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© MC MUTUALITE CHRETIENNE LA SOLIDARITÉ, C’EST BON POUR LA SANTÉ ESPACE RÉSERVÉ À L’ADRESSAGE POSTAL Bimensuel N° 1574 1 er décembre 2016 Ch. de Haecht, 579 BP 40 1031 Bruxelles BUREAU DE DÉPÔT LIÈGE X Séparation : et la maison ? En cas de rupture, le logement peut faire partie des sujets de discorde. Quels sont les droits et devoirs des ex-concubins ? Conseils juridiques Réparer les vivants L’adaptation sur grand écran du roman de Maylis de Kerangal transporte par sa sensibilité. Voyage d’un cœur, d’un corps à l’autre. Littérature et cinéma Un enseignement accessible à tous Du papier au numérique : l’Enseignement à distance se modernise. Un outil interactif séduisant. E-learning L’assistance médicale de la MC À l’étranger, Mutas intervient dans les frais médicaux urgents et soutient les vacanciers en détresse. Vacances PAGE 2 PAGE 5 PAGE 6 PAGE 9 © BELPRESS © Istockphoto Climat : ça passera ou cassera PAGE 7

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Bimensuel N°1574

1er décembre 2016

Ch. de Haecht, 579BP 40

1031 Bruxelles

B U R E A U D E D É P Ô T L I È G E X

Séparation : et la maison ?En cas de rupture, le logement peut faire partie des sujets de discorde. Quels sont les droits et devoirs des ex-concubins ?

Conseils juridiques

Réparer les vivantsL’adaptation sur grand écran du roman de Maylis de Kerangaltransporte par sa sensibilité. Voyage d’un cœur, d’un corps à l’autre.

Littérature et cinéma

Un enseignement accessible à tous Du papier au numérique : l’Enseignement à distance se modernise. Un outil interactif séduisant.

E-learning

L’assistance médicale de la MC À l’étranger, Mutas intervient dans les frais médicaux urgents et soutientles vacanciers en détresse.

Vacances

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M U T U A L I T É S E R V I C E

Un couple qui se sépare a de nombreuses choses à régler : la garde des enfants, lescontributions alimentaires… Le sort du logement commun est également un épi-neux sujet de discorde. Et plus encore quand les personnes concernées ne sont nimariées, ni cohabitantes légales.

En Belgique, plus de 100.000 couples ont dé-cidé, en 2015, de se marier ou de devenir coha-bitants légaux. En dehors de ces statistiques, ily a tous ceux qui vivent en concubinage ou enunion libre. Contrairement aux époux ou auxcohabitants légaux, les concubins ne bénéfi-cient d’aucune protection. Le Code civil ne lesconnait pas. Même le logement familial danslequel ils vivent n’est pas spécialement protégé.Les couples mariés ou en cohabitation légalebénéficient de la protection du logement fami-lial. Cela empêche l’un des époux ou cohabi-tants légaux de mettre l’autre à la porte, de dé -cider seul de vendre la maison ou de rompre lebail commun. L’absence de protection peutamener pour les concubins des difficultés sup-plémentaires en cas de séparation. Quels sontles droits et les devoirs de chacun ? Aperçu desdifférents cas de figure.

La locationTous les deux locataires Au moment de leur emménagement, les con -cubins peuvent avoir tous les deux signé lecontrat de bail. Ils ont donc les mêmes droits etles mêmes obligations sur le logement. Lors dela séparation, ils doivent s’arranger entre euxpour déterminer qui part du logement et qui yreste. S’ils veulent partir tous les deux, ils doi-vent obtenir l’accord du propriétaire pour rom-pre le contrat avant le terme prévu ou lui don-ner à temps leur préavis de rupture du contratde bail. Si seul l’un d’eux décide de quitter le

Conseils juridiques

indemnisation. S’ils neparviennent pas à un ac-

cord, ils peuvent intro-duire une procédure de

“sortie de l’indivision judi-ciaire” auprès du tribunal de

première instance. Il s’agit d’uneprocédure lente et coûteuse qu’il est préférabled’éviter, par exemple, en privilégiant le dia-logue. La médiation peut les aider à trouver unesolution amiable et équilibrée.

Un seul propriétaireLe propriétaire du logement peut demander àl’autre de s’en aller. S’il ne s’en va pas spontané-ment, le concubin propriétaire aura tout demême besoin d’une décision du juge de paixpour le forcer à partir. La procédure d’expulsionest lente et coûteuse. Encore une fois, une déci-sion négociée et prise de commun accord esttoujours préférable.

// VIRGINIE SANA, ASBL DROITS QUOTIDIENS>> Durant le mois qui suit la publication de cetarticle, consultez les questions complémentairessur le thème abordé dans la rubrique accès libre surle site : www.droitsquotidiens.be

Point info malades chroniques

• L’un d’eux reste propriétaireLe concubin qui veut resterpropriétaire rachète la part de lamaison à celui qui décide de s’enaller. Ils doivent dans ce cas impéra-tivement passer devant un notaire poursigner un acte de cession. Pour déterminer lemontant que l’un doit rembourser à l’autre, ilspeuvent faire appel à un notaire. Des droitsd’enregistrement seront dus (1 % de la valeurdu logement). Si les concubins ont signé en-semble un crédit hypothécaire, celui qui partdoit demander à la banque l’autorisation de ladésolidarisation du prêt. La banque pourraitalors demander au concubin propriétaire desgaranties supplémentaires de paiement, com -me par exemple, qu’ une personne de son en-tourage se porte caution.

• Ils vendent ensemble le logementLes ex concubins doivent se mettre d’accord, en-tre autres, sur le prix de vente. Cet argent serviraà rembourser le reste du crédit hypothécaire. Cequi reste sera ensuite réparti entre eux. Celui quia financé des travaux ou qui a seul remboursé lecrédit hypothécaire peut demander à l’autre une

logement, il doit en avertir le propriétaire et luidemander d’être désolidarisé du contrat. Celalui permettra de se libérer de ses obligationscontractuelles en tant que locataire. Cela peutpar exemple se faire en rédigeant un avenantau contrat de bail spécifiant qu’il n’est plus par-tie au contrat. S’il ne se désolidarise pas, mêmes’il n’habite plus dans le bien, il reste tenu du-rant toute la durée du bail. Ainsi, par exemple,le propriétaire pourrait lui réclamer des loyersimpayés par son ex concubin.

Un seul locataireLes concubins peuvent vivre dans un logementdont le bail a été signé par un seul. Le concubinqui n’a pas signé le contrat de bail n’a aucundroit sur le logement, même s’il est domicilié àcette adresse. On dit qu’il occupe les lieux sanstitre ni droit. S’il ne veut pas s’en aller, le concu-bin locataire aura besoin d’une décision dujuge de paix pour l’expulser de force. Inverse-ment, il n’a pas signé le contrat de bail donc lepropriétaire ne pourra pas lui réclamer de loyermême s’il part sans le lui signaler.

La propriétéTous les deux propriétairesSi les concubins ont acheté ensemble leur loge-ment, on dit qu’ils ont acquis le bien en “indivi-sion”. Lors de la séparation, rien ne les oblige àrester tous les deux propriétaires. La banquequi leur a accordé le crédit hypothécaire a éga-lement son mot à dire.

Si les concubins

ont acheté ensemble

leur logement, on dit

qu’ils ont acquis le bien

en “indivision”. Lors

de la séparation, rien ne

les oblige à rester tous

les deux propriétaires.

Séparation de concubins : la question du logement

Votre question : Je souffre d’une maladie chronique et je mesens seul, incompris et sans ressource. Jelutte contre les symptômes de la maladiemais je sens que ce n’est pas suffisant pourme sentir bien. Que faire ?

Notre réponseUne étude canadienne (Université Concordia)a montré que vivre avec une maladie chro-nique accroît le sentiment de solitude, mêmechez les personnes vivant en couple depuislongtemps. Votre combat quotidien pour vivreavec la maladie et ses symptômes a un impactsur la santé mentale. Il ne faut pas le négligercar cela peut amener à un repli sur soi. Chaquepersonne appréhende la situation de manièredifférente selon les ressources disponibles,son entourage, son histoire personnelle… Il n’ya donc pas de réponse toute faite pour sortir del’isolement. Le dénominateur commun sera deredevenir socialement actif et de recréer un ré-seau vivant.

Quelqu’un à qui parlerS’il est difficile, de prime abord, de parler de cesentiment de solitude à l’entourage, il est pos-sible de contacter Télé-Accueil (1). Cette asso-ciation offre une écoute par téléphone et parchat. Les écoutants sont des bénévoles formésà accueillir les personnes telles qu’elles sont,sans jugement ou volonté de les changer.L’anonymat et la confidentialité sont garantis.Cette démarche peut être un premier pas salva-teur. ©

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Soutien psychologiquePour aller plus loin dans l’écoute, il pourra êtreintéressant de travailler avec un psychologue(2). Ensemble, vous pourriez comprendre leséléments qui ont amené à l’isolement, mettredes mots sur les émotions ressenties, envisagerles pistes pour aller à la rencontre de soi et desautres et ainsi recréer des relations sociales dequalité.

L’entourage familial et amicalLe soutien de l’entourage est important pour vi-vre avec la maladie chronique. Arriver à parlersereinement de la situation n’est pas chose ai-sée et, tout autant, il est important que tous leséchanges ne tournent pas autour de la maladie.Construire des relations soutenantes peut

prendre du temps et demande unengagement mutuel ; là aussi, ilpeut être utile de se faire accompa-gner par un psychologue.

Relations virtuellesInternet foisonne de forums, chats et pages enligne dédiés aux malades chroniques. Généra-lement gérés par les associations de patients,ils permettent d’échanger dans un espace oùl’on se sent compris car ils rassemblent des per-sonnes vivant une situation similaire. Cepen-dant, ces relations en ligne ne seront pas suffi-santes pour sortir de la solitude. Un contactphysique régulier est nécessaire pour dévelop-per des relations sociales solides et durables.

Groupes de patientsLes associations de malades chroniques (3) or-ganisent régulièrement des actions qui les ras-semblent : groupes de parole, colloque, excur-sion… Il s’agit là d’un excellent moyen de parta-

ger des expériences, de trouverdu soutien et pourquoi pas de dé-velopper des relations amicales.

Rester ou reprendre une activité

Poursuivre une activité professionnelle, enta-mer un engagement volontaire (s’il y a incapa-cité de travail) ou découvrir un sport (4) ou unatelier bien-être (5) peuvent être un moyen depréserver un réseau social tout en y trouvant dela gratification. Votre santé prime avant tout !Une discussion avec votre médecin permetd’envisager les aménagements possibles à ap-porter à l’activité choisie.

// POINT INFO MALADES CHRONIQUES

(1) Télé-Accueil, numéro d’appel gratuit : 107, chat enligne sur www.chat-accueil.org (2) Retrouvez nos conseils sur www.mc.be/votre-sante/tete/psy-therapies/index.jsp et faites valoirvotre avantage en tant que membre de la MC (3) Liste d’associations disponibles surwww.mc.be/maladie-chronique. Contactez égale-ment le service social de votre mutualité viawww.mc.be/contact ou le 0800/10.9.8.7 (4) Découvrez les activités d’Altéo Sport : www.alteoasbl.be (5) Voir aussi les activités de bien-être organisées par la MC : www.jepenseaussiamoi.be/activites

Poursuivre une activité

professionnelle,peut être un moyen

de préserver unréseau social…

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Ne plus se sentir seul face à la maladie

Durant le mois de décembre, l’espace interactif du Point info malades chroniques est dédié à la solitude :- participez à notre sondage ;- partagez votre expérience ; - chattez avec nos invités le 19 décembre entre 12h30 et 13h30.Rendez-vous sur www.mc.be/votreavis En collaboration avec Télé-Accueil et Infor Santé (MC)

Votre avis nous intéresse

31 ER DÉCEMBRE 2016 EN MARCHE

A C T U A L I T É

Intervention majorée

Les personnes qui ont droit à l’intervention majorée n’obtiennent pas seulement unremboursement plus élevé de leurs soins de santé. Elles peuvent aussi profiter d’uncertain nombre d’avantages, notamment lorsqu’elles se déplacent en transports encommun.

La SNCB et la STIB simplifient l’accès au tarif préférentiel

La réduction s’élève à 50 % pour les voyagesen 2e classe avec la SNCB. Des tarifs préféren-tiels sont également proposés lors del’achat de cartes de voyage du TEC etd’abonnements à la STIB et à DeLijn.

