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1 Livre blanc Est-il rentable d'investir dans la virtualisation du poste de travail (VDI) ?

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Livre blanc

Est-il rentable d'investir

dans la virtualisation du

poste de travail (VDI) ?

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SOMMAIRE

Introduction………………………………….…. P.3

Le marché de la VDI…………………………… P.4

VDI : comment ça marche….………………… P.6

VDI : avantages et inconvénients…………… P.9

Les offres VDI……..……………………….…… P.12

Les offres logicielles (P. 13 à 19)

Les offres matérielles (P. 20 à 24)

Les déploiements réussis……………………. P.25

Les spécialistes de la VDI….………………… P.31

Paroles d'experts de la VDI….…………….… P.34

Serge Rajevice, directeur commercial de l'intégrateur ActivLan

Eric Wien, président de l'intégrateur Yourax

Didier Delhoste, directeur général adjoint de l'intégrateur Cheops Technology

Xavier Stern, président de l'intégrateur Cefi

Julien Cohen et Noham Medyouni, consultants avant-vente Virtualisation chez

l'intégrateur SCC

Conclusion…………………………………...… P.39

Livre blanc édité par le magazine CBP© (www.channelbp.com)

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Introduction

Nous changeons beaucoup notre façon de travailler actuellement. Hier organisée autour d'un lieu fixe, l'entreprise, où le salarié utilisait principalement le téléphone et le PC comme outils de travail, elle repose désormais de plus en plus sur l'usage de terminaux connectés en situation de mobilité, tels que les tablettes ou les smartphones. Pour autant, l'utilisateur a besoin de retrouver sur ces nouveaux terminaux son environnement de travail habituel, les applications de son entreprise et ses données, qu'il soit au bureau, à son domicile, ou en déplacement. Et cela indépendamment de l'objet connecté qu'il utilise.

C'est là qu'intervient la VDI (Virtual Desktop Infrastructure), l'infrastructure IT qui permet la virtualisation du poste de travail. Utilisant des serveurs situés dans l'entreprise, chez un revendeur informatique, voire dans un data center raccordé au "Nuage" (cloud computing) - la VDI permet d'implémenter une machine virtuelle (VM) dans laquelle s'exécutent l'environnement de travail et les applications de l'utilisateur, qui accède à son poste de travail virtuel en affichant le contenu de la VM sur son terminal.

53,3 % des DSI ont commencé à se documenter sur la VDI, 13,6 % ont commencé à la déployer, 11,1 % ont mis en place un pilote, 11,1 % ont un projet de VDI.

Source Observatoire 2012 des directeurs informatiques

La VDI était jusqu'à présent surtout réservée aux grandes entreprises, seules capables de supporter la complexité des infrastructures de virtualisation du poste de travail, et leurs coûts d'acquisition et de déploiement. Mais l'évolution des performances des technologies IT, la réduction du coût des équipements, la multiplication des services accessibles dans le Cloud, ainsi que la montée en compétence des intégrateurs rendent désormais la VDI plus accessible aux PME. Surtout pour celles qui optent pour des clients légers comme terminaux.

De plus, petites ou grandes, les entreprises s'intéressent davantage à la VDI au regard de la valeur d'usage qu'elle présente pour certaines directions métiers, et aussi parce qu'elle facilite l'administration de leurs terminaux physiques et virtuels en environnements hétérogènes. Cela dit, la VDI n'est pas la panacée, et certains fournisseurs n'en font plus autant la promotion qu'auparavant, comme nous le verrons dans ce livre blanc.

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- 1 - Le marché de la VDI

IDC a évalué le marché mondial de la VDI en 2012 à 2,7 milliards de dollars, en progression de 10,4 % (source Worldwide Virtual Client Computing 2012 Vendor Shares). Il devrait continuer de s'afficher en forte croissance, en moyenne de 7,6 % sur les cinq prochaines années.

Trois acteurs se partagent 78 % du marché mondial des logiciels de virtualisation du poste de travail : Citrix, dont la part de marché est de l'ordre de 45 %, Microsoft (22%), et VMware (11 %).

Marché de la virtualisation du logiciel client en 2013, IDC

Passés ces trois géants, IDC a identifié six autres vendeurs de logiciels de VDI – OpenText, Symantec, Oracle, Red Hat, Dell et ASG – mais leur part de marché réciproque serait au maximum de 0,5 %. C'est pourquoi nous les avons écartés de ce dossier. De même, les fabricants de matériel ne figurent pas dans ce tableau (hormis Dell qui est présent via ses solutions Quest Software), car ils déploient les logiciels de VDI sur leurs infrastructures matérielles. Nous reviendrons en détail sur les offres matérielles dans un chapitre suivant.

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Quelques données sur les déploiements de VDI

Les solutions de VDI sont principalement déployées sur la plateforme Microsoft pour l'instant, car Windows est encore l'environnement de référence en entreprise (82,2 % de part de marché en 2012), loin devant Unix (11,7 %) et Linux (4,9%).

Quant au profil type des besoins des entreprises en VDI, il est connu. La majorité des demandes porte sur des environnements 'traditionnels', de type PC ou client léger sous Windows. La pré-configuration des réseaux de clients légers séduit de plus en plus de PME. Et les solutions déployées concernent en moyenne de 7 à 14 utilisateurs dans les PME.

Les grandes tendances de la VDI

Comment évoluera la VDI dans les années à venir ? Plusieurs grandes tendances influencent le développement de ce marché. Par exemple, la montée en charge des besoins des entreprises en matière de virtualisation des infrastructures IT et d'utilisation de postes de travail mobiles a été la tendance émergente de 2013. Nous constatons également une forte attente des clients pour le respect des normes en matière d'infrastructure, de virtualisation, et de réseaux.

Ensuite, 2014 devrait marquer la fin de l'encapsulation complète du poste de travail. Le recours à la VDI devrait davantage se décliner sous la forme de bureaux virtuels vendus comme des services et accessibles dans le Cloud ou à partir de plateformes DaaS (Desktop-as-a-Service). En contrepartie, les PME n'auront plus la main sur leurs infrastructures IT, dont elles confieront la gestion à leurs partenaires.

Sur le plan matériel, le client léger signe son grand retour. L'intégration de cartes graphiques HD (haute définition) lui permet de réaliser de la division de calcul graphique à la demande, et d'offrir un meilleur taux d'utilisation des applications. La réduction de la taille des serveurs physiques, suite à l'arrivée de nouvelles technologies IT innovantes comme les processeurs 64 bits d'ARM ou l'architecture Moonshot de HP, devrait également permettre l'émergence de nouvelles infrastructures HDI (Hardware Desktop Infrastructure) pour des applications stratégiques qui ne privilégient ou ne supportent pas la virtualisation. Une approche qui intéresse les partisans des clients lourds, terminaux qui se situent à mi-chemin du client léger et du PC.

Enfin, la fin du support sur Windows XP par Microsoft et la migration des entreprises vers Windows 7 ou 8 seront de puissants moteurs qui accéléreront le déploiement des projets de VDI ou de DaaS dès 2014.

La virtualisation des postes de travail (pour 53,8%) et le déploiement des postes clients légers (pour 44,2%) représentent les meilleures solutions pour réduire le TCO (coût total de possession) du poste de travail.

Source : Observatoire 2012 des directeurs informatiques

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- 2 - VDI : comment ça marche ?

Pour fournir à chaque profil d'utilisateur l'application dont il a besoin, il est nécessaire de rendre cette application indépendante du terminal. Pour cela, il faut créer et sécuriser un environnement de travail dans le data center, et fournir un accès à l'utilisateur. C'est la promesse de la VDI, qui propose de placer l'environnement de travail et l'application dans une machine virtuelle qui s'exécute sur le serveur, et non pas sur le poste distant. Le poste physique, qu'il s'agisse d'un PC fixe ou portable, d'un client léger, d'une tablette, d'un smartphone, et demain de la télévision, sert uniquement à se connecter à la machine virtuelle et afficher l'exécution de son contenu.

Techniquement, dans le data center, les serveurs tronçonnent leur mémoire afin d'accueillir des machines virtuelles (VM) qui partagent les mêmes ressources physiques (processeur, disque dur, réseau, etc.). Cette opération de dématérialisation (virtualisation) est assurée par une couche logicielle appelée hyperviseur (VMware, Microsoft Hyper-V, Citrix Xen, etc.) qui prend place au-dessus de la couche physique du serveur. Chaque VM peut exécuter un environnement qui lui est propre, par exemple l'environnement de travail et les applications d'un poste de travail, lequel est composé d'un système d'exploitation et d'applications. Ces VM sont stockées sous la forme de fichiers qui peuvent alors être copiés, partagés, déplacés, etc.

