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exquizophrènes

et de la TabletterieMusée de la Nacre

2Musée de la Nacre et de la Tabletterie

51, rue Roger Salengro - 60110 MERU - Téléphone : 03 44 22 61 74 - Fax : 03 44 22 07 52Site internet : www.musee-nacre.com

Dossier pédagogique mécaniques exquizophrènes

So

mm

ai

re Présentation ................................................................................................ 3

Introduction ......................................................................................... 3Le Musée de la Nacre et de la Tabletterie ............ 3

Liens avec le programme scolaire ..................................... 4

Repères chronologiques ............................................................... 4

La révolution industrielle ou l’avènement des machines ........................................................................................................ 5

Des machines entre fascination et effroi .................... 6

Du non fonctionnel à l'absurde ............................................ 8

La machine transcendée ou l’indétermination machine/humain .............................................................................. 10

Pistes de travail en classe ...................................................... 11

L'usine au cinéma : des machines implacables ............................................... 11

Les machines imaginaires ................................................. 11

Mécaniques et processus de création ................ 12

Informations pratiques ............................................................ 13




IntroductionCe dossier pédagogique a pour but de vous fournir de plus amples informations sur la visite-atelier "Mécaniques Exquizophrènes" proposée aux élèves de collège dans le cadre de l’offre pédagogique du musée.Il a pour objectif de vous aider à préparer votre visite au musée et à prolonger la réflexion en classe. Vous y trouverez quelques propositions de pistes de travail pour les élèves ainsi que des ressources documentaires pour approfondir les connaissances abordées dans l’atelier.

Musée de la Nacre et de la TabletterieLe Musée de la Nacre et de la Tabletterie est installé dans une ancienne usine de tabletterie construite à partir de 1859. Il retrace l’histoire de cet artisanat, devenu par la suite industrie, dans le sud de l’Oise et à Méru.C’est au 17e siècle que les paysans de la région commencent à fabriquer de petits objets de tabletterie durant la morte saison. Ces objets, utilitaires (boutons, dominos, jeux) ou de luxe (éventails, jumelles de théâtre), sont fabriqués à partir de matières naturelles comme l’os, la corne, l’ivoire, l’écaille, la nacre et les bois précieux.Cette activité connaît un essor important au 19e siècle grâce au renouveau apporté par la Révolution Industrielle. La tabletterie occupe jusqu’à 10 000 ouvriers au début du 20e siècle. Les millions d’objets produits dans les usines du Pays de Thelle sont revendus dans le monde entier.Dans la seconde moitié du 20e siècle, la tabletterie est peu à peu éclipsée par l’utilisation des matières plastiques. Aujourd’hui, seul le Musée de la Nacre et de la Tabletterie perpétue cette tradition.

Atelier des boutonniers,Musée de la Nacre et de la Tabletterie

Présentation




Liens avec le programme scolaire Source : B.O. hors série n°6 du 28 août 2008

Histoire :• Le 19e siècle. La première et la seconde

révolution industrielle.

Français :• Le roman fantastique au 19e siècle.• Mondes contemporains et mondes futurs dans la

littérature du 20e siècle.• Du texte à l’image : rapport entre arts et

littérature autour du thème de la machine.• Techniques de rédaction : l’exemple de l’écriture

automatique.

Histoire des arts :• 19e siècle : évolution technologique et

impressionnisme.• 20e et 21e siècle : la machine dans les arts du

futurisme aux courants contemporains.

Repères chronologiques

• 1679 : le français Denis Papin construit la première chaudière, prélude de la machine à vapeur

• 1712 : Thomas Savery et Thomas Newcomen perfectionnent le procédé de Papin et produisent la première machine à vapeur

• 1769 : l’écossais James Watt dépose un brevet de machine à vapeur et continue d’améliorer cette invention

• 1800 : Alessandro Volta invente la pile

• 1804 : Richard Trevithick conçoit la première locomotive à vapeur qui se déplace à 8 km/h

• 1827 : première ligne de train ouverte en France entre Saint-Etienne et Andrézieux

• 1837 : Charles Babbage invente la première machine à calculer programmable

• 1840 : Samuel Morse invente le télégraphe

• 1873 : l’Obéissante, première automobile à vapeur commercialisée par Amédée Bollée

• 1876 : Alexander Graham-Bell dépose le brevet du téléphone. La firme allemande Otto développe un moteur à combustion.

