Essai personnel sur un phénomène de médias sociaux : LinkedIn

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UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL ESSAI PERSONNEL SUR UN PHÉNOMÈNE DE MÉDIAS SOCIAUX PAR ELODIE FOURNIER BEAULIEU FOUE28519009 CERTIFICAT DE RELATIONS PUBLIQUES FACULTÉ DE L’ÉDUCATION PERMANENTE TRAVAIL PRÉSENTÉ À MONSIEUR PATRICE LEROUX DANS LE CADRE DU COURS REP2400 INTERNET ET RELATIONS PUBLIQUES OCTOBRE 2012

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Tel que la nomenclature de la page de présentation le mentionne, ce document se veut un essai personnel sur un phénomène de médias sociaux dans le cadre du cours REP2400 Internet et relations publiques. Pour votre gouverne, l'orientation de cet essai est basée sur le réseau social professionnel en ligne, LinkedIn.

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UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL

ESSAI PERSONNEL SUR UN PHÉNOMÈNE DE MÉDIAS SOCIAUX

PAR ELODIE FOURNIER BEAULIEU

FOUE28519009

CERTIFICAT DE RELATIONS PUBLIQUES

FACULTÉ DE L’ÉDUCATION PERMANENTE

TRAVAIL PRÉSENTÉ À MONSIEUR PATRICE LEROUX

DANS LE CADRE DU COURS REP2400

INTERNET ET RELATIONS PUBLIQUES

OCTOBRE 2012

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TABLE DES MATIÈRES

La mise en bouche 3

« LinkedIn, LinkedIn, LinkedIn » 4

LinkedIn et son survol 5

Le met principal

Les perspectives socioculturelles 6

Les perspectives économiques 8

Qui est Elodie Fournier B. sur LinkedIn? 9

Le dessert 13

La bibliographie 15

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LA MISE EN BOUCHE Le bogue de l’an 2000. Vous souvenez-vous?

Ne vous semble-t-il pas que cet « épisode historique » soit arrivé il y a seulement

quelques jours? Pour ma part, si. D’ailleurs, en y réfléchissant bien, mon subconscient me

force à croire que depuis que cette mise en garde nous fut communiquée, des fondateurs

en plus de créateurs lointains et inconnus se sont hâtés de mettre au point le phénomène

des médias sociaux. Vous savez, cette annonce nous alarmant que tout appareil

électronique allait être hors d’utilisation s’il n’était pas préalablement éteint avant le 31

décembre 1999, minuit.

De la fiction me direz-vous?

Le phénomène des médias sociaux est reconnu mondialement et fait maintenant partie

intégrante de la vie de tous. Le fait que de jeunes enfants soient aptes à nommer le nom

d’un média social tel que Facebook, mais qu’il reste muet lorsque vient le moment de

nommer celui du président des États-Unis peut, à ces heures, devenir alarmant.

Facebook, Twitter, Instagram, Pinterest, FourSquare, MySpace, Skype, Flickr,

SlideShare, YouTube

(…)

Jusqu’à maintenant, ma propre personne ne jure que par LinkedIn. Et vous?

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4

« LINKEDIN, LINKEDIN, LINKEDIN »

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0

3

La réunion de ces quatre chiffres distincts représente l’année où cinq hommes décidèrent

de révolutionner un des outils les plus précieux de tous travailleurs, soit son réseau social

professionnel. Évidemment, qui dit révolution dit changement et distinction. C’est donc

ici où LinkedIn commença à prendre tout son sens.

Dans leurs subconscients, Reid Hoffman, Allen Blue, Jean-Luc Vaillant ainsi que deux

autres entrepreneurs avaient une intention bien particulière : mettre de l’avant un service

en ligne permettant la construction et l’assemblage de son propre réseau social

professionnel. Entre vous et moi, ces hommes ont vu juste.

À la base, ce petit bijou des médias sociaux fut conçu au mois de décembre 2012 dans

l’optique d’être présenté à la « Webosphère » un an et demi plus tard. Dans son

ensemble, LinkedIn repose sur l’entremise de la connexion et du réseautage entre

professionnels de milieux connexes. Facilitant le dialogue entre divers professionnels, ce

média social est connu à la fois comme étant un réseau de connaissances, un outil de

gestion de réputation en ligne et même de « personal branding », ce qui lui confère un

caractère unique comparativement à ces concurrents directs ou complémentaires.

