Entreprendre, c’est prendre des dossier · Dans son rapport de juin 2014, l’Observatoire...

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Que font les banques ? Lettre d’information aux adhérents Octobre 2014 • 2-3 / Dossier • 4 / En bref • 5-6 / Témoignages / éTUDIER SES COûTS DE REVIENT Gaëlle HUVET, "Les coûts de revient m’ont permis de voir ce qu’il faut faire ou ne pas faire " / CRéATION D'UNE MAISON DE SANTé Catherine HUSSON et Magaly PAULUS : "Ce n'est pas juste un regroupement de professionnels, c'est un vrai projet commun" • 7 / Actualités CERFRANCE ADHEO • 8 / Chiffres clés / Agenda Entreprendre, c’est prendre des risques au quotidien La courbe de croissance en W se confirme. Après la première crise financière en 2008 et une légère reprise jusqu’en 2013, voici la deuxième que nous devons supporter en 2014, 2015…et peut-être 2016. Dans ces conditions tendues, entretenir une relation de "partenariat", ou plutôt de "fournisseur", avec les banques devient très complexe. Plusieurs types de financement sont nécessaires aux entreprises pour assurer leur rôle de dévelop- pement économique et social sur le territoire. Les financements sont hiérarchisés par les banques en fonction du risque. Ce qu’elles financent encore : les investissements matériels car elles peuvent garantir le matériel. Ce qu’elles financent de plus en plus difficilement : les crédits de trésorerie, sauf si elles ont une caution personnelle. Ce qu’elles ne financent presque plus : le haut de bilan en cas de transmission de parts, car l’entreprise doit dégager du résultat pour rembourser les échéances et, par les temps qui courent, ce n’est pas simple. Dans ce contexte, piloter une entreprise demande de réelles connaissances de gestion au quotidien et une résistance psychologique certaine. Il importe de bien communiquer avec son banquier et de confronter les réalités économiques, sociales, commerciales... aux contingences financières. Car assurément, le monde de l'entreprise n'est pas virtuel "lui" ! Didier NANTY Administrateur de CERFRANCE ADHEO, membre du Bureau Dossier FINANCER SON ENTREPRISE ET SES PROJETS

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Que font les banques ?

Lettre d’information aux adhérents

Octobre 2014

• 2-3 / Dossier • 4 / En bref • 5-6 / Témoignages / étuDiEr sEs cOûts DE rEviEnt Gaëlle HuvEt, "Les coûts de revient m’ont permis de voir ce qu’il faut faire ou ne pas faire " / créatiOn D'unE maisOn DE santé catherine HussOn et magaly PauLus : "ce n'est pas juste un regroupement de professionnels, c'est un vrai projet commun"

• 7 / actualités cErFrancE aDHEO • 8 / chiffres clés / agenda

Entreprendre, c’est prendre des risques au quotidien La courbe de croissance en W se confirme. Après la première crise financière en 2008 et une légère reprise jusqu’en 2013, voici la deuxième que nous devons supporter en 2014, 2015…et peut-être 2016. Dans ces conditions tendues, entretenir une relation de "partenariat", ou plutôt de "fournisseur", avec les banques devient très complexe.

Plusieurs types de financement sont nécessaires aux entreprises pour assurer leur rôle de dévelop-pement économique et social sur le territoire.

Les financements sont hiérarchisés par les banques en fonction du risque. Ce qu’elles financent encore : les investissements matériels car elles peuvent garantir le matériel. Ce qu’elles financent de plus en plus difficilement : les crédits de trésorerie, sauf si elles ont une caution personnelle. Ce qu’elles ne financent presque plus : le haut de bilan en cas de transmission de parts, car l’entreprise doit dégager du résultat pour rembourser les échéances et, par les temps qui courent, ce n’est pas simple.

Dans ce contexte, piloter une entreprise demande de réelles connaissances de gestion au quotidien et une résistance psychologique certaine. Il importe de bien communiquer avec son banquier et de confronter les réalités économiques, sociales, commerciales... aux contingences financières. Car assurément, le monde de l'entreprise n'est pas virtuel "lui" !

Didier NANTYAdministrateur de CERFRANCE ADHEO, membre du Bureau

dossier

FINANCER SON ENTREPRISE ET SES PROJETS

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/ Novembre 2012

QuE FOnt LEs BanQuEs ?

Dossier

FINANCER SON ENTREPRISE ET SES PROJETS

Critères propres aux entreprises à finanCer :

3 – La notation : mix entre la cotation Banque de France et la cotation propre à la banque, incluant une note financière et une note comptable [pour en savoir plus sur la cotation Banque de France, relisez l’édition d’ECHOS 109 datée de septembre 2011, pages 2 et 3, disponible sur votre "Buro en ligne"].

