 et 6,6.10 m/seconde.

Afin d'approcher au mieux la valeur effective de cette perméabilité, nous avons

fait procéder à un essai de laboratoire.

432 - Mesure_de la_perméabilité

L'échantillon C, prélevé entre 0,65 m et 0,75 m du sol, a fait l'objet d'une

mesure d'évaluation de la perméabilité.

Il représente assez communément le sable fin beige rencontré sous les remblais.

L'essai a été réalisé sur un échantillon remanié. La valeur de la perméabilité ,mesu--4rée en laboratoire, est de 9,6.10 cm/seconde.

Cette valeur, rapprochée des résultats obtenus lors d'essais hydrauliques sur

des sables assez identiques, rencontrés dans la région, donnerait une perméabilité

"in-situ" de l'ordre de 1 . 10 à 5.10 m/seconde. Elle reflète une perméabilitémoyenne .

8

Des essais de laboratoire réalisés sur 3 de ces prélèvements ont permis de

dresser les courbes granulométriques correspondantes (cf. annexe V).

Un échantillon représentatif de ce sable a fait l'objet d'une mesure de la

perméabilité.

431 - Anal^ses_granulométriques

Les trois échantillons soumis à l'analyse sont très représentatifs des forma¬

tions dunaires rencontrées. Il s'agit respectivement des points de prélèvements

A, C et E.

La méthode utilisée est celle d'Atterberg. Elle classe ces sables à la limite

du gros sable et du sable fin. En fait, on s'aperçoit que la granulométrie est

homogène et comprise entre 0,2 et 0,3 mm. Il s'agit donc, en terme général, d'un

sable fin à moyen, où la présence de particules silteuses et argileuses est extrê¬

mement restreinte sinon inexistante.

Si l'on essaie d'établir les relations entre la perméabilité "in-situ" et les

caractéristiques physiques des sables, on s'aperçoit que les résultats qui en dé¬

coulent montrent de grandes variations. Toutefois, dans le cas bien précis de sables

d'uniformité élevée (coefficient d'uniformité inférieur à 2) et peu compacts, ce qui

est sensiblement le cas de ces sables dunaires , Allen Hazen propose la formule

suivante :

K (cm/s) = CjDjQ^

où D. est le diamètre efficace en centimètres et C. (s/cm) varie de 100 à 150

environ.

La perméabilité calculée de ces sables dunaires serait alors comprise entre-41,2 et 6,6.10 m/seconde.

Afin d'approcher au mieux la valeur effective de cette perméabilité, nous avons

fait procéder à un essai de laboratoire.

432 - Mesure_de la_perméabilité

L'échantillon C, prélevé entre 0,65 m et 0,75 m du sol, a fait l'objet d'une

mesure d'évaluation de la perméabilité.

Il représente assez communément le sable fin beige rencontré sous les remblais.

L'essai a été réalisé sur un échantillon remanié. La valeur de la perméabilité ,mesu--4rée en laboratoire, est de 9,6.10 cm/seconde.

Cette valeur, rapprochée des résultats obtenus lors d'essais hydrauliques sur

des sables assez identiques, rencontrés dans la région, donnerait une perméabilité

"in-situ" de l'ordre de 1 . 10 à 5.10 m/seconde. Elle reflète une perméabilitémoyenne .

Page 10: etude de la nappe phreatique et de

5 - CADRE HYDROGEOLOGIQUE

5 1 - Oroh^drograghie_du_s ec teur

511 - Profils des watergangs (cf. annexe II)

La zone étudiée est bordée au Nord et à l'Est par les watergangs des

salines et à l'Ouest par celui du Contour du Bout d'Aval.

Le nivellement de ces cours d'eau, de drainage, réalisé en novembre 1980,

a permis de. dresser le profil topographique des fonds de ces watergangs ainsi

que celui du fil d'eau.

512 - Commentaires_sur_les_observations recueillies

5121 - Watergang du Contour du bout d'Aval

L'examen du profil du fond de watergang fait apparaître en premier lieu

un fond dont les pentes sont inversées, approximativement à la hauteur de la

rue du Fiol Moulin, ce qui entraîne une rupture du courant d'eau.

On remarque également, de façon tout aussi nette, la présence de

hauts fonds pouvant jouer le rôle de seuils dans l'écoulement de l'eau.

Enfin, la hauteur d'eau est faible dans ce secteur ; elle est comprise entre

quelques centimètres et 0,40 m.

Ces différentes observations laisseraient supposer un drainage insuffisant

joué par le watergang, phénomène probablement accentué par l'état de celui-ci.

En effet, ce watergang est étroit, de l'ordre de 0,80 m à 1,0 m et le fond

est sale et très certainement partiellement colmaté. Il sert de plus, par endroits,

de mini-décharges sauvages .

5122 - Watergang des Salines

L'examen du profil du fond de ce cours d'eau montre une succession répétée

de bosses et de creux dont les amplitudes par rapport au fil d'eau sont comprises

entre 0,20 et 1,30 m.

5 - CADRE HYDROGEOLOGIQUE

5 1 - Oroh^drograghie_du_s ec teur

511 - Profils des watergangs (cf. annexe II)

La zone étudiée est bordée au Nord et à l'Est par les watergangs des

salines et à l'Ouest par celui du Contour du Bout d'Aval.

Le nivellement de ces cours d'eau, de drainage, réalisé en novembre 1980,

a permis de. dresser le profil topographique des fonds de ces watergangs ainsi

que celui du fil d'eau.

512 - Commentaires_sur_les_observations recueillies

5121 - Watergang du Contour du bout d'Aval

L'examen du profil du fond de watergang fait apparaître en premier lieu

un fond dont les pentes sont inversées, approximativement à la hauteur de la

rue du Fiol Moulin, ce qui entraîne une rupture du courant d'eau.