SNCB et STIB : un accès plus facile

Désormais, la SNCB et la STIB sim-plifient leurs démarches lors de la de-mande ou du renouvellement d’unecarte de réduction (SNCB) ou d’un abonnementà tarif préférentiel (STIB). Les bénéficiaires del’intervention majorée ne doivent plus fournird’attestation papier octroyée par leur mutualité.Sur simple présentation de la carte d’identitéélectronique, les guichetiers de la SNCB et de laSTIB vérifient directement auprès de la BanqueCarrefour de la Sécurité sociale (qui collecte lesdonnées sociales des assurés) si le demandeurbénéficie de l’intervention majorée. Lors du re-nouvellement d’un abonnement à la STIB, cetteopération peut aussi être réalisée à un automatede vente GO à partir de 7 jours avant la fin de lavalidité de l’abonnement.

TEC et De Lijn : pas de changementEn revanche, lors de la demande ou du renou-

vellement d’un abonnement dans les so-ciétés de transports TEC et De Lijn, les

bénéficiaires de l’intervention ma-jorée doivent encore présenter l’at-testation papier de leur mutualitépour bénéficier du tarif préféren-tiel. Ils peuvent l’obtenir auprès

de leur conseiller mutualiste dansune agence ou via le self-service sur

le site de la MC.

// SERVICE SOCIAL

manqueraient à nos vies stressantes. Il s'agirait defaire de la place à ces grands absents de nos habi-tudes, dans un quotidien coincé dans les métro-boulot-dodo, certes fonctionnels mais peu résis-tants à l'agressivité, au repli, à l'indifférence ou à la violence.

Loin du contemplatifLes espaces manquent. Mais les outils existent :pratiques de méditation en pleine conscience, pro-cessus de communication non-violente, charte etpréceptes de la compassion (2)... Des recherches

scientifiques – notamment dans lesneurosciences – appuient la crédibi-lité de ces techniques "douces". Ellessont des exemples d'outils de paixd'après les deux auteurs cités ci-des-sus, soucieux d'enrayer une sorte de "cycle de la violence". Ils se mon-trent réalistes : ces exercices de l'es-prit souffrent d'une réputation de"bisounours, new age ou peace and

love". Mais ces deux hommes engagés soutien-nent avec conviction que "la vie intérieure se ré-vèle le ferment d'une puissante capacité d'actioncommune et de transformation collective", loin desclichés du méditant exilé dans sa grotte. À leur faveur, les expériences se multiplient – au seind'écoles, dans certaines entreprises, voire dansles cénacles parlementaires (en Grande Bretagne).Et un nombre croissant de personnes en recon-naissent les bienfaits.

"Il n'y a pas de possibilité de cocréer une paix dura-ble extérieure sans que chacun cultive sa paix inté-rieure, estiment David Van Reybrouck et Thomasd'Ansembourg.(...) La seule façon de créer le bien-être social durable est de développer ensemble unevision à long terme de notre humanité"... Sansgrand éclat, à force de rendez-vous réguliers avecsoi, par l'apprentissage de la bienveillance, lesouci constant d'un savoir-être empathique et res-pectueux des autres, fortifié pour mener des pro-jets collectifs... nous exercerions une part de no-tre responsabilité de citoyen. Rien ne coûte d'y s'yengager – que du temps et un brin de constance.On se dit rendez-vous dans ... ans.

// CATHERINE DALOZE

Fermer les yeux, les oreilles : impossible. S'évaderdans un monde parallèle : vain. Attendre que çapasse : illusoire. Répondre aux sirènes de ceux quiprônent l'éloignement, l'exclusion voire l'élimina-tion : non merci, sans façon !

Alors, continuer à chercher coûte que coûte com-ment agir, déjà à son maigre niveau. Avec la convic-tion que chaque goutte compte. Comme dans la fable du colibri, chère aux yeux de l'agriculteur etessayiste, Pierre Rabhi : "Un jour, il y eut un im-mense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiéset atterrés observaient, impuissants,le désastre. Seul le petit colibri s’ac-tive, allant chercher quelques gouttesd’eau dans son bec pour les jeter surle feu. Au bout d’un moment, le tatou,agacé par ses agissements dérisoires,lui dit : ‘Colibri! Tu n’es pas fou ? Tucrois que c’est avec ces gouttes d’eauque tu vas éteindre le feu ?’ ‘Je le sais,répond le colibri, mais je fais ma part.'".Morale de l'histoire : aucun d'entre nous n'est tota-lement impuissant. C'est dans cette voie, pour par-tager des initiatives porteuses de changement,que l'éditeur Actes sud et l'ONG Colibris persé -vèrent avec une collection au nom enchanteur :"Domaine du possible".

Comme on s'étire le corpsDernière proposition en date : ajouter à notre hy-giène de vie un rituel d'intériorité. "Alors qu'ausiècle dernier, nous avons tous appris à soigner nosdents, nos cheveux et notre peau, soit la face visiblede nos corps, nous n'avons nullement avancé parrapport à l'acquisition de rituels de soin psychique.Au contraire, nous avons probablement même re-culé, avec une sécularisation qui, dans sa volontéde libérer l'individu, a trop souvent supprimé lesgestes d'intériorité et d'introspection" (1). Les au-teurs, belges, David Van Reybrouck et Thomasd'Ansembourg sont convaincus que l'intérioritéencourage au "geste juste", qu'elle est transfor-mante. "C'est en stimulant la paix intérieure indivi-duelle, par l'éducation des jeunes et la formationdes adultes, que l'on peut créer et partager un in-grédient essentiel pour nourrir la paix extérieurecommunautaire", indiquent ces partisans de la pa-cification des rapports humains. Les espaces deressourcement, de discernement et d'inspiration

Agir à l'intérieur

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(1) La paix, ça s'apprend !, de D.Van Reybrouck et T.d'Ansembourg • éd.Actes sud, col. Domaine du possible • nov. 2016 • 96 p. • 9 EUR(2) Initiée par la chercheuse britannique Karen Armstrong, et traduite dans trente langues : www.charterforcompassion.org

Le service Social de la MC

>> Les Centres de service Social de la Mutualitéchrétienne sont à votre disposition pour toutequestion sociale.Appelez gratuitement le 0800 10 9 8 7 ou surfez sur www.mc.be pour connaître leshoraires de la permanence proche de chez vous.

À suivre

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L'INTÉRIORITÉ

ENCOURAGE

AU

"GESTE

JUSTE",

ELLE EST

TRANSFORMANTE.

Sur présentation de la carte d’identité,

les guichetiersvérifient si le

demandeur bénéficiede l’intervention

majorée.

Malaise à répétition face aux gobelets tendus – toujours plus nombreux –pour y voir tomber quelques pièces. Effroi continu à la vue de ces hommesen armes déambulant encore et encore dans nos rues. Légère crainte chaquematin en allumant la radio, de s'entendre annoncer un attentat. Désarroi en assistant quotidiennement à l'énumération du nombre de victimes desconflits qui occupent notre monde. Et puis, quoi ?

en bref

>> Assistances conso

Beaucoup de personnes malades (parexemple en dialyse) ou handicapéesignorent qu'elles peuvent bénéficier dediverses formules d'aide, dans les aéro-ports, pour voyager comme n'importequel autre passager. Le Centre européendes consommateurs, une organisationqui compte 30 centres à travers l'Union,incite les personnes s'estimant léséesdans ce type de situation à porter plain -te. D'accès gratuit, elle leur fournit desconseils précis dans le domaine des li-tiges transfrontaliers. A noter, aussi, uneautre action du même CEC, orientée versles jeunes. Le centre veut les inciter àmieux connaître leurs droits face à lamultiplication des "Black Friday" et autres opérations commerciales de cegenre (achat de tablettes, réservation debillets d'avion, etc.)Infos : 02/542.33.46 • www.cecbelgique.be

>> A l'école : relax!

Selon une étude menée auprès des en-seignants, le manque de temps est leprincipal argument évoqué pour ex -pliquer l'absence de tout programmed'éducation à l'environnement à l'école.La revue Symbioses, le magazine del'éducation à l'environnement (ErE) lesa pris au mot. Son dernier numéro s'in-terroge en profondeur sur la course autemps et les raisons des accélérationstous azimuts. La parole est donnée àdes profs, à un trader devenu institu-teur, à une sociologue philosophe, etc.Et… des alternative sont proposées,parmi lesquelles le slow food (à l'écoleou pas), la pleine conscience, le jardi-nage.Infos : 02/286.95.70 • www.symbioses.be

>> Bénévolat associatif

La Fondation Roi Baudouin dispose d'unsite spécifique reprenant des informa-tions fiables sur plus de 5.000 associa-tions et fondations actives en Belgique.Il est ainsi possible, pour les éventuelsdonateurs, de sélectionner leur bénéfi-ciaire en fonction de la région et/ou duchamps d'activité recherché (au total, 6 critères sont disponibles). La mêmedémarche est possible pour toute per-sonne souhaitant apporter une aide bé-névole à l'organisme de son choix. Cettebanque de données est mise à jour trèsrégulièrement. Infos : 02/549.02.78 •www.bonnescauses.be

>> Brochures "Santé"

Question Santé est une ASBL spéciali-sée dans la mise en débat des enjeux desanté individuels et collectifs et la miseà disposition du grand public d'outils decommunication gratuits. Ses deux der-nières publications concernent des thé-matiques très actuelles. La premièreporte sur le cyber-harcèlement, un phé-nomène qui toucherait au moins oc -casionnellement, selon certaines en-quêtes, un jeune sur trois âgés entre 12 et 18 ans. Le message clef : "Si vouscroisez un harceleur, ne tombez pas dansses filets!" L'autre publication porte surla santé des hommes, sous l'angle deleur fragilité lorsqu'ils sont appelés àjouer des rôles dans lesquels ils ne sereconnaissent pas nécessairement, sousla pression des normes et des valeursambiantes. Son titre : "Parce qu'ils le va-lent bien".Infos : 02/512.41.74 •www.questionsante.org

À Spa Nivezé, une énergie constante

Belle journée en ce mois de novembre, sur les hauteurs de Spa. Lecentre Séjours & Santé de Nivezé regorge d'énergies. Il inaugure sesespaces de vie rénovés. L'occasion de saluer son rôle d'entrepreneurdans la convalescence, le repos, la mise au vert...

Le non-marchand en lutte pour l'avenir

Le secteur non-marchand belge secompose d'une myriade d'institu-tions et d'associations. Parmi elles setrouvent des hôpitaux, des maisonsde repos, des milieux d'accueil de lapetite enfance, des structures d'inser-tion professionnelle, des associationsqui composent le tissu socio-culturel,etc. Toutes ces structures ont en com-mun d'assurer quotidiennement unservice au public. Selon leurs finali-tés, elles sont financées par le Gouver-nement fédéral ou les Régions. Pasloin de 525.000 personnes travaillentdans le secteur du non-marchand enBelgique. Au total, cela représenteplus de 15 % de l'emploi total du pays.La semaine dernière, près de 20.000manifestants ont fait entendre leurvoix dans les rues de la capitale. Lessyndicats ont fait front commun. Leurmessage est clair : il est crucial de sor-tir de la logique actuelle d'austérité,dommageable tant pour le public quepour les travailleurs du secteur, as-phyxiés par des conditions de travailde plus en plus éprouvantes. Ils ré -clament la signature de nouveaux ac-cords sectoriels, attendus depuis plu-

sieurs années. En ce sens, le secteur aadressé des cahiers de revendicationaux différents gouvernements. Un filrouge les sous-tend : l'injection de da-vantage de moyens, particulièrementhumains, dans le secteur. La Centralenationale des employés (CNE-CSC) lerappelle avec force : "Le bien-être du'patient/bénéficiaire/utilisateur' estcompatible avec le bien-être du per-sonnel : on ne crée pas le bien-être social en développant le malaise dupersonnel".Au fil du cortège, les manifestants ontété reçus par les représentants de troisgouvernements.La CNE indique que le gouvernementfédéral a promis d'entamer les négo-ciations concernant les hôpitaux, lessoins à domicile, les maisons médi-cales… En revanche, le syndicat sou-ligne le retard pris par la FédérationWallonie-Bruxelles dans ce dossier. Etdéplore l'absence de rencontre entrele Gouvernement wallon et les organi-sations syndicales. Si rien ne bougedans les semaines à venir, le secteurnon-marchand promet de nouvellesactions. // MS

Le 24 novembre dernier, quelque 20.000 travailleurs du secteur non-marchand s'en sont allés battre le pavé bruxellois. Dans le cortège, durouge, du bleu et beaucoup de vert. Si les couleurs diffèrent, les reven-dications, elles, sont communes. Donner plus de moyens au secteur, àrebours des mesures d'austérité instaurées par les autorités.

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Maisons médicales : un modèle menacé

La Fédération des maisons médicales craint pour l'avenir d'un certainmodèle de soins de santé. Et demande aux patients et sympathisantsde se manifester auprès de la Ministre fédérale de la Santé.

