EPILEPSIE ET TRAVAIL REIMS SEPTEMBRE 2004 Virginie HUBER-GRESSER Florence PIALOT REIMS SEPTEMBRE...

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EPILEPSIE ET TRAVAIL REIMS SEPTEMBRE 2004 Virginie HUBER-GRESSER Florence PIALOT

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EPILEPSIE ET TRAVAILEPILEPSIE ET TRAVAIL

REIMS SEPTEMBRE 2004

Virginie HUBER-GRESSER

Florence PIALOT

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22

INTRODUCTIONINTRODUCTION

200 000 épileptiques sur le marché du travail

80% exercent un emploi:

- 5% en atelier protégé

- 25% avec un handicap léger

- 70% de la même façon que la population active

5% incapables d’exercer une activité rémunérée

Ouvriers et employés = professions les plus représentées

Accidentalité et absentéisme des épileptiques < à la population générale

200 000 épileptiques sur le marché du travail

80% exercent un emploi:

- 5% en atelier protégé

- 25% avec un handicap léger

- 70% de la même façon que la population active

5% incapables d’exercer une activité rémunérée

Ouvriers et employés = professions les plus représentées

Accidentalité et absentéisme des épileptiques < à la population générale

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RAPPELS SUR L’EPILEPSIERAPPELS SUR L’EPILEPSIE

EPILEPSIE  MALADIE = répétition des crises

= diagnostic clinique++ ( 80% EEG inter-critiques sont normaux)

LES CRISES GENERALISEES LES ABSENCES : « simples » = altération isolée de la

conscience. Si répétition = « petit mal »

LES CRISES TONICO-CLONIQUES : 3 phases (tonique,clonique ,résolutive)

Les meilleurs éléments diagnostic: début brutal,morsure latérale de langue ,amnésie post-critique ,durée longue (5 à 10 minutes)

EPILEPSIE  MALADIE = répétition des crises

= diagnostic clinique++ ( 80% EEG inter-critiques sont normaux)

LES CRISES GENERALISEES LES ABSENCES : « simples » = altération isolée de la

conscience. Si répétition = « petit mal »

LES CRISES TONICO-CLONIQUES : 3 phases (tonique,clonique ,résolutive)

Les meilleurs éléments diagnostic: début brutal,morsure latérale de langue ,amnésie post-critique ,durée longue (5 à 10 minutes)

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RAPPELS SUR L’ EPILEPSIERAPPELS SUR L’ EPILEPSIE

LES CRISES PARTIELLES

CRISES MOTRICES : Crises Bravais-jacksoniennes : débute MS puis face

et MI Crises versives ++ :déviation conjuguée de la tête et

des yeux

CRISES SENSITIVES ET SENSORIELLES - visuelles - Auditives - Gustatives et olfactives

LES CRISES PARTIELLES

CRISES MOTRICES : Crises Bravais-jacksoniennes : débute MS puis face

et MI Crises versives ++ :déviation conjuguée de la tête et

des yeux

CRISES SENSITIVES ET SENSORIELLES - visuelles - Auditives - Gustatives et olfactives

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BILANBILAN

BILAN ETIOLOGIQUE

- fond d’œil

- EEG

- scanner cérébral et/ou IRM encéphalique

- +/- selon le contexte :biologie(glycémie,calcémie), alcoolémie , recherche de toxiques,PL .

BILAN ETIOLOGIQUE

- fond d’œil

- EEG

- scanner cérébral et/ou IRM encéphalique

- +/- selon le contexte :biologie(glycémie,calcémie), alcoolémie , recherche de toxiques,PL .

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ETIOLOGIESETIOLOGIES

LESION CEREBRALE : Tumeurs ,AVC,lupus,angiome,abcès cérébral,intoxication au CO

ABAISSEMENT DU SEUIL EPILEPTOGENE

- alcoolisation aiguë ,sevrage (alcool ou benzodiazépines)

- dette de sommeil

- SLI :spots,télévision,jeux vidéos

- médicaments épileptogènes (AD,neuroleptiques,corticoïdes)

CRISE INAUGURALE D’UNE EPILEPSIE IDIOPATHIQUE

LESION CEREBRALE : Tumeurs ,AVC,lupus,angiome,abcès cérébral,intoxication au CO

ABAISSEMENT DU SEUIL EPILEPTOGENE

- alcoolisation aiguë ,sevrage (alcool ou benzodiazépines)