On remarque également, de façon tout aussi nette, la présence de

hauts fonds pouvant jouer le rôle de seuils dans l'écoulement de l'eau.

Enfin, la hauteur d'eau est faible dans ce secteur ; elle est comprise entre

quelques centimètres et 0,40 m.

Ces différentes observations laisseraient supposer un drainage insuffisant

joué par le watergang, phénomène probablement accentué par l'état de celui-ci.

En effet, ce watergang est étroit, de l'ordre de 0,80 m à 1,0 m et le fond

est sale et très certainement partiellement colmaté. Il sert de plus, par endroits,

de mini-décharges sauvages .

5122 - Watergang des Salines

L'examen du profil du fond de ce cours d'eau montre une succession répétée

de bosses et de creux dont les amplitudes par rapport au fil d'eau sont comprises

entre 0,20 et 1,30 m.

Page 11: etude de la nappe phreatique et de

10

La lame d'eau courante est de l'ordre d'une vingtaine de centimètres, ce qui

apparaît comme insuffisant compte tenu du gabarit de ce watergang (profondeur

maximale de 1,30 m et largeur quasi-uniforme de 3 mètres environ).

Les différents points d'observations sur son cours laissent apparaître un

fond sale, vaseux et garni d'herbes aquatiques. Ici encore, le fond est probable¬

ment partiellement colmaté.

A la hauteur du Contour du bout d'Amont et de la rue du bout d'Amont, en

direction du Sud-Est, ce watergang est canalisé au moyen d'une buse de diamètre

600 mm, ce qui interdit tout drainage dans ce secteur.

Par ailleurs, le radier de la buse est à la cote +1,97 alors que le fond du

watergang est à +1,70 environ. Ceci ne permet donc qu'au fil d'eau supérieur

de s'écouler, maintenant ainsi une hauteur d'eau constante en fond de watergang et

par là une charge sur la nappe phréatique.

C'est d'ailleurs au droit de cette section du watergang que se situe une

importante zone inondable de la commune de Fort-Mardyck.

52 - Nagge_ghréatÍ3ue

Les sables dunaires sont le siège d'un réservoir aquifère dont le niveau se

situe très proche du sol. Il est, de plus, soumis intensément aux précipitations

atmosphériques .

Afin de contrôler l'évolution de cette nappe phréatique dans le temps,

7 piézomètres ont été exécutés en avril 1981 ainsi qu'une prise de mesures du

niveau d'eau sur le watergang des Salines. Ces piézomètres ont été nivelés et

leur nivellement rattaché au N.G.F. Leur localisation est reportée sur l'annexe I.

521 - Profil_de la_napge phréatique (annexe I)

L'évolution du niveau de la nappe dans le temps a été suivie d'avril 1981

à janvier 1982. Par ailleurs, les niveaux d'eau dans les watergangs avaient été

mesurés en novembre 1980 lors de l'opération de nivellement des fonds de watergangs,

10

La lame d'eau courante est de l'ordre d'une vingtaine de centimètres, ce qui

apparaît comme insuffisant compte tenu du gabarit de ce watergang (profondeur

maximale de 1,30 m et largeur quasi-uniforme de 3 mètres environ).

Les différents points d'observations sur son cours laissent apparaître un

fond sale, vaseux et garni d'herbes aquatiques. Ici encore, le fond est probable¬

ment partiellement colmaté.

A la hauteur du Contour du bout d'Amont et de la rue du bout d'Amont, en

direction du Sud-Est, ce watergang est canalisé au moyen d'une buse de diamètre

600 mm, ce qui interdit tout drainage dans ce secteur.

Par ailleurs, le radier de la buse est à la cote +1,97 alors que le fond du

watergang est à +1,70 environ. Ceci ne permet donc qu'au fil d'eau supérieur

de s'écouler, maintenant ainsi une hauteur d'eau constante en fond de watergang et

par là une charge sur la nappe phréatique.

C'est d'ailleurs au droit de cette section du watergang que se situe une

importante zone inondable de la commune de Fort-Mardyck.

52 - Nagge_ghréatÍ3ue

Les sables dunaires sont le siège d'un réservoir aquifère dont le niveau se

situe très proche du sol. Il est, de plus, soumis intensément aux précipitations

atmosphériques .

Afin de contrôler l'évolution de cette nappe phréatique dans le temps,

7 piézomètres ont été exécutés en avril 1981 ainsi qu'une prise de mesures du

niveau d'eau sur le watergang des Salines. Ces piézomètres ont été nivelés et

leur nivellement rattaché au N.G.F. Leur localisation est reportée sur l'annexe I.

521 - Profil_de la_napge phréatique (annexe I)

L'évolution du niveau de la nappe dans le temps a été suivie d'avril 1981

à janvier 1982. Par ailleurs, les niveaux d'eau dans les watergangs avaient été

mesurés en novembre 1980 lors de l'opération de nivellement des fonds de watergangs,

Page 12: etude de la nappe phreatique et de

11

Compte tenu de la faible différence des niveaux d'eau enregistrés dans le

watergang des Salines entre celui de novembre 1980 (+2,45) et celui du 20 janvier

1982 (+2,42), il a été possible de raccorder les cotes piézométriques des ouvrages

de contrôle à celles des watergangs et de dresser un état schématique de la nappe

en iso-altitude.

Il est bien évident que la faible densité des points de mesures dans la nappe

ne permet pas d'en tirer un document exhaustif. L'examen de la surface piézomé¬

trique approchée de la nappe phréatique laisse percevoir un dôme, probablement

assez plat, au. centre de la commune. A cet endroit, la nappe est à +4,0 environ.