Les travailleurs des maisons médi-cales étaient déjà présents dans lesrues de Bruxelles, le 24 novembredernier, pour défendre le secteurnon-marchand dans son ensemble(lire ci-contre). Les voilà qui se mobi-lisent à nouveau, cette fois pour fairevaloir leurs inquiétudes sur leur pro-pre secteur et, au-delà, pour défendreun certain modèle de soins de santé.Basées – pour la majorité d'entreelles – sur un financement de typeforfaitaire, les maisons médicales(MM) sont en effet fréquentées par unpublic mixte, parmi lequel une gran -de proportion de personnes en pré-carité sociale, économique, psycho-logique. Elles reposent égalementsur un principe d'autogestion, uneforme d'organisation devenue rare.Près de 350.000 personnes les fré-quentent régulièrement en Belgique,et la demande pour créer de nou-velles maisons se fait sentir avecforce, particulièrement dans certai -nes régions sous-équipées. Or, tout occupée à ses objectifs bud-gétaires, la ministre fédérale de la Santé, Maggie De Block, veut imposer un moratoire surla création de toute nou-velle structure de cegenre. Avec la Mutua-lité chrétienne, la Fé-dération des maisonsmédicales et des col-lectifs de santé fran-cophone craint quece moratoire an-nonce, en réalité,une remise encause du prin-cipe du forfait.

Elles rappellent que les MM ont déjàfait la preuve d'une moindre consom-mation de médicaments et d'exa-mens techniques inutiles. "Le mora-toire sera inefficace, dénonce la Fé -dération. Il va augmenter le coût dessoins de première ligne, à l'acte, et descoûts en deuxième ligne". Pour aiderla mobilisation, la fédération met à la disposition de ses bénéficiaires etsympathisants des cartes postales àenvoyer à la Ministre, mais aussi auxcommunes et aux provinces. Il leurest également proposé de se faireentendre sur les réseaux sociaux entaguant la page Facebook de la Fé-dération ou en envoyant un mes-sage sur twitter en identifiant la mi-nistre De Block. L'action est baptisée #TouchePasàMaMaisonMédicale.

// PhL

>> Plus d'infos:www.maisonmedicale.org

>> Plus d'infos : Séjours &Santé de Spa Nivezé • 087/79.00.00 • www.niveze.be

Le Domaine de Nivezé est sorti deterre en 1974. Il fête aujourd'hui la find'importants travaux de rénovationqui donnent un coup de lifting au Do-maine. Le cadre est superbe, lumi-neux, convivial. Un vrai "plus" pour lelieu qui accueille des patients conva-lescents ou en rééducation physique,des personnes désireuses de soufflerun peu, des groupes intéressés parune mise au vert…

Cette initiative est soutenue par la Mu-tualité chrétienne, soucieuse d'adap-ter l'organisation des soins aux be-soins nouveaux de la population. Unprincipe guide l'évolution du centre :rendre harmonieux le parcours desoins, notamment quand les duréesde séjours hospitaliers se réduisent ;allier soins médicaux et bienveil-lance. "Des murs seuls, aussi beauxsoient-ils, ne rendent pas pour autant

les gens plus heureux,rappelle le directeur ducentre, Alain Langer. Ilfaut remplir les murs devie. Ce n'est que lorsqueles espaces entre lesmurs sont remplis devie, de gentillesse et dedévouement que lebeau mur apporte sapièce à l'édifice". Des infirmiers, kinésithéra-peutes, diététiciens,

personnel de salle au res-taurant ou du service d'en-tretien… tous participent àla bienveillance qui emplitles lieux, et "rendent ainsinotre société plus forte" (1). Un défi permanent. "Ni-vezé a des ambitions etveut constamment adap-ter son offre à l'évolutionde son environnement etau contexte de santé denotre pays", indique la directrice de laMC de Verviers Eupen, Valérie Note-laers. "Il manque toutefois un outil, unsoutien qui n'existe pas aujourd'hui,observe-t-elle, la reconnaissance poli-tique régionale, comme en Flandre, dustatut de maison de convalescence. Etdonc un financement qui nous semble-rait absolument cohérent avec l'évolu-tion des besoins de leur population etavec les ambitions que nos responsa-bles politiques défendent dans le ca-

dre de leur politique de santé." Mes-sage lancé.

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(1) En référence aux propos de NicolasHulot: "Protéger les plus pauvres et lesplus vulnérables, c'est rendre nos socié-tés plus fortes".

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E-learning

Se préparer à des épreuves certificatives (CEB, CESS…), bénéficier d'un soutienscolaire, suivre une année d'études primaires ou secondaires, se former à lacarte dans certaines matières : c'est ce que propose désormais la Communautéfrançaise via E-learning. Avec une préoccupation inchangée : rendre l'ensei -gnement accessible à tous. Rencontre avec Denis Van Lerberghe, Directeur de l'Enseignement à distance/E-learning au sein de la Fédération Wallonie-Bru xel les (FWB).

> Qui peut s'inscrire à E-learning et quand ?Ce système de formation est ouvert à tous, dès l'âge de six ans. L'inscription se fait à tout moment de l’annéeet chacun choisit le projet de formation qui l’intéresse dans le catalogue en ligne sur www.elearning.cfwb.be

> Combien ça coûte ?Le droit d’inscription s’élève à 25 euros par an. L'accès est toutefois gratuit pour plusieurs catégories d'apprenants :- les moins de 18 ans inscrits dans un établissement d'enseignement organisé ou subventionné

par la Communauté française (à moins qu'ils ne peuvent l'être pour raison de force majeure),- les chômeurs complets indemnisés ou demandeurs d'emploi inoccupés,- les personnes handicapées,- les candidats réfugiés résidant en Belgique,- les bénéficiaires du revenu d'intégration sociale ou de l'aide sociale financière équivalente,- les personnes incarcérées dans une prison, une IPPJ ou un établissement de défense sociale.

> Qu'en-est-il de l'obligation scolaire ? L'inscription aux cours d'E-learning ne dégage pas de l'obligation scolaire. Si les parents d'un mineur font lechoix de l'enseignement à domicile, ils doivent transmettre une déclaration d’enseignement à domicile à l'ad-ministration de l'enseignement de la FWB avant le 1er octobre de l’année scolaire en cours. L'enseignement àdistance/E-learning et l'enseignement à domicile sont donc deux concepts différents.

> Qu'en est-il des allocations familiales ? Jusqu'au 31 août de l'année de leur 18e anniversaire, les jeunes inscrits à E-learning ont droit aux allocationsfamiliales sans condition. Mais à partir de 18 ans, le fait de suivre uniquement les cours dispensés par E-learning ne permet pas de continuer à percevoir les allocations familiales.

En pratique

Du papier au numérique

E N S E I G N E M E N T

tendant de trouver avec le SPF Justice une solu-tion qui permette à ce public de bénéficier de l’ap-prentissage en ligne tout en garantissant la sécu-rité.

EM :Comment le soutien scolaire est-il conçu ? DVL : Souvent les parents initient la démarchepour leur enfant, notamment à l'approche desexamens ou après la remise d'un bulletin, sous leconseil d'un professeur, d'une direction d'école,d’un centre PMS. Le soutien scolaire peut s'envisa-ger de multiples manières : palier une absenceprolongée en classe (en cas de maladie, d'hospita-lisation), aider à combler des lacunes dans l'uneou l'autre matière, éviter le décrochage ou le re-doublement. À l'inverse, il peut s'agir de renforcerles compétences dans certaines bran ches – no-tamment dans la perspective d'exa-mens préparatoires à l'enseignementsupérieur. E-learning permet aussid'a dapter le rythme d'apprentissagedes élèves à haut potentiel. Pour promouvoir ce soutien scolaire,l'E-learning est gratuit pour les moinsde 18 ans inscrits dans une école. C'estun atout certain en comparaison ducoût des cours particuliers ou privés.Les modules en ligne apportent ungage de qualité. Les méthodologiesutilisées sont attractives. Et le suivi parun professeur est individualisé. L'intention est clai-rement de créer des ponts entre l'enseignement enclasse et E-learning. Du reste, de plus en plus d'en-seignants utilisent nos supports. Certains inscri-vent même une classe entière à des modules dansune optique de remédiation et/ou de renforcement,en assurant, s'ils le veulent, le rôle de tuteur.

EM : Préparer aux épreuves certificatives de l'enseignement primaire et secondaire (lejury central) est un autre axe important del'EAD. A-t-on une idée des taux de réussite àces épreu ves ? DVL : Nous ne disposons pas de telles données etnous le regrettons car cela nous aiderait dans notrepilotage. Cela étant, de manière générale, le tauxde réussite des épreuves passées au Jury central estextrêmement faible : moins de 10% réussissent enune fois. Ces épreuves sont costaudes et il faut vrai-ment démythifier le fait de gagner des années enpassant un Jury. Il faut de la motivation, du cou-rage, de l'énergie et cela exige beaucoup de tempsde travail. Le soutien des proches est aussi très important. E-learning n'apporte sans doute pas le cadre structurant des cours ni la force du groupequ'offre un enseignement en présentiel. Mais lesréférentiels théoriques sont rigoureux. Et l'appre-nant est suivi par des professeurs qui, chacundans ses matières, sont attentifs à le faire progres-ser dans ses apprentissages. Le tuteur joue aussi le rôle de coach. Il veille à maintenir chez l'appre-nant son assiduité et sa motivation.

EM : Comment se passe concrètement l'ap-prentissage en ligne ? DVL: Une fois inscrit, l'apprenant accède à toutmoment et en tout lieu aux modules de cours deson choix sur une plateforme en ligne. Chaquemodule comporte une dizaine de sections. Etchaque section se compose de contenus interac-tifs variés : des textes, des images, des bandes so-nores, des vidéos, des documents accessibles parliens hypertextes... Des exercices d'autocontrôlesont proposés et un devoir est à réaliser, qui feral’objet d’une correction par un enseignant spé -cialiste de la matière.L'apprenant a la possibilité de recevoir desconseils spécifiques de la part de son tuteur et dele contacter via la messagerie de la plateforme. Il peut aussi accéder à un forum d'entraide et

échan ger des messages avec les au-tres apprenants, comme il le feraitsur un groupe Facebook. Les discus-sions sont modérées par le tuteur dela matière en question. Pour certainscours, des chatsont organisés. Et desactivités collaboratives proposées.L'apprenant ne peut pas d'embléeaccéder à l'entièreté de la matière carla pédagogie se base sur l'échangerégulier avec le tuteur. Les feedbackde l'enseignant sont, en effet, essen-tiels pour un apprentissage optimal.

Pour avancer dans la matière, l'apprenant devradonc déposer et réussir les devoirs de chaque section.

EM : Qu'en est-il de l'évaluation et des di-plômes ?DVL:À la fin de chaque module et à condition queles travaux demandés aient été régulièrement dé-posés, l'apprenant peut recevoir une attestation.Mais attention, E-learning ne délivre pas de certi -fication. Pour obtenir un diplôme (CEB, CE1D,CE2D, CESS, Paramédical A2, 7e qualification…),l'apprenant doit s'inscrire à un Jury auprès de laFWB. Il y a beaucoup de confusions à ce propos. Il fautdire que certains centres de formation à distanceentretiennent ce flou. Les nombreuses forma-tions proposées par ces organismes privés pouracquérir des compétences professionnelles dansdes secteurs variés ne sont en aucun cas sanc-tionnées par des titres officiels ou diplômes re-connus. Cela conduit parfois à des drames quel'on vient nous confier. Nous ne pouvons qu'inci-ter les gens à être vigilants et à choisir leurs for-mations en fonction des objectifs qu'ils s'assi-gnent.

// ENTRETIEN : JOËLLE DELVAUX

>> Plus d'infos sur E-learning : 02/690.82.82 •www.elearning.cfwb.be

(1) Décret du 13 juillet 2016 – MB du 23 septembre2016.

L'APPRENANT NE

PEUT PAS D'EMBLÉE

ACCÉDER À

L'ENTIÈRETÉ DE LA

MATIÈRE CAR LA

PÉDAGOGIE SE BASE

SUR L'ÉCHANGE

RÉGULIER AVEC

LE TUTEUR.

En Marche :Pendant 50 ans, l'Enseignement àdistance (EAD) a été synonyme de cours en-voyés par la poste aux quatre coins du pays etparfois bien loin par-delà nos frontières. Lepassage à l'E-learning, n'est-ce pas une révolu-tion à l'échelle de la Communauté française ? Denis Van Lerberghe : À l’heure où les techno-logies de l’information et de la communication sedéveloppent à toute allure, nous ne pouvions pascontinuer à travailler exclusivement sur la basedu papier et du courrier. L'apprentissage en lignes'imposait, comme le suggérait d'ailleurs le rap-port d'audit externe sur le fonctionnement del'Enseignement à distance (EAD) qui date de2012. Les pistes de travail explorées dans cetteétude ont servi de base à un nouveau décret quiorganise l'EAD en E-learning (1). Les nouvellesdispositions viennent d'entrer en application etE-learning dispose désormais d'une plateformemodernisée. Aujourd'hui, après des années detravail, le catalogue de formationscomprend quelque 1.000 modulesdont un tiers sont totalement inter-actifs. 80% devraient l'être au plustard d'ici trois ans.

