Ethnobotanique Appliquée.pdf
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Ethnobotanique applique:
Du Terrain au Laboratoire
Selon l'organisation mondiale de la sant (OMS), prs de 80% de la population mondiale a recours la mdecine traditionnelle pour des soins de sant.
Parfois par choix dune alternative une thrapeutique chimique, mais en majorit pour des raisons conomiques.
Le march mondial des plantes mdicinales, en expansion rapide, reprsente actuellement plus de 60 milliards de dollars par an(source OMS).
En Chine, les prparations traditionnelles base de plantes reprsentent entre 30 et 50 % de la consommation totale de mdicaments.
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mdecine traditionnelle: dfinitionSelon la dfinition officielle de l'OMS,:
la mdecine traditionnelle se rapporte aux pratiques, mthodes, savoirs et croyances en matire de sant qui impliquent lusage des fins mdicales de plantes, de parties danimaux et de minraux, de thrapies spirituelles, de techniques et dexercices manuels sparment ou en association pour soigner, diagnostiquer et prvenir les maladies ou prserver la sant .
Introduction
L'tude de ces ressources naturelles dans le but de contribuer une meilleure sant des populations apparat de plus en plus comme une tche centrale de la recherche pharmacologique moderne.
A lorigine de cet intrt considrable on retrouve les faits suivants:
La pertinence des indications thrapeutiques des remdes vernaculaires constate par les scientifiques;
Lampleur des problmes sanitaires demeurs sans solution en particulier dans les pays en dveloppement;
Le dveloppement de prparations naturelles lusage des populations locales;
La recherche de nouvelles substances thrapeutiques dorigine naturelle (bioprospecting).
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Trs souvent vhicules par la tradition orale, ces savoirs ancestraux se diluent dune gnration une autre au risque de disparatre compltement.
La meilleure manire de conserver ces savoirs et les plantes qui y sont lies, consiste les valoriser scientifiquement.
Ce quoi sattellent les ethnosciences dune faon gnrale, lethnobotanique et lethnopharmacologie en particulier.
Dfinitions Ethnoscience:
tude ethnologique des connaissances des diffrents peuples dans divers domaines y compris le domaine mdicinal.
Ethnopharmacologie: Cest ltude scientifique interdisciplinaire de lensemble des matires dorigine vgtale, animale ou minraleainsi que des savoirs ou pratiques sy rattachant que les cultures vernaculaires mettent en uvre pour modifier les tats des organismes vivants des fins thrapeutiques, curatives, prventives ou diagnostique (Fleurentin & Dos Santos 1991)
Ethnobotanique: Cest ltude scientifique interdisciplinaire des matires dorigine vgtale ainsi que des savoirs ou pratiques sy rattachant que les cultures vernaculaires mettent en uvre pour modifier les tats des organismes vivants des fins thrapeutiques, curatives, prventives ou diagnostique
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Imbrication entre ethnoscience, ethnopharmacologie et ethnobotanique
Ethnoscience
Ethnopharmacologie
Ethnobotanique mdicale
Mdication
Autres
Nutrition
Mdication
Ethnobotanique
Ethnopharmacologie
Plantes
Animal
Minral
Vgtal
Ingrdients Objectifs
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Mdication
Liens entre ethnobotanique et ethnopharmacologie
Ethnobotanique
Ethnopharmacologie
Ethnobotanique mdicale
Ethnobotaniquemdicale
Plantes
Ingrdients Objectifs
Ethnobotanique: Reformulation moderne dune dmarche ancienne
Principes caractristiques de lethnobotanique:1. Comprhension et Continuit dune perspective ancienne;2. Reformulation des mthodes selon une perspective moderne
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OMS et Mdecine traditionnelle
2 dates marquantes:
1.1. DDclaration dclaration dAlma AtaAlma Ata en 1978: Recommandations de lOMS en faveur dun dveloppement de ltude des mdecines traditionnelles ;
2. Confrence dOttawa en1991: Propositions de principes directeurs permettant damliorer la qualit, linnocuit et lefficacit des mdicaments base de plantes
Stratgie de lOMS L'OMS et ses tats Membres cooprent en vue de promouvoir l'utilisation
de la mdecine traditionnelle pour les soins de sant.
