ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

36
ParcExpo Villefranche Salon de l’ENTREPRISE 20 octobre 2011 de 9 h à 21 h Atteindre de nouveaux horizons avec la formation DOSSIER ENTREPRENDRE N°22 - OCT. 2011 - 2 e Magazine de la Chambre de Commerce et d’Industrie en Beaujolais en Beaujolais Magazine de la Chambre de Commerce et d’Industrie

description

Dossier : Atteindre de nouveaux horizons avec la formation

Transcript of ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

Page 1: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

ParcExpo Villefranche

Salon de l’ENTREPRISE

20 octobre

2011

de 9 h à 21 h

Atteindre de nouveaux horizons avec la formation

DOSSIER

ENTREPRENDREN°22

- OC

T. 20

11 -

2 e Magazine de la Chambre de Commerce et d’Industrie

en Beaujolaisen BeaujolaisMagazine de la Chambre de Commerce et d’Industrie

Page 2: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

Chefs d’entreprises, comités d’entreprise, collectivités : motivez et remerciez vos collaborateurs. Offrez des chèques cadeau à vos salariés (exonérés de cotisations sociales) pour leur faire bénéf icier d’un choix unique et de qualité chez plus de 350 commerçants et artisans.

Commandez-les sur www.fedekdo.frou par téléphone : Fédération des Associations de Commerçants et Artisans du Pays Beaujolais 04 74 62 73 00

FEDEKDO :le chèque cadeau

100 % Beaujolais

Pensez aux Chèques Cadeau Fédékdo

spécimen

spécimen

spéc

imen

Page 3: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2011 3

SOMMAIREENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS N°22 OCTOBRE 2011

Réalisation :Chambre de Commerce

et d’Industrie de Villefranche et du Beaujolais

317 Bd Gambetta - BP 7042769654 Villefranche sur Saône

Cedex Tél. : 04 74 62 73 00Fax : 04 74 65 31 79

www.beaujolais-cci.comE-mail : [email protected]

ISSN 1951-0918

Directeurde la publication :

Noël COMTE

Coordination de la réalisation :

Elisabeth MEYZEN

Rédactrice en chef : Elisabeth BALLERY

Rédaction :Agence de presse Be-presse

(M. Massip - F. Sigot)

Photos : Francis Mainard

Crédits photos :Fédékdo, Grange pavoisement,

Le Temps du Vitrail, Réserves précieuses,

Andres Rodriguez - Fotolia.comTous droits réservés.

Reproduction interdite sauf accord de la direction Entreprendre en Beaujolais

Montage et réalisation du magazine :

Shifumi - www.shifumi.com69004 Lyon

Flashage,impression, façonnage

Imprimerie Chirat42540 Saint-Just-la-Pendue

Adhérent :

Abonnement au trimestriel : 8 € (4 numéros par an)

Tirage : 7000 exemplaires

Cette publication est adressée aux ressortissants de la CCI

du Beaujolais gracieusement.

4 TABLEAUX DE BORD 5 ÉDITORIAL 6 ACTUALITÉS 8 PRODUITS 10 DOSSIER Atteindre de nouveaux horizons avec la formation

17 SERVICES Simee fait rimer agrandissement avec développement

18 ENVIRONNEMENT Le salon de coiffure Mariette mise sur l’environnement

19 CRÉATION Créacoustic se développe sans bruit

20 INDUSTRIE CG Médical mise sur le sur mesure

21 À TABLE La Feuillée réinvente le bistrot de village

22 ACTUALITÉS JURIDIQUES

23 DOSSIER RHÔNE-ALPES ÉCONOMIE PME : comment piloter sa croissance numérique ? 31 ACTUALITÉS CCI • Le 20 octobre, la CCI crée l’événement avec le Salon de l’Entreprise • Nouveau club d’entreprises à Beaujeu ! • Certification ISO 9001 des activités formation de la CCI du Beaujolais • Du 16 au 20 novembre les Vitrines du Beaujolais s’affichent !

P.18ENVIRONNEMENT

P.10DOSSIER

P.20INDUSTRIE

G Vous souhaitez recevoir la NEWSLETTER de la CCI du Beaujolais

G Vous souhaitez connaître les coordonnées des entreprises citées dans ce numéro

www.beaujolais-cci.com

11 octobre 2011 Club des Entrepreneurs de la Région de Beaujeu

13 octobre 2011Atelier repreneurs : La reprise par les salariés

14 octobre 2011Séminaire Dirigeants

18 octobre 2011 Création et reprise d’entreprise.Séance d’information à la CCI

19 octobre 2011 Permanence INPI à la CCI

20 octobre 2011 Salon de l’Entreprise à ParcExpo

24 octobre 2011 Comment optimiser sa trésorerie ? Conseils pratiques de gestion

26 octobre 2011Business Plan : pour tester pendant 1h30 votre projet devant un jury d’experts à la CCI

27 octobre 2011 Club des Entrepreneurs d’Anse /Limas

3 novembre 2011 création et reprise d’entreprise.Séance d’information à la CCI

7 novembre 2011 Séminaire Dirigeants

15 novembre 2011 Création et reprise d’entreprise.Séance d’information à la CCI

16 novembre 2011 Permanence INPI

17 novembre 2011 Business Plan : pour tester pendant 1h30 votre projet devant un jury d’experts à la CCI

21, 22, 23, 24, 25 et 30 nov. 2011 Stage 5 Jours pour EntreprendreFormation pour les futurs créateurs et repreneurs à la CCI

24 novembre 2011 Atelier repreneurs : le plan de reprise

28 novembre 2011 Conférence : Approche stratégique de la gestion grâce aux tableaux de flux

29 novembre 2011 création et reprise d’entreprise.Séance d’information à la CCI

5 et 6 décembre 2011 Stage Auto-Entrepreneur : tout savoir sur le statut d’auto-entrepreneur

8 décembre 2011 Club Qualité Sécurité Environnement

Contact CCI :Dominique CéruttiTél. : 04 74 62 73 00

AGENDA

Page 4: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

Indicateurs économiques du BeaujolaisIndicateurs économiques du Beaujolais

TABLEAU DE BORD

4 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2011

janv. mars mai juillet sept. nov.30

40

50

60

70

80

Taux d’occupation des hôtels du Pays Beaujolais

2010 2011 (taux en %)

(source INSEE)

147 29 48

122

154 31 50

23 43

126 23 52

129 44 63

144 23 32

1er trim.

0 50 100 150 200 250

2010

2011

2e trim.

2010

2011

3e trim. 2010

4e trim. 2010

Les créations et reprises d’entreprise en Beaujolais

créations pures reprises transferts(source CCI)

2010

3e trim.2011

4e trim. 2010

1er trim. 2011

2e trim.

2010

2011

0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000

4566

3060 1089

4303 1965

2000 140965

2707 2731378

402

5047 1868 593

279

1931 424

Mouvements sur l’aérodrome de Villefranche-Tarare

avions hélicoptères ULM

(source CCI)

8761

2537

6156

1418

8480

3039

Commerce Industrie Service0

500

1000

1500

2000

2500

3000

3500

Répartition des entreprises dans le Beaujolais

(source CCI - au 30/06/2011)

8480

4 286

6 156

7 182

218 378

8761195 491

254 364

8 453231 745

193 399

216 256

1er trim.

0 50 000 100 000 150 000 200 000 250 000 300 000

2010

2011

2e trim.

2010

2011

3e trim. 2010

4e trim. 2010

Trafic marchandises aux ports de Villefranche-sur-Saône

trafic voie fluviale trafic voie ferrée(source CCI)

Population : chiffres en vigueur au 01/01/2011

Nombre d’habitants Poids

Communauté d’Agglomération de Villefranche sur Saône 50 437 35 %

Communauté de Communes Beaujolais Saône - Pierres Dorées 22 074 16 %

Communauté de Communes BeaujolaisVal de Saône 18 747 13 %

Communauté de Communes des Pays du Bois d’Oingt 16 379 11 %

Communauté de Communes de la Région de Beaujeu 12 798 9 %

Communauté de Communes Beaujolais Vauxonne 11 551 8 %

Communauté de Communes du Haut-Beaujolais 4 424 3 %

Communauté de Communes Beaujolais Nizerand Morgon 4 330 3 %

Communauté de Communes BeaujolaisVal d’Azergues 3 395 2 %

TOTAL CCI du Beaujolais 144 135

Arrondissement de Villefranche 194 734 74 %

Rhône 1 720 308 8 %

(source INSEE)

Page 5: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2011 5

ÉDITORIAL

Faites la différence en misant sur la formation !

Dans une économie mon-diale marquée tout à la fois

par de profondes mutations, par une forte instabilité de tous les paramètres étudiés et par une exigence fulgurante de nou-veaux savoirs, les enjeux de la formation sont considérables. La formation constitue le socle de l’évolution des compétences des salariés de l’entreprise pour préserver l’avantage compétitif et s’adapter au mieux aux chan-gements qui s’imposent. Dans le même temps, la formation peut

être l’assurance d’une évolution sociale, mais aussi s’accompagner de reconnaissance et d’estime de soi pour l’individu.

En raison des mutations socio-économiques, d’une concurrence accrue, de l’apparition de nouveaux mé-tiers sur le marché de l’emploi, chacun doit constam-ment adapter ses compétences à de nouvelles exigences technologiques ou organisationnelles. Pour que l’entre-prise reste performante, compétitive, attractive, adaptée aux nouvelles attentes des clients, la mise à niveau des compétences des collaborateurs s’impose continuelle-ment. La matière grise est bien l’atout compétitif ma-jeur et différenciant de l’entreprise, qui lui permet de se développer et d’innover, tout simplement pour exister demain.

Les salariés doivent se former tout au long de la vie pour préserver leur employabilité, pour intégrer les mutations du monde du travail, pour renforcer leurs compétences et ainsi accéder à de nouveaux postes. La formation se vit dès lors comme un vecteur de sécurisa-tion du parcours professionnel de chacun, mais aussi de promotion sociale.

Proposer des formations qualifiantes tout au long de leur carrière aux salariés leur permet de progresser tant sur le plan professionnel que personnel. En retour, la reconnaissance de leurs compétences professionnelles est source de motivation dans l’entreprise. Ainsi vécue, la formation devient facteur de cohésion sociale dans l’entreprise, et le potentiel de l’offre de formation un facteur d’attractivité pour le territoire.

Pour autant, se former n’est pas un réflexe naturel pour tout un chacun. Les freins sont nombreux. L’aspect financier en période de conjoncture délicate en est un, mais pas uniquement, puisque de nombreux disposi-tifs de financement existent. A ce titre, votre CCI vous accompagne dans la mise en place de l’ingénierie de financement et l’élaboration de vos plans de forma-tion. Mais le rapport que l’individu entretient avec la formation est complexe. Reconnaître que l’on ne sait pas ou que l’on doit progresser dans tel ou tel domaine requiert beaucoup d’humilité, mais aussi du courage pour ceux qui redoutent de retrouver dans la formation continue des situations parfois mal vécues sur les bancs de l’école. Cette idée fausse doit être absolument com-battue, car la pédagogie de l’adulte, basée sur la mise en situation et des cas pratiques, ne ressemble en rien à la formation scolaire initiale.

Entreprendre en Beaujolais a choisi dans son dossier de vous présenter des témoignages d’hommes et de femmes, dirigeants ou salariés, qui ont prescrit ou suivi une formation. Je souhaite vivement que leurs expé-riences vous apportent un éclairage nouveau sur les réels enjeux stratégiques de la formation pour l’évolu-tion de l’entreprise et pour celle de ses collaborateurs.

Si la formation permet d’accroître la performance de l’entreprise, encore faut-il que celle-ci définisse avec précision ses besoins spécifiques de formation pour construire son avenir. Vous sensibiliser et vous accom-pagner dans vos choix de formation : une mission fon-damentale de votre CCI. Le réseau des CCI de France est en effet le deuxième formateur après l’Education Nationale. Ce n’est pas un hasard : nous avons su construire des offres adaptées au plus juste aux besoins des entreprises et de leurs salariés.

