Etat des lieux Aire de projets Nord FC Cadrage socio-économique Cadrage socio économique de lAire...

Etat des lieux Aire de projets Nord FCCadrage socio-économique

Cadrage socio économique de Cadrage socio économique de l’Aire de projets du Nord Franche-Comtél’Aire de projets du Nord Franche-Comté


L’aire de projets la plus peuplée de la région

13% du territoire régional

333 600 habitants, 30% de la population régionale

L’aire de projets la plus urbanisée de la région :20% de communes urbaines contre 9% en région


Commentaires de la diapositive précédente

- L’Aire de projets du Nord Franche-Comté est composée des zones d’emploi de Belfort et de Montbéliard.

- L’Aire de projets la plus densément peuplée de la région : 155 hbts/km² contre 69 à l’échelle régionale. La densité de population est particulièrement élevée dans la zone d’emploi de Belfort (228 hbts/km², Montbéliard : 126 hbts/km²).

- La zone d’emploi de Belfort est particulièrement urbanisée : 30% de communes urbaines (zone d’emploi de Montbéliard : 15%).


Des évolutions démographiques plus favorables en s’éloignant de la ville-centre



- La densité de population progresse dans les zones périphériques des centres urbains avec un étalement de plus en plus important.

- Ce phénomène est à prendre en compte concernant la localisation de l’offre de formation.


La population de l’AP se stabilise entre 90 et 02

Évolution moins favorable qu’aux plans régional et national (+2,6% et +8,7%)

Tendances opposées à l’échelle des zones d’emploi



- Légère diminution de la population de l’Aire de projets de 1990 à 1999 (-0,1%) suivie par une progression de 1999 à 2002 (+0,5 %), (Franche-Comté : +1,8% de 1990 à 1999 et +0,8% de 1999 à 2002).

- Niveau national : la population progresse de 1990 à 1999 (+3,4%) mais davantage de 1999 à 2002 (+5,3%).

- Augmentation de la population dans la zone d’emploi de Belfort (+3,6%) à l’inverse de celle de Montbéliard (-1,7%).


La pop. du Doubs et du T. de Belfort, plus jeune que dans le reste de la région, vieillit néanmoins En 2006, près d’1/3 de

la pop. du Doubs et du T. de Belfort a moins de 25 ans et 1/3 est âgé de 50 ans et plus Vieillissement marqué de la population du Doubs et du T. de Belfort Mêmes tendances que la région et proche de l’évolution nationale



- Données par tranche d’âge récentes disponibles au plan départemental uniquement en attendant les résultats de l’Enquête Annuelle de Recensement de l’Insee à compter de 2009.

- En 2006, le Doubs reste le département le plus jeune de la région devant le Territoire de Belfort.

- À l’horizon 2030, la part des jeunes resterait plus favorable dans ces départements que dans le reste de la région.


La Franche-Comté perd une partie de ses jeunes mais de façon moins marquée que par le passé

Entre 2000 et 2005, 17 950 jeunes de 20 à 29 ans sont arrivés et 22 700 sont partis soit un solde annuel défavorable de 950 jeunes par an Dans cette tranche d’âge, des jeunes confrontés :

- aux poursuites d’études- aux 1ers stages en entreprises- à la primo insertion

Pour conserver ces jeunes, des conditions nécessaires mais pas toujours suffisantes :

- une offre de formation attractive, - des entreprises qui accueillent de

stagiairesSource Insee : RP et ELP 2004 à 2006



La situation reste préoccupante même si en 10 ans la situation s’est améliorée puisque la région perdait 1 100 jeunes/an.Cette tranche d’âge correspond à la poursuite des études, aux 1ers stages et à la primo insertion.

Pour garder les jeunes, des conditions nécessaires mais pas suffisantes : - importance de maintenir une offre de formation attractive, notamment en post-bac.- des entreprises dynamiques qui n’hésitent pas à accueillir jeunes en stage.Les stages en entreprises sont souvent suivis du premier contrat de travail. Donc, si les stages ont lieu hors région, l’insertion à de fortes chances de se faire hors de la Franche-Comté.


Fin 2005, 132 000 emplois dans l’aire de projets

Le statut de salarié concentre 93,8% de ces emplois Volume de l’emploi salarié progresse de 1,8% entre 98 et 05 (contre +5,6% en région) AP marquée par le secteur de l’industrie : 31,8% de l’emploi salarié(+6 points / FC et 15 de plus / niveau national)

Les services concentrent 52,7% des emplois salariés(-3 points / FC et 10 de moins/ niveau national)

Fortes disparités entre les ZE de l’AP



- L’emploi salarié dans agriculture est peu significatif car il ne représente qu’une petite partie de l’emploi agricole.Dans les services, on trouve notamment l’intérim, même si les postes sont physiquement en grande partie dans l’industrie (65%).Dans les services, on trouve également des activités industrielles qui ont été externalisées ce qui signifie la présence de métiers « industriels » dans les services.