L'utilisateur distant accède au data center via son terminal connecté, qu'il soit fixe ou mobile, et par l'intermédiaire du réseau physique de l'entreprise, ou encore du Wi-Fi, du réseau télécoms ou de l'Internet. L'environnement VDI assure l'ouverture de la session sur le serveur et la connexion du terminal sur la VM qui lui correspond. Le contenu de cette VM s'exécute ensuite sur le serveur, mais s'affiche sur le terminal qui en récupère l'affichage, donnant à l'utilisateur l'impression d'être face à un poste de travail traditionnel.

Une grande partie des offres de VDI utilisent des standards qualifiés, ou de fait, ainsi que des protocoles de connexion spécifiques entre le data center et le terminal. Les plus connus sont ICA (Independent Computing Architecture) pour Citrix, PCoIP (PC over IP) pour VMware, RDP (Remote Desktop Protocol) pour Microsoft, et SPICE (Simple Protocol for Independent Computing Environments) pour Red Hat et les environnements open source.

Le stockage des données est un point important à ne pas négliger. En effet, la virtualisation du poste de travail est trop souvent réduite à l'application et au terminal. C'est oublier que deux points sont essentiels pour son bon fonctionnement, l'utilisateur et la donnée. Une infrastructure VDI doit prendre en compte le stockage des données qui se décline, selon l'application acceptée, en données métiers - généralement partagées dans l'entreprise - et en données personnelles.

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Virtualiser l'application ou le poste de travail ?

Deux modes de virtualisation du poste de travail sont proposés. Le premier ne concerne que l'application et il délivré en mode SaaS (Software-as-a-Service) ou HTML (pour s'exécuter dans un navigateur web). L'application s'exécute sur le serveur, le terminal assure l'affichage et transmet les commandes et les saisies. Le second concerne le poste complet, qui est virtualisé et conservé sur le serveur sous la forme d'une VM avant d'être transféré sur le terminal pour être exécuté localement. Cette seconde approche est aussi appelée streaming d'application. Dans les deux cas, la gestion du poste de travail et des données est centralisée dans le data center. 80 % des postes de travail virtuel sont en réalité des applications virtualisées.

- La virtualisation de l'application : elle est particulièrement appréciée par les PME car elle nécessite moins d'investissements. Elle consiste à séparer l'exécution de l'application de son utilisation. Pour cela, l'application s'installe et s'exécute sur le serveur de virtualisation du poste de travail, qui la fournit ensuite aux utilisateurs qui peuvent l'utiliser sans avoir à l'installer, quel que soit leur terminal.

C'est généralement le moyen le plus simple d'accéder à la virtualisation du poste de travail. Mais ce modèle affiche quelques limites. Toutes les applications ne sont pas virtualisables techniquement, ou parce que leurs licences ne le permettent pas. Ou bien leur exécution consomme trop de ressources, surtout quand plusieurs implémentations de l'application sont exécutées simultanément.

- Le streaming d'application : il regroupe les fichiers exécutables nécessaires pour faire tourner l'application dans un package stocké sur le serveur. En se connectant sous le libellé de l'application, le terminal appelle le package et le télécharge. L'application s'exécute sur le terminal, et non plus sur le serveur. Une contrainte s'impose, l'ordinateur distant doit exécuter la même version du système d'exploitation que celle qui a fourni les fichiers qui forment le package. Cela dit, cette solution se révèle de facto maitrisée par l'entreprise ou son partenaire. Autres avantages, elle est fortement sécurisée et les mises à jour sont centralisées. L'entreprise peut également développer ou faire développer des packages applicatifs adaptés à son parc matériel et à des profils d'utilisateurs, offrant d'intéressantes options de personnalisation. L'automatisation des processus de provisionning des applications gère également les licences.

Vers des applications de plus en plus riches

A l'époque du client léger basique, les applications virtualisées ne pouvaient être dîtes "riches", car elles ne disposaient pas d'un environnement graphique leur permettant d'afficher du multimédia, de la vidéo, etc. La bande passante disponible était insuffisante dans les réseaux, ou bien le terminal n'avait pas la puissance de calcul suffisante. Cette richesse restait réservée aux applications résidant localement sur un PC et aux seules grandes entreprises disposant de l'infrastructure VDI complexe permettant leur exécution. Ce phénomène a participé au démarrage tardif de la virtualisation du poste de travail dans les PME.

La donne a changé sur le plan technique depuis quelques années, grâce notamment à la virtualisation massive des infrastructures IT. Par exemple, l'avènement des hyperviseurs - ces logiciels de virtualisation qui créent une couche au-dessus de l'infrastructure matérielle sur laquelle prennent place les VM - a permis de virtualiser des postes de travail dans la ferme de

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serveurs, de les gérer à distance, et de simplifier la complexité de l'ensemble. La montée en puissance des infrastructures IT et des performances des réseaux, ainsi que l'avènement du

Cloud ont permis la multiplication des moyens d'accès à l'information. Enfin, l'arrivée de technologies de visualisation performantes ouvre l'ère des applications riches, qui supportent la 3D, y compris pour le client léger en situation de mobilité.

Le client léger reste une option face au PC dans les projets VDI

Les ventes de clients légers continuent de progresser à un rythme élevé en France, qui devrait être supérieur à 10 % en 2014. Pourtant, l'avènement de PC à bas coûts, puis de nouveaux terminaux plus mobiles, des tablettes principalement, pouvait laisser croire en la fin du client léger ("thin client"), et notamment dans les projets de VDI. Il n'en n'est rien. Plusieurs raisons à cela.

Tout d'abord, l'exécution d'une application en environnement VDI se moque de l'apparence ("form factor") du poste de travail. Elle est déployable sur n'importe quel terminal, n'importe où et n'importe quand. Ensuite, le client léger présente des avantages certains face au PC, sur le plan économique notamment. Selon les fournisseurs du secteur, le prix d'une configuration de base est généralement inférieure d'environ 60 % à celle d'un PC d'entrée de gamme. Son retour sur investissement (ROI) est aussi plutôt supérieur à celui de son concurrent car la durée de vie d'un client léger est plus longue et l'extension de garantie moins onéreuse que celle d'un PC. En outre, sa consommation électrique est maîtrisée. Un client léger ne consomme en moyenne que 5 à 17 watts, soit environ 10 fois moins qu'un PC. Cela représente une économie d'énergie par poste et par an de 15 à 20 euros. Voire une consommation nulle sur le "zéro client", qui s'alimente sur un réseau PoE (Power over Ethernet).

Par ailleurs, la VDI simplifie les déploiements des clients légers et facilite leur administration sécurisée, etc. Ces facteurs sont importants pour les entreprises, surtout quand celles-ci doivent affronter la problématique du renouvellement de leur parc informatique. D'ailleurs, un nombre important d'entre elles étudient actuellement une migration de leurs parcs Windows XP vers Windows 7 ou 8.

En outre, le design du client léger s'est modernisé et les composants de ce mini-PC sont plus performants. La présence d'une carte graphique, associée à une bande passante plus importante sur les réseaux, lui permet d'afficher de la vidéo et de la 2D/3D. Et la connexion Internet lui donne accès à des applications au goût du jour.

Attention cependant, le client léger affiche encore certaines limites notables. Par exemple, il ne permet pas de stocker les informations en local, contrairement à un "client lourd" de type PC, et il n'est que rarement mobile.

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- 3 - VDI : avantages et inconvénients

La virtualisation du poste de travail présente de nombreux avantages pour les PME, ainsi

que pour les prestataires IT qui déploient ces architectures…, mais aussi quelques

inconvénients notables. Il est important de connaître ces éléments à l'heure du choix.

Les avantages de la VDI

La VDI devient plus abordable et son ROI s'améliore

Avec l'évolution des technologies IT, des solutions de VDI et des usages, la VDI se démocratise et devient plus abordable, tant techniquement que financièrement. La réduction des coûts varie selon le profil de l'entreprise, ses compétences techniques ou celles de ses partenaires, et la taille de son projet. La flexibilité que procure la virtualisation du poste de travail et son administration centralisée, la modernisation rapide des postes connectés, et les réductions de coûts, peuvent assurer un ROI rapide.

Une centralisation qui simplifie l'administration du parc

Le poste de travail virtuel et l'application virtualisée se chargent ou s'exécutent à partir d'un data center, qui stocke les machines virtuelles et les données. La solution de VDI est donc centralisée, de même que son administration, qui s'en trouve généralement simplifiée. La VDI peut réduire les coûts d'infogérance lorsque l'automatisation ne concerne qu'un nombre réduit d'images des postes.

Un déploiement accéléré et évolutif

L'image du poste de travail virtuel et ses ressources de données étant centralisées dans le data center, le déploiement s'en trouve simplifié et son automatisation est possible. Les mises à jour en sont également facilitées. Les infrastructures virtuelles sont également plus évolutives. Leur dimensionnement peut évoluer en fonction des besoins de l'entreprise.