• 1879 : Thomas Edison invente l’ampoule électrique

• 1890 : Clément Adler réalise son premier prototype d’avion qui vole à 50 m de hauteur

• 1895 : les frères Lumière inventent le cinématographe

• 1900 : commercialisation du premier moteur diesel

• 1903 : premier vol en avion motorisé par les frères Wright

• 1926 : John Baird diffuse la première émission de télévision sur ondes hertziennes

• 1937 : conception des premiers ordinateurs et programmes informatiques

• 1961 : premier robot à usage industriel utilisé chez General Motors

• 1969 : la mission Apollo 11 alunit sur notre satellite. Invention du téléphone portable

• 1980 : création du premier ordinateur personnel, le PC

• 1990 : mise en place du réseau Internet

• 1996 : premier clonage donnant naissance à la brebis Dolly




La révolution industrielle ou l'avènement des machines

Pour fabriquer des objets ensuite vendus dans le commerce, les hommes ont de tous temps utilisé des matières premières et des outils. Les premiers outils s’utilisent uniquement à la main : marteau, limes, scies… Mais la production est lente et limitée.A partir du 19e siècle, une véritable révolution atteint le monde du travail. On invente de très nombreuses machines qui permettent d’accélérer le travail et d’augmenter la production.

La machine (dont l’étymologie grecque signifie : astuce, invention ingénieuse) est un produit mécanique capable d'utiliser une source d'énergie

Machine à vapeur du musée de la Nacre et de la Tabletterie, 1902, construction Albaret, Rantigny

pour effectuer par elle-même, sous la conduite ou non d'un ouvrier, une ou plusieurs tâches spécifiques.

La première révolution industrielle naît en Angleterre à la fin du 18e siècle et se prolonge jusqu’au milieu du siècle suivant, se répandant dans tout le monde occidental. On découvre une nouvelle source d’énergie, le charbon, bientôt utilisé pour faire fonctionner les premières machines à vapeur.

Imaginées dès le 17e siècle par Denis Papin puis par Thomas Newcomen, elles sont ensuite perfectionnées par l’écossais James Watt dans la deuxième moitié du 18e siècle.

Au 19e siècle se développent de nombreuses usines où se regroupent les ouvriers pour travailler. Auparavant, ils travaillaient dans de petits ateliers, en nombre réduit. Désormais, des dizaines de personnes se retrouvent dans les usines pour produire des objets toujours plus nombreux.

De très nombreuses inventions viennent améliorer le quotidien de la population : le train (1804), le télégraphe (1840)...

La seconde moitié du 19e siècle voit l’apparition d’une seconde révolution industrielle. La généralisation de l’électricité et du pétrole, le développement de nouveaux moyens de communication (comme le téléphone dès 1876) et de transports (l’automobile à vapeur en 1873), font définitivement entrer le monde dans la modernité.

Les progrès technologiques ne cesseront de se faire plus nombreux à l'aube du 20e siècle.




A la fin du 19e siècle, le monde moderne est de façon générale source d’enthousiasme. Les artistes, comme les impressionnistes, célèbrent les inventions les plus récentes comme l’automobile, le train ou la photographie. Claude Monet dépeint ainsi avec ardeur de nombreuses vues de la Gare Saint Lazare.Au début du siècle suivant, le mouvement futuriste, né en Italie, s’emballe lui aussi pour la technologie. D’après ses protagonistes, celle-ci doit remplacer le beau en art. Les futuristes font l’éloge du mouvement et de la vitesse à travers des peintures fragmentées, dont les facettes se multiplient et s’entrechoquent. Ce que l’on voit ici sur un tableau de Giacomo Balla.

Des machines entre fascination et effroi

Giacomo Balla, Vélocité d’automobile, 1913, Milan, Galerie d’Art Moderne

Claude Monet, La gare Saint-Lazare, 1877, Londres, National Gallery




Le futurisme s’est aussi répandu dans la littérature. Filippo Tommaso Marinetti, le chef de file de ce mouvement, écrit par exemple dans son Manifeste du Futurisme en 1909 : "Nous affirmons que la splendeur du monde s'est enrichie d'une beauté nouvelle : la beauté de la vitesse. Une automobile de course avec son coffre orné de gros tuyaux tels des serpents à l'haleine explosive... une automobile rugissante qui semble courir sur la mitraille est plus belle que la Victoire de Samothrace."A l’inverse de ces visions enthousiastes, de nombreux artistes ont représenté le côté menaçant des machines. Chez Diego Rivera, peintre muraliste mexicain, l’usine de Détroit devient un monstre où les machines, gigantesques, dominent et écrasent les ouvriers. Ces derniers deviennent à leur tour de simples

