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Etablissement Public de la Métropole Lorraine
Ancien bassin de décantation de MICHEVILLE (57)
Reconnaissance géologique complémentaire
Solutions de traitement
C. CHAUSSIDON
Octobre 1990
R 31526 LOR 4S 90
Document non public
- 2 -
Etablissement de la Métropole Lorraine
Ancien bassin de décantation de MICHEVILLE (57)
Reconnaissance géologique complémentaire - Solutions de traitement
R 31526 LOR 4S 90
C. CHAUSSIDON
R E S D M E
A la demande de l'Etablissement Public de la Métropole Lorraine, le
BRGM a réalisé en mars 1990 une étude de faisabilité du traitement des
boues de l'ancien bassin de décantation de l'usine de Micheville (57).
Après débordement dans l'Alzette dû au poinçonnement des boues, ces
dernières ont été circonscrites dans le bassin, puis recouvertes par une
couche de 2,50 m environ de mamo-calcaires.
Une campagne de reconnaissance par sondages destructifs (nombre : 6 de
6,00 m de profondeur), par sondages pressiométriques (nombre : 3 de 10,00 m
de profondeur), ces derniers équipés de piézomètres, a permis de
reconnaitre le niveau de la nappe phréatique et de constater une extension
des boues supérieure à celle observée visuellement avant la mise en place
du remblai marno-calcaire.
Un échantillon de boues a été prélevé a l'aide d'une pelle mécanique
pour essai de laboratoire : test de perméabilité, granulométrie, essai
oedométrique et définir les conditions de consolidation.
Une campagne de reconnaissance complémentaire (8 sondages destructifs
de 10,00 m de profondeur) a donc été réalisée de façon à connaitre
l'extension des boues.
En plus de la couverture, le confinement des boues doit se faire
latéralement par un écran étanche.
Le coût de ce traitement (2,8 MF) est proche de celui de la solution
excavation-mise en décharge. Il conviendra donc de préférer cette dernière
solution au confinement qui est considéré comme une solution provisoire.
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Ancien bassin de décantation de MICHEVILLE (57)
Reconnaissance géologique complémentaire - Solutions de traitement
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S O M M A I R E
PAGES
1 - MISSION DU BRGM 7
1.1- Rappels historiques 7
1.2 - Analyse de la consolidation des boues 8
1.3 - Extension géométrique des boues 9
1.4 - Niveau de la nappe phréatique 9
1.5 - Problèmes rencontrés 10
1.6 - Nouvelle intervention sur le terrain....; 10
1.7- Consultation des archives 11
2 - RESULTATS DES CAMPAGNES DE RECONNAISSANCE 11
2.1 - Géologie des terrains rencontrés 11
2.1.1 - Les remblais 11
2.1.2 - Le terrain naturel 12
2.1.3 - Les boues 12
2.2 - Les niveaux piézométriques 13
2.3 - Essais pressiométriques - Résistance à l'avancement 13
2.4 - Remarques concernant le remblai routier 14
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Reconnaissance géologique complémentaire - Solutions de traitement
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S O M M A I R E (suite)
PAGES
3 - CONSOLIDATION DES BOUES 14
3.1 - Prélèvement de l'échantillon 14
3.2 - Analyse granulométrique 15
3.3 - Perméabilité des boues 15
3.4 - Calcul du temps de consolidation 15
3.4.1 - Coefficient de consolidation 15
3.4.2 - Temps de consolidation ' 16
3.5 - Estimation du tassement 16
3.5.1 - Indice de compression 16
3.5.2 - Tassement dû à la consolidation des boues 17
4 - ANALYSE DES BOUES 17
4.1 - Prélèvement 17
4.2- Analyse 18
4.3 - Extension des boues 18
5 - CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES DES BOUES 19
6 - SYNTHESE DES DONNEES 20
6.1- Extension des boues 20
6.2 - Reconstitution en coupe du bassin 20
6.3 - Commentaires : - niveau des boues 20
- niveau d'eau
- remblais routier
6.4 - Conclusion sur le système de confinement des boues 21
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S O M M A I R E (suite)
PAGES
7 - ESTIMATION DES COUTS DE TRAITEMENT 22
7.1 - Remise en cause de la solution initiale 22
7.2- Coût du confinement 22
7.2.1 - Dimensionnement du projet 22
a) Ecran vertical
b) Couverture étanche
7.2.2 - Coût de l'écran vertical 23
a) Paroi moulée
b) Palplanches métalliques
7.2.3 - Coût de la couverture étanche 25
a) Couverture
b) Ancrage de la couverture dans une tranchée périphérique
7.3 - Coût de 1''extraction - Mise en décharge 26
a) Extraction des remblais marno-calcaires
b) Extraction des boues
c) Remblaiement du bassin
d) Le problème des huiles
7.4 - Comparaison des différents coûts 28
7.5 - Précautions à prendre lors du traitement 29
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F I G U R E . ) !
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PLAN DE Extraits des cartes IGN au
/
SITUATION 1/25 000 N' 3311 EST
de HAYANGE-VILLEEUPT
et OUEST
•
ECHELLE: 25 000
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L I S T E DES F I G 0 R E S
1 - Plan de situation
2 - Plan de localisation des différents sondages de reconnaissance
3 - Courbes granulométriques des boues
4 - Courbe de tassements en fonction du temps , -.-
5 - Courbe de compressibilité
6 - Schéma du bassin de décantation - Coupes de principe
7 - Extension des boues
8 - Reconstitution, en coupe, du bassin de décantation
9 - Positionnement de la paroi étanche
10 - Schéma de principe de l'ancrage de la couverture étanche
L I S T E DES T A B L E A U X
1 - Mesure du coefficient de perméabilité des boues au laboratoire
2 - Temps de consolidation des boues en fonction de l'épaisseur de la
couche de boues et du pourcentage de consolidation
L I S T E DES A N N E X E S
1 - Coupes des sondages destructifs et pressiométriques
- 7 -
1 - MISSION DU BRGM
1.1 - Rappels historiques
Le comblement en février 1990 de l'ancien bassin- de décantation de
l'usine de Micheville (57), situé au Sud-Est du site (cf. figure 1), en
bordure de l'Alzette, sur la commune d'Audun le Tiche, a provoqué, du fait
du poinçonnement des boues qu'il contenait, un débordement et une pollution
momentanée de la rivière qui coule en contrebas du bassin.
Des analyses, effectuées par l'IRH, sur un échantillon de boues ont
montré que ces dernières sont chargées non seulement en hydrocarbures mais
aussi en phénols et en plomb. Un test de lixiviation effectué sur
l'échantillon montre toutefois que ces éléments sont peu solubles et ne
passent pas facilement en solution.
Après curage et nettoyage des bords et du fond de la rivière pollués
par ces boues, ces dernières mélangées au terrain décapé ont été replacées
dans le bassin de décantation entre la bordure Sud de ce bassin et le
remblai routier. La surface visible de ces boues représentait environ
1 500 m2 (cf. rapport R 30740 LOR 4S 90).
Une première étude menée par le BRGM en mars 1990 avait permis
d'analyser différentes hypothèses pour le traitement des boues :
. excavation-mise en décharge contrôlée;
. excavation-mise en décharge sur le site;
. confinement des boues sur place.
