Etablissement d’Education et d’Enseignement Privé « DALIA »

Projet ENI.

Mon école.

Salut,

Je suis une élève de la classe de CM et je vais vous présenter mon école. « DALIA »

est son nom. Mon établissement se trouve dans l’agglomération d’Alger, la capitale de

l’Algérie, dans le village de Dely Ibrahim à 36° 45’ 43’’ Nord. et 2° 58’ 50’’ Est. et à

une altitude de 584 mètres.

Chaque matin pour rejoindre mon établissement, c’est la course. Mon père redoute les

nombreux embouteillages et nous devons partir avant 7h 30. Mais c’est toujours la

même chose : on traîne ! Bon on finit par démarrer et sur notre route nous traversons

le village de Dely Ibrahim, puis la forêt du Bois des Cars et enfin aboutir sur la route

de notre établissement. Nous sommes dans les premiers bouchons. Au bout de

quelque temps, mon père nous dépose devant le portail de notre école. Après un « au-

revoir » et un « bonne-journée » rapides notre papa démarre et nous entrons à Dalia.

On vient d’échanger les bruits des klaxons et des moteurs contre ceux des cris de nos

camarades dans la cour. Moi, je préfère ces derniers.

Dalia est constituée de trois bâtisses : la première est réservée aux classes du primaire,

la deuxième est réservée au collège et la troisième est le lycée qui recevra ses

premiers élèves à la rentrée 2014/2015. Ainsi nous irons de la grande section jusqu’au

baccalauréat sans changer d’établissement.

Notre établissement est doté aussi d’une bibliothèque assez grande où nous

empruntons des livres, d’une cantine, d’une aire de sport et d’une salle d’art plastique

ainsi que de deux cours : l’une pour les grands et l’autre pour les petits.

Les enseignants ont un parking réservé à leurs véhicules.

DALIA nous a accueillis dès l’âge de 5 ans en classe de préscolaire. Nous avons

commencé petit à petit à faire connaissance avec le monde du savoir et de la

discipline ainsi que de la vie en société.

Nos enseignants nous ont d’abord appris à respecter nos amis, nos professeurs.

Nous avons appris plein de choses. A l’école DALIA les années se succèdent mais ne

se ressemblent pas et chaque année nous apporte son lot de joie et surtout de savoir.

Notre directeur dirige notre établissement d’une main de fer car il est très strict avec

la discipline mais est à l’écoute de chacun de nous si le moindre problème se pose.

Nos professeurs aussi nous mènent un peu la vie dure en nous faisant beaucoup

travailler, mais l’apprentissage se passe toujours dans une ambiance très sympathique.

Côté loisirs, à Dalia, nous pouvons toujours nous exprimer en arts plastiques et en

musique ou encore en sport qui sont pour nous, de loin, les disciplines les plus

amusantes.

En arts plastiques on dessine et on peint beaucoup. En musique on chante et parfois

les garçons rigolent et dérangent le professeur alors il s’énerve. Tous les mardis nous

avons chorale. En sport on se défoule comme des fous et pendant la récréation on file

dans tous les sens.

L’école organise des sorties pédagogiques pour enrichir nos connaissances. On a pu

visiter : des musées, des jardins, des ateliers, etc… On s’éclate et on chante dans le

bus durant tout le trajet aller et retour.

La fête de fin d’année est attendue avec enthousiasme. Les élèves préparent des

pièces de théâtre et des danses depuis le troisième trimestre. Les surveillants décorent

la scène et installent la sonorisation. Dans la salle de bibliothèque on prépare les prix

pour les trois premiers élèves de chaque classe.

C’est ça notre école, on l’aime bien.

Mais au-dessus de mon école que j’aime beaucoup, il y a mon pays, l’Algérie, le

pays de mes parents et de mes ancêtres que j’adore.

DALIA, mon école sous la neige

Mon pays : L’ALGERIE.

L’Algérie est, de par sa superficie 2 381 741 km2, le plus grand pays d’Afrique, du

monde arabe et du pourtour méditerranéen. Elle est constituée d’une grande partie du

Sahara. Au nord l’Atlas tellien forme avec l’Atlas saharien des ensembles de relief

entre lesquels s‘intercalent les hauts plateaux.

LE TASSILI N'AJJER, une des multiples facettes du grand Sahara algérien qui représente

80% de la superficie du pays.