Faciliter la migration de parcs

Les entreprises doivent affronter la fin du support de Windows XP en 2014. Ce facteur les oblige à migrer leurs infrastructures IT vers un nouveau système d'exploitation, probablement Windows 7 ou 8. Le passage à la VDI constitue une opportunité dans ce cadre. En effet, la virtualisation simplifie la conception, la migration et le déploiement de postes de travail adaptés aux utilisateurs. Les entreprises peuvent éventuellement en profiter pour revoir et moderniser leur gestion de certains usages, en mobilité par exemple.

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Le poste de travail virtuel devient un service

Cette optimisation de l'infrastructure IT du client, grâce à sa virtualisation, permet à son administrateur de proposer le poste de travail virtuel non pas comme une ressource consommable, mais comme un service. La plateforme voit ainsi l'ensemble des workloads. La gestion centralisée offre une vision précise des services consommés, et elle est adaptée au paiement à l'utilisation estime-t-on chez VMware.

La personnalisation du poste de travail

Cette approche service facilite la construction de packages applicatifs personnalisables, qui pourront être alignés sur les besoins des directions métiers. Leurs utilisateurs pourront y accéder via un catalogue de services.

Une accessibilité améliorée

L'accès au poste de travail ou à l'application virtuelle est indépendant du terminal de l'utilisateur. Ce dernier peut donc accéder à son application et à ses données à tout moment et en tout lieu, sous réserve de disposer des bons outils de communication (Internet, Wi-Fi, 4G, etc.).

Une sécurité accrue

La virtualisation du poste de travail aide les entreprises à mieux gérer les menaces informatiques. La VDI assure par exemple l'isolation des postes virtuels dans le serveur en cas d'attaque. La politique de sécurité étant centralisée à partir d'un point unique, et les mises à jour sous contrôle, la conformité et la confidentialité du dispositif s'en trouvent renforcées. De même que le contrôle des accès, qui s'appuie sur les données issues d'Active Directory ou des annuaires d'utilisateurs.

D'ailleurs, La VDI permet aussi l'instauration une sécurité multiniveau, qui prend en compte le profil de l'utilisateur, ou d'un groupe d'utilisateurs, le terminal, sa connexion et sa géolocalisation. Elle simplifie également la reprise d'activité après incident en automatisant le déploiement des postes à partir de la sauvegarde centralisée. Bref, la VDI permet aux responsables informatiques de reprendre une partie du contrôle de la donnée.

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Les inconvénients de la VDI

Le déploiement d'un projet de VDI est tributaire de quelques inconvénients majeurs, mais pas forcément rédhibitoires. Un audit préalable et l'accompagnement d'un partenaire très qualifié dans la démarche sont indispensables pour les mesurer.

Virtualiser son infrastructure présente un coût élevé en amont

La VDI s'appuyant sur la virtualisation massive du système d'information, l'entreprise doit avoir sauté le pas et acquis les équipements informatiques adéquats. Il lui faut donc prévoir des investissements importants sur les serveurs, le stockage et le réseau. Le coût total d'un tel projet rapporté au poste de travail peut alors dépasser celui de l'acquisition d'un PC par utilisateur. D'autant que le coût des licences liées à cette virtualisation reste élevé… et qu'il s'ajoute à celui des licences Windows de Microsoft.

Le déploiement de la VDI n'est pas à la portée de tous

Si la VDI simplifie le déploiement, la gestion et la mise à jour des postes de travail, la mise en place d'une telle infrastructure de virtualisation centralisée est complexe. Et notamment pour les PME. En l'absence de compétences techniques en interne, celles-ci se tourneront vers les bons partenaires certifiés pour les accompagner.

L'automatisation et la personnalisation poussées ont un coût

L'automatisation du déploiement du poste de travail virtuel, à partir d'images de postes contenus dans des VM, affiche rapidement ses limites quand elle doit être optimisée pour un grand nombre de profils utilisateurs. Si chacun d'entre eux peut personnaliser ses paramètres ou installer ses propres logiciels, les besoins en serveurs VDI et stockage de données grimpent rapidement, de même que le montant de la facture finale. Au niveau de la maintenance notamment.

Les limites d'une centralisation poussée

L'approche VDI reposant sur une centralisation massive de l'infrastructure IT ainsi virtualisée, si un serveur virtuel connaît une défaillance, tous les postes de travail virtuel qui en dépendent seront alors victimes du problème. Il faut donc prévoir de déployer une architecture sécurisée et redondée, ce qui entraîne des investissements supplémentaires, et inévitablement des coûts de maintenance additionnels.

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- 4 - Les offres VDI

Nous présentons ici les principales offres VDI logicielles et matérielles des principaux fournisseurs IT présents sur ce marché :

- dans les logiciels (P. 13 à 19) :

Microsoft (P. 13 à 15)

VMware (P. 16 à 18)

Citrix (P. 19)

- les offres matérielles et logicielles (P. 20 à 24) :

Dell (P. 21)

Fujitsu (P. 22)

HP (P. 23)

Cisco (P. 24)

Chacun de ces acteurs interrogés par la rédaction a également commenté sa stratégie de partenariat, principalement à destination des PME.

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Les offres logicielles

Microsoft : virtualisation et expérience utilisateur Souvent présentée comme une solution miracle pour les professionnels de l’IT, la virtualisation du poste de travail a, ces derniers mois, ces dernières années, profondément évolué. Un fossé béant est en train de se creuser entre des populations extrêmement sédentarisées, pour qui le client léger et la virtualisation semblent en effet une réponse des plus adéquats, et des utilisateurs de plus en plus mobiles, multi appareillés (y compris d’appareils venant du Grand Public), pour qui la limitation des systèmes utilisés laissent aussi entrevoir une seconde conception de la virtualisation. Sur ces différents scenarii, Microsoft propose plusieurs variantes de la virtualisation, parmi lesquelles les clients peuvent choisir la solution la mieux adaptée aux besoins de leur organisation.

Virtualisation de l’expérience utilisateur La virtualisation de l’expérience utilisateur offre une expérience familière et homogène, peu importe d’où se connecte l’utilisateur. Ces derniers ont toujours accès à leurs données personnelles sur n'importe quel PC géré. Microsoft dispose de deux offres dans ce domaine : User Experience Virtualization (UE-V) Offre une expérience Windows personnelle homogène calquée sur le mode de travail des utilisateurs, quels que soient le mode de distribution des applications, la version de l’OS utilisée et la méthode d'accès employée. UE-V permet au service informatique d'offrir des expériences personnelles et définies par l'utilisateur sur un grand nombre d'appareils. OneDrive Pro Fournit aux utilisateurs une bibliothèque personnelle dans laquelle ils peuvent télécharger et consulter des documents professionnels. OneDrive Pro est gérée par l'entreprise, et permet aux utilisateurs de partager et de collaborer sur des contenus avec leurs collègues.

Virtualisation des applications

Microsoft Application Virtualization (App-V) transforme les applications en services gérés de façon centralisée. Deux technologies clés prennent en charge ces nouvelles méthodes de travail flexibles : Application Virtualization (App-V) et RemoteApp.

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Microsoft Application Virtualization (App-V) Permet aux utilisateurs d'accéder en tout lieu à leurs applications sur n'importe quel appareil autorisé sans avoir à les installer. App-V optimise l'agilité de l'entreprise par un déploiement et des mises à jour plus rapide des applications sans aucune interruption de l'utilisateur. Il minimise les conflits entre les applications, en permettant aux entreprises de réduire les délais de test de compatibilité des applications.

Microsoft Remote Desktop Services (RDS)

Une autre technologie de virtualisation, optimisée par les services Bureau à distance (RDS) de Windows Server, permet aux administrateurs de distribuer aux utilisateurs des applications gérées de façon centralisée.

Image VM

L'entreprise peut créer des images d'applications dédiées à une activité ou une population, et organisées par pool. Adaptée aux infrastructures légères, la solution nécessite une infrastructure DaaS (Desktop-as-a-Service), avec une image Windows accessible par tâche. Elle est en particulier adaptée à l'explosion de la virtualisation d'applications, notamment dans le cadre de la migration de Windows XP vers Windows 7 ou 8.

Virtualisation des systèmes d'exploitation

Optimisé par Windows Server 2012, Microsoft Virtualization Desktop Infrastructure (VDI) offre aux employés la possibilité de travailler depuis n'importe où, tout en leur permettant d'accéder aisément à leur poste de travail sous Windows. Les fonctionnalités et l'infrastructure de gestion unifiée pour les postes de travail centralisés de Windows Server 2012, associées à System Center, permettent d'accéder plus librement, et de façon sécurisée, aux applications et postes de travail distants. La VDI optimise l'utilisation du matériel en permettant d'accéder à plusieurs environnements Windows à partir d'un même appareil. Elle permet également aux entreprises d'inscrire leurs employés à des « programmes BYOD », dans lesquels ces derniers utilisent des équipements personnels. Windows Thin PC est une autre technologie qui tire parti de la technologie VDI en permettant aux clients de convertir les PC existants en clients légers en distribuant une version verrouillée plus compacte de Windows.