Le volume des boues à traiter ayant été estimé à l'époque à environ
2 000 m3, la comparaison de la faisabilité des différentes solutions et de
leur coût avait amené à choisir de confiner les boues sur place. Cette
solution impliquait de réaliser un drainage périphérique des boues, et de
mettre en place une couverture étanche constituée d'un ensemble de couches
drainantes situées de part et d'autre d'une membrane artificielle
imperméable et protégée par des feutres anti-contaminants et
anti-poinçonnants. Une couche de remblais, d'épaisseur variable, permettant
de modeler la géométrie définitive du site devait être mise en place sur ce
système multicouche.
- 8 -
Il était prévu d'ancrer ce système dans une tranchée périphérique dont
la base devait se situer dans le terrain sain sous les boues. Actuellement,
les boues sont recouvertes d'une couche de 2,50 m environ de matériaux
marno-calcaires, sans que la couverture étanche ait été mise en place
(cette dernière pouvant être mise au-dessus des remblais). Dans la partie
Nord-Est du bassin, un remblai supplémentaire atteignant 1,00 à 6,00 m de
hauteur correspond à l'implantation d'une future voie d'accès au site
réaménagé sus-jacent.
Cependant, la mise en place d'une couverture étanche, sur des boues non
consolidées, remblayées par une couche d'une épaisseur de l'ordre de
2,50 m, soulève plusieurs points fondamentaux :
- connaître le contexte géologique (nature et succession des couches
géologiques afin de déterminer la profondeur d'ancrage de la
couverture étanche) et hydrogéologique (niveau de la nappe phréatique,
relation de la nappe avec le niveau de l'Alzette et des boues) du
secteur,
- connaître l'extension et la position exacte des boues (aucun point
de repère n'ayant été pris avant le remblaiement),
connaître les caractéristiques des boues (granulométrie,
perméabilité) afin de déterminer la technique de drainage à mettre en
oeuvre pour consolider ces boues et d'éviter les remontées de ces boues
sous pression au travers du remblai qui les surcharge,
1.2 - Analyse de la consolidation des boues
Une partie du remblai routier devant théoriquement reposer sur ces
boues, un drainage et une consolidation de ces boues devaient être
envisagés de façon à limiter les tassements différentiels au cours du
temps, ainsi que tous les désordres (conséquences du tassement) qui
risquaient d'apparaître au niveau de la route.
FIGURE 2 : PLAN DE LOCALISATION DE DIFFERENTS SONDAGES DE RECONNAISSANCE.
g SI à S3 et Dl à D6 : reconnaissance
mai 1990. O FI à P8 : reconnaissance Septembre 1990
ifc Prélèvement échantillon à la pelle# < ^ mécanique pour analyse au laboratoire.
V \ ' A *
Schelle : l/1000e
- 9 -
Il a donc été réalisé un sondage à la pelle mécanique et un échantillon
de boues a été prélevé pour analyses au laboratoire. Sur cet échantillon, a
été déterminé : - la teneur en eau,
- la granulométrie,
- la vitesse de consolidation à partir d'un essai oedométrique,
- la perméabilité.
1.3 - Extension géométrique des boues
Afin de vérifier l'extension tant horizontale que verticale des boues
et de déterminer les caractéristiques mécaniques des terrains circonscrivant
ces boues dans lesquels la tranchée drainante devait être réalisée (tenue
des terrains lors de l'exécution des fouilles), il a été effectué :
. des sondages destructifs (nombre : 6) de 6,00 m de profondeur (soit
2,00 m de remblais, 2,00 m de boues et 2,00 m dans le terrain naturel sous
le fond du bassin présumé);
. des sondages pressiométriques (nombre : 3) de 10,00 m de profondeur
avec un essai pressiométrique tous les 1,50 m.
La réalisation des forages a été confiée à la Société Géosigma. Ces
sondages ont été effectués en mai 1990.
Les sondages destructifs ont été placés autour de la zone qui avait
été reconnue visuellement sur le terrain (cf. rapport R 30740 LOR 4S 90),
et un de ces sondages a été placé au centre de la zone de façon à connaître
l'épaisseur des boues. Ces sondages sont référencés Dl à D6 et sont repré
sentés sur la figure 2.
1.4 - Niveau de la nappe phréatique
Les trois sondages pressiométriques ont été équipés de piézomètres.
Ces piézomètres ont été disposés de telle sorte qu'ils ne devaient pas
rencontrer les boues. Deux d'entre eux (PI et P2) sont situés le plus près
possible du talus amont de façon à mesurer les eaux d'infiltration prove
nant du bassin versant surplombant l'Alzette. Le troisième a été placé côté
digue Sud.
- 10 -
Ces piézomètres sont référencés SI à S3 et sont reportés sur la figure 2.
1.5 - Problèmes rencontrés
Le relevé des niveaux piézométriques en Août (il n'y a pas eu de
relevé entre le moment de la pose des piézomètres en Juin 1990 et la fin
Août 1990) a permis de mettre en évidence que le piézomètre P3, implanté en
bordure Sud du bassin, contenait non pas de l'eau mais une émulsion noirâtre
nauséabonde à base d'huile de vidange.
De plus, les résultats des coupes de terrains obtenus lors des sonda
ges destructifs ayant démontré la présence de boues en des endroits où
théoriquement il ne devait pas en exister a soulevé de nouvelles questions
quant à l'extension (cf. §2) exacte de ces boues.
Il a donc été décidé d'engager une nouvelle campagne de reconnaissance
complémentaire afin de délimiter ces boues sans à priori.
1.6 - Nouvelle intervention sur le terrain
Des sondages destructifs en 64 mm de diamètre ont été réalisés jusqu'à
10 m de profondeur en Septembre 1990.
Ces sondages complètent la reconnaissance de l'extension de ces boues,
tant en profondeur qu'horizontalement. Les sondages, au nombre de 8, et
portant la référence PI à P8 sur la figure 2, ont été implantés :
- le long de la bordure Sud du bassin de décantation, le plus près
possible du bord du talus (PI à P6),
- dans l'axe du remblai routier (P8) et sur le talus de ce remblai,
côté Sud (P7).
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1.7 - Consultation des archives
Les recherches dans les archives de la sidérurgie ont permis de
retrouver un plan d'ensemble du bassin datant de 1953. Ce plan donne les
détails de construction : . niveau du bassin,
. nature du fond,
. pente et nature des digues d'enclôture.
Il permet également de connaître les infrastructures en béton armé qui
étaient liées à son fonctionnement : . bassin d'aspiration,
. salle de pompes,
. canalisations diverses...
dont la présence jouera un rôle important dans le choix et la mise en
oeuvre de la technique de traitement : ces canalisations sont-elles encore
en service (?), quel est leur rôle (?), peut-on les recouper par un écran
sans engendrer de perturbations importantes (?)...
2 - RESULTATS DES CAMPAGNES DE RECONNAISSANCE
2.1 - Géologie des terrains rencontrés
Les coupes des sondages des deux campagnes sont reportées en annexe 1.
Lors de la reconnaissance, trois types de terrains ont été rencontrés :
2.1.1 - Les remblais
. Remblais mamo-calcaires recouvrant l'ensemble du bassin.
Tous les sondages ont traversé cette couche de remblais. Selon les endroits,
son épaisseur varie de 1,00 à 4,50 m. Les épaisseurs les plus fréquentes
sont 2,00 et 3,00 m comme le représente l'histogramme des fréquences
ci-après :
m u"> m m — N en sr
- 12 -
. Remblais de fonderie : ils sont constitués de laitiers ou
de sables de fonderie, généralement noirs. Ces remblais sont rencontrés,
soit directement sous les marno-calcaires (cas du SI, S2, D5), soit sous
les boues (cas du D4, P2, P4, P5).