Pour approfondir - Bibliographie : • Bradbury, Ray, Fahrenheit 451,1953 Le limier est une machine à traquer "les déviants" qui persistent à lire.• Bradbury, Ray, Le Dragon, in Un remède à la mélancolie,1948 Où le train devient un animal fantastique.• Kafka, Franz, La colonie pénitentiaire,1919 La machine à punir les détenus est particulièrement perfomante et horrible.

• Marinetti, Philippo Tommaso. Manifeste du futurisme, 1909. Texte fondateur du futurisme.• Murani, Bruno. Manifeste du machinisme, 1952

• Paladini, Vinicio. La révolte intellectuelle, 1922

• Zola, Emile. Germinal, 1885. Le puits de mine du Voreux y apparaît comme une machine vorace et destructrice.

rouages d’une machine immense, à la mécanique impitoyable.La machine, dans de nombreux films de science-fiction, devient même intrusive, voire objet de torture et d’horreur. Ainsi est-elle greffée au corps d’Anakin Skywalker pour lui permettre de survivre dans le film Star Wars III. Le fantasme des nano-machines utilisées comme outils de traque et de subtilisation d’informations apparaît dans de nombreux films et séries cultes, comme par exemple la trilogie Matrix. L’image la plus courante est celle de la nano-machine s’introduisant sous la peau d’un personnage pour en prendre le contrôle.L’ambivalence de la machine, entre perfection technologique et monstruosité au service du Mal est illustrée dans de nombreuses œuvres contemporaines, comme celles de Sam Olfen.

Diego Rivera, L’industrie de

Détroit, détail du mur est, 1932-1933, Detroit

Institute of Arts

Sam van Olfen, Dissecator




En dehors de l’enthousiasme ou de l’effroi, les machines ont souvent fait l’objet de représentations comiques. Les artistes y voient tour à tour des objets drôles, dérisoires, et même ineptes. L’inutilité de la machine est pointée du doigt dès lors qu’elle se détraque, se casse. C’est ce que mettent en avant certains artistes comme les Nouveaux Réalistes, actifs en France à partir des années 1950. Les Nouveaux Réalistes détournent des objets du quotidien dans des mises en scène insolites.

Arman produit ainsi des Accumulations où il entasse des dizaines d’objets pour en faire des tableaux, ainsi que des Colères. A l’inverse des Accumulations qui procèdent de la construction, les Colères opèrent une destruction en règle d’objets divers. La machine déglinguée, devenue inutile, est désormais un pur objet d’art qui interpelle le spectateur, comme le montre l’œuvre La Secrétaire renvoyée.Jean Tinguely est un autre membre éminent des Nouveaux Réalistes. Il réalise des machines, souvent gigantesques, faisant une mécanique démentielle qui ne produit rien. C’est le cas de l’œuvre Eureka dont la machinerie complexe tourne dans le vide. Tinguely propose un double regard à la fois comique et tragique sur cette absence de sens.

Du non fonctionnel à l'absurde

Arman, La Secrétaire renvoyée, 1963

Jean Tinguely,

Eureka, Zurich

Francis Picabia,

Machines tournez vite, 1916-1918,

Washington, National Gallery

of Art

Les machines absurdes de Tinguely prennent leur source dans les mouvements surréalistes et dadaïste du début du 20e siècle durant lequel des artistes comme Francis Picabia ou Marcel Duchamp créent des machines ahurissantes. Ces "machines solitaires" réduisent à une simple mécanique la notion de désir et le rapport à l'autre. Ainsi, Picabia illustre-t-il la relation amoureuse par un jeu de pistons et de rouages bien huilés dans Machines tournez vite.




Les thèmes de l’absurde et du mécanique se retrouvent dans le travail des surréalistes. Deux procédés de création en sont particulièrement emblématiques : l’écriture automatique et le cadavre exquis. La première vise à écrire de la façon la plus mécanique possible afin de s’affranchir du contrôle de la raison. Les surréalistes comme André Breton ont abusé de cet exercice qui leur demandait de coucher sur le papier tout ce qui leur passait par la tête. Le cadavre exquis fait quant à lui intervenir un collage aléatoire de mots ou d’images, pour produire une œuvre incongrue.