Rappelons que Microsoft n'autorise pas la virtualisation d'un poste Windows avec une licence personnelle. L'utilisateur doit pouvoir accéder aux licences de l'entreprise via la Software Assurance Windows. Concrètement, cela signifie que l'application virtualisée ne peut être transférée à un hébergeur.

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Microsoft et ses partenaires

Les solutions de VDI sont gérées par la division Windows de Microsoft. Cet éditeur propose à ses nombreux partenaires des formations gratuites consacrées au poste de travail et au serveur. Ils peuvent également suivre des formations payantes plus poussées, sur le VDI notamment, s'ils souhaitent obtenir ses accréditations Silver ou Gold. Ces certifications les obligent à disposer d'au moins une personne dédiée à cette technologie dans l'entreprise.

« L'explosion de la virtualisation d'application est pour nos partenaires une source de business, génératrice de projets et services. Notamment dans le cadre de la migration de Windows XP vers Windows 7. »

Luc Badier, chef produit Windows pour l'entreprise chez Microsoft France.

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Les offres logicielles

Horizon Suite

Horizon Suite est la plateforme VDI de VMware. Elle propose un espace de travail agrégé et sécurisé unique, accessibles aux utilisateurs en mobilité. C'est certainement la solution de VDI la plus avancée, mais également économiquement la moins accessible, même si l'éditeur cherche à séduire les PME au travers de ses partenaires. Les entreprises retiendront la qualité et la sécurité de la solution comme critères d'achat.

VMware Horizon Suite est sans doute la solution de virtualisation du poste de travail la plus riche du marché en termes de fonctionnalités. Elle propose par exemple des services de migration du poste virtuel, de sauvegarde et restauration, ainsi qu'une vision précise des services consommés, laquelle est bien adaptée aux services de 'pay per view'.

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Construite sur la base de la plateforme vSphere, Horizon Suite se compose de trois produits :

- Horizon View

C'est la brique historique de la VDI de VMware. Elle propose l'environnement de gestion et de contrôle des postes de travail.

- Horizon Mirage

Système de gestion centralisée et rationalisée des postes de travail physiques et virtuels, cette brique assure la convergence du poste virtuel et du poste physique, ce qui lui permet d'adresser l'usage des applications en mode déconnecté. VMware présente cette solution comme « le meilleur des 2 mondes avec des passerelles pour les relier ».

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- Horizon Workspace

Cette troisième brique propose un espace de travail unique pour les applications et les données, disponible de manière sécurisée sur n’importe quel terminal. Multi-plateforme, il réunit le poste, les applications et les données, sous Windows, Linux, Mac, ou sur les tablettes. Horizon Workspace se présente sous la forme d'un portail de self-service applicatif accompagné de services cloud.

VMware et ses partenaires

VMware propose à ses revendeurs de revendre sa suite VDI Horizon ou certains de ses composants. Son programme Service Provider (SPP) leur offre la facturation à l'usage, avec la souplesse nécessaire pour suivre les attentes du client.

L'offre VDI de VMware est-elle bien dimensionnée pour permettre à vos partenaires d'adresser les PME ?

"Jusqu'à présent, VMware était plutôt orienté grandes entreprises. Mais suite au rachat récent de Desktone, un pionnier du Desktop-as-a-Service, nous pouvons mutualiser et garantir un niveau de sécurité optimal pour chaque client. Nos partenaires ont ainsi accès à la solution idéale pour proposer du poste de travail virtuel à leurs clients, et aux PME en particulier. Ils apprécient notre offre industrialisée et intégrée, ainsi que avec nos outils leur permettant de réaliser de la facturation en interne. C'est un facteur important car le passage à la virtualisation des PME est lié à la confiance que ces entreprises portent à leur revendeur local."

Philippe Breider, responsable des ventes de Postes de Travail chez VMware France.

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Les offres logicielles

Trois offres VDI au catalogue de Citrix.

- VDI in the Box

Proposée sous la forme d'une appliance virtuelle, VDI in the Box est une offre tout-en-un de virtualisation de 10 à 50 postes, administrable à distance.

- XenApp

Une offre de virtualisation d'application dédiée à la fourniture des applications Windows sous la forme de services mobiles sécurisés.

- XenDesktop 7

Intégrant XenApp pour la fourniture d'applications sous Windows, XenDesktop est une offre de virtualisation des postes de travail, avec un référentiel unique, qui offre un contrôle centralisé et des services de sécurité en mobilité.

Citrix et ses partenaires

Citrix estime que la virtualisation du poste de travail offre un réel potentiel pour ses revendeurs. Il les accompagne avec trois actions : un programme de licences ; un programme commercial avec un volet technique sur la construction de l'offre VDI ; et des technologies pour optimiser les processus de gestion et d'orchestration.

« Nous distinguons trois grands segments-clients dans le VDI : ceux qui achètent, implémentent et intègrent ; ceux qui achètent chez un partenaire les services managés gérés à distance, sous la forme d'achats de services mais pas de licences ; et enfin, le retour en force des fournisseurs de DaaS (Desktop-as-a-Service) dans le Cloud. »

Guillaume Le Tyrant, responsable marketing produit chez Citrix France.

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Les offres matérielles et logicielles

Cisco, Dell, Fujitsu et HP disposent à leur catalogue de solutions de VDI. Leur particularité ? Elles sont basées sur les plateformes Citrix, Microsoft ou VMware. Et ils complètent ces architectures réunissant matériel et logiciel de virtualisation avec leurs propres outils d'administration.

Dans ces conditions, face à l'uniformisation des technologies proposées, c'est dans l'association de solutions packagées et de services que ces fabricants vont chercher à se différencier. Principalement à destination de leurs partenaires, afin de simplifier la commercialisation, la configuration, le déploiement et l'administration de ces packages construits en fonction d'un nombre d'utilisateurs.

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Cloud Client Computing est la division Dell en charge de la transformation du poste de travail. Ces équipes proviennent en partie de Wyse et de Dell. Elles ont bâti une offre de bout en bout, du data center au poste de travail.

Les architectures de référence sont :

- DVS Simplified, des appliances pour les PME jusqu'à 500 utilisateurs, à partir de 200 euros par utilisateur.

- DVS Entreprise, de 500 à plusieurs milliers d'utilisateurs, sur base Microsoft via Quest Workspace.

Dell et ses partenaires

Dell a mis en place une certification 2VS pour son channel, avec plus de 40 partenaires qui maitrisent l'architecture VDI de bout en bout, complétée de la composante Wyse pour les clients légers. Ce fournisseur cible les PME avec la gamme VRTX de Data Center in the Box, qui dispose de capacités de répartition des services sur les lames. Complétée des outils d'administration Workspace, une console de d'administration qui se place au-dessus de Microsoft, cette offre se transforme en une plateforme adaptée à la VDI. Et sur les projets complexes, les distributeurs Dell peuvent faire appel à l'entité CCC (Cloud Client Computing), en charge des projets de cloud computing et de VDI du constructeur.

« Notre atout, ce sont les plateformes validées, une offre directement intégrée qui bénéficie d'un engagement de Dell sur le niveau de fonctionnement. Et notre focus partenaires porte sur l'invention de nouveaux services, avec une tendance sur l'approche Desktop as a Service »

Philippe Labaste, directeur des ventes Cloud Client Computing pour l'Europe du sud et l'Afrique du Nord chez Dell. Il est l'ancien patron en France de Wyse, un constructeur de client léger racheté par Dell.

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Fujitsu utilise dans ses offres VDI les principaux protocoles de virtualisation (Citrix, VMware, Microsoft), ainsi que celui d'Unicon, une société qu'il a racheté et qui lui fournit un OS propriétaire destiné aux environnements virtuels et à leur administration.

Le constructeur commercialise plusieurs formats et tailles de périphériques, du client léger compact à des offres telles que le PC "all-in-one", qui dispose de toutes les fonctionnalités, même le tactile, sur un environnement virtuel. Intéressé par le marché de la mobilité, il désire remplacer les PC portables par une solution virtuelle qui exploite des tablettes connectées en Wi-Fi, 4G, etc., avec le transfert des informations à la volée.

Fujitsu et ses partenaires

Fujitsu a ajouté un niveau de certification de son réseau pour accepter les offres spécifiques du monde du VDI. Il permet à ses partenaires de montrer leur capacité d'innovation vers les nouveaux modèles de déploiement des postes de travail virtuels, comme les tablettes, avec une qualité similaire aux grands groupes, et jusque dans le Cloud.

« Le coût reste un frein au développement de la VDI. Cette technologie de bureau virtuel ne montre pas de gain évident en termes de coût par rapport à une approche traditionnelle. C'est pourquoi il faut mettre en avant ses autres atouts. Il faut expliquer aux clients que cette architecture est plus agile et flexible, et qu'elle permet de réaliser des économies en termes d'administration car elle est intégrée dans un schéma d'entreprise. La VDI permet aux PME de montrer une capacité d'innovation et d'afficher une qualité similaire à celles des grands groupes, et cela jusque dans le Cloud »,

Didier Halbique, directeur commercial Channel et Poste Client de Fujitsu France.