Elle est effectivement drainée par les watergangs de ceinture.

Le gradient hydraulique observé est faible, de l'ordre de 0,25%.

522 - Variations_piézométriques dans_le temps (cf. figures 2 et 3)

Les ouvrages de contrôle ont permis de suivre l'évolution de la nappe sur

10 mois environ (d'avril 1981 à janvier 1982), enregistrant ainsi des périodes

de basses et hautes eaux.

Trois piézomètres étaient équipés d'appareils enregistreurs permanents

(limnigraphes OTT). Il s'agit des PZ 4, 7 et 8.

Les autres piézomètres ont fait l'objet de mesures hebdomadaires.

Les résultats sont très cohérents. C'est ainsi que l'on observe le niveau

le plus bas durant la 1ère quinzaine de septembre 1981 et le plus haut durant les

derniers jours d'octobre 1981. L'amplitude des variations est donnée dans le

tableau ci-aprës :

Nomenclaturedes piézomètres

PZ 1

PZ 2

PZ 3PZ 4PZ 5PZ 6

PZ 7

PZ 8

Niveau piézométrique le plus haut(en altitude)

+ 3,46+ 3,50+ 4,18+ 3,46+ 3,38+ 4,08+ 4,21+ 2,56

Niveau piézométrique le plus bas(en altitude)

+ 2,70+ 2,62+ 3,38+ 2,66+ 2,90+ 3,30+ 3,33+ 2,30

Amplitude desvariations("en mètre)

0,760,880,800,800,480,780,880,26

11

Compte tenu de la faible différence des niveaux d'eau enregistrés dans le

watergang des Salines entre celui de novembre 1980 (+2,45) et celui du 20 janvier

1982 (+2,42), il a été possible de raccorder les cotes piézométriques des ouvrages

de contrôle à celles des watergangs et de dresser un état schématique de la nappe

en iso-altitude.

Il est bien évident que la faible densité des points de mesures dans la nappe

ne permet pas d'en tirer un document exhaustif. L'examen de la surface piézomé¬

trique approchée de la nappe phréatique laisse percevoir un dôme, probablement

assez plat, au. centre de la commune. A cet endroit, la nappe est à +4,0 environ.

Elle est effectivement drainée par les watergangs de ceinture.

Le gradient hydraulique observé est faible, de l'ordre de 0,25%.

522 - Variations_piézométriques dans_le temps (cf. figures 2 et 3)

Les ouvrages de contrôle ont permis de suivre l'évolution de la nappe sur

10 mois environ (d'avril 1981 à janvier 1982), enregistrant ainsi des périodes

de basses et hautes eaux.

Trois piézomètres étaient équipés d'appareils enregistreurs permanents

(limnigraphes OTT). Il s'agit des PZ 4, 7 et 8.

Les autres piézomètres ont fait l'objet de mesures hebdomadaires.

Les résultats sont très cohérents. C'est ainsi que l'on observe le niveau

le plus bas durant la 1ère quinzaine de septembre 1981 et le plus haut durant les

derniers jours d'octobre 1981. L'amplitude des variations est donnée dans le

tableau ci-aprës :

Nomenclaturedes piézomètres

PZ 1

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+ 3,46+ 3,50+ 4,18+ 3,46+ 3,38+ 4,08+ 4,21+ 2,56

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Page 13: etude de la nappe phreatique et de

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Page 15: etude de la nappe phreatique et de

14

On constate que l'amplitude des variations piézométriques est sensiblement

identique sur tous les ouvrages de contrôle et comprise entre 0,76 et 0,88 m, sauf

pour le PZ 8 enregistrant le niveau du watergang des Salines (0,26 m) et le PZ 5

(0,48 m) situé â proximité du confluent du watergang du Contour du bout d'Aval

avec celui des Salines .

Ces 2 dernières observations tendraient à montrer une réaction plus faible

des cours d'eau aux fluctuations de la nappe phréatique, de là à amener l'hypothèse

du faible rôle joué par ceux-ci dans la vidange du système aquifère.

53 - P£écigitations_atmos£herÍ2ues (figure 2)

L'enregistrement de la pluviométrie durant la période considérée a été relevée

à partir du poste B.R.G.M. situé dans la ZAC de Courgain, rue de la Gare à

Grande-Synthe, le plus proche de la région étudiée. On remarquera des "pics" plu-

viométriques journaliers importants notamment dans les derniers jours de mai et

juin 1981, également une forte intensité durant le mois d'octobre.

Les mois de juillet et d'août 1981 sont peu arrosés, novembre et décembre 1981

de même que janvier 1982 le sont davantage.

54 - Relations de_la_nagge_avec_la_gluviométrie

541 - Généralités

Il a déjà été remarqué que le point le plus bas de la nappe se situait durant

la 1ère quinzaine de septembre, à l'issue des faibles précipitations enregistrées

durant les mois de juillet et d'août. A l'inverse," c'est en fin octobre que la

nappe est à son niveau le plus haut, consécutivement aux intensités enregistrées

durant ce mois .

542 - Réactions de_la nagpe à la_pluviométrie

Des "pics" pluviométriques importants et épars tels que ceux enregistrés fin

mai et fin juin entraînent une réaction quasi-immédiate de ïa nappe et la gonfle

(1) archivage national n° 3-6X-0184.

14

On constate que l'amplitude des variations piézométriques est sensiblement

identique sur tous les ouvrages de contrôle et comprise entre 0,76 et 0,88 m, sauf

pour le PZ 8 enregistrant le niveau du watergang des Salines (0,26 m) et le PZ 5

(0,48 m) situé â proximité du confluent du watergang du Contour du bout d'Aval

avec celui des Salines .