- dette de sommeil

- SLI :spots,télévision,jeux vidéos

- médicaments épileptogènes (AD,neuroleptiques,corticoïdes)

CRISE INAUGURALE D’UNE EPILEPSIE IDIOPATHIQUE

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EPILEPSIE EN MILIEU DU TRAVAILEPILEPSIE EN MILIEU DU TRAVAIL

INSERTION PROFESSIONNELLE = effet bénéfique sur la maladie

EMPLOIS INTERDITS AUX EPILEPTIQUES

- conducteurs de transport en communs ,chauffeurs poids lourds (arrêté du 7 mai 1977)

- personnel naviguant des compagnies aériennes - plongeur professionnel,maître nageur - travail en atmosphère comprimée - carrières militaires

INSERTION PROFESSIONNELLE = effet bénéfique sur la maladie

EMPLOIS INTERDITS AUX EPILEPTIQUES

- conducteurs de transport en communs ,chauffeurs poids lourds (arrêté du 7 mai 1977)

- personnel naviguant des compagnies aériennes - plongeur professionnel,maître nageur - travail en atmosphère comprimée - carrières militaires

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EPILEPSIE EN MILIEU DU TRAVAILEPILEPSIE EN MILIEU DU TRAVAIL

EMPLOIS INCOMPATIBLES A DECONSEILLER AUX EPILEPTIQUES

- travail en hauteur ou de sécurité

- travail sur machines dangereuses

- travail posté , gardien de nuit

- emploi nécessitant la conduite d ’un véhicule

automobile (permis A et B).C ’est la commission médicale départementale ,qui après examen,délivre une aptitude temporaire au permis (de 6 mois à 5 ans),renouvelable.

- travaux comportant des stimuli lumineux ou sonores

- travail exposant à des produits neurotoxiques

EMPLOIS INCOMPATIBLES A DECONSEILLER AUX EPILEPTIQUES

- travail en hauteur ou de sécurité

- travail sur machines dangereuses

- travail posté , gardien de nuit

- emploi nécessitant la conduite d ’un véhicule

automobile (permis A et B).C ’est la commission médicale départementale ,qui après examen,délivre une aptitude temporaire au permis (de 6 mois à 5 ans),renouvelable.

- travaux comportant des stimuli lumineux ou sonores

- travail exposant à des produits neurotoxiques

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ROLE DU MEDECIN DU TRAVAILROLE DU MEDECIN DU TRAVAIL

DETERMINATION DE L ’APTITUDE (travaux dangereux et postes de sécurité!!!) ,SURVEILLANCE AU LONG COURS

VISITE MEDICALE INTERROGATOIRE +++ réticence des salariés à révéler l’épilepsie,voire dissimulation++ pertinence des questions et climat de confiance L ’APPROCHE INDIRECTE ++ - hospitalisation? - traitement régulier? - suivi médical régulier?spécialiste? - malaise?PC?vertiges?troubles de

l’équilibre - service militaire ? +/- APPROCHE DIRECTE

DETERMINATION DE L ’APTITUDE (travaux dangereux et postes de sécurité!!!) ,SURVEILLANCE AU LONG COURS

VISITE MEDICALE INTERROGATOIRE +++ réticence des salariés à révéler l’épilepsie,voire dissimulation++ pertinence des questions et climat de confiance L ’APPROCHE INDIRECTE ++ - hospitalisation? - traitement régulier? - suivi médical régulier?spécialiste? - malaise?PC?vertiges?troubles de

l’équilibre - service militaire ? +/- APPROCHE DIRECTE

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L ’INTERROGATOIREL ’INTERROGATOIRE

SI EPILEPSIE CONNUE

TYPE DE CRISE : - généralisée ? signes annonciateurs? - partielles?automatismes et/ou tr.de la conscience? - prodromes?AGE DE DEBUT ,si ancienne déroulement scolarité ?FREQUENCE DES CRISES ,EVOLUTION DANS LE

TEMPS ,DATE DE LA DERNIERE CRISEETIOLOGIE CONNUECIRCONSTANCES DE SURVENUE ,FACTEURS

DECLENCHANTS (fatigue,éthylisme,sevrage)TRAITEMENT,OBSERVANCE?EFFETS

SECONDAIRES++(somnolence++,tr mémoire ,équilibre..)

