Etude AMDEC Sur Un Broyeur BK3 (Version Finale)
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Transcript of Etude AMDEC Sur Un Broyeur BK3 (Version Finale)
Faculté polydisciplinaire de Khouribga (2013/2014).
Rapport d’une étude AMDEC
Sur un Broyeur BK3
Réalisée par : Astati Yassir
Falhi Zakaria
Yassini Mouad
Encadrée par : Pr. Mohamed Filali
2
Sommaire
1. Introduction générale : .................................................................................... 3
2. Principe de l’étude : ........................................................................................ 3
3. Le but de l’AMDEC ........................................................................................ 4
4. Les différents types d’AMDEC ...................................................................... 4
Définitions des différents types d’AMDEC .......................................................................................... 4
5. La démarche de l’AMDEC ............................................................................. 5
6. Décomposition fonctionnelle du système étudié : .......................................... 5
7. Evaluation de la criticité : ............................................................................... 6
Les critères de cotation .................................................................................................................... 7
Avantages .................................................................................................................................... 8
8. Introduction ..................................................................................................... 9
9. Procédés de fabrications de ciment ............................................................... 10
9.1 . Définition du ciment : .......................................................................................................... 10
9.2 .Les étapes de fabrication :.................................................................................................... 10
9.3 .Les différentes étapes de la cuisson ..................................................................................... 12
9.4 .Le broyage ciment ................................................................................................................ 13
10. Le broyeur : ................................................................................................... 14
11. Fonctionnement du broyeur .......................................................................... 15
12. Les principaux composants de la machine ................................................... 15
13. Les modes de défaillance .............................................................................. 18
14. Les Grilles d’AMDEC : ................................................................................ 18
15. Le diagramme cause-effet (Ishikawa) : ......................................................... 22
16. Conclusion générale ...................................................................................... 23
3
Chapitre 1
1. Introduction générale :
Ce rapport vise à présenter une « étude d’analyse des modes de défaillances de leurs effets et
de leurs criticités d’un système automatisé ».
Ce projet consiste à analyser un système automatisé en appliquant une étude qui
s’appelle l’étude d’AMDEC (analyse des modes de défaillances, de leurs effets et de leurs
criticités).
Ce projet se base sur le broyeur ciment comme un exemple pour analyser l’étude
AMDEC. Cette dernière a pour rôle la détection des pannes les plus critiques et de chercher
des solutions efficaces pour minimiser ces pannes.
2. Principe de l’étude :
AMDEC
Synthèses
Analyses fonctionnelles
Analyse Préliminaire de
Risques Arborescence
Technique
Groupe de travail
Documentation
technique
Tableaux
Défaillances du
système
Actions préventives
et/ou correctives
Bonne connaissance du
système
4
3. Le but de l’AMDEC
C’est une analyse du système, pour anticiper les problèmes avant qu’ils ne se produisent, cela
se repose sur une analyse des modes de défaillance d’un système et leur quantification.
L’AMDEC donc c’est étudier et maîtriser les risques de défaillance d'un produit, d'un procédé
de fabrication, d’un moyen ou d'un service.
L’AMDEC permet donc :
D’identifier les faiblesses potentielles du système : modes vraisemblables de
défaillance, causes possibles pour chaque mode, effets de chaque défaillance selon la
phase de la mission ou du cycle de vie dans laquelle elle se produit.
De définir et de mettre en place des actions préventives et/ou correctives tout au long
du cycle de vie du produit, ainsi que la mise en place de procédures d’exploitation,
d’utilisation et de maintenance.
Dans notre projet, on va traiter l’étude AMDEC sur la partie qui concerne le broyage clinker.
4. Les différents types d’AMDEC
Selon les objectifs visés plusieurs types de l’AMDEC sont utilisés lors de phases successives
de développement d’un produit.
Les AMDEC fonctionnelles
Définitions des différents types d’AMDEC
PRODUIT : Analyse de la Conception d’un produit pour améliorer sa QUALITE et
sa FIABILITE.