Ces 2 dernières observations tendraient à montrer une réaction plus faible

des cours d'eau aux fluctuations de la nappe phréatique, de là à amener l'hypothèse

du faible rôle joué par ceux-ci dans la vidange du système aquifère.

53 - P£écigitations_atmos£herÍ2ues (figure 2)

L'enregistrement de la pluviométrie durant la période considérée a été relevée

à partir du poste B.R.G.M. situé dans la ZAC de Courgain, rue de la Gare à

Grande-Synthe, le plus proche de la région étudiée. On remarquera des "pics" plu-

viométriques journaliers importants notamment dans les derniers jours de mai et

juin 1981, également une forte intensité durant le mois d'octobre.

Les mois de juillet et d'août 1981 sont peu arrosés, novembre et décembre 1981

de même que janvier 1982 le sont davantage.

54 - Relations de_la_nagge_avec_la_gluviométrie

541 - Généralités

Il a déjà été remarqué que le point le plus bas de la nappe se situait durant

la 1ère quinzaine de septembre, à l'issue des faibles précipitations enregistrées

durant les mois de juillet et d'août. A l'inverse," c'est en fin octobre que la

nappe est à son niveau le plus haut, consécutivement aux intensités enregistrées

durant ce mois .

542 - Réactions de_la nagpe à la_pluviométrie

Des "pics" pluviométriques importants et épars tels que ceux enregistrés fin

mai et fin juin entraînent une réaction quasi-immédiate de ïa nappe et la gonfle

(1) archivage national n° 3-6X-0184.

Page 16: etude de la nappe phreatique et de

15

dans les heures qui suivent. Le phénomène est constant durant toute la période

considérée. L'accentuation est plus sensible encore à partir du mois de septembre

et surtout liée au cumul des pluies journalières ainsi qu'au coefficient d'enso¬

leillement plus faible entraînant une évapotranspiration moindre.

A ce propos et bien qu'il n'entre pas dans le but du présent rapport d'établir

le bilan de cette nappe, (trop d'inconnues manquent pour tenter d'en approcher la

définition), il convient de souligner l'importance de l'évapotranspiration, agissant

en période d'ensoleillement, sur le volume des pluies efficaces (alimentation de

la nappe). Il est à remarquer cependant que, quels que soient les calculs établis,

les résultats sont toujours quelque peu faussés dans le cas de nappes phréatiques

dans les sables ou les réactions aux précipitations sont toujours très rapides.

Par contre, on observe une vidange assez lente de la nappe au PZ 7 notamment

en juin, juillet et novembre. Celui-ci est situé sur le dôme piézométrique. La vi¬

dange est un peu plus rapide au PZ 4 situé non loin du watergang des Salines.

543 - Variations_du niveau_observées_dans le_watergang_des_Salines

(cf. figure 2)

Le PZ 8 a enregistré les variations du niveau d'eau dans le watergang des

Salines durant la même période que les piézomètres à la nappe.

On constate deux observations principales, à savoir l'enregistrement d'am¬

plitudes moindres que celles de la nappe et des décrues plus rapides.

Ces deux phénomènes tendraient à accréditer la thèse du peu d'efficacité du

rôle d' exutoire naturel de la nappe phréatique.

6 - LES ZONES INONDABLES - OBSERVATIONS DECOULANT DE L'ETUDE

61 - Généralités

Un certain nombre de zones inondables ont pu être reconnues et vérifiées sur

le terrain ou confirmées par l'habitant. Elles sont reportées sur l'annexe I. Elles

intéressent notamment plusieurs secteurs à l'Ouest et au Nord-Ouest de la commune,

en bordure du watergang du Contour du bout d'Aval et à son confluent avec celui des

Salines, au centre de Fort-Mardyck, entre les rues de l'Amirauté, Jules Turbot

et Jean-Jacques Druel, enfin à l'Est et au Sud-Est, en bordure du watergang des

Salines canalisé.

15

dans les heures qui suivent. Le phénomène est constant durant toute la période

considérée. L'accentuation est plus sensible encore à partir du mois de septembre

et surtout liée au cumul des pluies journalières ainsi qu'au coefficient d'enso¬

leillement plus faible entraînant une évapotranspiration moindre.

A ce propos et bien qu'il n'entre pas dans le but du présent rapport d'établir

le bilan de cette nappe, (trop d'inconnues manquent pour tenter d'en approcher la

définition), il convient de souligner l'importance de l'évapotranspiration, agissant

en période d'ensoleillement, sur le volume des pluies efficaces (alimentation de

la nappe). Il est à remarquer cependant que, quels que soient les calculs établis,

les résultats sont toujours quelque peu faussés dans le cas de nappes phréatiques

dans les sables ou les réactions aux précipitations sont toujours très rapides.

Par contre, on observe une vidange assez lente de la nappe au PZ 7 notamment

en juin, juillet et novembre. Celui-ci est situé sur le dôme piézométrique. La vi¬

dange est un peu plus rapide au PZ 4 situé non loin du watergang des Salines.

543 - Variations_du niveau_observées_dans le_watergang_des_Salines

(cf. figure 2)

Le PZ 8 a enregistré les variations du niveau d'eau dans le watergang des

Salines durant la même période que les piézomètres à la nappe.

On constate deux observations principales, à savoir l'enregistrement d'am¬

plitudes moindres que celles de la nappe et des décrues plus rapides.

Ces deux phénomènes tendraient à accréditer la thèse du peu d'efficacité du

rôle d' exutoire naturel de la nappe phréatique.