Je le dis, je le redis, se former et former son personnel, valoriser les compétences, sont les clés de la perfor-mance et de l’excellence !

Faites la différence en misant sur la formation !

Noël Comte, Président de la Chambre de Commerce

et d’Industrie de Villefranche et du Beaujolais

Page 6: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

6 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2011

ACTUALITÉS

La gastronomie à la table d’Arthur TraiteurFermement décidé à pratiquer

le métier de cuisinier en dé-pit d’un accident de moto qui l’a laissé paraplégique, Arthur Brunet réalise désormais son rêve à travers Arthur Traiteur. Fondée fin 2010 à Villefranche-sur-Saône, la jeune entreprise propose un service à l’occasion de mariages, réceptions, sémi-naires d’entreprises, congrès, fêtes ou plateaux repas. « Arthur travaille en cuisine et j’assure l’administratif et le commercial. Nous faisons appel à des extras en cuisine et en service lorsque

nous avons des commandes im-portantes », explique Pascale Brunet, mère d’Arthur. Depuis quelques semaines, Arthur Traiteur a même enrichi son offre d’un service traiteur gas-tronomique en partenariat avec le chef étoilé Lyonnais Christian Têtedoie, qui a cosigné la carte avec Arthur Brunet. La gastrono-mie s’invite aussi dans un « pack séminaire » : « Nous proposons aux entreprises de leur trouver un lieu permettant d’organi-ser leur séminaire ou congrès, nous nous occupons des repas

et des cocktails et nous organi-sons une animation sous forme de mini concours de cuisine orchestré par Christian Têtedoie et Arthur », annonce Pascale Brunet. Un concept innovant lancé fin septembre au Domaine de la Ruisselière à Lacenas, au cours d’une soirée qui a permis de récolter des fonds pour l’asso-ciation Alarme. Celle-ci œuvre pour la recherche sur la régé-nération cellulaire de la mœlle épinière.

Nouvelles orientations de développement pour le Pays Beaujolais

Signé en février dernier entre la Région et le Syndicat Mixte

du Beaujolais, le Contrat de Développement Durable Rhône-Alpes du Pays Beaujolais trace les grandes orientations de déve-loppement du Pays Beaujolais

pour les six prochaines années. Doté d’une enveloppe globale de 15 millions d’euros, il va per-mettre de financer des actions visant notamment à la valorisa-tion des richesses culturelles et patrimoniales et au développe-ment économique. « Nous avons d’ores et déjà fléché plus d’une vingtaines d’actions prioritaires, parmi lesquelles l’aide à la créa-tion d’éco gîtes de groupes, mais aussi la reconversion du vignoble ou encore l’aide à l’installation et à la transmission d’entreprises, ou le déploiement d’une offre de logements recen-trée sur les principaux pôles de

vie de notre territoire », souligne Daniel Paccoud, président du Syndicat mixte du Beaujolais porteur du CDDRA. Le nouveau contrat s’inscrit donc dans la continuité de son prédécesseur, mais aussi en complémentarité avec les autres outils de déve-loppement du Pays Beaujolais comme le SCoT (Schéma de Cohérence Territoriale) qui donne la vision globale du déve-loppement du territoire jusqu’en 2030 et sert désormais de base à l’élaboration de l’ensemble des documents d’urbanisme du pays Beaujolais. www.pays-beaujolais.com

Les habitudes de consommation

à la loupeDepuis le 12 septembre

et jusqu’au 10 décembre, les habitudes

de consommation des ménages

du Beaujolais et au-delà de l’agglomération

de Lyon sont scrutées de près. Types de produits

privilégiés, lieux d’achat, fréquence des achats et bien d’autres habitudes liées à la consommation

vont être analysées dans le cadre

de la 9e enquête sur les comportements d’achat des ménages.

Unique en France, sur un territoire

de 50 kilomètres autour de Lyon, incluant

le Rhône et une partie des 3 départements

limitrophes (soit 2,3 mil-lions d’habitants),

cette enquête est réalisée

en partenariat par la Chambre de Commerce

et d’Industrie de Lyon, le Grand Lyon,

le Département du Rhône, la Ville de Lyon, la Chambre de

Métiers et de l’Artisanat du Rhône,

la Chambre de Commerce et d’Industrie

du Beaujolais et les 3 syndicats mixtes por-

teurs de Schémas de Cohérence Territoriale

(Agglomération lyonnaise, Beaujolais,

Ouest lyonnais). Les résultats

de cet observatoire, renouvelé tous les 5 ans,

seront dévoilés en septembre 2012.

Pour participer à cette enquête,

répondez au questionnaire

sur : consorhone.fr ou sur www.beaujolais-

cci.com.

AJ Proglass se lance sur un marché de niche Si l’on dénombre une myriade d’ac-teurs sur le marché de la réparation de pare brise pour les véhicules lé-gers, sur celui des gros véhicules en revanche, ils se comptent presque sur les doigts d’une main. Le constat n’a pas échappé à Aboubakar Fofana et Jérôme Borgfeldt. C’est pourquoi ils viennent de créer à Anse AJ Proglass. « Nous avons tra-

vaillé durant plusieurs années chez un acteur national de la réparation de pare brise. Nous étions spécialisés sur les interventions qui concernent les gros véhicules. Constatant que le marché était porteur, nous avons décidé de nous lancer en février dernier », résument les deux jeunes associés. Réparation d’impact ou remplacement, Aboubakar Fofana et Jérôme Borgfeldt mettent leur savoir-faire à disposition des pro-

priétaires de poids lourds, véhicules agricoles et autobus, bien au-delà des frontières du Beaujolais. « Sur les gros véhicules, les interventions sont en général programmées, donc cela nous permet de travailler sur un vaste territoire de Rhône-Alpes à la Franche Comté », pré-cisent Aboubakar Fofana et Jérôme Borgfeldt, satisfaits de leurs pre-miers mois d’activité. n

En bref

Page 7: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2011 7

ACTUALITÉS

Carton plein pour les prépas du lycée Claude Bernard

Ouverte en septembre 2009, la classe préparatoire ECT

(économique et commerciale, voie technologique) du Lycée Claude Bernard signe un sans faute. En effet, tous les élèves de la première promotion ont décroché cet été une admission dans une grande école de com-merce. « Presque tous étaient admissibles dans 10 à 15 écoles, l’un d’eux même à HEC, et au fi-nal, il est à l’ESSEC », se réjouit Jacques Guillaumat, proviseur

du lycée. Le fruit d’un travail soutenu de la part des étudiants, mais aussi de conditions d’études optimales mises en œuvre par l’équipe pédagogique. « Nous avons un partenariat avec EM Lyon ; nos jeunes sont accompa-gnés par des tuteurs étudiants à EM Lyon qui les conseillent et les aident à préparer les concours et à mieux appréhender ces deux années de classe prépa. Grâce au programme de l’association « Passeport ’Avenir », chacun est

aussi suivi par un tuteur, cadre d’entreprise, qui lui parle de son métier et lui ouvre les portes sur le monde professionnel. Enfin, en plus des enseignements, nos élèves bénéficient également de modules de coaching organisés par l’Université Lyon III afin de mieux gérer leur stress et ap-prendre à travailler en groupe », détaille Maria-Luisa Launoy, proviseur adjointe.

Le Musée Paul Dini fête ses 10 ans Pour son dixième anniver-

saire, le musée Paul Dini, qui reçoit pas moins de 20 000 à 25 000 visiteurs par an, à choisi de mettre à l’honneur un trio d’artistes amoureux du Beaujolais : Maurice Utrillo, sa mère Suzanne Valadon, son beau-père André Utter. Mais au-delà des œuvres de ces trois peintres, ce sont leurs ren-contres artistiques qui seront célébrées. L’exposition propose donc une sélection de tableaux réalisés par les artistes de 1909 à 1939, entre Paris, la rue Cortot et leur lieu de villégiature au château de Saint-Bernard, tout proche de Villefranche-sur-

Saône. « Autour de ce trio, c’est toute la scène artistique de la région que l’on pourra

découvrir », déclare Sylvie Carlier, conservatrice en chef du musée Paul Dini. L’expo- sition rassemble 150 peintures, dont 40 œuvres de la collec-tion du musée de Villefranche ainsi qu’une centaine de docu-ments, 10 œuvres graphiques et une trentaine de photographies de Blanc Demilly (Théodore Blanc et Antoine Demilly, deux photographes lyonnais de renom, beaux-frères dans la vie). Présenté du 16 octobre 2011 au 12 février 2012, l’évé-nement devrait donc rayonner bien au-delà des frontières du Beaujolais.

Nouvelle présidence pour le Service de Santé au Travail de Villefrancheet BeaujolaisGabrielle Motte, cogérante de l’Agence de création graphique DG Promo, vient d’être élue à la présidence de l’Association STVB (Service de Santé au Travail de Villefranche et du Beaujolais). Un mandat placé sous le signe de la réforme des services de santé au travail : « la réforme de juillet dernier met l’accent sur la prévention et le conseil », résume Gabrielle Motte. L’amélioration des conditions de travail et la diminution des risques professionnels sont donc désormais les grandes lignes qui guident l’action des 18 médecins du STVB qui compte 4350 entreprises adhérentes, soit plus de 45 000 salariés. « La mission de ces professionnels de la santé au travail est d’une part d’être plus proches des chefs d’entreprise afin de les conseiller dans l’adaptation des postes de travail pour limiter les maladies professionnelle, et d’autre part d’éviter toute altération de la santé des travailleurs du fait de leur travail. Mais ils ont également un grand rôle à jouer en matière de prévention des consommations de drogue et d’alcool, ainsi que dans le domaine de la veille sanitaire », précise la présidente du STVB. Elle entend bien redonner ses lettres de noblesse à la médecine du travail, une profession hautement spécialisée.

Le royaume des assemblages vissés est à BellevilleEcrous, vis, rondelles… Depuis Belleville-sur-Saône, Didier Dubois trouve une solution pour réaliser tout type d’assemblage vissé, avec ou sans sécurisation de la fixation. Après une première partie de car-rière chez plusieurs fabricants, ce connaisseur a en effet décidé de voler de ses propres ailes et de créer une activité de négoce. « Mes

clients sont uniquement des pro-fessionnels à qui je propose aussi bien des produits standards du commerce que des pièces réalisées sur plans, à la demande du client, en matières spécifiques ou en trai-tements de surfaces particuliers », précise Didier Dubois. Les articles sont réalisés en frappe à froid, frappe à chaud ou par découpage en privilégiant la provenance euro-péenne. La Boulonnerie Visserie

des bords de Saône est capable de fournir aussi bien les fabricants de machines d’emballage, de condi-tionnement, agricole et viticole que les carrosseries industrielles, ou les sous-traitants et fabricants de mul-tiples secteurs d’activité. Epaulée par Beaujolais Initiatives, cette nou-velle entreprise qui a débuté son ac-tivité au printemps dernier compte déjà des clients sur l’ensemble du territoire. n

En bref

Page 8: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

8 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2011

Il est revenu Le Temps du Vitrail Au centre d’Oingt, les fenêtres de son atelier donnant directement sur les vitraux d’une église du onzième siècle, Christelle Mahé vous accueille dans un univers entièrement consacré au vitrail et à la création d’objets en verre. « J’ai toujours eu la fibre artistique et après avoir touché à plusieurs modes d’expression, quand j’ai croisé la route du verre, c’est lui qui m’a choisi », explique la jeune vitrailliste. Christelle Mahé maîtrise aujourd’hui autant l’art traditionnel (verres teintés dans la masse, sertissage au plomb, soudure à l’étain…) que des techniques d’assemblage plus modernes : Tiffany (sertissage au ruban cuivre), collage UV, vitrail à verre libre, thermoformage, verres fusionnés… Une polyvalence qui

lui permet de donner libre cours à sa créati-vité et de travailler du petit bijou jusqu’à la fenêtre monumentale, en passant par les lu-minaires, paravents, les objets de décoration ou la restauration de monuments. « J’étudie tous les projets de chantiers de particuliers avec une prédilection pour le sur mesure et le grand format », ajoute Christelle Mahé. Et pour ceux qui se prennent au jeu, Le Temps du Vitrail propose des stages d’initiation à la journée, des sessions destinées aux ado-lescents pendant les vacances scolaires ou, pour les mordus, des cours au trimestre, se-mestre ou à l’année pour la réalisation d’un projet complet de vitrail.