Cette collaboration a pour but de:1. soutenir la mdecine traditionnelle et de l'intgrer dans les systmes
nationaux de sant, 2. tablir une politique nationale et une rglementation applicables aux
produits, aux pratiques et aux prestataires afin d'en assurer l'innocuitet la qualit;
3. assurer l'utilisation de produits et pratiques sans danger, efficaces et de qualit, sur la base des donnes disponibles;
4. reconnatre la mdecine traditionnelle en tant que partie intgrante des soins de sant primaires, pour amliorer l'accs aux soins et prserver les connaissances et les ressources;
5. assurer la scurit des patients en renforant les comptences et les connaissances des praticiens de la mdecine traditionnelle.
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Historique
La mdecine traditionnelle existe depuis toujours :
elle estelle est: la somme totale des connaissances, comptences et pratiques
qui reposent sur: les thories, croyances et expriences propres une culture
et qui sont utilises pour: maintenir les tres humains en bonne sant
Durant des milliers d'annes, la phytothrapie a constitu la principale source de remdes contre de nombreuses maladies et reste la mdecine la plus employe de par le monde.
Le premier texte connu sur la mdecine par les plantes est gravsur une tablette d'argile, rdige par les sumriens 3000 ans avant JC en caractres cuniformes;
Le papyrus Ebers, retrouv en gypte, est le premier recueil connu consacr aux plantes mdicinales;
Les Grecs et les Romains utilisaient galement de nombreuses plantes;
Les traits rdigs par les grands noms de la mdecine arabes font rfrence aux plantes pour la mdication;
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Les temps prhistoriques :
Dans la grotte de Shanidar au nord de l'Irak, dans la tombe dun homme du Neandertal (datant de 60 000 ans) on a retrouv enterr ses cots 8 espces de pollen de plantes, communment utilises pour se soigner. Parmi ces plantes, certaines servent encore de mdicaments aux populations vivant actuellement en Irak .
Entre histoire et prhistoire
Dcouverte du corps momifi dOtzi en Autriche en 1991 , ayant vcu entre 3100 et 3300 av JC : il portait un petit sac contenant deux morceaux dun champignons : piptoporus betulinus, qui possde des proprits antimicrobiennes.
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prsence dans lintestin tzi d'ufs de trichine (Trichinella Spiralis), un ver parasite.
Le champignon Piptoporus betulinus, dont il avait emport une rserve, est rput comme antibactrien, antidiarrhique et anti-inflammatoire - ses effets ont surtout l'estomac et l'intestin pour cibles.
Son tude intresse en ce moment au plus haut point l'industrie pharmaceutique.
Piptoporus betulinus
Trichinella Spiralis
De nombreuses tablettes mdicales ( 2000 ans av JC) nous rapportent la grande richesse de la pharmacope msopotamienne : plus de 250 plantes, 120 substances minrales et plus dune centaine dorigine animale
taient connues et utilises sous des formes diverses.
En parcourant la liste des remdes vgtaux, on retrouve: le myrte, le thym, les feuilles de saule qui renferment de lacide
salicylique,, aux vertus antalgiques et anti-inflammatoires , le cyprs, la jusquiame, la myrrhe, la trbenthine ou le laurier-rose, lopium et le chanvre, dont les pouvoirs narcotiques taient dj bien
connus.
La Msopotamie
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Lgypte :
Il a t mis a jour une quinzaine de papyrus mdicaux: sources crites parmi les plus anciennes dont nous disposons.
Papyrus Ebers,1500 av JC, (du nom de legyptologue qui la retrouv) : Description des maladies Notions dexamen clinique et de
diagnostic Recueil de remdes (plantes,
minraux, etc...)
Papyrus Ebers
Minraux, vgtaux, produits ou sous-produits animaux et humains sont la base de la pharmacope gyptienne antique.
De nombreux vgtaux secs ou frais composent cette pharmacope.
