LE REFLUX GASTRO-OESOPHAGIEN Dr K. SKANDRANI - Dr J. SAYADI – Dr A. HAYOUNI - Dr F. BOUZAOUACHE
Epidémiologie du Reflux Gastro-oesophagien à Alger … · - Tableau clinique de Dyspepsie - Bilan...
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Prévalence RGO variable
Fréquente dans les pays occidentaux
Prévalence moindre en Asie
Sous nos climats ?
Pas d’étude de population
Prévalence hebdomadaire du RGO
USA EUROPE
Loche 17,5% Isaulari 15%
Talley 13,2% Louis 27%
El Serrag 27% (B)
23% (N)
Valle 5,4%
ASIE
Wong 2,7%
Chen 6,2%
Mohamed 7,9%
Différences méthodologiques (définition du RGO)
PATIENTS ET METHODES
Enquête épidémiologique prospective menée par 3 services Hospitalo-universitaires de GE CHU Mustapha – HCA – CHU de Beb El Oued
1300 personnes représentatives de la PG d’Alger et appariés à l’âge et au sexe de la population Gle
Questionnaire comprenant 16 items: survenue éventuelle de RGO – Rythme – Signes associés – Sévérité – Facteurs de risque – Impact su Qol-Tt
Interview en face à face – Questionnaire présenté, explicité et rempli par Médecin Résident
Définition du RGO = Pyrosis durable (min. 1 jour) survenu au moins 1 fois dans les 12 derniers mois
Statistiques = Test t de Student – Fisher et du Khi2.
Prévalence
Annuelle 27,4% (n=356)
Mensuelle 11,3% (n=147)
Hebdomadaire 7,6% (n=95)
Quotidienne 4,3% (n=56)
Répartition des cas de RGO en (f) de l’âge
5%
12,5%
28%
31,5%
23%
0
5
10
15
20
25
30
35
21-30 31-40 41-50 51-60 >60
82,5%
17,5%
%
Âge
Répartition des cas de RGO en (f) de l’âge et du sexe
5,1%5%
13,1%
11,2%
28,2%27,9%
30,8% 32,3%
22,6%23,6%
0
5
10
15
20
25
30
35
21-30 31-40 41-50 51-60 >60
F
H
%
Age
caractéristiques Cliniques du RGO
Rythme nycteméral du RGO
Le RGO est
principalement
N et %
Post prandial 147 (41,3%)
Interprandial 108 (30,5%)
Nocturne 60 (18,6%)
Sans rythme 41 (11,6%)
Résultats Symptômes associés au pyrosis
Régurgitations acides 54 (15,2%)
Dysphagie et/ou
Odynophagie
25 (7%)
Symptômes laryngo
pharyngés
16 (4,5%)
Symptômes
respiratoires
16 (4,5%)
Douleurs thoraciques 10 (2,8%)
Facteurs de risque de RGO(1) RGO(+) n=356 RGO(-) n=944 Stat
Age :
A <40a
A >40a
Sexe :
Féminin
Masculin
RGO familial :
Tabac
Hommes
Alcool
163 (45,8%)
193 (54,2%)
195 (54,8%)
161 (45,2%)
70 (19,6%)
93 (26,1%)
86/161 (53,4%)
16 (4,5%)
486 (51,5%)
458 (48,5%)
499 (52,9%)
445 (47,1%)
71 (7,5%)
236 (25%)
223/445 (50,1%)
41 (4,3%)
NS
NS
NS
NS
p<0,05
NS
NS
NS
Facteurs de risque de RGO (2)
RGO(+) n=356 RGO(-) n=944 Stat
Excès pondéral
Multiparité
Diabète
AINS
Chirurgie OG antre
82 (23%)
46/193 (23,6%)
19 (5,4%)
12 (3,4%)
0
103 (10,9%)p<0,05
104/499 (20,8%)
43 (4,5%)
41 (4,3%)
0
p<0,05
NS
NS
NS
NS
Impact négatif sur la Q de vie N = 138 (38,8%)
RGO quotidien
21/56 (37,5%)
RGO sévère
52/60 (86,6%)
RGO hebdomadaire
42/99 (42,4%)
RGO nocturne
23/60 (38,8%)
Traitement Médical N et %