En Marche : L'enseignement à dis-tance a permis à de nombreusespersonnes, dans des circonstan -ces de vie très diverses, d'accéderà l'enseignement général : enfantsgravement malades, jeunes en décrochagescolaire, adultes désireux d'acquérir le di-plôme qu'ils n'ont pas obtenu sur les bancs del'école, enfants séjournant provisoirement àl'étranger… E-learningchange-t-il la donne ? DVL : E-learning continue à se placer dans uneperspective d'enseignement tout au long de lavie, accessible à tout âge et en tout lieu. Mais l'au-dit avait souligné la nécessité de redéfinir nosmissions et notre public-cible au regard de ce quefont les autres opérateurs publics. Et c'est biendans une perspective de complémentarité quenous nous plaçons. Ainsi par exemple, dans ledomaine des langues, on ne va pas "doubler" lesite d'apprentissage des langues de la Wallonie(wallangues.be).

L'E-learning organisé par la Communauté fran-çaise, c'est d'abord et avant tout une offre de for-mations basées sur les programmes officiels duréseau de la FWB. Celles et ceux qui conçoiventles modules et accompagnent les apprenants, cesont des professeurs qui enseignent dans des établissements scolaires. Ces spécificités font d'E-learningl'opérateur de référence à la fois pourle soutien scolaire et pour la préparation auxépreuves certificatives de l'enseignement fonda-mental et secondaire. Ce sont là nos priorités.

EM : Vous parlez d'accessibilité.Mais qu'en est-il des personnesqui n'ont pas accès aux ressourcesnumériques pour de multiplesraisons ? Les cours par correspon-dance vont-ils subsister ? DVL : Nous nous inscrivons délibé-rément dans une dynamique d'in-clusion dans le monde numérique.L'outil informatique est devenu in-

contournable. Plutôt que de maintenir à tout prixl'envoi postal des cours – ce qui coûte fort cher –,nous estimons plus judicieux, en tant que servicepublic, d'aider tout un chacun à se familiariseraux nouvelles technologies. Pour ce faire, despartenariats ont été mis en place au niveau localavec les Espaces publics numériques.Par ailleurs, tous les logiciels et programmes né-cessaires aux apprenants sont intégrés à la plate-forme d'E-learning, ce qui facilite les choses. Pourles personnes malvoyantes, il existe des disposi-tifs spécifiques pour agrandir les caractères àl'écran. Le fait qu'il y ait du son, des textes, des vidéos offre une plus grande accessibilité. C'estaussi plus attractif . À l'heure actuelle, seuls les détenus continuentde recevoir les cours par correspondance, en at-

POUR PROMOUVOIR

LE SOUTIEN SCOLAIRE,

L'E-LEARNING

EST GRATUIT POUR

LES MOINS DE 18 ANS

INSCRITS DANS

UNE ÉCOLE.

Denis Van Lerberghe : "E-learning est l'opérateur de référence pour le soutienscolaire et pour la préparation aux épreuvescertificatives del'enseignement fondamental et secondaire".

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1 ER DÉCEMBRE 2016 EN MARCHE6

M U T U A L I T É S E R V I C E

Chaque année, de leur lieu de va-cances à l'étranger, des milliers demembres de la Mutualité chrétiennecontactent la centrale d’alarme Mu-tas suite à un accident, une maladie,une hospitalisation, voire un décèssurvenu sur place. À l'autre bout dufil, un conseiller répond aux ques-tions, fournit les premiers conseils etinformations utiles, rassure… Aussi-tôt, en fonction de la situation et desbesoins, les équipes de Mutas entrenten action : envoi des formulaires né-cessaires, démarches administra-tives, prise de contact avec le méde-cin ou l'équipe médicale sur placepour assurer les soins, procurationdes médicaments ou de matériel mé-dical qui feraient défaut, organisa-tion des transferts ou du rapatrie-ment, etc. Le patient et sa famille sontétroitement associés au déroulementdes opérations et des procédures. Etau retour, l'intervention de l'assis-tance voyage se poursuit par le rem-boursement des frais d’aide médicaleurgente déboursés sur place.

Quelles conditions d'intervention ?

L'assistance médicale Mutas est l'undes nombreux avantages octroyésaux membres de la MC en ordre de co-tisations. Elle s'applique aux séjoursrécréatifs à l'étranger et intervient du-rant trois mois à partir de la date despremiers soins (cette période estétendue à un an pour les étudiantsaux conditions précisées ci-après). L'assistance Mutas est exclusivement

réservée aux dommages physiques (àl'exclusion de ceux résultant de lapratique d'un sport dangereux). Ellene couvre pas la perte ou le vol de ba-gages ni le dépannage ou le rapatrie-ment du véhicule. Mutas n'intervientpas non plus si le voyage est effectuédans un pays déconseillé par le Mi-nistère des Affaires étrangères au mo-ment du départ.

Quelle couverture ?• Pour les membres de la MC quiont moins de 25 ans et bénéficientd'allocations familiales auprès de la sécurité sociale belgeLorsque l'enfant ou le jeune est en sé-jour de vacances, l'assistance médi-cale intervient dans le monde entierdurant une période maximale de troismois à partir des premiers soins. L'étudiant qui, dans le cadre de sa for-mation, participe à un programmed’échange ou une formation à l’étran-ger, peut également bénéficier desavantages du service à condition qu'ilfournisse un certificat d’un établisse-ment d’enseignement étranger agrééet n’étudie pas plus d’un an dans unpays de l’Espace économique euro-péen ou en Suisse. Dans ce cas, la cou-verture est valable un an maximum.• Pour tous les autres membres de la MC (les plus de 25 ans et lesmoins de 25 ans non bénéficiairesd'allocations familiales). L'assistance voyage intervient dansles séjours récréatifs qui se déroulenten Europe centrale et de l’ouest, dansles régions insulaires de l’Union eu-

ropéenne et dans les pays bordant la méditerranée. En cas de soins àbord d’un navire en mer, le pavillonsous lequel il navigue est détermi-nant pour la couverture géographi -que. La liste des pays couverts est dis-ponible sur www.mc.be/mutas Cette disposition entre en applicationpour tous les voyages dont la date dedépart est fixée à partir du 1er janvier2017. Pour ceux qui partent avantcette date, les anciennes dispositionsrestent d'application même si les pre-miers soins urgents ont lieu en 2017.

Quels remboursements ? • Si la totalité des frais médicaux estinférieure à 200 euros, une interven-tion de l’assurance soins de santéobligatoire est possible. Dans l’Es-pace économique européen, cette in-tervention s'applique quel que soit lesoin reçu (donc, même sans hospita-lisation). Dans les autres pays pourlesquels la MC propose une couver-ture, celle-ci ne vaut que pour unehospitalisation.• Si la totalité des frais médicaux dé-passe 200 euros, l’assistance médi-cale de la MC rembourse la totalitédes frais après application d’unefranchise de 60 euros (25 euros pourles bénéficiaires de l’interventionmajorée).

>> Plus d'infos sur l'assistance voyage de la MC auprès de votre conseillermutualiste, en appelant gratuitement le0800 10 9 8 7 ou sur www.mc.be

Vacances à l'étranger

L'assistance médicale urgente à vos côtés

Vous êtes sur le point de concrétiser vos projets de vacances en 2017 ? Vos grands ados comptent découvrir le monde durantles vacances ? Vous envisagez de suivre un programme Erasmus dans le cadre de vos études supérieures ? Avec Mutas,vous partirez en toute tranquillité. En cas de problèmes desanté sur votre lieu de séjour, vous êtes assuré, en tant quemembre de la Mutualité chrétienne, de bénéficier d'une assis-tance médicale sur place et d'une intervention dans les fraismédicaux urgents.

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Quels documents emporter dans vos bagages ?1. Emportez votre World as -sistance card (WAC). Cette carte est utile comme aide-mémoire si vous devez contacter la centraled'alarme Mutas pour un problèmede santé. Cependant, elle n'est enaucun cas un engagement de priseen charge des soins par Mutas. Lenuméro d'appel unique à former,24h sur 24 et 7 jours sur 7, est le+32.2.272.09.00. Ce document peut être téléchargé en PDF surwww.mc.be/mutas ou obtenudans les permanences de la MC. Ilvous suffit d'y apposer une vignet -te de mutuelle à votre nom.

2. Emportez toujours le docu-ment officiel qui prouve que vousêtes couvert par l'assurance soinsde santé obligatoire en Belgique. • Pour tous les pays de l'Union eu-ropéenne (1), la Suisse, la Norvège,l'Islande, le Lichtenstein, la Macé-doine et l'Australie, le documentofficiel est la CEAM (Carte euro-péenne d'assurance maladie). At-tention : la CEAM est personnelleet sa durée de validité est limitée àune année civile. Emportez cettecarte ou fournissez-la à votre en-fant, même s'il s'agit d'un voyagescolaire ou de groupe. Si vous êteshospitalisé dans un pays étranger

et que vous n'avez pas votre CEAMsur vous ou qu'elle est périmée,contactez la centrale d'alarme Mu-tas dans les 48h qui enverra une at-testation équivalente à l'établis -sement hospitalier. Vous pouveztrouver toutes les informations sur l'utilisation de la CEAM dansles pays européens via l'applica-tion CEAM pour smartphones(http://ec.europa.eu/social). • Pour certaines destinations (Al-banie, Algérie, Bosnie-Herzégo-vine, Cuba, Maroc, Monténégro,Russie, Serbie, Tunisie, Turquie),vous devez prouver par un docu-ment spécifique délivré par la mu-tualité que vous êtes assuré médi-calement en Belgique.

Commandez à temps ces docu-ments de voyage sur www.mc.be(commander des documents), au-près de votre conseiller mutualisteou au numéro gratuit 0800 10 9 8 7.

(1) Allemagne, Autriche, Bulgarie,Chypre, Croatie, Danemark, Espagne,Estonie, Finlande, France, Grèce, Hon-grie, Irlande, Italie, Lettonie, Lituanie,Luxembourg, Malte, Pays-Bas, Po-logne, Portugal, République tchèque,Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie,Slovénie, Suède.

Que faire en cas de maladie ou d'accident lors de votre séjour ?• Les frais médicaux ambulatoires (consultations, médicaments…) sont àpayer sur place. Ramenez en Belgique les originaux des preuves de paie-ment. Présentez-les à votre conseiller mutualiste ou joignez-les au formu-laire de "demande d'intervention pour soins donnés à l'étranger" à faireparvenir à votre mutualité. Si les montants que vous devez payer sur votrelieu de vacances sont trop élevés (notamment en polyclinique), contactezMutas qui, comme pour l’hospitalisation, enverra les formulaires adé-quats ou les garanties de prise en charge.• En cas d'admission dans un hôpital, présentez toujours le document of-ficiel au prestataire de soins (CEAM…) et contactez la centrale d'alarmeimpérativement dans les 48 heures.• Un rapatriement en Belgique sera organisé si l'équipe médicale de Mu-tas l'estime nécessaire.

Mutas : les plus-values de la MCMutas fait partie des avantages of-ferts par plusieurs mutualités (chré-tiennes, socialistes, neutres, libé-rales et la caisse de santé de HR Rail)à leurs membres en ordre de cotisa-tions. Née au début des années 90,cette initiative intermutualiste fonc-tionne avec une centrale d'appelcommune. Et les organisations decontact sur place sont les mêmespour les différentes mutualités. Mais il revient à chaque mutualitéde définir, dans ses statuts, sonchamp d'interventions et les con -ditions de prises en charge et deremboursements en cas de pro-blèmes de santé ou de décès àl'étranger. Dans les faits, les dis -positions statutaires varient forte-ment d'une mutualité à l'autreconcernant la prise en charge dessoins médicaux urgents, les frais di-vers sur place, le rapatriement, etc.

Pour sa part, l'assistance médicalede la MC a la particularité d'inter-venir de manière illimitée dans lesfrais médicaux urgents. Grâce à lacouverture mondiale offerte auxbénéficiaires d'allocations fami-liales et à sa large couverture géo-graphique pour les autres mem-bres MC, la toute grande majoritédes affiliés à la MC qui prennentdes vacances en dehors des fron-tières belges peuvent partir serei-nement, sans devoir contracterd'assurance supplémentaire pourles frais de santé et le rapatriementpour raisons médicales.