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HP commercialise Right IT, une offre adaptée aux PME. Il propose non plus une architecture VDI, mais HDI (Hardware Desktop Infrastructure). Cette offre est basée sur la cartouche Moonshot Elle contient des mini-serveurs à haute densité utilisant des processeurs basse consommation d'entrée de gamme (ARM, AMD ou Intel). HP propose un système de rack cumulant ces cartouches réunissant 4 processeurs AMD pour 4 clients par serveur. Avec 45 cartouches par châssis, un rack offre 1800 serveurs/clients. HP propose ici non plus de virtualiser le poste de travail, mais de le faire tourner sur des serveurs physiques bas de gamme.

Les architectures de référence HP

Chez HP, les architectures de référence sont testées et validées par le constructeur et ses partenaires (Citrix, VMware et Microsoft). Ces documents techniques décrivent le ou les scénario(s) de test, l’objectif étant de servir de guide pour la mise en place de la solution. Ses partenaires sont formés à la vente de ces solutions mais aussi à leur l’implémentation. Ils peuvent donc aussi les personnaliser selon les besoins du client.

HP et ses partenaires

HP met en avant son canal de partenaires certifiés exclusivement pour les PME. La formation channel permet d'obtenir la certification ProLiant (serveurs HP) et de bénéficier des engament des éditeurs de logiciels autour d'offres packagées et d'architectures de référence.

« Nos partenaires doivent réussir à vendre des solutions à leurs clients, c'est pourquoi nous les accompagnons dans la mobilité, le support des terminaux, et le développement des applications. »

Mathieu de Fressenel, directeur de la division Infrastructures de HP France.

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Cisco utilise sa plateforme UCS, une infrastructure unifiée rassemblant serveurs, stockage et réseau provenant notamment de ses partenaires EMC et NetApp, pour concevoir ses offres d'environnements virtualisés. Ses offres proposent notamment :

- Le service profile VDI, qui intègre la virtualisation du poste de travail sous la forme d'une étape de virtualisation supplémentaire, et qui coexiste avec les autres environnements qui composent UCS, le support de SAP, la sauvegarde, etc.

Cisco et ses partenaires

« Le marché va commencer à s'intéresser au sujet. Dès aujourd'hui, notre channel dispose de tout ce qu'il lui faut pour bâtir les bonnes offres. Nous fournissons la documentation et le soutien pour paramétrer les offres partenaires, les guider et assurer leur accompagnement. La question devient quelles offres et à quel prix ? Car tout le monde ne met pas la même chose dans la VDI. La virtualisation est une réponse aux besoins de mobilité, avec des usages en mode non connecté. En revanche, concernant l'externalisation complète, nous pensons que le marché n'est pas tout à fait mature. »

Carole Manuali, responsable du développement de l'offre Data center & Virtualisation chez Cisco France.

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- 5 - Les success stories

Le déploiement VDI VMware réalisé par IT-Med au Centre

Hospitalier Edmond Garcin d’Aubagne

Cefi déploie Trend Micro Deep Security sur le projet VDI de

Prisma Presse

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Centre Hospitalier Edmond

Garcin à Aubagne

Le Centre Hospitalier Edmond Garcin d’Aubagne est un

établissement public de santé de proximité assurant une

permanence de soins et d’accueil 24h/24.

Avec environ 1000 employés, le CH administre 440 postes de travail, dont certains sont partagés, ainsi que 35 serveurs et 300 imprimantes. Pour garantir au personnel une qualité de service optimale, la Direction informatique avait pris l’habitude de renouveler une centaine de postes de travail par an. Mais avec la crise et la baisse de la dotation de l’hôpital, ce rythme de remplacement n’était plus soutenable. Le personnel devait donc se servir de PC vieillissants (dont l’âge variait de 5 à plus de 10 ans), ce qui accroissait les besoins en maintenance et support, et contribuait chaque année à l’augmentation des coûts d’exploitation.

« Le départ d’un technicien chargé de la maintenance nous a placé devant l’obligation de trouver une solution, sans mettre en danger notre équilibre budgétaire, ce qui nous a encouragé à nous intéresser à la virtualisation » témoigne Gilbert Casanova, responsable du Service informatique du CH d’Aubagne.

« Nous avons réalisé une étude approfondie des différentes solutions du marché qui aura en tout duré 2 ans. Un appel d’offre a ensuite été lancé, visant à la mise en place d’une solution de virtualisation, dont le coût (lissé sur 5 années) soit couvert

annuellement par les économies réalisées sur la maintenance des PC, soit au final un cout neutre pour l’hôpital – et compatible avec la trentaine d’applicatifs métiers du CH. Après analyse des 42 réponses, nous avons retenu en short list 9 propositions, dont 6 reposaient sur des technologies VMware. »

Selon M. Casanova, VMware représentait la seule solution

répondant aux deux prés requis du Centre Hospitalier : « Non seulement, les solutions VMware étaient les seules capables de garantir l’intégration de toutes nos applications métiers (Gestion de la pharmacie : approvisionnement, prescriptions, distribution, Gestion des urgences, Gestion administrative, Gestion des commandes…), mais fournissaient de plus des outils d’administration très complets. Les autres solutions de publication proposées n’offraient pas une couverture fonctionnelle aussi complète » explique-t-il. « Nous avons donc retenu l’offre de l’intégrateur Systemat – aujourd’hui IT-Med – basée sur les technologies VMware et planifié un mode de mise en œuvre progressif (en moyenne 110 postes migrés par an, sur 4 ans) pour s’adapter à nos contraintes budgétaires. Enfin, nous en avons profité pour initier un projet de virtualisation de nos 35 serveurs, car en mutualisant les coûts des deux projets, le surcoût engendré était minime et entrait dans notre enveloppe budgétaire. »

Le CH d’Aubagne a opté pour le déploiement de clients légers HP, moins chers que des PC traditionnels et nécessitant peu de maintenance. Ces équipements offrent une durée de vie supérieure à celle des PC et font l’objet de moins de vols que les portables.

“VMware était le seul éditeur (parmi les candidats qui ont déposé des offres) proposant une solution capable d’assurer (après de nombreux tests) le fonctionnement de l’ensemble de nos applications métiers. Désormais l’acquisition de nos futurs logiciels (par exemple celle du DPI en cours) est soumise à leur compatibilité totale avec l’environnement VMware.”

G.Casanova, responsable du service informatique au CH Aubagne

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Le Cluster VMware s’articule autour de 2 baies HP équipées de châssis C7000

garnis de lames (biprocesseur, 6 cœurs, 100 Go RAM) et 3 SAN (en réplication

croisée et reliés par un lien Fibre Channel de 10 Go/S) – 2 pour la production et 1

pour la sauvegarde - avec un dispositif de failover assurant la reprise de l’activité en

cas d’incident, sans perte de données. Les châssis comporteront à terme 4 lames

hébergeant les 35 serveurs virtualisés et 8 lames dédiées aux 440 postes de travail.

Comme dans tous les hôpitaux fonctionnant sur un mode 24h/24, certains postes

sont partagés et utilisés indifféremment par des médecins, des personnels soignants

ou des administratifs, quel que soit l’endroit où ils sont situés. Les premiers

utilisateurs dont les postes ont été migrés vers cette architecture VMware n’ont subi

aucun changement majeur : ils disposent du même environnement de travail

qu’auparavant et ont conservé leur identifiant et leur mot de passe. Au contraire, ils

bénéficient même aujourd’hui de meilleures performances.

Résultats

Les équipements et les applications auxquels accèdent les utilisateurs sont plus

rapides (seul l’affichage transite par la mémoire du client léger), tout en offrant des

niveaux supérieurs de fiabilité et de stabilité (les pannes étaient particulièrement

redoutées dans des services comme les Urgences).

En termes économiques, le CH a d’une part allégé sa masse salariale (1 des agents

chargés de la maintenance n’a pas été remplacé) et les clients légers sont plus

économiques que les anciens PC (acquisition, maintenance et cycle de vie). La

virtualisation des serveurs a permis de générer d’autres économies, tout en

optimisant l’utilisation des ressources du CH. Au final, le budget initial a été

respecté : la mise en œuvre progressive des nouveaux postes de travail permettant,

comme prévu, de financer le projet à hauteur de la moitié du coût de maintenance

annuel.

Enfin, la charge de l’équipe informatique sera à terme allégée. Aujourd’hui, elle se

concentre sur la migration et la formation des utilisateurs, et dégagera du temps à

l’issue de ce projet pour d’autres activités à valeur ajoutée. Déjà aujourd’hui, elle

intervient moins souvent pour dépanner des postes de travail. Parallèlement, elle

contrôle mieux le système

d’information, les utilisateurs n’ayant

plus la possibilité d’installer eux-

mêmes des logiciels sur leurs postes

de travail.