Ont consulté 214 (60,1%)
Endoscopie 38 (10,6%)
Tt médical 214 (60,1%)
Type de Tt
À la demande 142 (39,8%)
Cures intermittentes 52 (14,6%)
Tt au long cours 20 (5,7%)
Nature
AA 214 (100%)
Alginate 209 (99,7%)
IPP/AH2 189 (88%)
Evolution du RGO dans le temps
Guérison
Aggravation
Persistance
Amélioration
60 (16,8%)
21 (5,9%)
192 (53,9%)
83 (23,4%)
CONCLUSION Les résultats de cette enquête épidémiologique montrent que
le RGO est une affection fréquente en Algérie. Il concerne les sujets d’âge moyen et plus souvent la femme que l’homme. Les symptômes sont le plus souvent de faible ou de moyenne intensité; ils altèrent la Qol dans 38% des cas. Les besoins en soins concernent la moitié des patients dont 10% seulement ont subi une endoscopie digestive; 60% d’entre eux ont reçu un traitement médical administré le plus souvent à la demande et en automédication. Parmi les facteurs de risque, l’excès pondéral (20,8% des cas) et la notion d’un RGO familial (19,6%) sont les plus fréquemment recensés.
Introduction
• Dyspepsie = douleur ou inconfort de la partie
supérieure de l’abdomen traduisant une pathologie
organique ou fonctionnelle gastroduodénale
• Symptomatologie fréquente
• Symptomatologie non spécifique
• Distinction entre D organique et D fonctionnelle =
Endoscopie Haute = Gold Standard
Mais
Fréquence +++ de la D
Caractère invasif et coûteux de l’endoscopie
Option diagnostique irréaliste
Sélection des patients à explorer par endoscopie
Signes d’alarme et âge bons indicateurs
Signes d’alarme : Indicateur important dans la
stratégie de prise en charge de la dyspepsie
Imposent la réalisation d’une endoscopie haute
détection de lésions organiques (malignes)
Valeur des SA insuffisamment étudiée
Buts :
Evaluer valeur d’orientation des SA vers une étiologie
organique (maligne+++)
PATIENTS & METHODES
- Étude prospective = 2000-2002
- 488 patients naïfs
- Tableau clinique de Dyspepsie
- Bilan systématique: clinique, biologique , endoscopie haute, biopsie
- SA : dysphagie hémorragie digestive
anémie vomissements chroniques
amaigrissement
-Non inclus: hépatomégalie, ictère, masse, ascite
Etude statistique, Student, Fischer, test U
RESULTATS 2
DYSPEPSIE AVEC SA
74/488
15%
0 %
10 %
2 0 %
3 0 %
4 0 %
5 0 %
6 0 %
7 0 %
8 0 %
9 0 %
DSA- DSA+
Fréquence des SA
SA peu fréquents au cours de la dyspepsie Meineche – Schmidt : 10,3% SJP HC - 2003
SA non systématiquement présents dans le cancer G. Fransen : 27% - APT 2004; 4
Liou : 50% - GIE 2005; 61
Schmidt : 32% - APT 2005; 21
RESULTATS 3 DYSPEPSIE AVEC SA (DSA+) VS DYSPEPSIE SANS SA (DSA -)
DSA+ DSA-
n = 74 414
Age moyen
>45ans 41(55%) 219(52,9%)
<45ans 33 (45%) 195(47,1%)
Sex-ratio(F/H) 1,5/1 1,4/1
Durée des SF 4,8 mois 9,3 mois p<0,05
Type D
DPU =302 46 (62,2%) 254(63,8%)
DMO = 153 24(32,4%) 130(31,4%)
DNS = 33 4(5,4%) 20(4,8%)