>> Pour en savoir plus,consultez les statuts de l'assistancemédicale de la MC Mutas surwww.mc.be/mutas

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1 ER DÉCEMBRE 2016 EN MARCHE7

S O C I É T É

Climat : ça passera ou cassera

Environnement

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Ras-le-bol des mauvaises nou-velles en matière de climat ? Déses-péré(e) devant la fonte des glaciers et la hausse du niveau des océans ?Alors, voici quelques bonnes raisonsde ne pas sombrer dans la déprime.Primo, l'accord international en-grangé à Paris, l'année dernière, estentré en vigueur avec plus de troisans d'avance sur le calendrier prévu.Rappelez-vous : à la COP 21, qualifiéede cruciale, la communauté mon-diale s'était engagée à limiter lahausse de la température moyennedu globe à "nettement moins de 2°C"et, si possible, à 1,5 °C. Une antici -pation bienvenue. Secundo, ce coupd'accélérateur a été rendu possiblepar une avancée conjointe de laChine et des États-Unis, soit plus de 40 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre. Quand deuxpoids lourds, de surcroît rivaux éco-nomiques, décident d'"y aller" en-semble, c'est un signe qui ne trompepas : la prise de conscience de la gra-vité de la crise climatique percole en-fin des milieux scientifiques vers lesleaders politiques. D'accord, l'arrivéeà la Maison blanche de Donald Trump,climato-sceptique notoire, a jeté unfroid glacial sur ce processus. Mais le prochain président ne pourra pas"casser Paris" avant trois ans, envertu de dispositions internes à l'ac-cord conclu en France. Tertio, beau-coup plus discret, un autre accord in-ternational conclu à Kigali (Rwanda)il y a quelques semaines prévoit lasuppression progressive des gaz dits"HFC", des gaz réfrigérants dont lepouvoir "réchauffant" est infinimentsupérieur à celui du CO2. Enfin, der-nière bonne nouvelle : en dix ans àpeine, les infrastructures photovol-taïques ont augmenté de moitié à tra-vers le monde. La capacité éolienne,elle, a cru de 23%. Bref, la transitionénergétique de la planète serait enmarche.

Un budget jeté par les fenêtresDes annonces trop maigres pour ras-surer vraiment ? De nombreux obser-vateurs avisés le pensent. "On bom-barde l'opinion publique d'informa-tions partielles pour la persuader que

les gouvernements font le nécessaireet que le changement climatique estsous contrôle", s'irrite Daniel Tanuro,auteur de L'impossible capitalismevert et invité récemment par le Mou-vement ouvrier chrétien (MOC) à unejournée d'étude sur la thématiqueclimatique (1). Avec le géographePierre Ozer (ULg), fin connaisseurdes réalités africaines, il a dressé, de-vant les militants rassemblés à Lou-vain-la-Neuve, un tableau glaçantdes évolutions les plus récentes ap-puyées par les chiffres du GIEC, del'OMM et de l'UNEP (2).

L'idée centrale de leur constat : laplanète dispose d'un "budget car-bone". Cela signifie que si elle veut semaintenir sous la barre des 2°C (dumoins avoir deux chances surtrois d'y parvenir), elle doitavoir arrêté, d'ici à unevingtaine d'années, debrûler les combusti-bles fossiles. Ni plus ni moins ! Si l'objectifest d'1,5 °C, c'est danssix ans à peine qu'il fautavoir mis à fin à ces activi-tés ! Pour bien mesurer l'am-pleur de ces chiffres, il faut se rappe-ler deux choses. Primo, nous frôlonsdéjà la barre d'1°C d'augmentation dela température terrestre depuis l'ère

préindustrielle. Secundo, ces chiffresd'1 à 2°C ne sont jamais que desmoyennes. Ils cachent des situationsbien plus marquées, contrastées, ex-trêmes, comme celle qui voit actuel-lement la calotte glaciaire de l'Arc-tique fondre à une vitesse inégalée.On aurait donc tort de se réjouir naï-vement sur la perspective de bénéfi-cier à l'avenir, sous nos latitudes,d'étés un peu plus doux. Canicules,pénuries d'eau et sécheresses nousattendent au tournant. Et, ailleurs,typhons, ouragans et glissements deterrain, autrement plus meurtriers.

Les femmes, premières victimesUn climat perturbé annonce des bou-leversements en matière agricole, démographique, politique, géostra -

tégique, etc. Rappelons que lePrintemps arabe s'est dé-

clenché en cascade, il ya quelques années,dans un contexte derenchérissement duprix des matières pre-mières agricoles du

fait que la Russie, con -frontée à une sécheresse

inhabituelle, s'était vu con -trainte de réduire ses exportations decéréales vers les pays du Maghreb.Cinq ans plus tard, où en est-on ?"Dans certaines régions du monde, la

Le mouvement ouvrier chrétien sur le frontPenser global, agir local... Les orga-nisations constitutives du Mouve-ment ouvrier chrétien (MOC) n'ontpas attendu les COP 21 ou 22 pourmettre en pratique les principes gé-néraux de l'éducation permanentesur leurs terrains respectifs liés auclimat et à l'énergie. Depuis plus dedix ans, les Équipes populairesaccompagnent les publics pré-caires face aux impacts négatifs de la libéralisation du marché del'énergie : multiplication des opé-rateurs commerciaux, démarchageintrusif à domicile, risques de frac-ture nu mérique suite à l'arrivée descompteurs "intelligents", etc. L'idéeclef : promouvoir les achats collec-

tifs et l'organisation en "consomm'ac-teurs", plutôt qu'en simples consom-mateurs passifs et résignés. À la Mutualité chrétienne, on tente depromouvoir une politique de santé/environnement en informant lesmem bres sur les risques associés à lapollution atmosphérique et aux per-turbateurs endocriniens ; avec, bien-tôt, au Nord du pays, un projet piloteen matière d'indoor pollution (pollu-tion domestique). Côté syndical, laCSC soutient sur le plan local la dyna-mique internationale des COP, touten reconnaissant l'existence de ten-sions internes au monde du travail :comment concilier les résolutions is-sues de congrès récents (renoncer au

pillage des ressources naturelles,promouvoir une "croissance dura-ble", etc.) tout en revendiquant lemaintien du pouvoir d'achat pourles travailleurs ? Les jeunes or -ganisés et combatifs (JOC), eux,lancent des actions de "désobéis-sance civile non-violente" pour dé-noncer l'incompatibilité entre lestraités commerciaux internatio-naux (TTIP, CETA...) avec la volontéde relocaliser les productions. Touten prévenant d'emblée : "L'espoird'un basculement systémique spon-tané est irréaliste. Il faudra l'inter-vention de forces sociales organi-sées. C'est-à-dire des travailleurs, in-tellectuels ou pas".

situation est tellement tendue qu'unemodification climatique légère – parexemple un déficit pluviométrique d'àpeine 10% – peut entraîner des consé-quences socio-économiques énor -mes", explique Pierre Ozer en citant,vues satellitaires à l'appui, despays com me la Mauritanie,l’Égypte ou le Bénin. Ony voit des côtes grigno-tées par la mer, deszones intégralementvidées de leurs habi-tants en quelques an-nées. "L'inertie actuelleme fait peur. Rien ne sem-ble infléchir les émissions decarbone dans l'atmosphère. Les gaz àeffet de serre émis aujourd' hui serontencore présents lors que ma fille, actuellement âgée de neuf ans, seraarrière-grand-mère". Et d'ajouter,moins allégorique : "Dans les pays duSud, ce sont les hommes qui migrentles premiers. Parfois, ils reviennent...Mais les femmes, elles, restent auxavant-postes des dégradations envi-ronnementales avec, sur leurs épau -les, la charge écrasante des enfants et des aînés et de l’éducation des en-fants".

Urgent ou très urgent ?Alors quoi ? On reste assis en espérantque la science - ou le marché (3) - aura

raison du problème climatique ?Ou que diverses méthodes de géo-in-génierie ou de séquestration du car-bone sortiront la planète de ce mau-vais pas ? "Cela reviendrait à pratiquerla politique de l'autruche", rétorquentles experts. Clôturée mi-no vembre àMarrakech, la COP 22 a certes accou-ché de quelques avancées. Les 47pays les plus vulnérables de la pla-nète se sont engagés à atteindre auplus vite 100% d'énergies renouve -lables, montrant ainsi une sorte d'ex -emple désespéré aux pays riches etindustrialisés. On s'est mis d'accordsur des procédures et des agendas.Tout sera fait, a-t-on également pro-mis à Marrakech, pour arriver en 2018à des décisions clefs permettant lamise en œuvre de l'accord de Paris...Les pays retardataires ont aussi pro-mis qu'ils allaient accélérer la miseau point de leurs plans nationaux deréduction des émissions et libérer lesfonds tant attendus pour l'adapta-tion des pays les plus fragiles. Fortbien. Mais tout le monde sait perti-nemment que ces promesses serontinsuffisantes et qu'il faudra, très vite,formuler des objectifs chiffrés bienplus sévères. Marrakech a au moinsservi à ne pas couler Paris...

Demain : un espoir ?Au MOC, chacun s'est réjoui del'énorme engouement créé par le film

Demain. Celui-ci démontre queles jeunes générations de

tous les continents, ap-puyées par des person-nalités visi onnaires,n'entendent pas resterles bras croisés. Ellesveulent agir à leur me-

sure, au quotidien, sansattendre les décisions po-

litiques prises à haut niveau.Cela n'empêche pas l'essayiste Da-niel Tanuro de donner un coup depied dans la fourmilière : "Le mondeouvrier reste enfermé dans le para-digme productiviste. S'il ne changepas, il se rendra complice de la catas-trophe écologique, car la politiqued'appropriation capitaliste des res-sources (air, forêt, eau, sol...) a déjàcommencé et va se généraliser". Pourlui, il faut partout combattre les pro-ductions "nuisibles et superflues",empêcher l'obsolescence program-mée et investir massivement dans lestransports en commun, l'isolationdes bâtiments et les énergies renou-velables. Voire "socialiser" le secteurdes banques et de l'énergie... Restecette question, éternelle : commentde tels chantiers, colossaux et à longterme, pourront-ils s'accommoder dutiming politique à très court terme denos décideurs, qui ont les yeux rivéssur les échéances électorales ?

// PHILIPPE LAMOTTE

(1) Journée d'études organisée par le Ciep(Centre d'information et d'éducation po-pulaire du MOC), le 18 novembre. (2) GIEC : Groupe d'experts intergouver-nemental sur l'évolution du climat •OMM : Organisation mondiale de météo-rologie • PNUE : Programme des Na-tions-Unies pour l'Environnement.(3) Le système des échanges de quotasd'émissions, mécanisme dit "de mar-ché", est censé permettre à une entre-prise de vendre ou acheter des "permisde polluer" en fonction des efforts qu'ellea fournis – ou pas – pour réduire sa pro-pre pollution.

"S'il ne change pas, le monde ouvrier,

enfermé dans le paradigme

productiviste, va serendre complice

de la catastropheclimatique."

Les femmes sont les premières

victimes desdégradations

environnementalesliées aux

perturbations duclimat.

Année après année, mois après mois, le dérèglement clima-tique imprime une empreinte de plus en plus profonde sur laplanète. Certains en souffrent plus que d'autres, ce qui creuseles injustices. De quoi interpeller ceux qui, en Belgique ou dansles pays du Sud, se mobilisent au service de l'"humain".

1 ER DÉCEMBRE 2016 8

P E T I T E S A N N O N C E S

# Divers

Cherch. familles d'ados (12-18 ans) à 1 étude (UCL) sur couple parental, relations fam. et bien-être. Questionnaire/interview. Coupons FNAC. Contact :0487/768.722. [email protected] (D53112)

AV matériel complet pr la carpe Rodpod, 3 can., 3moul., 1 cent., 1 bedch., 1 brouette. Le tout en parfaitétat. 800E. 0496/95.24.72 (D53100)

Collectionneur achète tableaux 19ème et 20ème siècle.0495/602.621 (D53087)

AV lot de 100 bouteilles vin Châteauneuf-du-Pape1989, achetées chez le vigneron. Faire offre. Sta-tuettes authentiques signées artiste belge VictorRousseau. Faire offre. 081/400.862. (D53124)

Je rachète votre bibliothèque : livres anciens et modernes, littérature (pléiade, belles éditions reliéesillustrées), beaux-arts, beau volume en tout thème,revues d'art. 0496/93.00.86. (D53123)

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main., accessoires, sacs, chaussures, bibelots le 3 et4 décembre de 9h à 16h, Rue Calvin 17, 1000 Bruxel -les. (D53113)

Cherch. pr musée, objets militaires ttes nationalités,périodes 14-18 et 40-45. Photos, docs, uniformes,casques, sabres, fusils, pistol., baïon. Tte propositionsera examinée. 0497/520.051 (D53078)

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Timbres : cherche timbres neufs Belgique et Franceavant 1940. Tél. 0495/20.25.17 (D53110)

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# Emploi

Réparation de machines à coudre et surjeteuse, Ber-nina, Pfaff, Elna, Singer, etc. Ménager et industriel.0471/085.833 - 071/667.865 après 19h. (E52999)

Artisan, bûcheron-grimpeur, élagueur expérimenté etassuré, propose ses services en Wallonie et à Bruxelles.www.olivierpoty.be - 0477-39.55.40. (E52826)