SI EPILEPSIE CONNUE

TYPE DE CRISE : - généralisée ? signes annonciateurs? - partielles?automatismes et/ou tr.de la conscience? - prodromes?AGE DE DEBUT ,si ancienne déroulement scolarité ?FREQUENCE DES CRISES ,EVOLUTION DANS LE

TEMPS ,DATE DE LA DERNIERE CRISEETIOLOGIE CONNUECIRCONSTANCES DE SURVENUE ,FACTEURS

DECLENCHANTS (fatigue,éthylisme,sevrage)TRAITEMENT,OBSERVANCE?EFFETS

SECONDAIRES++(somnolence++,tr mémoire ,équilibre..)

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L ’INTERROGATOIREL ’INTERROGATOIRE

HABITUS HYGIENE DE VIE : rythme de vie,sommeil ALCOOL ? Provoque des crises et interfère avec les

anti-épileptiques TABAC ? EXCITANTS ? STUPEFIANTS? DISTANCE DOMICILE/LIEU DE TRAVAIL

FORMATION ,CURSUS PROFESSIONNEL

HANDICAP ASSOCIE

HABITUS HYGIENE DE VIE : rythme de vie,sommeil ALCOOL ? Provoque des crises et interfère avec les

anti-épileptiques TABAC ? EXCITANTS ? STUPEFIANTS? DISTANCE DOMICILE/LIEU DE TRAVAIL

FORMATION ,CURSUS PROFESSIONNEL

HANDICAP ASSOCIE

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L ’INTERROGATOIREL ’INTERROGATOIRE

CARACTERISTIQUES DU POSTE DE TRAVAIL ++

POSTE A RISQUE ? Poste de sécurité,sur machine dangereuse,travail en hauteur

CONDITIONS DE TRAVAIL? Travail prescrit et évolution de la tâche

NIVEAU DE L ’ASTREINTE physique , psychique.

TRAVAIL POSTE? HORAIRES DE TRAVAIL?EXPOSITION AUX S.L.I, ET BRUITS

RYTHMES

EXAMEN CLINIQUE anomalies neurologiques ? effets secondaires du traitement ?

CARACTERISTIQUES DU POSTE DE TRAVAIL ++

POSTE A RISQUE ? Poste de sécurité,sur machine dangereuse,travail en hauteur

CONDITIONS DE TRAVAIL? Travail prescrit et évolution de la tâche

NIVEAU DE L ’ASTREINTE physique , psychique.

TRAVAIL POSTE? HORAIRES DE TRAVAIL?EXPOSITION AUX S.L.I, ET BRUITS

RYTHMES

EXAMEN CLINIQUE anomalies neurologiques ? effets secondaires du traitement ?

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DETERMINATION DE L ’APTITUDEDETERMINATION DE L ’APTITUDE

DETERMINATION DE L ’APTITUDE = APPRECIATION DU RISQUE++

- poste de travail +/- exposé

- hygiène de vie

- traitement : observance ,efficacité ,effets secondaires

- fréquence de survenue des crises :date de la dernière ,

intervalle entre les crises

- circonstances d’apparition , facteurs favorisants

- compréhension de la maladie

DETERMINATION DE L ’APTITUDE = APPRECIATION DU RISQUE++

- poste de travail +/- exposé

- hygiène de vie

- traitement : observance ,efficacité ,effets secondaires

- fréquence de survenue des crises :date de la dernière ,

intervalle entre les crises

- circonstances d’apparition , facteurs favorisants

- compréhension de la maladie

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DETERMINATION DE L ’APTITUDEDETERMINATION DE L ’APTITUDE

CRITERES JUGES FAVORABLES

- crises rares

- de survenue nocturne

- précédées de prodromes

- vie régulière

- observance stricte du traitement

- épilepsie stable ,bien tolérée sans trouble de la personnalité ou de déficience intellectuelle

CRITERES JUGES FAVORABLES

- crises rares

- de survenue nocturne

- précédées de prodromes

- vie régulière

- observance stricte du traitement

- épilepsie stable ,bien tolérée sans trouble de la personnalité ou de déficience intellectuelle

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ECHELLE DE RISQUE DANS LES PROFESIONS DU BTPECHELLE DE RISQUE DANS LES PROFESIONS DU BTP

RISQUE FAIBLE

- chantier au sol

- en atelier sans machines

- bureau ou magasin

RISQUE MODERE

- travail en faible hauteur

- rencontre avec le public

RISQUE FAIBLE

- chantier au sol

- en atelier sans machines

- bureau ou magasin

RISQUE MODERE

- travail en faible hauteur

- rencontre avec le public

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ECHELLE DE RISQUE DANS LES PROFESSIONS DU BTPECHELLE DE RISQUE DANS LES PROFESSIONS DU BTP