Certaines plantes cites nous sont familires tels: les pois, lacacia, le genivre, la valriane, le mlilot, lorge, les dattes et les figues, le trbinthe, le ricin, lail, la coriandre, les mucilages, les gommes, le goudron vgtal, etc.
de nombreuses autres plantes quil na pas t possible de traduire.
acacia
genivre
valriane
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La Mdecine Ayurvdique
Mdecine traditionnelle originaire de lInde, galement pratique dans d'autres parties du monde.
Ses Principes de base sont tirs des textes sacrs de lhindouisme (le vda 1500 av JC);
Les praticiens ayurvdiques ont mis au point un certain nombre de prparations mdicinales pour gurir diverses maladies et affections[
la tradition ayurvdique a exerc une forte influence sur les mdecines chinoise,
tibtaine et arabe. Sa valeur mdicale est reconnue par lOMS
Divinit associe l Ayurveda
Des centaines de drogues vgtales sont utilises en mdecine ayurvdique.
Comme la cardamome et la cannelle, qui sont tous deux rputes stimuler les enzymes digestives qui dgradent les polymres des macromolcules assimiles par le corps humain.
cardamome
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Le poivrier noir et le poivrier long sont combins au gingembre pour former le trikatu, un mlange traditionnel en mdecine ayurvdique.
Ce mlange augmente l'apptit, favorise la scrtion des sucs gastriques et soigne certains troubles gastriques-en particulier lachlorhydrie et lhypochlorhydrie
Les huiles, comme lhuile de ssame et lhuile de tournesol, sont largement utilises en mdecine ayurvdique.
Les tudes montrent que ces huiles contiennent d'importantes quantits dacide linolique et de triglycrides dans leur formulation.
Les huiles riches en acide linolique pourraient avoir des proprits antinoplasiques[
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La mdecine chinoise (vers 2800 Av JC)
lempereur SHENNONG, pre de la phytothrapie, auteur dun trait des Matires mdicinales qui comporte 365 drogues vgtales, minrales, et animales.
SHENNONG
G Hng (283343)
Donne le traitement de lictre pidmique par larmoise, la rhubarbeet le gardnia ;
le traitement de lasthme par lphdra, la cannelle, la rglisse et lamande dabricot ;
de lascite par le draba, leuphorbe et le daphn.
Il livre aussi sa propre exprience de lutilisation de la jusquiame dans les dmences ;
Armoise
Rhubarbe
Gardnia
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Hngjng (456-536)
Son principal travail est le Commentaire du Trait des matires mdicinales (494~ 500), nouvelle version du plus ancien ouvrage de rfrence pharmaceutique connu, quil corrige et complte daprs ses propres recherches.
Il rajoute ainsi 365 nouvelles espces aux 365 dorigine,
Il classe les remdes selon les symptmes quils soignent, prcise les relations entre le lieu de production, la rcolte, le temps dinfusion et lefficacit, ainsi que la forme sous laquelle ils doivent tre utiliss (pilule, poudre...)
La mdecine tibtaine
La mdecine tibtaine comporte 3 types principaux de traitements : des conseils alimentaires des conseils comportementaux des pilules base de plantes]
Cette mdecine traditionnelle utilise jusqu' deux mille types de plantes et cinquante minraux
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Grce antique
Hippocrate, n en 460 av.J.C.. A loccasion des grandes pidmies de peste dAthnes, il prescrivait dallumer des feux dherbes aromatiques (romarin, lavande, sarriette, hysope). Cela montre quil connaissait leurs proprits antiseptiques.
Thophraste (3eme sicle av JC) : est le fondateur de la botaniqueen tant qu'tude des plantes en elles-mmes et non pour leurs usages. Thophraste tudie en neuf livres quelque six cents espces vgtales classes suivant des critres scientifiques qui conservent encore leur valeur.
Dioscoride, n au 1er sicle de notre re. Il crira le premier traitde botanique ; ce sera le meilleur jusqu la Renaissance. Cet ouvrage monumental (De materia medica) qui rpertoriait et dcrivait toutes les drogues connues du monde antique (579 planteset leurs 4700 usages mdicaux).