MOYEN DE PRODUCTION : Analyse de la Conception et /ou de l’Exploitation des
Équipements de Production pour améliorer leur DISPONIBILITE.
PROCESSUS : Analyse des opérations de Production pour améliorer la QUALITE
de FABRICATION du produit.
MOYEN DE PRODUCTION
PROCÉDÉ
Les AMDEC matérielles
PRODUIT
5
SECURITE : Analyse des défaillances et des risques prévisionnels sur un équipement
pour améliorer la SECURITE et la FIABILITE.
L’étude AMDEC permet de prévoir les causes des pannes. Dans le cadre de ce projet le type
d’AMDEC choisi est l’AMDEC Processus :
But : Étudier et maîtriser les risques de défaillance d’un produit, procès ou moyen
de production.
Principe : recenser les risques potentiels d’erreur(ou les modes de défaillance)
et évaluer les effets puis analyser les causes.
5. La démarche de l’AMDEC
Les étapes de la méthode :
Description fonctionnelle et matériel
Recensement des modes de défaillances
Recherche des causes
Recherche des effets
Analyse de la criticité
Moyen de détection
Action de la maintenance.
6. Décomposition fonctionnelle du système étudié :
Analyse fonctionnelle externe et interne.
Inventaire des fonctions de service.
Inventaire des fonctions élémentaires.
Pour une AMDEC moyen de production : découpage arborescent du système en
plusieurs niveaux dont le niveau le plus bas représente les éléments.
6
Décomposition fonctionnelle du système
Modes de défaillance :
Le mode de défaillance est la forme observable du disfonctionnement d’un produit ou d’une
opération du système étudié. Il sert de base de travail dans l'élaboration d'une AMDEC. Un
mode de défaillance doit répondre aux caractéristiques. Il est relatif à la fonction étudié qu’il
décrit la manière dont le système ne remplit plus sa fonctionné. Il s'exprime en termes
physiques précis.
Recherche des causes :
Causes internes :
- Défauts de conception, fabrication, de matériaux
- Intrinsèque (usure, frottement)
Causes externes :
- Mauvaises utilisation
- Influence de l’environnement.
7. Evaluation de la criticité :
L’évaluation de la criticité de chaque combinaison cause, mode, effet se fait par des
critères de cotation :
La fréquence d’apparition de la défaillance.
La gravité de la défaillance.
La probabilité de non-détection de la défaillance.
La valeur de la criticité est calculée par le produit des niveaux atteint par les critères de
cotation.
C=F.G.N
7
Les critères de cotation
Fréquence d’occurrence
Fréquence d’occurrence Définition
Très faible 1 moins d’une défaillance par an
Faible 2 moins d’une défaillance par trimestre
Moyenne 3 moins d’une défaillance par mois
Forte 4 moins d’une défaillance par semaine
Niveau de gravité
Niveau de gravité Définition
Mineure 1 Pas d’arrêt
Significative 2 Temps d’arrêt inférieur à 1 heure
Moyenne 3 Temps d’arrêt comprise entre 1 heure et 1 jour
Majeure 4 Temps d’arrêt supérieur à 1 jour
Non détection
Niveau de non
détection Définition
Détection
évidente
1 Vue par un opérateur
Détection
possible
2 Détecter par un agent de maintenance (détection facile)
Détection
improbable
3 Détection difficile
Détection
impossible
4 Défaillance indécelable
Niveaux de criticité :
Niveau de
criticité Définition
8
Synthèse de l’étude :
Donc on résume cette étude par un tableau contient 8 colonnes avec les informations
suivantes :
Nom de l'élément.
Fonction.
Mode de défaillance.
Effets.
Causes.
Cotation de la criticité.
Action corrective.