GRAND RISQUE - hauteur : en bordure du vide (couvreur, échafaudeur) - machines dangereuses - conduite de véhicule léger

POSTES DE SECURITE !!! - chauffeur PL - conducteurs d’engins - grutier - transport de personnel

GRAND RISQUE - hauteur : en bordure du vide (couvreur, échafaudeur) - machines dangereuses - conduite de véhicule léger

POSTES DE SECURITE !!! - chauffeur PL - conducteurs d’engins - grutier - transport de personnel

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septembre 2004

1717

Cas clinique n°1Cas clinique n°1

Jardinier travaillant dans les espaces verts

pas de travail en hauteur

épilepsie connue depuis l ’enfance

1 à 2 crises par an sous ttt sans signes avant coureurs et parfois sur le lieu de travail

pas de problème avec ses collègues (informés de sa maladie)

bonne hygiène de vie, respect du sommeil, conscience de l ’importance de son ttt

pas d ’éthylisme connu

Jardinier travaillant dans les espaces verts

pas de travail en hauteur

épilepsie connue depuis l ’enfance

1 à 2 crises par an sous ttt sans signes avant coureurs et parfois sur le lieu de travail

pas de problème avec ses collègues (informés de sa maladie)

bonne hygiène de vie, respect du sommeil, conscience de l ’importance de son ttt

pas d ’éthylisme connu

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septembre 2004

1818

Cas clinique n°1 (suite)Cas clinique n°1 (suite)

Avis du MT : apte sans réserve en raison de

l ’absence de danger pour lui et ses collègues

– pas d ’utilisation de machines dangereuses

– pas de travail en hauteur

bonne hygiène de vie :

– sommeil

– respect du traitement

– pas d ’éthylisme connu

– bon environnement de travail

Avis du MT : apte sans réserve en raison de

l ’absence de danger pour lui et ses collègues

– pas d ’utilisation de machines dangereuses

– pas de travail en hauteur

bonne hygiène de vie :

– sommeil

– respect du traitement

– pas d ’éthylisme connu

– bon environnement de travail

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septembre 2004

1919

Cas clinique n°2Cas clinique n°2

H de 34 ans embauché comme poseur de stores avec travail en hauteur

adressé au MT suite à une crise sur le lieu de travail

crises généralisées une à deux fois par semaine suite à un TC sévère avec des séquelles.

Pas de suivi du ttt

agressivité du salarié refusant de donner des explications sur sa maladie

H de 34 ans embauché comme poseur de stores avec travail en hauteur

adressé au MT suite à une crise sur le lieu de travail

crises généralisées une à deux fois par semaine suite à un TC sévère avec des séquelles.

Pas de suivi du ttt

agressivité du salarié refusant de donner des explications sur sa maladie

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septembre 2004

2020

Cas clinique n°2 (suite)Cas clinique n°2 (suite)

Avis du MT : inapte au travail en hauteur en raison de :

crises d’épilepsie fréquentes

personne agressive peu disposée à suivre les conseils

pas de suivi du traitement

Avis du MT : inapte au travail en hauteur en raison de :

crises d’épilepsie fréquentes

personne agressive peu disposée à suivre les conseils

pas de suivi du traitement

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septembre 2004

2121

Cas clinique n°3Cas clinique n°3

H de 35 ans électricien dans le bâtiment avec travail en hauteur (même entreprise depuis 15 ans)

crise d’épilepsie en dehors du travail et en parle spontanément à l’employeur.

Epilepsie connue depuis l’adolescence, stabilisée depuis de nombreuses années

traitement bien suivi, bonne compréhension de la maladie

MT : pas de cause exogène retrouvée sauf peut-être une perturbation temporaire de son rythme de vie

Avis d’un neurologue et avis d’inaptitude temporaire au travail en hauteur le temps des examens complémentaires.

H de 35 ans électricien dans le bâtiment avec travail en hauteur (même entreprise depuis 15 ans)

crise d’épilepsie en dehors du travail et en parle spontanément à l’employeur.