. Remblais divers constitués de blocs de silex (sondage Dl).
Ils pourraient correspondre à une phase de remblaiement du bassin avant le
réaménagement. Cette hypothèse est en accord avec les photos aériennes
prises par l'IGN sur le site entre 1950 et 1987 qui montrent que la pointe
Sud-Est du bassin était remblayée en 1987.
2.1.2 - Le terrain naturel
Les sondages de 10 mètres de profondeur ont presque tous
rencontré le substratum. Seuls les sondages S2 et S8, du fait de la topo
graphie, se sont arrêtés, soit dans les laitiers (S2), soit dans les vases
argilo-sableuses (S8).
Le substratum est constitué par les marnes grises du
Toarcien. Ces marnes, raides et compactes en profondeur, sont généralement
altérées sur les premiers mètres en tête de la formation.
Au dessus de ces marnes, se trouvent les alluvions récentes,
constituées de sables fins généralement très argileux ou de limons sableux.
L'épaisseur de ces alluvions récentes, quand elles ont été rencontrées, est
de l'ordre de 1,50 à 3,50 m. Ces alluvions sont situées , soit sous les
laitiers ou les sables de fonderie, soit sous les boues. La distinction
entre les différentes couches n'est pas très aisée du fait de leur ressem
blance, de leur faible caractéristique mécanique (mélange des vases avec le
fluide d'injection servant au forage du trou, ou absence de remontée de
terrain).
2.1.3 - Les boues
Elles ont été rencontrées dans 12 forages (sur 18). Leur
épaisseur varie de 1,00 à 4,50 m.
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2.2 - Les niveaux piézométriques
Les niveaux d'eau mesurés dans les piézomètres SI, S2 et S3 sont
(Août 90) :
SI
S2
S3
Alzette pont amont
Alzette pont aval
Niveau NGF
304,95
304,96
306,94
305,25
302,38
Profondeur/sol m
5,70
8,8
2,30
Lors de la seconde campagne de reconnaissance (Septembre 1990), les
niveaux d'eau ont pu être relevés dans certains sondages :
Plb
P6
P8
Niveau NGF estimé
306,84
306,34
306,90
Profondeur/sol
1,90
2,40
8,10
Les niveaux de S3 et probablement Plb et P6 correspondent à un niveau
d'huile ou mélange huile + eau.
Ces mesures montrent (cf. coupes - figure 8) que la base des boues est
baignée en permanence par la nappe.
2.3 - Essais pressiométriques - Résistance à l'avancement
Dans l'ensemble, à la foration des terrains, la vitesse d'avancement
de l'outil est élevée. Ceci signifie que les terrains sont peu compacts et
peu résistants, surtout en ce qui concerne les boues ou les vases sableuses.
Ces résistances augmentent lorsque le terrain naturel est atteint, dans les
remblais de fonderie ou encore lors de passage de blocs.
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Les remblais marno-calcaires n'ayant pas été compactés ont des carac
téristiques mécaniques faibles à moyennes : plf\/0,3 à 0,5 MPa
E /V 2,0 à 5,0 MPa.
Les laitiers de fonderie, plus résistants, ont des pi pouvant atteindre
1 MPa et des modules pressiométriques de 8 à 13 MPa.
Ces caractéristiques chutent dans les alluvions récentes :
pl/V0,4 MPa
EV4,5 MPa
ainsi que dans les boues ou vases noires :
pi A/ 0,1 MPa
E/V 1 MPa
pour augmenter à nouveau dans les marnes du Toarcien.
2.4 - Remarques concernant le remblai routier
Les coupes des forages P7 (talus supérieur du'remblai) et P8 (axe du
remblai) montrent que la vitesse d'avancement de l'outil de forage est
élevée. Ceci signifie que les caractéristiques mécaniques de ce remblai
sont médiocres. Il conviendrait de vérifier la portance de ce remblai avant
de terminer l'axe routier. Des tassements pourront se produire sous le
poids même du remblai et entraîner des désordres dans la chaussée.
3 - ETUDE DE LA CONSOLIDATION DES BOUES
3.1 - Prélèvement de l'échantillon
L'échantillon a été prélevé dans le niveau des boues après réalisation
d'un sondage à la pelle mécanique.
Le prélèvement est situé à proximité du sondage D6 (cf. figure 2).
FIGURE 3 : COURBES GRANULOME TRIQUE S DES BOUES
cumulé
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ARGILE
1000 100 10 1 0,1> 0,01 0,001 0,0001
<-Ouverture Intérieure des mailles des tamis-->; < - 0 équiv.(Sédimentométrie)->
1 2 3 4 5 6 7 8 9
10 11 12 13
Taille des tamis (mm)
<0,080 >0,080 0,125 0,25 0,5 1 2 4 8
TOTAL
Tare des tamis
ta)
416,8 358,2
430,81 530,34
564,6 640,69 70849 751,01
4401.04
Tamis+refus
ta) 623,95 454,87 40349 452,61 548,65 584,66 66749 735,72 796,24
5267.88
Poids refus
ta) 623,95 38,07 45,39
21,8 18,31 20,06
26,9 27,13 45,23
866.84
% cumulé (%)
71,9798348 76,37164875 81,60790919 84,12279083 86,23506068 88,54921323 91,65243874 94,78219741
100
- 15 -
3.2 - Analyse granulométrique
L'échantillon contient quelques blocs. La taille maximum de ces blocs
est de 8 mm. 75% des éléments est inférieur à 1 mm. La courbe granulomé
trique, complétée par une sédimentométrie, est reportée sur la figure 3.
3.3 - Perméabilité des boues
La perméabilité des boues mesurée au laboratoire sur un échantillon
consolidé est de 4.10-10 m/s.
0 DU CAPILAIRE (mm) 0 DE L'ECHANTILLON (mm) H. DE L'ECHANTILLON (mm) CORRECTION DE HAUT, (mm) SECTION CAPILAIRE (cm2) SECTION ECHANTILLON (cm2)
9.66 119 160 0 0,7329 111,2205
1 2 3 4
TEMPS (mn)
• o 11520
ZGu) (mm) 1400 1067
K/palier (m/s)
4,14 E-10
K(tOà-) (m/s)
4,14 E-10
Tableau 1 : Mesure du coefficient de perméabilité des boues au laboratoire.
Perméamètre à charge variable.
3.4 - Calcul du temps de consolidation —
3.4.1 - Coefficient de consolidation
Les résultats des essais oedométriques sont reportés sur la
figure 4 ci-après.
Casagrande
En adoptant la construction logarithmique proposée par
' Cu - 0.197 x h*. (cma/s)
t5o 4
avec t5o ™ temps au bout duquel 50% de la consolidation est
obtenue.
D'après la figure 4, t5o " 10 mn.
h » parcours de drainage (cm).
Cu » 1,81.10-* cma/s.