Fédékdo s’offre un nouveau visuelNouveau visuel, nouveaux adhérents, offre encore plus large : les chèques cadeaux de la Fédération des Associations de Commerçants et Artisans du pays Beaujolais font peau neuve. « Nous propo-sons maintenant une offre encore plus diverse puisque les chèques Fédékdo peuvent être utilisés dans 350 commerces et entreprises artisanales de quinze communes du Pays beaujolais, dans un périmètre élargi depuis l’adhésion de l’union commerciale de Lamure-sur-Azergues », argumente David Kyrszak, président de la fédération. Disponibles en ligne (www.fedekdo.fr) ou auprès de la fédération, les chèques cadeaux sont principalement utilisés par les employeurs et comités d’entreprises. Ils permettent, entre autres, à un employeur d’en offrir à ses salariés en diminuant ses charges. « Par rapport à d’autres chèques cadeaux, Fédékdo a l’avantage de la diversité et de la proximité, une entreprise peut ainsi faire valoir son ancrage en Beaujolais », poursuit David Kyrszak. Le président développe un autre avantage, pour les commerçants cette fois : « Avec la visibilité du site internet et une diffu-sion de plus en plus large sur le territoire, le chèque cadeau reste la communication la plus rentable qu’un commerçant puisse s’offrir en Beaujolais ». Enfin les chèques cadeaux sont également accessibles aux particuliers depuis le site Internet. www.fedekdo.fr

Spécimen

Page 9: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

Réserves précieuses remet à la page le vin « à la cuve » pour les particuliers

À l’heure où la question du traitement de nos déchets d’emballage devient problématique, la vente en volume de produits alimentaires fait un retour remarqué. Astrid Terzian a créé Réserves précieuses en 2008, à Lacenas, et propose aujourd’hui à la grande distribution un système de distribution auto-matique de produits liquides, principalement du vin. « Inspiré de la cuve traditionnelle du caviste de quartier, notre procédé breveté est adapté aux exigences de la distribution moderne », affirme Astrid Terzian. Le principe est simple : en magasin, le client remplit le contenant de son choix (bouteille, cubi…) de la quantité voulue. Il se sert à l’aide d’un pistolet et le volume s’affiche au fur et à mesure de la distribution sur un compteur. Un ticket de caisse est édité une fois le pistolet raccroché. Le client n’a qu’à le coller sur son contenant avant de passer en caisse. Le système est déjà retenu par quelques ma-gasins de grande distribution. « Il est aussi adapté à d’autres produits liquides », poursuit la dirigeante de Réserves Précieuses (650 000 € de chiffre d’af-faires), qui vient de créer une deuxième société, Réserves d’Idées, afin de piloter la fabrication de ses machines toutes réalisées en France. www.reserves-precieuses.fr

PRODUITS

Granger pavoisement fait bonne impression Imprimer tout motif sur un support textile : c’est le métier de base de Granger pavoisement, à Villefranche-sur-Saône. Mais si les drapeaux nationaux représentaient encore la majorité de la production il y a quelques années, aujourd’hui, ce sont les marchés de la communication et de la publicité qui prennent de plus en plus d’importance. « Du stand pour un salon professionnel au fond de vitrine et jusqu’à la carte de visite, tous les types de communication peuvent passer par le textile, plus durable et qualitatif que le papier, plus léger que le PVC », argumente Olivier Granger, son gérant. Au siège de Villefranche, tout équipé pour l’impression numérique du textile en plusieurs formats, Granger pavoisement maîtrise de A à Z sa production, en partant du tissu blanc jusqu’au stand complet, dont il assure également la pose et jusqu’à la confection pour les petits articles. « L’avantage du numérique, outre la qualité d’impression,

c’est qu’il permet de réaliser aussi bien une pièce qu’une grande série. Nous pouvons ainsi travailler avec des décorateurs ou même avec le prêt à porter pour des échantillonnages », poursuit Olivier Granger. Devant les applications multiples de l’impression textile, le dirigeant a choisi de lan-cer de nouveaux produits et services. « Nous sommes en train de mettre en place la location et la vente de stands modulables ISOframe », explique Olivier Granger. www.granger-pavoisement.fr

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2011 9

Page 10: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

DOSSIER

‘‘ ‘‘

Rendue plus accessible par la réforme de 2009, la formation continue

est désormais mieux intégrée à la vie de l’entreprise.

10 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2011

Page 11: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

INDUSTRIE

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2011 11

DOSSIER

C’est parce qu’elle voulait évo-luer dans son poste de comp-table que Nelly Perrin, à 23 ans,

a repris ses études en parallèle de son emploi salarié dans une petite PME lo-cale. En 2003, elle commence à suivre les unités d’enseignement du Diplôme de comptabilité et de gestion (DCG) à la Chambre de Commerce et d’Indus-trie du Beaujolais. Afin de décrocher ce diplôme d’Etat de la filière d’expertise comptable et d’approfondir ses connais-sances dans les domaines comptables, économiques et juridiques, la jeune femme assiste à des cours un ou deux

soirs par semaine et un samedi par mois, sans compter le travail personnel, le tout en dehors de son temps de travail sala-rié. Et c’est en 2009 qu’elle obtient son diplôme, de niveau licence. « Avant tout, c’est une fierté personnelle », assure la jeune fille qui a fait de sa démarche un investissement pour l’avenir de sa car-rière professionnelle.

Une mise à niveau permanenteÀ l’opposé de cette démarche toute personnelle, la société Groupe Fructa Partner (Limas, 60 M € de chiffre

La formation, en faisant évoluer les hommes, aide les entreprises à progresser et à passer de nouveaux caps.

C’est encore plus vrai dans un monde économique en mouvement permanent. Une évolution facilitée

par la réforme de la formation continue de 2009 et le regroupement d’acteurs régionaux.

Des salariés et des dirigeants du Beaujolais témoignent.

Atteindre de nouveaux horizons avec la formation

Page 12: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

d’affaires), spécialisée dans le négoce de jus de fruits pour la grande distribu-tion française, dispose elle d’un plan de formation annuel pour sa quinzaine de salariés. Dans cette entreprise où l’inter-national est le terrain de jeu habituel, la maîtrise de l’anglais est primordiale et la mise à niveau permanente. « La for-mation fait partie intégrante du fonc-tionnement de la société au quotidien, explique Christine Carpentier, attachée de direction de la société de Limas. Les formateurs du Centre de Langues de la CCI du Beaujolais viennent dans nos locaux entre 12h et 14h ou sur le temps de travail des salariés, lesquels ont tous la possibilité de bénéficier d’objectifs personnalisés ».

« Chacun doit construire sa carrière professionnelle »Quoi de commun entre les salariés poly-glottes de la PME travaillant à l’interna-tional et la jeune comptable ? « En ma-tière de formation, pour une entreprise, comme pour un individu, ne plus se for-mer, c’est se condamner à ne plus évo-luer et donc à régresser, affirme Jean-Christophe Rouaix, responsable du pôle formation de la CCI du Beaujolais. Et a contrario, se former, c’est forcément progresser ». Nelly Perrin l’a bien com-pris, qui affirme « aujourd’hui, il revient à chacun de construire sa propre car-rière professionnelle, notamment en continuant à apprendre et en validant ce qui est acquis tout au long de sa vie pro-fessionnelle ». Qu’elle soit à l’initiative de l’employeur (plan de formation) du salarié (congé de formation) ou initiée conjointement (Droit individuel à la formation -DIF- et période de profes-sionnalisation) la formation continue a un double objectif : développer la compétitivité et le niveau des salariés et dirigeants, quel que soit le secteur d’activités ou la taille de l’entreprise concernée. Et à l’heure où la question de l’employabilité des individus devient une question centrale dans le monde du travail, les initiatives se multiplient.

Une offre élargieAfin d’offrir aux entreprises une gamme de stages plus large, plus de souplesse dans les dates d’ouverture de sessions et trois lieux de formation, les CCI du Beaujolais, de Lyon et du Roannais se sont réunies pour présenter un catalogue commun. « Management, communica-tion et développement personnel, ges-tion des ressources humaines, gestion et comptabilité, informatique, vente et marketing, commerce international, lan-gues, qualité/sécurité/environnement, formation spécifiques pour les commer-çants : CCI Formation a élargi son offre avec plus de 300 thèmes, la possibilité de travailler en collectif, en binôme ou individuellement, avec en plus l’assu-rance que donne la certification Iso 9001 sur toutes nos formations », indique t-on à la CCI du Beaujolais, qui prend éga-lement en charge le traitement adminis-tratif des dossiers de financement des formations pour les travailleurs non salariés.

« Ne pas faire d’économies sur la formation »Rendue plus accessible par la réforme de 2009, la formation continue est désormais mieux intégrée à la vie des entreprises. « Aujourd’hui, nous n’en-visageons pas de réduire notre bud-get concernant le plan de formation. Personne ne peut maintenir ses connais-sances à jour tout seul, juge Christine Carpentier. Même s’il est difficile d’évaluer l’influence de la formation sur le résultat de l’entreprise, nous pou-vons, a contrario, quantifier ce que re-présenterait l’arrêt de toute formation : par exemple en terme de litige commer-cial si nous ne restions pas en veille per-manente sur l’évolution de la réglemen-tation produits ou logistique »… Encore plus concrets, les stages « animer et diriger une équipe », « mieux acheter ses prestations de transport » s’avèrent proches des préoccupations les plus terre à terre de l’entreprise de négoce. Pour d’autres, la formation est un préa-

12 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2011

‘‘‘‘Dans cette entreprise où l’international

est le terrain de jeu habituel, la maîtrise

de l’anglais est primordiale

et la mise à niveau permanente.

Page 13: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2011 13

lable obligatoire à l’obtention d’un nou-veau marché : c’est le cas pour Romaire SA (lire l’encadré) qui forme des sala-riés en vue d’obtenir une certification exigée par un donneur d’ordres. Dans d’autres domaines, d’autres retombées, plus indirectes, mais bien réelles restent complexes à chiffrer. « Il est difficile

de quantifier le résultat d’une forma-tion sur le management en quelques semaines, reconnaît Nicolas Denis, pré-sident d’Oralia cabinet Boffy et de régie Pondevaux, régies immobilières cala-doises, dont deux salariés - de dix ans et 25 ans d’ancienneté - ont récemment bénéficié d’une formation de manager

d’équipe au moment de leur entrée dans de nouvelles fonctions d’encadrement. « Il était néanmoins nécessaire de les former à ce nouvel engagement et à ces nouvelles compétences particulières pour des prises de décision efficaces et pérennes », estime le dirigeant de ces deux PME représentant 25 personnes,

Quand le groupe Romaire (Arnas, 80 salariés) a décidé de développer son activité sur le marché du ferro-

viaire et, pour cela, de décrocher l’indispensable norme ISO 15085 exigée par les donneurs d’ordre du secteur, son dirigeant, Gilles Romaire n’a pas hésité. « La culture de la formation est fermement ancrée dans notre entreprise. Nous suivons notamment le programme « optimiser votre système de production par l’amélioration continue ». Aussi notre plan de formation annuel nous a permis d’intégrer ce nouvel aspect en vue d’intégrer la norme », rappelle le dirigeant. Quatre opérateurs du sous-traitant spécialisé dans la transformation et la peinture des métaux ont donc suivi pendant sept semaines une formation dirigée par un organisme agréé par l’Institut français de la soudure.

Un stage qui devra permettre la certification de quatre sou-deurs et la nomination d’un salarié référent qui va établir un mode opératoire pour tout le groupe. « Si l’acquisition d’un niveau de maîtrise supérieur dans le domaine de la soudure nous permet dans un premier temps d’aborder le marché du ferroviaire, nous pourrons ensuite prétendre à travailler pour d’autres secteurs, comme le nucléaire ou l’aéronautique. C’est un investissement nécessaire pour continuer à progresser. Dans la conjoncture, le degré d’exi-gence des donneurs d’ordre continue d’augmenter et nous oblige à nous remettre en question. Dans ce contexte, la formation devient encore plus stratégique pour l’entre-prise », explique Gilles Romaire.