S.Psycholo 21(28,3%) 123(29,7%)
0,00%
5,00%
10,00%
15,00%
20,00%
25,00%
30,00%
35,00%35%
27%
23%
14%
2%
AMG
Anémie
Vmsts
HD
Dysphagie
RESULTATS 4 Fréquence des SA
104 SA chez 74 patients dyspeptiques
24%
6%
70%
Ulcères
P.Maligne
DF
Répartition des lésions endoscopiques
RESULTATS 6
Ulc Duodénal = 97
Ulc gastrique = 18
ADK G = 15
Lymphome G = 12
FOGD Nale = 346
N = 142 (30%)
RESULTATS 7 REPARTITION DES CAS EN FONCTION DE L’ETIOLOGIE
DSA+ DSA-
n= 74 n=414
Dyspepsie organique n=142
Ulcère duodénal 12/97 12,3% 85/97 87,7%
Ulcère gastrique 4/18 22,2% 14/18 77,8%
ADK gastrique 12/15 80% 3/15 20%
LMNH 8/12 66,6% 4/12 33,4%
Total 36/142 25,4% 106/142 74,6%
Pathologie maligne 20/27 74% 7/27 26%
Dyspepsie Fonctionnelle n=346 38/ 346 11% 308/346 89%
Sur les 414 patients présentant
une dyspepsie sans signe d’alarme
7 avaient une néoplasie maligne
= 1,7%
RESULTATS 8
RESULTATS 9 NOMBRE DE SA EN FONCTION DE LA PATHOLOGIE
UBD UG ADK LMNH DF
Nbre SA 12 6 28 20 38
Nbre patients SA+ 12 4 11 8 38
1signe 12 2 0 0 38
2signes 0 2 5 4 0
3signes 0 0 6 4 0
Moyenne /Patient 1 1,5 2,2 2,5 1
RESULTATS 11
DSA + / Pathologie Organique
Pathologie SB SP VPP VPN
Gastrique
Organique 25% 89% 48.6% 74.4%
Maligne 74% 88.2% 27% 98%
Conclusion I
• Taux des SA au cours de la dyspepsie faible 15%
• Ils sont associés à une pathologie organique
dans 25% des cas et à une pathologie maligne
dans 74% des cas
• Leur absence Pathologie Fonctionnelle (89%)
• Leur nb chez le même malade est élevé dans la
pathologie maligne
Conclusion II
Donc
• SA ne sont pas de très bons indicateurs de malignité
•Nécessité acuité – Dg
•Autres paramètres = Age, Clinique, Sérologiques,
Immunologiques
• Affiner l’âge d’éligibilité à l’endoscopie
Le seuil d’âge d’éligibilité à l’endoscopie digestive
dans le cadre de l’exploration d’une dyspepsie est
variable du fait des différences épidémiologiques
selon les pays et les régions liées à la prévalence du
cancer gastrique : il varie de 35 à 55 ans.
Seuil de l’âge d’éligibilité à l’endoscopie digestive haute
MOH Clinical Practice Guideline Singapour 2004 35 ans
Schmidt
Halisay
Sue Ling
AGA technical revue
Malferthner
APT 2005, 21, 813-820
BMJ 1990, 301, 513-515
BMJ 1995, 307, 591-596
GE, 1998, 114, 582-595
APT 2002, 16, 167-1800
Magdebourg
Birmingham
Leeds
USA
Allemagne
45 ans
45 ans
45 ans
45 ans
45 ans
Van Zanten
Talley
Gillen
Christie
AmJ GE 1999, 94, 9-11
APT 1994, 13, 1135-1148
AmJ GE 1996, 94, 2329-2330
GUT 1997, 41, 513-517
Hollande
Revue Générale
Glasgow
Gloucester
50 ans
50 ans
55 ans
55 ans
Qu’en est-il en Algérie?
But de l’étude
Déterminer le seuil d’âge d’éligibilité
à l’endoscopie chez des patients
dyspeptiques
Préciser la place des SA
Patients et Méthodes (1) • Enquête rétrospective sur les Cancers Gastriques
(1990-2004)selon méthodologie proposée par N.Schmid E.