6 - LES ZONES INONDABLES - OBSERVATIONS DECOULANT DE L'ETUDE

61 - Généralités

Un certain nombre de zones inondables ont pu être reconnues et vérifiées sur

le terrain ou confirmées par l'habitant. Elles sont reportées sur l'annexe I. Elles

intéressent notamment plusieurs secteurs à l'Ouest et au Nord-Ouest de la commune,

en bordure du watergang du Contour du bout d'Aval et à son confluent avec celui des

Salines, au centre de Fort-Mardyck, entre les rues de l'Amirauté, Jules Turbot

et Jean-Jacques Druel, enfin à l'Est et au Sud-Est, en bordure du watergang des

Salines canalisé.

Page 17: etude de la nappe phreatique et de

16

62 - Explications des_ghénomënes (cf. annexes III et IV)

Deux coupes, sous forme de profils topographiques schématiques, ont été

dressées. Orientées Ouest-Est et Sud-Ouest/Nord-Est, elles passent approximati¬

vement par plusieurs zones inondables. Le nivellement n'étant connu que sur les

voiries, celui des terrains de bordure a été estimé en fonction des observations

reconnues sur le terrain.

Sur ces profils, ont été reportées les cotes piézométriques de la nappe

ainsi que celles des plans d'eau des watergangs, reprises de la carte en iso-

altitude (voir annexe I ) . Si l'on considère l'état de la nappe à une époque

(20/0J/82) qui se situait alors à un niveau intermédiaire entre les hautes et

basses eaux, on constate _:

- toutes les zones inondables sont proches du toit de la nappe. En conséquence,

elles sont inondées lors des remontées importantes de celle-ci,

- le drainage à l'Ouest de la commune, par le watergang du Contour du bout

d'Aval est inefficace. Le fond de ce dernier n'étant pas à une cote suffisamment

basse, la nappe ne peut trouver un exutoire approprié,

- il en est de même au Nord-Est de la commune où la charge imprimée par le

plan d'eau permanent dans le watergang des Salines (cf. § 5122) interdit tout

drainage efficace,

- à l'Est de Fort-Mardyck, ce sont principalement les caves des habitations

qui se trouvent inondées. Bien que la nappe accuse une pente dans cette direction,

il est quasi certain que le drainage est affecté par la partie busée du watergang

des Salines.

Les terrains inondables localisés dans le secteur Nord-Est de la commune

sont également situés dans des zones basses, proches du contact avec la nappe.

Si l'on examine le tableau ci-après reprenant les niveaux extrêmes de la

nappe enregistrés durant la période d'observations considérée, on s'aperçoit

effectivement de l'importance que reflète la topographie du site pour les zones

inondables , toujours localisées dans les zones basses.

16

62 - Explications des_ghénomënes (cf. annexes III et IV)

Deux coupes, sous forme de profils topographiques schématiques, ont été

dressées. Orientées Ouest-Est et Sud-Ouest/Nord-Est, elles passent approximati¬

vement par plusieurs zones inondables. Le nivellement n'étant connu que sur les

voiries, celui des terrains de bordure a été estimé en fonction des observations

reconnues sur le terrain.

Sur ces profils, ont été reportées les cotes piézométriques de la nappe

ainsi que celles des plans d'eau des watergangs, reprises de la carte en iso-

altitude (voir annexe I ) . Si l'on considère l'état de la nappe à une époque

(20/0J/82) qui se situait alors à un niveau intermédiaire entre les hautes et

basses eaux, on constate _:

- toutes les zones inondables sont proches du toit de la nappe. En conséquence,

elles sont inondées lors des remontées importantes de celle-ci,

- le drainage à l'Ouest de la commune, par le watergang du Contour du bout

d'Aval est inefficace. Le fond de ce dernier n'étant pas à une cote suffisamment

basse, la nappe ne peut trouver un exutoire approprié,

- il en est de même au Nord-Est de la commune où la charge imprimée par le

plan d'eau permanent dans le watergang des Salines (cf. § 5122) interdit tout

drainage efficace,

- à l'Est de Fort-Mardyck, ce sont principalement les caves des habitations

qui se trouvent inondées. Bien que la nappe accuse une pente dans cette direction,

il est quasi certain que le drainage est affecté par la partie busée du watergang

des Salines.

Les terrains inondables localisés dans le secteur Nord-Est de la commune

sont également situés dans des zones basses, proches du contact avec la nappe.

Si l'on examine le tableau ci-après reprenant les niveaux extrêmes de la

nappe enregistrés durant la période d'observations considérée, on s'aperçoit

effectivement de l'importance que reflète la topographie du site pour les zones

inondables , toujours localisées dans les zones basses.

Page 18: etude de la nappe phreatique et de

17

Nomenclature despiézomètres

PZ 1

PZ 2

PZ 3

PZ 4

PZ 5

PZ 6

PZ 7

Cote du sol despiézomètres enRNG

(altitude)

+ 4,78

+ 3,65

+ 4,98

+ 3,72

+ 4,12

+ 4,785

+ 4,895

Profondeur extrêmede la nappe enpériode de basseseaux par rapportau sol

(en m)

2,08

1,03

1,60

1,06

1,22

1,485

1,565

Profondeur extrêmede la nappe enpériode de hauteseaux par rapportau sol

(en m)

1,32

0,15

0,80

0,26

0,74

0,705

0,685

7 - CONCLUSIONS

L'étude des différents facteurs occasionnant les inondations ressenties dans

certains secteurs de la commune de Fort-Mardyck fait apparaître deux causes prin¬

cipales. D'une part, le relief est trop peu accusé pour permettre une tranche suf¬

fisante de terrains de surface non saturée en eau. D'autre part et surtout, les

watergflHgs, dans leur état actuel, ne peuvent remplir correctement leur rôle d' exu¬

toire de la nappe phréatique.

Les 2 principales zones inondées étant situées en bordure des deux watergangs

de ceinture (Est et Ouest), il y aurait lieu avant toute recherche d'épuisement

direct de la nappe, de revoir les profils de ces cours d'eau.