Romaire forme une équipe soudée

Page 14: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

Sylvie Provence soigne l’apparence

Spécialisée dans le bien-être, la réflexologie et les cosmétiques naturels, Sylvie Dauvergne est bien placée pour savoir que la première impression donnée est primordiale. C’est

la raison pour laquelle cette professionnelle, gérante de la « boutique de bien-être » bap-tisée Sylvie Provence, à Villefranche, attache autant d’importance à la vitrine de son ma-gasin. « J’ai choisi de me former une journée à la CCI avec le stage « le magasin vendeur. Développez l’attractivité de votre point de vente », qui m’a permis de revoir l’agencement et la décoration de mon magasin et de bien présenter mon offre en vitrine. De par la nature de mes prestations, je ne peux pas me satisfaire d’un magasin qui ne soit pas à la hauteur », explique la commerçante. Résultat, les gens s’arrêtent aujourd’hui devant cette boutique, différente et excentrée. Difficile d’évaluer précisément les retombées, mais Sylvie Provence ne passe plus inaperçu. « Quand on débute dans un commerce, il est important de faire le tri de toutes les sollicitations, poursuit Sylvie Dauvergne. Avec cette formation, j’ai la conviction d’avoir fait un investissement utile pour une dépense modérée ». Persuadée de la nécessité de continuer à se former pour améliorer encore ses prestations, la relaxologue envisage maintenant de suivre un stage sur l’emballage et les paquets cadeaux… quand son emploi du temps chargé le lui permettra.

14 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2011

Page 15: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

qui poursuit : « Tout va extrêmement vite aujourd’hui. Nous ne pouvons donc pas nous permettre de regarder passer le train en matière de formation et d’évo-lution pour continuer à offrir le meilleur à nos clients ».

Refuser de laisser distancerDe son côté, Christine Carpentier l’ad-met volontiers : la formation est aussi un plus en matière d’image. « Par rapport à nos clients, aux entreprises partenaires avec lesquelles nous travaillons et à notre groupe, on ne peut pas rester sur le chemin, que cela soit en langues, en in-formatique ou en matière commerciale. Se former en continu, c’est aussi refuser de se laisser distancer ! ». Et ce qui est vrai à l’échelle de l’entreprise l’est aussi

quand on s’intéresse à l’individu. Des responsables de ressources humaines constatent que des salariés formés régu-lièrement sont mieux dans leur emploi, que le turn-over devient alors moins important… « Bénéficier d’une forma-tion, c’est aussi bénéficier d’une cer-taine reconnaissance », constate Sylvie Vial, responsable ressources humaines de la société Habitat Beaujolais Val de Saône (groupe Amallia - Villefranche - 108 personnes). « Réussir à décrocher un diplôme normalement préparé dans un contexte scolaire, en cours du soir, après le travail, c’est bon pour l’amour-propre, avant même de penser au CV ! » confirme la comptable Nelly Perrin.

Le commerce aussi !Même constat chez les commerçants avec Sylvie Dauvergne (lire l’encadré) : « on se forme d’abord pour soi-même, c’est bon pour l’estime, pour l’image que l’on a de soi et cela se ressent forcé-ment sur notre travail de tous les jours », observe la commerçante. Et Didier Liets, dirigeant de la société informatique MIXconcept (lire l’encadré) d’ajouter : « Le côté humain et très personnel de la formation est primordial. J’ai été com-plètement emballé par cet aspect là. J’y vois plus clair aujourd’hui ».Malgré ces aspects positifs, les études montrent pourtant que l’accès à la for-mation reste fortement inégalitaire selon la taille des entreprises, même si la mise en place du Droit individuel à la for-mation (DIF) a parfois fait évoluer les situations. L’on sait aussi que, si l’effort de formation est plus intense en période d’embellie économique, les entreprises forment moins quand la conjoncture se dégrade, la formation devenant alors un coût à réduire, au même titre que d’autres (étude du Centre d’études et de recherches sur la qualification - CEREQ 2009). Un cercle vicieux qui peut obérer la réactivité de l’entreprise au moment où l’activité repart, ou qui obère ses ca-pacités d’adaptation dans un monde en perpétuel mouvement.

Des mécanismes de prise en charge nombreuxPourtant, les mécanismes de prise en charge financière sont nombreux et de nombreux témoignages s’accordent sur le coût relatif de la formation par rapport à ses retombées, directes et indirectes sur la compétitivité de l’entreprise. « Le coût d’une formation est bien réel, mais somme toute modéré. Au final, le coût le plus important, c’est le temps que passent les salariés ou les dirigeants en suivant les différentes sessions. Mais, là aussi, c’est largement compensé par les avantages retirés. Et puis, quand on additionne le temps passé à effectuer des tâches non productives dans une entreprise… Il y a plus inutile que de se former, non ? » souligne Didier Liets. Pour essayer d’anticiper les besoins et permettre à chacun d’améliorer ou d’acquérir de nouvelles compétences, à HBVS, Sylvie Vial, lors d’un séminaire interne a présenté à une cinquantaine de gardiens d’immeubles de la société les possibilités du Droit individuel à la for-mation (DIF). « Nous avons écouté les demandes en essayant de les agréger à notre plan de formation, en ciblant les thématiques. Une dizaine de personnes ont ainsi suivi une formation de sau-veteur et secouriste du travail, cinq ont choisi l’informatique. Mais il reste assez difficile de promouvoir le DIF auprès des salariés car il s’agit d’une démacrhe individuelle. Beaucoup pensent encore que la formation est à l’initiative de l’employeur. Très peu ont donc l’ini-tiative de choisir eux-mêmes une for-mation ». Et cela sans considérer, que reconnaître avoir besoin de suivre cer-taines formations demande un certain courage vis-à-vis de son entourage, de ses collègues ou de la hiérarchie. « Le regard de l’autre, parfois valorisant peut, a contrario, bloquer certains salariés qui auraient besoin de se former », analyse un directeur des ressources humaines. Un salarié peut aussi se demander si sa formation, une fois effectuée, va être reconnue dans son emploi. Nelly Perrin répond à la question « Dans une TPE,

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2011 15

Page 16: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

formation ou pas, l’évolution interne peut être limi-tée. Tant pis : je sais que dans la perspective d’un prochain poste, je pourrai prétendre à des postes de chef comptable ou de comptable unique ». Car si la formation favorise la progression des salariés, elle est aussi un outil au service de leur mobilité.

Matthieu Massip

16 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2011

MIXconcept : un séminaire pour passer le cap

Suite au départ à la retraite de son associé et à la crise de 2008 qui a également touché comme

beaucoup d’autres son activité d’assistance infor-matique aux entreprises, Didier Liets, gérant de la société MIXconcept (Châtillon d’Azergues) a choisi la formation « Séminaire dirigeant » de la CCI pour définir clairement ses objectifs futurs. Quelques mois après la fin de la dernière session, le dirigeant tire un bilan très positif de son expérience et n’exprime aujourd’hui qu’un regret : « pourquoi ne l’ai-je pas fait avant ? J’ai commencé cette formation dans une période de remise en question, pendant laquelle je m’interrogeais sur la pertinence des prestations de MIXconcept dans un contexte concurrentiel exacer-bé, et je l’ai terminée complètement remotivé, avec plus de visibilité quant à l’avenir de ma structure : j’ai pu définir un cadre clair pour le futur, et des objectifs à atteindre en deux ans », raconte le dirigeant. Entre les deux étapes, cinq sessions collectives avec d’autres chefs d’entreprise et trois face à face avec le consul-tant en charge du groupe se sont déroulées. « Au-delà des impacts positifs sur mon activité, cette expé-rience est aussi un formidable enrichissement humain qui permet de rompre avec la solitude que connaît tout dirigeant de PME à un moment ou à un autre de sa carrière. Avoir des regards extérieurs qui se posent sur vous permet de se poser les bonnes ques-tions ». Aujourd’hui, c’est avec plus d’assurance et de convictions que MIXconcept entame son douxième exercice.

Page 17: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2011 17

Simee fait rimer agrandissement avec développement

Avec de nouveaux locaux plus spacieux

et adaptés à ses activités, la société spécialiste

de l’installation et la maintenance

d’équipements électriques met le cap

sur son développement.

En quittant Arnas pour Saint-Georges- de-Reneins, SIMEE

(Société d’Installation et de Maintenance d’Équipe-ments Électriques) s’est ou-vert les portes de nouveaux développements. Et cela sur l’ensemble de ses métiers : l’installation électrique et le câblage ; la conception et mise en service de process industriels - pour les ma-chines de production ou les équipements d’informatique industrielle par exemple - et la conception d’automa-tismes et d’armoires élec-triques. Mais son directeur n’en reste pas moins prudent. « Lorsque nous avons repris l’entreprise en 1999, nous étions six, nous sommes seize au-jourd’hui. Il est évident que nous souhai-tons continuer à nous développer, mais pas n’importe comment, ni à n’importe quel prix », prévient Carlos Almeida.

Une certification développée pour les industries les plus exigeantesSIMEE, qui affiche 1.5 million d’euros de chiffre d’affaires ne dérogera pas à la règle sur laquelle elle a fondé son essor : « notre entreprise a trente ans. Nous avons toujours privilégié le parte-nariat et le travail sur le long terme avec nos clients. C’est ainsi que nous avons réussi à les fidéliser », commente Carlos Almeida. Ainsi, quel que soit le chantier, l’entreprise de Saint-Georges-de-Reneins met en œuvre des procédures strictes pour le mener à bien. « Nous portons une atten-

tion soutenue à la sécurité de nos équipes comme à celle des clients lorsque nous intervenons sur site à l’occasion de tra-vaux d’installation ou de maintenance. Depuis 2004, l’entreprise est donc cer-tifiée Mase, un référentiel très exigeant, développé à l’origine pour les industries de la chimie et de la pétrochimie. Cette démarche de certification nous a permis de mettre en place un système de mana-gement de la santé et de la sécurité au travail avec des procédures strictes et fiables. En plus des bénéfices sur l’orga-nisation interne, cette certification nous autorise notamment à intervenir sur des sites classés Seveso, ce qui est un atout pour l’entreprise », souligne le directeur de SIMEE. Tous les clients de SIMEE ne sont toutefois pas issus de secteurs sen-sibles puisque la société compte parmi ses fidèles donneurs d’ordres aussi bien de grandes industries que des PME de la région. Pour s’adapter à toutes les

demandes et à chaque type d’entreprise, SIMEE a dernièrement beaucoup investi dans son bureau d’études : « nous avons désormais quatre personnes au sein du bureau et nous souhaitons mettre à profit leurs compétences pour nous développer sur le marché des installations électriques. D’autant que nous disposons aussi de plus de place pour la conception, la fabri-cation et l’organisation des chantiers dans nos nouveaux locaux », fait valoir Carlos Almeida. Un développement qui restera « raisonnable et maîtrisé » selon les pro-pos du dirigeant et qui devrait se faire essentiellement en région Rhône-Alpes, le terrain de jeu favori et quasi exclusif de SIMEE.

La société SIMEE a dernièrement beaucoup investi dans son bureau d’études.

SERVICES

Page 18: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

18 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2011

ENVIRONNEMENT

Le salon de coiffure Mariette mise sur l’environnement

En prenant soin de sélectionner produits naturels et équipements

peu consommateurs d’eau et d’énergie, le salon de coiffure

de Chazay-d’Azergues prouve que développement peut rimer avec

préservation de l’environnement.