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D’ailleurs, selon Reid Hoffman : « MySpace, c’est le bar, Facebook, c’est le barbecue au

fond du jardin, et LinkedIn, c’est le bureau1. »

LINKEDIN ET SON SURVOL

Plus de 150 millions de membres

issus de 170 secteurs d’activités

dans plus de 200 pays et territoires.

Année de création | 2003

Fondateurs | Reid Hoffman

Allen Blue

Jean-Luc Vaillant

et deux autres entrepreneurs

Siège social | Situé à Mountain View, dans le comté de Santa Clara, en

Californie. À titre informatif, Mountain View fait partie intégrante

du cœur de Silicon Valley, endroit mythique accueillant en autre

les sièges sociaux de Google, Xbox et de Microsoft pour ne

nommer que ceux-ci.

Sources de revenus | La publicité (30%), les abonnements (21%) et les services de

recrutement (49%)

Capitalisation | 9 milliards de dollars soit environ 40% de son chiffre d’affaires2

1 http://fr.wikipedia.org/wiki/LinkedIn

2 L’ensemble des données communiquées sur cette page provient directement de ce site :

http://fr.wikipedia.org/wiki/LinkedIn

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LE MET PRINCIPAL

LES PERSPECTIVES SOCIOCULTURELLES

Il n’y a pas si longtemps, les relations du monde des affaires étaient caractérisées par le

fait d’entrenir un lien axé sur l’aspect humain. Pour y parvenir, les individus prônaient

des événements formels tels que l’organisation de dîners, de soupers ou de cocktails

dînatoires favorisant l’échange direct entre les professionnels du milieu. On y glissait

subtilement notre carte professionnelle dans la main de notre interlocuteur dans l’espoir

de recevoir également celle de notre comparse en retour, tout en ventant les mérites de

notre compagnie ou de notre club d’affaires. Bref, la société était davantage orientée vers

les relations et les échanges formels.

Ne le cachons-nous guère. Depuis l’avènement des technologies, les contacts humains et

d’affaires sont beaucoup moins personnalisés qu’il y a un peu plus d’une décennie.

Maintenant, les relations sont entretenues par le biais des ordinateurs, et ce, via le Web.

Par exemple, les lettres furent remplacées par les courriels et le réseau d’affaires qui

avant, arrivait à se démarquer et à se développer par des contacts physiques, face à face,

revêt maintenant un caractère beaucoup plus impersonnel, derrière l’écran de chacun des

internautes.

Indirectement dans la même lignée, un article présenté par Josh O’Kane, reporter et

éditeur du côté multimédia pour le Globe and Mail, présente une situation favorable aux

médias sociaux tel que LinkedIn. En effet, on y mentionne que maintenant, le 2/3 des

individus canadiens se dévouent hebdomadairement plus de 45 heures/semaine pour son

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employeur. Dans leur ensemble, ces données représentent plus de 50 % des statistiques

dévoilées au grand jour il y a de çà dix ans3.

Sans aucun doute, nous faisons tous maintenant partie intégrante d’une société axée sur le

dévouement professionnel, la performance et le surrendement. Aujourd’hui, les

travailleurs répartissent la majeure partie de leur temps en fonction du travail, et ce, que

ce soit sur le chemin du travail le matin, à la salle de bains (oui, oui!), sur l’heure du

dîner, lors de réunions, à la maison lors de la préparation du souper et bien sûr, au lit,

avant de s’endormir. Les moments sont maintenant devenus infinis et diversifiés.

Le fait que les travailleurs soient devenus aussi « workaholic » concède à LinkedIn, une

option de choix quant au contexte socioprofessionnel. En plus de devoir se consacrer

corps et âme à sa carrière, l’employé est également confronté à un environnement de

travail hyper compétitif et agressif. Favorisant le pont entre les employeurs et les

employés, LinkedIn vient en autre offrir l’opportunité à quiconque souhaitant ce

démarquer sur un réseau social, de le faire.