Le Sahara algérien, immensité désertique représente près de 80% de la superficie

globale du pays, soit 2 millions de km2. Il regorge de richesses minières et

énergétiques telles que : le pétrole, le gaz, le fer, etc… mais le Sahara c’est aussi

l’agriculture avec ses oasis et ses palmeraies qui proposent la meilleure datte au

monde la « DEGLET NOUR » dont la réputation n’est plus à faire.

Ghardaïa, capitale berbère du M’Zab dans le nord Sahara. Architecture unique au monde,

inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO.

La deglet nour c’est un type de dattes du Sahara, fruit des palmiers dattiers. C'est un

fruit, charnu, moelleux, très sucré et énergétique, de quatre à six centimètres de long,

contenant un noyau. La deglet nour est maintenant répandue et produite par de

nombreux pays. L’Algérie est le 4ème

producteur mondial de dattes avec plus de

700 000 tonnes par an.

Oran ou El Bahia, 2ème ville d’Algérie, ouverte sur la mer et dominée par le fort de Santa Cruz,

vestige d’une présence espagnole au XVI siècle.

Constantine : 3ème ville d’Algérie, bâtie sur des rochers et reliée par des ponts – ici le pont de

Sidi Rached.

Au nord, nous trouvons entre l’Atlas et la mer méditerranée les plaines telles que

celles de la Mitidja, d’Oran et de Annaba réservées aux fruits et légumes.

La capitale de l’Algérie est Alger qui compte plus de trois millions d’habitants.

La monnaie officielle est le Dinar Algérien.

Les langues officielles sont l’Arabe et le Tamazigh. Mais nous étudions aussi le

Français et l’Anglais.

Village kabyle sous la neige sur les montagnes du Djurdjura

Comme toutes les nations, mon pays l’Algérie a un drapeau qui flotte

majestueusement au vent.

L’Algérie, plus grand pays d’Afrique avec ses 2 380 000 kilomètres carrés et son emblème

national.

Le drapeau algérien.

Le drapeau de l’Algérie est constitué de deux bandes verticales d’égale largeur :

verte à la hampe et blanche au vent. Il comporte en son milieu un croissant rouge

entourant en son milieu une étoile rouge à cinq branches. La bande de couleur verte

représente la prospérité ainsi que la couleur du paradis en islam. La bande blanche

représente la pureté et la paix. Le croissant représente le chemin que doit parcourir le

musulman durant sa vie pour espérer accéder au paradis. L’étoile représente les cinq

piliers de l’islam. La couleur rouge représente le sang des martyrs.

Le drapeau algérien a connu plusieurs étapes dans sa confection. Le premier drapeau

est apparu en 1926 lors d’une manifestation de syndicalistes puis en 1945 à la fin de la

2ème

guerre mondiale un deuxième drapeau a été brandi, enfin en 1958 le

gouvernement provisoire de la république algérienne adopta définitivement l’actuel

drapeau.

L’hymne national algérien.

L’hymne national de l’Algérie est « KASSAMEN » (Nous jurons). Les paroles ont été

écrites par le poète Moufdi Zakaria. Il a été chanté pour la première fois en 1957,

durant la guerre d’indépendance.

Un couplet de « KASSAMEN » :

« Nous jurons ! »

Par les tempêtes dévastatrices abattues sur nous,

Par notre sang noble et pur généreusement versé,

Par les éclatants étendards flottant au vent,

Sur les cimes altières de nos fières montagnes,

Que nous nous sommes dressés pour la vie et la mort,

Car nous avons décidé que l’Algérie vivra.

Témoignez-en ! Témoignez-en ! Témoignez-en !

Héros de l’Algérie.

L’Emir Abdelkader, héros de la résistance à la pénétration française (1808 – 1883).

Parmi les grands héros de l’Algérie, on peut citer l’Emir Abdelkader qui fut le

premier à combattre l’armée coloniale durant 17 ans de 1830 à 1847. D’autres

soulèvements ont eu lieu durant toute la colonisation de l’Algérie jusqu’à la

révolution armée de 1954 qui aboutit à l’indépendance du pays le 5 juillet 1962.

Parmi les grands martyrs on peut citer Amirouche, Didouche Mourad, Larbi Ben

m’hidi, et d’autres… 1 million et demi d’algériens sont morts pour que vive l’Algérie.

Sport.

D’autres héros sont attendus avec impatience au mois de juin 2014. Il s’agit des

« Fennec » :l’équipe nationale de football qui va participer à la coupe du monde qui se

déroulera au Brésil cet été. L’Algérie a ainsi l’honneur d’être le seul pays arabe

qualifié pour cette coupe du monde. Chacun de nous formule ses pronostiques en

attendant le début de cette compétition. On sent qu’il y aura beaucoup de

nervosité chez les supporters algériens surtout que les matchs se dérouleront durant le

mois de carême en plus de la chaleur de l’été.