Epilepsie connue depuis l’adolescence, stabilisée depuis de nombreuses années

traitement bien suivi, bonne compréhension de la maladie

MT : pas de cause exogène retrouvée sauf peut-être une perturbation temporaire de son rythme de vie

Avis d’un neurologue et avis d’inaptitude temporaire au travail en hauteur le temps des examens complémentaires.

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septembre 2004

2222

Cas clinique n°3 (suite)Cas clinique n°3 (suite)

Proposition du MT : apte au poste d’électricien mais avec des interventions en binôme sur une période de 6 mois.

Mais difficultés dans l’organisation de travail car le salarié ne peut être envoyé seul pour effectuer des dépannages.

Le MT le met donc apte sans restrictions en raison de :

épilepsie idiopathique bien tolérée

rareté des crises

bonne compréhension de la maladie

bonne hygiène de vie

Proposition du MT : apte au poste d’électricien mais avec des interventions en binôme sur une période de 6 mois.

Mais difficultés dans l’organisation de travail car le salarié ne peut être envoyé seul pour effectuer des dépannages.

Le MT le met donc apte sans restrictions en raison de :

épilepsie idiopathique bien tolérée

rareté des crises

bonne compréhension de la maladie

bonne hygiène de vie

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septembre 2004

2323

Cas clinique n°4Cas clinique n°4

H de 40 ans travaille dans un bureau d’études et doit effectuer des visites sur des chantiers avec des déplacements en hauteur sur échafaudage

2 à 3 crises sur les lieux de travail suite à l’opération d’une tumeur cérébrale il y a quelques années.

Le MT demande un avis auprès du neurologue : disparition probable des crises suivi régulier du traitement

Avis du MT : apte sans restrictions en raison de : l’absence de crise depuis quelques années bon suivi du traitement

H de 40 ans travaille dans un bureau d’études et doit effectuer des visites sur des chantiers avec des déplacements en hauteur sur échafaudage

2 à 3 crises sur les lieux de travail suite à l’opération d’une tumeur cérébrale il y a quelques années.

Le MT demande un avis auprès du neurologue : disparition probable des crises suivi régulier du traitement

Avis du MT : apte sans restrictions en raison de : l’absence de crise depuis quelques années bon suivi du traitement

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septembre 2004

2424

Cas clinique n°5Cas clinique n°5

H effectue depuis 20 ans des réglages sur stand automatique avec des horaires de nuit.

Apparition d’une 1ère crise d’épilepsie sans récidive pendant une période d’un an.

Puis, survenue de crises répétées

Son chef de service ne veut plus le garder par perte de confiance en lui

Le MT prend contact avec son médecin traitant pour essayer de connaître la raison des crises :

suivi irrégulier du traitement usage d’alcool

H effectue depuis 20 ans des réglages sur stand automatique avec des horaires de nuit.

Apparition d’une 1ère crise d’épilepsie sans récidive pendant une période d’un an.

Puis, survenue de crises répétées

Son chef de service ne veut plus le garder par perte de confiance en lui

Le MT prend contact avec son médecin traitant pour essayer de connaître la raison des crises :

suivi irrégulier du traitement usage d’alcool

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septembre 2004

2525

Cas clinique n°5 (suite)Cas clinique n°5 (suite)

Proposition du MT :

reclassement du salarié,

poste de réceptionnaire évitant les horaires de nuit.

Facteurs aggravants de l’épilepsie :

suivi irrégulier du traitement

alcool

travail de nuit

Proposition du MT :

reclassement du salarié,

poste de réceptionnaire évitant les horaires de nuit.

Facteurs aggravants de l’épilepsie :

suivi irrégulier du traitement

alcool

travail de nuit

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septembre 2004

2626

Cas clinique n°6Cas clinique n°6

H de 25 ans est conducteur de bus

Déclaré inapte à son poste suite à la survenue d’1 crise d’épilepsie secondaire à une tumeur cérébrale opérée en 1994

Reconnu comme travailleur handicapé.

Reclassement comme contrôleur de billets de transport en commun

Nouvelles crises sur son lieu de travail en public

L’employeur adresse le salarié au MT car il trouve ces crises embarrassantes

Après s’être entretenu avec le salarié, le MT lui propose un changement de poste : entretien et nettoyage des véhicules

H de 25 ans est conducteur de bus

Déclaré inapte à son poste suite à la survenue d’1 crise d’épilepsie secondaire à une tumeur cérébrale opérée en 1994

Reconnu comme travailleur handicapé.