FIGURE 4 : COURBE D E TASSEMENTS EN FONCTION DU T E M P S
Ah (1/100) 1590
1580
1570 h 50
1560
1550
1540 h 100
1530
1520
1510 0,1 10 100
tlOO 1000, , % 10000
Log t (mn)
BRCM-MIcbevlUe
Courbe Indice des vides
FIGURE 5 : COURBE DE COMPRESSIBILUE
- 16 -
3.4.2 - Temps de consolidation
Le degré de consolidation est une fonction bien déterminée
du facteur temps et s'exprime par :
Tv = Çv . t
h2
où : t est le temps nécessaire pour obtenir le degré de consolidation
souhaité.
h est l'épaisseur de la couche de boues. Etant donnée que la base
des boues est baignée par la nappe phréatique, on considérera que
le drainage des boues se fait sur une seule face.
Le tableau ci-après indique le temps nécessaire pour obtenir
20, 40, 60 et 80% de la consolidation en fonction de l'épaisseur de la
couche de boues.
% de consolidation
20
40
60
80
Epaisseur des boues
h = 2,00 m
80j/v 2,5 mois
324J/X/1 an
2 ans
4 ans
h = 3i00 m
6 mois
2 ans
4,5 ans
9 ans
Tableau 2 : Temps de consolidation des boues en fonction de l'épaisseur de
la couche de boues et du pourcentage de consolidation.
3.5 - Estimation du tassement
3.5.1 - Indice de compression : Ce
Cet indice est défini à partir de la figure 5.
Ce = - Ae = 0,756
A l O g i o ^
- 17 -
3.5.2 - Tassement dû à la couche de boues
La pression de consolidation, lue sur le diagramme de la
figure 5, CTc = 32 kPa est inférieure à la pression effective des terres
CTô = 45 kPa (correspondant à 2,50 m de boues avec un poids volumique de
18 kN/ra3).
Le tassement des boues sous consolidées sous le poids du
remblai marno-calcaire s'exprime par :
s = h Ce lg o~o + A o ~
1 + eD CTc'
avec : ': surcharge due au poids du remblai :
^ = 2,50x21=52,5 kPa.
Pour une couche de boues de 2,00 m d'épaisseur, le tassement
sera de 23 cm.
Pour une couche de boues de 3,00 m d'épaisseur, le tassement
sera de 34 cm.
Ces tassements augmentent également lorsque la surcharge due
au remblai marno-calcaire augmente.
4 - ANALYSE DES HUILES
4.1 - Prélèvements
Lors du relevé des niveaux piézométriques, la présence d'huile a été
relevée dans le piézomètre P3.
Cette huile a été pompée Jusqu'à ce que le piézomètre soit vide. Après
attente d'une dizaine de minutes, le piézomètre était de nouveau plein
d'huile et un nouveau pompage a été réalisé. Les huiles ont été conservées
dans des bidons plastiques. Un prélèvement pour analyse a été effectué.
- 18 -
Au bout de 24 heures, une partie de la solution avait décantée (1
bidon sur 3) et une émulsion d'huile grasse, noirâtre et nauséabonde
surmontait l'eau. La proportion d'huile ainsi décantée dans le bidon était
de 1/10 environ.
4.2 - Analyse
Une analyse par spectromètrie infra-rouge de la phase organique en
suspension a permis d'identifier cette phase à une huile de type vidange ou
moteur.
Cette huile n'était pas visible à l'oeil même avant les derniers
travaux de remblaiement des boues.
Le bassin de décantation a dû servir, avant le réaménagement, de zone
de dépôt de matériaux indésirables.
4.3 - Extension de ces huiles
D'après les coupes des forages de la seconde campagne de reconnais
sance, il semble que l'extension de ces huiles se fasse vers la pointe Est
du bassin.
Pour une porosité de 50% du terrain, le volume des huiles représente
sur une bande de 40 m de long, 5 m de large et 3 m d'épaisseur, environ
300 m3.
Cette estimation est très subjective et l'évaluation des volumes
d'huile est donc assez aléatoire.
Coupe I.I
Coupe E.E
Coupe L.L
FIGURE 6 : SCHEMA DU BASSIN DE DECANTATION (d'après plan d'archives).
COUPES DE PRINCIPE
Echelle : 1/1 000
- 19 -
5 - CARACTERISTIQUES GEOMETRIQUES DU BASSIN DE DECANTATION
D'après le plan d'archives de l'usine de Micheville, référencé 33 546,
il apparaît que :
- le bassin a été réalisé par creusement dans le terrain naturel. Il
est limité par des digues de 4,00 m de hauteur. La pente est de 1/1;
- les talus, côté bassin sont empierrés; côté Alzette, ils sont
bétonnés (épaisseur 0,30 m) sur la partie Est du bassin;
- le fond du bassin est plat, non bétonné, constitué par le terrain
naturel.
Les reconstitutions faites (cf. figure 8) à partir des sondages
montrent que le fond du bassin serait localisé au niveau des argiles
sableuses (alluvions récentes), plutôt qu'au niveau du substratum
marneux (Toarcien);
- le niveau du fond du bassin est, en général, plus bas que le fond de
1'Alzette. Du fait du sens d'écoulement- de la rivière, cette différence
de niveau est de l'ordre de 2,50 m au coin Sud-Ouest du bassin et
devient nulle à l'endroit où 1'Alzette passe sous la voie ferrée;
- dans la partie Ouest du bassin, il existe des ouvrages en béton :
chenal d'amenée des décantats, caniveaux, etc..
- au centre du bassin se trouvait un mur de séparation en béton armé
qui a été partiellement démoli.
Un schéma du bassin avec quelques coupes est donné en figure 6.
§ Sondages destructifs + piézomètres (SI à S (Dl à D6> .Reconnaissance Mai 1990.
0 Sondages destructifs (PI à P8) Reconnaissance Septembre 1990.
Echelle : 1/500 i ix
- 20 -
6 - SYNTHRSR liRS 1OTHHRRS
6.1 - Extension des boues
La figure 7 représente l'extension des boues d'après les observations
faites à partir des sondages destructifs.
Les boues ont été rencontrées sur la moitié du bassin et s'étendent sur
une surface de 2 200 m2. Rappelons que l'extension des boues visibles,
avant mise en place du remblai marno-calcaire (cf. rapport R 30740 L0R 4S 90)
avait été estimée à 1 500 m2.
6.2 - Reconstitution en coupe du bassin
Deux coupes transversales du bassin ont été reconstituées. Ces coupes
sont reportées sur la figure 8.
Du point de vue nivellement topographique, une différence d'environ
2,00 m a été constatée pour les cotes entre les deux plans utilisés : plan
d'archivé et plan photogramétrique au 1/2000.
6.3 - Commentaires
L'observation de ces coupes amène à faire plusieurs commentaires sur :
. le niveau des boues
L'épaisseur des boues est maximale au centre du bassin et s'amenuise
près des bords.
Le niveau de ces boues remonte le long du talus du remblai routier, et
ce parallèlement à la topographie. Cette observation laisse à penser que
les boues auraient pu fluer à l'avancement lors de la mise en place du
remblai marno-calcaire.
COUPE 1
370 -
310
300 _
Alzette
remblai routier
TOARCIEN
COUPE 2
20
10
0 0 .
Alzet
FIGURE 8 : RECONSTITUTION, EN COUPE, DU BASSIN DE DECANTATION
Position de l'écran étanche.
Efchelle : 1/500
- 21 -
. le niveau d'eau
Etant donnée la position- de l'Alzette par rapport au fond du bassin,
des niveaux d'eau mesurés dans les piézomètres, et de la position des
boues, la base de ces dernières est baignée en permanence par le niveau de
la nappe phréatique, même en période de basses eaux. Les digues entourant
le bassin n'étant pas étanches, une circulation hydraulique se produit au
travers du bassin.