Elément Fonction Mode Effet Causes F G D C Solutions correctives
1. Pour les avantages et les inconvénients de cette étude sont :
Avantages
La maîtrise des risques à l’aide de la méthode AMDEC permet de mener des actions
préventives, c’est-à-dire de résoudre les problèmes avant que ceux-ci ne se présentent. Si cette
méthode est suivie tout au long du cycle de vie du produit, la production en sera améliorée et
débarrassée de problèmes majeurs.
Inconvénients
L’étude AMDEC ne contient par des inconvénients, par contre elle nous renseigne sur les
problèmes qui peuvent menacer les performances d’une installation industrielle.
1<C<10 Aucune modification de conception (maintenance corrective)
10<C<20 Amélioration de la performance de l’élément (maintenance préventive)
20<C<40 Révision de la conception des sous-ensembles et du choix de l’élément
C>40 Remise en cause de la conception de l’installation
9
8. Introduction
Dans ce chapitre, on va appliquer cette étude sur un système automatisé, il s’agit d’un broyeur
de ciment BK3 qui sert à broyer les matières premières afin de leur rendre de faible
granulométrie et de faible dimension.
Donc le chapitre et composés de 3 axes :
On va parler de procédés de fabrication de ciment,
Par suit on va parler du broyeur (ses composants, le mode de fonctionnement,
et les modes de défaillance),
Résumer ces études par le tableau AMDEC et proposer des actions et des
solutions correctives.
Chapitre 2 : Application de cette étude sur un système automatisé
10
9. Procédés de fabrications de ciment
9.1 . Définition du ciment :
D’après l’étude technique du ciment et de ses applications, le ciment est un liant hydraulique
c’est-à-dire une matière inorganique, finement moulue qui, gâchée avec de l’eau, forme une
pâte qui fait Prise et durcit par suite de réactions et processus d’hydratation et qui, après
durcissement, conserve sa résistance et sa stabilité même sous l’eau.
9.2 .Les étapes de fabrication :
Les principales étapes de la fabrication du ciment sont la préparation du cru (composition et
mélange des matières premières) ensuite, la transformation de ce cru par procédé de cuisson,
et finalement la transformation du produit de la cuisson clinker en ciment.
La préparation du cru.
Figure 1 : Schéma des constituants du ciment
Figure 2 : Les étapes de préparation
du cru
11
Formulation du cru
L’étude des gisements des matières premières permet de définir la composition
exacte du cru avec les besoins en ajouts qu’exige le procédé de fabrication.
La qualité et la régularité requises pour les matières premières assurent, au final, la
qualité de ciment recherchée.
La pré-homogénéisation
Après le concassage des blocs extraits de la carrière, on mélange, d’une manière
aussi homogène le plus possible, leurs différents composants et les ajouts
déterminés lors de la formulation. C’est la phase de pré-homogénéisation.
Broyage du cru
Le broyage procède par fragmentations successives des grains jusqu’à obtenir des
grains de faible dimension pour faciliter leur cuisson.
L’homogénéisation
Le but de cette étape du processus de fabrication est de faire un premier pré
homogénéisation des matières premières broyées, pour homogénéiser cette matière.
12
9.3 .Les différentes étapes de la cuisson
Le préchauffage :
La farine est introduite dans la partie supérieure de la tour préchauffeur. La farine
introduite fait un brassage avec les gaz chauds. Cette opération se répète autant de fois que des
étages de cyclones.
La précalcination :
Elle se fait dans le précalcinateur placé entre le préchauffeur et le four. La
décarbonatation commencée dans le préchauffeur se fait pour l’essentiel dans le
précalcinateur et se termine dans le four, cette opération s’effectue à des températures
entre 650° et 900° et permet de libérer le gaz carbonique pour obtenir la chaux
nécessaire à la fabrication de clinker.
La clinkérisation :
Cette opération a lieu dans le four. Portés à haute température, entre 1450° et 1550°, la
chaux, l’alumine, la silice et l’oxyde de fer, apportés par les matières premières, se
réagit entre eux pour former les nouveaux composés chimiques qui entrent dans la
composition minéralogique du clinker. ; Après refroidissement, le clinker se présente
sous la forme de granules d’environ 2 cm de diamètre.