La raison d’être de ce réseau social professionnel en ligne prend ici tout son sens. Si les

professionnels s’investissent davantage à leur travail, il est évident qu’ils doivent établir

des priorités. Bien souvent, ce seront les dîners, les soupers et les cocktails dînatoires qui

seront mis de côté. LinkedIn vient donc faciliter les échanges entre les individus du

monde professionnel, et ce, à distance. Il vous tend la main, juste au bout d’un clic.

3 http://www.theglobeandmail.com/report-on-business/careers/canadas-work-life-balance-more-off-kilter-

than-ever/article4673216/

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LES PERSPECTIVES ÉCONOMIQUES

LinkedIn a été lancé en 2003, soit trois ans après l’éclatement de la bulle technologique,

également appelée la bulle internet, dans le monde de la finance. Ainsi, le secteur des

technologies, plus spécialement le sous-secteur des sites internet, se retrouvait à l’époque

dans une phase d’expansion, suite au creux succédant l’importante crise. La phrase ci-

dessous représente l’évolution du secteur d’activité de LinkedIn entre la bulle

technologique de 2000 et le lancement du site en 2003. La phase d’expansion, jumelée à

un fort potentiel de demande de la part des professionnels utilisant de plus en plus

internet lors de l’exercice de leurs fonctions, représente les deux principaux facteurs

économiques justifiant le potentiel de rentabilité de la firme californienne.

LinkedIn semble avoir atteint un certain niveau de maturité en 2008, alors qu’elle

emprunta sur le marché secondaire de gré à gré pour obtenir le capital nécessaire pour

améliorer son service et stimuler sa croissance. En 2011, alors que LinkedIn connaissait

une croissance stable, les dirigeants, conscient du potentiel financier de leur invention,

prirent la décision de passer d’une juridiction privée à public. Le titre, côté LNKD au

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New York Stock Exchange, a reçu un accueil favorable de la part des investisseurs,

passant de 93,09 $ le 20 mai 2011, soit la date de début de transaction sur le marché

secondaire suite à l’offre publique d’achat décrite brièvement ci-haut, à 104,55 $ en date

d’aujourd’hui, soit une croissance de 12,31 %.

Mentionnons que désormais que l’entreprise est publique, elle a le mandat de créer de la

richesse pour ses actionnaires, c’est-à-dire d’être rentable. À ce niveau, le bénéfice net de

LinkedIn pour le dernier exercice financier a été de 15,3 millions4. Les prévisions des

analystes financiers sont positives, alors qu’ils s’attendent majoritairement pour estimer

que le titre peut atteindre un prix cible de 133,55 $5. Autrement dit, une croissance des

bénéfices nets de l’entreprise est anticipée dans une perspective de moyen à long terme.

QUI EST ELODIE FOURNIER B. SUR LINKEDIN

Elodie Fournier B. est une jeune femme qui, au quotidien, combine ses études

universitaires à son travail. Avec cet horaire effréné, LinkedIn est pour elle synonyme de

praticité, de facilité et de curiosité. La beauté de cet outil réside dans le fait que tout soit

bout d’un seul clic. Vous vous douterez donc que l’économie de temps qui en découle est

très alléchante pour les utilisateurs de ce média social.

4 SEDAR, http://www.sedar.com.

5 The Wall Street Journal Market Watch,

http://www.marketwatch.com/investing/stock/LNKD/analystestimates

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Sur son profil LinkedIn, Elodie se décrit ainsi : employée à titre de chargée de comptes

au sein de l’agence Publicis Montréal et étudiante à l’Université de Montréal en vue de

l’obtention d’un baccalauréat par cumulatif de certificats.

Régulièrement, elle tente d’entretenir et d’alimenter son réseau de contacts professionnels

provenant du milieu des communications, des affaires et à la fois universitaire. D’ailleurs,

à ce jour, Elodie compte près de 200 connexions à son actif. Pour cette jeune femme, il

est impératif que chacune d’entre elles revête une signification particulière. Il est donc

inconcevable de proposer ou encore d’accepter des invitations de connexions de réseaux

entre étrangers. Cette action irait à l’opposé de ses valeurs et ajouterait un caractère

impersonnel à un processus qui lui paraît tout le contraire.