Sans s’inscrire en militante, Mariette Clerc est convaincue que des gestes simples peuvent contribuer

efficacement à la préservation de l’envi-ronnement. C’est pourquoi, lorsqu’en 2003, elle reprend le salon de coiffure dans lequel elle a effectué une partie de son apprentissage puis ses premiers pas de salarié, elle décide naturellement de prendre en compte la dimension environ-nementale dans la rénovation de son es-pace de travail. « Je pars du principe que si chacun fait attention à ce qu’il fait, il est relativement facile de préserver l’en-vironnement. Ainsi, quand j’ai dû refaire le salon, j’ai été vigilante en prévoyant les travaux de façon à ce que les nou-veaux équipements soient respectueux de l’environnement », résume la coiffeuse de Chazay-d’Azergues. Pour ne pas trop perturber son organisa-tion et échelonner les investissements, Mariette Clerc a d’abord fait installer des éclairages peu consommateurs d’énergie, puis du double vitrage ; à la faveur de la rénovation du sol du salon, un circulateur d’eau a pu être mis en place dans le sous sol. « Le but est d’avoir toujours de l’eau chaude en mouvement afin de ne pas faire

couler trop d’eau en attendant qu’elle se réchauffe », explique Mariette Clerc. En marge des travaux de rénovation, le salon Mariette a également changé radicalement ses habitudes en matière de type de produits de coiffure. Exit les shampoings, gels et autres tein-tures composés de paraben et d’ammo-niaque, au profit des huiles essentielles et des composants natu-rels. « J’ai toujours pensé que j’étais là pour soigner les cheveux, pas pour les abimer avec des produits agressifs », défend-elle. Au final, il lui aura fallu six ans pour parvenir à équiper et à achalander son salon selon ces nouvelles prescriptions. Une dé-marche conduite avec le soutien de la CCI du Beaujolais, qui a suivi de près les tra-vaux et l’a épaulée dans la rédaction du document unique répertoriant les risques professionnels pour les salariés. Des efforts aujourd’hui récompensés : « Ma plus grande satisfaction est de voir que mes clients sont contents. Certains qui se plaignaient de démangeaisons ou d’aller-gies, ne subissent plus ces désagréments

grâce aux nouveaux produits. D’autres viennent justement chez moi parce qu’ils ont entendu parler de mes actions. Au-delà de la clientèle, avec mon apprentie nous sommes également les premières bénéficiaires de ces changements de pra-tiques. En effet, mon apprentie qui est su-jette aux allergies et à l’asthme ne souffre d’aucune de ces pathologies lorsqu’elle est au salon», se réjouit Mariette Clerc. Les investissements portent donc leurs fruits au niveau de l’activité, et la coif-feuse vient d’embaucher définitivement son apprentie.

Question à

Pierre Lavirotte, avocat au sein du cabinet Delmas Lavirotte

Quels sont les effets de la clause de solidarité au bail lors de la cession d’un fonds de commerce ?« Cette clause est très fréquem-ment incluse dans les baux commerciaux. Toutefois, elle n’est pas obligatoire. La clause de solidarité au bail lors de la cession d’un fonds de com-

merce produit son effet lors de la vente du fonds de com-merce, et donc de la cession du bail commercial à l’acheteur. À cette occasion, elle instaure une solidarité du paiement des loyers entre le vendeur et l’acheteur, qui sont respecti-vement l’ancien et le nouveau locataire du propriétaire des murs dans lesquels s’exerce le fonds de commerce. De fait, si le nouvel acheteur ne paye pas le loyer au propriétaire des

murs dans lesquels s’exerce le fonds de commerce, le pre-mier locataire se retrouve dans l’obligation de s’acquitter de ce loyer. Cette clause peut toutefois être négociée, par exemple pour la limiter dans le temps ou dans son mon-tant. Cette négociation doit, de préférence, intervenir lors de la signature du bail ou, à défaut, lors des négociations et formalités de renouvelle-ment. Comme toute garantie,

la clause de solidarité au bail lors de la cession d’un fonds de commerce est dangereuse. En effet, le recours contre le titu-laire du bail est très aléatoire, car bien souvent si ce dernier ne s’acquitte pas du loyer du fonds de commerce, c’est qu’il n’est pas solvable. Il est donc préférable pour le locataire de la refuser, ou à tout le moins de bien la négocier lors de la signature du bail commercial ».

Des gestes simples qui contribuent tous à préserver l’environnement

Page 19: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2011 19

Le fondateur de Créacoustic traque les bruits pour mieux les faire taire.

CRÉATION

Créacoustic se développe sans bruit

Fondée au printemps 2010, la jeune entreprise caladoise

s’apprête à recruter son premier salarié.

Spécialisée dans la conception d’équipements sur mesure

permettant de réduire les nuisances sonores générées

par les industries, Créacoustic est par ailleurs sur la piste

d’une solution innovante et standard.

En matière d’acoustique, il y a ceux qui, sous les feux de la rampe, s’efforcent d’améliorer le son de

lieux emblématiques tels que les opéras et théâtres. Et il y a aussi ceux qui cherchent à étouffer les nuisances sonores. Nicolas Buffard est de ces derniers. Depuis quinze ans, le fondateur de Créacoustic traque les bruits pour les faire taire ou à tout le moins les diminuer. « Mon objec-tif est de faire en sorte que les industriels soient en phase avec la réglementation qui prévoit des seuils maximum de déci-bels pour le confort des salariés et pour celui des riverains des usines », résume-t-il. Après une carrière de salarié, Nicolas Buffard a décidé de fonder sa propre en-treprise l’an dernier et vient de s’installer au sein de Créacité. Identifier l’origine des nuisances sonores, les mesurer, et sur-tout définir à partir de savants calculs des solutions permettant de les réduire, tel est le quotidien de ce spécialiste de l’acous-tique. « Chaque cas est unique car il est très rare de rencontrer des industries avec des machines identiques ou implantées de façons semblables, ce qui fait que les nuisances qu’elles génèrent sont chaque fois différentes et les solutions à mettre en œuvre pour en venir à bout égale-ment. C’est pourquoi nous proposons aux clients des plans personnalisés ».

Des solutions anti bruits standardUne fois les plans d’action validés par les clients, la jeune entreprise caladoise se charge de la fabrication des équipements « anti bruit » sur mesure et planifie leurs

installations. « De façon générale, les solutions sont relativement standardisées puisque le plus souvent il s’agit d’instal-ler des capotages sur les machines ou des cloisons anti bruit, mais il faut adapter ces solutions à la particularité et au degré de nuisance de chacun de nos clients », constate Nicolas Buffard. Il travaille aussi bien avec des industriels de tous les sec-teurs qu’avec des installateurs de gros équipements particulièrement bruyants comme les turbines à gaz ou à vapeur ou les groupes électrogènes et encore les incinérateurs de déchets. Ainsi ses missions le conduisent à intervenir sou-vent en amont d’un projet pour prévenir les nuisances. Reste que si chacune de ces missions est unique, Nicolas Buffard a remarqué que quelques cas de figure pourraient être modélisés et solutionnés

à l’identique. Aussi, fort de son expé-rience et d’une première année d’activité prometteuse - 500 000 euros de chiffre d’affaires - il ambitionne de recruter son premier salarié afin de se dégager du temps pour se lancer dans la recherche et le développement de solutions anti bruits standard.

Page 20: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

20 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2011

INDUSTRIE

CG Médical mise sur le « sur mesure »En étant toujours avant-gardiste dans la conception de nouveaux

produits, le fabricant et négociant de dispositifs médicaux à usage

unique conserve une longueur d’avance sur la concurrence.

Créée en 1990 au cœur du Beaujolais, CG Médical a débuté par la fabri-cation de housses de protections

stériles pour sondes d’échographie et ca-méras de cœlioscopie. Un savoir-faire qui lui a rapidement ouvert les portes des hôpi-taux, cliniques et cabinets de radiologie. Et ce faisant, l’entreprise a très vite su saisir les opportunités de développement. « Nous avons toujours pris soin de constamment améliorer notre catalogue de produits. D’une part en répondant aux besoins des professionnels de santé avec des fabrica-tions spécifiques, et d’autre part, en étant en veille constante pour achalander notre offre de produits de négoce », explique Delphine Crozier, directrice générale de CG Médical.

Des produits multiples, et un outil de production dernier criPas moins de 950 articles composent au-jourd’hui l’offre de l’entreprise qui va des systèmes de transfert, sangles de maintien, sacs de sable pour le positionnement des malades, au petit matériel pour le bloc opératoire (crayons dermographiques, boites à aiguilles…) et matériel de radio-logie (canules, poches à lavement…). Sans concession sur l’écoute de ses clients et la qualité - CG Médical est certifiée selon

les normes internationales ISO 9001, ISO 13485 et ses produits possèdent le marquage CE – la société s’est organisée pour être en mesure de répondre à cha-cune des demandes des acteurs de la santé. Sa force ? D’abord une équipe de vente composée de 7 conseillers commerciaux capables de couvrir tout le ter-ritoire français, DOM TOM in-clus, et dont la mission va bien au-delà de la vente. « Nos com-merciaux sont en contact perma-nent avec les clients. Ils identi-fient rapidement les besoins afin que nous puissions mettre au point des nouveaux produits », se félicite Delphine Crozier. Ensuite, des collaborateurs réac-tifs et dotés de compétences leur permettant de réaliser des proto-types en un temps record. Enfin, un outil de production dernier cri. « À l’occasion de notre dé-ménagement à Ternand en 2009, nous avons doublé la surface de notre salle propre qui fait désormais 50 m2. Nous avons 8 ouvriers spéciali-sés qui se consacrent à la fabrication des housses de protection. Cette fabrication est encore manuelle, ce qui assure une grande qualité des produits et nous permet une très grande adaptabilité et réactivité », souligne la directrice générale. Les pro-duits de CG Médical sont souvent copiés. Mais fort heureusement, les besoins crois-sants sur son marché et sa réactivité lui permettent de ne pas perdre son avance.

Avec 25 personnes, CG Médical, rachetée en 2008 par la société belge Elann, spécia-liste du conseil auprès des acteurs de santé, a réalisé sur son dernier exercice clos le 30 juin, un chiffre d’affaires de plus de 2 millions d’euros. Jusque-là, l’entreprise a essentiellement concentré ses efforts commerciaux sur le territoire national, mais elle songe aujourd’hui à franchir les frontières. Elle mise bien évidemment sur sa capacité d’innovation pour s’imposer à l’international.

CG Médical souhaite se développer à l’international.

Question à

Lieutenant François Delestrade, commandant le centre d’opé-rations et de renseignement, Groupement de gendarmerie départementale du Rhône

Quelle est l’action de la gendarmerie en direction des entreprises en matière de sécurité économique territoriale ?« L’action de la gendarmerie nationale s’inscrit dans le cadre de la politique d’intelligence

économique de l’Etat. Pour la mener à bien, nous avons mis des partenariats en place avec des associations d’entreprises et les Chambres de commerce, notamment celle du Beaujolais. Sur le terrain, cette action prend deux formes. D’une part des démarches de prévention à la sécurité dans le cadre de réunions, évènements ou autres congrès réunissant des entre-prises. Notre objectif est alors de sensibiliser les entreprises aux risques encourus. Cela va

des cambriolages au piratage des systèmes informatiques. Nous rappelons donc quelques règles élémentaires de sécu-rité pour se prémunir contre ces dangers potentiels. D’autre part, nous pouvons intervenir directement dans une entre-prise pour réaliser un diagnostic de sécurité. Ces interventions peuvent se faire à la demande des chefs d’entreprise, mais aussi à notre initiative et avec l’accord du dirigeant si nous identifions une entreprise pré-

sentant une vulnérabilité, de par son activité par exemple. À partir d’un questionnaire de vulnérabilité et d’une visite in situ, il s’agit de dresser un état des lieux du système de sécu-rité de l’entreprise et de faire quelques préconisations visant à améliorer ce système. Mais en aucun cas, nous ne nous immis-çons dans les modalités de mise en œuvre d’actions correctives, qui résultent du libre choix de l’entreprise ».

Page 21: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2011 21

À TABLE

La Feuillée réinvente le bistrot de villageLa Feuillée, à Theizé,

est devenu un point de chute incontournable en Pierres dorées.

Avec professionnalisme et simplicité, loin des effets de mode,

Bruno Loyet et son équipe réinventent ce que doit être

un vrai bistrot de village : une vitrine des meilleurs produits

de terroir, mis en valeur par une cuisine traditionnelle

et généreuse.