Figure 3 : différentes étapes de la cuisson
13
9.4 .Le broyage ciment
Le ciment est obtenu par le broyage de clinker, de gypse, d’ajouts et d’additifs secondaires.
Le broyage :
Comme pour le cru, le broyage procède par fragmentations successives des grains
pour augmenter la réactivité du clinker en augmentant la surface de contact. Ce
traitement développe les propriétés hydrauliques du ciment.
Le gypse :
Additionné à toutes les classes de ciment, le gypse opère comme régulateur du temps
de prise du ciment lorsqu’on le mélange à l’eau.
Il assure l’ouvrabilité du ciment, c’est-à-dire la possibilité de manipuler le béton avant
leur durcissement.
Les ajouts :
Les ajouts déterminent les propriétés et certaines des qualités d’usage des ciments.
Parmi ceux-ci, on trouve la pouzzolane, le laitier, la fumée de silice….etc. Le calcaire
est l’additif le plus généralement utilisé.
On détermine la nature et les proportions des ajouts en fonction du type de ciment et
de la classe de résistance recherchés.
L’ensachage :
Figure 4 : étapes de broyage de ciments
14
C’est le remplissage de sacs de ciment, à travers des vannes et de turbines.
10. Le broyeur :
Le broyeur est composé essentiellement de deux chambres :
La première chambre, équipée d’un blindage releveur et contient de gros boulets
qui assurent la première étape du broyage.
La deuxième chambre, contient de boulets plus petits, c’est là où s’effectue le
broyage fin.
Les releveurs réglables de la paroi intermédiaire assurent le déplacement de la matière
à broyer de la première chambre à la deuxième.
La matière est extraite mécaniquement par la cloison de sortie située à l’extrémité de
la deuxième chambre du broyage.
Figure 5 : Broyeur à boulets à deux
chambres
15
Ce broyeur est bien adapté au broyage des matières sèches et friables, comme
par exemple les matières premières.
11. Fonctionnement du broyeur
Généralement, le fonctionnement du broyeur se fait en deux phases :
Phase de lancement
L’enclenchement des moteurs se fait en même temps et dans cette phase on
doit contrôler le démarreur.
Phase de démarrage
C’est une phase de fonctionnement en régime permanant dans laquelle se fait
toujours avec un contrôle de différence de puissance entre les deux moteurs.
12. Les principaux composants de la machine
L’alimentation du broyeur se fait par deux moteurs électriques qui sont la
source de puissance.
Figure 6 : Principaux composants du broyeur
16
Le moteur sert à tourner l’accouplement Flex-acier qui assure de son tour la
transmission hydraulique entre le moteur et le réducteur principal qui réduit la
vitesse entre l’entrée et la sortie
L’allonge a pour rôle la liaison entre le réducteur principal et le palier qui
supporte l’arbre du pignon.
Le tournement du broyeur se fait par une transmission par engrenage entre le
pignon et la couronne.
Le corps du broyeur est constitué par la virole qui supporte la charge matière et
boulets du broyeur, le blindage et le fond d’entrée qui assure le passage du
ciment au broyeur.
Le mouvement de rotation du broyeur est assuré par le tourillon qui support
l’ensemble du broyeur à l’aide du palier porteur entrée.
17
Broyeur
Moteur électrique
Groupe accouplements à ressort flexible
Groupe accouplements flexidents à dentures flexibles
Groupe réducteurs principaux
Groupe de transmission par coupleur hydraulique
Groupe de transmission par pignon
Groupe réducteur de virage
Groupe paliers de type SEGOR
Groupe paliers porteurs
Groupe allonges de transmission
Groupe virole
Groupe couronne
Groupe tourillons
Groupe d’installation de graissage
Groupe de circuit d’eau
Groupe fond d’entrée
18
13. Les modes de défaillance
Les pannes les plus souvent dans cette installation (Broyeur) sont nombreuses, on cite :
Mauvaise alimentation ou mauvaise entrainement de moteur électrique,
Le manque de graissage, ou manque d’huile dans certains composants,
Augmentation de température de moteur
La pollution d’huile…
Donc pour éviter ces problèmes on fait appelle, a l’AMDEC pour anticiper ces
problèmes avant la panne.