L’art contemporain regorge à son tour de machines ineptes, et notamment de machines censées produire de l’art, telles les machines de Roxy Paine, Damien Hirst ou Tim Lewis. Ce dernier propose ainsi un bras mécanique équipé d’un stylo dessinant inlassablement les mêmes motifs. A travers de telles œuvres, la machine est dénoncée comme non créative, ne produisant que des œuvres monotones et attendues.

Tim Lewis, Auto-Dali Prosthetic, 2000

Pour approfondir - Bibliographie :• Barjavel, René, Ravage,1943 Le roman décrit une société où toutes les machines tombent en panne.

• Breton, André, Soupault, Philippe, Les champs magnétiques, 1920 Le texte fondateur de l’écriture automatique surréaliste.

• Dahl, Roald, La grande grammatrisatrice automatique in Bizarre ! Bizarre ! 1953 Dahl y décrit l’invention d’une machine à produire des livres absurdes.

• Klein, Gérard, Les villes, in Un homme contre la ville et autres récits sur la ville, 1981 La machine qui fait office d’autorité dans la ville se dérègle et sème le chaos.

• Orwell, Georges, 1984, 1948 On y parle d’une machine à produire des romans destinés à abrutir la population.

• Roussel, Raymond, Impressions d'Afrique, 1909 Des inventeurs farfelus rivalisent pour inventer des machines extravagantes.

• Vian, Boris, L'écume des jours, 1947 Une invention aussi imaginative qu’inutile : le pianocktail.




Très populaire dans les arts depuis la fin du 19e siècle, la machine anthropomorphique, ou homme artificiel, séduit par son imaginaire débordant. Littérature d'abord puis arts plastiques, cinéma et bande dessinée s'en sont emparés.Les premières créatures artificielles apparaissent dans les mythes antiques avec Galatée, la femme rêvée de Pygmalion, ou les servantes dorées d'Héphaïstos par exemple. Les auteurs du 19e siècle développent ce fantasme en réduisant la limite entre illusion et réalité tant et si bien que cela en devient troublant. Le monstre de Frankenstein, de Mary Shelley, est ainsi doté de sentiments qui le conduisent à la folie. Cependant, c'est aussi l'homme qui s'y perd lui-même parfois. Dans l'Homme au sable d'Hoffmann, le personnage principal s'éprend d'un automate au point d'en perdre la raison. Villiers de l'Isle-Adam reprend cette thématique avec L'Eve future, texte fondateur du roman de science fiction moderne.L’ambiguïté de la nature de l’androïde se retrouve dans le film Métropolis, réalisé par Fritz Lang en 1927, où un robot créé à l’image d’une femme fatale pour ameuter les ouvriers de la basse classe finit même par avoir une volonté propre. Depuis, le cinéma (Blade runner, Terminator, Robocop, L’homme bicentenaire, Transformers…) comme le petit écran (L’Homme qui valait trois milliards, Real Humans…) se nourrissent de ce sujet intarissable où l’homme amélioré, également appelé cyborg, est venu rejoindre les robots.Le brouillage volontaire de la frontière entre l’homme et la machine est enfin très exploité dans les bandes dessinées, mangas, comics et les arts plastiques. Le travail d’Enki Bilal, à la croisée de ces deux domaines, montre ainsi des êtres hybrides dont il est impossible de définir la véritable nature originelle.

La machine transcendée ou l’indétermination machine/humain

Illustration de Raphaël Drouart pour l’Eve future par Villiers de

L’Isle-Adam, édition de 1925

Image extraite du film Métropolis,

1927

Enki Bilal, Mecanhumanimal,

2013

Pour approfondir - Bibliographie :• Asimov, Isaac, Les robots,1950 Où la machine surpasse sa nature artificielle.

• Collodi, Carlo, Les aventures de Pinocchio, 1883 Un pantin de bois apprend à devenir humain.

• Hoffmann, E.T.A., L'homme au sable, in Contes nocturnes, 1817 Un robot imita nt parfaitement la forme humaine fait sombrer un jeune homme dans la folie.

• Villiers de l'Isle-Adam, Auguste, L'Eve future, 1886 L’auteur y relate la création d’un androïde qui surpasse le genre humain.