- La zone d’emploi de Montbéliard est encore plus fortement marquée par l’industrie en raison du poids de la filière automobile : 38,9% des emplois salariés.

- La zone d’emploi de Belfort est caractérisée par une forte représentation des services : 62,0%.


Croissance de l’emploi salarié dans le tertiaire et la construction dans l’AP du Nord FC

Hausse de l’emploi s’appuie sur croissance des effectifs dans :-Construction (+18,3%)-Services (+16,5%)-Commerce (+2,5%)

Recul de l’emploi dans l’industrie (-17,1%)



- Le recul de l’emploi dans l’industrie est plus marqué dans l’Aire de projets qu’au plan régional. - La croissance des emplois du secteur des services est plus élevée dans l’Aire de projets qu’aux échelles régionale et nationale.

-La zone d’emploi de Belfort affiche la diminution du nombre d’emplois industriels la plus conséquente de la région (-21,7%). Elle se démarque également par une plus forte progression dans le secteur de la construction (+23,9%).

- La zone d’emploi de Montbéliard connaît la croissance des emplois dans le secteur des services la plus élevée de la région derrière la zone d’emploi de Morteau (+18,5 %). Les emplois dans le secteur de l’industrie diminuent de manière moins marquée qu’à l’échelle de l’Aire de projets (-15,1 %).


L’AP du Nord FC concentre 26% des 375 000 postes régionaux de la fonction publique

Part importante de l’emploi public dans l’emploi total dans la ZE de Belfort. Lié au rôle de chef-lieu dptal de Belfort. Pour fonction pub. territoriale, nombreux départs à la retraite attendus à court terme.(infirmier, ATSEM, agent social, puéricultrice, agent police, …)



-13 % des postes publics régionaux pour chaque zone d’emploi.

- La fonction publique territoriale prédomine légèrement devant la fonction publique d’État et l’hospitalière dans les deux zones d’emploi.

- Vieillissement et départs à la retraite dans de nombreux métiers de la fonction publique territoriale : métiers du secteur médico-social (infirmier, agent territorial spécialisé des écoles maternelles, agent social, puéricultrice), de la sécurité (agent de police municipale),…


La Franche-Comté fortement utilisatricede l’intérim

Près de 14 000 intérimaires ETP répertoriés au cours 4è trim.06, dont 65% travaillent dans l’industrie Utilisation liée à conjoncture économique Globalement, baisse 2001-2005 et faible reprise récente. Nuances selon les secteurs.



- La Franche-Comté est fortement utilisatrice de travail intérimaire. Lié à l’industrie et notamment automobile.Au sein de l’industrie, les secteurs les plus utilisateurs : industrie des biens intermédiaires, automobile, biens d’équipement, biens de consommation.Dans le tertiaire : commerce, services aux entreprises, transports.

- L’utilisation de l’intérim est fortement liée à la conjoncture économique. Sert de variable d’ajustement, réponse aux fluctuations de l’économie.

- Nuances dans l’évolution du recours à l’intérim selon les secteurs. Progression dans la construction, baisse dans l’industrie.Certains secteurs y ont peu recours pour des questions de coût (hôtellerie-restau, commerce…).


78% des travailleurs frontaliers résident dans le Doubs, 5% dans le T. de Belfort

23 105 autorisations de travail frontalier actives fin 06

55% des autorisations de travail frontalier concernent l’industrie



- Le mode de comptabilisation des frontaliers a changé depuis le 1er juin 2002 et l'entrée en vigueur de l'accord sur la libre circulation des personnes : sont dorénavant comptabilisées les autorisations de travail et non les frontaliers effectivement en activité. Parmi les 23 105 autorisations de travail frontalier actives fin 2006, on estime à environ 19 400 le nombre de frontaliers réellement en activité. Les autorisations délivrées pour une période donnée (<1 an ou de 1 à 5 ans) peuvent ne pas ou ne plus être utilisées par les individus, sans que les autorités Suisses en soient informées. En outre, les contrats inférieurs à 3 mois (90 jours ouvrables) ne sont pas comptabilisés ici.

- Nombreuses tensions dans le milieu économique et politique sur ce sujet.- Prise de conscience que le vivier de main d’œuvre n’est pas extensible et qu’il y a concurrence entre les secteurs, les territoires et les pays pour capter cette main d’oeuvre.