La remise en état des deux watergangs suppose surtout une régularisation et

un approfondissement de leur lit, calculé de telle façon qu'ils puissent écréter

suffisamment la nappe en période pluvieuse et une pente suffisante pour permettre

l'écoulement de toute l'eau véhiculée.

Il subsistera cependant un problème au niveau du raccordement busé du watergang

des Salines. Si l'on ne peut se permettre de descendre plus profondément la section

busée en l'adaptant au débit du watergang, il y aurait lieu de prévoir alors une

station de relevage par pompage dans le watergang à ciel ouvert avec rejet, par

exemple, et après étude de faisabilité, dans le watergang situé plus au nord.

17

Nomenclature despiézomètres

PZ 1

PZ 2

PZ 3

PZ 4

PZ 5

PZ 6

PZ 7

Cote du sol despiézomètres enRNG

(altitude)

+ 4,78

+ 3,65

+ 4,98

+ 3,72

+ 4,12

+ 4,785

+ 4,895

Profondeur extrêmede la nappe enpériode de basseseaux par rapportau sol

(en m)

2,08

1,03

1,60

1,06

1,22

1,485

1,565

Profondeur extrêmede la nappe enpériode de hauteseaux par rapportau sol

(en m)

1,32

0,15

0,80

0,26

0,74

0,705

0,685

7 - CONCLUSIONS

L'étude des différents facteurs occasionnant les inondations ressenties dans

certains secteurs de la commune de Fort-Mardyck fait apparaître deux causes prin¬

cipales. D'une part, le relief est trop peu accusé pour permettre une tranche suf¬

fisante de terrains de surface non saturée en eau. D'autre part et surtout, les

watergflHgs, dans leur état actuel, ne peuvent remplir correctement leur rôle d' exu¬

toire de la nappe phréatique.

Les 2 principales zones inondées étant situées en bordure des deux watergangs

de ceinture (Est et Ouest), il y aurait lieu avant toute recherche d'épuisement

direct de la nappe, de revoir les profils de ces cours d'eau.

La remise en état des deux watergangs suppose surtout une régularisation et

un approfondissement de leur lit, calculé de telle façon qu'ils puissent écréter

suffisamment la nappe en période pluvieuse et une pente suffisante pour permettre

l'écoulement de toute l'eau véhiculée.

Il subsistera cependant un problème au niveau du raccordement busé du watergang

des Salines. Si l'on ne peut se permettre de descendre plus profondément la section

busée en l'adaptant au débit du watergang, il y aurait lieu de prévoir alors une

station de relevage par pompage dans le watergang à ciel ouvert avec rejet, par

exemple, et après étude de faisabilité, dans le watergang situé plus au nord.

Page 19: etude de la nappe phreatique et de

18

Le drainage étant ainsi amélioré devrait permettre à la nappe de se vidanger

plus rapidement entraînant ainsi un abaissement au niveau de son point haut ou se

situe la troisième zone inondée.

Si ces opérations ne s'avéraient pas suffisantes pour limiter les inondations

dans cette zone centrale, il y aurait lieu d'étudier les caractéristiques hydrody¬

namiques de la nappe à cet endroit dans le but de la déprimer artificiellement par

pompage au moyen d'un ou plusieurs captages appropriés. On peut craindre, toutefois,

que la finesse des sables n'entraîne des difficultés dans la réalisation de tels

ouvrages.

A. SYSSAU, Hydrogéologue

avec la collaboration d'A. TALBOT,Kydrogéologue etE. JOURDAIN, TechnicienService géologique régionalNord Pas-de-Calais du B.R.G.M.

18

Le drainage étant ainsi amélioré devrait permettre à la nappe de se vidanger

plus rapidement entraînant ainsi un abaissement au niveau de son point haut ou se

situe la troisième zone inondée.

Si ces opérations ne s'avéraient pas suffisantes pour limiter les inondations

dans cette zone centrale, il y aurait lieu d'étudier les caractéristiques hydrody¬

namiques de la nappe à cet endroit dans le but de la déprimer artificiellement par

pompage au moyen d'un ou plusieurs captages appropriés. On peut craindre, toutefois,

que la finesse des sables n'entraîne des difficultés dans la réalisation de tels

ouvrages.

A. SYSSAU, Hydrogéologue

avec la collaboration d'A. TALBOT,Kydrogéologue etE. JOURDAIN, TechnicienService géologique régionalNord Pas-de-Calais du B.R.G.M.

Page 20: etude de la nappe phreatique et de

COMMIiriAIlTË URBAINE DE DUNKERQUE

VILI.i: DE FORT-MARDYCK (Nord)'ETJlItK DE LA NAPPE PHREATIQUE "

Proflbr: (les fbnds de watergangs et plan d'eau.

(au '20/11/1980)

ANNEXE II

u:

o *3.z

c 2-

3 +1 -

0-

Watergang du Contour du Bout d'Aval N SW NE W Watergang des Salines NNW SSE

__J

l-»4

3

.*2

-1

G

_ALEGENDE

Fond du watergang

EcheUe.s des longueurs : 1/50 00

Eche.Ue dos hauteurs : L/LOO

B. R. G. M.Strvic* g4ologlqu« riglonalNORD - PAS-OE-CALAIS

Ripporfn» :82 SGN 257 NPCPlan n» :

Dit* : 1-04-1982

Plan d'eau et direction d'écoulement

COMMIiriAIlTË URBAINE DE DUNKERQUE

VILI.i: DE FORT-MARDYCK (Nord)'ETJlItK DE LA NAPPE PHREATIQUE "

Proflbr: (les fbnds de watergangs et plan d'eau.