"Les retours que nous avons reçus

après la première vague de

déploiement sont très positifs et nous

ne regrettons pas notre choix ! A

terme, les utilisateurs du CH

disposeront tous de matériels plus

modernes et plus fiables qui leur

permettront d’assurer plus

confortablement leurs missions de

soin ou administratives " conclut G.

Casanova. " Nous sommes heureux

d’y être parvenus sans surcoût pour

l’hôpital, sans modification des

habitudes de nos utilisateurs et sans

remise en cause des applications

existantes. "

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Prisma Média sécurise ses postes de travail et ses serveurs virtualisés avec Trend Micro Deep Security

“ L’historique et l’expertise reconnue de Trend Micro dans la protection des machines

virtuelles, dont il est l’un des premiers spécialistes dans le monde, a favorisé le choix

de sa solution Deep Security” Eric Tiesse, en charge du projet VDI à la DSI de Prisma Media

Prisma Media, le deuxième éditeur de magazines en France, avec 200 millions d’exemplaires vendus chaque année et ses 20 sites Internet, utilise désormais Deep Security, la plateforme de sécurité de Trend Micro, pour sécuriser ses 220 serveurs et 20 postes de travail virtualisés en environnement VMware. L’intégrateur Cefi lui a prêté main forte.

La protection des données sensibles est une priorité pour toutes les entreprises, surtout à l’heure de l’externalisation des logiciels ou systèmes d’informations virtualisés dans le Cloud. Et notamment dans la presse magazine grand public, où tout dysfonctionnement de la Production entraîne des répercussions immédiates et importantes. Face à ces dangers croissants, une réflexion a été initiée au sein de Prisma Labs, le laboratoire technologique du Groupe Prisma Media consacré à l’innovation, créé et animé par la Direction des Systèmes d’Information (DSI) de cet éditeur. Franck Barlemont, DSI de Prisma Media, nous confirme « Prisma Labs est une véritable dynamique pour l’innovation à travers tous les métiers du Groupe Prisma Media ».

Il est donc logique que Prisma Media, le deuxième éditeur de presse magazine en France avec 25 titres leaders (Gala, Capital, Ca M’intéresse, Géo, Voici, VSD, etc.), ait décidé de se doter de la meilleure technologie pour bien sécuriser son système d’information virtualisé.

Prisma Media teste les meilleurs anti-malwares pour sécuriser ses

environnements virtualisés

L’intérêt de ce groupe de média réputé pour Deep Security, la solution de sécurité novatrice de Trend Micro, démarre fin 2012 lors de la création d’une première maquette visant initialement à virtualiser 20 postes de travail (VDI). Ces derniers doivent tourner sous VMware View, une solution complète de gestion de l’infrastructure de postes de travail virtuels que Prisma Media combinera avec VMware vSphere, une plate-forme de virtualisation des serveurs. «Or, très vite, nous avons rencontré des problèmes avec l’anti-virus qu’utilisait déjà le groupe Prisma Media, car ce logiciel ne gérait pas assez bien les données échangées en environnement virtualisé VMware. Par exemple, nous devions le réinstaller à chaque fois que survenait une recomposition des pools suite à l’actualisation des postes de travail virtuels», indique Eric Tiesse, le responsable de ce projet VDI à la DSI de Prisma Media. Dans l’impossibilité de faire tourner correctement sa maquette, cet expert décide de changer de logiciel de protection pour mieux sécuriser ses postes de travail virtuels, mais aussi ses 220 serveurs Windows Server 2008 virtualisés afin d’harmoniser son dispositif de sécurité. Prisma Media lance donc un appel d’offres fin 2012 pour trouver la solution de sécurité adéquate avec l’aide de Cefi, un intégrateur IT expert dans la sécurisation des environnements virtualisés.

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Trend Micro Deep Security remporte l’épreuve haut la main

Quatre éditeurs de logiciels spécialisés dans la sécurité y répondent, dont Trend Micro. Cefi conseille à Eric Tiesse de tester tout particulièrement son logiciel Deep Security. «Car c’est une référence dans le domaine. En effet, Trend Micro fait partie des premiers éditeurs à avoir commercialisé un logiciel anti-virus et anti-malwares déployable sans agents, et qui est très bien adapté à l’environnement virtuel de VMware», explique Laurent Moskala, le responsable commercial Nord de Cefi. Début 2013, la DSI de Prisma Media teste pendant une semaine la compatibilité de chacune des quatre solutions anti-virus et anti-malwares présélectionnées sur ses 20 postes de travail virtuels (VDI), lesquels utilisent tous la technologie View de VMWare.

Au final, Trend Micro Deep Security remporte l’épreuve haut la main, comme l’explique Eric Tiesse : «Trend Micro a gagné sur la qualité de l’administration des machines virtuelles (VM), fonctionnalité qui représentait 40% de la note finale. C’est d’ailleurs là où Trend Micro a décroché sa meilleure note». Cet expert a particulièrement apprécié la console d’administration de Deep Security «car son utilisation dans des environnements virtualisés est plus intuitive que celles de ses concurrents. On y retrouve la même philosophie que dans le Virtuel Center de VMware. L’organisation des VM et des arborescences y sont d’ailleurs similaires, ce qui facilite grandement leur manipulation. Cette console d’administration nous permet donc de gérer nos VM plus simplement". Cet expert de Prisma Media en charge du projet VDI apprécie également le fait que Trend Micro Deep Security ne l’oblige pas à installer un agent par machine virtuelle. Il lui suffit juste d’en déployer un au niveau des serveurs qui gèrent l’ensemble des VM pour bien protéger ses postes virtuels.

L’expertise et la qualité d’accompagnement de Trend Micro et de Cefi

ont fait la différence

Eric Tiesse estime que «l’historique et l’expertise reconnue de Trend Micro dans la protection des machines virtuelles, dont il est l’un des premiers spécialistes dans le monde, a favorisé le choix de sa solution Deep Security». Et la partie n’était pas gagnée d’avance car le projet était complexe et la concurrence assez rude sur le plan financier. Et là encore, bonne surprise, «Trend Micro a proposé à Prisma Media une solution présentant un rapport fonctionnalités/prix/performances très compétitif, tout en étant capable de réaliser un véritable transfert de technologie», explique Laurent Moskala de Cefi. Eric Tiesse est satisfait de la manière dont Trend Micro et Cefi ont accompagné son équipe durant deux jours. Il a également apprécié le coût raisonnable de la solution de Trend Micro. Il a même été surpris de constater que le déploiement de Trend Micro Deep Security ne générerait pas de surcoût significatif par rapport à ce que Prisma Media payait auparavant pour sécuriser ses postes non virtualisés.

La modularité de Trend Micro Deep Security

L’approche modulaire de Deep Security est un autre point positif pour ce client sur les plans financier et fonctionnel. Il peut en effet faire évoluer progressivement le niveau de protection de ses installations IT, en fonction de son timing et de ses moyens. Eric Tiesse dit avoir été tout particulièrement impressionné par le module Virtual Patching. Car celui-ci anticipe les mises à jour de sécurité quand le logiciel détecte des failles sur les systèmes d’exploitation et les applicatifs. Il est donc plus facile pour la DSI de bloquer les attaques potentielles et de planifier l’installation des patchs de sécurité en toute sérénité. Elle élimine ainsi les problèmes opérationnels associés aux patchs d’urgence, aux cycles de patchs fréquents et aux périodes coûteuses d’inactivité du système. L’autre avantage de Deep Security dans ce domaine réside dans la mise à jour très rapide des signatures des virus et malwares. Une fois téléchargées, celles-ci sont prises en compte immédiatement par le système virtualisé. Ces fonctionnalités innovantes encouragent la DSI de Prisma Media à envisager également l’achat du module Virtual Patching d’ici 2015. En attendant, Eric Tiesse a finalisé fin janvier 2014 la virtualisation de ses 20 postes de travail et 220 serveurs sous VMware View et VMware Vsphere 5.1 respectivement.

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L’ESSENTIEL DU PROJET

Client : Prisma Média

Activité : éditeur de presse grand public

Lieu : Paris, France

Partenaire : Groupe Cefi

DÉFIS :

• Sécuriser la virtualisation de postes de travail (VDI)

• Repenser la sécurité antimalware dans des environnements virtualisés (serveurs et postes de travail)

• Répondre aux contraintes budgétaires du client avec une offre tarifaire adaptée

• Simplifier le déploiement et l’administration de la nouvelle solution de sécurité

SOLUTIONS :

• _Déployer Deep Security™,la suite de sécurité pour serveurs virtualisés sous VMware

• Assurer la sécurité des postes clients et des postes VDI avec Deep Security

RÉSULTATS :

• Un antivirus pour une sécurité performante et évolutive des serveurs virtualisés

• Une prise en main immédiate des outils de sécurité par les équipes internes de déploiement

• Un retour sur investissement rapide par rapport à l’outil de sécurité précédent

ENVIRONNEMENT DE DÉPLOIEMENT

Monosite

20 postes de travail virtualisés en environnement VMware View

220 serveurs sous VMware

Trend Micro Deep Security

A propos de Prisma Média

Prisma Média est le deuxième éditeur de presse magazine grand public en France avec 26 titres leaders (Gala, Capital, Ca M’intéresse, Géo, Voici, VSD, etc.) et le 1er groupe français de presse magazine sur Internet. Son leadership dans les ventes, additionné à la puissance numérique de ses marques, assurent à Prisma Media un potentiel d’audience print-web de 34 millions de personnes en moyenne chaque mois.