. le remblai routier
Le remblai ne repose apparemment pas sur un niveau de boues, mais soit
sur des remblais de fonderie, soit directement sur les alluvions récentes
constituées de limons ou d'argiles sableuses peu compacts.
6.4 - Conclusion sur le système de confinement des boues
Etant donné : - le niveau de l'eau par rapport aux boues,
- le niveau et l'épaisseur des boues. Du fait de la
présence du remblai marno-calcaire, la base de ces
boues se situe à 6,00 m de profondeur en moyenne par
rapport au niveau du terrain actuel,
- la nature géologique des terrains sur lesquels reposent
ces boues : remblais de fonderie, alluvions récentes
sablo-argileuses, marnes du Toarcien,
l'isolement de la zone polluée devra se faire, en plus de la couverture
étanche, par une confinement latéral (paroi moulée ou palplanches). La
paroi étanche sera ancrée d'environ 1,00 m dans les marnes du substratum.
diliMiLAiliiiij1. JJ?Lii"i hj i 11 h
FIGURE_9 : POSITIONNEMENT DE LA PAROI ETANCHE
E c h e l l e : 1/1 OOOe
- 22 -
7 - ESTIMATION DES COUTS DE TRAITEMENT
7.1 - Remise en cause de la solution initiale
La nécessité de mettre en place un écran étanche autour de la zone à
confiner de façon à éviter tout contact avec la nappe phréatique, ainsi que
les modifications au niveau des volumes à traiter, amènent à estimer et à
comparer de nouveau les coûts des différentes solutions : confinement ou
excavation (mise en décharge).
7.2 - Coût du confinement
7.2.1 - Dimensionnement du projet
a) Ecran vertical
Les figures 8 et 9 montrent en coupe et en plan les limites du
confinement à envisager.
La paroi verticale passerait : - en tête'de l'ancienne digue Sud
du bassin de décantation. La trace sur le plan d'archivé d'une ancienne
conduite de refoulement de fi 900, dont on ne sait pas si elle existe encore
et éventuellement si elle est en service ou si elle a été détruite, ne
permet pas de positionner avec exactitude le tracé de la paroi;
- en tête du remblai routier. De
façon à intégrer les éventuels tassements du remblai routier, la paroi sera
arrêtée à 1,00-1,50 m de profondeur par rapport au niveau de la plateforme
actuelle;
- en bordure des ouvrages en béton
côté digue Ouest. La présence de canalisations, peut être encore en
service, implique de bien repérer leur présence afin de ne pas les
endommager au cours des travaux,
- au travers du mur médian
partiellement écroulé.
Du fait de la topographie actuelle, la paroi, pour être ancrée
d'un mètre dans les marnes du Toarcien, devra être descendue entre 9,00 m
(côté Sud du bassin) à 16,00 m (coin Nord-Ouest du remblai routier) de
profondeur.
- 23 -
La paroi étanche aura une forme légèrement trapézoïdale, d'une
longueur développée de 260 ml, et une profondeur moyenne de 11,5 m, soit
3 000 m2 d'écran étanche.
b) Couverture étanche
La couverture étanche couvrira l'ensemble de la zone à confiner,
y compris l'écran vertical. Elle sera ancrée dans une tranchée périphérique
située à l'extérieur du confinement vertical.
La surface de la couverture étanche est de 3 300 m2.
7.2.2 - Coût de l'écran vertical
a) Paroi moulée
- amenée et repli du matériel (benne à câble) 350 000,00
- avant trou (murette guide)
800 frs/ml x 260 ml 208 000,00
- paroi bentonite ciment
600 frs/m2 x 3 000 m2 1 800 000,00
- plus-value pour passage béton 30 000,00
TOTAL H.T 2 388 000,00
Consultation Solétanche - Septembre 1990
- 24 -
b) Palplanches métalliques
- achat palplanches métalliques
295,00 frs/m2 à 555,00 frs/m2 (hors coût transport)
295,00 frs/m3 x 3 000 m2 = 885 000,00 frs
ou
555,00 frs/m2 x 3 000 m2 = 1 665 000,00 frs
- installation de chantier 40 000,00
entreprise spécialisée type Perthuy ou Duremeyer
- mise en fiche (1,00 m/sol)
360 frs/ml x 260,00 ml 93 600,00
- battage des palplanches
150 frs/m2 x 3 000 m2 450 000,00
- plus-value pour passage béton 30 000,00
TOTAL H.T 1 498 600,00 à 2 278 600,00
Problèmes liés à l'utilisation des palplanches :
- fonçage des palplanches : pas évident à causé des blocs contenus dans
le remblai marno-calcaire ou dans le remblai de fonderie,
- passage des niveaux de béton,
- étanchéité de la palplanche métallique,
- choix et coût de la palplanche dépendent de la nuance d'acier, de la
nature de la palplanche, de sa résistance au fonçage,
- les prix indiqués ci-avant correspondent à un acier de nuance E27 et
de type PU couramment utilisé. Ils sont départ usine et ne tiennent pas
compte de l'acheminement vers le chantier.
Vwi./^i/i.^ V, \J \ i, I V \ - . V . J K ^ . v / - , . . ^ w u V »«/. »*£•
T~~> remblais 0,4 m
drain 0,3 m
béton 0,3 m
;**2^^Î;Ï32SKÎ^^
k0,20 m dei terre végétale.
0,10 m de sables
r0,10 m de sables
tranchée d'ancrage
FIGURE 10
Paroi étanche 9 à 16,00 m •
0,50 m
SCHEMA DE PRINCIPE DE L'ANCRAGE DE LA COUVERTURE ETANCHE DANS LA
TRANCHEE PERIPHERIQUE.
- 25 -
7.2.3 - Coût de la couverture étanche
On réalisera une couverture étanche multicouche qui sera ancrée
dans une tranchée périphérique à -1,00 m de profondeur (cf. figure 10). De
façon à ne pas augmenter de façon considérable l'épaisseur de cette cou
verture étanche d'une part, et parce qu'il n'existe pas de gisement
d'argiles de suffisamment bonne qualité, ni sur le site, ni à proximité, on
utilisera une membrane d'étanchéité de type claymax par exemple. Cette
membrane sera mise entre deux couches drainantes constituées de sables
alluvionnaires 0-5 mm d'une dizaine de centimètres d'épaisseur. L'ensemble
sera recouvert d'une couche de terre végétale de 0,20 m qui sera engazonnée
avec des essences spéciales (proscrire les arbustes, les buissons et les
espèces à racines pivotantes).