Ah ! S’attabler devant une tête de veau, au bistrot de la place d’un village des Pierres Dorées… S’il

existait un palmarès des plaisirs simples en Beaujolais, celui-là figurerait sûre-ment dans le haut de la liste ! Et quand en plus le restaurant s’appelle La Feuillée, à Theizé, qu’octobre a assorti le feuillage des tilleuls de la terrasse aux tours médié-vales du château de Rochebonne, tout proche, vous comprenez pourquoi vous avez choisi d’habiter la région. Bruno Loyet a fait ce choix il y a dix ans, en rachetant le restaurant de Theizé après un apprentissage dans les meilleures maisons lyonnaises et quelques années à un poste de responsable de la restauration dans le groupe Relais et châteaux. « Je cherchais une affaire qui permette de proposer une bonne cuisine de terroir, fraîche et pas compliquée », explique simplement le quadragénaire Lyonnais qui a aujourd’hui réussi le pari de concilier authenticité, bon goût et un excellent rapport qualité-prix. Car la simplicité ne s’improvise pas. C’est en s’appuyant sur une équipe rodée de cinq personnes, autour du chef Patrick Lorgeou, que Bruno Loyet peut consacrer du temps à dénicher les meilleurs pro-duits, dans une région qui n’en manque pas. « Dès le départ, j’ai pris le parti de m’appuyer sur les producteurs locaux », poursuit Bruno Loyet. Légumes du Bois d’Oingt, de Jassans-Riottier, viande de l’abattoir de Saint-Romain de Popey, is-sue de bêtes parfois choisies directement chez l’éleveur, « comme le faisaient autre-fois les bouchers », ajoute le restaurateur, qui confesse adorer cet aspect là de son métier : « bien acheter de bons produits demande de consacrer du temps à les

connaître et connaître les hommes qui les produisent. C’est à mon avis, une partie importante du métier de restaurateur ».

Aphorismes et pot au feuLoin des effets de mode, cette mise en pratique de l’approvisionnement de proximité a aussi permis à La Feuillée de voir revenir la clientèle locale, très atta-chée à la qualité de ce qu’elle trouve dans son assiette et flattée de voir son terroir si joliment mis en valeur. On ne devient pas par hasard fournisseur des buffets et autres journées « cave ouverte » des vi-gnerons des alentours. Et le week-end, les Lyonnais en balade sont ravis de trouver à La Feuillée la version originale et goû-teuse d’une cuisine trop souvent transfor-mée en attrape touristes chez eux… Tout ce monde se retrouve dans une salle cha-leureuse et rénovée dans le respect d’un charme rétro et des rituels des habitués : la lecture du tableau noir réservé aux aphorismes des clients (« tous les cham-pignons sont comestibles. Certains ne le sont qu’une fois », etc.) est un passage obligé. Sur la carte, renouvelée chaque saison, pas de liste interminable ni de nom ronflant, mais que du frais, du natu-rel, cuisiné pour mettre en avant le pro-duit : une fameuse tête de veau sauce

gribiche, donc, andouillette à la mou-tarde, tablier de sapeur, pièce de charolais maître d’hôtel, tournedos aux morilles, desserts maison… Le chef propose aussi régulièrement ses plats à base de magret, saumon et truite fumés sur place. Ne pas oublier non plus un rendez-vous incon-tournable : chaque lundi midi d’octobre à avril, à La Feuillée, c’est pot au feu ! Pour accompagner ça, pas besoin d’aller chercher midi à quatorze heure (surtout à l’heure du déjeuner) : la carte des vins est une belle vitrine pour les meilleurs producteurs locaux, car les beaujolais des Pierres Dorées méritent eux aussi d’être redécouverts. Si l’on ajoute que le ser-vice, efficace et attentionné, est à l’unis-son de la cuisine, on conviendra de la réussite de Bruno Loyet et de son équipe. N’hésitez pas à monter jusqu’à Theizé. Vous ne pouvez pas vous tromper : c’est sous les tilleuls, face à l’église, sur la place du village.

La FeuilléeHôtel RestaurantLe bourg - 69 620 TheizéTel. : 04 74 71 22 19www.restaurantlafeuillée.comMenu « terroir » à 20 e ; menu « du marché » à 26 e ; menu « grenouilles fraîches » à 30 e ; carte. Pot au feu chaque lundi midi. Fermeture hebdomadaire le mardi.

Bruno Loyet a racheté le restaurant de Theizé après un apprentissage dans les meilleures maisons lyonnaises.

Page 22: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

22 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2011

ACTUALITÉS JURIDIQUES

Transmission en ligne directe - époux/pacses : augmentation des droits fiscaux

Les taux des deux dernières tranches du barème applicables aux successions et aux donations en ligne directe (parents, enfants, petits-enfants) sont res-pectivement portés de 35 % à 40 % et de 40 % à 45 %.

Les taux des deux dernières tranches du barème applicable aux donations entre époux ou partenaires d’un pacs sont respectivement portés de 35 % à 40 % et de 40 % à 45 %.

Les nouveaux taux s’appliquent aux successions ouvertes et aux donations consenties à compter du lendemain de la publication de la loi de finances rectificative pour 2011 au JO.Les abattements et exonérations applicables à ces transmissions demeurent inchangés.

1°Loi de finances rectificative pour 2011 n° 2011-900 du 29 juillet 2011, art. 6 (JO 30/07).

HCR/Débits de tabac et lutte contre le tabagisme : renforcement des contrôles

Le Gouvernement a demandé par circulaire aux préfets de département de :

• Renforcer les contrôles relatifs à :

- L’interdiction de vente de tabac aux mineurs (jeunes < 18 ans et non plus 16 ans),

. Les produits concernés étant l’ensemble des produits du tabac (cigarettes, tabac à rouler, tabac à narguilé, tabac à pipe, cigare, cigarillos, etc.) mais aussi des ingrédients, y compris les feuilles et les filtres ; ainsi que les cigarettes aromatisées (vente, distribution à titre gratuit) ;

. Les clients devant prouver qu’ils sont en droit de se voir vendre les produits en question et donc faire la preuve de leur majorité, par la production d’une pièce d’identité ou de tout autre document muni d’une photographie (liste rappelée dans la circulaire) ;

- L’interdiction de fumer dans les lieux affectés à un usage collectif, sauf sur les terrasses mais à certaines conditions ;

• Limiter l’implantation des lieux de vente de tabac manufacturé dans les zones protégées (Cf. les zones existant actuellement pour les débits de bois-sons à consommer sur place : débits de tabac, ordinaires ou spéciaux, reven-deurs et acheteurs-revendeurs).

Chaque département dressera un bilan au 30 septembre 2011 de la mise en œuvre de la « loi HPST » relative au tabac, des contrôles effectués et des infractions constatées et le fera parvenir en temps utile à son préfet de région.

Circulaire du 3 août 2011 abrogeant notamment la circulaire DGSB/SD6B n° 2005-217 du 3 mai 2005.L. n° 2009-879 du 21 juillet 2009 portant réforme de l’hôpital et relative aux patients, à la santé et aux territoires (HSPT)Consulter la circulaire du 8 août 2011 relative à la lutte contre le tabagisme :http://www.lhotellerie-restauration.fr/journal/juridique-social-droit/2011-08/circulaire- tabac-03-08-11.pdf

DADS-U : Norme 4DS À compter du 1er janvier 2012, la norme 4DS (déclaration dématérialisée des données sociales) remplacera la norme DADS-U (déclaration automatisée des données sociales unifiées).

Cette substitution de norme nécessite une mise à jour des logiciels de paie dès janvier 2012 pour les salaires 2011. S’ils le souhaitent, les employeurs et tiers déclarants peuvent dès à présent préparer ce changement en procé-dant à des déclarations « test ».

Plus de détails : Calendrier et documents téléchargeables : http://www.net-entreprises.fr/html/n4ds.htm

Droits de mutation à titre gratuit : régime d’exonération partielle

Les conditions d’application de l’exonération partielle (75 % de la valeur des titres sociaux) des droits de mutation à titre gratuit portant sur les cessions de titres sociaux ayant fait l’objet d’un engagement collectif de conserva-tion (Pacte DUTREIL) sont assouplies.

- De nouveaux associés non signataires peuvent rejoindre un engagement collectif de conservation sous réserve d’une reconduction de cet engage-ment pour une période minimale de deux ans.

- La cession par un des signataires des titres conservés par un engagement collectif de conservation, ne remet plus en cause le bénéfice de l’exonéra-tion pour les signataires non cédants sous réserve :

. Soit du respect des seuils minimaux de détention après la cession et la conservation de leurs titres par les signataires non cédants jusqu’à l’expira-tion de la période prévue ;

. Soit d’une adhésion du cessionnaire à l’engagement collectif entrainant la reconduction automatique de l’engagement pour une durée minimale de deux ans.

Ces assouplissements s’appliquent aux cessions et adhésions qui intervien-dront à compter du 1er août 2011.

1° Loi de finances rectificative pour 2011 n° 2011-900 du 29 juillet 2011, art. 12 (JO 30/07).

Restauration commerciale : formation à hygiène alimentaire

Les catégories d’établissements de restauration commerciale concernés par l’obligation de formation à l’hygiène alimentaire prévue par le Code rural et de la pêche maritime (une personne au moins dans l’effectif salarié), ainsi que les conditions à respecter par les organismes qui dispenseront cette formation, sont fixées par décret.

Sont concernés : les établissements de restauration traditionnelle et de res-tauration rapide, les cafétérias et autres libres-services. La formation peut être délivrée par tout organisme de formation déclaré à cet effet auprès du préfet de région. Un cahier des charges défini par arrêté (à paraître) déter-minera les conditions auxquelles est soumis l’organisme de formation ainsi que le contenu et la durée de cette formation.

Le décret entrera en vigueur le 1er octobre 2012.

D. n° 2011-731 du 24 juin 2011 (JO 26/06) ; L. n° 2010-874 du 27 juillet 2010, art. 8 + arrêté à paraitre.

Professionnels du recyclage - métaux ferreux et non ferreux : nouvelle déclaration

À compter du 1er janvier 2012, « toute personne physique ou morale se livrant à titre habituel à l’achat au détail de métaux ferreux et non ferreux est tenue de remettre, avant le 31 janvier de chaque année, [...] une décla-ration [...] qui fait apparaître l’identité et l’adresse des vendeurs et le cumul annuel des achats effectués auprès de chacun de ces derniers ».

1° LFR 2011 n° 2011-900 du 29 juillet 2011, art. 51 modifiant le CGI.

Professionnels de l’ameublement : obligation de recyclage

À compter du 1er janvier 2012, les professionnels de l’ameublement qui fabriquent ou commercialisent des produits d’ameublement doivent obligatoirement en assurer le recyclage, soit matériellement, soit en versant une contribution financière à un éco-organisme agréé pour chaque meuble vendu.

Toutefois, il n’existe pas d’obligation de reprise sur la base d’un produit repris pour un produit vendu comme cela existe pour l’électroménager.

A compter du 1er juillet 2012, tout opérateur sur le marché qui ne respec-tera pas cette obligation sera soumis à la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP).

L. n° 2010-1657 du 29 décembre 2010 et C. environnement, art. L. 541-10-6.

Page 23: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2011 23

Page 24: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

24 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2011

Page 25: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2011 25

Page 26: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

26 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2011

Page 27: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2011 27

Page 28: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

28 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2011

Page 29: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2011 29

Page 30: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

30 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2011

Page 31: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2011 31

Chambre de Commerce et d’Industrie du Beaujolais ACTUALITÉS CCI

www.beaujolais-cci.com - Contact • Tél : 04 74 62 73 00 - E-mail : [email protected]

Jeudi 20 octobre, la CCI crée l’événementLe Salon de l’Entreprise se tiendra à ParcExpo Villefranche, de 9 h à 21 h

Forum économique, village d’entreprises, espace de rencontres pro-fessionnelles et d’exposition, le Salon de l’Entreprise est ouvert aux commerçants, industriels, prestataires de services, groupement d’en-treprises, créateurs repreneurs et collectivités locales pour la création et le développement des TPE et PME.