Reclassement comme contrôleur de billets de transport en commun

Nouvelles crises sur son lieu de travail en public

L’employeur adresse le salarié au MT car il trouve ces crises embarrassantes

Après s’être entretenu avec le salarié, le MT lui propose un changement de poste : entretien et nettoyage des véhicules

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septembre 2004

2727

Cas clinique n°7Cas clinique n°7

H de 50 ans postulant pour un poste de chauffeur de car

VE : salarié évoque une hospitalisation pour un bilan à l’adolescence

Le MT découvre l’épilepsie après avoir pris connaissance du dossier antérieur

Il convoque le salarié qui déclare avoir fait une omission involontaire (pas fait de crise depuis 25 ans sans ttt)

3 crises d’épilepsie entre 16 et 20 ans

traitement jusqu’à l’âge de 25 ans où le neurologue décide de l ’arrêter en raison de la disparition des crises.

H de 50 ans postulant pour un poste de chauffeur de car

VE : salarié évoque une hospitalisation pour un bilan à l’adolescence

Le MT découvre l’épilepsie après avoir pris connaissance du dossier antérieur

Il convoque le salarié qui déclare avoir fait une omission involontaire (pas fait de crise depuis 25 ans sans ttt)

3 crises d’épilepsie entre 16 et 20 ans

traitement jusqu’à l’âge de 25 ans où le neurologue décide de l ’arrêter en raison de la disparition des crises.

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septembre 2004

2828

Cas clinique n°7 (suite)Cas clinique n°7 (suite)

Avis d’un neurologue : examen clinique et des examens complémentaires normaux

Avis du MT : apte sans restrictions avec une surveillance tous les 6 mois.

Législation : poste de conducteur de transport en commun interdit aux épileptiques (arrêté du 7 mai 1977)

mais pas de crise d’épilepsie depuis 25 ans et sans traitement

Avis d’un neurologue : examen clinique et des examens complémentaires normaux

Avis du MT : apte sans restrictions avec une surveillance tous les 6 mois.

Législation : poste de conducteur de transport en commun interdit aux épileptiques (arrêté du 7 mai 1977)

mais pas de crise d’épilepsie depuis 25 ans et sans traitement

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septembre 2004

2929

ConclusionConclusion

Eléments essentiels à prendre en considération pour la décision d’aptitude du MT au poste de travail.

Si poste sans risque et la maladie bien équilibrée : questions limitées

Si poste à risque, interrogatoire est primordiale :– HDM : fréq, type de crise, lieu, moment de survenue des crises

– Traitement et l’observance du ttt

– Hygiène de vie : sommeil, alcool, drogues

– Degré de conscience de la personne sur la maladie +++

L’attitude du salarié vis à vis de la maladie occupe une place essentielle dans le décision d’aptitude du MT.

Parfois, tentatives de dissimulation en visite d’embauche pour les postes à risque : MT doit rester vigilant.

Eléments essentiels à prendre en considération pour la décision d’aptitude du MT au poste de travail.

Si poste sans risque et la maladie bien équilibrée : questions limitées

Si poste à risque, interrogatoire est primordiale :– HDM : fréq, type de crise, lieu, moment de survenue des crises

– Traitement et l’observance du ttt

– Hygiène de vie : sommeil, alcool, drogues

– Degré de conscience de la personne sur la maladie +++

L’attitude du salarié vis à vis de la maladie occupe une place essentielle dans le décision d’aptitude du MT.

Parfois, tentatives de dissimulation en visite d’embauche pour les postes à risque : MT doit rester vigilant.

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septembre 2004

3030

Conclusion (suite)Conclusion (suite)

Poste sans risque : survenue de crises et leur fréquence constitue la

préoccupation du MT parfois intolérance des collègues de travail ou de

l’employeur.

Poste à risque pour la personne elle-même, le MT doit s’assurer:

très faible risque de survenue de crise sérieux de la personne

Poste à risque pour la personne elle-même et pour autrui : avis d’inaptitude semble s’imposer sauf dans des cas très particulier où les crises ont

disparu depuis des années.

Poste sans risque : survenue de crises et leur fréquence constitue la

préoccupation du MT parfois intolérance des collègues de travail ou de

l’employeur.

Poste à risque pour la personne elle-même, le MT doit s’assurer:

très faible risque de survenue de crise sérieux de la personne

Poste à risque pour la personne elle-même et pour autrui : avis d’inaptitude semble s’imposer sauf dans des cas très particulier où les crises ont

disparu depuis des années.