La tranchée périphérique d'ancrage aura 1,00 m de profondeur et
0,6 m de large. La membrane étanche sera noyée dans du gros béton. On
réalisera un drainage à l'aide d'un drain agricole et noyé dans du tout
venant propre. La tranchée sera comblée avec les matériaux extraits.
a) Couverture
- couche de sable 0,5 mm de 10 cm épaisseur :
fourniture et mise en place : 0,10 m x 3 300 m2 x 180 frs/m3...59 400,00
- membrane étanche type claymax :
60 frs/m2 (fourniture + pose) x 3 300 ma 198 000,00
- couche de sable 0,5 mm de 10 cm épaisseur :
0,10 m x 3 300 ma x 180 frs/m3 59 400,00
- terre végétale - fourniture - pose - engazonnement :0,20 m
d'épaisseur :
93 frs/m3 (fourniture + pose) x 0,20 m x 3 300 m2 61 380,00
TOTAL H.T 378 180,00
- 26 -
b) Ancrage de la couverture dans une tranchée
périphérique
- tranchée périphérique : 0,6 m de large - 1,00 m de profondeur :
100 frs/ml x 260 ml 26 000,00
- fourniture et mise en place de béton pour ancrage :
0,3 m d'épaisseur : 0,3 x 260 x 0,8 x 500 frs/m3 31 200,00
- plus-value membrane imperméable :
1,00 m x 260 ml x 60 frs/m2 15 600,00
- fourniture et pose d'un drain agricole (PVC 100 mm)
260 ml x 38 frs/ml 9 880,00
- fourniture et mise en place de tout venant, propre :
0,3 m d'épaisseur : 0,5 x 0,6 x 260 x 190 frs/m3 14 820,00
- remblaiement de la tranchée avec les matériaux extraits :
0,4 x 0,6 x 260 x 25 frs/m3 1 560,00
TOTAL H.T '. 99 060,00
Total couverture étanche + tranchée d'ancrage périphérique :
378 180,00 + 99 060,00 = 477 240,00 frs H.T.
Paroi moulée + couverture : 2,9 MF H.T.
Palplanches + couverture de 2,0 MF à 2,8 MF H.T.
7.3 - Coût de l'extraction - mise en décharge
Les remblais marno-calcaires pourront être décapés, stockés provisoi
rement sur le site, puis réutilisés pour combler le bassin à condition
qu'ils ne soient pas pollués par les boues. Ce type de décapage demande une
attention particulière de l'entreprise chargée de la réalisation des
travaux et un contrôle très vigilant de la part du maître d'oeuvre.
Etant donnée la disposition des boues le long du talus du remblai
routier, nous considérons que le décapage peut se faire le long de ce
remblai avec une pente 1/1.
Les boues sont transportées en décharge de classe 1 et le bassin sera
remblayé avec des matériaux du site.
- 27 -
a) Extraction du remblai mamo-calcaire
Epaisseur moyenne du remblai : 3,00 m
Surface moyenne à décaper : 2 165 m2.
- déblais terrains meubles (raarno-calcaires)
50,00 frs/m3 x 2 165 m2 x 3,00 m 324 750,00
- transport sur site - mise en dépôt :
25,00 frs/m3 x 2 165 m3 x 3,00 m 162 375,00
b) Extraction des boues
Epaisseur moyenne des boues : 3,00 m
Surface des boues : 2 165 - 240 x 3,00 = 1 445 m2 (tient compte de la pente
1/1 des digues du bassin).
- extraction- chargement et transport des boues :
80,00 frs/m3 x 1 445 m2 x 3,00 m 346 800,00
- mise en décharge :
300,00 frs/m3 x 1 445 m2 x 3,00 m 1 300 500,00
c) Remblaiement du bassin
Le bassin sera comblé par les matériaux extraits et mis en dépôt sur le
site, puis complété par des matériaux extraits du site (marno-calcaires ou
autres).
- reprise du dépôt - mise en place dans le bassin :
40 frs/m3 x 2 165 m2 x 3,00 m 259 800,00
- extraction matériaux du site, transport et mise en place
dans le bassin :
70 frs/m3 x 1 445 m2 x 3,00 m 303 450,00
- terre végétale - engazonnement - fourniture et mise en place :
100 frs/m3 x 2 165 m2 x 0,20 m 43 300,00
TOTAL H.T 2 750 000,00
- 28 -
d) Le problème des huiles
Avant extraction des boues, les huiles devront être pompées et envoyées
vers un centre d'incinération agréé (leur mise en décharge est interdite).
Etant donnée l'imprécision de l'estimation du volume des huiles pré
sentes dans le sol, le coût de leur traitement n'a pas été pris en compte
dans le calcul ci-avant.
Il est néanmoins possible d'estimer à 5% le surcoût de ce traitement
particulier :
volume : 150 m3 d'huile (pourcentage de décantation des huiles : 50%).
coût moyen de traitement (pompage, transport, incinération) : 1000 frs/M3;
ce qui représente un coût approximatif de 150 000 frs par rapport à un coût
d'opération de 3 MF.
7.4 - Comparaison des différents coûts
Les coûts annoncés ci-avant sont des estimations ou des coûts moyens
permettant d'avoir un ordre de grandeur estimatif des différents traite
ments et de les comparer entre-eux. Ils ne sont en aucun cas fermes et
définitifs et doivent avant toute décision d'intervention faire l'objet
d'une consultation d'entreprises spécialisées.
Les prix ci-après ont valeur Août 1990 et sont hors taxes :
- paroi moulée + couverture étanche : 2,9 MF
- palplanches métalliques + couverture étanche : 2,0 à 2,8 MF
- extraction + mise en décharge : 2,8 MF.
Les différents traitements envisagés ont des coûts équivalents. L'aspect
financier n'interviendra pas dans le choix final.
Indépendamment des problèmes techniques liés à la mise en place d'un
écran étanche dans un milieu homogène, la solution extraction des matériaux
doit être envisagée. En effet, la politique environnementale de ces
dernières années amène à préconiser comme solution de traitement
l'excavation et la mise en décharge des matériaux. Le confinement
artificiel est désormais considéré comme une solution provisoire.
- 29 -
7.5 - Précautions à prendre lors du traitement
L'excavation des remblais marno-calcaires devra se faire avec le plus
grand soin de façon à ce qu'il n'y ait pas contamination de matériaux sains
par les boues. Ceci aurait pour conséquences d'augmenter de façon signifi
cative le volume de terrain pollué à excaver et à mettre en décharge et
donc le coût du traitement.
De même, le chargement et le transport de ces boues devront être faits
par une entreprise spécialisée de façon à ce qu'il n'y ait pas extension de
la zone contaminée, même hors du bassin sur le trajet des camions (fuites
des camions par exemple).
Le déblaiement devant se faire le long du talus du remblai routier, il
nous parait nécessaire de ne pas terminer la route (mise en place de la
chaussée), qui de toute façon, du fait du va et vient des camions liés au
transport des matériaux sur le site (mise en dépôt) devra être interdite à
la circulation. Il est en effet probable que la circulation incessante de
camions chargés et d'engins lourds entraînent la détérioration ou abîme la
chaussée neuve qui n'aura peut être pas été conçue pour cela. De plus, la
circulation d'engins lourds sur le remblai routier peut entraîner une
activation du tassement.
8 - CONCLUSION
Après une étude de faisabilité, il avait été décidé de confiner
place les boues de l'ancien bassin de décantation de Micheville par
couverture étanche.
La géologie et l'hydrogéologie du secteur n'étant pas connues, une
première campagne de reconnaissance a été réalisée sur le bassin, qui a été
recouvert en totalité par une couche de remblais marno-calcaires provenant
du site.