• Plus de 90 exposants seront présents et vous offriront une palette de services et d’offres locales.

• 22 ateliers/conférences de 45 minutes vous permettront de ren-

contrer des spécialistes et experts dans divers domaines. Le « Salon de l’Entreprise » est également l’occasion de découvrir des réalisations remarquables au sein de l’espace « Innovation ». A proximité, rendez-vous à la boutique exemplaire où vous découvrirez ce qui se fait de mieux en matière d’aménagement durable des boutiques : accessibi-lité, gestion de l’eau, éclairage….

Le salon accueillera également les 10 ans de la marque « Made in Beaujolais » et sera le théâtre de la remise des trophées « Excellence 2011 » qui récompenseront les entreprises exemplaires du territoire.

Interview de Michel Faillettaz, Consul général de Suisse à Lyon

• La Suisse est cette année l’invitée d’honneur du Salon de l’Entreprise. Vous serez vous-même aux côtés des organisateurs le 20 octobre. Quel sens donnez-vous à cette participation ?- Cette initiative s’inscrit dans le droit fil du 9e Forum écono-mique Rhodanien de 2009 qui, de façon exceptionnelle, avait quitté les destinations tradition-nelles sur les rives du Rhône pour s’arrimer à Villefranche-sur-Saône, à l’invitation de Noël Comte, Président de la CCI du Beaujolais. Jamais un forum n’avait donné lieu à des échanges ou contacts aussi nourris dans le prolongement de l’événement. Les sujets de réflexion ou de coopération, depuis 2009, ont été nombreux, en particulier entre des acteurs du Beaujolais et du Canton du Valais, sur les sujets

du tourisme, de l’œno-tourisme, de la recherche de produits dé-rivés autour de la vigne, de la valorisation de la biomasse, ou encore de la mobilité des étu-diants… Nous avons aussi ini-tié une opération de benchmar-king entre les deux marques de promotion économique de nos territoires respectifs, Made In Beaujolais et Valais Excellence. Le 20 octobre, nous serons là pour promouvoir le dévelop-pement des relations entre nos entreprises, et répondre à toutes les questions touchant l’écono-mie suisse.

• Précisément, à la faveur de la crise qui secoue les marchés, le franc Suisse consolide sa place de valeur refuge. Comment les dirigeants Suisses vivent-ils cette situation ?- Ils sont extrêmement préoccu-pés. Le renforcement du franc suisse représente un véritable problème pour les entreprises exportatrices. Nous sommes en quelque sorte victimes de notre succès. Depuis 2001, la confé-dération helvétique a voté l’équi-valent d’une règle d’or, qui a eu pour effet de freiner l’endette-ment. Avec le frein à l’endette-ment, les dépenses sont fonction

des recettes. Elles ne peuvent être augmentées que si leur financement est assuré par des recettes supplémentaires ou des sacrifices équivalents. En outre les baisses d’impôts doivent s’accompagner de réductions des dépenses dans la même propor-tion. Le taux d’endettement cu-mulé du gouvernement fédéral, des cantons et des collectivités locales a ainsi chuté à 37 % du PIB, un taux que nous envie bien des Etats… Notre attractivité dans la crise renforce le cours de notre monnaie, ce qui oblige la Banque nationale suisse à inter-venir pour tenter de maintenir un cours plancher de 1,20 franc suisse pour un euro, dans le but de préserver nos exportations.

• Que conseillez-vous aux dirigeants Français qui s’intéressent à ce marché ?- La France représente le troi-sième fournisseur de la Suisse, derrière l’Allemagne et l’Italie. Il existe donc à mon sens de réelles marges de manœuvre pour que les entreprises françaises tra-vaillent davantage avec notre pays, notamment pour celles qui disposent de produits et services innovants, de très bonne qua-lité. La Suisse est une économie forte. Il s’agit de plus d’un mar-

ché de proximité, qui requiert moins d’investissements que d’autres destinations plus loin-taines. Je recommande toutefois aux dirigeants de ne pas focali-ser uniquement leur attention sur la Suisse romande. Elle a certes l’avantage d’être francophone, mais il leur faut aussi considérer le poids économique du canton de Zurich. Ce paramètre com-mence à être reconnu dans votre pays, puisqu’Ubifrance vient d’y créer un bureau économique. L’autre conseil que je peux don-ner aux Français, c’est de ne pas aborder les marchés suisses à la hussarde. L’un de mes amis dirigeants arrivé à 9 h 30 pour un rendez-vous prévu à 9 h l’a appris à ses dépends. Arriver à l’heure en Suisse, c’est être déjà en retard ! Être ponctuel est le début de la fiabilité d’une rela-tion. Et une fois qu’une relation de confiance s’est établie, les Suisses ont pour caractéristiques d’être plutôt fidèles. Ils n’appré-cient pas de changer en perma-nence leurs fournisseurs - on retrouve ainsi des petits-enfants acheter le même vin, auprès des mêmes caves françaises, que leurs parents et grands-parents… et ils sont prêts à reconnaître que la qualité se paie.

Un Salon placé sous le signe du développement des échanges franco-suisses

Page 32: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

32 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2011

90 exposants répondent à vos questionsVenez découvrir le village d’entreprises en Beaujolais, Terre d’excellence

AGORA

ATRIUM

AMPHITHÉÂTRE

ACTUALITÉS CCI

BOULEVARD DU DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE RUE DU COMMERCE ZONE DES ACTIVITÉS

INDUSTRIELLESQUARTIER DES AFFAIRES

ET DES FINANCES

AFPM EIJINOV SOTRADEL DIRECTION RÉGIONALE DES FINANCES PUBLIQUES

CCI DU BEAUJOLAIS FÉDÉRATION DES ASSOCIATIONS DE COMMERÇANTS ET ARTISANS LEAN & MANAGEMENT BEAUJOLAIS BUSINESS ANGELS

PÔLE EMPLOI GIBUS COMMUNICATION SWITCH MADE BNP PARIBAS VILLEFRANCHE

CCIB/FORMATION L’OR-FÈVE ADECCO BANQUE DE FRANCE

SCRIBE POINT PRESSE LABARONNE CITAF COFACE RHÔNE-ALPES

INPI NOMBLOT PEUGEOT PROCELEC GREFFE DU TRIBUNAL DE COMMERCE

SYNDICAT MIXTE DU BEAUJOLAIS VILLEFRANCHE AUTOMOBILES SAS GARDETTE CRÉDIT AGRICOLE

CAVIL VIGNERONS DE BEL AIR LEGROS MÉCANIQUE OSEO

CMAR DEVELAY LES BUREAUX D’AVILA CRÉDIT MUTUEL

DIRECCTE CARTRIDGE WORLD VILLEFRANCHE ALTESOL RENOUVELABLES CER FRANCE

MISSION LOCALE CHASSEURS D’INFLUENCES STVB UBI FRANCE

CALAD IMPULSION ADPM DOMELYS APRIL

AUXIME BOUTIQUE EXEMPLAIRE ACRT

ARFA

QUARTIER DES SERVICES SQUARE DES RÉSEAUX

AJL ESPACE NUMÉRIQUE ENTREPRISES AGIR AVEC ELLES BEAUJOLAIS INITIATIVES

AUTOCARS MAISONNEUVE PORT DE VILLEFRANCHE CLUBS TERRITORIAUX CJD

CONSEIL + CCIB/ESPACE ENTREPRENDRE CAPEB RHÔNE DÉVELOPPEMENT OFFICES DE TOURISME DU BEAUJOLAIS

DARCOR RHÔNE-ALPES CCIB/PÔLE APPUI ENTREPRISES MÉTALLURGIE RHODANIENNE SUISSE

DG PROMO AMALLIA HBVS BTP RHÔNE GENDARMERIE NATIONALE

SECURIS COURS SAS ESPACE HIRWA ORDRE DES AVOCATS CCIB/INNOVATION

TIMS SYSTEMES LYON NSOC ERAI MADE IN BEAUJOLAIS

SEGUINE ET RUIZ SELPRO EXPERTS COMPTABLES (AVEC) BNPSI

CRMN AGIVR ASSOCIATION CLUSTER BEAUJOLAIS

JP ROLLET TRANSPORT APPLIBOX

RSI CENTRE DE GESTION DU STRESS

URSSAF

(Sous réserve de modifications)

Page 33: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2011 33

À L’AGORA9 h 15 à 10 hComment démarrer son activité ?Intervenants : Maurice Aquarone (RSI),Hervé Petitjean (BPNSI), Aurélie Peyret (Auxime),Yves Tavernière (Calad’Impulsion),Muriel Salembien (CCI)L’aventure entrepreneuriale vous tente ? Il n’y a pas qu’une façon de démarrer son activité.Venez rencontrer l’ensemble des partenaires acteurs de la création d’entreprise : ils vous expliqueront les différents statuts pour se mettre à son compte et trouver votre solution !

10 h 15 à 11 hHandicap et emploiIntervenant : Gilbert Neves (ADAPT)Comment combiner efficacement Emploi et Handicap ? Réussir l’intégration malgré la différence… Différent peut-être, mais surtout efficace !Les atouts d’une insertion réussie

11 h 15 à 12 hBien préparer la transmission de son entrepriseIntervenant : Stéphanie Gresle (CERALP)L’âge de la retraite se profilant, le dirigeant doit tout mettre en œuvre pour optimiser la valeur de son entreprise en vue d’une cession. Après avoir fait l’analyse de transmissibilité de son entreprise, il devra sans doute opérer des réaménagements, améliorations ou renforcements du point de vue de sa stratégie, de son organisation interne, de son outil de travail… Prenez de l’avance, en vous informant sur les bonnes questions à poser bien avant la date de cession que vous vous êtes fixée.

13 h 30 à 14 h 15Prévention et proximité : la gendarmerie nationale, partenaire de l’entreprise pour la sécurité économique et territorialeIntervenant : Lieutenant François Delestrade, com-mandant le centre d’opérations et de renseignement,Philippe Lacroix gendarme de réserve

14 h 30 à 15 h 15Développer et pérenniser son entrepriseIntervenants : René Gaucher (OSEO), Philippe Soubité et Monique Lornage (SATIM), René Chambost (Tribunal de Commerce).Créer son entreprise, c’est bien, la faire vivre longtemps, c’est mieux. Développer un management préventif et responsable pour mettre toutes les chances de votre côté et voir ainsi le fruit de votre travail quotidien se transformer en valeur ajoutée puis en trésorerie. Anticiper, prévoir et pérenniser construisent la démarche de l’entrepreneur averti.

15 h 30 à 16 h 15Responsabilité civile et pénale du chef d’entrepriseIntervenant : Me Valérie Spiguelaire (Cabinet ADAMAS)

16 h 30 à 17 h 15Prévisionnel et Tableau de bord : des outils incontournablesIntervenant : Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Rhône

À L’AMPHITHÉÂTRE9 h 15 à 10 hInnover ? Chances et risques pour l’entreprise ?Intervenant : André Komaroff (ACE Consulting) Quels sont les enjeux et les opportunités d’une démarche d’innovation ?

10 h 15 à 11 h Conférence Banque Populaire Loire et Lyonnais :La banque acteur de la création et parte-naire des réseaux d’accompagnementIntervenant : David PIGETVous avez l’esprit créateur, vous êtes audacieux, vous avez envie de réussir ce projet de vie, choisissez une banque qui met tout en œuvre pour votre réussite.

11 h 15 à 12 hValais ExcellenceIntervenant : Yvan Aymon (Marque Valais Excellence)Le canton du Valais a développé une marque de territoire valorisant les savoir-faire de cette région et a créé le concept de marque« Valais Excellence ». Cette marque, identifiée par un logo, garantit une origine de provenance et une charte de valeurs. Cette démarche exemplaire est similaire à celle engagée par la CCI du Beaujolais au travers de Made in Beaujolais.

13 h 30 à 14 h 15La Communication sur le Point de VenteIntervenant : Nelly Sitbon (Chasseurs d’Influences)Comment rendre lisible et valoriser son offre? Comment faire son auto promotion ? Comment informer le client, l’attirer ? Comment guider le client dans ses achats ?