• Dossiers d’hospitalisation données établies au moment du diagnostic
• Dossiers retenus ceux révélés par une dyspepsie • Adénocarcinomes histologiquement prouvés • Pour certains paramètres comparaison avec les
DF observées pendant la même période
APT 2005;21:813-82
Patients et Méthodes (2) Signes d’alarme
Dysphagie – Vomissements chroniques – Hgie digestive – Anémie – Amaigrissement
Non retenus : Masse abdominale, hépatomégalie, ascite, adénopathies pathologie maligne
Analyse statistique
Tests de Student Fisher, Khi2, test U de Mann Whitney signification p=0,05
Patients
1216 Adénocarcinomes Gastriques
989 Sans signes de dyspepsie
Signes d’alarme Sans SA
188 (82,8%) 39 (17,2%)
227 Avec signes de dyspepsie
Répartition en fonction de l’âge Cancer gastrique versus dyspepsie fonctionnelle
Age Cancer
(n=227)
Cancer sans
S.A. (n=55)
Dyspepsie
fonctionnelle (n=816)
<30 3 1,3% 0 24 3,1%
31-35 4 1,7% 0 98 12%
36-40 4 1,7% 1 155 19%
41-45 18 7,9% 3 152 18,6%
46-50 29 12,8% 5 196 24%
51-55 41 18% 6 111 13,6%
56-60 56 24,7% 16 48 5,9%
<60 72 31,7% 24 22 2,7%
Répartition en fonction de l’âge: Cancer gastrique versus Dyspepsie fonctionnelle
Avant 50 ans
+ D=75,4%
+ CG=25,4%
Après 50 ans
+ D=24,6%
+ CG=74,6% %
Patients non éligibles à l’endoscopie en fonction de l’âge et des SA
Seuil
d’âge
Age < seuil
(tous les
patients)
Absence de SA/
patients <seuil
d’âge
Age < seuil +
absence SA
>40 11/227 (4,7%) 1/11 (9%) 1/227 (0,4%)
>45 29/227 (12,7%) 3/29 (10,3%) 3/227 (1,3%)
>50 58/227 (25,6%) 6/58 (10,4%) 6/227 (2,6%)
>55 99/227 (43,6%) 15/99 (15,1%) 15/227 (6,6%)
Répartition en fonction des seuils d’âge et de la présence ou l’absence de SA
SA(+):52/58
(90%)
SA(+):26/29
(89,6%)
Conclusion
Au cours de la dyspepsie le seuil d’âge d’éligibilité
à l’endoscopie digestive haute est de 50 ans à
Alger
Ce seuil permettrait de dépister 97,4% des cancers
gastriques
Résultats à préciser par une étude prospective
multicentrique et le suivi périodique de l’évolution
épidémiologique des cancers gastriques
Prévalence et Caractéristiques
Démographiques et Cliniques
du Syndrome de l’Intestin
Irritable à Alger
Etude de Population
SII = désordre fonctionnel intestinal fréquent dans les
pays occidentaux
Dg basé sur le regroupement de symptômes cliniques
sous forme de critères
Prévalence en Afrique pas connue avec précision
Introduction
Prévalence du SII variable selon les critères utilisés
Manning Rome I Rome II
Bommelaer (France)
20% 8% 4,7%
Saito (USA)
12% 2,1% 1,1%
Mearin (Espagne)
10,3 12,1% 3,3%
Etude de population : 2009-2010
2500 personnes âge >16 ans (1327F, 1173H) représentatives de la population d’Alger
Questionnaire 20 items basé sur CRIII
Patients et Méthodes
Globale 5,5% (n=138/2500)
Prévalence féminine = 5,8% (n=77/1327)
Prévalence masculine = 5,2% (n=61/1173)
Age moyen
Global Femmes Hommes
41,3 42,3 41,2
Origine
Citadine Rurale
91 47
65,9% 34,2%
Niveau socio-économique
Élevé Moyen Bas
14 91 33
10,1% 65,2% 23,9%
0,670,58
0,24
0,76
0,340,32
1,84