A propos de Cefi

Créé en 1993, l’intégrateur Cefi est devenu le partenaire informatique des grands noms de l’industrie. Sa clientèle se compose de grands comptes intervenant sur les marchés de l’industrie, des télécoms, de la banque/finance, de l’assurance, du transport et de l’administration. L’expertise de Cefi couvre toutes les infrastructures du système d’information. Elle s’étend des serveurs centraux aux solutions de stockage ou de sécurité, en passant par les solutions applicatives, les réseaux, l’administration systèmes, la haute disponibilité, le Cloud, etc.

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- 6 - Les spécialistes du VDI

Ci-joint la liste, non exhaustive, d'une quinzaine de sociétés de service IT plébiscitées par les fournisseurs de solutions VDI comme étant leurs meilleurs experts.

Activlan

Anétys

APX

CFI

Cheops Technology

D2SI

DFI

Elit Technologies

Insia

Insight

MDSI

Nextiraone

PENTASONIC

Quadix

RDI

SCC

Yourax

Activlan Crée en 1999, Activlan est une société de service qui compte une vingtaine de collaborateurs. Elle a réalisé 1,6 million d'euros de chiffre d'affaires en 2011. Anétys Anétys est une société française de conseil et d’ingénierie en informatique créée en 2001 par des passionnés. Elle se distingue par sa spécialisation exclusive dans le domaine des architectures centralisées et virtuelles impliquant les technologies telles que Microsoft, Citrix, VMWare, RES Software, Cortado/ThinPrint, SEH, DataCore, I365, Nexsan, NetApp, Veeam, Oversee Technologies, etc. APX Intégrateur créé en 1999, APX offre à ses clients une large gamme d'expertises, allant depuis la conception de l’infrastructure avec intégration des meilleures solutions technologiques, jusqu’au support garantissant une haute disponibilité. APX est également reconnu pour son expérience dans la virtualisation des infrastructures (Mainframe, Unix, X86, Storage), et le développement de solutions Cloud Computing.

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CEFI CEFI est un intégrateur d’infrastructure IT dont l'offre est composée de trois modules principaux : l'expertise (infrastructure, virtualisation, identité et accès, Supervision), les services (conseil, intégration et formation) et les Cloud Services (hébergement d'infrastructure et de poste de travail). Cheops Technology Organisée en 3 divisions, Infrastructure, Modernisation Technologique et Infogérance, l'intégrateur bordelais Cheops Technology a obtenu les labels d’expertises les plus élevés délivrés par les principaux constructeurs et éditeurs du marché IT. Spécialiste de la virtualisation des serveurs, des postes de travail et du stockage, Cheops Technology propose au sein de ses deux data centers sécurisés l’offre iCod (Infrastructure Cheops On Demand). D2SI D2SI est un cabinet de conseil parisien spécialisé en technologies IT, et tout particulièrement dans les milieux de la finance et de l'automatisation. D-FI D-FI est successivement passé de la fourniture et du financement de grands systèmes d'occasion au métier de la distribution de serveurs en signant des accords avec les principaux constructeurs du marché. Depuis 2000, il est devenu un intégrateur IT suite à l'acquisition de plusieurs sociétés de services (Adequat, Braintec, etc.) spécialisées dans les infrastructures IT. Elit Technologies Intégrateur parisien spécialisé dans les infrastructures réseaux, la ToIP et la communication unifiée, Elit Technologies est également un expert du Cloud Computing. Insia Insia est un expert en virtualisation des infrastructures IT. Ce VAR revendique une expertise de plus d’une dizaine d’années dans ce domaine. Insight Insight Enterprise est un revendeur de produits informatiques, de logiciels et services IT, dont de la formation et du déploiement. Insight a aussi développé une division dédiée au Cloud Service. MDSI Basé à La Réunion, MDSI est un VAR spécialisé dans les infrastructures IT, en environnement Microsoft notamment, éditeur dont il est partenaire certifié Gold. Il propose des services d'audit, de conseil, d'intégration, d'infogérance, etc. Nextiraone Nextiraone est un intégrateur national spécialisé dans les infrastructures réseaux, la ToIP et la communication unifiée. Il est l'un des principaux partenaires certifiés de Cisco et d'Alcatel-Lucent. Pentasonic VAR membre du groupement Resadia, Pentasonic propose des services d'intégration et d'infogérance 24/24. Il propose dès 2010 des offres d'Infrastructure As A Service et de Software As A Service depuis son data center basé à Saint-Herblain.

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Quadix Quadix est une société lyonnaise de conseil et d'expertise en technologies IT. Elle propose des services de conseil et d'intégration IT. RDI Le Groupe RDI est un spécialiste des infrastructures IT et réseaux, et des solutions métiers sur les plateformes Microsoft, IBM et Sage. Ce VAR dispose d'une offre de Support et de Tierce Maintenance Applicative (TMA). SCC Figurant parmi les principaux intégrateurs IT européens, SCC déploie des technologies et des Infrastructures. Il met à la disposition des entreprises une offre complète de services, d’assistance et de conseil : étude, préconisations, mise en œuvre, intégration, support, infogérance et Cloud Computing. Yourax VAR fondé en 1996 par Eric Wien, Yourax rayonne sur le « grand nord » avec des missions réparties sur le territoire français et pays frontaliers. Yourax accompagne les entreprises et les administrations dans toutes les phases de leurs projets informatiques : conseil, audit, intégration, formation et support. Il dispose également d'une offre Cloud désormais.

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- 7 – Paroles d'experts du VDI

La rédaction vous livre cinq témoignages de revendeurs IT experts dans la virtualisation des infrastructures et des postes de travail. Un discours vérité qui reflète bien leurs expériences respectives du terrain.

Serge Rajevice, directeur commercial de l'intégrateur

ActivLan

Magazine CBP (channelbp.com) : Le VDI intéresse-t-il les entreprises, et les PME notamment ? Le bureau virtuel figure désormais dans l'esprit de nombreux clients. Les projets VDI se gagnent en amont des appels d'offres, car les choix réalisés par les entreprises ne portent pas que sur des considérations technologiques. Que recherchent-elles en priorité ? Des gains sur le coût de maintenance de leur infrastructures IT et une réponse adaptée aux besoins métiers de leurs utilisateurs. Ce dernier point est important car le ROI d'un projet VDI se calcule au cas par cas avec chaque client. Le problème est que les matrices de calcul fournies par les fournisseurs IT américains ne collent pas toujours avec les réalités françaises car les métriques sont souvent calculées sur des bases américaines. Quels sont les freins à l'adoption du VDI en entreprise ? Certaines directions générales ou DSI sont réticentes à virtualiser les postes de travail car un tel projet peut les conduire à supprimer des emplois. En effet, grâce au VDI, le client est capable de gérer automatiquement la totalité de ses postes de travail, ce qui facilite leur administration et l'actualisation de toutes ses applications. Et pas le coût du projet ? C'est aussi un frein dans certains cas. En effet, le déploiement d'un Bureau virtuel en mode VDI est plus cher que celui d'un parc de PC, car il nécessite le déploiement en amont d'une nouvelle infrastructure VDI, très virtualisée, qui n'est plus forcément "on premice". S'y ajoute le coût combiné des licences Microsoft pour les logiciels Windows et Office, ainsi que celui des licences pour les plateformes de virtualisation (Cirtrix, Microsoft, VMware, etc.). Le client léger permet-il de faire baisser le coût d'un projet VDI ? Le client léger est un moyen intelligent d'accéder à moindre coût à votre infrastructure de VDI, car il est moins cher que le PC. Il peut donc contribuer à la disparition des parcs de PC, sauf dans les cas où l'entreprise a besoin de performances.