Enquête Assédic : près de 20% des établissements déclarent avoir l’intention d’embaucher en 2008

4 039 intentions d’embauche, soit 23% des intentions régionales Projets jugés difficiles à réaliser dans 52% des cas Des valeurs conformes au niveau régional mais contrastes entre les deux bassins

BELFORT Nombre de projets de recrutement en 2008

projets difficiles

projets saisonniers

Agents et hôtesses d'accueil, standardistes 220 0,0% 97,9%Animateurs socioculturels 210 78,4% 87,4%Ingénieurs et cadres techniques de l'industrie 186 62,8% 0,0%Professionnels des spectacles, photographes… 131 0,0% 100,0%Agents d'entretien 69 0,0% 5,8%Techniciens, agents maîtrise mécanique et travail métaux 60 69,9% 0,0%Ouvriers qualifiés de la mécanique 58 99,7% 0,0%Ouvriers non qualifiés de la manutention 55 14,6% 14,6%Ouvriers qualifiés travaillant par enlèvement de métal 52 36,3% 0,0%Conducteurs routiers et grands routiers 51 87,5% 0,0%

MONTBELIARDNombre de projets de recrutement en

2008

projets difficiles

projets saisonniers

Représentants, VRP 119 28,7% 0,0%

Educateurs spécialisés, conseillers d'éducation… 102 33,4% 19,6%

Employés de maison et assistantes maternelles 94 92,9% 92,9%

Ouvriers qualifiés travaillant par enlèvement de métal 87 81,4% 0,0%

Maçons qualifiés 77 99,8% 0,0%

Conducteurs routiers et grands routiers 77 91,3% 9,1%

Autres techniciens et agents de maîtrise de l'industrie 66 68,0% 0,0%

Ingénieurs et cadres techniques de l'industrie 65 35,7% 0,0%

Aides-soignants 63 9,5% 34,9%

Menuisiers qualifiés, serruriers-poseurs 59 37,0% 0,0%



- Commentaires bassin Montbéliard :Ce volume, inférieur à celui de 2005 est en diminution depuis constante depuis 2006 (-46% en 2 ans).Ces projets de recrutement sont jugés difficiles dans 59% des cas, soit 7 points de plus que pour la région. Ces projets sont relatifs à des emplois saisonniers seulement dans 11% des cas. C'est la plus faible valeur régionale.Les 10 métiers les plus recherchés dans ce bassin sont faiblement en rapport avec l'industrie compte tenu du poids de ce secteur.

- Commentaires bassin Belfort :Ces employeurs déclarent 2 171 projets d'embauche, soit un volume inférieur à ceux affichés en 2005 et 2006 mais en progression de 9% sur un an.Ces intentions d'embauches sont jugées difficiles dans 46% des cas soit 6 points de moins qu'en moyenne régionale. 30% de ces projets d'embauches sont relatifs à des emplois saisonniers (9 points de plus qu'en FC).Forte part d'intentions d'embauche liées à l'animation, l'accueil et aux spectacles mais forte saisonnalité. Pour industrie, besoin avant tout d'ingénieurs, cadres et techniciens.


De multiples tensions en région sur le marché du travail

Des causes variées :- Recherche de personnel complexe liée à un besoin de « sur mesure » permanent nécessitant adaptation, formation.Difficulté de mettre en adéquation une offre et une demande d’emploi sans adaptation du personnel à la technicité attendue.

- Image du secteur ou du métier.

- Pénibilité de certains métiers (horaires, environnement…)

- Faible attractivité liée à des contrats de courte durée faiblement rémunérés (CDD et intérim deviennent la norme).

- Manque de mobilité de la main d’œuvre potentielle.

- Difficulté d’anticipations des entreprises : besoin souvent immédiat, non prévu suffisamment tôt.


Travail sur les métiers en tension réalisé par Efigip en partenariat avec l’ANPE, les Assédic, la DRTEFP, le Rectorat, la Région et l’Afpa. Etablissement chaque année d’une liste de métiers en tension et d’une analyse des causes de tension. Rassemblement des principales causes par thème.Difficulté complémentaire liée au fait que pour de nombreux métiers ces causes de tension se conjuguent.

Les limites de ce travail :- repose uniquement sur ce qui est enregistré à l'Anpe (autres modes de recrutement sont majoritaires)- volume des offres minoré (employeurs passent peu par Anpe quand métier en tension compte tenu difficulté à trouver candidats)- potentiel de main d'oeuvre biaisé car tous les demandeurs non employables immédiatement : besoin formation, adaptation, possible inscription sur métier par défaut- analyse basée sur des données 2006. Peut être plus tout à fait vrai aujourd'hui. Faire la part entre le conjoncturel et le structurel.