Pistes de travail en classe

L'usine au cinéma : des machines implacablesCertains courants artistiques ont présenté la machine et son exploitation en usine de façon angoissée. Cherchez à comprendre comment et pourquoi le cinéaste donne une image oppressante des machines :

Etudes de films :

- La Grève, Sergueï Eisenstein, 1925- Métropolis, Fritz Lang, 1927- 1984, Michael Radford, 1984

Les machines imaginairesLes artistes ont parfois porté un regard prospectif sur les machines. De tous temps, ils se sont plu à imaginer les machines du futur ou simplement à inventer des machines de fiction.

Quelques oeuvres à étudier :Littérature :- Jules Verne, La maison à vapeur, 1880- Albert Rochida, Le XXe siècle, 1894- Herbert George Wells, La machine à explorer le

temps, 1895

Image tirée du film Métropolis, 1927Albert Robida, Sortie de l’opéra en l’an 2000, 1882

Couverture de la revue Modern Mechanics, août 1930

Léonard de Vinci, Machine volante, vers 1487, Paris,

Institut de France

Dessin et illustration :




Mécanique et processus de créationUne machine, ou une technique mécanique, peut-elle produire de l’art ? Cette question posée par les surréalistes au début du 20e siècle est toujours d’actualité.

Etudiez les œuvres suivantes et essayez de répondre à ces questions :Les machines produisent elles vraiment des œuvres d’art ?

La machine elle-même est-elle une œuvre d’art ?

Jean Tinguely, Cyclograveur, 1960, Zurich, KunsthausEn pédalant sur le cyclograveur, des bras munis de pinceaux sont actionnés et un dessin abstrait apparaît sur la toile.

Roxy Paine, SCUMAK 2, 2001Cette machine produit automatiquement des sculptures. Il s’agit d’amas aléatoires de pâtes plastiques.

The Painting Fool, Afghanistan collage, 2009Le logiciel informatique "Painting Fool" produit des œuvres consultables sur internet, dans une large gamme de styles différents. Son créateur le décrit comme "un programme qui aspire à devenir un artiste".

Expérimentez à votre tour un procédé de création mécanique : la technique du cut-up inventée par l’écrivain William Burroughs.Ecrire un texte puis le découper en paragraphes et les mélanger au hasard, ou mélanger plusieurs textes écrits par différents élèves.




Informations pratiquesAtelier "Mécaniques exquizophrènes" Les élèves visitent les ateliers reconstitués du musée et découvrent le rôle occupé par les machines dans la production tabletière. Ils assistent au fonctionnement d’un moteur à vapeur et à la réalisation d’un bouton de nacre. En atelier, ils abordent la diversité des points de vue sur la machine dans les arts et la littérature, grâce à un "puzzle" d’œuvres et de citations à reconstituer. En utilisant un procédé automatique surréaliste, ils réalisent un collage participatif sous forme de cadavre-exquis et créent une machine composite incroyable.

Durée : 1h15 puis 2hDisciplines : Sciences et techniques, cinéma, histoire des arts, littérature, histoireObjectifs pédagogiques :- Découvrir l'histoire de la tabletterie et des

progrès mécaniques- Découvrir les visions parallèles sur la machine en

balayant l’histoire des arts et de la littérature- Utiliser la technique de l’automatisme surréaliste

pour réaliser une œuvre- Aborder le principe d’œuvre collective

Tarifs :Forfait de 220€ pour 1 classe*Forfait de 400€ pour 2 classes** 1 classe = 30 élèves maximum

Quelques conseils pour votre visiteNous vous rappelons que durant toute la visite au musée, le groupe reste sous la responsabilité et sous la surveillance des enseignants et des accompagnateurs. C’est pourquoi nous vous demandons d’être vigilant au bon comportement des adolescents.Pour des raisons de conservation et de sécurité, il est interdit de boire, de manger, de courir et de toucher les œuvres et objets du musée. Les visites et ateliers se font sur réservation uniquement. En cas de retard du groupe, le temps de visite pourra être raccourci.Le paiement des prestations se fait sur place le jour de la visite. Si votre structure ne paie pas directement, merci de nous fournir un bon de commande.Lors de votre visite au musée, nous mettons à votre disposition un local pour déposer sacs et manteaux. Il est possible de pique-niquer sur place à l’abri. Pour cela, merci de réserver au préalable la cafétéria.

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