# Immobilier

Vente maison à Petit-Rechain, Rue Victor de Neuville3. Endroit calme. Bon état, 3ch., sal., liv., sdb, 2 gar, 3 caves. RC844E. Prix 99000E. Offre possible.0476/41.41.08 (I53105)

Site exceptionnel Abbaye St Denis (Mons) : appt 2°étage, 180m2, cuisine équipée, living avec terr., 3 ch.,salle de bains, douche. Prix indicatif : 200.000E.Maxime Boucaut : 0475/694.846. (I53092)

AV : villa Andalousie, 2007, 3 ch., 2 sdb, pisc. Privée,véranda, BBQ. 6,45ares. 25km de la côte, à 1h15 d'Al-méria. Photos par mail. Libre le 1er mail 2017. Prix189.000E. 0479/95.16.72 (I53120)

# Location

Assesse (Namur), maisonnette adaptée pers. âgéeou mobilité réduite, hall, wc, liv, cuis.éq., 2 ch.,douche, wc, terr., pt jard, chalet. Nvelle construct. -700E. Libre 1/12/16. 0474/537.806 (L53050)

Mons: à l. gd appart. 3 ch. (148m2) - 4° ét., asc., liv. lu-mineux, parquet, balc., gar., chauff. centr., gaz. Etatimpec. ! Du garage au 4°: aucune marche. 790E/mois+ chges. 0485/929.188 (L53096)

Ardennes (Gedinne): gde mais., centre, tt conf., 3 ch.-poss. 5, liv., bur., 3wc, sdd, sdb, gd gar., cave, pt jadin.Idéal pr fam. Recomposée et indépendants. 600E.061/ 233.230-0473/323.531 (L53104)

# Matériel

AV 2 appareils auditifs Laperre- Phonax (ICS94) de2011 tjrs actuel + Perfectdrylux (nettoie et sèche lesappareils). Cause chgt app. Le tout 1000E. Contact :[email protected] (M53111)

AV lit médicalisé avec potence et perroquet. Bonétat. 1000E. Prix à discuter. 0473/443.361. (M53115)

Recherche rollateur Gemino 60 à prix raisonnable.Téléphone : 069/767.696. (M53125)

AV: scooter Handicare Trophy 20, 3 roues, portecane. Achat 2015: 3500E. Vente 1200E. ElévateurCarolift 140Kgs, chge scooter ds voit. Ach. 2009:1500E. Vente 500E. Ens. 1500E. 0475/51.46.00(M53121)

AV déambulateur hydraulique Dolomite Set Up neuf. Valeur achat 750E. Prix demandé 350E.04/358.89.23 - 0474/498.789. (M53093)

AV lit médical 1 pers. + matelas + alèse + couvertureélectrique + matelas anti-escarres + couettes. TBétat. Prix 1150E. 0473/67.06.09 (M53122)

AV lit électrique d'occasion. Comprend: relevé busteet jambe. Sommier latte bois 90x200. Barrières cou-lissantes. Matelas ergo. Releve couverture. Etat im-peccable. 750E. Tél 063/433.116 (M53084)

# Mobilier

AV serv. à dess. Peynet an. 50. Céram. unique Mater-nité. Serv. de table limoges, très ancien, bord fleuri,ass. creuses, plates, dessert, saucière, socle, diff.Plats coupelle. 0478/447.418 (M53085)

AV cause déménag. biblio, Louis Philippe acajou.Garde-r., s.à m. chêne massif. Dressoir, table, bar,chaises, table-ronde 120cm, + allonges, gds miroirscadre chêne foncé. 0478/447.418 (M53086)

# Villégiature (Belgique)

Ardennes Semois (Alle), gîte en pierres, au rez d. ch.,jard., terr., tt. conf., 2 pers. + 2 enfts. 061-50.13.72.(V53009)

La Panne, appt. 4 pers., à 50m de la mer et au centre.3° étage avec asc., terr., TV. A partir de 180E/semaine. Libre en ttes saisons. 0477/823.713 - [email protected] (V53070)

Lacs de l'Eau-d'Heure, gîte de rêve, 3 épis, jusq. 9p., proche des lacs, tt.cf., idéal fêtes de famille, Internet, jard., pkg., prom. balisées. 0477-79.67.71 -www.giteletilleul.be (V52035)

Longfaye calme hameau Htes Fagnes, nb. prom., vélo,vtt, ski, anc. ferme, gîtes ruraux 3 épis, clairs spac. 1-2ou 3ch. 080-33.97.19 - [email protected] -http://loger.skynetblogs.be (V52108)

Coxyde: appt 2chambres, à 30m de la digue, soleil, vuemer. Week-end, semaine, quinzaine. 02/374.43.27(V53119)

Lacs de l'Eau-d'Heure, gîte de rêve, 3 épis, jusq. 9p., proche des lacs, tt.cf., idéal fêtes de famille, Internet, jard., pkg., prom. balisées. 0477-79.67.71 -www.giteletilleul.be (V52719)

Westende, très beau studio moderne, coin digue, vuemer, 2ème étage, 4 pers., 1 ch. séparée, TVC, ttconfort, asc., libre, du 2 au 8 janvier, Pâques et suivants. 071/342.667 - 0478/720.705. (V53114)

Koksijde, St. Idesbald, part. loue villa au calme, trèsconf., 4 ch., sdb, douche, séjour, 2 wc, Wifi. WE, sem.,Noël, Nouvel An. 010/24.34.28-0475/61.10.52.(V53109)

Westende, TB studio, 4e étage, coin digue, TB vues/mer, 4 pers., 1 ch. séparée, ent. Rénové, tt confort,centres commerces, TV, asc., long WE, sem., quinz.,mois. 071/76.02.47-0478/91.57.53 (V53108)

Westende-bad, luxueux appt. 2ch., 4-5p., situé à prox.centre et mer, end. calme, 2e ét., asc., belle vue, 2 balcons sud, grd. conf., w-e., sem. ou quinz. 0479-53.55.67. (V52202)

La Panne : appt. avec gar., face à la mer, centre dedigue, 2 ch. tt confort, très lumineux. Se loue tte l'année du samedi au samedi. De 380E à 630E la semaine. 010/880.424 - 0477/742.862 (V53074)

# Villégiature (France)

Alpe d'Huez, ski, appart. 4 pers., tt confort, balconplein sud, vue. sup et dégagée, pied pistes, 4e étageet dernier, asc., parking privé, situation superbe. 063-57.78.89 - 0472- 78.94.05 (V53102)

Châtel, Hte Savoie, ski, appt très conf., 2 ch., 4 à 7 p.,calme, centre village, prox. Superchâtel et départ navettes, park. privé, balc. ensol., vue except. pistes,prix intér. 087/542.336 (V53106)

Provence, résid. calme avec pisc., maison 2 ch., tt cft,2/5 p, clim, pk privé, terr., jardinet. Prix intér. et dégressifs hs saison, loc. tt l'année. 0478/623.336amivac.com/site13606 (V53075)

Menton, Côte d'Azur, bord de mer, studio-appt à louer,2 à 3 personnes. Tout confort. Tél. après 19h et week-end : 068/282.575 (V53073)

Bretagne, Côtes d'Armor, 10Km plages, maison àlouer, TB jardin, village classé, capacité 6-8 pers., àpd315E/sem. : 0474/984.348. Studio 2 pers. à 300mapd 200E/sem. : 0033/671.548.523 (V53126)

Cote d'Opale, Wissant : à 50m de la plage, appt. 4pers., séjour 2 clic-clac, TV, cuisine équipée, 1 ch., sdb,wc sép., terr. clôturée, tt. confort. 0495/322.895 [email protected] (V53069)

Les 2 Alpes : altitude 1650-3600m. Appt 4 à 6 personnes. Tout confort. Prix entre 400 et 600E. Navette gratuite au pied de l'immeuble. Photos :www.location-2alpes.com. 0498/ 294.419. (V53090)

Incroyable ! Savoie portes du soleil : très joli studio 4-5 pers. Prix bas, super prom. Pied pistes (650km). Ttconf., coin mont., sdb, liv., cave, terr so. 081/58.51.80 -0485/34.90.29 (V53097)

Corrèze France, magnif. rég., ch. d'hôtes, toute l'an-née: 1 sem + p/déj: 350E p/2pers., en 1/2 pens. À 2: 550E/1sem, 15j -10%. 0033-555.98.24.53 -0033-771.63.92.83. (V52944)

Vosges - Gerardmer : location à la nuitée. Appart. châ-let, 4 pers., T2. Proximité ville. Commodités ski, vuelac. 082/666.709. (V53118)

Prox. Carcassone: promo villa 100m2, tt cft, airco, 3 ch, 2 sdb, cuis. éq, jard + BBQ, terr, pisc. priv., prèsCanal midi. Rés. avt 30/01 -10%. Prix: website: famillesonveaux - 0478/940.048 (V53056)

Roquebrune Cap Martin, Menton : à louer ttes pé-riodes studio bord de mer sud, belle vue montagne, ttconfort, gde terr., proche commerces, TV, micro-ondes… Photos disponibles. 085/841.430 (V53067)

# Villégiature (Autres pays)

Esp. Almunecar + Benidorm, promo appt vue mer, 1 ch, tv, terr. sud, micro-ondes, 399E/mois + charges;juillet- août: 899E/mois + charges. Piscine, park.,photos. 02/657.40.86 - 0477/59.47.33 (V53055)

Tenerife sud, bel / appartement, 4 personnes, site sécurisé piscine t/ conf., 70 euros par nuitée.0034/686.332.618 (V52991)

Esp.,Vilafortuny, Cambrils, 90km BCN, bel appt. rdch.,6p., 3ch., 2sdb., 50m plage, pkg priv, wifi, cuis. équip.,mai-juin-sept: 890E/mois, juil.-août: 990E/qz. 03-651.63.57 - 0477-65.55.16. (V52386)

ESP, Torrevieja, habit. 2ch, sdb, séjour-cuisine, vé-randa, TV sat. + internet, cour fermée. 0478/27.49.77- [email protected] (V53107)

Esp., Escala, villa 3 ch., 600m mer, hiver, Noël, Pâques250E/sem. 800E/mois. Libre vac. été. La Panne, esplanade, 2 ch., 2 sdb, gar., 150m mer; sem. 260E,WE 120E. Libre l'an. 0472/265.448 (V53117)

A T T E N T I O N > I M P O R T A N T!Depuis septembre 2016, les tarifs ont changé. Il n’y a plus de tarif préférentiel pour lespetites annonces mais des différences en fonction des rubriques demandées (voir grilletarifaire ci-dessous). Cette évolution répond à la nécessité de mettre à jour des prixn’ayant plus été indexés depuis plusieurs années.

Grille tarifaire selon la rubrique :Rubriques :Matériel - Mobilier - Emploi/Services - Auto/Moto - Divers - Location (recherche d’un logement) : 12,50 EUR/parution.Rubriques : Villégiature – Immobilier – Location (mise en location d’un logement) : 20 EUR/parution.

C O M M E N T I N S É R E R U N E P E T I T E A N N O N C E ?Les petites annonces sont réservées aux membres de la Mutualité chrétienne :

1. Rédigez votre annonce en lettres capitales sur papier simple et en indiquant la rubrique désirée. Les annonces ne doivent pas dépasser 190 caractères, espaces compris.Au-delà, elles seront recoupées par nos soins.

2. Effectuez votre virement ou versement sur le compte IBAN : BE77 0000 0790 0042au nom des Éditions Mutuellistes en précisant le nombre de parutions souhaitées. Code BIC ou SWIFT : BPOT BE B13. Envoyez votre annonce en joignant votre vignette jaune ainsi que la preuve de votre paiement au Service des petites annonces - En Marche - 579 chée de Haecht, BP 40 - 1031 Bruxelles ou par fax : 02/246.46.30 ou par courriel à [email protected] – tél : 02/246.46.27

Dates ultimes de rentrée des annonces :Le vendredi 2 décembre pour l’édition du 15 décembreLe lundi 12 décembre pour l'édition du 5 janvier

Vos petites annonces ne seront publiées que si nous recevons en même temps le textede l’annonce, la vignette jaune et une copie de la preuve du paiement. Les petites annonces paraissent sous la seule responsabilité de leurs annonceurs. Le journal EnMarche se réserve le droit de ne pas éditer une annonce qui ne serait pas conforme àl’esprit de l’organisation MC.

NOUVEAU

RAPPEL

L’ASBL ÉCOLE DES DEVOIRS REINE ASTRIDRECHERCHE (H/F) : > des animateurs volontairesFonction : accompagner des jeunes âgés entre 6 et15 ans des écoles de devoirs.Les candidats volontaires doivent posséder aumoins le diplôme d’enseignement secondaire supérieur.