1,040,88
1,68
0,920,76 0,72
0,480,32
0
0,2
0,4
0,6
0,8
1
1,2
1,4
1,6
1,8
2
16-25 26-35 36-45 46-55 >55
Global
Femmes
Hommes
Prévalence en fonction de l’âge et du sexe
Nb total n=38
Femmes n=77
Hommes n=61
Stat
Douleur abdominale
120(87%) 62(85,7%) 54(88,5%) NS
Inconfort abdominal
18(13%) 10(13%) 8(13%) NS
Ballonnement
88(63,7%) 47(61%) 41(67,2%) NS
Excès de gaz
69(50%) 37(48,1%) 32(52,4%) NS
Symptomatologie Abdominale
L’exonération Nb total n=138
Femmes n=77
Hommes n=61
Stat
Facile 48(34,8%)
26(33,8%)
22(36%)
NS
Laborieuse 68(48,3%)
38(49,3%)
30(49,2%)
NS
Impérieuse 22(15,9%)
13(16,8%)
9(14,8%)
NS
Satisfaisante 86(62,3%)
48(62,3%)
38(62,3%)
NS
Non satisfaisante
52(37,7%)
29(37,7%)
23(37,7%)
NS
Troubles de l’exonération
Nb total n=136
P Générale
SII avec constipation
52(37,7%)
2,08%
SII avec diarrhée 22(15,9%)
0,88%
SII mixtes 46(33,3%)
1,84%
SII inclassables 18(13%)
0,72%
Répartition des sous types du SII
Femmes n=77
Hommes n=61
Stat
SII avec constipation
29(37,6%)
23(37,7%)
NS
SII avec diarrhée 13(16,9%)
9(14,7%)
NS
SII mixtes 25(32,5%)
21(34,5%)
NS
SII inclassables 10(13%)
8(13,1%)
NS
Répartition des Sous Types du SII en fonction du sexe
Nb total n=138
Femmes n=77
Hommes n=61
Stat
Fatigue chronique 68(49,7%)
44(57,1%)
24(39,3%)
p<0,05
Anxiété 58(42%)
32(41,5%)
26(42,6%)
NS
Insomnie 43(31,1%)
23(61%)
20(32,8%)
NS
Migraine 28(20%)
19(24,6%)
9(14,7%)
p<0,05
Fibromyalgies 26(18,8%)
18(23,4%)
8(13,1%)
p<0,05
Dépression 15(10,9%)
9(11,7%)
6(9,8%)
NS
Dyspepsie 36(26%)
20(25,9%)
16(26,2%)
NS
RGO 22(15,9%)
13(16,9%)
9(14,7%)
NS
Co morbidités
Nb total n=138
Femmes n=77
Hommes n=61
Stat
Ont consulté 88(63,7%)
48(62,3%)
40(65,5%)
NS
Ont été explorés 23/88(26%)
13(27%)
10(25%)
NS
Nature du traitement médical
Antispasmodiques 88/88(100%)
48/48(100%)
40/40(100%)
NS
Laxatifs 41(46,6%)
24(50%)
17(42,5%)
NS
Antidiarrhéiques 24(27,2%)
14(29,1%)
10(25%)
NS
Antidépresseurs 6(6,8%)
4(0,3%)
2(5%)
NS
Prise en charge médicale
Dans cette première étude de la population réalisée à Alger:
La prévalence SII a été évaluée à 5,5% de la population générale d’Alger selon les critères de Rome III
La femme est légèrement plus fréquemment concernée que l’homme (SR=F/H=1,15/1)
L’affection est surtout observée entre 36 et 55 ans (63,7% des cas)
Les types prédominant ont été les SII avec constipation (37,7%) et le SII mixte (33,3%) alors que les SII avec diarrhée (15,9%) et le SII inclassable (13% étaient plus rares.
Conclusion
Des manifestations extraintestinales associées à la
symptomatologie digestive étaient comme
classiquement relativement fréquentes : elles étaient
dominées par la fatigue chronique, l’anxiété et
l’insomnie. Fatigue, migraines et fibromyalgies étaient
significativement plus fréquentes chez la femme
2 patients sur 3 ont consulté et 26% d’entre eux explorés.
Ils ont bénéficié d’un traitement symptomatique
représenté essentiellement par des antispasmodiques,
des laxatifs, plus rarement par des antidiarrhéiques ou
des antidépresseurs.