Escapade Magazine - Janvier - février 2016

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Rédactrice en Chef Renée Vancie MANIGAT

Rédacteurs Caroline ZEPHIRRitchelle NAPOLEON (riri_diado)George CASIMIR

GraphistesSteevens DESIRPierre Paul ESTIME

Photographes Georges Casimir (FotografGio)Eberson THEODOROAnderson GUSTAVE (elmasflaco)

Maquilleuse Anabelle Renard

HAITI Port-au-Prince 47, • Rue Borno Prolongée, Bois-mo-quette

Tél.: +509 47 98 28 20© Escapade Magazine2016 All Rigths Reserved

N0. 0001| 3

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Les souhaits ont été unanimes. En-terrer cette année qui vient de s’écouler avec son lot de déboires, de rêves non concrétisés et de pro-jets non réussis. On a tous hurlé

un Ouf de soulagement et dit avec allégresse Welcome au Nouvel An.Non pas pour ternir notre joie, le 12 Janvier, jour de deuil national suite à ce tremblement de terre meurtrier, nous a rapplé nos pertes et la promesse que nous nous sommes fait-es de nous entraider et de redonner à Haïti sa beauté d’antan. Nous sommes un peuple jeune qui tarde à se réveiller. Nous avons un passé glorieux et notre avenir est entre nos mains. Le jour de l’indépendance a fait com-me d’habitude le petit déclic dans notre âme citoyenne. Nous a redonné de l’espoir dans la soupe traditionnelle. Nous devons nous bat-tre pour cette Haïti dont nous rêvons tous.Nous avons apporté à l’attention de nos fidèles lecteurs de nouvelles rubriques. Nous tenons tant à vous plaire. Egalement nous venons de nous ouvrir sur la Caraïbes avec un Designer de renom Laurianne Pernock.Comme nous ne cesserons de dire:” Eva-dez-vous à travers nos pages, découvrez les Designers Créoles, les jolis recoins d’Haïti et plus encore.Nous vous souhaitons du bonheur pour les onze mois restants.

EDITO

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Renée Vancie Manigat| 3

|ESCAPADE Magazine • Janv.-Fev. 20164

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CO

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Lauriane PERNOCK Un talent hors normeP.5

Découvrez le charme brut de la Grotte de Diquini P.25

Le Carnaval un patrimoine culturel et artistiqueP.15

Un mannequin né, depuis le Brésil Denson Woolmay nous fait partager sa passionP.9

Noire et bien dans sa peau, tout pour vos cheveux et votre peau P.21

A vos plumes P.29

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MO

DE

z George CASIMIR (Gio)

6 [email protected]

Elle ne crée que l’inqualifiable, puisque unique et sans comparaison. Simple-ment Lauriane Pernock.

L’HOMME N’EST PAS CE QU’IL CACHE, IL EST CE QU’IL FAIT. » (ANDRÉ MALRAUX)

Lorrinoise, martiniquaise, caribéenne, ci-toyenne du monde, la créatrice Lauriane Pernock crée des accessoires avec un in-stinct naturel pour la mode et le style.Ces créations sont connues pour la juxtapo-sition, le brassage de différents matériaux insolites et inattendus.Elle crée un « choc des matières » en détournant les matériaux de leur usage initial.

Soucieuse du détail, des volumes, de la matière,Lauriane Pernock aime démesurer la silhouette, la théâtraliser.

« Il n’y a pas d’innovation sans désobéissance. » (MichelMillot)

La séduction stylistique s’accroit, la de-mande des clients lambda se fait pressente et une créativité sans limite vient envahir leur quotidien.

Les créations Lauriane Pernock mettent en valeur des « personnalités d’exception ». Le bijou, l’accessoire est un moyen d’expres-sion. Il révèle à celui ou celle qui la porte la confiance, la beauté intérieure, grâce à son effet externe. Porter du « Lauriane Per-nock » est assumersa particularité voire sa différence.

Laur

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Marque insolite, voire insolente, embléma-tique du mode de vie et de l’exploration caribéenne, elle met l’accent sur des sym-boles visuels forts.

« Les objets ne s’épuisent jamais dans ce à quoi ils servent, et c’est dans cet excès de présence qu’ils prennent leur signification de prestige, qu’ils « désignent » non plus le monde, mais l’être...» (Jean Baudrillard)

A travers ses œuvres, Lauriane Pernock ex-prime son imaginaire créatif enrichi avec chaque nouveau voyage, chaque moment de coup de cœur, quand un paysage, une rencontre, une image, un objet lui fait vi-sionner ses futures créations.Expressions des facettes de la nature, des mélanges de culture existant dans la Caraïbe,servent d’inspiration pour recréer cette esthétique en mettant l’accent sur le développement de chaque pièce de sa col-lection. Pièces quideviennent un élément de base idéal pour relever la tenue quotidi-enne, comme pour les moments choisis.Elles soulignent« l’importance de l’acces-soire !».

« Ce qui vient au monde pour ne rien troubler ne mérite ni égard ni patience. »(RenéChar) Elle a su adapter sa vision de la mode à une citation chère de John Fitzgerald Kennedy :

« Les problèmes du monde ne peuvent être résolus par des sceptiques ou des cyniques dont les horizons se limitent aux réalités év-identes. Nous avons besoin d’hommes capa-bles d’imaginer ce qui n’a jamais existé. »

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Jean Woolmay DENSON PIERRE

SOC

IÉTÉ


SOC

IÉTÉ

Un corp de rêveUn objectif visé“ “Woolmay Denson ne compte pas s’arreter en chemin. Il a bien voulu repondre a nos questions.

E.M: Peux-tu te présenter et nous raconter comment es-tu devenu mannequin ?

J.W.D.P: Bonsoir, je suis Jean Woolmay Denson PIERRE, j’ai 19 ans .J’ai fait mes études

classiques chez les F.I.C: Frère André pour le primaire et à l’Institution St-Louis de Gonzague

pour le secondaire. Comment je suis devenu mannequin? Histoire surprenante j’étais ac-

teur avant de devenir mannequin.

Tout a commencé lors d’un casting pour une émission télévisée qui malheureusement n’a

pas vu le jour, je me suis inscrit à l’émission Pè Toma et j’aimais ce que je faisais, j’étais plutôt

un bon acteur. J’ai participé à un défilé organisé pour les fêtes de fins d’années et j’ai com-

mencé à recevoir des félicitations et du coup j’ai participé à un autre tout de suite après et

les fondateurs du Club des Artistes m’ont repéré et m’ont invité à continuer à exploiter mes

capacités dans le domaine de la mode.

Quelques jours après que j’aie publié une photo de moi, le photographe Georges Casimir

(FotografGio) m’a envoyé un message disant qu’il était intéressé à travailler avec moi...et

une semaine après nous signions mon tout premier contrat,je pense que c’était le plus beau

jour de ma vie(rires). Entre temps j’ai pu travailler avec des professionnels de la mode com-

me :Maelle F.David durant le carnaval de Port-au-Prince et Ludvigne Tardieu avec qui j’ai

fait mes premières expériences de passerelle.

E.M: Est-ce que ta famille et tes proches t’ont encouragé ?

J.W.D.P: Ma mère n’était pas du tout d’accord que je fasse le mannequinat par peur sans

doute que je néglige mes études, j’ai même été puni après un show parce que je suis rentré

le lendemain. Ma rencontre avec mon cousin le mannequin Wilno rTereau allait changer

la donne, je voulais lui ressembler, je voulais même le dépasser.

Parle-nous un peu de ton expérience au Brésil !

Depuis mon arrivée au Brésil pas mal d’agences m’ont contacté et j’en ai contacté

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quelques-un-

es aussi mais

le problème était

souvent la distance

et le fait que les agences

n’emploie pas de manne-

quins noirs.

Il y a quelques mois j’ai rencontré

le photographe Eberson Theodoro

nous avons eu le bonheur de travail-

ler ensemble, il m’a ensuite avoué que

j’étais le premier noir qu’il prenait en

photo et qu’il avait adoré travailler avec

moi.

E.M: Est-ce que la vie de mannequin a eu un

grand impact sur ta vie personnelle ?

Oui et non.

J.W.D.P: Oui parce que la vie de mannequin

est un challenge constant :tu dois faire mieux

cred

it: E

bers

on T

HEO

DORO


que les autres,tu fais très attention à ce que tu manges etc. du coup je

suis devenu plus attentif au mode de vie que je souhaitais mener et aux

détails autour de moi.

Non parce que je fais en sorte de rester fidèle à la personne que je suis,

je ne veux surtout pas me prendre la tete parce que j’ai l’opportunité de

m’approcher des grands du domaine.

E.M: Peux-tu partager l’un de tes meilleurs souvenirs lors d’un défilé

de mode ?

J.W.D.P: On organisait une soirée en l’honneur du chanteur et paro-

lier BIC au Marriot et Ludvigne Tardieu devait présenter l’une de ses

collections, à la fin de la soirée certaines personnes nous ont rejoint

dans les coulisses pour me féliciter sur ma façon de marcher et il y a

même eu une fille à me dire que j’avais un regard qui tue.

Pour toi être mannequin, c’est un métier, une passion ou pour le plaisir

?

Un peu des trois, il faut êtrepassionné pour ne pas laisser tomber avec

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toutes les difficultés qui existent lorsqu’on veut percer dans le domaine surtout

en Haiti,un métier parce qu’au niveau international des mannequins sont bien

rémunérés et peuvent vivre de le art. Certains le font pour le plaisir parfois parce

qu’ils ont une belle plastique ou parce qu’il trouve que c’est un hobby comme les

autre.Je suis de près des mannequins internationaux comme Tyson Beckford,

Sean O’Pry, Simon Nessman, Dorian Michaels ou encore Donny Savage qui fait

un buzz fou sur Instagram pour m’aider à me fixer des objectifs.

E.M: Quels sont tes projets pour 2016 ?2020 ?

J.W.D.P: Je veux faire une centaine de séance photo avant la fin de l’année (rires).

Je vais d’abord commencer avec mes études en portugais et ensuite intégrer la

faculté de médecine et je vais assurément continuer à postuler dans des agences

au Brésil et j’espère éventuellement voyager et faire d’autres expériences les un-

es plus enrichissantes que les autres. Je travaille aussi sur un projet à caractère

social avec un groupe d’amis et nous espérons pouvoir offrir un des fêtes heu-

reuses à un groupe d’enfants défavorisés.

E.M: Si tu devais te décrire en 5 mots ce serait …. ?

Passion

Audace

Discipline

Positivité

Ambition

Merci à toute l’équipe d’Escapade Magazine d’avoir pensé à moi. A bientôt !

George CASIMIR

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PATR

IMO

INE


Chez nous en Haïti,

chaque année on reçoit

le carnavalle diman-

che qui suit l’Epiphanie

ou la fête des Rois soit

le 6 janvier. Pour cer-

tains, depuis la catastrophe du 12 jan-

vier 2010,les festivités carnavalesques

ne débutent presque pas après les Rois

mais après la date du 12 janvier, en sig-

ne de respect aux personnes victimes

du séisme dévastateur. Ceci devrait, en

effet, diminuer le niveau d’ambiance

du peuple haïtien mais non, une fois la

date passée,une fois le feu vert lancé,le

peuple est déjà fin prêt pour accueillir à

bras ouvertle carnaval!

Robert dans son dictionnaire définit

le mot carnaval comme étant la péri-

ode de jouissances profanes qui va de

l’épiphanie au début du carême. Ce qui

veut dire pour les chrétiens de l’Europe

occidentale, une sorte d’intermède entre

l’épiphanie et le carême, un long moment

où l’on se lâchait un peu en s’adonnant

à des festivités tout aussi mondaines que

conviviales jusqu’au mardi précédant le

mercredi des cendres, le premier jour du

carême. Tout ceci c’est pour vous ame-

ner chez nous, en Haïti,où le carnaval

est considérécomme un patrimoine im-

matériel et comme une fête populaire

culturelle célébrée chaque année.

CARNAVAL – CARNAVAL DES FLEURS

Si on essaie de remonter le temps, on aura

notre premier carnaval haïtien en 1927,à

Port-au-Prince,où, pendant trois jours,-

la population haïtienne assiste au défilé

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des groupes masqués et des groupes sonores

avecla représentation de la première Reine,

Mlle Duplessis accompagné de son Roi, un

mannequin à l’époque. Ce premier carna-

val a donné naissance à tous les carnavals

aussi à tous les carnavals des fleurs qui ont

eu lieu à Port-au-Prince ouà Jacmel, au Cap-

Haitien, aux Gonaïves, aux Cayes.

Le carnaval renvoie directement à la culture.

Haïti estcaractérisé par une grande richesse

culturelle : la créativité de ses artistes, son

patrimoine et la diversité de ses expressions

culturelles. Cette culture joue un rôle cen-

tral dans la vie des haïtiens. Elle constitue

un ciment fondamental de la cohésion so-

ciale du pays, comme à travers le Carnaval,

véritable moment de joie, de musique, de

danse, de fête, de costumes et de masques

extraordinaires, faisant référence à un ar-

tisanat riche en couleur.

Il n’y a pas longtemps, le carnaval à Port-

au-Prince était le de facto « carnaval na-

tional ». Beaucoup d’haïtiens et de touristes

étrangers venaient pour assister au carna-

val ou pour y participer. Ces dernières an-

nées, le carnaval à Jacmel,grâce à sa créa-

tivité, aconnu une très grande réputation.

Des milliers de touristesenvahissent la

métropole du Sud-Est pendant cette péri-

odequi, généralement, a lieu une semaine

avant celle de Port-au-Prince.

Le carnaval, de nos jours, est très utilisé

comme moyen de communication pour

faire passer des messages au travers des

meringues et des représentations artis-

tiques.De ce fait, il a perdu beaucoup de

ses aspects traditionnels et est devenu un


moment où les entreprises font de la publicité,

du parrainage. Mais, le carnaval haïtien est en-

core très riche en culture. Il englobe l’art haïtien

et aussi certaines traditions, certaines habitudes

acquises il y a longtemps par nos ancêtres : la mu-

sique, la danse, les œuvres d’arts : Sculptures, pein-

tures, dessins, arts mobiliers - le défilé : groupes

masqués, costumes, déguisements, les stands, les

chars allégoriques, les représentations des reines,

le vodou, les représentations des monuments, la

gastronomie etc.Tous ces éléments sont des com-

posants essentiels de la culture, des caractéris-

tiquesaussi liées au statut social, culturel et historique.

Durant la période du carnaval, toute sorte de plaisir est permis car c’est la fête

qui précède le carême, considérée comme une période sacrée. Selon la tradition,

aucune fête ne doit y avoir lieu, tout le monde doit s’abstenir de manger des ali-

ments riches tel que la chair pendant ces 40 jours considéré comme 40 jours de

prière et de purification. Voilà pourquoi, les gens, pendant la période du carnaval

profitent pour se défouler, se déguiser (masqués ou maquillés), se perdre dans la

foule, oublier leur problème, se déhancher, chanter, danser, faire de la musique

dans les rues, défiler presque nu, se saouler, se travestir, éventuellement autour

d’une grande parade.

Les haïtiens sont doncaccros au carnaval car c’est le moment pour eux de pousser

le plaisir à fond et de faire la gourmandise avant d’entamer les 40 jours de jeûne

qui mènent à la passion de Jésus Christ.Le carnaval est très culturel donc c’est un

patrimoine à sauvegarder.

Caroline Zéphir

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NOIR

& B

IEN

DANS

SA P

EAU


La protection des cheveux de la peau contre le soleil la chaleur&

NOIR

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SA P

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Pourquoi les protéger

La peau comme les cheveux ont besoin de se protéger contre les rayons nocifs(rayons ultra-violet), ils sont invisibles à l’œil nu, sont à l’origine des coups de soleil et pro-voquent le vieillissement prématuré et le dessèchement des cheveux et la peau, des taches sur la peaujusqu’à nous donner le cancer de peau. La crème solaire va donc déposer un filtre anti ultra-violet sur la peau pour freiner leuraction.Pour vous expliquer l’action du soleil sur la peau je vous invite à mettre un peu d’eau dans un récip-ient et de le laisser au soleil, après quelques heures l’eau s’évapore et ne reste plus rien dans le récipi-ent. Il se passe la même chose avec notre corps le soleil fait évaporer l’eau de notre peau et cheveux.

Comment ?

Pour éviter que notre peau et cheveux deviennent secs il faut boire 2 litres d’eau par jour, utiliser des produits pour nous hydrater la peau et cheveux, de l’eau et surtout un protecteur solaire. Tous les bons produits de maquillage ont un indice de protecteur solaire, il est si faible (15’-20’) qu’il n´est pas assez suf-fisant pour nous protéger la peau. C’est pour ça, il faut utiliser un produit ou crème protecteur d’in-dice minimum 30´,donc Il convient de vérifier l’in-dice de protection indiqué sur la crème pour vérifi-er son efficacité.Un protecteur solaire c’est un produit qui laisse un film protecteur sur la peau pour nous protéger des rayons nocifs du soleil.Les protecteurs solaires existent sous forme de crèmes, lo-tions et huiles. Attention, les huiles type, huile de Monoï et les auto-bronzants ne protègent pas contre le soleil. Il est important d’utiliser une crème solaire même en hiver car ces rayons arrivent sur la terre même dans cette époque de l´année, plus encore, l’utilisation de l’ordinateur, des cellu-laires peut aussi être nocive pour la peau.Alors les filles, pensez à inclure dans votre routine de soins, un protecteur solaire.

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Toute la protection naturelle de notre peau et nos cheveux

Les huiles et macérés-Huile de coco -Huile de pépins de raisin-Macéré ou huile de carotte-Jus de carotte-Huile végétale de sésame-Huile mascritiHuile de macadamia, huile de jojoba, huile d’olive, huile d’ar-gan, huile de buriti offrent une légère protection face aux ray-ons UV.Les beurresBeurre de karité, beurre de mangue.

N.B Ils peuvent êtreutilisé directement sur la peau ou les cheveux ou ajoutésà une crème hydratante ou à un pro-duit protecteur solaire.

Love Vanessa Joseph

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La stupéfaction a vite fait place à une curiosité impa-tiente quand j’ai appris qu’à quelques kilomètres de chez moi se niche une grotte.

Mon âme d’aventurière a vite pris le dessus et en moins de mots qu’il n’en faut pour le dire j’avais planifié pour un shooting à la Grotte de Diquini. La route qui nous y mène est à un tronçon très en dommagé. Deux voi-tures se fourreraient dedans si l’envie les prenaient de passer ensemble. Il en faut plus pour me décourager, mon objectif fixé je l’atteindrai. Le taptap est arrivé à la station (termi-nus du trajet). Nous devons continuer à pied (mon photographe et moi). Une petite route serpentine, cabossée, en-

terre battue. Nous cheminons, pleins d’excitation vers la fameuse grotte. Elle estouverte devant nous, à portée de main. Elle est nichée en haut de la petite route. Sans histoires. Peut-être a-t-elle eu un passé glorieux? Les gens nous disent sans émotion: Ah la grotte, la voici devant vous. Ils sem-blent ne plus se soucier de ce trésor naturel. Ce qu’il représente ou a pure présenter n’étant plus important. J’ai oublié dire par certains qu’elle a fait office de cachette pour des fugitifs fuyant la violence singulière de Papa Doc (ex-Président à vie/dictateur).Nous nous retrouvons soudains devant l’entrée. Elle ressemble plus à une taverne qu’à une grotte. Les courants d’eau qui rafraichissent en

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credit: Eberson THEODORO

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temps normal l’intimité des grottes semblent avoir fui depuis trop longtemps pour laisser leur trace. Les chauves-souris, fidèles locataires se vautrent dans leurs trous et sortent par moment faire un tour de vol à l’intérieur, incapables d’af-fronter la lumière du soleil. La beauté brute du site vous saisit. Son plafond est un œuvre d’art. Elle cache comme ses secrets de naissance à l’in-térieur de ses multiples fossettes. J’invite habituellement à faire du tourisme lo-cal, à découvrir les jolis recoins cachés d’Haïti, là, j’envoie un S.O.S. au ministère du tourisme. La grotte a trop à offrir pour qu’elle ne soit qu’un trou perché où les riverains s’amuseraient à jeter des objets de peu de valeurs sans être à même de conter l’histoire de ce patrimoine, question de le faire revivre par les visites touristiques. Elle at-tend d’être restaurée et d’entrer dans les bonnes grâces des touristes tant locaux qu’internation-aux, donnez la sa chance.

Renée Vancie Manigat



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Je flirte toujours avec

cet homme…J’ai envie d’exprimer cette

chose qui me passe par la tête à travers des mots… mes actes

manqués me hantent,mes fantasmes me tourmentent tel-

lement que j’ai parfois l’impression d’être folle d’une manière sage et silen-

cieuse.Ce moment où je suis assise, le regard figé, où je commenceà flirter avec l’homme idéal

dans mes pensées…Ce moment où je me retrouve seule avec lui et que le reste du monde n’existe pas. Ce

moment où je me perds dans ses bras, caressant son ad-mirable visage de mes tendres lèvres.

Pourquoi est-il si difficile de rester calme sans avoir à voy-ager avec lui dans mes pensées toutes les cinq minutes ?Je

me pose toujours cette question à chaque fois que je reviens d’un long voyagemerveilleux et érotique tel un rêve ou un fantasme. Cette sensation qui, de jour en jour, s’amplifie, me suit partout, contrôle mes moments de pause, me déstabilise au moment où je dois me concentrer sur une chose sérieuse. Cet homme me fascine ! Je rêve toujours de cet homme beau, intelligent, souriant, séduisant, aphrodisiaque, excitant qui provoque toujours un orgasme extrême.Fort souvent, en pensant à lui, je souris seule, sans même m’en rendre compte et je parle de lui tout haut sans même m’en ren-dre compte. Je flirte toujours avec cet hom-me extraordinaire et bizarre qui me coupe l’appétit, qui hante mes pensées, qui me rend insomniaque, qui se balade dans mon silence et qui me crève la tête.Ce moment où je me retrouveà l’endroit le plus sûr et le plus paisible qu’il soit qui n’est autre que le creux de ses bras. Ce moment où je suis libre de faire ce que bon me semble sans penser

aux règlements et aux vieilles traditions de la vie réelle. Voyager avec lui dans mes pensées me donne la sensation de vivre

avec lui un amour infini. L’émotion que je ressens est tellement forte, passionnée, intense, enflammée que je me fous pas mal

de ce que pense la réalité, l’essentiel c’est d’être avec lui même quand il n’est pas réellement là. Cet homme avec qui je me sens moi-même. Cet homme que je vois dans tout ce que je

fais.Mon amour pour lui est infini. Caro Zéphir

A NOUS LE DEVOIR

Nous avons tous vu le jour dans un pays beauMalheureusement qui pleure à chaque jour nouveau Même si parfois sur nos visages se dessine un beau sourire Il ne nous laisse pas d’autre envie à part fuirNous souffrons tous des méchancetés, de l’insécuritéNous pleurons les misères de cette terre habitéeCette terre autrefois riche et prospèreAujourd’hui remplie de fils à la recherche d’un pèreNotre pays est victime de tant de pillageLa situation s’empire d’incessants carnagesNotre désunion se charge d’accoucher notre faiblesseLes autres Etats se gardent discrètement de nous tenir en laisseDe tant de belles choses on bénéficieraitSi unis dans une seule force on étaitPourquoi ne pas se soutenir, s’entraider, s’aimerOn se croit sans doute mieux s’occupant à se déchirerTant de haine et de ressentiments nous divisentCette autodestruction refuse que nos chaînes se brisentDe tous nos mauvais agissements, lui seul connaît la souf-franceSe soucie-t-on de qui en paie vraiment les conséquencesLui seul qui depuis longtemps a perdu son titre de perleLui qui ne projète plus une image bellePour lui vous ne rêvez donc pas d’innovation Réveillez-vous et faites ressortir les fruits de vos belles imag-inationsTransformez-vous en des êtres nouveaux Mettons-nous au travail sur chaque petit carreauSourions les uns aux autres en signe d’amourEt chacun doit se dire :”Aujourd’hui, c’est mon tour”A chacun de nous d’aider le pays à retrouver ses valeursA chacun de nous de le repeindre en d’attrayantes couleursNous avons assez déçu les normes de notre drapeauSaisissons nous et ne trahissons plus notre peau.Merci.

Ritchelle Napoleon

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