Plus d’infos : 0486/29.18.70 • [email protected]

VIE FÉMININE ASBL RECHERCHE (H/F) : > un responsable régional

pour la région de Liège – Seraing – Verviers. Fonction : définir le projet global • coordonner uneéquipe pour décliner la stratégie en projets concrets• porter la lecture féministe des réalités de vie desfemmes • représenter le mouvement au sein de dif-férentes instances • être responsable de la gestionadministrative, logistique et financière • prestationsen soirée et weekend ponctuelles à prévoir.

Plus de détails sur www.viefeminine.beEnvoyez votre candidature avec une lettre de motivation et CV à Vie féminine ASBL, Gestion des ressources humaines, rue de la Poste 111 à 1030 Bruxelles ou via [email protected]

Offres de service

LA CSC DU HAINAUT OCCIDENTAL RECRUTE (H/F) :> un permanent syndical

Contrat de remplacementFonction : animation et développement de l’actionsyndicale et de service pour le public des fronta-liers sur l’ensemble de la Wallonie • Responsable dudéveloppement de l’action syndicale interprofes-sionnelle sur le territoire de Comines.Profil : niveau d’enseignement universitaire ou su-périeure non universitaire, ou expérience équiva-lente • Un diplôme en droit social, droit du travail,droit européen est un atout majeur • Connaissancede la structure et de l’organisation de la CSC,connaissance et adhésion aux valeurs de la CSC •Connaissance du tissu associatif et socio-écono-mique de la Wallonie picarde • Une expérience dansune organisation de jeunesse, sociale ou d’éduca-tion permanente est un atout • Disponibilité en soi-rée et le week-end • Être domicilié en Wallonie pi-carde (en particulier Mouscron/Comines) est unatout majeur • Être en possession du permis B •Disponible très rapidement.

Le curriculum vitae accompagné d’une lettre de motivation sont à adresser à la CSC Hainaut Occidental, à l’attention de Michel DORCHIES, secrétaire fédéral, avenue des États-Unis 10/1 à7500 Tournai pour le 7 décembre 2016 au plus tard. Une épreuve écrite de sélection se déroulera durantla matinée du jeudi 15 décembre.

SAW-B RECRUTE (H/F) :> un coordinateur

administratif et financier pour assurer la gestion financière et administrative de son asbl.

Plus d’infos : www.saw-b.be/spip/OFFRE-D-EMPLOI-coordinateur

L’ASBL CERE RECHERCHE (H/F) > un assistant administratif et

de communication Temps plein pour un CDD d’1 an, renouvelable.

Profil : Diplôme requis : CESS • Statut ACS • Barèmesalaire Commission paritaire 329,03 échelon 3 • À pourvoir en janvier 2017.

Envoyez votre lettre de motivation personnalisée etvotre CV, en un seul fichier et au format PDF à[email protected] avec en objet : candidature + prénom et nom. Postuler avant le 10 décembre 2016.

EN MARCHE

CHEZ NOUS, ÇA VIT

La solidarité, c’est bon pour la santé.

MUTUALITECHRETIENNEPostulez dès maintenant sur

L’ASBL Jeunesse & Santé recrute un(e) :

> animateur permanent pour sa régionale du Hainaut oriental

La Mutualité chrétienne du Hainaut oriental recrute un(e) :

> responsable cuisine pour son ASBL “Cuisine et santé”

L’Alliance nationale des Mutualités chrétiennes recrute un(e) :

> analyste Business pour le service ‘Support Indemnités’> conseiller en organisation > functional analyst pour le secrétariat national> software engineer Java pour le secrétariat national

Offres d’emploi

Une erreur dans votre adresse postale? Signalez-le via www.mc.be/journal ou au 0800 10 9 8 7.

Chaussée de Haecht, 579 - BP 40 - 1031 Bruxelles ✆ 02/246.46.27 - Fax : 02/246.46.30 - [email protected] - www.enmarche.be

EDITEUR RESPONSABLE : Jean Hermesse, Opberg, 23 - Bte 11 - 1970 Wezembeek-Oppem.

RÉDACTRICE EN CHEF : Catherine Daloze - SECRÉTARIAT DE RÉDACTION - JOURNALISTES :Matthieu Cornélis - Joëlle Delvaux - Philippe Lamotte - Mathieu Stassart - Estelle Toscanucci - ADMINISTRATION - PETITES ANNONCES : Carine Renquin - INTERNET : Jessy Doulette - MAQUETTE : Olagil sprl - MISE EN PAGE : Olagil sprl.

Affilié à l’Union de la presse périodique UPP - Membre de l’Union des Editeursde la Presse Périodique - Tirage moyen 450.000 exemplaires

BIMENSUEL - Parution tous les 1ers et 3èmes jeudis du mois (1er jeudi du mois en juillet et en août).

IMPRIMERIE : Remy-Roto - rue de Rochefort 211-213 - Zoning Industriel - 5570 Beauraing.ROUTAGE : L’Atelier 2000 - Zoning industriel de Heppignies - 6220 Fleurus.

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Réparer les vivantsLe roman de Maylis de Kerangal avait déjà emporté des centaines de milliers de lecteurs.Réparer les vivants est aujourd'hui porté à l'écran, avec la même histoire, celle de la trans-plantation d'un cœur. En film, comme sur papier, le récit très réaliste transporte par sa sensi-bilité à tous les points de vue.

Cinéma

Au départ, il y a Simon, un jeuneamateur de surf. Un vrai mordu enquête de ces états de grâce avec lesvagues en complice. Avec lui, le spec -tateur plonge littéralement au cœur de la grande bleue, bien nomméemême dans la grisaille du Nord. De re-tour après une aube sur la mer, Simonet ses comparses surfeurs ont un ac -cident de Van. Les lésions de Simon se révèleront irréversibles. Il est en étatde mort cérébrale. Au final, il y a Claire, mère de deuxgrands jeunes hommes. Son souffle estde plus en plus cours, son état de santés'aggrave. Elle est condamnée. Elle revi-vra, grâce au cœur de Simon. Grâce auxparents de Simon qui accepteront cedon de leur fils. Grâce aux équipes mé-dicales efficaces, attentives… Entre Simon et Claire, il y aura le trajet d'uncœur, d'une aube à une autre. Untemps succinct tant il est compté pourl'organe à transplanter. Un temps auxallures d'éternité parce que c'est de vie,de mort, de perte, d'abandon… dont ils'agit. Entre Simon et Claire, il y aurad'autres héros. Car l'histoire ne s'at-tache pas uniquement au donneur ouau receveur. Elle fait la part belle àchaque protagoniste, à leurs vécus, àleurs intenses présences : Marianne etVincent les parents de Simon, le doc-teur Révol qui tente d'expliquer que,malgré les apparences, la mort a bienfrappé, Thomas médecin coordinateurde la transplantation, bouleversantd'humanité et de respect, les jeuneschirurgiens qui filent en avion d'un hô-pital à l'autre pour prélever et greffer lecœur, l'infirmière de garde depuis denombreuses heures… Une chaîne hu-maine.Caméra et prise de son – tel le frôle-ment de pantalon dans le couloir del'hôpital – témoignent d'une grandeproximité avec les acteurs, de leurs fragilités d'humain. On pleure. On ritaussi. Katell Quillévéré, la réalisatrice,entraîne le spectateur dans un enchaî-nement de moments comme suspen-dus. Sans que soit occultée la réalitémédicale : ces deux corps ouverts, cecœur battant… Le clinique et l'émo-tionnel se conjuguent de manière trèsréussie. Un film – comme le livre – à dé-couvrir sans hésiter, sans penser nonplus en ressortir indemne.

// CATHERINE DALOZE>> Réparer les vivants de KattelQuillévéré • France/Belgique • 2016 •1h43 • Avec Tahar Rahim, EmmanuelleSeigner, Anne Dorval, Bouli Lanners…

1 ER DÉCEMBRE 2016 EN MARCHE9

Regard médical

C U L T U R E

Les scènes de surf sont

époustouflantes

Et si onchantait…Ensemble !Quand des artistes belges francophones mettent leur talentau service de la dignité, cela donne “Et si on chan tait… En sem -ble !” Une compilation dédiée aux enfants entre 3 et 12 ans,imaginée par l’ASBL Educ’Actions&Dignité.

Musique

Comment jardiner les jours delune montante et descendante ?Quelles sont les périodes idéales poursemer, récolter, greffer, tondre, boutu-rer ? Comment réussir la culture d’épi-nards en automne ? Comment prati-quer la taille d’été sur arbres fruitiers ?Jour après jour, l’agenda jardin se veutun fidèle guide et un allié dans lesaventures jardinières.

Pour 2017, l’équipe a mis l’accent sur12 plantes aromatiques. Vous saureztout sur l’ail, la sauge, le basilic, lamenthe, la ciboulette… leurs vertus,comment les planter, les conserver etles cuisiner. Vous découvrirez aussides idées d’infusion et des recettesbien-être ou beauté. L’ouvrage offreégalement un récapitulatif des tra-vaux saisonniers, des portraits deplantes d’intérieur et de nombreuxtrucs et astuces pour s’assurer dessaisons remplies de belles surprisesdans les activités de jardinage. Et,bien sûr, à côté de ces articles clairset bien documentés, l’agenda permet

Une année à jardinerVoici un outil bien utile pour tous les amoureux de jardinage :l’agenda jardin invite à planter les variétés adéquates defleurs, fruits, légumes et herbes au bon moment. Agréable,coloré, aéré et joliment illustré, il propose un focus sur lesplantes aromatiques.

Agenda

de noter facilement tous ses rendez-vous.>> L’agenda jardin • Nadejda Echikh, Marc Knaepen et Robert Daloze • Illustrations : Pierre Weyrich • éd.Weyrich • 2016 • 248 p. • 20 EUR.

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La salle du Caméo à Namur est remplie, ce lundi 22 novembre. Les étu-diants en médecine de l'Université voisine se sont déplacés en masse. Ilssont venus voir le film et entendre leurs professeurs. Le pneumologue ÉricMarchand, le cardiologue Claude Hanet et Robert Dion, chirurgien car-diaque aujourd'hui retraité, sont réunis pour une rencontre après la pro-jection par les Grignoux, gestionnaire du cinéma. Ils entendront aussi unpatient qui a reçu une greffe de poumons voici quatre ans. Coup d'œil surles commentaires de spécialistes, après le film.

Conforme à la réalité… à quelques détails près"Le film est très réaliste. Même si dans la réalité, le cœur bat plus fort. Ils'agit d'une médecine d'équipes. Le chirurgien est un des maillons." "Le choix du receveur fait l'objet d'un matching très précis, avec des élé-ments tels que la taille du cœur – dans ce cas de figure, le groupe sanguin,le degré de priorité, la date d'inscription sur la liste des receveurs poten-tiels… Avant l'inscription sur cette liste, les médecins s'assurent que le pa-tient prendra soin de certains facteurs de risque. Notamment le taba-gisme. Le film met l'accent sur l'aspect psychologique : 'accepter le cœurd'un autre'. Mais il s'agit aussi d'accepter de prendre soin du cœur d'unautre. En s'abstenant de fumer, notamment". "Accepter un greffon, c'est entrer dans une équipe : ne pas décevoirl'équipe de transplantation, ni le donneur".

Avis aux futurs médecins"Il y a une grande imperméabilité entre les équipes de sauveteurs et de trans-planteurs. L'hermétisme doit être complet entre ceux qui soignent le blesséqui arrive aux urgences et les transplanteurs. Il n'y a pas de dialogue avantque la décision de transplantation soit évidente"."Ces situations sont toujours terriblement poignantes. Le corps donneur –très souvent jeune – est en meilleur état que celui du receveur. Il s'agit dupassage d'une vie magnifique à un don.""Il est impossible éthiquement et humainement de ne pas demander l'avisdes familles avant d'effectuer une transplantation. Signaler de son vivant saposition aide les équipes à passer un cap difficile dans la quête d'organe".

Que chacun y ait réflechi"Nous sommes tous ici des donneurs potentiels, sauf si nous sommes al-lés à l’administration communale indiquer notre refus. Pour la loi belge,en cette matière qui ne dit mot consent. Mais si on est favorable au don deses organes, il est toujours mieux de s'être déclaré soi-même comme don-neur auprès de sa commune. Ainsi les choses sont plus claires pour lesproches.""Les familles qui ont dit "oui" à temps me semblent plus paisibles quecelles qui regrettent d'avoir attendu les avis des uns et des autres, et qui sesont décidées trop tard. Mais le choix pour les familles est extrêmementdouloureux. Il ne faut critiquer personne."

Cette association a pour but d’offrirdes petits moments de rêve aux en-fants victimes des inégalités et de laprécarité. Les bénéfices générés parla vente de ce double CD permettrontà l’ASBL de multiplier les momentsd’évasion offerts aux familles qui enont besoin. "Et si on chantait… En-semble" regroupe de nombreux ar-tistes bien connus des petits et desgrands : Mamemo, les Déménageurs,Christian Merveille, Raphy Rafaël,Gibus, André Borbé, Marie Warnant…de quoi partager de beaux momentsde "belgitude". Le CD sera vendudans différents magasins de jouets etlibrairies. Il peut également être com-mandé via le site de l’ASBL. En marge de la sortie de cette com -pilation solidaire, une dizaine d’ar-

tistes a créé le groupe "Kids SingersCollectif". Il se produira sur scène surdemande et peut s’adapter à tous lescontextes et publics.