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poque romaine
Galien, 2eme sicle aprs JC Il a pouss plus avant ltude des plantes dcrites par
Dioscoride. Il ralisait des mlanges complexes de plantes, il inventa de nombreuses formules mdicamenteuses, ce qui lui valut le titre de pre de la pharmacie
Mdecine arabe
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Ibn Sina (Avicenne) 980-1037: voque 760 plantes mdicinales dans son ouvrage de reference: les canons de la medecine
Ibn Roshd (Averroes) 1126-1198: dans son trait intitul Livre des gnralits sur la mdecine il mentionne 296 mdicaments dorigine vgtale, animale et minrale dont certains sont encore dusage courant de nos jours
Ibn El Baytar mort en 1249: Auteur dun trait qui prsente 1700 plantes mdicinales;
En rsum Jusquau XVIIIeme sicle, botanique et mdecine taient troitement
lies.
A la fin des sicles des lumires le domaine de la botanique se limite uniquement lobservation scientifique des vgtaux.
HARSHBERGER en 1895, botaniste amricain, introduit le terme dethnobotanique pour les raisons utilitaires quinspire la recherche de matires vgtales utilisables par lindustrie et le commerce moderne.
LEthnopharmacologie comme champ spcifique de la recherche a une histoire relativement plus rcente.Le terme a t utilis pour la premire fois en 1967 par EFRON comme titre d'un livre sur des hallucinognes [Ethnopharmacologic Search for Psychoactive Drugs]
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Objectifs de lethnobotanique mdicale
1. Le recensement et la comprhension des pratiques vernaculaires relatives la sant et la maladie;
2. Lvaluation de lefficacit thrapeutique des remdes traditionnels dorigine vgtale;
3. La mise en uvre de programme de dveloppement favorisant lutilisation de ressources locales pour la prparation de mdicaments base de plantes;
4. La recherche de nouvelles substances thrapeutiques dorigine vgtale (controverse entre scientifiques sur ce point).
Objectifs
recensement et comprhension des pratiques vernaculaires
valuation de efficacitthrapeutique des remdes
traditionnels
Utilisation de ressources locales pour la prparation de
mdicaments base de plantes
La recherche de nouvelles substances thrapeutiques
dorigine vgtale
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METHODOLOGIE
Mthodes
Terrain
Laboratoire
Mthodes
Terrain
Laboratoire
Enqute
Herbier
Test de toxicit
tude botanique & Identification
Screening Phytochimique
Screening pharmacologique
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Enqute
Objectifs
recensement et comprhension des pratiques vernaculaires
valuation de efficacitthrapeutique des remdes
traditionnels
Utilisation de ressources locales pour la prparation de
mdicaments base de plantes
La recherche de nouvelles substances thrapeutiques
dorigine vgtale
Enqute
Plan dchantillonnage
Questionnaire
Analyse des rsultats
ConfrontationBibliographique
Quand la population sollicite par questionnaire est la population toute entire, on parle de recensement.
Pour des raisons de cots financiers ou techniques, il est, dans bien des cas, impossible de faire un recensement.
L'utilisation dun plan dchantillonnage est alors incontournable.
Plan dchantillonnage
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Plan dchantillonnage
On appelle chantillonnage toute observation partielle d'une population: c'est--dire l'observation d'une partie de cette population.
Lobjectif tant dextrapoler au mieux les rsultats observs travers lchantillon la totalit de la population.
Le plan dchantillonnage dcrit la faon dont la population sera observe a travers un chantillon.
Population
Echantillon
Echantillonnage simple
Il existe plusieurs types de plans dchantillonnage. Les plus utiliss dans notre contexte sont:
Lchantillonnage alatoire simple: qui consiste slectionner alatoirement un nombre suffisamment lev dindividus issus de la population sans aucun critre pralable.
Lchantillonnage alatoire stratifi: : qui consiste slectionner alatoirement plusieurs groupes dindividus issus de la population selon un critre pralable (exemple: niveau dinstruction, rang social, sexe, etc.)
Population
Strate1
Strate 2
Strate 3
Echantillonnage stratifi
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Questionnaire Le questionnaire doit tre standardis. Un des standards utilis est
celui recommand par lACCT (Agence de coopration culturel et technique).