- 30 -
Des sondages destructifs, au nombre de 6 de 6,00 m de profondeur, ainsi
que des sondages pressiométriques au nombre de 3 de 10,00 m de profondeur,
équipés de piézomètres, ont mis en évidence les points suivants :
- étant donnée la configuration générale du bassin de décantation et la
position de la rivière par rapport au fond du bassin, les boues sont en
contact permanent avec la nappe phréatique et ce même en période de
basses eaux;
- les terrains ont de faibles caractéristiques mécaniques;
- l'épaisseur des boues peut atteindre 4,50 m par endroit;
- il doit être envisagé de réaliser une paroi étanche ancrée dans le
substratum marneux sous-jacent de façon à confiner correctement les
boues;
- l'extension des boues s'étend au-delà de la zone visible avant mise
en place du remblai marno-calcaire;
- des huiles ont été rencontrées dans le piézomètre P3 et s'étendent le
long de la digue Sud.
Une campagne de reconnaissance complémentaire a été réalisée en
Septembre 1990 permettant de délimiter les boues.
Le confinement des boues par écran (de 9,00 à 16,00 m de profondeur) +
couverture étanche est estimé au même coût que l'extraction et la mise en
décharge des boues : 2,8 MF environ. Ce coût ne tient pas compte du trai
tement spécifique des huiles (incinération) qui représente environ 5% du
montant total du traitement. C'est cette dernière solution qu'il conviendra
d'envisager plutôt que le confinement qui est considéré, par les adminis
trations responsables, comme une solution provisoire.
Les travaux de terrassement pouvant entrainer des désordres dans la
chaussée de la pénétrante, il convient d'attendre la fin du traitement pour
terminer cette route, qui sera, du fait de la circulation des camions et
d'engins lourds, interdite momentanément à la circulation.
- 31 -
Etablissement Public de la Métropole Lorraine
Ancien bassin de décantation de MICHEVILLE (57)
Reconnaissance géologique complémentaire
Solutions de traitement
A N N E X E
Coupes géologiques
des sondages de reconnaissance
O B S E R V A T I O N S : Descente d'un tube lanterné pour essais pressiométriques jusqu'à 10,00 m
Pose d'un piézomètre à 10 m et protection en tête
O B S E R V A T I O N S : Descente d'un tube lanterné pour essais pressiométriques jusqu'à 10,00 m
Pose d'un piézomètre à 10 m et protection en tête
/
B . R . G . M .
ETUDE:bassin de décantation
VILLERUPT (54)
Ref: 90 7 3324 mai 1990
SONDAGE: D 1 Machine: S 350
fac DescpiptIon I ithologique
prof. cote eny. nat
out
•S*
i
remblais
marne, blocs et silex
(aspect alluvions ?)
1 •
2 •
3 •
4 •
5 •
6 •
7 •
8 •
9 •
10'
11
12
13
14
15
16
17'
18
19
20' 10 20 30 40 50 60
Résistance à l'avancement en sec pour 20 cm
T A I L
0 64
m m
+ I N J
OBSERVATIONS:
B . R . G . M .
ETUDE:bassin de décantation
VILLERUPT (54)
Ref:90/3324 mai 1990
S0NDAGE:D 2
Machine: S 350
fac Descript ion
I ithologique prof.
cote en Y .
nat out
* * V
>»>
•5» v * *
remblai marno-calcaire et blocs
divers : ( briques, silex...)
limon sableux marron clair
1
2
3 -
4 -
5
6
7 -
8
9
10-
11
-12-
- 13-
- 14
15-
16
17
18
- 19
20-
T A I L
0 64 mm
+ I N J
10 20 30 40 50 Résistance à l'avancement en sec pour 20 c m
60
O B S E R V A T I O N S :
B . R . G . M .
ETUDE:bassin de décantation S O N D A G E : D 3
VILLERUPT (54)
Ref: 90 / 3324 mai 1990 Machine: S 350
fac DescriptIon I ithologique
A
* *
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A ! !
. remblais marron à marron foncé
vase noirs nauséabonde
prof.
- 1 -
- 2 -
- 3 -
- 4 -
- 5 -
- 6 -
- 7 -
- 8 -
- 9 -
- 10-
-11-
- 12-
- 13-
- 14-
-15-
- 16-
-17-
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-19-
-20-
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0 40 50 6 cernent en sec pour 20 cm
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OBSERVATIONS:
/
"• -t. :i
B.R.G.M.
ETUDE:bassin de décantation
VILLERUPT (54)
Ref:90/3324 mai 1990
S0NDAGE:D 4
Machine: S 350
fac Descript ion Iithologique
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cote eny.
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8 »*»
Cxi
marna marron jaunâtre
vase noire
perte d'injection, ^
remblais de fonderie
1
2
- 3 -
4
- 5
6
- 7
8
9
10
11
- 12
13
- 14
- 15
16
-17
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19
20
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40 50 20 30
Résistance à l'avancement en sec pour 20 cm 60
OBSERVATIONS:
B.R.G.M.
ETUDE:bassin de décantation
VILLERUPT (54)
Ref:90/3324 mai 1990
SOMDAGE: D 5 Machine: S 350
fac Descript ion
Iithologique prof.
cote en Y .
remblais marneux et blocs de laitier
remblais marron jaunâtre
remblais marron foncé
perte d'injection.
remblais de fonderie
1
2 -
3
4 -
5
6 -
7
8 -
9
10
- 11
- 12-
13-
14-
- 15
16
- 17-
18
19-
20
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-,•%;%»
^ 20 40 50 30 40 50 60
Résistance à l'avancement en sec pour 20 cm
OBSERVATIONS:
B . R . G . M .
ETUDE:bassin de décantation
VILLERUPT (54)
Ref :90 /3324 mai 1990
S0NDAGE:D 6
Machine: S 350
fac Descrîpt ion I ithologique
prof. cote enY.
v V
g g
marne et calcaire
remblais grisâtre
vase noire nauséabonde
1 -
2
3
4
5
6
7
8 -
9
10
11-
12-
13
14-
15
16
17
18-
19-
20' 10 20 30 40 50
Résistance à l'avancement en sec pour 20 cm 60
O B S E R V A T I O N S :
B . R . G . M .
ETUDE:Aciéries de Micheville
VILLERUPT (54)
Ref : 90 / 3324 bis Septembre 1990
SONDAGE: P 1 Machine: S 350
fac Descnipt ion
Iithologique prof.
caractéristiques pressiométriques (io5 P a ) Module E m
50 100 150 '200 250 Pression limite PI
5 10 15 20 25
cote er»Y. nat
out
5. V ¥
* ' •S"
remblais marneux avec blocs marron
remblais tourbeux noir avec végétaux
argile beige
battage carottier (pas d'échantillon)
boue noire - odeur nauséabonde
• sableuse
sable noirâtre
argile
eau ( > 1,00 ) — *n In d« campagrt*
20 40 50 30 40 50 60 Résistance à l'avancement en sec. ou en nb de coups pour 20 c m
T A R
H E
_L_ C B
T A R I
E R E
H E L I
C
O B S E R V A T I O N S : Il n'a pas été observé de niveau aquifère pendant l'exécution du sondage.
B . R . G . M .
ETUDE:Aciéries de Micheville
V I L L E R U P T (54)
Ref: 90 / 3324 bis Septembre
fac Descrlpt ion 1 ithologique
1 r—r-
ÈÉ:
^=
remblais marneux avec nombroiiY hlors
remblais marneux marron
boue noirâtre avec forte odeur nauséabonde
(de 4,20 m à 4,40 m avec blocs)
sable limoneux gris verdâtre
argile grise
OBSERVATIONS:
SONDAGE: P lb
1990 Machine: S 350
prof.