La jeunesse algérienne représente 70% de la population, nourrie de l’amour pour la patrie

lors d’une manifestation.

Mais le football n’est pas l’unique occupation des Algériens et des Algériennes. A

travers ses vastes étendues, on recense une culture diversifiée sur tous les plans :

artistique, musicale, culinaire, architecturale, vestimentaire, etc…

La culture algérienne.

La culture algérienne est riche, variée et très ancienne. Chaque région constitue un

foyer culturel. On peut citer entre autres : la Kabylie, les Aurès, l’Algérois, les Oasis,

l’Oranie.

Les Foggara ou l’art du partage équitable de la précieuse eau entre les agriculteurs des oasis,

classée patrimoine mondial de l’humanité par l’UNESCO.

Sur le plan musical, l’Algérie est doté d’un riche répertoire. On y recense la musique

classique arabo-andalouse, le Chaabi, la musique Kabyle, le Raï, la musique Diwane,

la musique Targui etc…

L’Algérie a créé dès 1963 le Ballet National Algérien qui développe les danses

traditionnelles algériennes et depuis quelques années la danse classique

contemporaine.

Le cinéma n’est pas en reste puisqu’il a vu le jour au lendemain de

l’indépendance(1962). Il a hérité du cinéma de la guerre d’indépendance (1954/1962).

Sa meilleure récompense a été la palme d’or au festival de Cannes en 1975 pour le

film « Chroniques des Années de Braise »de Mohamed Lakhdar HAMINA.

La peinture est représentée par plusieurs artistes dont les plus connus sont :

ISSIAKHEM, KHADDA, BAYA, et Mohamed RACIM fondateur de l’école

algérienne de miniature.

Timgad, antique ville romaine prés de Batna dans l’est algérien, classée par l’UNESCO

patrimoine mondial de l’humanité.

Quant à l’artisanat recèle d’immenses richesses aussi bien dans la poterie que dans le

tissage domaines presque exclusifs des femmes.

Sur le plan culinaire le plat traditionnel du pays reste le couscous. Il est présent

sous différentes formes et dans toutes les occasions : religieuses, mariages, décès. Plat

à base de semoule roulée à la main par les femmes il est cuit à la vapeur. Le couscous

est accompagné d’une sauce avec légumes et viandes. On en raffole…

En Algérie nous célébrons plusieurs fêtes religieuses : le 1er Maharrem qui est

l’équivalent du 1er janvier, l’Aid esseghir qui marque la fin du mois de jeune

(ramadhan) l’aid el khebir où on sacrifie le mouton pour entretenir la tradition

d’Abraham, l’Achoura qui est le 10ème

jour du mois de Moharrem. A l’occasion de

cette journée les gens aisés viennent en aide aux pauvres en leur offrant de l’argent.

La faune et la flore.

L’Algérie dispose d’énormes variétés animales et végétales. Mais l’animal

représentatif de l’Algérie est le Fennec, d’ailleurs notre équipe nationale de football

porte le surnom de « Les Fennec ». Animal du grand Sahara algérien, j’ai toujours

pensé que c’était un renard alors qu’en réalité il ressemble seulement au renard. J’ai

appris quelque chose.

Le Fennec, petit renard du Sahara (60Cm), c’est la mascotte de l’équipe nationale de football.

Alger, la capitale.

On ne peut parler d’Alger sans parler de la Casbah. Site historique remarquable inscrit

au patrimoine mondial de l’Unesco pour sa valeur universelle, la Casbah d’Alger ou

quartier de la vieille ville, conserve ses maisons traditionnelles, ses mosquées, ses

fontaines et ses souks animés.

Alger la nuit. Capitale de l’Algérie, ville de plus de 2000 ans d’histoire, fut appelée

successivement IKOSIUM, ICOSIUM, AL DJAZAIR, et enfin ALGER.

MAQUAM EL CHAHID (monument au martyre), juché sur les hauteurs d’Alger.

La Basilique « Notre Dame d’Afrique », toujours en activité, symbole de la tolérance

religieuse en Algérie.

Elle a été construite en 960 sur les ruines de l’ancienne ville romaine Icosium par

Bologhine Ibn Ziri

On y accède par des ruelles et des escaliers et c’est le seul endroit où il n’y a ni

automobiles ni motos.