La forme dfinitive du questionnaire dpend en finalit des objectifs de ltude:
Recensement gnral des plantes mdicinales dune rgion
Recensement des plantes mdicinales utilises pour le traitement dune
pathologie donne
Recensement des utilisations traditionnelles dune plante mdicinale
donne
Objet de ltude
Exemple: Rgion de Ouargla
Exemple: Diabte,
Exemple: Zygophyllum
Questionnaire
Informateur:- Age: ................................................- Situation familiale: Clibataire ! Mari ! -Sexe: Masculin ! Fminin !- Niveau acadmique: Nant ! Primaire ! Secondaire ! Universitaire !
Matriel vgtal:- Nom vernaculaire:................................................................................................................................- Nom scientifique: ................................................................................................................................- Usage de la plante: Thrapeutique ! Cosmtique ! Autres !-Plante seule ! Association possible (de plantes) ! :......................................................................-Partie utilises: Tige ! Fleurs ! Fruits ! Graine ! corce ! Rhizome ! Bulbe! Feuilles! Plante entire !Autres combinaisons ! : ............................................................................................- Forme d'emploi: Tisane ! Poudre ! Huiles essentielles !Huiles grasses ! Extrait (teinture, solution, glule) ! :......................................- Mode de prparation: Infusion ! Dcoction ! Cataplasme ! Cru ! Cuit ! Autres !- Dose utilise:-Pince ! Poigne ! Cuillere !- Dose prcise : Quantit en g / verre: ...............Quantit en g/ litre: ....................................... Autres:.................- Mode d'administration: Oral ! Massage ! Rinage ! Badigeonnage ! Autres ! :..................- Posologie: nombre de prise par jour.- Pour les enfants: 1 fois/jour ! 2fois/jour ! 3fois/jour ! Autres ! :............................- Pour les personnes ges: 1 fois/jour ! 2fois/jour ! 3fois/jour ! Autres ! :............................- Pour les Adultes: 1 fois/jour ! 2fois/jour ! 3fois/jour ! Autres ! :............................- Dure d'utilisation (dure de traitement) : Un jour ! Une semaine ! Un mois ! Jusqu' la gurison !
Exemple de questionnaire
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FICHE TECHNIQUE suite
- Mode d'administration: Oral ! Massage ! Rinage ! Badigeonnage Autres ! - Posologie: nombre de prise par jour.- Pour les enfants: 1 fois/jour ! 2fois/jour ! 3fois/jour ! Autres !- Pour les personnes ges: 1 fois/jour ! 2fois/jour ! 3fois/jour ! Autres !- Pour les Adultes: 1 fois/jour ! 2fois/jour ! 3fois/jour ! Autres ! - Dure d'utilisation (dure de traitement) :Un jour ! Une semaine ! Un mois ! Jusqu' la gurison !
Utilisation: Type de maladie:
- Affections dermatologiques !- Affections respiratoires- Affections cardio-vasculaires !- Affections gnito-urinaires !- Affections osto-articulaires !- Affections mtaboliques !- Affections du tube digestif !- Affections des glandes annexes du tube digestif !- Affections neurologiques !- Diagnostic par: Lui-mme ! Le mdecin ! L'herboriste ! Autres ! - Rsultats: Gurison ! Amlioration ! Inefficace !- Effets secondaires:.........................................................................................- Toxicit:.............................................................................................................................- Prcaution d'emploi:
Exemple:Enqute sur les utilisations traditionnelles du Zygophyllum dans
la rgion de Ouargla(D. Smati 2009)
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Une enqute sur les usages traditionnels du Zygophyllum a tralise Ouargla, o Z. geslini est abondant comme dans toute cette zone du Sahara septentrional.
Elle a t mene sur la base dun questionnaire sinspirant du canevas standardis PHARMEL, mis au point par LACCT [Adjanohoun, 1989].
Les informations recueillies, bass sur lanalyse des rponses dun nombre total de 150 tmoins, slectionns suivant un plan dchantillonnage simple, ont t traduites en 10 fiches reprsentant les rsultats de lenqute.
Enqute
Noms vernaculaires
Utilisationsprconises
Parties utilises
Priode dela rcolte
Modedemploi
Associationspossibles
Toxicit Effets secondairesMode de
ConservationVoies
dadministration
Modle standardis
pharmel-ACCT.