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Eric Wien, président de l'intégrateur Yourax

Magazine CBP (channelbp.com) : Le VDI intéresse-t-il les entreprises actuellement ? Le VDI n'est plus un sujet aussi porteur qu'auparavant dans les grands comptes. En revanche, les PME s'y intéressent davantage, essentiellement pour satisfaire des besoins métiers et optimiser leurs parcs de terminaux. Nous avons aussi parfois l'impression que le bureau virtuel n'est plus aussi stratégique chez les fournisseurs IT, qui se focalisent davantage actuellement sur les architectures Cloud et les infrastructures pour les data centers. Pour preuve, View est désormais encapsulé dans la suite Horizon de VMware par exemple. Yourax a-t-il réalisé beaucoup de déploiement en VDI ? Nous n'en n'avons pas réalisés autant que cela, mais nous sentons que le marché bouge. Je constate également que le Cloud donne aux clients une nouvelle vision de la virtualisation du poste de travail au travers du Desktop as a Service (DAAS). Le client léger est-il une alternative intéressante dans un projet VDI ? La situation est un peu confuse. Les fournisseurs nous demandent de communiquer davantage sur les offres de client léger pour le VDI, solution qui intéresse effectivement quelques grands comptes, mas pas tous. Certains d'entre eux se focalisent d'ailleurs davantage sur le client lourd désormais. Nous constatons d'ailleurs une augmentation de la demande pour du client lourd, lequel est capable de supporter des offres VDI très performantes, telle que l'Horizon de VMware, et dont les fonctionnalités d'administration sont très appréciées par les clients. Est-ce VDI rime avec mobilité ? Oui. Mais l'arrivée de tablettes qui tournent le plus souvent surtout sur Android ou IOS perturbe la donne, laquelle était surtout limitée au client léger, voire au client lourd.

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Didier Delhoste, directeur général adjoint de

l'intégrateur bordelais Cheops Technology

Magazine CBP (channelbp.com) : Le VDI intéresse-t-il vraiment les entreprises, et les PME notamment ? Ce n'est pas l'apanage des grands groupes. Les PME comme les ETI, plus réactives au changement et moins contraintes par des processus "groupe", adoptent rapidement les nouveaux usages au service de la productivité de leurs salariés.

Quel avenir pour le client léger dans les projets de VDI ?

Le terminal léger est confiné à des contextes d'usage de plus en plus restreints que seul un prix très agressif (moins de 100 $) permettrait d'élargir à nouveau.

Quel est l'impact du DAAS sur l'évolution du VDI ?

L'offre DaaS (Desktop as a Service) commence à rencontrer ses premiers cas d'applications parmi lesquels on peut citer par exemple des déploiements de postes standardisés pour des call centers, des centres de formation, des environnements de test, etc. Cette nouvelle donne oblige à repenser les solutions VDI qui avaient pu être déployées dans le passé, pour adresser la gestion de l'ensemble de ces terminaux.

Comment évoluent les offres de VDI ?

Les nouvelles approches technologiques proposées par les principaux acteurs de ce marché permettent de répondre à ces enjeux et intègrent des solutions de virtualisation des applications, des fonctions de portail de présentation des applications ("store' interne à l'entreprise) et des espaces collaboratifs. Face à ces nouvelles évolutions et à la mobilité croissante des utilisateurs, la sécurité devient évidemment un sujet critique, que les outils de MDM (Mobile Device Management) permettent d’adresser sur la sécurité des accès, la gestion et la conformité du parc, etc.

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Xavier Stern, président de l'intégrateur Cefi

Magazine CBP (channelbp.com) : Le VDI intéresse-t-il vraiment les entreprises, et les PME notamment ? La mobilité et la sécurité de l'utilisateur que l'on obtient grâce à la virtualisation du poste de travail permet aux directions informatiques de délivrer tout type de poste, à tout utilisateur, sur tout périphérique et de n'importe où. Avec l'offre Suite Horizon de VMware, dont Cefi est équipé en interne, nous sommes capables de proposer aux entreprises une solution complète permettant de délivrer à tout utilisateur, et en tout lieu, un poste retrouvant son exploitation, ses applications et ses données depuis une page web. Quel est l'impact du DAAS sur l'évolution du VDI ? L'offre est complémentaire. Le DAAS est l'extension de la mobilité du Cloud, le choix de pouvoir faire fonctionner son environnement en rapport avec la stratégie de son entreprise sur l'emplacement de ses données. L'usage devient la clé, nous avons besoin de mobilité, et l'entreprise a le choix d'offrir des services internes ou externes, en relation avec le besoin de ses utilisateurs. Le client léger est-il une alternative crédible dans les projets de VDI ? Le client léger n'est qu'un terminal parmi d'autres, ce n'est pas lui la solution. Il apporte aux entreprises une administration plus simple de leur bureautique dans des besoins identifiés, comme les salles de formation ou les centres d'appels par exemple. Dans la solution de mobilité que nous proposons, nous apportons à l'utilisateur une indépendance par rapport à la machine.

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Julien Cohen et Noham Medyouni, consultants avant-

vente Virtualisation chez l'intégrateur SCC

Magazine CBP (channelbp.com) : Le VDI répond-t-il aux besoins actuels et futurs des entreprises ? Le poste de travail de demain doit permettre à une application ou à des données de s'adapter au contexte de travail en toute circonstance, tout en respectant les prérogatives qui incombent à la DSI : rationalisation, sécurité, disponibilité, flexibilité. Le VDI, en dissociant le poste de travail du périphérique qui y accède, répond à cette problématique. Cependant, il n’a su s’imposer : complexité de mise en œuvre, TCO important et usages limités. Les éditeurs ont compris que le « VDI pour tous » n’est pas la solution et ils modifient aujourd'hui leur approche. Le client léger est-il une alternative crédible ? Oui, car il présente un faible coût d'acquisition et des gains notables en terme de TCO (Total Cost Ownership). Plus faciles à déployer, plus simples à administrer, les clients légers offrent en outre une plus grande sécurité des données, qui restent centralisées sur des fermes de serveurs. Mais cette alternative ne répond pas à la totalité des besoins. Elle reste adaptée pour les besoins de salles de formation, de calls centers, d’hôtesses d’accueil ou d’environnements médicaux. Le Desktop as a Service (DAAS) est-il un concurrent ou une évolution du VDI ? Les avantages d'une souscription à un service, en lieu et place d'une infrastructure «on premise », ne sont plus à démontrer. D'abord disponible pour les infrastructures, puis les applications et les datas, ce modèle s'applique désormais aux postes de travail : Desktop as a Service (DAAS). Il n'utilise pas la technologie VDI en raison des restrictions Microsoft SPLA pour les systèmes d'exploitation liés au poste de travail, mais le mode multi-utilisateur de Windows Server. En levant certaines limitations du VDI "on premise" le DaaS séduira plus d’entreprises dont les PME/TPE qui n’ont pas les budgets ni les ressources pour mettre en place de tels projets. » Le Daas satisfait-il les clients et les offres sont-elles nombreuses ? Beaucoup d’entreprises se tournent vers le modèle as a Service. Cette option fait partie intégrante du nouveau poste de travail : Nous leur conseillons de s’orienter vers une solution flexible, modulaire et en phase avec les exigences d’un marché difficile. Aujourd'hui deux acteurs se distinguent : Citrix et VMware, qui proposent des offres riches et CloudReady, tenant compte de tous les usages. La difficulté maintenant est de centraliser l’accès aux ressources masquant les contraintes techniques et de maitriser les infrastructures réseau. Maitriser ces points c’est proposer le poste de travail de demain !

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- 8 – Conclusion

Désormais plus mature sur le plan technique, et plus abordable au plan financier, la virtualisation du poste de travail (VDI) est devenue ces dernières années une approche intéressante pour les entreprises désireuses de virtualiser leur système d'information de bout en bout. Et surtout pour celles qui considèrent cette virtualisation comme un prérequis pour passer tout ou partie de leur informatique dans les Nuages.

Pour preuve, un nombre croissant de PME s'intéressent désormais davantage à son potentiel. La VDI reste coûteuse et elle n'est pas toujours la panacée, mais elle permet à ces petites et moyennes entreprises de mieux administrer leurs parcs de terminaux virtualisés, y compris pour leurs salariés en situation de mobilité. Elle les aide aussi à satisfaire certains besoins métiers de leurs directions fonctionnelles.

Autre constat intéressant, le client léger n'est plus l'unique terminal privilégié par les clients qui désirent remplacer le PC dans leur projet de VDI. Les tablettes lui font concurrence pour répondre aux besoins des utilisateurs qui travaillent en situation de mobilité. Certains grands comptes se focalisent également davantage sur le client lourd désormais. En effet, ce PC "allégé" est capable de supporter des applications multimédias très performantes, et il propose des fonctionnalités d'administration très appréciées par les clients.

Enfin, les offres proposant des postes de travail virtuels accessibles en mode service dans le Cloud (Desktop-as-a-Service) émergent, car la demande est réelle chez les clients. Plus facile à déployer er relativement économique, le Daas pourrait bien changer la donne dans l'univers de la VDI. D'ores et déjà, plusieurs fournisseurs IT intègrent leurs offres de virtualisation du poste de travail dans leurs catalogues de solutions Cloud. On l'aura compris, l'offre VDI évolue rapidement pour se caler sur une demande clients multiforme et en évolution permanente.

Livre blanc réalisé par Yves Grandmontagne, avec le concours d'Olivier Bellin, rédacteur en chef du magazine CBP ([email protected])