14 h 30 à 15 h 15Pourquoi exporter ?Intervenant : Philippe Eyraud (MIXEL)Une PME qui exporte se développe deux fois plus vite que les autres…Quels sont les enjeux et les opportunités d’engager une démarche de développement à l’international ?

15 h 30 à 16 h 15Conférence Groupama

16 h 30 à 17 h 15Conférence Caisse d’Epargne

17 h 30 à 18 h 15Ruralité et développement économiqueIntervenant : Michel DANTIN, Député Européen

À L’ATRIUM9 h 15 à 10 hComment démarrer une activité e-commerce ?Intervenant : Denis Chatain (ENE)

Le e-commerce devient un canal de vente incontour-nable avec une croissance importante depuis plusieurs années. Opportunité ou non, quels sont les éléments clés à ne pas négliger. Quelles sont les compétences incontournables et comment gérer son projet ? Faites le point en participant à cet atelier.

10 h 15 à 11 hLa dématérialisationIntervenant : Myriam CADI (Sobeca) Le « 0 » papier : mythe ou réalité ? Optimisez vos charges de structure par la dématérialisation.

11 h 15 à 12 hAmallia et Habitat BVS : Quelle complémentarité avec les entreprises et les collectivités pour produire des logements accessibles ?Intervenants : Pierre Alloin et Philippe Chambard (Amallia), Gérard Paret et Stéphanie Gauthier (Habitat BVS)Amallia, véritable entrepreneur social au service du logement des salariés est né du rapprochement de 7 CIL dont le CILAV, tous leader sur leur territoire ou secteur professionnel, Amallia direction de Villefranche conjugue les atouts de la proximité et de son patrimoine de 4 550 logements, HBVS, premier opérateur HLM caladois, contruit 200 logements par an. En partenariat avec les collectivités, HBVS privilégie une architecture créative et variée avec le souci économique et écologique d’une énergie de plus en plus précieuse.

13 h 30 à 14 h 15La CARSAT

14 h 30 à 15 h 15Le Service de Médecine du Travail : Evolution et Perspectives ?Intervenant : Jean-Paul Cimetière (Service de la Médecine du Travail)Le service de santé au travail assure des prestations pour plus de 4 257 entreprises soit 43 805 salariés. La pénurie de médecins spécialisés en médecine du travail a généré quelques dysfonctionnements au cours des derniers mois. Un plan a été mis en place en vue d’améliorer la qualité des services et de répondre aux attentes légitimes des entreprises.

15 h 30 à 16 h 15Réseaux sociaux : enjeux pour les entreprisesIntervenant : Fabian Innocenti (Public Actif)Nouvelles pratiques de consommation et d’achat : le comportement des internautes à la loupe. Quelles opportunités de business en B2C ou B2B pour les entreprises, quelle que soit leur taille ? les avis d’in-ternautes peuvent faire et défaire votre e-réputation : comment en tirer parti, comment se lancer concrète-ment dans les réseaux sociaux ?

16 h 30 à 17 h 15Apprentissage : contraintes et opportunitésIntervenants : Jean-Marie Hallouin (ARFA) et Gwenaëlle Lupy (Point A CCI)Quelles différences entre le contrat d’apprentissage et le contrat de professionnalisation ? Informer sur toutes les mesures pour l’emploi et la qualification des jeunes, les méthodes efficaces pour recruter. Présentation du Plan de Mobilisation pour l’Emploi au plan local, avec tous les partenaires sociaux. Aide à la recherche du jeune, du meilleur contrat de travail et de la formation la mieux adaptée

SUR LA PLACE CENTRALE à 18H30Remise des Trophées Excellence 2011

Programme des conférences

ACTUALITÉS CCI

Page 34: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

34 ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS OCTOBRE 2011

ACTUALITÉS CCI

Sensibilisation à l’emploi des personnes handicapées

Du 16 au 20 novembre, les Vitrines du Beaujolais s’affichent !

Nouveau Club d’entreprises à Beaujeu !

Après le Club des Entrepreneurs du Val de Saône créé en 2008, celui du Val d’Azergues en 2009 et d’Anse/Limas en 2010, la région de Beaujeu se devait également d’avoir son club. C’est chose faite. Mercredi 14 septembre plus d’une trentaine de chefs d’entreprise ont ré-pondu présents à l’invitation de la CCI du Beaujolais pour assister à cette première réunion. Ces réseaux locaux permettent d’échan-ger sur des difficultés communes, de résoudre ensemble des problèmes, mais aussi à l’heure d’Internet de mieux se connaître, de partager des expériences, de visiter des entreprises de leur secteur géographique...

Mercredi 16 novembre 2011 de 14 h à 17 h 30 a lieu la deuxième édi-tion d’Handicalad organisée par la Chambre de Commerce et d’Industrie du Beaujolais dans le cadre de sa convention avec l’AGEFIPH.Les chefs d’entreprise pourront rencon-trer en un seul lieu, à la Maison des Familles, 60 impasse Gaston Tessier

à Villefranche, les partenaires locaux de l’Emploi et les demandeurs d’emploi handicapés. Rappelons que des aides financières accompagnent le recrutement de toute personne relevant d’un handicap.Cette demi-journée d’information et d’échanges s’inscrit dans l’opération « Une semaine pour l’emploi des per-sonnes handicapées » du 14 au 18 no-

vembre 2011 conduite par la Délégation Régionale Rhône Alpes de l’AGEFIPH.Seront présents : la Mission Locale, Pôle Emploi, Cap Emploi, la CMAR, l’asso-ciation Handica Réussir, la Cyberbase, l’ADAPT, le MEDEF, la CGPME, l’AGEFOS PME du Rhône. En savoir plus : Gwenaëlle Lupy [email protected]

En partenariat avec l’association des Beaujolais Days, la Fédération des Commerçants et Artisans du Pays Beaujolais organise les Vitrines du Beaujolais sur le territoire à l’occasion de la sortie du Beaujolais Nouveau. La Fédération propose une animation clé en main à ses unions commerciales et artisanales membres, avec un kit de com-munication par adhérent de l’UCA et un grand jeu. Chaque participant aura 50 lots à offrir immédiatement et sans obligation

d’achat à ses clients lesquels pourront déposer dans les urnes leur bulletin de participation. La Fédération assurera la promotion de cet événement sur Chérie FM Villefranche et dans la presse locale.15 tirages au sort, un par union commer-ciale et artisanale, se dérouleront, suivis d’un super tirage au sort de la Fédération. Celui-ci, organisé lors de la grande soi-rée de clôture dimanche 20 novembre à partir de 18 h, sera doté en premier prix d’un week-end pour deux personnes au

château de Pizay, en deuxième prix d’une cave à vin garnie, et en troisième prix d’un appareil photo. Cette soirée sera l’occasion de réunir les adhérents de la Fédération autour d’un repas convivial (Participation au frais : 10 euros). Renseignements et inscriptions sur [email protected] très bientôt sur www.fedekdo.fr

Certification ISO 9 001 des activités formation de la CCI du Beaujolais

Le 23 juin dernier, la CCI du Beaujolais a obtenu la certification ISO 9 001 (version 2008) pour l’activité de son centre de formation et de son centre d’étude de langues.Elle fait suite à une démarche entreprise fin 2009 et a été attribuée après audit par l’organisme BCS certification.Le centre de formation de la CCI du Beaujolais forme plus de 2000 personnes par an. Près de 350 formations sont proposées à travers CCI Formation, la marque des trois centres de formation des Chambres de Commerce et d’Industrie de Lyon, du Roannais et du Beaujolais.

Troisième Trophée Inter-Entreprises

Pour la troisième année consécutive, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Beaujolais, avec sa marque Made in Beaujolais®, reconduit le Trophée Inter-Entreprises sur la course de 12 km, en partenariat avec l’association Beaujolais Runners, organisateur du Marathon du Beaujolais Nouveau. Une trentaine d’équipes avaient parti-cipé à la deuxième édition 2010 du tro-phée. Chaque entreprise peut inscrire une équipe de 6 personnes à la course de 12 km le samedi 19 novembre. Les Trophées CCI Inter-Entreprises seront remis le 8 décembre par les organisateurs.Inscriptions et renseignements :[email protected]

Page 35: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS

FORMATIONS EN LANGUES

LES LANGUES RARES S’INSTALLENT DANS NOTRE CENTRE DE FORMATION !

RUSSE, CHINOIS, PORTUGAIS, HOLLANDAIS, POLONAIS, INDIEN...• Zoom sur le RUSSE :PECTOPAH, KAPTA, METPO, TEKCT, TEATP...Venez le découvrir ou l’approfondir chez nous avec OlenaContactez Aleksandra CHAUVRAT au 04 74 62 90 25• Anglais, Italien, Espagnol, Allemand- Session de 30 h en groupe (journée ou soirée). Ouverture à tout moment de l’année !- Formations sur mesure en groupe, à distance, en individuel ou en binôme- Validez vos compétences en langues, notre centre est agréé BULATS !(Certification Européenne du niveau linguistique) Contactez Gisèle DUBOIS au 04 74 62 90 25

SECURITÉ

PRÉVENTION DES VOLS ET INTRUSIONS DANS LES ENTREPRISES• Public : dirigeants, commerçants, responsables Sécurité…• Objectifs : - Identifier les différents modes opératoires des malfaiteurs- Mettre en place des mesures de sûreté et de sécurité, efficaces et adéquates, au sein de l’entreprise.Prochaine session : vendredi 2 décembre de 9 h à 12 h

COMMUNICATION & DEVELOPPEMENT PERSONNEL

DANS L’ENTREPRISE, AU QUOTIDIEN, AMÉLIORER SES COMPÉTENCES RELATIONNELLES• Objectifs : - Acquérir et s’approprier des techniques et des outils, les mettre en œuvre dans le cadre des relations humaines, au quotidien dans l’entrepriseProchaine session : les 17 et 18 novembre 2011

l’actualité formation FORMATION DIPLOMANTE

• DCG (Diplôme de comptabilité et de gestion) : 1 ou 2 unités à partir d’octobre, en cours du soir. Contactez Pascale MARET au 04 74 62 95 89

COMMUNICATION & DÉVELOPPEMENT PERSONNEL MANAGEMENT

• Optimiser son temps et ses priorités .......... 14, 22, 29 nov.• Concevoir et rédiger des écrits professionnels ............................................ 15, 22, 29 nov.• Gérer son stress .......................................... 21 nov. et 1er déc.• Chefs d’équipe, animez avec efficacité ........ 22, 29 nov. et 6 déc.• Savoir recruter ............................................ 28 et 29 nov.

GESTION & COMPTABILITÉ

• Approfondissement de la paie ............... 14 et 22 nov.• Établir ses comptes de fin d’exercice .... 15, 21, 25, 29 nov.• Gérer la trésorerie ................................ 17 nov.• Établir une déclaration de TVA .............. 18 nov.• Les déclarations sociales ...................... 24 nov.

Contactez Charline GILBERT au 04 74 62 95 89

FORMATIONS SPECIFIQUES « COMMERCANTS »

• Le magasin vendeur (9 h à 17 h).............. 31 oct. • Décors de vitrines (9 h à 17 h) ................. 14 nov.• Paquets-cadeaux (9 h à 17 h) .................. 21 nov.

Contactez Rachida SLASSI au 04 74 62 95 89

Retrouvez toutes nos formations sur :www.beaujolais-cci.com

@

Pour plus d’information, toute notre équipe est à votre disposition au 04 74 62 95 89 !E-mail : [email protected] centre est certifié ISO 9001

Pensez à votre D.I.F. !

Droit Individuel à la Formation

ZOOM sur nos

nouvelles formations !

Boostez vos compétences !De l’initiation au perfectionnement, une offre de formation diversifiée

et adaptée à vos besoins (en collectif, en binôme ou en individuel).

Management, communication & développement personnel, gestion des ressources humaines, vente & marketing, gestion & comptabilité, informatique, commerce

international, qualité, hygiène, sécurité, développement durable, achats, langues

CCI formation

Page 36: ENTREPRENDRE EN BEAUJOLAIS