Mais comment se fait-il qu’Elodie apprécie autant ce réseau social professionnel? C’est

simple. Seul le fait de pouvoir communiquer à tous son expérience professionnelle ainsi

que son historique d’éducation en constitue une valeur ajoutée. De cette manière, tous et

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chacun sont assurés d’être renseignés pertinemment quant à son parcours professionnel et

éducationnel. Par exemple, un employeur potentiel intéressé par le profil d’Elodie

pourrait facilement entrer en contact avec cette dernière, et ce, afin de lui faire part d’une

offre d’emploi. Les opportunités sont infinies!

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Pour Elodie, le bout du comble réside dans le fait de pouvoir recevoir et rédiger à la fois

des recommandations pour des connaissances. Ainsi, une relation professionnelle,

respectueuse et empreinte de productivité aura bien de la chance de se solder par le biais

d’une recommandation et ce, peu importe que ce soit un ancien patron, un collègue à

l’université, un professeur, un confrère de travail ou encore un partenaire d’affaires, etc.

En résumé, Elodie est d’avis que LinkedIn est l’un des outils les plus pratiques en matière

de développement d’un réseau social professionnel en ligne. En ne faisant qu’une simple

recherche, il est à la fois facile et évident d’établir un contact de qualité avec un nouvel

individu dont nous avons eu la chance de faire la connaissance dernièrement.

Imaginez. Avant, tout individu en venait à posséder une collection de cartes

professionnelles, et ce, sans même pouvoir se souvenir du visage et de l’allure de son

présumé contact. Grâce à LinkedIn, nous pouvons enfin nous référer à l’ensemble des

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profils de nos contacts, tout naturellement et à l’aide d’une seule adresse. Ainsi,

l’ensemble des utilisateurs est en mesure de mettre un nom sur un visage sans avoir à se

soucier de faire un oubli qui pourrait engendrer des répercussions importantes sur la

future relation.

Bref, de par ses fonctionnalités, LinkedIn arrive à éviter bien des maux de tête à la société

surproductive et compulsive d’aujourd’hui!

LE DESSERT

« LinkedIn, LinkedIn, LinkedIn ».

Au final, comment ne pas lui être fidèle?

De par ses caractéristiques uniques, nous avons fait le constat que ce média social a tout

en sa possession afin de simplifier le quotidien des jeunes et moins jeunes travailleurs

aspirant à un développement sain de leur réseau social professionnel en ligne.

À l’aide d’une analyse et d’un résumé concis des perspectives socioculturelles et

économiques, il est maintenant plus évident de décortiquer l’univers LinkedIn sous tous

ces angles. Ainsi, on s’assure de mieux connaître le phénomène avec lequel l’on décide

de partager pratiquement une vie commune.

Parfois, ne ressentez-vous pas une sorte de pressentiment face au phénomène des réseaux

sociaux? Souvent, nous, internautes aguerris de ce monde, avons l’impression de tout

connaître et que les moyens pour parvenir à nos fins sont sans limites. Pour ma part, je

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prends présentement plaisir à élaborer et à entretenir mon réseau de contacts

professionnels sur le Web. Or, peut-être que mon plaisir prendra fin le jour où je verrai

ma photo en tête d’affiche sur un profil qui ne soit pas le mien. Qui sait. À ce moment-là,

il y a fort à parier que j’en ressentirai un léger goût amer (…)

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LA BIBLIOGRAPHIE

- L’encyclopédie libre Wikipédia, LinkedIn (http://fr.wikipedia.org/wiki/LinkedIn),

site consulté le 20 octobre 2012

- O’KANE, Josh. « Canada’s work-life balance more off-kilter than ever », The

Globe and Mail, Publié le 25 octobre (http://www.theglobeandmail.com/report-on

business/careers/canadas-work-life-balance-more-off-kilter-than-

ever/article4673216/), site consulté le 26 octobre 2012

- Système de dépôt SEDAR, (http://www.sedar.com), site consulté le 26 octobre

2012

- The Wall Street Journal Market Watch,

(http://www.marketwatch.com/investing/stock/LNKD/analystestimates), site

consulté le 26 octobre 2012