150 tmoins
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Synthse de lenquteNom vernaculaire le plus rpandu
agga ou aggaia (76,7%).
Indications les plus importantes
diabte (25,3%) et la cicatrisation (11,3%).
Autres applications cites
hypertension (4%), problmes de peau (2%) et chute de cheveux (2%).
Partie utilise de la plante
partie arienne
Priode de collecte ne semble pas importante,
mode de prparation le plus utilis
Infusion (40%)
Effet toxique nant
Effets secondaires nant
Applications orales diabte, hypertension, douleurs abdominales, rhumatismes, mauvaise circulation sanguine, cure damaigrissement
Usage externe dermatoses, urticaire et chute de cheveu.
Confrontation BibliographiqueEspce Nom vernaculaire Indications Auteurs
Courbatures, Maire, 1933Z. album
Courbatures, caries, plaies Le Floch, 1983
Z. cornutum Bougriba (Biskra) Diabte Perez, 1958Boukef,1986
Z. gaetulum Agga (Maroc) Spasmes, eczma, diabte, douleurs Belakhdar, 1997 Aquino, 2001
Kemmoun quaramani (M.Y)
Rhumatisme, diabte, hypertension, goute, vers intestinaux, asthme
Hani, 1997
Rotreyt, Belbel, Baoual, Kemmoun quaramani (Egypte)
Rhumatisme, diabte, hypertension, goute, vers intestinaux, asthme.
Boulos,1983
Z. coccineum
Hypertension, fivre, diurtique, anesthsie locale
Ahmad, 1990
Z. decumbens
Bosel kelab (M.Y) Hypertension, diuretique, anesthsie locale, fivre, spasmes
Pollman, 1998
Zygophyllum Agga, Aggaia, Bougriba (Algerie)
Diabte, atteintes cutanes, troubles digestifs, etc.
Maiza, 2008
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I- MTHODOLOGIE
selon un plan d'chantillonnage l'aide d'un questionnaire pour bien cerner le problme et avoir une vue d'ensemble sur les utilisations traditionnelles locales et sur la diversitfloristique de la pharmacope de cette ville.
Etudes floristique et ethnobotanique des plantes mdicinales de la ville de Knitra (Maroc)
Souad.Salhi and all; 2010
Exemple 2
Echantillonnage
Echantillon d'tude est compos de N= 200 personnes ( rpondent aux principales caractristiques de la population de la ville)
Mode d'chantillonnage :
Echantillonnage alatoire stratifi. Des chantillons de 50 personnes sont forms suivant quatre strates
.
-
Outil de recherche utilis: le questionnaire
L'tude ethnobotanique est effectue suite dune enqute ralise l'aide d'un questionnaire prtablie comportant des questions prcises sur
l'informateur . l'identit vernaculaire de la drogue vgtale . la partie utilise . les modes de prparation . les usages thrapeutiques et traditionnelles .
Aspect floristique
L'analyse floristique ralis a permis de diffrencier 55 espces appartenant 32 familles botaniques.
les plus reprsentes sont :
Les Lamiaceae (14 espces soit 22,58%)Les Asteraceae (4 espces soit 6,45%)Les Apiaceae (3 espces soit 4,84%)Les Caryophyllaceae (3 espces soit 4,84%)
Les autres familles restantes ne comptent qu'une ou deux espces (38 espces soit 61,29%)
Rsultats de lenqute
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Aspect ethnobotanique et pharmacologique
Partie utilise : Les parties vgtales utilises sont classes par ordre d'importance dcroissante :
les feuilles (35%) les racines (17,5%) la graine (12,50%) la tige (11,25%) l'inflorescence (8,75%) la plante entire (7,5%) les fruits (5%).
Le reste des parties utilises est reprsent par un taux de 2,5% .
Mode de prparation
La dcoction aqueuse (37,6%), l'infusion (24,7%) et la poudre (25,9%) sont les modes de prparation les plus utiliss .