- 1 -
- 2 -
- 3 -
- 4 -
- 5 -
- 6 -
- 7 -
- 8 -
- 9 -
- 10-
- 1 1 -
- 1 2 -
- 1 3 -
- 1 4 -
- 1 5 -
- 1 6 -
- 1 7 -
- 18-
- 19-
- 2 0 -
/ ^ K ""HnO" vyîx
* v caractéristiques pressiométriques (10 5 Pa ) V - 2 £ - J Module E m
50 100 150 '200 250
1 : : S F V ' '
wL :""
HT • Wf^ "
• • • • ;
eau ( 1,90 ) " * ^ «A In d« c w n p s g n *
. . • • t
M ' : * . . . . . .
» • • • • : • :
&&$&&£ • • ' S
flr :. ;
' >
* i
V 1
' t
Pression limite PI 5 10 15 20 25
• :
* :
* t
* •
* »
* <
\ •
* :
! !
cote env. nat
out
T A 1 L L A N T
0 64
m m
+
1 N J E C T
10 20 30 40 50 60 bps Résistance à l'avancement en sec. pour 20 cm fù*
B . R . G . M .
ETUDErAciéries de Micheville
VILLERUPT (54) ,
Ref: 90 / 3324 bis Septembre 1990
S0NDAGE:P 3
Machine: S 350
fac Descript ion
Iitho logique prof. < ^ >
caractéristiques pressiométriques (105 Pa) Module E m
50 100 150'200 250 Pression limite PI
5 10 15 20 25
cote eny.
oui
V V
« »
V
1
remblais marneux marron avec blocs
remblais limon argileux
remblais noir vaseux avec décharge (chiffons) odeur nauséabonde
.dj_4^00#m_à^40jTi_btoçs. vase noirâtre très molle
vase noirâtre sableuse
argile grise
1
2 -
- 3 -
4
5 -
6 -
7
8 -
9 -
10-
- 1 1 -
12
• 13-
14
15
16
17-
18-
19-
20-
eau ( > 2.20 ) "=" «n in d* eamp*gn«
I
10 20 —r-40 50 30 40 50 60
Résistance à l'avancement en sec. ou en nb de coups pour 20 cm
T 0 64
m m + I
T A I L
0 64 m m +
I N J
OBSERVATIONS:
B.R.G.M.
ETUDE:Aciéries de Micheville
VILLERUPT (54)
Ref: 90/3324 bis Septembre 1990
SONDAGE: P 4 Machine: S 350
fac Descript ion I ithologique
prof. <Z> caractéristiques pressiométriques (10 5 Pa )
Module E m 50 100 ISO'200 250
Pression limite PI 5 10 15 20 25
cote env. nat
out
k I"H"
« • . » •
il/*
remblais marno-calcaire marron avec blocs
remblais vaseux noir nauséabond
blocs
sable noirâtre
argile limoneuse grise
- 1
- 2
- 3
- 4
- 5
- 6
7
8
- 9
10-
11-
- 12
13-
- 14-
15-
16-
17-
18-
19-
20-10 20 40 50 30 40 50 60
Résistance à l'avancement en sec. ou en nb de coups pour 20 cm
T A I L L A N T
0 64
m m
I N J
OBSERVATIONS:
B . R . G . M .
ETUDE:Aciéries de Micheville
VILLERUPT (54)
Ref: 90 /3324 bis Septembre 1990
S0NDAGE:P 5
Machine: S 350
fac Descnipt ion
Iithologique prof. <Z> caractéristiques pressiométriques (1Q S Pa )
50 Module E m
100 150*200 250 Pression
10 15 limite PI
20 25
cote env. nat
oui
V V
1 I •Y
remblais marno-calcaire marron • limoneux et sableux
avec blocs
boue noire - vaseuse • sableuse présence d'hydrocarbure
blocs
sable noir
argile grise
• 1 -
2
• 3 -
• 4 -
• 5
• 6
• 7 -
8 •
• 9 •
10-
11-
12
13
14
15
16-
17
18
19-
20 i 10 40 50 20 30 40 50 60
Résistance à l'avancement en sec. ou en nb de coups pour 20 cm
T A I L L A N T
0 64
m m
I N J E C T
OBSERVATIONS:
B . R . G . M .
ETUDE:Aciéries de Micheville
VILLERUPT (54)
Ref: 90 / 3324 bis Septembre 1990
SONDAGE: P 6
Machine: S 350
fdc DescriptIon
I ithologique prof. <JD caractéristiques pressiométriques Q o 5 Pa)
Module E m 50 100 150 '200 250
Pression limite PI 5 10 15 20 25
cote en Y .
nat out
V V V
'S
I I 1
remblais marno-calcaire marron limoneux
et blocs
remblais grisâtre 2,20 m perte d'injection
vase sableuse noirâtre
blocs
sable argileux
argile grise
1 -
2
3 -
4 -
5 -
6 -
7 -
8 -
- 9
10
11
12
13-
14
15-
16-
17-
18
19-
20
eau ( 2,40 )
ïb 20 40 50 30 40 50 60 Résistance à l'avancement en sec. ou en nb de coups pour 20 c m
T A I L L A N T
0 64
I N J E C T
O B S E R V A T I O N S :
B.R.G.M.
ETUDE:Aciéries de Micheville
VILLERUPT(54)
Ref : 90 / 3324 bis Septembre
S O N D A G E : P 7 1990 Machine: S 350
fac Descrlpt ion
Iithologique prof.
caractéristiques pressiométriques (10S Pa) Module E m
50 100 ISO '200 250 Pression limite PI
5 10 15 20 25
cote eny. nat
out
fi? S ,
remblais marneux argileux marron
remblais vaseux noir odeur nauséabonde
remblais sableux limoneux marron gris
argile grise
• 1
2
3
• 4 •
• 5
6
7
8
9
10
11
12
13'
14'
15
16-
17-
18-
19-
20-
eau ( > 1,70 ) " ^ «n fc» tft e a m p a g n *
w-:w^sH^wyswy
20 —r~ 40 10 20 30 40 50 60
Résistance à l'avancement en sec. ou en nb de coups pour 20 cm
T A I L L A N T
0 64
m m
I N J E C T
OBSERVATIONS:
B . R . G . M .
ETUDE:Aciéries de Micheville
VILLERUPT (54)
Ref : 90 / 3324 bis Septembre 1990
S0NDAGE:P 8
Machine: S 350
fâC Descrlpt ion
Iithologique prof. -CD caractéristiques pressiométriques (10 s Pa)
Module E m 50 100 150' 200 250
S B 1 < • '
Pression S 10 15
limite PI 20 25
¥ V
¥ ¥ ¥ ¥
I
remblais marneux marron foncé - avec blocs
• devenant sableux
déchets de fonderies de 2,60 m à 5 m
blocs à 4,80 m
perte d'injection à 6 m
sable limoneux lâches ? (pas d'échantillon)
couche molle vaseuse ? pas d'échantillon
1 -
2 -
- 3
• 4 -
• 5 -
• 6 -
• 7
8 -
• 9
10-
11
12-
13
14-
15
16-
17-
18-
19
2 0 -
eau ( 8,10 ) •^p" «n In d« campagn*
10 20 -r— 4 0 30 40 50 60
Résistance à l'avancement en sec. ou en nb de coups pour 20 c m
O B S E R V A T I O N S :