14. Les Grilles d’AMDEC :
Après la suivie des démarches de cette étude on a construit les grilles AMDEC pour savoir les
solutions et les actions correctives pour améliorer cette installation industrielle.
19
Eléments
Fonctions
Modes de défaillance
Causes de défaillance
Effets de défaillance
Modes de détection
Criticité Solutions correctives
G D F C
1) Moteur électrique
Source de la puissance du broyeur
Mauvaise alimentation
Différence de puissance entre les deux moteurs.
Pas de fonctionnement
Arrêt du moteur
4 1 2 8 Contrôle périodique de l’état général du moteur
Mauvais
entraînement
Température d’enroulement du moteur très élevé
Pas de
fonctionnement
Arrêt du
moteur
3 1 2 6 Contrôle périodique de l’état général du moteur
Mauvais
fonctionnement
Charbons de
moteur détruis
Pas de
fonctionnement
Arrêt du
moteur
4 3 1 12 Changement des charbons
2) Groupes accouplements à ressort flexible
Organe de transmission hydraulique entre moteur et réducteur
Manque de graissage
Usure interne des bagues portes roulements
Pas de fonctionnement
Pas d’entraînement
4 3 2 24 Changement des bagues
Surcharge de la machine
Jeux excessifs aux roulements
Pas de fonctionnement
Pas d’entraînement
4 3 1 12 Changement des roulements
3) Groupes accouplements flexidents à dentures flexibles
Entraînement du broyeur
Charge de la machine réceptrice très élevée
Désalignement des deux arbres moteurs et récepteur
Pas de fonctionnement
Pas d’entraînement
4 2 1 8 Réglage d’alignement
Manque d’huile Usure des dentures d’accouplement
Pas de fonctionnement
Pas d’entraînement
4 2 1 8 Changement d’accouplement
4) Groupes réducteurs principaux
Réduction de la vitesse entre entrée moteur et sortie récepteur
Impureté d’huile Usure des dents d’engrenages et des roulements
Pas de fonctionnement
Vitesse non stable et non désiré
4 3 1 12 Changement d’huile
Vibration Désalignement de la machine
Pas de fonctionnement
Vitesse non stable et non désirée
3 2 2 12 Analyse vibratoire
20
Eléments Fonctions Modes de défaillance
Causes de défaillance
Effets de défaillance
Modes de détection
Criticité Solutions correctives
G D F C 5) Groupe de transmission par coupleur hydraulique
Liaison entre moteur et réducteur
Surcharge des alignements et fixation incomplète
Blocage de la machine réceptrice
Pas de fonctionnement
Les actions de la machine ne sont pas synchronisées et récupération difficile
4 1 1 4 Réglage d’alignement
6) Groupe de transmision par pignon
Transmision par engrenage entre pignon et couronne
Surcharge de la machine
Désalignement des axes
Pas de fonctionnement
Les actions de la machine ne sont pas synchronisées et récupération difficile
4 2 1 8 Réglage d’alignement
Manque d’huile
Dents cassées
Pas de fonctionnement
Les actions de la machine ne sont pas synchronisées et récupération difficile
4 2 1 8 Changement du pignon
7) Groupes réducteurs de virage
Réduction de la vitesse entre entrée moteur et sortie récepteur
Vibration Désalignement de la machine
Pas de fonctionnement
Vitesse non stable et non désirée
3 2 2 12 Analyse vibratoire
Impureté d’huile
Usure des dents d’engrenages et des roulements
Pas de fonctionnement
Vitesse non stable et non désirée
4 3 1 12 Changement d’engrenages et des roulements
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Donc d’après ces tableaux on peut classer les pannes selon leur degré de criticité :
- Les défaillances importantes dont la criticité est supérieure à 20 concernent le groupe
accouplement à ressort flexible.