Maladies et mdecine traditionnelle
Les rsultats obtenus montrent que la plupart des plantes interviennent dans le traitement des :
Affections digestives (26,15%)
Affections dermatologiques (10%)
Affections obsttriques et gyncologiques (17,70%)
Affections respiratoires (16,15%)
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Mthodes
Terrain
Laboratoire
Enqute
Herbier
Herbier Un herbier est une collection de
plantes sches, colles sur un support rigide, avec une tiquette portant le nom scientifique de lespce associe dautres
informations.
Le but de l'herbier est de constituer un centre botanique de rfrencespermettant de reconnatre sur le terrain les familles et les genres et de sassurer de lidentit des plantes.
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Comment prsenter les spcimens dherbier ?
Le spcimen coll sur un carton rigide doit tre accompagn dune tiquette avec obligatoirement les informations suivantes :
1. Le nom de la famille en gras, 2. le nom scientifique de lespce (genre + espce + nom(s)
d'auteur(s), 3. le nom vernaculaire , 4. le lieu, laltitude et la date de rcolte, 5. Lcologie du lieu de rcolte (habitat, formation
vgtale ou milieu), 6. Une description morphologique de lespce (herbace,
arbuste, arbre) avec indication de la taille de la plante vivante et de la couleur des fleurs,
7. Les usages sil y a lieu (plante mdicinale, tinctoriale, alimentaire, etc.).
8. Le nom du collecteur.
Mthodes
Terrain
Laboratoire
Test de toxicit
tude botanique & Identification
Screening Phytochimique
Screening pharmacologique
METHODES DE LABORATOIRE
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tude et Identification botanique
Lidentification botanique est une tape incontournable dans les dmarches ethnobotaniques.
Lidentification rigoureuse des plantes tudies valide scientifiquement toute recherche future.
Ces dernires annes, la biologie molculaire par analyse ADN, remodle de plus en plus la classification botanique.
tude botanique
Ltude morphologique
Ltudehisto-anatomique
Une analysedes poudres
Un test degermination
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tude morphologique
Matriel vgtal
Observations lil nu
Observations la loupebinoculaire
.
Photos des diffrentes parties de la plante
Observation lil nu (Zygophyllum)
-
tamines avec stipules runies
en ligule/ Disque intrastaminal
Gynce avec
placentation axile
Observations la loupe binoculaire
tude histo-anatomique(Observations au microscope)
Matriel vgtal
Organes tudis
racine tige rachis foliole
-
Racinevue densemble
Screening phytochimique
Recherche Organique Recherche minrale
-
Recherche Organique
mise en vidence la prsence des groupes
flavonodes alcalodes coumarines saponosides tanins
Procdure disolement des molcules
CO1
2
3 4 56
7
9
810
11
16
22
29
17
19
14
12 18
15
2021
13
30
27
28
26
24 23
25
O
O
HO HO
OSO3H
OH
OOHOHO
COOH
O
HOO
OH
O
O
OHOH
OHCH3
Extraction
MPLC
RMN
Interprtation
Chemdraw
-
Tests de toxicit
Dfinitions :
Toxicit aigue : Cest la toxicit qui rsulte de labsorption dune dose
relativement leve dun xnobiotique (substance tester) en une seule fois ou en plusieurs fois trs rapproches.
DL50; Cest la dtermination de la dose qui tue 50% de la population animale de mme espce, de mme sexe et de mme poids.
Test limite : Le test limite est la dose gale 2 g/Kg qui ne provoque pas de
mortalit, ce qui signifie que le produit nest pas toxique [Journal Officiel de la Communaut Europenne, 1992].
Mthode :1. La prparation est dose 2g/Kg.
2. Des modles animaux (ex: des souris) sont mis jeun 18 heures avant de recevoir la prparation
3. Apres administration du produit les animaux sont soumis un jene de 3 heures.
4. L Lexprimentation consiste observer les animaux pendant 14 jours et de noter le nombre de morts
-
Contribution ltude des Zygophyllum de la pharmacope traditionnelle saharienne
60 souris albinos
30 sourisInfusion
(gavage gastrique 2g/kg)
30 sourisDcoction
(gavage dcoct 2g/kg)
10 souris(Feuille)
10 souris(Tige)
10 souris(Fruit)
10 souris(Feuille)
10 souris(Tige)
10 souris(Fruit)
Nombre de morts
Rsultats : 100% de survie
La technique utilise est la rduction de loedme plantaire la carragnine chez le rat selon Winter [Risley et Nuss, 1962].