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Des tensions marquées sur le bassin de l’Aire Urbaine

les secteurs concernés :

- Industrie - BTP- Transport - Hôtellerie restauration

- Commerce - Santé action sociale Les métiers pour lesquels les tensions sont plus marquées dans l’Aire Urbaine qu’au niveau régional :


Les limites de l’orientation vers les métiers en tension : peu d’adéquation formation emploi

Quel éventail de métiers exercent les diplômés d’un domaine de f° ? 4 familles de métiers (graphe) dans 5 secteurs d’activité : Commerce réparation auto, métallurgie – mécanique, commerce, transport logistique, autres secteurs. Quels diplômes alimentent une famille de métiers ? Eventail de diplômes et de spécialités (tab) avec 8 niveaux différents, métier exercé dans 8 secteurs différents


- Danger à orienter des jeunes en formation initiale en se préoccupant uniquement des secteurs/métiers en tension : évolution rapide des besoins alors que les cursus de formation durent plusieurs années. Orientation vers métiers en tension plus adapté pour le placement de demandeurs d’emploi ou la reconversion de salariés.

- Pas d'adéquation formation emploi : une étude du PRAO et du MEN montre qu’en moyenne 5 ans après l’entrée sur le marché du travail, 40% des personnes occupent un métier cible ou connexe à leur formation. 60% occupent un métier éloigné !

- Illustre la difficulté de l’exercice de planification de l’offre de formation pour répondre aux besoins de l’économie.



Près de 15 000 demandeurs d’emploi disponibles fin décembre 07 sur l’AP du Nord FC

Taux de chômage supérieur aux taux régional et national Diminution du nombre de DEFM de 8,6% depuis déc. 02 (-14,3% plan régional). 30,2% de demandeurs d’emploi inscrits depuis un an et plus (28,3% en région).


- Taux de chômage en baisse : zone d’emploi de Montbéliard :11% en décembre 2005, zone d’emploi de Belfort : 10,5% en décembre 2005.

- Baisse des demandeurs d’emploi entre décembre 2002 à décembre 2007 : la plus faible de la région. La zone d’emploi de Belfort connaît une régression plus importante que celle de Montbéliard (-10,1 % contre -7,6 %).

- Zone d’emploi de Belfort : 32,0% de CLD, zone d’emploi de Montbéliard : 29,0%- Progression du nombre de CLD de 2002 à 2007 : +10,1 % alors qu’il baisse au niveau régional : -8,4 %, seule Aire de projets de la région à connaître une progression du nombre de CLD.- La proportion de CLD augmente entre 2002 et 2007 dans l’Aire de projets (+5,1 points contre +1,8 point en région) et particulièrement dans la zone d’emploi de Belfort (+6,0 points). Cette hausse est la plus élevée de la région.



Près de 31% ont un niveau Bac et supérieur contre 34%. 52% des Defm ont la qualification d’employé, 36% d’ouvrier, 8% de technicien. En 5 ans, la part d’employés a progressé de 3,3 points alors que celle des ouvriers a baissé de 2,9 points.

Des demandeurs d’emploi avec un niveau de formation inférieur


- Le niveau de formation BEP/CAP est le plus représenté chez les demandeurs d’emploi de l’Aire de projets en 2007 (44,2 %).

-Par rapport à 2002, le niveau de formation s’élève. La part des DEFM de niveau inférieur au BEP/CAP régresse de 4,4 points alors que celles des autres niveaux progressent. Elévation du niveau de formation des DEFM suit l’évolution du niveau de formation de la population.

-Qualification : majoritairement des employés. 1,5 point de moins qu’en moyenne régionale. À l’inverse, les ouvriers sont plus représentés dans l’Aire de projets qu’en région (+2,4 points). Lié à la structure de l’emploi local.Notamment dans la zone d’emploi de Montbéliard (38,9 %). Pour sa part, la zone d’emploi de Belfort se distingue par une part importante d’employés (55,8 %).

-Tertiarisation du profil des DEFM. Suit l’évolution de l’économie. Seule la proportion d’employés augmente depuis 2002 tant dans l’Aire de projets qu’au plan régional (+3,3 et +4,6 points).



En conclusion

Une aire de projets dont la population vieillit Attention aux départs de jeunes et d’étudiants vers d’autres régions Progression de l’emploi salarié plus faible qu’en région et qu’en France Une aire de projets marquée par l’activité industrielle mais des emplois industriels en diminution Compensée par les secteurs des services et de la construction

Des tensions très marquées sur de nombreux métiers et des secteurs d’activité variés

Tx de chômage en baisse mais qui reste le + élevé de FC

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