>> Plus d’infos : “Et si on chantait…Ensemble !” • Compilation d’artistesjeune public francophones •Homerecords (pour la Belgique) •43 titres • 18 EUR.

Concours

Quatre compilations offertes !

>> L’asbl Educ’Actions &Dignité et En Marche ont le plaisir de vous offrir quatre compilations.

Pour tenter de recevoir un exemplaire, envoyez un mail à [email protected] pourle lundi 19 décembre au plus tard, avec en objet "concours compilation jeune public". Indiquez vos coordonnées complètes : nom, prénom, numéro de membreMC et adresse. Les gagnants seront prévenus par e-mail.

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ça se passe

// Expo : vie et VIH Jusqu'au jeudi 22 décembre, dans le cadre de l'opéra-tion Charleroi se mobilise contre le sida, la Maison del'adolescent accueille l'exposition "Vie et VIH au-jourd'hui". GratuitLieu : boulevard Zoé Drion 1 à 6000 CharleroiInfos : 071/92.53.08 • www.lamado.be

// Oser la paix Jusqu'au dimanche 14 mai, le Mundaneum de Mons accueille l'exposition "Et si on osait la paix ?" Le paci-fisme en Belgique d'hier à aujourd'hui. Prix : 6 EURLieu : Mundaneum, rue de Nimy 76 à 7000 MonsInfos : 065/31.53.43 • www.mundaneum.org

// Santé du dos Le lundi 12 décembre à 14h30, l'antenne interuniver -sitaire UCL-ULB des aînés à Nivelles convie à la confé-rence "Mon dos va si bien docteur ! Suis-je normal(e) ?"Prix : 6 EURLieu : Waux-Hall, place Albert Ier à 1400 NivellesInfos : 0476/29.00.17 • www.centrecultureldenivelles.be

// Café citoyenLe mercredi 14 décembre de18h30 à 21h, l’asbl Magma(Magazine mixité altérité) organise un café citoyen surle thème "Cultures, religions, genres : comment bien vivre nos identités diverses ?" Public : 18 à 30 ansGratuitLieu : rue Maurice Liétard 31 à 1050 BruxellesInfos : 0472/82.63.68 • www.mag-ma.org

// Démocratie ?Le jeudi 15 décembre de 9h à 18h, l’Université ou-verte de la Fédération Wallonie-Bruxelles et l’Asso-ciation belge francophone de sociologie et d’an-thropologie organisent le premier forum belgefrancophone des sciences sociales : "Qu’en est-il dela démocratie ?" Prix : 50 EUR • 25 EUR • 15 EUR (réductions)Lieu : rue des Français 147 à 6020 CharleroiInfos : 071/53.29.06 • www.uo-fwb.be

// Quand le vent est au blé Le jeudi 15 décembre à 20h, la locale de Nature & Pro-grès Namur organise la projection de "Quand le ventest au blé", en présence de la réalisatrice et d’un pay-san boulanger, David Jacquemart. Le film raconte lesparcours croisés d’un agriculteur, d’une agronome,d’un paysan-boulanger et de deux meuniers. Partici-pation libre Lieu : rue Basse Marcelle 26 à 5000 Namur Infos : 081/32.30.67 • [email protected]

// 40 ans des CPAS Le jeudi 15 décembre de 8h à 16h, le SPP intégrationsociale, les unions des villes et communes et diffé-rents autres partenaires organisent un événementmettant en lumière le travail des CPAS. GratuitLieu : Square-Brussels Meeting Centre, rue Mont des Arts à 1000 BruxellesInfos : 02/508.85.86 • www.40anscpas.be

// Finance et solidarité Le vendredi 16 décembre de 12h à 14h, le Réseau Financité et Luxembourg créative organisent uneconférence sur le thème : "Finance et solidarité : deuxmondes incompatibles ?" Prix : 30 EUR (lunch inclus)Lieu : CCILB, Grand'Rue 1 à 6800 LibramontInfos : 063/23.09.32 • www.luxembourgcreative.be

// L’art contre la précarité Jusqu’au lundi 30 janvier 2017, l’asbl AFICo et le Ré-seau de lutte contre la pauvreté présentent "Artcontre la précarité. Art pour résister à l’austérité".GratuitLieu : RWLP, rue Marie-Henriette 12 à 5000 NamurInfos : 081/31.21.17 • www.rwlp.be

// Accueillir ses émotions Du vendredi 13 janvier au vendredi 17 février, lesConsultations psychologiques spécialisées de l'UCLproposent un atelier de groupe pour les enfants etles adolescents : "prendre conscience de ses émo-tions et les accueillir". D'autres ateliers sur lestroubles des émotions seront programmés dans lecourant de l'année 2017.Prix : 50 EUR + 20 EUR par séanceLieu : rue Paulin Ladeuze 7 à 1348 Louvain-la-NeuveInfos : 010/47.40.14 • www.cps-emotions.be

// Détente et réflexion chrétienneDu samedi 14 janvier au samedi 4 mars, l’associationDétente et réflexion chrétienne "Les Chamois" pro-pose des semaines vacances alliant vie au grand airet en communauté, dans un esprit chrétien. Prix : 300 EUR (pension complète)Lieu : Saint-Gervais les Bains, Haute-Savoie – FranceInfos : 0484/55.16.24 • www.sejourmontagnechretien.org

// Apprivoiser nos deuils Les mercredis 25 janvier, 22 février, 29 mars, 26avril, 17 mai et 14 juin à 20h, l’Association des SoinsPalliatifs en Province de Namur organise un cyclede conférences intitulé : "Apprivoiser nos deuils".Tout public.Prix : 50 EUR / cycle ou 10 EUR par conférenceLieu : Aula Maior, rue Grafé 1 à 5000 Namur Infos : 081/43.56.58 • www.soinspalliatifs.be

1 ER DÉCEMBRE 2016 EN MARCHE12

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Du 1er au 8 avril 2017, durant la première semaine des vacances de Pâques, l’hôtel des Masques,sur le flanc d’une montagne ensoleillée, vous accueille pour des vacances vivifiantes en famille.

Vous séjournez à l’hôtel des Masques, le toutnouvel hôtel Intersoc à Anzère en Suisse (1).Les chambres (1 à 4 personnes) sont équipéesd’une salle de bains, d’un réfrigérateur, de la télévision et d’un balcon. Wifi gratuit à la réception. Un centre de bien-être se situe à 50 mètres de l’hôtel.Animation : clubs d’enfants entre 3 et 14 ans.Animations en soirée.Prix adulte pension complete : 777 EUR(1) Consulter le site d’Anzère : www.anzere.ch

Sports d’hiver : s'évader à Anzère

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Séjour gratuit pour les femmes enceintes et réductions pour familles nombreuses (voir conditions sur www.intersoc.be ou dans la brochure Intersoc) • Réductions pourenfants entre 2 et 17 ans et gratuité jusqu’à 1 an • Location du matériel de ski, ski pass, leçons de ski, voyage en train de jour en supplément.

Les mutualités ont été créées pour garantir un ac-cès aux soins et à la santé pour tous. Au cours deleur histoire, elles ont adapté leur organisation etleurs activités aux évolutions de la société, de lamédecine et des besoins de la population. Maistoujours, les principes de solidarité, de concerta-tion, de gestion paritaire et de participation dé-mocratique ont été à la base de leurs initiatives.Les défis technologiques, politiques, culturels etdémographiques influencent con stamment l'ac-tion mutualiste. Aujourd’hui, une situation bud-gétaire particulièrement difficile s’ajoute aux dé-fis. C'est dans ce contexte que s'inscrit le Pacted'avenir discuté à l'initiative de la ministre Mag-gie De Block, et que les organismes assureursviennent de signer.

Un rôle soutenuLes principes fondateurs de l’assu-rance soins de santé sont réaffirmésdans le Pacte. Et le rôle des mutua -lités est confirmé, dans toutes ses dimensions : d'assureur social, demouvement social et d'entrepreneursocial. Trois axes chers à la MC. Avecle Pacte, la mission des mutualités,en tant que co-gestionnaires de la sé-curité sociale, est confirmée : celle dedéfendre et de promouvoir la santé et l’accèsaux soins à travers l'ensemble de leurs actions.En ce sens, la MC continuera à contrer les dé-rives commerciales, à préserver une approchenon marchande des soins de santé, à construireune alternative crédible à la privatisation dusecteur.

Conseil santé et digitalisationEn juillet, dans ces colonnes, nous avions dé-voilé les sept grands axes de ce Pacte. Tout en in-sistant sur le fait que les engagements se de-vaient d'être réciproques entre pouvoirs publicset organismes assureurs. Voici brièvement cequi est conclu de part et d'autre. Pour les mutua-lités, les engagements tiennent notamment auconseil, à l'accompagnement et au coachingsanté. Le Point d'info malades chroniques missur pied par la MC est un exemple (1), comme lacampagne "Je pense aussi à moi" (2). Les mutua-lités feront également progresser le développe-ment de l'e-Santé avec des services innovantsqui suivent l'évolution des modes de communi-cation. Elles s'inscrivent dans des objectifs desanté à atteindre avec les pouvoirs publics. Parexemple la généralisation du dossier médicalglobal (DMG) pour chaque patient ou la visiteannuelle chez un dentiste.

Des engagements réciproquesLes pouvoirs publics, quant à eux, s'engagent no-tamment à impliquer les mutualités dans la re-

configuration des administrations des soins desanté. Surtout, ils leur garantissent un cadre bud-gétaire stable et suffisant. Une stabilité capitale,après leur avoir imposé récemment des écono-mies structurelles de 120 millions d’euros par ansur les frais d’administration. Une stabilité qui se-rait d’ailleurs grandement profitable dans tousles secteurs de la sécurité sociale également.

Du changement ?Avec le Pacte, il s'agit davantage d'une pérennisa-tion et d'une réaffirmation du rôle des mutualitésque d'une modification de celui-ci. Les structuresde gestion des mutualités sont adaptées et mo-dernisées tandis que l'orientation vers le concept

de "mutualité san té" est officialisée.Comme déjà souvent évoqué dansces pages, la mutualité n'est pasuniquement dévolue aux rem-boursements des soins de santé.Elle est aussi un lieu de concerta-tion, de représentation des pa-tients, de défense des membres,une source fiable de conseils etd'informations sur la santé, l'ini-tiatrice et le soutien d'une multi-tude de projets qui favorisent la

bonne santé de tous, au quotidien.Souhaitons que le Pacte soit un réel appui dansce sens. Quant aux avantages et services proposés parles mutualités, le Pacte les encadre afin de lesorienter davantage vers la santé. La MC s'est tou-jours inscrite dans cette perspective, comme lemontrent l'Hospi Solidaire, la Dento Solidaire,le remboursement des soins des petits, etc. L'of-fre en assurance complémentaire de la MC s'ap-puie sur la participation démocratique au seindes assemblées générales locales, composéesde représentants de nos membres. Nous ne renoncerons jamais à cette légitimité et à une vi-sion de la santé qui intègre aussi tous les déter-minants sociaux (éducation, environnement,logement… et cohésion sociale). Les MC sontdes organismes vivants grâce à leurs membres.

Le succès du Pacte dépendra de la réalisationdes engagements par toutes les parties, mu-tualités, gouvernement et administrationspubliques. Sa mise en œuvre – fixée dans un délai de deux ans – implique l'entame denombreux chantiers. Les mutualités deman-dent à la Ministre qu’ils soient programmésde manière réaliste et dans un ordre de prio-rités logique.

(1) Le Point d'info malades chroniques est un serviceen ligne qui s'adresse aux personnes atteintes d’une affection chronique et à leurs proches (voir :www.mc.be/maladie-chronique). Chaque mois dansEn Marche, une question fréquente est abordée. (2) www.jepenseaussiamoi.be/

éditorial

Un Pacte est un engagementmutuel !Jean Hermesse // secrétaire général

Ce lundi 28 novembre, un "Pacte d'avenir" a été signé entre les organismes assureurs et lespouvoirs publics. L'ensemble des mutualités ont répondu présent à l’invitation de la Ministrefédérale de la Santé pour faire évoluer leur rôle et leurs missions. L'engagement est réciproque. Il s'agit de s'atteler maintenant à une traduction concrète et positive des accords. Et ce, au bénéfice de la santé de tous.

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LE RÔLE DES MUTUALITÉS ESTCONFIRMÉ, DANS TOUTES SES DIMENSIONS :D'ASSUREUR SOCIAL, DE MOUVEMENT SOCIAL ETD'ENTREPRENEURSOCIAL.