Elle consiste mesurer laide dun plthysmomtre le volume de loedme produit au niveau de la patte postrieure du rat par injection dans le coussinet plantaire dune suspension de carragenine 1% [Dclume, 1991].
Activit anti-inflammatoire
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Lot tmoin :T1
lots essais :E1, E2, E3, E4
Mise jeun
Mesure volume initial patte postrieure
T1Gavage
2 ml eau distille+ 3ml deau du robinet
E1Gavage
indomtacine 2ml+ 3ml deau du robinet
E2, E3, E4Gavage plante
+ 3ml deau du robinet
Injection 0,1ml solutioncarragnine 1%
Mesure du volume de la patte
60 rats: 5 lots
Veille
Lendemain
Aprs 1 heure
Aprs 3 heures
Protocole
Activit antipyrtique Lactivit antipyrtique repose sur la mesure de leffet antipyrtique
chez des rats mles rendus hyperthermiques par injection, en sous-cutan, dune suspension aqueuse de levure de bire 20% dans la rgion dorso-latrale. [Adams., 1986]
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Contribution ltude des Zygophyllum de la pharmacope traditionnelle saharienne
24 rats malesWistar
Tmoin T16 rats
Tmoin T26 rats
Essais E16 rats
Essai E26 rats
Tempraturerectale
Tempraturerectale
Tempraturerectale
Tempraturerectale
Nant Levure de bire20%Levure de bire
20%Levure de bire
20%
Mise jeun16 h
Mise jeun16 h
Mise jeun16 h
Mise jeun16 h
H2OAcetyl-
salycilique Plante
Mesure temprature rectale 1h, 2h et 4 h aprs gavage
Activit cicatrisante 1er protocole : tude de la cicatrisation sur des lapins (observation
macroscopique)
Trois sries de trois scarifications parallles profondes, la limite du saignement, sont effectues par une aiguille de seringue permettant de dlimiter trois zones distinctes, 24heures aprs le rasage.
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tude systmatique de leffet antidiabtique
diffrents types dediabtes provoqus
diffrentes partiesde la plante
Diffrentescintiques
alloxanique, la streptozotocine par surchargede glucose
2heures, 3 heures 4 heures, 5 heures, 6 heures 3 semaines
parties ariennes, feuilles, fruits, tige racine
Actvit antidiabtique
Exemple
Leffet de la plante est tudi sur une priode de 5 heures sur 1 lot tmoin (5 rats) et un lot trait (16 rats).
Dcoct des parties ariennes de Z. geslini sur rats Wistar rendus diabtiques par injection dalloxane
150mg/kg
seul le paramtre de la glycmie est analys
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Ethnobotanique applique:mdecine traditionnelle: dfinitionIntroductionDfinitionsImbrication entre ethnoscience, ethnopharmacologie et ethnobotaniqueLiens entre ethnobotanique et ethnopharmacologieEthnobotanique: Reformulation moderne dune dmarche ancienneOMS et Mdecine traditionnelleStratgie de lOMSHistoriqueLes temps prhistoriques:Entre histoire et prhistoireLa MsopotamieLgypte:La Mdecine Ayurvdique La mdecine chinoise (vers 2800 Av JC)G Hng (283343)Hngjng (456-536)La mdecine tibtaineGrce antiquepoque romaineMdecine arabe En rsumObjectifs de lethnobotanique mdicaleMETHODOLOGIEEnqutePlan dchantillonnagePlan dchantillonnageQuestionnaireExemple:Enqute sur les utilisations traditionnelles du Zygophyllum dans la rgion de Ouargla(D. Smati 2009)Synthse de lenquteConfrontation BibliographiqueHerbierComment prsenter les spcimens dherbier ?tude et Identification botaniqueObservation lil nu (Zygophyllum)RacineScreening phytochimique Recherche OrganiqueProcdure disolement des molcules Tests de toxicitMthode:Activit anti-inflammatoireActivit antipyrtique Activit cicatrisanteActvit antidiabtique Exemple