- Les défaillances moyennes ont une criticité qui varie de 10 à 20, parmi lesquelles on
cite : moteur électrique, groupes réducteurs principaux, groupes accouplement à
ressort flexible, groupes réducteurs de virage, groupe de circuit d’eau.
- Les défaillances mineurs sont les suivantes : moteur électrique, groupes
accouplement flexident à denture flexible, groupe de transmission par pignon, groupe
de transmission par coupleur hydraulique, groupe d’installation de graissage, elles
ont une criticité inférieure à 10.
Eléments Fonctions Modes de défaillance
Causes de défaillance
Effets de défaillance
Modes de détection
Criticité Solutions correctives
G D F C
8) Groupe d’installation de graissage
Graissage
des paliers
porteurs
du broyeur
Huile
polluée
Filtre
encrassé
Pas de
fonctionnem
ent
Le broyeur
ne
fonctionne
pas
4
2
1
8 Changeme
nt de filtre
Viscosité d’huile perdue
Chute de pression d’huile
Pas de fonctionnement
Le broyeur ne fonctionne pas
3 1 1 3 Changement d’huile
9) Groupe de circuit d’eau
Refroidissement des paliers porteurs et des paliers SEGOR
Tartre dans les conduites
Conduites d’eau bouchées
Pas de
fonctionnem
ent
Fuite d’eau 4 3 1 12 Contrôle périodique
Raccord à la conduite cassée
Casse de la conduite et fuite d’eau
Pas de fonctionnement
Fuite d’eau 4 2 2 16 Changement de la conduite d’eau
10) Groupe fond d’entrée du broyeur
Le passage
du ciment
au broyeur
vibration Desserrage
des boulons
Pas de
fonctionnem
ent
Fuite de
matière
3 2 2 12 Analyse vibratoire
22
15. Le diagramme cause-effet (Ishikawa) :
Les diagrammes d'Ishikawa, ou diagrammes en arête de poisson, sont des diagrammes où les
différentes causes d'une erreur sont représentées d'une manière hiérarchique. Au niveau
supérieur on distingue six "domaines standards" de causes. Chacun de ces niveaux est
développé jusqu'au niveau des causes élémentaire.
Dans cette partie on va effectuer le diagramme d’Ishikawa sur les deux pannes les
plus critiques.
Accouplement à ressort flexible :
Pas de Rotation de
l’accouplement.
Pas d’entraînement
Matière première :
de qualité médiocre.
Acier non compétent
Machine :
Surcharge de la
machine.
Main d’œuvre : Pas
contrôle de
graissage de la
machine
Milieu : caractérisé
par de poussière +
une graisse de mal
qualité.
Méthode :
Mesure :
23
Circuit d’eau (Les conduites) :
16. Conclusion générale
Toutes ces étapes consistent à faciliter le travail de service maintenance et assurer la
rapidité de la prévention pour minimiser le temps des pannes pour limiter les grandes pertes
matérielles de la société. Cette étude a permis de détecter les points critiques de chacun des
Composants étudiés et par la suite de prévoir des actions d’amélioration adéquates.
Donc pour les propositions qui peut améliorer notre installation industrielle il faut :
Un contrôle continu de l’état de certains organes : moteur, les accouplements
Placer des filtres pour assurer la qualité d’huile et créé un stock de ces filtres.
Placer un détecteur de viscosité d’huile pour assurer que l’huile a une viscosité adéquate
pour le travail de cette machine.
Contrôle périodique de l’installation pour le bon fonctionnement.
Pas de
fonctionnement
Matière première
Qualité médiocre
ou pas de bonne
qualité
Machine
X
Milieu
Succession d’hiver
et d’été rendre les
conduite friable
Main d’œuvre
X
Méthode
X