(au '20/11/1980)

ANNEXE II

u:

o *3.z

c 2-

3 +1 -

0-

Watergang du Contour du Bout d'Aval N SW NE W Watergang des Salines NNW SSE

__J

l-»4

3

.*2

-1

G

_ALEGENDE

Fond du watergang

EcheUe.s des longueurs : 1/50 00

Eche.Ue dos hauteurs : L/LOO

B. R. G. M.Strvic* g4ologlqu« riglonalNORD - PAS-OE-CALAIS

Ripporfn» :82 SGN 257 NPCPlan n» :

Dit* : 1-04-1982

Plan d'eau et direction d'écoulement

Page 21: etude de la nappe phreatique et de

ANNEXE m

COMMUNAUTE URBAINE DE DUNKERQUE

VILLE DE FORT-MARDYCK (Nord)

ETUDE DE LA NAPPE PHREATIQUE

P rofll tppographique schématique etapprocLié

0 uest-E st

I-u o

>3 <

Otffi

W¿3

>6-

óz

ë

I *3H<

*21

z

3D

3CK

^\

3

3D

t>3

3g-

3a

«»>a

ilD

3

u

c

o3

3cr

om

eot;

4i3

ce

.5

\ y-- /u.-

6z

Zone Sud inondableZones Nord et Sud inondables

4 £cu

tl

.3 1

Coves d'hobitations inondables-2

LEGENDE

_A Surface topographique

EcLieUe des .longueurs : 1/5000Echelle des hauteurs : L/lOO

B. R. G.Sarvict géologlqua

NORD - PAS-DE

Rapport n° :

Plan n« :

Data r 1-04-

82 .S

1982

M.régional

-CALAIS

N 257 NP C

Surface piézo.T: étriqué de la nappe

ANNEXE m

COMMUNAUTE URBAINE DE DUNKERQUE

VILLE DE FORT-MARDYCK (Nord)

ETUDE DE LA NAPPE PHREATIQUE

P rofll tppographique schématique etapprocLié

0 uest-E st

I-u o

>3 <

Otffi

W¿3

>6-

óz

ë

I *3H<

*21

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6z

Zone Sud inondableZones Nord et Sud inondables

4 £cu

tl

.3 1

Coves d'hobitations inondables-2

LEGENDE

_A Surface topographique

EcLieUe des .longueurs : 1/5000Echelle des hauteurs : L/lOO

B. R. G.Sarvict géologlqua

NORD - PAS-DE

Rapport n° :

Plan n« :

Data r 1-04-

82 .S

1982

M.régional

-CALAIS

N 257 NP C

Surface piézo.T: étriqué de la nappe

Page 22: etude de la nappe phreatique et de

ANNEXE .TV

COMMUNAUTE U RHA ILJE DE DUNKERQUE

VILLE DE FORT-MARDYCK (Nord)

ETUDE DE LA NAPPE PHREATIQUE

P rofïl tppographique schématique et approché

S ud-O uest/N ord-E st

o><

3

?^o 1.pi3

O

5-

u: *Aoz

E Sctl

tlD3

.2-

1-

5O

JCtl

3

tl

&

publi

tlce

dela

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mord

tlo

<

tl

uel

cr

"tl30

E<

de1'

ti3

a:

rbot

3

Jules

ti3

- (£

ColJ.B.

tl3

ae

1 i 1

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u

Sitl3

<

*rf

m' 3O

Cou

Zones Nord inondables

u

"5

aot

fI 1 I NE

-5

. 6z

|-*3 £ctl

1-2 5

.1

ALEGENDE

Surface topographique

S urfàce piézom étriqué de la nappe

Echelle des longueurs : 1/5000

Echelle des hauteurs : 1/100b. R. G. M.

Sarvict géologlqua régional

NORD - PAS-DE-CALAIS

Rapportn»g2 gGN 257 NPCPlan n* :

Data :1-04.t982

ANNEXE .TV

COMMUNAUTE U RHA ILJE DE DUNKERQUE

VILLE DE FORT-MARDYCK (Nord)

ETUDE DE LA NAPPE PHREATIQUE

P rofïl tppographique schématique et approché

S ud-O uest/N ord-E st

o><

3

?^o 1.pi3

O

5-

u: *Aoz

E Sctl

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1-

5O

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Zones Nord inondables

u

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fI 1 I NE

-5

. 6z

|-*3 £ctl

1-2 5

.1

ALEGENDE

Surface topographique

S urfàce piézom étriqué de la nappe

Echelle des longueurs : 1/5000

Echelle des hauteurs : 1/100b. R. G. M.

Sarvict géologlqua régional

NORD - PAS-DE-CALAIS

Rapportn»g2 gGN 257 NPCPlan n* :

Data :1-04.t982

Page 23: etude de la nappe phreatique et de

B.R.G.M. - S.G.R/N.P.C. ANNEXE V

LEZENNES (Nord) (3 feuillets)

82 SGN 257 NPC

COMMUNAUTE URBAINE DE DUNKERQUE

VILLE DE FORT-MARDYCK (Nord)

ETUDE DE LA NAPPE PRHEATIQUE

Analyses granulométriques des sables dunaires

B.R.G.M. - S.G.R/N.P.C. ANNEXE V

LEZENNES (Nord) (3 feuillets)

82 SGN 257 NPC

COMMUNAUTE URBAINE DE DUNKERQUE

VILLE DE FORT-MARDYCK (Nord)

ETUDE DE LA NAPPE PRHEATIQUE

Analyses granulométriques des sables dunaires

Page 24: etude de la nappe phreatique et de

ANNEXE V

-B.R.G.M -SERVICE GÉOLOGIQUE RÉGIONAL

NORD- PAS-DE-CALAISANALYSE GRANULOMETRIQUE

Dossier: _FORTrMARDYCK_

N-

Sondage: prélèvement A Echantillon:

Description: Profondeur: de -1 .20m

Analy.«îf» vi.siielle: sable moyen propreâ -1,30 m du TN

Classification géotechnique (L.C.P.C):

Caractéristiques de l'essai:

Voie sèche

Voie humide [^

Sédimentométrie Q

Poids sec

Date: 01/04/52-

1061

Remarques:

CAILLOUX GRAVIERS GROS SABLE SABLE FIN SILT ARGILE

10

20

30

40

50

60

70

80

90

!i:ii:i-: :

0.4 0,2 0,1.0.08\\\\ \ \ \' \' \\ V\V\

Diamètres équlvalents(|l)

100\a 200 100

I h-O 250 125

20-t

moduleAFNOR - M.

63 25 12,5 6,3 2,5 1,25

44] [4TI [3Í| [34

0.5 (m m)

48 31 27 24

-" -i>'îfi',''#, ^^ '-> 'e- ?^ ^'"î-'

21

ANNEXE V

-B.R.G.M -SERVICE GÉOLOGIQUE RÉGIONAL

NORD- PAS-DE-CALAISANALYSE GRANULOMETRIQUE

Dossier: _FORTrMARDYCK_

N-

Sondage: prélèvement A Echantillon:

Description: Profondeur: de -1 .20m

Analy.«îf» vi.siielle: sable moyen propreâ -1,30 m du TN

Classification géotechnique (L.C.P.C):

Caractéristiques de l'essai:

Voie sèche

Voie humide [^

Sédimentométrie Q

Poids sec

Date: 01/04/52-

1061

Remarques:

CAILLOUX GRAVIERS GROS SABLE SABLE FIN SILT ARGILE

10

20

30

40

50

60

70

80

90

!i:ii:i-: :

0.4 0,2 0,1.0.08\\\\ \ \ \' \' \\ V\V\

Diamètres équlvalents(|l)

100\a 200 100

I h-O 250 125

20-t

moduleAFNOR - M.

63 25 12,5 6,3 2,5 1,25

44] [4TI [3Í| [34

0.5 (m m)

48 31 27 24

-" -i>'îfi',''#, ^^ '-> 'e- ?^ ^'"î-'

21

Page 25: etude de la nappe phreatique et de

.NNEXE V

-B.R.G.M -SERVICE GÉOLOGIQUE RÉGIONAL

NORD-PAS-DE-CALAISANALYSE GRANULOMETRIQUE

Dossier : FORT-MARDYCK

N-

S ondage : prélàvÊment_C_ Echantillon: Caractéristiques de l'essai: Date:_OJ./04/,82_

Description: Profondeur:

Anaiy..;*» i/í.^iibIIb; sable moven propre

Classification géotechnique ( L.C.P.C):

l/a,J5m-du. TN Voie sèche

Voie humide [^

Sédimentométrie Q

Poids sec -' ?(i4g

Remarques:

D 200 100I h-

O 250 125 63 25

10-H 112,5 6,3 2,5 1,25

moduleAFNOR >-

50 48 44 41 38 34 31

0^4 0^2 0,1.0,08\^\\\ \_ \ \ \^ \\^

Diamètres équivalents(|l)

0.5 (mm)

27 24

^ ^^.^^%% ^- %%%,y<' ..^ os-.

^

^00

o

.NNEXE V

-B.R.G.M -SERVICE GÉOLOGIQUE RÉGIONAL

NORD-PAS-DE-CALAISANALYSE GRANULOMETRIQUE

Dossier : FORT-MARDYCK

N-

S ondage : prélàvÊment_C_ Echantillon: Caractéristiques de l'essai: Date:_OJ./04/,82_

Description: Profondeur:

Anaiy..;*» i/í.^iibIIb; sable moven propre

Classification géotechnique ( L.C.P.C):

l/a,J5m-du. TN Voie sèche

Voie humide [^

Sédimentométrie Q

Poids sec -' ?(i4g

Remarques:

D 200 100I h-

O 250 125 63 25

10-H 112,5 6,3 2,5 1,25

moduleAFNOR >-

50 48 44 41 38 34 31

0^4 0^2 0,1.0,08\^\\\ \_ \ \ \^ \\^

Diamètres équivalents(|l)

0.5 (mm)

27 24

^ ^^.^^%% ^- %%%,y<' ..^ os-.

^

^00

o

Page 26: etude de la nappe phreatique et de

A........E V

-B.R.G.M-SERVICE GÉOLOGIQUE RÉGIONAL

NORD-PAS-DE-CALAISANALYSE GRANULOMÉTRIQUE

Dossier : .FQRTjlMARDXCK,

N-

Sr^ndage: prélèvement E

Description:

Echantillon:

Profondeur: de -1 , 15mà -1,25m du TN

Analyse visuelle : sable mnyen prnprp

Classification géotechnique ( L.C.P.C):

Caractéristiques de l'essai:

Voie sèche Q

Voie humide [X]

Sédimentométrie [J

Date: 01/04/8Í

Poids sec ;

Remarques:

A........E V

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NORD-PAS-DE-CALAISANALYSE GRANULOMÉTRIQUE

Dossier : .FQRTjlMARDXCK,

N-

Sr^ndage: prélèvement E

Description:

Echantillon:

Profondeur: de -1 , 15mà -1,25m du TN

Analyse visuelle : sable mnyen prnprp

Classification géotechnique ( L.C.P.C):

Caractéristiques de l'essai:

Voie sèche Q

Voie humide [X]

Sédimentométrie [J

Date: 01/04/8Í

Poids sec ;

Remarques: