Erasmus 25 ans après

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Étudier, se former, enseigner… ailleurs

description

Brochure de valorisation du programme Erasmus

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Table des matièresAvant-propos

Introduction

Les objectifs du programme Erasmus

Mobilité des étudiantsp Introduction

p Mobilité des étudiants à des fins d’études „ objectifs et description de l’action

p Mobilité des étudiants à des fins de stage „ objectifs et description de l’action

p Impact de la mobilité étudiante

p Défis et recommandations

Missions d’enseignementp Introduction

p Objectifs et description de l’action

p Impact : Missions d’enseignants

p Impact : Experts invités

p Défis et recommandations

Missions de formationp Introduction

p Objectifs et description de l’action

p Impact

p Défis et recommandations

Programmes intensifsp Objectifs et description de l’action

p Projets „ impact „ défis „ nos réussites

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La Catalogneserait-ellela Flandrede l’Espagne ?

Sur leurs murs, les mêmes cicatrices laissées par des slogans nationalistes.

Dans leurs rues, les mêmes cris séparatistes résonnent. Une vague d’affirmation

identitaire secoue l’Europe. La Corse, le Pays basque, la Catalogne, la Flandre,

tous réclament le divorce pour des différences qu’ils prétendent inconciliables.

S’il est si difficile pour deux communautés de coexister sous un même drapeau,

comment garder confiance dans le projet européen qui voudrait en réunir vingt-

sept ? Les systèmes de pouvoir construits sur le pluralisme identitaire seraient-

ils utopiques ? Non, si de l’union de ces différences naît une identité commune.

Le premier citoyen européen, Érasme, n’a cessé de croire en une Europe

unie. Aujourd’hui, ses disciples, les Erasmus, sont les petits ambassadeurs de

l’Europe. Précieux promoteurs d’une identité encore hésitante, ils ont su faire

de leurs diversités une force et participent ainsi à l’avènement d’une nouvelle

génération. La génération européenne.

Louise - Haute École Galilée - Erasmus à Barcelone

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Un séjour Erasmus représente d’abord et avant tout une période d’études et de formation

fonctionnelle à l’étranger. En grandes lignes, cela veut dire que l’étudiant qui part suit

fondamentalement le même programme que son équivalent d’origine. Bien entendu, cela ne

signifie nullement que tout le monde fasse les mêmes choses partout au même moment. Bien

au contraire, un séjour Erasmus constitue par définition un enrichissement dans la diversité.

Un séjour Erasmus représente une forte expérience de citoyenneté

européenne. En effet, l’étudiant qui part en Erasmus a très nettement l’impression de

participer à une Europe en marche, une Europe en voie de concrétisation. En cela on peut

dire que le programme Erasmus constitue une des réussites les plus remarquables de l’idéal

européen.

Enfin, un séjour Erasmus constitue également une école de vie. En effet, l’étudiant qui part

se voit dans l’obligation de « bouger », de prendre des initiatives, d’assumer des choix et des

responsabilités. Une véritable école de maturité humaine.

Hugo MarquantDocteur en philosophie et lettres de l’Université catholique de Louvain (Louvain-la-Neuve).

Professeur, conseiller scientifique et directeur adjoint, chargé des relations internationales,

de l’Institut libre Marie Haps et de la Haute École Léonard de Vinci de Bruxelles (1969-2004).

Ambassadeur Erasmus.

Avant-propos

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Fleuron des programmes européens en matière d’éducation et de formation, Erasmus est devenu un des moteurs de la modernisation de l’enseignement supérieur en Europe. Lancé en 1987, ce programme, de renommée désormais mondiale, a inspiré l’instauration du processus de Bologne dont la mise en œuvre s’appuie sur des acquis Erasmus (supplément au diplôme, système ECTS, promotion de la qualité, assurance qualité, etc.).

Le programme Erasmus s’adresse aux étudiants, à leurs professeurs et au personnel de l’enseignement supérieur.

Au cours de l’année académique 2009-2010, il a permis à plus de 213 000 étudiants de poursuivre leurs études ou d’effectuer un stage dans un autre pays européen, un nouveau record par rapport à l’année précédente qui se traduit par une augmentation de 7,4% !

Erasmus a le vent en poupe et atteindra, si cette tendance se maintient, l’objectif fixé par la Commission européenne : fêter le trois millionième étudiant Erasmus en 2012-2013.En consacrant, en 2009-2010, pas moins de 415 millions d’euros au programme Erasmus, l’UE confirme sa volonté de positionner l’éducation et l’apprentissage tout au long de la vie comme une de ses priorités fondamentales.

Le Programme d’éducation et de formation tout au long de la vie (LLP 2007-2013) et le programme qui lui succédera à partir de 2014 s’inscrivent, tous deux, dans la lignée stratégique de la Commission qui ambitionne à l’horizon 2020 de :k faire une réalité de la formation, de l’éducation et de la mobilité tout au long de la vie et d’en

améliorer la qualité ;k promouvoir la justice, la cohésion sociale et la citoyenneté active ;k renforcer la créativité et l’innovation.

De manière plus spécifique, la mobilité Erasmus contribue de façon significative à la nouvelle initiative de l’UE, Jeunesse en mouvement, qui vise à renforcer les performances et l’attractivité des institutions d’enseignement supérieur et à élever globalement la qualité de l’éducation et de la formation à tous niveaux en conjuguant excellence et égalité des chances, en promouvant la mobilité et en favorisant l’emploi des jeunes.

Le propos de cette brochure est de valoriser les expériences et les projets Erasmus relevant de la Fédération Wallonie-Bruxelles mais aussi de dresser un état des lieux et de proposer quelques pistes de réflexion en vue de contribuer au développement quantitatif et qualitatif du programme.

Introduction

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Objectifs généraux

„ soutenir la réussite de l’espace européen de l’en-seignement supérieur.„ renforcer la contribution de l’enseignement supé-

rieur et de la formation professionnelle au proces-sus d’innovation.

Objectifs opérationnels

„ améliorer la qualité et accroître le volume :➢ de la mobilité des étudiants et des personnels,➢ de la coopération multilatérale entre institutions de

l’enseignement supérieur, de la coopération entre institutions de l’enseignement supérieur et entre-prises.„ accroître le degré de transparence et de compati-

bilité/comparabilité des qualifications acquises.„ faciliter la mise au point de pratiques innovantes en

matière d’enseignement et de formation. „ soutenir le développement de services, pédago-

gies et des pratiques fondés sur les tiC.

Le public

le programme s’adresse au monde de l’enseignement supérieur au sens large du terme ainsi qu’au monde de l’entreprise.

Pour pouvoir participer au programme, les établisse-ments d’enseignement supérieur doivent postuler au-près de la Commission européenne afin d’obtenir ce que l’on appelle la Charte erasmus, véritable sésame pour entrer dans le monde de la mobilité européenne. Plus de 95% des étudiants de la fédération Wallonie-Bruxelles (fWB) effectuent leur cursus dans un établis-sement qui participe au programme ; à ce jour, 91% de nos institutions détiennent cette Charte.

l’agence se doit, ici, de saluer le travail effectué, quoti-diennement au sein de nos établissements, par le per-sonnel enseignant et administratif afin que les séjours erasmus se déroulent dans les meilleures conditions, atteignent les objectifs fixés et répondent aux exi-gences de la Commission. la mise en place et la ges-tion de la mobilité erasmus requièrent, en effet, à la fois efficacité, proactivité, rigueur administrative mais aussi d’indéniables qualités humaines.

Les objectifsdu programmeErasmus

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Établissements d’enseignement supérieur participant au programme Erasmus(année académique 2011-2012) :

Académie des Beaux-Arts de Tournai Académie royale des Beaux-Arts de Bruxelles -École Supérieure des Arts Académie royale des Beaux-Arts de Liège Conservatoire royal de Bruxelles Conservatoire royal de Liège Conservatoire royal de Mons ECES des arts de l’Image « Le 75 » École nationale supérieure des arts visuels de la Cambre - ENSAV École supérieure des arts plastiques et visuels de la C.F.B - ESAPV École supérieure des arts Saint-Luc - Bruxelles École supérieure des arts Saint-Luc - Liège École supérieure de recherche graphique - ERG Facultés universitaires Notre-Dame de la Paix - FUNDP Facultés universitaires Saint-Louis Facultés universitaires catholiques de Mons Haute École de Bruxelles - HEB Haute École Albert Jacquard Haute École Blaise Pascal Haute École Charlemagne Haute École de la Communauté française en Hainaut Haute École de la Province de Liège Haute École de la Ville de Liège Haute École de Namur - HENAM Haute École EPHEC Haute École Francisco Ferrer Haute École Galilée Haute École ICHEC - Saint-Louis - ISFSC Haute École Léonard de Vinci Haute École libre de Bruxelles Ilya-Prigogine Haute École libre mosane - HELMo Haute École Louvain en Hainaut - HELHA Haute École Lucia de Brouckère Haute École Paul-Henri Spaak Haute École provinciale de Hainaut - CONDORCET Haute École Robert Schuman Institut supérieur de musique et de pédagogie - IMEP Institut des arts de diffusion - IAD Université catholique de Louvain - UCL Université de Liège - ULg Université de Mons - UMONS Université libre de Bruxelles - ULB

Les actions proposées par le programme Erasmus et mises à l’honneur dans cette brochure sont les mobilités des étudiants et du personnel ainsi que les programmes intensifs.

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Mobilité des étudiants3 Introduction3 Mobilité des étudiants à des fins d’études3 Mobilité des étudiants à des fins de stage3 Impact de la mobilité étudiante,

qu’elle soit menée à des fins d’études ou de stage

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Introduction

en 2009-2010, le nombre d’étudiants en europe ayant bénéficié du programme erasmus, depuis son lance-ment en 1987, a atteint 2,4 millions dont 35 280 jeunes issus de la fédération Wallonie-Bruxelles.

Ce chiffre impressionnant atteste la notoriété bien éta-blie du programme dont les bénéfices sont largement valorisés. Pourtant, malgré un taux de participation re-cord, ces résultats restent en-dessous de l’objectif fixé par la Commission qui vise à atteindre à l’horizon 2020, 20% d’étudiants diplômés ayant vécu une expérience internationale.

il faut cependant noter d’une part, que cet objectif ne se limite pas à la mobilité erasmus et d’autre part, qu’en 2009, en fWB, 11,8% des diplômés de l’enseigne-ment supérieur ont participé à la mobilité erasmus1, ce pourcentage étant considérablement plus élevé que la moyenne européenne de 4,5%2.

l’internationalisation de l’enseignement supérieur et la mobilité des étudiants font l’objet d’un point spéci-fique de la déclaration de politique communautaire 2009-2014. soucieuse de soutenir tous nos étudiants dans leur projet de formation, la fédération Wallonie-Bruxelles consacre chaque année un budget important à la mobilité en europe et hors europe.

Bien plus qu’une motivation purement académique ou axée sur un projet professionnel, la découverte d’une culture différente, la vie à l’étranger, l’acquisition d’une autre langue, la formation à l’autonomie sont autant d’éléments qui poussent la plupart de nos jeunes à opter pour la mobilité à des fins d’études.

une période de stage à l’étranger, par contre, est avant tout motivée par la perspective d’une expérience pro-fessionnelle valorisable sur le marché de l’emploi3.

l’utilité formative d’un séjour à l’étranger semble être acquise et pourtant de nombreux freins subsistent qu’ils soient d’ordre matériels, financiers organisationnels ou encore liés à des motivations personnelles. il s’agirait par conséquent de les réduire au maximum, afin de permettre au plus grand nombre de bénéficier de cette formidable opportunité.

Mobilité des étudiantsà des fins d’études

Objectifs et description de l’actionCette action permet aux étudiants inscrits dans une institution de l’enseignement supérieur participant au programme d’effectuer une période d’études dans un établissement partenaire à l’étranger ou de combiner une période mêlant études et stage pour autant que le stage soit supervisé par l’institution d’accueil. Objectifs

3 Permettre aux étudiants de profiter des avantages que procure l’expérience des études dans d’autres pays européens au niveau éducatif, linguistique et culturel ;

3 promouvoir la coopération entre les établissements et enrichir leur environnement éducatif ;

3 contribuer à la création d’un réservoir de jeunes qua-lifiés, à l’esprit ouvert et possédant une expérience internationale.

Public-cibletout étudiant inscrit dans un établissement d’ensei-gnement supérieur ayant réussi au moins la première année de bachelier (60 eCts).

Duréela durée de séjour doit être comprise entre trois mois (13 semaines) et douze mois.

Modalités

3 la mobilité est organisée dans le cadre d’un accord bilatéral entre institutions d’origine et d’accueil dé-tentrices d’une Charte universitaire erasmus.

3 la mobilité est régie par une convention d’études indivi-dualisée. À la fin du séjour, l’institution d’accueil délivre à l’étudiant une attestation de séjour et transmet un relevé de notes à l’institution partenaire. l’étudiant clôture son séjour en complétant un rapport de mobilité.

3 grâce au système de transfert de crédits européens (eCts), l’établissement d’origine peut assurer la pleine reconnaissance des activités reprises dans la conven-tion d’études et menées de manière satisfaisante.

3 la sélection des étudiants relève de la compétence des institutions et doit être opérée de façon transpa-rente, équitable et cohérente.

3 les étudiants peuvent, si le budget de leur institution le permet, obtenir une bourse erasmus qui les aidera à

(1) observatoire de l’enseignement supérieur de la fWB · (2) Commission européenne, 2011 · (3) Regards d’étudiants Erasmus, educonsult, Bruxelles, 2011

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couvrir leurs frais de voyage et de séjour. Pour ce faire, ils doivent contacter le bureau des relations internatio-nales de leur institution. les modalités liées à ce finan-cement sont précisées dans un contrat de bourse. un étudiant ne peut être financé qu’une seule fois pour une mobilité-études.

3 Certains pays d’accueil proposent un cours intensif de préparation linguistique (eilC).

3 l’utilisation de l’europass ainsi que l’inscription de la mobilité sur le supplément au diplôme sont vivement encouragées par la Commission européenne.

après une période de forte croissance, la mobilité des étudiants a connu une évolution qui, bien que tempé-rée par quelques périodes de recul ou de stagnation, a permis à la fWB de totaliser pas moins de 34 078 étudiants mobiles pour toute la période 1988-2009.

en 2009, plus de 95% des étudiants effectuent leur cur-sus dans un établissement qui participe au programme.

tous les réseaux et types d’institutions (universités, Hautes écoles, instituts d’architecture et Écoles d’art) sont représentés.

À l’analyse des statistiques 2009, on remarque que 60% des étudiants mobiles proviennent des universi-tés et 40% de l’enseignement non universitaire. l’écart a tendance à se réduire par rapport à 2008 (64% uni-versités - 36% non universitaire).

53% des étudiants partent au cours du premier cycle d’études et 47% au cours du second. d’une durée de 4,2 mois en 1988, le séjour erasmus a atteint 5,1 mois en 1996 et oscille depuis entre 5 et 5,5 mois. assez stable

depuis dix ans, la durée moyenne de séjour au niveau européen est de 6,4 mois. Pour une durée moyenne de mobilité de 5,3 mois, l’étudiant a obtenu, en 2009, 32 eCts. on observe également que pour la grande majo-rité des étudiants (99%), il s’agit d’une première mobilité erasmus.

au vu des statistiques disponibles depuis l’année acadé-mique 2000-2001, on constate que l’espagne demeure, pour la fWB et au niveau européen, la destination la plus plébiscitée. la france, par contre, perd du terrain depuis 2006 au profit de l’italie et du royaume-uni.

en ce qui concerne les domaines d’études, les « sciences sociales/commerce/droit» se démarquent, suivies par les « arts et lettres». Cette tendance est si-milaire au niveau européen. une analyse plus détaillée des données montre que les domaines qui ont envoyé, en 2009, le plus d’étudiants sont, par ordre décroissant les langues modernes, le commerce et l’administration, le management, le droit, les sciences politiques, les sciences économiques et l’architecture.

une étude menée par educonsult4 révèle qu’en 2009, 40% des étudiants erasmus ont suivi des cours en anglais. en tenant compte des cours partiellement donnés en anglais, les pourcentages atteignent même 61%. et pourtant, seuls 12,5% des étudiants ont séjourné dans des pays anglophones. Ce sont principalement les pays dits à langues minoritaires qui font appel à l’anglais comme langue d’enseignement.en effet, aussi bien en autriche qu’en allemagne, en espagne, en france, en italie et évidemment en irlande et au royaume-uni, plus de 90% des étudiants suivent les cours dans la langue du pays.

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(4) Regards d’étudiants Erasmus, educonsult, Bruxelles, 2011

Évolution statistique - Mobilité à des fins d’études (1988-2009)

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Mobilité des étudiantsà des fins de stage Objectifs et description de l’actionCette action permet aux étudiants inscrits dans une institution de l’enseignement supérieur participant au programme d’effectuer un stage dans une entreprise à l’étranger.

Objectifs

3 aider les étudiants à s’adapter aux exigences du marché du travail européen ;

3 permettre aux étudiants de développer des com-pétences spécifiques notamment linguistiques, et d’améliorer leur compréhension de la culture sociale et économique du pays où ils se rendent ;

3 promouvoir la coopération entre établissements d’enseignement supérieur et entreprises ;

3 contribuer à la création d’un réservoir de jeunes qua-lifiés, à l’esprit ouvert et possédant une expérience internationale.

Public-cibletout étudiant inscrit dans un établissement d’enseigne-ment supérieur.

Durée la durée de séjour doit être comprise entre trois mois (13 semaines) et douze mois.

Modalités

3 la mobilité est régie par une convention de forma-tion individualisée. a la fin du séjour, l’organisme d’accueil délivre à l’étudiant une attestation de sé-jour. l’étudiant clôture son séjour en complétant un rapport de mobilité.

3 grâce au système de transfert de crédits européens (eCts), l’établissement d’origine peut assurer la pleine reconnaissance des activités reprises dans la convention de formation et menées de manière satisfaisante.

3 la sélection des étudiants relève de la compétence des institutions et doit être opérée de façon transpa-rente, équitable et cohérente.

3 Pour pouvoir accueillir des étudiants dans le cadre d’un stage erasmus, une entreprise doit répondre à la définition suivante : « organisme engagé dans une activité économique dans le secteur privé ou public quels que soient sa taille, son statut légal ou le sec-

teur économique dans lequel il opère ». la définition d’« entreprise » implique qu’outre les compagnies, on peut considérer comme entreprises, les insti-tutions de l’enseignement supérieur, les centre de recherche, les indépendants, les firmes familiales et les associations régulièrement engagées dans une activité économique.

les organismes suivants ne sont pas éligibles pour accueillir des étudiants erasmus: » les institutions et organes européens ; » les organisations gérant des programmes euro-

péens ; » les représentations diplomatiques nationales (am-

bassades, consulats, etc.) du pays d’origine de l’étudiant.

3 les étudiants peuvent, si le budget de leur institu-tion le permet, obtenir une bourse erasmus qui les aidera à couvrir les frais de voyage et de séjour. Pour ce faire, ils doivent contacter le bureau des relations internationales de leur institution. les modalités liées à ce financement sont précisées dans un contrat de bourse. un étudiant ne peut être financé qu’une seule fois pour une mobilité-stage.

3 Certains pays d’accueil proposent un cours intensif de préparation linguistique (eilC).

3 l’utilisation de l’europass ainsi que l’inscription de la mobilité sur le supplément au diplôme sont vivement encouragées par la Commission européenne.

Évolution statistique -Mobilité à des fins de stage (2007-2009)

2007 285

2008 392

2009 525

Cette action connaît une forte progression depuis le début de sa mise en œuvre avec une augmentation de 84% entre 2007 et 2009.

Plus de 90% des étudiants en fWB effectuent leur cursus dans un établissement qui propose la mobilité stage.

tous les réseaux et types d’institutions sont représen-tés, même si l’on peut noter une participation moins élevée des Écoles d’art.

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une durée moyenne de stage de 3,6 mois (4,2 mois au niveau européen en 2009) ainsi qu’un nombre moyen de crédits acquis s’élevant à 17 par mobilité sont des paramètres très stables depuis 2007.

Par contre, la répartition des étudiants selon leur pro-venance, universités ou enseignement non universi-taire, a tendance à évoluer légèrement : 79% des étu-diants relevaient des Hautes Écoles en 2007 pour 74% en 2009.

75% des mobilités ont eu lieu au cours du premier cycle en 2007, 63% en 2008 et 66% en 2009.

Chaque année depuis 2007, pour plus de 90% des étudiants, il s’agit d’une première mobilité erasmus.

la france, l’espagne, le royaume-uni et le luxem-bourg restent depuis 2007 les destinations les plus plébiscitées. le top 3 européen classe l’espagne en tête suivie par le royaume-uni et l’allemagne. l’analyse des rapports étudiants de 2007 à 20095 montre que :

3 les étudiants qui font le choix du luxembourg, de la france, du royaume-uni, de l’allemagne et de l’es-pagne visent surtout l’acquisition de compétences professionnelles ;

3 le plan de carrière incite de nombreux étudiants à se rendre au luxembourg ;

3 la mobilité vers le royaume-uni, l’italie et l’espagne est motivée par des raisons très diverses (culture, expérience européenne, langue) ;

3 les Pays-Bas sont principalement sélectionnés pour perfectionner les compétences linguistiques.

les stages ayant lieu pour la plupart dans des pays limitrophes, ce sont surtout les langues des pays voi-sins qui prévalent comme langue de travail. À celles-ci viennent s’ajouter l’italien et l’espagnol.dans les pays non anglophones, l’anglais apparaît souvent comme deuxième langue.

la grande majorité des secteurs d’activité sont repré-sentés, avec en premier lieu « les activités profession-nelles, scientifiques et techniques», suivies dans un ordre variable d’une année à l’autre par « l’éducation», « l’horeca », « la santé et le social», « l’information et la communication».

tous les domaines d’études participent au programme. les tendances sont stables depuis 2007. d’un point de vue général, ce sont les « sciences sociales/commerce/droit» qui envoient le plus d’étudiants, suivent la « san-té», les « sciences» (principalement biologie et puis in-formatique), les « services» (surtout la section tourisme) et « l’ingénierie».

on peut constater que les stages permettent à la fois de toucher des domaines d’études moins présents dans la mobilité à des fins d’études c’est-à-dire, la « santé», les « sciences» et les « services» mais aussi de réduire l’écart entre universités et établissements non universitaires en ce qui concerne la participation au programme erasmus.

Impact de la mobilité étudiante,qu’elle soit menée à des fins d’études ou de stage

l’impact de la mobilité sur les étudiants est estimé im-portant par près de 80% de nos institutions6 et porte essentiellement sur :

1 le développement personnel(confiance en soi, indépendance, maturité, capacité d’adaptation, esprit critique, ouverture à l’interculturel).

T Mais pourquoi la Roumanie ?

J’ai dû entendre cette question

une centaine de fois… De la part de

mes proches, des autres étudiants

belges mais surtout de la part des

Roumains. Ils ne comprennent pas

ce choix de destination Erasmus.

Pourtant, mes raisons sont multiples.

Pour découvrir une culture différente, pour parler une langue très

peu répandue mais ayant tout son charme, pour montrer aux

Roumains l’intérêt que je leur porte, pour comprendre un peu

leur douleur née du régime communiste, pour découvrir un pays

jusqu’alors mal connu et trop souvent mal vu, pour me faire ma

propre opinion, pour vivre une expérience nouvelle qui s’appelle

Erasmus, pour rencontrer de nouvelles personnes venant de

tous horizons, pour apprendre à me débrouiller dans un endroit

inconnu, pour m’aventurer dans quelque chose de différent,

pour écrire mon histoire, tout simplement pour grandir. C’est

pour tout ça que je suis très contente d’avoir choisi la Roumanie.

Aurélie · Haute École Galilée · Erasmus à Bucarest (Roumanie)

(5) Regards d’étudiants Erasmus, educonsult, Bruxelles, 2011(6) Synthèse des rapports narratifs Erasmus 2009 des institutions de la FWB, aef-europe, mai 2011. 19E R AS M U S m o B i l i t É d es É t u d i a n ts

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(7) Analyse van de verslagen van de Vlaamse Erasmusstudenten.2005-2008, Kirsch m., Van den dries a., Beernaert Y., geentjens J., Brussel: epos, 2009(8) Implementatie en impact van het Socrates II – Programma in Vlaanderen, Van den Berghe W., Kirsch m., Beernaert Y, Vlaams ministerie van onderwijs en Vorming, Brussel, 2007(9) Een evaluatie van de impact van internationalisering op de Vlaamse curricula voor het Hoger Onderwijs, arteveldehogeschool, gent, 2002, herziene versie 2003(10) The Professional Value of Erasmus Mobility, Janson K., schomburg H., teichler u., Bonn, 2009(11) Staat een internationale ervaring goed op je cv? Resultaten van de bevraging bij Voka werkgevers., el meziane H., antwerpen: VoKa, 2010(12) Employers’ view on studies abroad., Johnsson f., almerud m., stockholm, 2010

T C’est avec un pincement au cœur que j’ai assisté ce

matin à mon dernier cours en tant qu’Erasmus. Je vais

devoir quitter le logement péniblement trouvé en septembre.

Les autres « Erasmi » aussi d’ailleurs. On s’était rencontré il y

a quatre mois, autour d’un ballon unificateur au Phoenix Park.

Ensemble, on a visité l’Irlande. Le soir, on se réunissait souvent

autour d’un verre dans un pub de Temple Bar pour apprendre

à mieux se connaître et découvrir d’autres cultures, le tout en

anglais. Des clichés sont tombés, des amitiés se sont créées.

Une toile s’est tissée.

Jean-François · Haute École Galilée · Erasmus à Dublin (Irlande)

2 l’approfondissement des connaissances linguistiques

Plusieurs études réalisées en flandre ( Analyse van de verslagen van de Vlaamse Erasmusstudenten 2005-20087, evaluation du programme socrates ii8, Étude menée par la Haute École artevelde9 ) indiquent que l’acquis de compétences linguistiques est probable-ment l’apport le plus important de la mobilité erasmus.

3 la façon d’envisager le parcours académique

4 l’enrichissement de la formation

T J’ai beaucoup appris sur l’univers du stop-motion, tech-

nique d’animation image par image. Cela m’a également

permis d’avoir des réponses concernant mon futur, en discutant

avec des professionnels et des indépendants dans le monde de

l’animation. J’ai également vu des projets de haute qualité et me

suis rendu compte des domaines dans lesquelles il faut que je

progresse. J’ai tout particulièrement apprécié la vie dans l’Open

Workshop. Lieu où se réunissent des artistes pour travailler sur

leur projet personnel. D’origine brésilienne, espagnole, norvé-

gienne, allemande, lettonne, française ou américaine, tous ces

artistes font de ce lieu un nid très varié en termes d’idées, de

culture et de façon de penser.

Tanguy · Haute École Albert Jacquard

· Erasmus stage à Viborg (Danemark)

5 la plus-value en termes d’employabilité

les périodes de stage à l’étranger permettent aux étu-diants d’avoir accès à d’autres techniques et technologies et favorisent l’insertion future sur le marché de l’emploi.

T Observer d’autres modes de fonctionnement et d’orga-

nisation. Partager savoirs, espoirs et émotions. Acquérir

davantage d’expérience personnelle et professionnelle.

Marine · Haute École de la Communauté française en Hainaut

· Erasmus stage en France

en 2009, 75% des étudiants pensaient que le séjour erasmus aurait un impact favorable sur leur future car-rière professionnelle et plus de 85% étaient disposés à travailler dans un autre pays européen.

différentes études montrent que si la majorité des étudiants considèrent le développement personnel comme l’apport le plus important de leur mobilité, ils sont nettement plus dubitatifs quant à l’impact d’une mobilité sur leurs chances de décrocher un premier emploi10, et pourtant près de 60%11 (voire plus selon une étude suédoise12) des recruteurs choisiront, à com-pétences égales, le candidat pouvant attester d’une expérience internationale et ce d’autant plus s’il s’agit d’une mobilité de type stage.

2 0 E R AS M U S É t u d ier , s e fo r m er, en s e i g n er… a il l eu r s

Page 21: Erasmus 25 ans après

T Envie d’un tremplin pour une carrière à l’étranger, ou

simplement envie d’apprendre en découvrant un autre

pays, une autre culture et une autre approche du travail… N’hé-

sitez plus et partez en ERASMUS. De plus, les nouvelles for-

mules vous proposent deux offres : suivre des cours dans une

université ou effectuer un stage ! Mon choix fut le second. Le

résultat de ces six mois fut la signature de mon premier contrat

d’embauche et un projet industriel enrichissant à souhait. Après

plus d’un an sur place, après de nombreuses rencontres qui ont

donné un nouveau tournant à ma vie privée et professionnelle,

j’ai décidé que mon futur se ferait dans ma ville d’ERASMUS.

Quel que soit votre parcours, terminer ses études par un stage

à l’étranger vous changera personnellement, et fera sortir votre

CV de l’anonymat.

Nicolas · Haute École Paul-Henri Spaak · Erasmus en France

T Mon expérience a été excellente. J’ai pu me spécialiser

dans le domaine de l’organisation de congrès, parler

plusieurs langues et tout cela, à l’étranger. Cela constituera

sûrement un atout pour mon avenir professionnel.

Mélissa · Haute École Albert Jacquard · Erasmus à Malaga

6 la promotion du programme

riches de l’expérience acquise à l’étranger, les étudiants erasmus, de retour en Belgique, font des émules parmi leurs camarades, ils les incitent à la mobilité et participent au processus d’ouverture culturelle de leur institution.

7 l’internationalisation et la modernisation de nos établissements

les institutions profitent également de la mobilité qui sti-mule l’innovation et favorise :3 l’adaptation de la formation aux réalités européennes,3 l’amélioration des services offerts aux étudiants, 3 la création de partenariats et la constitution d’un car-

net d’adresses d’entreprises en cas de mobilité stage.sans oublier que la présence, au sein de nos établis-sements, d’étudiants erasmus in renforce l’environne-ment multilingue et multiculturel.

Cette vision très positive du séjour erasmus est confir-mée par les résultats d’une étude récente13 portant sur les rapports de mobilité des étudiants, celle-ci révèle que pas moins de 98,5% des étudiants ayant parti-cipé à la mobilité erasmus déclarent être satisfaits à très satisfaits de leur participation au programme. les étudiants erasmus vivent leur mobilité comme une expérience inoubliable, un must pour tout étudiant, une expérience unique dans une vie.

on remarque une forte corrélation entre les facteurs qui ont incité les jeunes à partir en mobilité et les aspects du séjour qui ont été le plus appréciés. la culture, la vie à l’étranger et la pratique d’une langue étrangère ont motivé le départ de la majorité des étudiants pour une mobilité « études » et ont également largement contri-bué au succès du séjour. les étudiants « stage », quant à eux, partent en vue d’acquérir des connaissances, de profiter d’une expérience professionnelle internatio-nale mais aussi pour découvrir la vie à l’étranger et se montrent particulièrement satisfaits, à leur retour, des bénéfices acquis dans ces mêmes domaines.

91% des étudiants partis en 2009, déclarent, dans leur rapport, avoir acquis, pendant le séjour, la maîtrise de nouvelles techniques, technologies ou méthodes de travail, ce qui montre bien la plus-value formative de ces stages.

(13) Regards d’étudiants Erasmus, educonsult, Bruxelles, 2011 21E R AS M U S m o B i l i t É d es É t u d i a n ts

Page 22: Erasmus 25 ans après

T L’année dernière au second quadrimestre de ma troi-

sième année de Bachelier en sciences économiques et

gestion, je me préparais avec beaucoup d’appréhension, la peur

de l’inconnu mais aussi le goût de l’aventure à vivre l’une des

plus belles et enrichissantes expériences de ma vie jusqu’ici :

mon échange universitaire à Istanbul en Turquie.[…] À Istanbul,

quand vous êtes étudiant à Galatasaray, vous faites partie de

l’élite. La formation y est rigoureuse, sérieuse, complète et

diversifiée […] En dehors du cadre estudiantin, le programme

d’échange Erasmus fut pour moi un moyen de m’ouvrir à une

autre culture, de développer ma capacité à m’adapter à d’autres

us et coutumes et également aiguiser ma curiosité sur ce peuple

et cette culture turque qui m’était inconnue il y a encore un an.

[…] Aujourd’hui, un an après cette expérience inoubliable, mé-

morable et enrichissante, je me rappelle chaque instant passé

dans cette ville qui m’a accueillie et adoptée comme une de ses

enfants pendant un semestre, et j’en suis ressortie plus mature,

plus riche tant au point de vue culturel et social, qu’humain.

Mélissa · Facultés universitaires Saint-Louis

· Erasmus à Istanbul

les étudiants apprécient le contact avec des méthodes pédagogiques et didactiques qui ne leur sont pas fami-lières. en particulier lorsque ces méthodes valorisent le travail individuel et autonome, l’étude réflexive et le travail en groupes de projet. les étudiants sont éga-lement sensibles aux formes d’évaluation qui tiennent compte de leur travail personnel, voire de leur présence et de leur participation active à certaines activités aca-démiques.

Défis et recommandations en augmentation quasi constante depuis 1987, la mobi-lité étudiante semble avoir atteint sa vitesse de croisière. les efforts de développement devront cependant être poursuivis si l’on souhaite atteindre les objectifs euro-péens (trois millions d’étudiants mobiles en 2012 et 20% d’étudiants diplômés mobiles d’ici 2020).

maintenir, voire élever le niveau de qualité de la mise en œuvre du programme tout en favorisant son accès à un nombre toujours plus élevé d’étudiants, constitue le défi auquel la fédération Wallonie-Bruxelles doit aujourd’hui faire face.

les institutions ayant enregistré un taux de croissance en 2009-2010 évoquent, comme facteurs ayant permis cette progression, le dynamisme des relations inter-nationales (information, promotion, disponibilité, réu-nions de préparation, visite des partenaires), l’inclusion de plus en plus importante et organisée de la mobilité dans les programmes de cours, l’implication du corps professoral et de la direction ainsi que la qualité des partenariats (avec évaluation et dynamique de renou-vellement).

selon les étudiants14, les standards élevés de qualité at-teints par la mobilité à des fins d’études sont dus à trois facteurs-clés : une collaboration de qualité structurée entre les institutions de l’enseignement supérieur, des bureaux des relations internationales et des coordina-teurs erasmus compétents, motivés et engagés et une utilisation presque généralisée des outils européens fa-cilitant la mobilité (crédits eCts, contrat d’études etc.).

l’agence propose, ci-dessous, quelques pistes à ex-plorer ou à développer :

1 Renforcer les aspects liés à l’information et à la promotion du programme

il est primordial que soit mis à la disposition des étu-diants une information large et concrète sur les diffé-rents aspects de la mobilité (partenariats existants, programmes, équivalence, aspects administratifs et pratiques, logement, etc.), ses possibilités, avantages et modalités. Ce travail est assuré de façon de plus en plus professionnelle dans les institutions par le ser-

(14) Regards d’étudiants Erasmus, educonsult, Bruxelles, 2011

2 2 E R AS M U S É t u d ier , s e fo r m er, en s e i g n er… a il l eu r s

Page 23: Erasmus 25 ans après

vice des relations internationales mais également par les professeurs et assistants dont le rôle à la fois de témoin, de référent mais aussi de multiplicateur de la mobilité est développé sous le chapitre consacré aux missions d’enseignement.

au-delà du travail précieux et indispensable effectué par le personnel des établissements, l’agence suggère :3 de solliciter de façon plus systématique les anciens

erasmus et ce dès la première année de bachelier, voire lors des séances d’information proposées aux jeunes en fin d’études secondaires ;

3 de favoriser l’organisation et la récurrence de jour-nées ou semaines internationales et d’y convier les anciens erasmus ainsi que les collègues des institu-tions partenaires.

Ces moments de rencontre contribuent non seulement à l’effort promotionnel mais permettent également d’augmenter les opportunités d’échange et les pers-pectives de coopération.

Bonnes pratiques :

La Haute École de la Communauté française en Hainaut assure à la fois la promotion et la valorisation du programme en organisant une exposition d’affiches illustrant les séjours erasmus

Université de Liège (ULg)organisation de partner days au sein des différentes facultés afin de permettre aux coordinateurs départe-mentaux de rencontrer leurs partenaires.

dans le cadre de la mobilité à des fins de stage et en vue d’intensifier les contacts avec les entreprises, une brochure reprenant tous les contacts facultaires pour les stages a été mise au point et est distribuée aux en-treprises de la région.

Université Libre de Bruxelles (ULB)tenue annuelle : 3 d’une soirée des ambassadeurs dont l’objectif pre-

mier est de rassembler les étudiants sortants (out), de souligner l’importance de la mobilité internatio-nale et du rôle d’ambassadeurs de l’ulB que ces étudiants seront amenés à jouer dans leur établis-sement d’accueil. Cette soirée permet de réunir les étudiants en partance, les anciens erasmus ainsi que les étudiants étrangers venus étudier à l’ulB,3 d’une journée de l’europe. lancée en 2007, la Jour-

née de l’europe vise notamment à sensibiliser les étudiants à la mobilité européenne et à les informer sur les différentes opportunités proposées mais aussi à offrir un accueil institutionnel aux étudiants et chercheurs étrangers. les programmes d’échanges, les activités de recherche menées dans le cadre européen, les masters conjoints et les partenariats européens y sont mis à l’honneur.

2 Intensifier la communication et la transparence en matière de reconnaissance académique

la reconnaissance académique de la période de mobi-lité et des crédits obtenus par l’étudiant sur la base du contrat d’études est un principe fondamental du pro-gramme. en signant la Charte universitaire erasmus (euC), les établissements s’engagent à respecter ce principe et à mettre en œuvre une mobilité de qualité.

Ceci implique notamment transparence et information.

une étude menée récemment par le bureau d’experts educonsult15 révèle que même si le principe de la recon-naissance académique des crédits suivis à l’étranger est aujourd’hui largement acquis, 97% des étudiants en

(15) Regards d’étudiants Erasmus, educonsult, Bruxelles, 2011

2 3E R AS M U S m o B i l i t É d es É t u d i a n ts

Page 24: Erasmus 25 ans après

mobilité à des fins d’études déclarent en effet que leur séjour a été reconnu, il semble que, dans certains cas et surtout lors de stages, les étudiants fassent encore part d’insatisfaction ou d’incompréhension quant à la conversion de la note obtenue à l’étranger.

une meilleure communication et une plus grande transparence des modalités de conversion pourraient prévenir toute mauvaise surprise. les établissements d’origine et d’accueil doivent fournir aux étudiants dès la signature du contrat d’études toutes les informations nécessaires et ne laisser aucune zone d’ombre quant à la reconnaissance des crédits.

Par le rappel des principes d’une mobilité de qualité, la clarification de certains aspects et la mise en évi-dence d’expériences probantes, le « guide des règles et bonnes pratiques en matière de reconnaissance académique » développé par les experts Bologne de la fWB constitue un outil précieux pour nos institutions d’enseignement supérieur.

il faut également noter que dans bon nombre d’insti-tutions, il subsiste des cas où la recherche d’une équi-valence trop rigide rend difficile, voire impossible, le départ en mobilité. une approche favorisant une cer-taine souplesse sans recherche systématique d’une correspondance stricte doit être privilégiée.

une gestion du programme d’études suivant le principe de compétences à maîtriser (plutôt que de matières à suivre) permettrait une approche plus globale du cur-riculum et serait de nature à faciliter l’intégration d’une mobilité dans le parcours individuel des étudiants.

Bonne pratique :

À l’Université catholique de Louvain ( UCL ), l’outil informatique de gestion de l’enseignement a été adapté pour accueillir les concepts de la mobilité : institutions partenaires, partenariats, cours externes, etc. il permet notamment à l’étudiant d’encoder, via son bureau vir-tuel, sa proposition de contrat d’études. Pour ce faire, il peut se baser sur les choix antérieurs faits par d’autres étudiants tous enregistrés et consultables dans le sys-tème informatique.

Plus fondamentalement, le nouvel outil rend plus aisée la mise en perspective de la proposition de contrat d’études par rapport aux activités de formation suivies à l’uCl. le système offre de multiples fonctionnalités de com-munication. Par exemple, lorsqu’un étudiant propose un nouveau cours externe, il est invité à introduire l’adresse web du descriptif de cours. le gestionnaire uCl peut ainsi facilement vérifier la pertinence et la cohérence des choix de l’étudiant. l’outil augmente également la trans-parence: quand l’étudiant souhaite introduire un avenant, le système commence par dupliquer le contrat d’études (ou l’avenant précédent). ensuite, l’étudiant peut déco-cher les cours annulés et rajouter les nouveaux choix. l’avenant renseigne également les cours maintenus per-mettant ainsi à l’étudiant, au gestionnaire uCl et à l’insti-tution d’accueil de disposer d’un document qui reprend le programme définitif de l’étudiant.

3 Encourager la mobilité des étudiants issus des domaines d’études peu représentés dans les statistiques Erasmus

une comparaison établie entre la représentation des dif-férents domaines d’études dans le cadre de la mobilité erasmus 2009-2010 et le pourcentage de diplômés se-lon ces domaines16 souligne que les domaines d’études « éducation », « santé » sont largement sous-représentés et offrent un potentiel qui mériterait d’être exploité.

(16) Regards d’étudiants Erasmus, educonsult, Bruxelles, 20112 4 E R AS M U S É t u d ier , s e fo r m er, en s e i g n er… a il l eu r s

Domaines d’études% participants

Erasmus% de

diplômés

Education 3% 19%

Lettres et arts 20% 9%

Sciences sociales,commerce et droit

53% 34%

Sciences, mathématiques,informatique

7% 5%

Ingénierie et industriede transformationet de production

10% 11%

Agriculture 2% 3%

Santé et protection sociale 6% 19%

Services 3% 0%

100% 100%

Participation Erasmus et diplômés.Sources : Observatoire de l’Enseignement Supérieur et rapports AEF

Page 25: Erasmus 25 ans après

les domaines « lettres et arts » ainsi que « sciences so-ciales, commerce et droit » sont extrêmement mobiles, « l’ingénierie » ainsi que les « sciences, mathématiques, informatique » le sont aussi mais dans une moindre mesure.

une étude approfondie permettrait d’affiner l’analyse et de pointer avec plus de précision les orientations à stimuler.

4 Plébisciter les destinations moins prisées ou innover afin d’établir des partenariats vers les pays anglo-saxons

il est de plus en plus ardu pour les institutions de la fWB d’établir des partenariats avec certains pays et en parti-culier avec les pays anglo-saxons. À terme, ceci pourrait mettre en péril les échanges avec ces pays.

Bonne pratique :

Confrontée à la difficulté de mettre au point des échanges réciproques avec l’irlande, la faculté des sciences de la motricité de l’Université catholique de Louvain a négocié un partenariat original. dans le domaine des études en kinésithérapie, les étudiants uCl suivent des cours au university College de dublin et les étudiants irlandais bénéficient des opportunités de stages de la faculté des sciences de la motricité dans différentes villes de Belgique. les deux partenaires trouvent ainsi un intérêt à la colla-boration, en combinant les possibilités de financement de deux volets différents du programme erasmus.

5 Alléger la barrière du coût de la mobilité

le financement reste, selon une étude commanditée par le Parlement européen17, le premier frein à la mobi-lité. au niveau européen, 29% des étudiants rejettent ce programme après en avoir examiné les modalités financières parce que d’une part la bourse accordée est jugée insuffisante pour couvrir les frais encourus et, d’autre part, le calendrier des paiements paraît incer-tain.

sur ce point, la situation semble plus favorable en fWB où depuis des années, de nombreuses institu-tions modulent les montants de bourse en fonction de

(17) Améliorer la participation au programme Erasmus, Parlement européen, Bruxelles, 2010 2 5E R AS M U S m o B i l i t É d es É t u d i a n ts

Page 26: Erasmus 25 ans après

la situation socio-économique de l’étudiant, suivant en cela une recommandation de l’aef-europe. si cette mesure implique que, dans bon nombre de cas, les bourses ne permettent pas de couvrir tous les coûts supplémentaires liés au séjour à l’étranger, ce système garantit des montants de bourses bien plus significatifs aux étudiants pour lesquels le coût de ce type de projet aurait pu constituer un obstacle à la mobilité. Ce méca-nisme de modulation des bourses ainsi que l’instaura-tion du fonds d’aide à la mobilité étudiante représentent un véritable progrès vers une réelle démocratisation de l’accès à la mobilité.

Par ailleurs, l’étude du Parlement européen préconise d’insister sur les avantages à long terme de l’expérience erasmus en termes de compétences socioprofession-nelles, d’ouverture d’esprit et d’apprentissage d’une langue étrangère et de considérer le séjour comme un véritable investissement, et ce afin de surmonter les craintes de certains étudiants qui, dubitatifs quant aux avantages à court terme d’une mobilité, hésitent à s’y engager.

dans le cadre de la mobilité stage, le recours aux contri-butions des entreprises qui accueillent les étudiants pourrait être développé, qu’il s’agisse d’un soutien financier ou d’autres types d’aide (logement, accès au mess, etc.). À noter que selon l’étude d’educonsult18, en 2009, 19% des étudiants en stage erasmus ont béné-ficié d’une intervention de leur entreprise d’accueil que ce soit sous la forme de tickets repas, d’un défraiement des transports ou d’une indemnisation.

Bonnes pratiques :

Haute Ecole Galiléemise sur pied d’un fonds d’aide à la mobilité étudiante pour les étudiants de l’IHECS (fonds mercury) alimenté sur fonds propres et actif depuis 2010. l’un des objectifs de ce fonds est de soutenir une démocratisation de la mobilité.

« le fonds mercury est créé à l’iHeCs pour venir en aide, sous certaines conditions, à des étudiants de l’iHeCs qui souhaitent effectuer un séjour de formation ou un stage académique dans un établissement de for-mation ou dans une entreprise/institution/organisation d’europe, d’amérique, d’afrique ou d’asie.

le programme mercury, alimenté sur fonds propres, vient donc en complément au programme erasmus de la Communauté européenne, au fonds d’aide à la mobilité étudiante de la fédération Wallonie-Bruxelles et aux aides ponctuelles accordées par le Conseil social de la Haute ecole galilée.

le fonds mercury s’inscrit dans une politique dyna-mique et volontariste de l’iHeCs visant à accroître le rayonnement international de l’école et à développer des partenariats de qualité avec des institutions à tra-vers le monde, dans un esprit de réciprocité. »

6 Proposer des solutions aux logements

Bien que la majorité des étudiants soient aidés par leur institution pour trouver un logement, cet aspect de la mobilité reste un véritable problème : difficulté pour trouver une location à un prix raisonnable, logements vétustes ou trop onéreux, distance entre le logement et le lieu où les cours sont donnés, manque d’hygiène, etc.

un travail de mise en commun des bonnes pratiques mais aussi de réflexion sur des solutions à développer devrait être mené en partenariat avec des établisse-ments en fédération Wallonie-Bruxelles et à l’étranger.

Bonnes pratiques :

Haute Ecole Libre mosanela maison erasmus HELMo a accueilli ses premiers étudiants en septembre 2009.

il ne s’agit pas seulement d’offrir un lit et une cuisine. des cours de français sont organisés dès le mois de septembre. la convivialité et l’intégration sont des no-tions importantes de ce projet. Chaque semaine, à tour de rôle, un étudiant met à l’honneur son pays ou sa ville : il cuisine un plat typique, montre des photos, parle de sa ville et de son université.

il est étonnant de constater à quelle vitesse ces jeunes échangent et font connaissance.

toutefois, proposer de cohabiter à des nationalités aussi différentes n’est pas toujours chose aisée : des compromis concernant la cuisine ou les horaires ont dû être envisagés.

(18) Regards d’étudiants Erasmus, educonsult, Bruxelles, 20112 6 E R AS M U S É t u d ier , s e fo r m er, en s e i g n er… a il l eu r s

Page 27: Erasmus 25 ans après

on aurait pu croire que la langue poserait problème. il n’en est rien : les étudiants utilisent à tour de rôle le fran-çais et surtout l’anglais avec plus de naturel qu’aux cours puisque ici, il n’est nullement question d’évaluation.

une série d’activités sportives et culturelles sont éga-lement proposées tout au long de l’année : promenade dans les fagnes, voyage à Paris, etc. un règlement a été instauré mais l’objectif final est de laisser la plus grande autonomie possible aux étudiants.

dans la foulée et profitant de ce premier succès, Helmo a ouvert une deuxième maison erasmus en septembre 2010. des étudiants Helmo non erasmus en première ou deuxième année l’ont choisie au lieu d’un kot isolé. de quoi provoquer des vocations erasmus en troisième année …

7 Répondre à la diversité européenne en matière d’organisation des études

Certains écueils à la mobilité comme le manque de concordance du calendrier académique entre les diffé-rents pays peuvent être contournés en proposant des mobilités sur une année complète ou en profitant du système des sessions ouvertes.

8 Renforcer les compétences linguistiques des candidats à la mobilité

systématiser l’offre de préparation linguistique et recher-cher les possibilités de collaborations en la matière per-mettrait d’optimaliser la formation des étudiants et de les rassurer quant à leurs capacités de réussite à l’étranger. si une bonne connaissance de la langue d’enseigne-ment semble un prérequis évident, il ne faut pas pour autant négliger la langue nationale du pays d’accueil

dont une maîtrise minimale facilite l’intégration des étu-diants et contribue de ce fait au succès du séjour.

Bonnes pratiques :

la Haute École Charlemagne propose des cours de français, gratuits, donnés par les étudiants du régendat français langue étrangère (fle).

dans le cadre d’une collaboration régionale, les établis-sements d’enseignement supérieur du Namurois organisent des cours de langues de différents niveaux à destination des étudiants erasmus entrants.( Haute École de namur, facultés universitaires notre-dame de la Paix, gembloux agro-Bio tech / ulg , Haute École albert Jacquard, institut supérieur de musique et de pédagogie imeP ). L’Université libre de Bruxelles (ulB) offre aux étu-diants, sous certaines conditions, des cours gratuits de mise à niveau sur mesure (30 heures, à raison de 15x2 heures par semaine), des cours gratuits de per-fectionnement (60 heures, à raison de 12x2x2h30 par semaine) ainsi qu’un accès gratuit au plan langues.

9 Favoriser l’intégration des étudiants

si la connaissance de la langue du pays est un facteur primordial d’intégration, l’attitude des étudiants eras-mus et leur ouverture aux autres jouent un rôle impor-tant dans le processus d’intégration et en constituent même un élément-clé. les systèmes de parrainage peuvent faciliter les pre-miers jours à l’étranger. les étudiants sont accompa-gnés dès leur arrivée, des contacts pouvant même être établis avant le séjour.

27E R AS M U S m o B i l i t É d es É t u d i a n ts

Page 28: Erasmus 25 ans après

Bonnes pratiques :

IchecInternational Buddy Program : organisé par le cercle des étudiants, via facebook, le parrainage permet aux étudiants internationaux de trou-ver plus facilement leur repères dans un nouvel envi-ronnement :www.facebook.com/group.php?gid=25623278580

la fédération des étudiants de l’Université de Liège (ulg) organise des tables de conversation qui se déroulent en deux phases : une en français et l’autre dans la langue de l’étudiant étranger. l’objectif vise à la fois l’intégration des étudiants et l’amélioration des connaissances linguistiques. un module de préparation interculturelle est proposé afin d’aider les étudiants à gérer au mieux le choc culturel.

Haute École Charlemagne rédaction d’un guide pratique à l’attention des étudiants in par une étudiante liégeoise effectuant un stage au bureau des relations internationales de son institution. Cette étudiante, ayant elle-même bénéficié d’un séjour erasmus, a voulu réunir dans ce guide toutes les infor-mations pratico-pratiques dont ont besoin les étudiants étrangers et auxquelles ne pensent pas toujours les coordinateurs.

Coopération au niveau régional entre les institutions de l’enseignement supérieur du Namurois ainsi qu’avec l’asbl neW (namur europe Wallonie) afin de proposer des cours de langues, un accueil des étu-diants in (projection vidéo, échanges d’adresses, ca-deaux de bienvenue, drink, visite de la ville à vélo) ainsi que des activités socioculturelles.(Haute École de namur, facultés universitaires notre-dame de la Paix, gembloux agro-Bio tech / ulg , Haute École albert Jacquard, imeP)

Haute École Galilée Publication d’un erasmus BooK : livre-souvenir com-posé des photographies et textes d’étudiants entrants, largement diffusé auprès des étudiants et publié sur le site internet de l’IHECS.

2 8 E R AS M U S É t u d ier , s e fo r m er, en s e i g n er… a il l eu r s

Page 29: Erasmus 25 ans après

Université libre de BruxellesCréée par des étudiants, l’association express organise de nombreuses activités (visites, rencontres, sorties, etc.) pour les étudiants d’échanges.

Haute Ecole de la Province de Liège outre l’organisation de journées d’accueil et d’intégra-tion des erasmus entrants, la Haute École de la Pro-vince de liège a développé des semestres de cours en anglais mélangeant étudiants belges et étrangers ainsi qu’un programme de création d’entreprises par équipe internationale.

T Un Erasmus, plus qu’une parenthèse

« Ça y est, j’y suis, à Madrid. » Mes valises sont posées

à côté de mon lit, dans ma nouvelle chambre. Cinq mois… C’est

à se demander s’il est possible de se sentir plus perdu qu’à ce

moment précis ! Une seule chose à faire : s’installer et sortir de

chez soi le plus vite possible ! Il suffit de quelques jours pour

déjà s’adapter quelque peu et pour que les premières craintes

se transforment en euphorie des premiers jours. Liberté, ren-

contres de toutes nationalités, sorties madrilènes, tourisme,

on erre dans ces rues qui nous sont encore inconnues. Cette

euphorie laisse peu à peu place à la vie quotidienne, qui reste

cependant tout sauf monotone. Le sentiment de vacances se

dissipe et on commence à construire notre nouvelle vie. « Chu-

pito », « no pasa nada », des mots espagnols entrent dans notre

vocabulaire courant. On commence également à avoir des

préférences pour certains endroits, certains quartiers, cer-

tains professeurs. Des liens forts se tissent avec quelques per-

sonnes. On parle espagnol, anglais, français, néerlandais. Les

jours raccourcissent, les rues s’illuminent, un sapin est placé

sur la Puerta del Sol. La loi stipulant l’interdiction de fumer dans

tout lieu public à Madrid est passée, mon calendrier indique

la date du 29 janvier 2011. Déjà cinq mois… Je parcours une

dernière fois les rues dans lesquelles j’ai marché chaque jour,

chaque rue qui faisait partie de ma ville. On oublie parfois que

ces quelques mois n’étaient qu’une parenthèse dans nos vies.

Une parenthèse… c’est tellement plus que cela ! Le temps des

« Hasta luego ! » est déjà là, le moment de prendre l’avion aussi.

Je pose mes valises dans ma chambre. « C’est à se demander

s’il est possible de se sentir plus perdu qu’à ce moment pré-

cis. » Oui, maintenant.

Axelle · Haute École Galilée · Erasmus à Madrid

TJe suis parti à destination de la Pologne, à Cracovie,

avec pour intention de renouer avec mes origines. Outre

une expérience humaine unique dans une vie, cela m’a ouvert

des perspectives nouvelles. J’ai prolongé mon séjour à un se-

cond semestre, j’ai rencontré une jeune femme avec laquelle

depuis je partage mon bonheur quotidien. Je travaille pour une

société internationale avec des perspectives de carrières très

intéressantes. Vous l’aurez compris, la chance de partir en Eras-

mus peut vous offrir plus que vous ne l’imaginez.

Michel · ULB · Erasmus à Cracovie

TAprès avoir passé deux années dans mon université

d’origine, je voulais découvrir un système académique

différent. L’expérience fut bénéfique. Ma formation s’est enrichie

de cours combinant des disciplines, comme celles de manage-

ment et de communication, ou d’autres encore par lesquelles

j’ai pu explorer de façon approfondie la culture anglaise tout en

spécialisant mes connaissances littéraires, par exemple la litté-

rature romantique. Par ailleurs, la Royal Holloway est une uni-

versité très accueillante et particulièrement cosmopolite : mon

séjour m’a permis de rencontrer des étudiants venus de tous

les continents, de travailler et de parcourir le pays avec eux. J’ai

appris énormément de choses en visitant des sites historiques,

des musées, le Parlement londonien, etc., autant de décou-

vertes que je souhaitais faire depuis longtemps, ayant toujours

été séduit par la Grande-Bretagne. En somme, ces trois mois,

vite passés, sont un bol d’air étranger extrêmement profitable.

Ce premier voyage d’études fait que je me sens bien mieux pré-

paré à poursuivre un master ou travailler dans un autre pays.

Sarah · Université catholique de Louvain · Erasmus à Londres

2 9E R AS M U S m o B i l i t É d es É t u d i a n ts

Page 30: Erasmus 25 ans après

Missions d’enseignement3 Introduction3 Objectifs et description de l’action3 Impact - Missions d’enseignants3 Impact - Experts invités3 Défis et recommandations

T Avant de partir, je me sentais déjà plus européen que belge, mais après cinq mois

d’Erasmus, je dois dire que je suis devenu un Européen convaincu.

Et je pense que c’est bien le but de ce programme : faire des jeunes de vrais Européens,

avec toutes les aptitudes que cela implique. C’est quand même magnifique ; quand on pense

à la génération qui nous gouverne actuellement, on se demande comment ils font pour

communiquer ? …

Il suffit d’observer les étudiants Erasmus : nous venons de pays différents, nous ne parlons pas

la même langue, mais qu’à cela ne tienne, on va quand même discuter le coup et apprendre

à se connaître…

Je suis pressé de voir ce que ça va donner dans une vingtaine d’années, quand nos dirigeants

européens feront partie des milliers de chanceux partis étudier quelques mois à l’étranger.

Car ils auront appris à aller au-delà des barrières, ils auront tout simplement appris à se

comprendre. Et peut-être aurons-nous une Europe plus chaleureuse et plus humaine…

François - Haute École Galilée - Erasmus à Lisbonne

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Page 31: Erasmus 25 ans après

Missions d’enseignement3 Introduction3 Objectifs et description de l’action3 Impact - Missions d’enseignants3 Impact - Experts invités3 Défis et recommandations

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Page 32: Erasmus 25 ans après

Introduction

dans un contexte où mondialisation et inter-culturalité sont des sujets régulièrement débattus, il est important de soutenir et d’encourager la mobilité des enseignants.encore trop souvent marginalisée, la mission d’ensei-gnement erasmus devrait faire partie de la stratégie d’internationalisation de nos établissements d’ensei-gnement supérieur. en effet, comment former les citoyens de demain ouverts sur un monde cosmopolite si leurs enseignants n’ont pas la possibilité d’échanger avec leurs homologues européens et internationaux ?

Objectifs et descriptionde l’action

Cette action permet aux enseignants d’effectuer une mission d’enseignement dans un établissement d’en-seignement supérieur d’un autre pays participant au Programme llP et aux experts étrangers de trans-mettre leur savoir à nos étudiants.

Objectifs 3 encourager les établissements d’enseignement su-

périeur à élargir et à enrichir l’offre et le contenu de leurs cours ;3 permettre aux étudiants qui ne sont pas en mesure

de participer aux programmes de mobilité de béné-ficier des connaissances et de l’expertise des ensei-gnants d’autres pays européens ;3 promouvoir l’échange d’expertise et d’expériences en

matière de méthodes pédagogiques ;3 créer des liens entre établissements d’enseignement

supérieur et entreprises ;3 motiver les étudiants et les membres du personnel à

devenir mobiles et les assister lors de leur préparation à la mobilité.

Public-cible3 Personnel enseignant d’établissement d’enseigne-

ment supérieur détenteur d’une Charte universitaire erasmus.3 expert invité du monde de l’entreprise.

Durée de un jour ( au moins cinq heures d’enseignement ) à six semaines. une durée minimum de cinq jours ouvrables est fortement recommandée par la Commission afin de contribuer de manière significative au programme d’enseignement et à la vie internationale du partenaire et de permettre la création ou le renforcement de liens de coopération durable.

Modalités3 la mobilité est organisée dans le cadre d’un accord

bilatéral entre institutions d’origine et d’accueil dé-tentrices d’une Charte universitaire erasmus, sauf dans le cas d’experts du monde de l’entreprise.

3 la sélection du personnel mobile relève de la com-pétence des institutions et doit être opérée de façon transparente, équitable et cohérente. dans le cas d’experts du monde de l’entreprise, la mission de mobilité est lancée par une invitation de l’établisse-ment d’enseignement supérieur à l’expert.

3 les établissements d’enseignement supérieur, les entreprises partenaires et l’enseignant/expert conviennent à l’avance du programme des cours dispensés. À la fin du séjour, l’institution d’accueil délivre à l’enseignant/expert une attestation de sé-jour. l’enseignant/expert conclut sa mission en com-plétant un rapport de mobilité.

3 la bourse est gérée par l’établissement d’enseigne-ment supérieur d’origine dans le cas d’enseignants et par l’établissement d’accueil dans le cas d’experts invités. elle intervient dans les frais de voyage et de séjour. les modalités liées au financement de la mobilité doivent être précisées dans un contrat de bourse.

3 2 E R AS M U S É t u d ier , s e fo r m er, en s e i g n er… a il l eu r s

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5

Évolution statistique – Missions d’enseignement (2007-2009)

lancées en 1997, les missions d’enseignement connaissent un succès relatif auprès de nos institu-tions. en 2009, les mobilités de 259 enseignants et de 6 experts ont été financées en fWB pour 37 776 au niveau européen.

depuis la mise en place du llP, des experts du monde de l’entreprise peuvent être invités à donner cours, onze experts ont été sollicités pour enseigner dans nos Hautes Écoles entre 2007 et 2009.

de manière générale, la durée moyenne de la mobilité est de 5,1 jours (5,6 au niveau européen).

les destinations les plus prisées sont la france, l’es-pagne et l’italie suivies par le Portugal, la roumanie et la Pologne.

Presque tous les pays participant au programme llP sont représentés.

au cours de l’année académique 2009, on a pu noter une belle progression de la norvège, principalement dans le domaine de « l’éducation ». la lettonie, la litua-nie et la slovaquie ont fait leur apparition et enrichissent encore la palette des destinations.

l’ensemble des domaines d’études est représenté. les « lettres et arts » (principalement les langues modernes) arrivent en tête, suivis par les « sciences sociales/ commerce/droit » (psychologie, sciences politiques et économie), « l’éducation », la « santé » et « l’ingénierie » (notamment l’architecture).

Impact –Missions d’enseignants

1 pour l’enseignant :

3 compétences accrues et développement des connaissances par le dialogue avec les collègues et les étudiants de l’institution d’accueil ;

3 mise en question des dispositifs pédagogiques par la confrontation aux pratiques développées à l’étranger ;

3 élaboration de projets de recherche, dévelop-pement de matériel didactique, accès à d’autres infrastructures, mise sur pied des cotutelles de thèses, etc. ;

3 intégration des nouveaux acquis aux enseigne-ments et/ou aux recherches de l’enseignant ;

3 amélioration des connaissances linguistiques.

3 3E R AS M U S m is s i o n s d’en s e i g n em en t

Page 34: Erasmus 25 ans après

T J’exprimerais des envies nées de cette expérience. Suite

à ma présentation, en Norvège, des liens entre les ma-

thématiques et la musique, j’aimerais approfondir ce sujet et en

faire quelque chose de plus abouti, avec des expériences plus

concrètes sur le terrain (avec des enfants, en Belgique). D’autres

idées me sont venues en préparant mes cours, j’aimerais les

exploiter et en faire bénéficier mes étudiants. J’ai également

envie d’utiliser le recueil que m’a offert ce professeur norvégien

et de l’exploiter avec mes classes.

Haute École Blaise Pascal · Mission à Levanger

T Dans le cadre des ententes bilatérales de mobilité pro-

fessorale du programme Erasmus, j’ai été invité à pro-

poser quelques heures de cours à des étudiants polonais. Ce

séjour a permis le développement d’une collaboration, tant sur

le plan enseignement que recherche, avec l’Institute of Statis-

tics and Demography de la Warsaw School of Economics. Les

cours que j’y ai donnés, adressés à des étudiants en master,

se sont focalisés sur mes dernières recherches en date, intitu-

lées « A review of the state-of-the-art link-analysis algorithms

applied to collaborative recommendation ». Outre les aspects

positifs liés aux diverses collaborations naissantes, ce séjour

fût également l’occasion pour moi de découvrir un pays, une

culture et des personnes, chose extrêmement enrichissante

dans tout échange international.

FUCAM · Mission à Varsovie

T En termes de coopération future, cet échange a permis

de renforcer le partenariat existant et d’ouvrir des pers-

pectives scientifiques en matière de recherche sur l’histoire po-

litique, économique et sociale de l’Afrique contemporaine. Ob-

jectifs atteints : renforcement du niveau d’excellence en termes

d’analyse et de communication scientifique, échange de pra-

tiques pédagogiques, échange culturel, renforcement de mes

compétences professionnelles au bénéfice de mon institution et

des étudiants. Je vais utiliser cette expérience pour améliorer la

qualité scientifique et pédagogique de mes cours en intégrant

certains contenus et approches abordés lors de ma mobilité.

Haute École Louvain en Hainaut · Mission à Cagliari

2 pour les étudiants dans l’établissement d’accueil :

3 ouverture à une approche différente du domaine de spécialité en profitant de l’expertise et du regard de l’enseignant visiteur ;

3 bénéfice d’une mobilité erasmus tout en restant dans leur pays.

3 pour les étudiants et l’établissement d’origine :

3 partage avec les étudiants et collègues de l’expé-rience acquise ;

3 bénéfice d’une expérience internationale sans prendre part à un séjour erasmus (« internationalisa-tion at home ») ;

3 consolidation du partenariat existant et personne de référence supplémentaire pour ces destinations ( suivi des étudiants, informations sur l’établisse-ment ).

T Avec le programme Erasmus, la Haute École de

Bruxelles a ouvert une filière de spécialisation en tra-

duction à l’attention des étudiants de la Communauté germa-

nophone grâce aux enseignants allemands et autrichiens qui

viennent dispenser les cours de cette spécialisation sous la

forme d’un module intensif d’une semaine dans le cadre des

missions d’enseignement.

Haute Ecole de Bruxelles

T Mon enseignement s’est intégré intimement dans les

programmes de l’établissement partenaire. J’ai assuré

également le suivi d’un étudiant qui, en principe, doit venir en

Erasmus chez nous l’an prochain et je souhaite inviter mon

collègue partenaire à venir enseigner chez nous. Nous avons

également entamé la supervision en commun d’une recherche

doctorale. Les accords Erasmus nous permettent de consolider

et de systématiser des liens qui autrefois souffraient de difficul-

tés de financement et étaient de ce fait aléatoires.

Université de Liège · Mission à Marseille

3 4 E R AS M U S É t u d ier , s e fo r m er, en s e i g n er… a il l eu r s

Page 35: Erasmus 25 ans après

Impact – Experts invités

Cette action, dont le potentiel reste à développer, se démarque par son accessibilité : les institutions peuvent facilement faire appel à des professionnels internatio-naux à la pointe de leur domaine d’expertise ou de recherche, apportant des retombées positives à tous les acteurs de l’enseignement supérieur :

1 pour l’enseignant :

3 échanges de bonnes pratiques facilités entre ensei-gnants et professionnels ;

3 mise en question de la pratique et des méthodes d’enseignement par la réflexion conjointe et l’accès aux derniers développements liés au domaine d’en-seignement en question ;

3 mise en perspective de la pratique professionnelle à un niveau international ;

3 appui au networking européen et contribution à la notoriété internationale de l’enseignant ;

3 incitation à la pratique des langues étrangères.

2 pour les étudiants :

3 contact avec un professionnel de terrain, de renom-mée internationale, particulièrement motivant pour les étudiants très souvent demandeurs de ce type de projet ;

3 offre d’une pédagogie vivante et interactive. Ce type de mission prend souvent la forme d’un séminaire qui permet aux étudiants de confronter leurs ques-tions et leurs doutes à la réalité de leur future profes-sion. leur investissement dans ce genre de projet à durée limitée mais à haute valeur ajoutée est généra-lement très élevé ;

3 internationalisation at home.

T Par l’intermédiaire d’un de mes partenaires acadé-

miques, je suis entré en contact avec un expert à

l’étranger. Le premier contact fut chaleureux et les démarches

administratives n’ont pris que peu de temps. Son passage dans

notre institut a été un réel plus pour la formation de mes étu-

diants. Une expérience à renouveler !

Haute École Galilée

3 pour l’institution :

3 intensification du rayonnement international ;3 développement de partenariats ou de projets de

recherche avec des entreprises à l’étranger ;3 accès élargi à de nouveaux lieux de stage ;3 conception de nouveau matériel didactique.

T Ces interventions d’experts dans le cadre de workshop

ponctuent l’année académique de moments forts et per-

mettent de renforcer la visibilité et l’attrait de notre section.

Haute École Albert Jacquard

T Les éléments positifs étaient d’une part l’enthousiasme

de l’expert et sa volonté de partager son expérience,

mais aussi la réaction très intéressée des étudiants. L’apport

d’une personne externe est très apprécié par les étudiants car

cela leur permet de réfléchir à leur profession future.

Haute École Albert Jacquard

3 5E R AS M U S m is s i o n s d’en s e i g n em en t

Page 36: Erasmus 25 ans après

Défis et recommandations

force est de constater que la mobilité des enseignants tend à stagner. un soutien politique et institutionnel est primordial pour faire évoluer cette action et lui per-mettre de surmonter les difficultés que rencontre sa mise en œuvre.

diverses pistes de réflexion sont à explorer. l’agence en propose quelques-unes ci-dessous en regard des barrières qui restent à lever et peuvent être :

3 liées au manque de reconnaissance et de valorisa-tion de la période de mobilité :

3 intégrer la mobilité dans la charge de l’enseignant, qui verrait ainsi son parcours international valorisé et reconnu ;

3 octroyer aux enseignants un espace de rencontre physique ou virtuel qui serait le lieu de dissémina-tion de leur expérience et de partage des bénéfices acquis. Ceci permettrait de susciter de nouvelles vocations. de même, la visite d’experts invités ne devrait pas rester l’affaire de quelques-uns mais atteindre l’ensemble du corps professoral. un espace de partage pourrait être envisagé sous la forme d’un site internet, d’ateliers de débats et d’échanges, de journées pédagogiques, etc. ;

3 d’ordre pratique (gestion de l’absence des ensei-gnants, calendrier) :

3 profiter de la différence de calendrier académique pour organiser les missions;

3 d’ordre linguistique : 3 insister sur la nécessité d’une préparation rigou-

reuse et concertée ; 3 recommander l’organisation de tables de conver-

sation afin de faciliter la maîtrise de la langue cible ;3 d’ordre pédagogique (intégration non systématique

du cours dispensé dans le cursus local, surtout dans les premières années du partenariat) :

3 sensibiliser les responsables de programme à la plus-value de ces cours et à l’intérêt de leur inté-gration dans le cursus local afin que ces missions soient profitables à tous ;

3 d’ordre personnel : 3 proposer aux enseignants d’accompagner un res-

ponsable des relations internationales dans ses visites auprès des partenaires. un premier contact personnel le rassurera dans sa capacité et ses compétences à mener à bien une mission d’ensei-gnement à l’étranger, qui plus est dans une langue étrangère.

afin de répondre à l’ensemble des objectifs européens et ancrer la mission d’enseignement dans une approche transversale et intégrée de la mobilité, il est nécessaire de dépasser la finalité première d’enseignement pour renforcer les autres dimensions de cette action telles que les rencontres avec les (futurs) étudiants erasmus, la prise de contact avec des partenaires potentiels ainsi que la pérennisation des partenariats par une connais-sance mutuelle consolidée.

T Il faudrait (et je m’y attache) sensibiliser et fortement

inciter les collègues à participer à de telles missions

d’enseignement à l’étranger et tout particulièrement ces cours

intégrés. On en retire énormément tant du point de vue didac-

tique ( en se forçant à communiquer dans une langue plus ou

moins bien maîtrisée avec des collègues et des étudiants ayant

d’autres usages didactiques et sociaux ) qu’académiques ( on

profite largement de l’expertise des collègues et ceci est fré-

quemment le point de départ de collaborations sur d’autres

plans, la recherche et l’encadrement de thèses par exemple ).

L’administration est réduite à son minimum et les possibilités of-

fertes tout comme les bénéfices à en retirer sont considérables.

Université de Liège – Mission à Bilbao

3 6 E R AS M U S É t u d ier , s e fo r m er, en s e i g n er… a il l eu r s

Page 37: Erasmus 25 ans après

Missions de formation3 Introduction3 Objectifs et description de l’action3 Impact3 Défis et recommandations

E R AS M U S É t u d i er , s e fo r m er, en s e i g n er… a i l l eu r s 37

Page 38: Erasmus 25 ans après

Introduction

académique ou administratif, le personnel des établis-sements d’enseignement supérieur joue un rôle de faci-litateur et de multiplicateur de premier plan en matière d’internationalisation. les missions de formation eras-mus visent à contribuer à la qualité des enseignements et de la vie internationale des institutions par l’acqui-sition d’autres méthodes et compétences, par l’inten-sification des liens avec le monde de l’entreprise et le soutien au processus d’innovation.

Objectifs et descriptionde l’action

Cette action permet aux membres du personnel d’éta-blissements d’enseignement supérieur de suivre une formation dans une entreprise ou un établissement de l’enseignement supérieur d’un autre pays participant au Programme.

Objectifs 3 Permettre au personnel de l’enseignement supérieur

l’acquisition de connaissances ou de savoir-faire à partir d’expériences et bonnes pratiques dévelop-pées à l’étranger, ainsi que de compétences pra-tiques pouvant leur servir dans leur travail actuel et dans leur développement professionnel ;

3 aider au développement de la coopération entre les établissements d’enseignement supérieur et les entreprises ;

3 et surtout encourager les étudiants et le personnel à envisager une période de mobilité et les aider à s’y préparer.

Public-ciblePersonnel enseignant et administratif d’établissements d’enseignement supérieur détenteurs d’une Charte uni-versitaire erasmus.

Durée de une à six semaines. une durée minimum de cinq jours ouvrables est forte-ment recommandée par la Commission afin de contri-buer de manière significative à la vie internationale du partenaire.

Modalités3 les formations peuvent prendre la forme de courtes

périodes de détachement, de visite d’observation en situation de travail, de visite d’études, d’atelier, de conférence, etc.

3 la mobilité est régie par un programme de formation individualisé reprenant les objectifs généraux, les résultats escomptés et un agenda de la période de mobilité.

À la fin du séjour, l’organisme d’accueil délivre au membre du personnel une attestation de séjour. la mission se conclut par la rédaction d’un rapport de mobilité.

3 la sélection du personnel mobile relève de la com-pétence des institutions et doit être opérée de façon transparente, équitable et cohérente.

3 la bourse est gérée par l’établissement d’enseigne-ment supérieur d’origine et permet de (co)financer les frais de voyage et de séjour. les modalités liées au financement de la mobilité doivent être précisées dans un contrat de bourse.

Évolution statistique – Missions de formation (2007-2009)

2007 39

2008 88

2009 56

en plein essor en 2008, les missions de formation ont connu un net recul en 2009. Celui-ci peut, en partie, être imputé à la diminution de budget subie par ce poste en 2009, l’agence ayant été contrainte de le réduire afin de maintenir le financement pour la mobi-lité étudiante et les missions d’enseignement au même niveau qu’en 2008.

E R AS M U S É t u d ier , s e fo r m er, en s e i g n er… a il l eu r s3 8

Page 39: Erasmus 25 ans après

l’analyse des données statistiques depuis 2007 révèle que :3 56% des mobilités sont effectuées par le personnel

académique et entre 20 à 25% par des membres des bureaux des relations internationales, la prédo-minance du corps enseignant est moins marquée au niveau européen avec seulement 37% ;

3 si en 2007, tous les participants avaient suivi une formation, les activités se diversifient à partir de 2008 avec une moyenne, sur 2008 et 2009, de 33% pour les workshops et 18% pour les missions d’observation. les statistiques européennes font monter le pourcentage de participation aux forma-tions à 46.5% et des missions d’observation à 25% ;

3 en 2009, pour 73% des participants, il s’agit d’une première expérience de formation erasmus,

3 la durée moyenne du séjour est passée, en 2009, à 6,6 jours soit une augmentation de 53% par rapport à 2007. la moyenne européenne en 2009 se situe à 6,3 jours ;

3 depuis 2007, la france est la destination la plus plé-biscitée. au niveau européen, c’est le royaume-uni qui est le plus représenté ;

3 le secteur d’activité le plus actif est celui de « l’édu-cation ».

Impact les missions de formation permettent l’échange d’informations, la confrontation à d’autres méthodes, techniques ou infrastructures et le développement des réseaux professionnels.

le caractère innovant et la qualité de ces formations internationales sont souvent mis en avant par les par-ticipants.

outre la plus-value professionnelle, le séjour à l’étran-ger est une porte ouverte à l’inter-culturalité et contri-bue à l’enrichissement personnel des participants.

Comme les missions d’enseignement, les mobilités de formation créent un contexte favorable à la mobi-lité des étudiants par une meilleure connaissance des objectifs, du fonctionnement et de l’impact du séjour à l’étranger. elles ont un impact sur la qualité des partenariats, des liens sont créés ou consolidés par une connaissance mutuelle renforcée. les missions contribuent égale-ment à accroître la visibilité et la renommée internatio-nales des institutions.

la mobilité, lorsqu’elle a lieu dans un établissement de l’enseignement supérieur, entraîne la comparaison des pratiques, stimule la réflexion sur les modes de fonc-tionnement et peut être à l’origine de nouvelles initia-tives.

T C’est au travers d’interventions soit théoriques et

conceptuelles soit sous forme d’ateliers relatant des

expériences concrètes, qu’il est possible de se nourrir, de déve-

lopper des connaissances nouvelles, d’approcher de nouvelles

méthodes pédagogiques originales, de rencontrer des experts

ou des témoins avec qui nouer des contacts plus durables en

vue de collaborations futures.

Haute École de Namur – Formation à Braga

3 9E R AS M U S m is s i o n s d e fo r m at i o n

Page 40: Erasmus 25 ans après

Programmes intensifs (PI)3 Objectifs et description de l’action3 Projets 3 Impact 3 Défis 3 Nos réussites

T C’était la première fois que j’allais au Portugal. Dans

mon métier, les voyages à l’étranger sont rares. En 23

ans de carrière, ce n’était d’ailleurs jamais arrivé. Alors, quand,

en 2009, mon chef de service m’a proposé un «Erasmus du per-

sonnel», je me suis jetée à l’eau. Gestionnaire des périodiques

à la Bibliothèque des sciences et technologies de l’UCL, j’ai

découvert, à Lisbonne, la bibliothèque centrale de l’Instituto su-

perior tecnico avec laquelle notre département collabore (dans

le cadre du cluster Librarian Working Group). J’ai fait le tour de

tous les services: accueil, périodique, catalogue électronique,

etc. Observer, voir comment ils pratiquent le métier, c’était très

instructif. Mon séjour a duré une semaine. Malgré la barrière de

la langue (nous mélangions le français, l’anglais et le portugais),

je me suis vite prise de sympathie pour l’équipe. L’accueil a été

super. C’était une expérience humaine très enrichissante. Je ne

suis pas souvent partie seule à l’étranger. J’y ai gagné une cer-

taine assurance. À mon retour restait à produire mon rapport.

Car il y avait un enjeu: ce stage était reconnu par l’UCL dans un

processus d’avancement de ma carrière professionnelle.

Université catholique de Louvain – Formation à l’Instituto

superior tecnico de Lisbonne

T Ce genre d’expérience est essentiel car elle nous permet

d’avoir un regard critique sur nos tâches quotidiennes et

notre manière de travailler. Elle favorise une ouverture d’esprit

qui est primordiale quand on travaille de manière intensive sur

un même sujet. Selon moi, la mobilité devrait être obligatoire.

Haute École Galilée – Formation à Postdam

Défis et recommandations

le potentiel de ces mobilités reste encore, en grande partie, à explorer et exploiter ; de nombreux obstacles d’ordre logistique (gestion de l’absence, agenda char-gé), linguistique et financier (cofinancement obligatoire, les frais d’inscription aux formations n’étant pas pris en charge par les fonds européens) doivent être sur-montés.

seule une politique institutionnelle internationale concertée permettra à cette action de révéler toute sa richesse et de véritablement dépasser la sphère per-sonnelle pour être profitable à l’ensemble de l’institution.

4 0 E R AS M U S É t u d ier , s e fo r m er, en s e i g n er… a il l eu r s

Page 41: Erasmus 25 ans après

Programmes intensifs (PI)3 Objectifs et description de l’action3 Projets 3 Impact 3 Défis 3 Nos réussites

E R AS M U S É t u d i er , s e fo r m er, en s e i g n er… a i l l eu r s 41

Page 42: Erasmus 25 ans après

Objectifs et descriptionde l’action

Programmes d’études court, ces projets associent les étudiants et le personnel enseignant d’établissements d’enseignement supérieur d’au moins trois pays parti-cipant au programme erasmus.

Objectifs3 favoriser un enseignement efficace et plurinatio-

nal dans des matières spécialisées qui, sans ce programme, pourraient ne pas être enseignées si ce n’est dans un nombre très restreint d’établisse-ments d’enseignement supérieur ;

3 permettre aux étudiants et enseignants de travail-ler ensemble au sein de groupes plurinationaux, de découvrir de nouvelles perspectives concernant la matière étudiée mais aussi de bénéficier de condi-tions d’apprentissage et d’enseignement particu-lières auxquelles ils n’auraient pas accès dans un seul établissement ;

3 permettre au personnel enseignant de mettre ses méthodes pédagogiques à l’épreuve d’un environ-nement international et de procéder à des échanges de vues concernant le contenu des cours ou les nouvelles approches des programmes éducatifs.

Public-cible3 Étudiants inscrits au sein d’une institution déten-

trice de la Charte universitaire erasmus et parte-naire dans le Pi.

3 Personnel enseignant d’une institution détentrice de la Charte universitaire erasmus et partenaire dans le Pi.

Durée de deux à six semaines.

Modalités3 le programme d’études est organisé par au moins

trois établissements de trois pays différents dont un pays membre de l’union européenne, tous les partenaires doivent détenir une Charte universitaire erasmus.

3 un minimum de dix étudiants provenant d’autres pays que celui où le Pi a lieu doivent y participer.

3 le Pi doit avoir lieu dans un pays éligible au pro-gramme erasmus.

3 activité ponctuelle ou organisée pendant plusieurs années, un financement peut être obtenu pour trois années consécutives au maximum et les candida-tures doivent être déposées chaque année.

3 la reconnaissance de la période en termes d’eCts est recommandée.

3 un Pi ne peut consister en travaux de recherche ou en conférences, mais doit apporter quelque chose de nouveau en termes de possibilités d’apprentis-sage, de développement des compétences, d’ac-cès à l’information, etc.

3 l’usage des tiC pour assurer la préparation et le sui-vi des projets est souhaité et ce, afin de contribuer à la mise en place d’une communauté d’apprentis-sage pérenne dans le domaine d’études concerné.

3 les activités faisant partie intégrante d’un erasmus mundus ne sont pas éligibles.

3 les candidatures doivent être soumises par l’orga-nisme qui coordonne le projet à son agence natio-nale. la sélection est opérée par l’agence nationale, l’évaluation qualitative des projets est soumise à des experts externes. le financement comprend trois postes : frais d’organisation, frais de voyage et frais de séjour. il est régi par une convention liant l’agence nationale et l’établissement coordinateur du Pi.

le coordinateur clôture le projet par l’envoi d’un rapport final statistique et narratif.

4 2 E R AS M U S É t u d ier , s e fo r m er, en s e i g n er… a il l eu r s

Page 43: Erasmus 25 ans après

Année TitreInstitution

coordinatriceDomaine d’études Lieu

2007eurhorticola. new approaches

on horticultural trainingin the european Community.

Haute ÉcoleProvincialedu HainautOccidental

Horticulture Ath

2006européanisation et élargissement :

défis aux institutions, acteurs,et identités multi-niveaux.

Universitécatholique

de Louvain (UCL)

sciences socialeset du comportement - sciences politiques -

relations internationales

LLN

2007 Barcelone

2008 Lisbonne

2008 le défi interculturel posépar la mobilité des travailleurset par les entreprises s’ouvrantà l’international ou comment

mieux communiquer ?

Haute Écolede la Province

de LiègeÉconomie - Communication

Jemeppe

2009 Jemeppe

2010 Jemeppe

2009monitoring evidence based prac-tice in speech language therapy through european cooperation.

Haute ÉcoleLéonard de Vinci

logopédie -thérapieet réhabilitation -

diagnostic médical - technologie médicale

Bruges

2009la philosophie à l’école :un outil pour développer

la citoyenneté européenne.

Haute ÉcoleLéonard de Vinci

sciences de l’éducation - formation des enseignants

LLN

2010 LLN

2011 LLN

2010

Quelle influence ont les politiques publiques européennes d’activa-tion des usagers sur ces derniers,

et sur les pratiques profession-nelles des travailleurs sociaux chargés de les accompagner?

Haute Écolede la Province

de Liège

sciences sociales,économie et droit -

service social et conseilsJemeppe

2010 Ville et eau - l’architecture comme réponse transdisciplinaire -

du paysage au bâti.

Institut supérieur Saint-Luc Bruxelles

/ UCLarchitecture

Venise

2011 Venise

2010

from local to global.

Haute Écoleprovincialede Hainaut-Condorcet

marketing et publicité - utilisation de l’ordinateur - développement personnel

Mons

2011 Guarda

2011Public relations: government

relations and lobbyingin a european perspective.

Universitécatholique

de Louvain (UCL)

Philosophie et éthique - sciences politiques -

Commerce et administrationGand

2011early years: discovering, learning,

and creating withall the senses.

Haute Écolede Namur

formation à l’enseignement pré primaire

Haugimont

2011 innovative user interaction.Haute École

Paul-Henri Spaak

techniques audiovisuelleset production média -

Électronique et automatisation - ingénierie

Bruxelles

Projets

4 3E R AS M U S Pr o g r a m m es in t en s ifs (P i )

Page 44: Erasmus 25 ans après

Bien qu’encore peu développée en fédération Wallo-nie-Bruxelles, cette action progresse chaque année et séduit de nouveaux participants. de 2007 à 2009, 278 étudiants et 105 enseignants ont participé à ce type de programme. depuis la décentralisation de l’action au niveau des agences nationales en 2007, le nombre de projets ne cesse d’augmenter. de deux dossiers en 2007, la sélection est passée à six lors de l’appel 2011.

Impact

les bénéficiaires témoignent de la richesse de ces se-maines intensives qui permettent de réunir une équipe enseignante multinationale et pluridisciplinaire de très haut niveau et d’atteindre une qualité d’enseignement difficile à égaler par ailleurs.

les étudiants sont, en général, très satisfaits aussi bien en ce qui concerne la qualité de l’enseignement, l’ex-pertise du corps professoral, les technologies utilisées qu’au niveau des perspectives en matière d’acquis de l’apprentissage. l’accès à des connaissances dans des domaines très variés et pointus est mis en évidence.la plus-value pédagogique des projets est renforcée par le travail en groupes internationaux qui stimule la richesse des échanges mais également par l’interven-tion d’experts du monde de l’entreprise qui apporte du concret à la formation.

l’impact se vérifie à de multiples niveaux :3 volonté d’intensification des échanges entre établis-

sements partenaires et coopération renforcée par de nouveaux projets de collaborations internationales ;

3 amélioration de la qualité de l’enseignement par le transfert de savoirs et l’ouverture à d’autres techno-logies et méthodes pédagogiques ;

3 projets de diplômes conjoints ;3 éveil d’un intérêt de la part des étudiants à pour-

suivre une partie de leur cursus dans un établisse-ment partenaire, etc.

Ces programmes constituent une démarche intéres-sante pour des domaines d’études qui se prêtent peu à une mobilité de plus longue durée.

Comme l’atteste un expert, évaluateur de PI : Cette expérience a sans conteste favorisé le respect mutuel, la confiance en soi, la réflexion, le dépasse-ment de soi, la maturité par le questionnement per-tinent et les échanges culturels. Voir le monde par le grand bout de la lorgnette garantit au travailleur une approche plus responsable, réfléchie et efficiente de son action.

Défis

afin de garantir une large retombée des bénéfices ac-quis au cours de ces semaines intensives, il est néces-saire de prévoir une dissémination efficace et planifiée ainsi que d’assurer la transférabilité des formations. Ces dimensions doivent faire l’objet de toute l’attention des porteurs de projets et être encore plus dévelop-pées dans les années à venir.

un autre défi consiste, ici, à dépasser les contraintes administratives et financières en prévoyant au niveau du partenariat un soutien institutionnel adéquat et une part de cofinancement.

4 4 E R AS M U S É t u d ier , s e fo r m er, en s e i g n er… a il l eu r s

Page 45: Erasmus 25 ans après

Nos réussites

Partenaires· university of Valladolid - espagne· instituto Politecnico de Castelo Branco - Portugal· slovenska pol’ nohospodarska univerzita v nitre - slovaquie

Projet Présentés par des professeurs, professionnels et spé-cialistes, les cours, séminaires, et visites se proposent d’ouvrir les étudiants à de nouvelles perspectives dans la recherche et les pratiques horticoles et ont tous lieu dans des institutions spécialisées (CaraH, Centre de recherche de destelbergen, Centre d’essais horticoles de Wallonie).Cette formation permet d’approfondir certaines thé-matiques ou d’en aborder d’autres qui ne figurent pas dans le cursus des étudiants. Objectifs3 répondre à l’évolution du secteur et à ses défis en

adaptant les formations aux nouvelles exigences technologiques et à la compétitivité.

3 renouveler et dynamiser l’offre d’un enseignement capable de préparer des bacheliers aptes à travailler en conformité avec les directives les plus récentes dans le domaine (en matière de qualité, certification, traçabilité, respect de l’environnement, etc.)

3 tenter d’inverser la tendance et d’attirer les étudiants vers ce domaine d’études par un enseignement plus stimulant et à la pointe de la technologie.

3 initier les étudiants à la création et à la gestion des petites entreprises qui de plus en plus se doivent de garantir la qualité et la sécurité des produits.

Résultats 3 les étudiants de bachelier en horticulture participant

au Pi ont bénéficié d’une formation complémentaire axée sur les nouveaux développements dans le sec-teur horticole et ses défis d’ordre technologique et compétitif. ils se sont vu octroyer cinq crédits eCts pour leur participation.

3 Ce programme a sensibilisé les étudiants à la néces-saire adaptation des pratiques horticoles, qui seule permettra de répondre aux exigences des consom-mateurs européens par une production plus respec-tueuse de l’environnement et garante d’un label de qualité et de sécurité alimentaire.

3 la confrontation de quatre partenaires de pays très différents a permis de mettre en évidence cer-taines divergences quant aux innovations ou aux pratiques horticoles, mais également de constater les similitudes au niveau des problèmes inhérents à la profession de chacun des partenaires (produits phytosanitaires inadaptés aux réglementations envi-ronnementales européennes, évolution des tech-niques énergétiques, diversifications des produc-tions, etc.).

3 l’impact de ce programme sur les professeurs et les étudiants va au-delà d’une simple participation com-mune à des cours théoriques d’horticulture. le pre-mier intérêt pour les étudiants est l’ouverture à des connaissances dans des domaines très variés et poin-tus comme la biotechnologie appliquée à l’horticul-ture, la traçabilité et l’accréditation en horticulture, les techniques alternatives et les énergies renouvelables. les professeurs quant à eux auront eu l’occasion de confronter leurs connaissances respectives dans les différentes disciplines abordées mais aussi de discuter de la problématique des techniques horticoles et de la recherche dans chacun des pays.

« eurhorticola. new approaches on horticultural trainingin the european Community »

Haute École provinciale du Hainaut Occidental. Le PI a été financé une seule fois en 2007-2008 et s’est déroulé à Ath (Belgique).

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Page 46: Erasmus 25 ans après

Partenaires· universitad autonoma de Barcelona (uaB)

- espagne· institut d’Études politiques - france· eötvos lorand university - Budapest· uniwersytet slaski - Katowice - Pologne· universitatea din Bucuresti - roumanie· universita degli studi di firenze - italie· europa-universität Viadrina frankfurt an oder - allemagne

· galatasaray university - turquie· university of edinburgh - royaume-uni· universidade de lisboa / instituto de sciencias sociais - Portugal

Projetséminaires suivis de débats visant à sensibiliser les étudiants aux enjeux des processus d’européanisation des systèmes politiques des États européens dans un contexte de subsidiarisation et de globalisation.

Objectifs3 Contribuer activement à l’émergence de l’espace

européen d’enseignement par l’harmonisation des programmes de sciences politiques dans les uni-versités partenaires de onze pays dont trois sont des nouveaux États membres et un pays candidat à l’adhésion. le programme permet aux étudiants de se préparer à exercer des activités professionnelles pour lesquelles la dimension européenne sera déci-sive. ainsi, le Pi contribue au développement d’un enseignement et d’une formation de qualité tout au long de la vie.

3 offrir aux étudiants la possibilité de se familiari-ser avec des problématiques et des méthodes de recherche de pointe, issues des travaux les plus récents de l’équipe pluridisciplinaire d’enseignants. il sert aussi de forum d’échanges aux enseignants

qui sont par ailleurs liés dans des réseaux de re-cherche européens. les étudiants peuvent recevoir des crédits eCts (5 eCts), accordés par l’univer-sité coordinatrice (uCl), pour leurs préparation et participation.

3 développer une approche multidisciplinaire dans une perspective comparatiste des processus complexes d’européanisation et d’élargissement. le Pi réunit des professeurs de plusieurs disciplines : politique compa-rée, sociologie politique, relations internationales, droit constitutionnel, études européennes, histoire, socio-logie de l’immigration, sociologie de travail, sociologie électorale, science de communication.

3 offrir aux étudiants venus d’universités différentes une formation de haut niveau en sociologie politique com-parée en les familiarisant avec des problématiques et des méthodes de recherche appliquées à l’analyse des phénomènes politiques et sociaux liés à l’inté-gration européenne dans onze universités de l’union et des pays candidats. Étant donné l’engagement en faveur de l’europe que manifestent les étudiants volontaires pour ce programme, il s’agit aussi de leur apprendre à poser des questions dans des termes qui favorisent la recherche de solutions et de les aider à faire la part entre le traitement scientifique des ques-tions qu’ils se posent et la prise de position morale et politique en faveur des causes qui les intéressent.

3 insérer un programme commun de sciences poli-tiques de 3e cycle, portant sur le fonctionnement du système politique européen, dans chaque université membre du réseau.

3 Contribuer à l’équilibre des langues académiques au sein de l’union en engageant un programme en langue française qui fédère des universités de dix pays de l’union européenne actuelle et en voie d’élargissement.

3 etablir des contacts réels entre enseignants, étu-diants et milieux professionnels susceptibles de

« européanisation et élargissement :défis aux institutions, acteurs, et identités multi-niveaux »

Université catholique de Louvain - UCL Ce programme intensif a démarré en 2006 et s’est tenu durant trois années consécutivesà Louvain-la-Neuve, Barcelone et Lisbonne.

4 6 E R AS M U S É t u d ier , s e fo r m er, en s e i g n er… a il l eu r s

Page 47: Erasmus 25 ans après

se prolonger après le programme. Pour ce faire, le projet prévoit des visites d’institutions politiques et sociétales et bénéficie de la participation de person-nalités extérieures (experts, acteurs institutionnels, leaders politiques et lobbyistes de l’union euro-péenne).

Résultatsdes «délégations» souvent multinationales issues de onze universités ainsi qu’un corps enseignant multina-tional et multi-identitaire ont constitué une ressource indéniable pour un Pi avec comme thématique «eu-ropéanisation et élargissement: défis aux institutions, acteurs, et identités multiniveaux». Pour les étudiants des universités de l’ouest, la rencontre des collègues et enseignants des pays de l’europe de l’est et de la turquie a provoqué un élargissement de l’horizon intel-lectuel et politique.

la qualité des cours dispensés était de très haut ni-veau, difficile à atteindre dans chaque université prise séparément. le programme était conçu comme un séminaire avec des cours suivis de débats dans les-quels interviennent les étudiants. des plages de tra-vail, en partie encadrées par les enseignants ont été dispersées sur les dix jours de session. trois dossiers portant sur les crises géopolitique, financière et ins-titutionnelle de 2008 ont été présentés; chaque dos-sier était sous-divisé en trois thèmes préparés par trois équipes interuniversitaires. les informations de base sur les situations nationales étaient recueillies à l’avance par chaque équipe universitaire et transmises avant le déroulement du Pi.

le Pi a clairement contribué à l’européanisation des enseignements existant dans les établissements par-ticipants, surtout en ce qui concerne les programmes de formation doctorale ou prédoctorale, et les a enri-chis en termes d’approche grâce au caractère mul-tidisiciplinaire des cours. les évaluations écrites et informelles des étudiants étaient généralement très positives.

le programme a largement utilisé les moyens de com-munication informatique à distance pour les échanges préparatoires entre étudiants. les programmes, les CV, les informations pratiques, les évaluations (voir site web), etc., étaient accessibles sur le site web du Pi (http://pisocrates.spri.ucl.ac.be/) qui était également utilisé par les étudiants pour échanger des informa-tions avant et après le Pi.

la participation au Pi a, dans certains cas, réorienté les approches ou thèmes de doctorats ou de travaux de fin d’études dea. Plusieurs professeurs ont établi des collaborations dans de nouveaux projets de recherche autour du théme général du Pi, comme par exemple sur les rôles des régions en europe, sur les partis d’ex-trême droite et régionalistes, les politiques régionales européennes de cohésion, les identités régionales, nationales et européennes, les europartis, etc.

47E R AS M U S Pr o g r a m m es in t en s ifs (P i )

Page 48: Erasmus 25 ans après

Partenaires· istituto politechnico do Porto - Portugal· université robert schuman,Paris - france· universitatea dunarea de Jos din galati - roumanie· universita degli studii della tuscia - italie

Projetdestiné aux étudiants des sections « économie », « com-munication » et « langues » ayant réussi une première année et aux enseignants de ces sections sensibilisés à la problématique de la mobilité des travailleurs, le pro-gramme propose des ateliers et des cours consacrés au marketing interculturel, à la communication inter-culturelle et ses enjeux économiques (négociation de contrat et fusions au niveau international).

Objectifs3 développer les compétences interculturelles des

étudiants et en faciliter le transfert, identifier des méthodes performantes et échanger des bonnes pratiques.

3 favoriser la mobilité et la perception d’une identité européenne.

3 améliorer la qualité de l’enseignement et de la ges-tion de la problématique interculturelle dans les uni-versités partenaires.

3 approfondir les relations avec les partenaires (et plus particulièrement les universités de strasbourg et de galati) en vue d’établir un double diplôme en communication et marketing.

3 Œuvrer en commun à la mise au point de modules de cours et de supports pédagogiques multimédia.

Résultatsle programme a permis aux étudiants et aux ensei-gnants de travailler ensemble en groupes plurinationaux et multidisciplinaires (économie, langues modernes, histoire, communication, etc.). le projet a favorisé la diffusion de l’enseignement interculturel dans les pays participants et a suscité une volonté accrue d’échange. une reconnaissance académique a été accordée aux étudiants par le biais d’eCts (2 eCts).

l’approche pédagogique originale a suscité de nom-breuses propositions de collaborations internationales en dehors du Pi.

le Pi a eu un impact direct sur les perceptions cultu-relles des participants qui, après deux semaines de tra-vaux communs, ont manifesté les intentions suivantes :3 devenir un acteur compétent grâce à la prise de

conscience des dimensions structurelles d’un sys-tème culturel ;

3 prendre du recul par rapport aux habitudes, aux interprétations ;

3 apprendre à ne pas juger l’autre grâce à l’analyse des préjugés, des stéréotypes, des comportements discriminatoires ;

3 développer l’esprit critique, se préparer à la compré-hension des faits sociaux d’autres pays et des indivi-dus qui en sont les acteurs ;

3 réfléchir à la place qu’un étudiant erasmus pourrait occuper au sein de l’europe.

« le défi interculturel posé par la mobilité des travailleurs et par les entreprisess’ouvrant à l’international ou : Comment mieux communiquer ? »

Haute École de la Province de Liège Le PI a été financé pendant trois années consécutives (2008, 2009 et 2010)et s’est déroulé à Jemeppe (Belgique).

4 8 E R AS M U S É t u d ier , s e fo r m er, en s e i g n er… a il l eu r s

Page 49: Erasmus 25 ans après

T Cette expérience était intéressante, je repars avec des

souvenirs plein la tête. Les personnes étaient formi-

dables, autant les professeurs que les élèves. Nous avons vécu

des moments géniaux ! Être en compagnie de personnes dif-

férentes m’a aidé à m’ouvrir l’esprit, et à faire disparaître cer-

tains préjugés. C’est ce que je recherchais en venant ici. Nous

avons appris sur l’Europe, il est important de faire partie d’une

communauté unie qui se comprend et s’entraide. L’organisation

ici était très bonne, l’université plaisante et l’hôtel agréable.

Une bonne chose à noter sur le CV afin de montrer que nous

sommes ouverts et que nous pouvons nous adapter à toutes les

situations. L’envie de voyager est d’autant plus présente pour

moi. Voilà, triste de voir se finir ce programme intensif ! Multu-

mesc ! Merci ! Thanks !

T J’ai participé avec grand intérêt à toutes les activités

proposées pendant mon stage. Le programme a été

bien conçu et profitable du point de vue des connaissances

théoriques et pratiques transmises. Le contact avec les pro-

fesseurs et les étudiants étrangers a été enrichissant. Dans le

cadre des activités théoriques et pratiques proposées, la prise

de conscience des cultures et des façons de vivre des autres

participants (Portugais, Français, Italiens, Belges) a été rapide

surtout pour les étudiants, dont certains étaient pour la pre-

mière fois à l’étranger. Cela nous a donné aussi l’occasion d’ap-

préhender la culture roumaine par rapport aux autres. Toutes les

activités proposées ont été intéressantes et profitables au plus

haut degré. Par ailleurs, j’ai trouvé extrêmement intéressant et

aussi utile pour les étudiants la visite au Parlement européen à

Bruxelles, la visite de Namur et de la brasserie Dubocq ainsi que

la soirée culturelle organisée pour les étudiants, avec l’appui

des étudiants belges.

4 9E R AS M U S Pr o g r a m m es in t en s ifs (P i )

Page 50: Erasmus 25 ans après

Partenaires· Karolinska institutet - suède· Padua university il Bo - italie· Hanzehogeschool groningen - Pays-Bas· universidad de Valladolid - espagne· fontys university of applied sciences - Pays-Bas· rWtH aachen - allemagne· university of strathclyde - glasgow - royaume-uni· lessius Hogeschool - Belgique· university of malta - malte· university of oulu - finlande· sahlgrenska academi at university of gotenburg

- suède · Katholieke Hogeschool Brugge oostende - Belgique· Katholieke universiteit leuven - Belgique· fH Joanneum - autriche· university of dublin - irlande· universitat autonoma de Barcelona - espagne· Ανωτατο τεχνολογικο εκπαιδευτικο ιδρυμα πατρων

- grèce

ProjetÀ travers des séminaires et ateliers, étudiants et en-seignants collaborent sur diverses thématiques com-munes ou plus spécialisées liées au domaine de la logopédie.

les projets de recherche scientifique les plus récents des différentes institutions participantes sont expo-sés et des séminaires spécialisés sont organisés. les sujets des séminaires sont déterminés en fonction des spécialisations des institutions participantes. les étudiants se voient attribuer des crédits après l’intro-duction d’un rapport écrit et reçoivent un certificat. au cours du programme, les étudiants participent de ma-nière interactive, en collaboration avec les enseignants et d’autres étudiants. ils ont l’opportunité d’approfondir

leurs connaissances dans le domaine de la logopédie et ce, dans un contexte interculturel, ajoutant ainsi une dimension européenne à leur formation individuelle.

Objectifs3 rassembler étudiants et professeurs, autour de di-

verses thématiques professionnelles, liées à la logo-pédie de façon à offrir non seulement une plus-value pédagogique, mais également une valeur internatio-nale à la formation.

3 Contribuer à l’harmonisationndes programmes de formation en europe par l’évaluation des pro-grammes et la formulation de propositions d’adap-tations. Cette période de coopération intense entre enseignants est une belle opportunité pour s’orien-ter vers une harmonisation des programmes de logopédie en europe.

3 réfléchir au programme d’études. l’initiation à diffé-rentes méthodologies d’enseignement, approches, méthodes de recherches et modèles de thérapie est très stimulante, tant pour les étudiants que pour les professeurs participants. au cours du Pi, les pro-fesseurs des différentes formations participantes se plongent dans de nouvelles formes d’enseignement et envisagent les possibilités de développement de programmes d’études.

3 approfondir des parties importantes du programme. le choix est opéré en fonction des récents dévelop-pements et des nouvelles questions prioritaires.

3 outre les objectifs de contenu liés au domaine de spécialisation, d’autres objectifs sont également définis : découverte d’autres cultures, langues, usages, etc.

« monitoring evidence based practice in speech language therapythrough european cooperation »

Haute École Léonard de Vinci.Le PI a été financé une seule fois par l’AEF-Europe en 2009 et s’est déroulé à Bruges (Belgique).

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Page 51: Erasmus 25 ans après

RésultatsCe Pi est innovant car il a permis d’exposer les connais-sances les plus récentes, les dernières découvertes de nombreux spécialistes du domaine. Chaque départe-ment a contribué au Pi en apportant ses thématiques et méthodes spécifiques. les étudiants ont eu la possibi-lité de travailler de manière interactive dans des ateliers supervisés par des experts-enseignants du domaine. en termes d’amélioration de l’enseignement, les étu-diants ont développé et enrichi leurs connaissances et compétences en logopédie grâce à l’expertise offerte par les différents enseignants. les enseignants ont eu l’opportunité de partager leurs thèmes de recherche et leur expérience avec d’autres collègues. Plusieurs ins-tituts participants se sont réunis afin de travailler à des projets de développement de programmes conjoints. l’organisation a été gérée avec beaucoup d’efficacité et de précision tant au cours de la préparation que de la mise en place de l’iP. une brochure contenant le pro-gramme, les résumés et une liste des départements a été créée, ainsi qu’un support pédagogique conte-nant les syllabi, présentations PowerPoint, projets de recherche et séminaires. un site internet consacré au Pi a été développé. les étudiants ont pu ainsi se ren-seigner au préalable sur les contenus et structures des différentes formations en logopédie.

Difficultés rencontréeslors la mise en œuvre du Pi, les coordinateurs ont pu constater qu’il était nécessaire pour un projet d’une telle ampleur d’augmenter le nombre d’enseignants participants afin de pouvoir atteindre tous les objectifs de départ. l’institution organisatrice a pris la décision de prendre en charge les frais supplémentaires de ces enseignants.

T I appreciated the interactive approach of the IP, particu-

larly during the afternoon seminars: please continue to

encourage this approach, it is important and it helps to fill in the

gap between theory and practice.

T The exchange was excellent and very well planned.

It provided the students an intense and productive

learning experience as well as an opportunity for multinational

integration.

T The programme was very enlightening and enjoyable,

I think the organisers did fantastic job and I have a great

respect for the level of effort and energy they put into the pro-

gramme. Thank you.

51E R AS M U S Pr o g r a m m es in t en s ifs (P i )

Page 52: Erasmus 25 ans après

Partenaires· Haute École libre mosane Helmo - Belgique· universiatea de Vest din timisoara - roumanie· Professionshøj-skolen university College syd (uC south)-danemark

· Katholieke hogeschool mechelen - Belgique· orebro universitet - suède· universitat de Valéncia - espagne· universitet of stavanger - Belgique· Haute École de namur - Belgique· st Patrick’s College drumcondra (colaiste phadraig droim conrach)-irlande

· Kingston university school of education - royaume-uni

· instituto Politécnico de santarem-escola superior de educaçaõ de santarém -Portugal

· université de nice - sophia antipolis - france

Projetdestiné à de futurs enseignants, ce programme inten-sif vise à développer des pratiques citoyennes au sein d’un public scolaire en mettant en place un dispositif de formation à l’animation de discussions à visée philoso-phique. le projet s’appuie sur une logique d’ateliers où les participants sont actifs et acteurs.

il s’inscrit dans la lignée des nouvelles pratiques philoso-phiques, enracinées dans les travaux et recherches de matthew lipman (États-unis, années soixante). Ces pra-tiques, utilisées un peu partout dans le monde, ont des effets attestés sur les enfants et adolescents, notamment en termes de développement de la pensée critique, de l’estime de soi et de la prévention de la violence.

Objectifs3 expérimenter des dispositifs de formation à l’anima-

tion de discussions à visée philosophique (dVP) qui permettront aux participants de vivre et de construire davantage le concept de citoyenneté. le vécu et le

contenu constitueront un puissant outil d’éduca-tion à la citoyenneté, pour les participants d’abord, et pour leurs futurs élèves, collègues et institutions ensuite, ainsi que pour les internautes intéressés.

3 développer une nouvelle manière d’exercer l’acte de philosopher. un accent particulier sera mis sur l’utilisation de l’art comme porte d’entrée à l’acte de philosopher et comme concrétisation de la créativité possible grâce à ce dernier.

Résultats escomptés3 accès à la pratique du philosopher pour les partici-

pants eux-mêmes afin qu’ils deviennent des profes-sionnels de l’animation de dVP dans leur futur métier d’enseignants.

3 Éveil des étudiants à cette pratique philosophique afin de la rendre accessible à toutes les classes sociales de la population lors de sa transmission auprès de leurs futurs élèves.

Résultats des éditions 2009 et 2010le programme a permis de développer des pratiques ci-toyennes au sein d’un public scolaire en mettant en place un dispositif de formation à l’animation de discussions à visée philosophique. il a également offert l’opportunité aux participants de se mettre en réflexion intensive sur la thématique globale et plus concrètement de découvrir l’outil qu’est la philosophie. il a mis en évidence, par le biais de diverses ressources et activités, le fait que cette démarche est vraiment significative à l’école. en 2010, l’accent a été mis sur les ateliers pratiques afin de permettre aux étudiants d’y affiner leur réflexion. une place plus explicite a été accordée à l’art comme support dans la pratique philosophique et dans la com-préhension des concepts de citoyenneté et/ou de phi-losophie.

trois eCts ont été accordés aux participants.un site a été créé : www. citphilip.be

« la philosophie à l’école : un outil pour développer la citoyenneté européenne »

Haute École Léonard de VinciLe PI a été financé trois fois par l’AEF-Europe en 2009, 2010 et 2011 (en cours),il se déroule à Louvain-la-Neuve (Belgique).

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Page 53: Erasmus 25 ans après

Partenaires· université alexandru ioan Cuza - roumanie· université libre de Burgas - Bulgarie· institut supérieur de service social de Porto - Portugal· institut rockefeller de lyon - france

Projetle programme se veut un séminaire de formation à la pratique de nouvelles compétences sociales dans l’ac-compagnement des usagers visés par les politiques sociales d’activation.

la méthodologie envisagée permettra une analyse commune, transversale et multidisciplinaire.

Objectifs 3 développer les compétences des étudiants en ma-

tière d’intervention sociale avec des publics forte-ment précarisés, devant s’autonomiser pour pouvoir bénéficier de droits sociaux.

3 favoriser la mobilité et la perception d’une identité européenne.

3 en tant que futurs travailleurs évoluant dans un contexte international :

3 rendre les étudiants capables de s’approprier les concepts de base relatifs aux aspects individuels, collectifs, culturels, interculturels, managériaux du travail social dans des contextes très particuliers ainsi que de favoriser les comportements personnels

« Quelle influence ont les politiques publiques européennes d’activation des usagers sur ces derniers, et sur les pratiques professionnelles des travailleurs sociaux chargésde les accompagner ? »

Haute École de la province de Liège Ce PI a été financé par l’AEF-Europe en 2010 et s’est déroulé à Liège (Belgique).

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Page 54: Erasmus 25 ans après

fondés sur un relativisme professionnel et culturel respectueux de tous les partenaires de la relation,

3 familiariser les étudiants avec des politiques so-ciales spécifiques, qui tentent toutes de favoriser l’employabilité en europe, mais dans des contextes économiques et culturels spécifiques.

3 améliorer la qualité de l’enseignement et la coopé-ration des établissements partenaires par le trans-fert des savoirs en matière de politiques d’activation, par l’identification de méthodes performantes, par l’échange de bonnes pratiques, par le dévelop-pement en commun des modules de formation à l’innovation des pratiques sociales d’activation appli-cables à l’ensemble des hautes écoles et universités participantes et par la mise au point en commun de documents comparatifs des différentes politiques sociales d’activation en usage dans les différents pays partenaires.

3 Créer un module de cours commun et/ou un sup-port pédagogique.

3 réaliser une étude comparative des politiques euro-péennes en matière d’activation.

Résultatsmise en commun des connaissances par le biais :3 d’ateliers animés par les étudiants présentant les diffé-

rents pays ainsi que les politiques sociales publiques de l’emploi et les politiques d’activation,

3 de conférences proposées par des experts sur le thème de l’activation et de ses répercussions sur les travailleurs sociaux et les usagers des services,

3 de visites d’études (ferme de la Vache en Pierreuse). Cet atelier sur le terrain a apporté une illustration pra-tique au programme des deux semaines, il a permis aux participants de découvrir des méthodes d’inser-tion sociale performantes et de partager des bonnes pratiques.

trois eCts ont été accordés aux participants.

Difficultés rencontréesl’insuffisance du subside erasmus pour les étudiants étrangers a fortement perturbé le déroulement du pro-jet et a entraîné le désistement d’un partenaire.

T Great experience, new ideas, exchange of opinions.

Thank you! Merci!

T Ce fut une expérience unique et inoubliable. On a fait

la connaissance de personnes incroyables. Je sors en-

richie de cette expérience. J’ai un nouveau regard sur le social.

Le séminaire est une expérience qui a du sens et qui permet de

se rendre compte de certaines réalités sociales.

T J’ai pu échanger des pratiques de stage et des points

de vue sur le travail social. J’ai aussi découvert d’autres

cultures et je me suis aperçue que nous avions tous le même

but : la dignité pour tous.

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Page 55: Erasmus 25 ans après

Partenaires· università iuav di Venezia - italie· École nationale supérieure d’architecture de strasbourg-france

· École nationale supérieure d’architecture de marseille-france

· universiteit gent-Belgique

Projetdestiné à des étudiants de master 1 accompagnés de leurs professeurs et d’experts invités, le programme étudie la question de la définition d’une ville contempo-raine sur le site éminemment fragile de Venise. l’origi-nalité de la pédagogie est l’enseignement par le projet. le Pi consiste en une alternance de cours théoriques au service de la conception, en groupes internationaux, à l’atelier.

le programme est innovateur par les moyens pluridisci-plinaires qu’il met en place. le travail en amont consiste à analyser les données sur le biotope et l’écosystème à protéger, les activités humaines en place (industrielles, agricoles et tertiaires), les réseaux et déplacements et de ce qui définit la morphologie de la lagune et « l’habi-ter Venise » aujourd’hui.

Objectifsle programme a pour but d’étudier la problématique de la lagune de Venise, territoire où les limites com-plexes entre terre et eau sont riches en enseignement et terrains d’études. l’ambition est d’écouter les experts des différentes dis-ciplines, d’analyser leurs études et d’aboutir par des tentatives de projets à des propositions de paysage, d’aménagement du territoire, de projets urbains et d’ar-chitecture en rapport avec le thème « la ville et l’eau ».

« Ville et eau - l’architecture comme réponse transdisciplinaire - du paysage au bâti »

Institut supérieur d’architecture Saint-Luc Bruxelles – Université catholique de Louvain.Ce programme a été initié en 2010 et est en cours de renouvellement en 2011, il se déroule à Venise (Italie).

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Page 56: Erasmus 25 ans après

Résultats escomptésChaque école dans sa démarche particulière propose des projets qui constituent des sondages interrogeant la capacité de Venise à perdurer et à se régénérer. le travail de la première année sera réédité une se-conde fois afin d’approfondir le sujet et de produire une publication plus dense.

Résultats de l’édition 20103 dans les cinq écoles partenaires, ce projet a per-

mis d’offrir aux étudiants, qui ne sont pas partis en échange à l’étranger, d’être sélectionnés pour un programme européen innovant.

3 les étudiants ont été amenés à assimiler les don-nées pluridisciplinaires des cours pour ensuite les intégrer au projet paysager, urbain et d’architecture tout en les communiquant de manière compréhen-sible au public.

3 le Pi a encouragé des échanges pédagogiques entre enseignants partenaires, notamment aux mo-ments des débats et affichages des avancements des travaux.

3 Cette expérience a ouvert, pour les enseignants, des champs d’exploration, de nouvelles thématiques et contextes à étudier.

3 l’impact sur les institutions se fait encore sentir au-jourd’hui chez certains partenaires qui ont fait le choix de prolonger le travail de retour dans leur institution.

3 un site internet a été développé : www.st-luc-brussels-archi.be/ip 3 six eCts ont été accordés aux participants.

Difficultés rencontréesles coordinateurs ont constaté que le travail en groupes internationaux n’a pas toujours été simple à vivre pour les étudiants. l’écoute, la prise d’assurance, la négo-ciation et le compromis ont été nécessaires au bon déroulement du projet. les organisateurs souhaitent y remédier, pour le Pi 2011, en multipliant les plages consacrées aux ateliers et aux activités en groupes ainsi qu’en insistant encore sur la pluridisciplinarité.

T What I appreciated the most about the IP was the

encounter with architecture students, which all had

enjoyed a quite different architecture education and how this

co-designing opened up new perspectives on how to address

architectural and urban issues.

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« from local to global » Haute École provinciale de Hainaut-Condorcet Initié en 2010 ce PI a été renouvelé en 2011. Il se déroule à Mons (Belgique).

Partenaires· artesis Hogeschool antwerpen - Belgique· Bozok Üniversitesi - turquie· Klaipedosversloaukstojimokykla uaB - lituanie· instituto Politécnico da guarda (iPg) - Portugal· szkola glowna Handlowa W Warszwaie - Pologne· Vidzeme university of applied sciences - lettonie· edeX-educational excellence Corporation limited (Π.Λ. Πανεπιστ μιο Λευκωσ ας) - Chypre

· fachhochschule salzburg gmbH - autriche

Projetla thématique de l’atelier « du local au global » est la découverte et la promotion de produits régionaux de qualité connus et appréciés localement, mais qui méri-teraient un rayonnement international et pourquoi pas dans les régions partenaires. le Pi est conçu pour favo-riser la participation active des élèves en ateliers de col-laboration multinationale avec présentation des conclu-sions en fin de séjour. Ces ateliers sont complétés par une série de conférences données par les enseignants impliqués ou experts et portant sur un large éventail de sujets. les visites sur le terrain sont toutes liées à la thématique du programme.

Objectifs3 l’objectif principal est d’accroître la capacité de

communication interculturelle des étudiants tout en leur permettant d’intégrer des compétences profes-sionnelles et interpersonnelles autour d’une théma-tique qui permet d’embrasser un large éventail de sujets.

3 l’approche est élaborée pour offrir des opportunités de réseautage entre les établissements d’enseigne-ment supérieur, les régions partenaires et le monde de l’entreprise.

3 le Pi est conçu pour mettre en œuvre une palette d’approches pédagogiques et didactiques mettant l’accent sur la collaboration multidisciplinaire visant à la résolution de problèmes. Partant du fait que

la promotion d’un produit signifie beaucoup plus qu’une simple exécution de connaissances théo-riques en marketing ou en économie, le programme vise également à sensibiliser les étudiants aux para-mètres humains, techniques et environnementaux et à les initier à la maîtrise de ceux-ci.

Résultats escomptésl’outil pédagogique (sous la forme de syllabus) intégre-ra l’ensemble des sujets couverts ainsi que les résultats des ateliers.

un document présentant les entreprises et les produits sélectionnés sera établi et enrichi des recommandations émises par les étudiants et visant à soutenir la prospec-tion commerciale dans les régions des partenaires.

l’étude de stratégies de communication moderne ci-blées pour une région spécifique devrait ouvrir des op-portunités d’e-business entre les régions concernées.les partenaires espèrent que le projet permettra une prise de conscience des possibilités commerciales entre leurs pays respectifs.le lancement effectif des différents produits dans les régions des partenaires est prévu d’ici à la fin de la troi-sième édition.

Résultats de l’édition 2010de retour dans leurs institutions respectives, les étu-diants et enseignants ont présenté le projet à leurs col-lègues et condisciples. Certains enseignants, stimulés par cette expérience et par les avantages procurés par un travail en équipes internationales, envisagent d’orga-niser eux-mêmes un Pi.

Plusieurs institutions partenaires ont conclu des ac-cords bilatéraux et d’autres ont initié des contacts entre collègues et envisagent des possibilités de collabora-tion future.

57E R AS M U S Pr o g r a m m es in t en s ifs (P i )

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Partenaires· artevelde university College ghent - Belgique· nancy université - france· universitatea din Bucuresti - roumanie· universidad Cardenal Herrera Ceu - espagne· university greenwich - royaume-uni

ProjetPrenant appui sur un réseau de sept universités ac-tives au niveau des affaires publiques européennes, le programme permettra aux étudiants de rencontrer des représentants de diverses instances européennes et d’expérimenter la dimension européenne comme élément crucial et stratégique pour les entreprises et l’administration publique.

la dimension éthique sera un thème récurrent tout au long du programme intensif et évoquera tout particu-lièrement les thèmes de légitimité et de transparence. Ce Pi est principalement destiné à renforcer les com-pétences professionnelles des participants dans les af-faires publiques en réunissant dans un forum interactif les acteurs-clés des institutions européennes et euro-régionales, des secteurs impliqués dans le processus qu’ils soient à but lucratif ou non lucratif.

les enseignants, étudiants et experts collaboreront via des séminaires interactifs, des études de cas, des ate-liers, des visites d’étude, du coaching et le projet déve-loppé sur le Web sur la plate-forme marPe(site: www.mastermarpe.eu ).

Objectifs3 Évaluer la façon dont l’opinion du citoyen européen

est représentée et la part croissante qu’elle peut prendre dans le processus des relations gouverne-mentales et de lobbying.

3 explorer les relations civiques et gouvernementales dans la sphère publique par des approches cultu-relles différentes en tenant compte de l’influence croissante des médias sociaux.

3 fournir une compréhension des mécanismes de l’ue qui permette de s’assurer que les points de vue de l’entreprise, du public et de l’administration sont re-présentés dans la sphère publique européenne selon les principes de la démocratie et de l’éthique.

3 ouvrir un des secteurs des relations publiques les plus influents et relativement inaccessibles à une plus grande visibilité et y développer des opportuni-tés d’emploi.

Résultats escomptés3 Création d’un espace d’échange virtuel permettant

le partage des travaux et résultats.3 acquisition par les étudiants d’une connaissance

des institutions de l’ue et de leurs règles (dans une perspective à la fois historique, juridique, politique et économique) de façon à comprendre le contexte, le rôle et l’exercice des affaires publiques et des rela-tions gouvernementales de l’ue.

3 développement à la fois de la capacité des élèves à synthétiser l’information et de leur réflexion critique sur les pratiques actuelles dans les programmes de relations gouvernementales.

3 meilleure compréhension de l’impact des médias sociaux sur les affaires publiques dans un environ-nement interculturel et de la façon de l’intégrer de façon stratégique et éthique.

3 offre d’un espace de partage pendant le Pi mais également via la plate-forme web (www.master-marpe.eu) sur la thématique des affaires gouverne-mentales.

3 ouverture de nouvelles perspectives d’emploi pour les étudiants.

3 Poursuite de la recherche appliquée et académique dans le domaine, professionnalisation croissante du secteur, interaction renforcée entre les sphères aca-démiques et économiques.

« Public relations: government relations and lobbying in a european perspective »

Université catholique de Louvain.Ce PI a été initié en 2011 et se déroule à Gand (Belgique).

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Partenaires · Pädagogische Hochschule schwäbisch gmünd - university of education - allemagne

· facultat de Psicologia, Ciències del’educació i de l’esport Blanquerna - universitat ramon llull - espagne

· escuela universitaria de magisterio escuni - espagne· lessius mechelen - Belgique· instituto Politécnico de santarém - escola superior de educação de santarém - Portugal

· Professionshøjskolen university College syddanmark - danemark

· Karel de grote Hogeschool Kdg - Belgique· Vilniaus Kolegija - lituanie · Haute École léonard de Vinci - Belgique· Helmo (Haute École libre mosane) - Belgique· apor Vilmos Katolikus foiskola - Hongrie

ProjetPar l’expérimentation et l’exploration d’un environne-ment rural, par un travail imaginatif et créatif, par une approche multidisciplinaire et en faisant appel aux cinq sens, les futurs enseignants pré-primaires seront ame-nés dans un premier temps à développer une boîte à outils qu’ils pourront ensuite mettre à l’épreuve de la pratique avec un groupe de jeunes enfants.

Objectifs3 Créer une « boîte à outils » pleine d’idées et de dé-

couvertes issues de l’expérimentation sur le terrain et nourries des conférences proposées par les experts des différents partenaires. les outils seront ensuite testés par la mise en pratique avec des enfants.

3 familiariser les étudiants, par le travail en groupes internationaux, aux différentes cultures et approches pédagogiques.

3 apprendre à interagir avec la nature et à transmettre curiosité et connaissances aux enfants.

Résultats escomptés3 une boîte à outils commune pleine d’idées qui, par

l’approche et la découverte d’un nouvel environne-ment ainsi que par la stimulation de l’inventivité, per-mettront d’aboutir au processus de création.

3 un rapport individuel de développement personnel.3 un site web de partage des résultats.

« early years: discovering, learning and creating with all the senses »

Haute École de NamurCe PI a été initié en 2011 et se déroule à Haugimont (Belgique).

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Partenaires· technological educatioal institute of Kavala - grèce · Katholieke Hogeschool sint-lieven - Belgique· fH Joanneum university of applied sciences - autriche

Projetles étudiants en informatique, électronique, nouvelles technologies et multimédia se voient offrir l’opportunité de mettre au point un Hmi (Human machine interface), prototype innovant et interactif.

Objectifs3 développer la créativité et l’autonomie grâce à une

méthodologie « d’apprentissage par la pratique ».3 Créer un Hmi innovant et interactif

Résultats escomptés3 les résultats d’apprentissage seront multiples : nou-

velles connaissances techniques, expérience en tra-vail de groupe, expérience interculturelle.

3 Chaque groupe mettra au point un prototype fini qui sera présenté aux entreprises lors de la séance pu-blique organisée dans un lieu culturel à la fin du Pi.

3 un site Web consacré au Pi sera continuellement mis à jour et enrichi des progrès, résultats et présen-tations des étudiants.

« innovative user interaction »

Haute École Paul-Henri SpaakCe PI a été initié en 2011 et se déroule à Bruxelles (Belgique).

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E R AS M U S É t u d ier , s e fo r m er, en s e i g n er… a il l eu r s6 2

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Éditeur responsable : albert renard, directeur · aef-europe · 111, Chaussée de Charleroi - B-1060 Bruxelles

Coordination générale : silvia Paradela

Auteurs : Catherine deVlamminCK, mélanie delBasCourt, eva BorZYKoWsKi

Le groupe de travail « Missions d’enseignement » : Vinciane de KeYser, gretchen Brandt, françoise gilot, Julie guiot,

Christian goetHals, Jan KuYPers, Jacqueline moineau, dominique rassenfosse-PairouX, isabelle renato.

l’agence remercie les membres du Conseil supérieur de la mobilité étudiante pour leur relecture attentive,

et tout particulièrement mme Vinciane de KeYser ainsi que mm. Bart stoffels et Kevin guillaume.

Crédits photos : aef europe - shutterstock

Design et graphisme : debie graphic design

Tirage : 400 exemplaires

Impression : Kliemo

Registre national d/2011/12.580/3

le contenu de cette publication et l’usage qui pourrait en être fait n’engage pas la responsabilité de la Commission européenne.

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Agence francophone pour l’éducationet la formation tout au long de la vie

111, Chaussée de CharleroiB-1060 BruxellesT 02 542 62 89F 02 600 05 [email protected]

www.aef-europe.be