4 – La personnalité du chef d’entreprise et son taux d’endettement personnel dans le cas de projets où les patrimoines personnels et professionnels sont très corrélés.

aLOrs QuE FairE ? EXistE-t-iL DEs sOLutiOns aLtErnativEs auX créDits BancairEs ?

Tout d’abord, en cas de refus d’un crédit bancaire, il est possible de faire appel à la Médiation du crédit : c’est un service gratuit, rapide et confidentiel pour aider toutes les entreprises qui rencontrent, avec leurs partenaires financiers, des difficultés de financement ou d’assurance-crédit. Dès lors que la banque refuse un financement, ou qu’un assureur-crédit décote une entreprise, le Médiateur du crédit et ses équipes peuvent aider le chef d’entreprise à trouver des solutions adaptées et concertées. Pour saisir la Médiation du crédit, il suffit de remplir un dossier de médiation en ligne : un Médiateur départemental du crédit doit reprendre contact dans les 48 heures qui suivent.

POur vOs BEsOins DE FinancEmEnt à cOurt tErmE

Pour éviter de faire appel à des crédits de trésorerie, les TPE ont naturellement adopté des attitudes de contournement.

En tant que chef d’entreprise, il vous revient d’évaluer vos besoins en financement, en dis-tinguant vos besoins à court, moyen et long termes. L’interlocuteur "naturel" et "spontané" est le banquier. Dans le contexte économique actuel, les crispations et incompréhensions sont palpables entre acteurs de l’économie dite réelle et acteurs bancaires. Savez-vous qu’une diversification de vos modes de financement, en plus d’apporter une solution à votre problème financier, peut aussi vous réconcilier avec votre banquier ?

Octobre 2014

LEs BanQuEs réPOnDEnt-ELLEs réELLEmEnt auX BEsOins DE FinancEmEnt DEs EntrEPrisEs ?

Depuis la dernière crise financière, les relations entre les banques et les entreprises se sont tendues, si bien que certains accusent les banques de ne plus prêter aux entreprises qui en ont besoin et donc de ne plus faire leur travail de financement de l’économie. Qu'en est-il réellement ?

Dans son rapport de juin 2014, l’Observatoire national du financement des entreprises s’intéresse plus particulièrement aux TPE (Très Petites Entreprises). Il distingue le crédit de trésorerie du crédit d’investissement.

Une enquête de la Banque de France confirme que l’accès au crédit de trésorerie des TPE est moins aisé que celui des PME. Elle fait également apparaître la faiblesse de la demande de crédits de trésorerie qui ne constituent du reste qu’une faible part de leurs besoins globaux de financement. L’Observatoire considère que le constat d’un accès moins aisé au crédit de trésorerie peut s’expliquer par deux aspects :- des dysfonctionnements dans le dialogue entre banques et chefs d’entreprise TPE, bien identifiés par la Médiation du crédit (cf. ci-après) ;- une structure financière déséquilibrée : si la majorité des TPE ont accru leurs fonds propres entre 2009 et 2011, un tiers des entreprises a des fonds propres nuls, voire négatifs.

Quant à l’accès au crédit d’investissement, l’Observatoire l’estime bon, les taux des crédits aux TPE en France étant les plus bas d’Europe. Le dynamisme du crédit aux TPE vient exclusivement des crédits d’investissement, et plus particulièrement de l’investissement immobilier. Une partie des TPE peut certes s’autocensurer dans la demande de financement bancaire, par crainte de se voir opposer un refus, ou par sous-estimation de sa capacité d’endettement, et privilégient en conséquence l’autofinancement. Globalement cependant, la faiblesse de la demande vient essentiellement d’un manque d’appétit pour l’investissement.

QuELs sOnt LEs critèrEs DEs BanQuEs ?Lors d’une demande de financement, les critères de décision pour la banque sont de plusieurs natures.

Critères propres aux banques :

1 – La part d’autofinancement : les banques sont soumises à de nouvelles normes internationales qui leur imposent un taux de fonds propre minimum. Dans ce contexte, le montant de l’autofinancement demandé par les banques a augmenté. Aujourd’hui, un taux minimum demandé de 30 % n’est pas rare pour les projets d’investissement des TPE. être innovant dans la recherche de fonds propres (cf. ci-après) sera facilitant dans l’obtention du prêt bancaire.

2 – Le secteur d’activité de l’entreprise : certains secteurs présentent des statistiques de défaillance importantes.

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L’Observatoire national du financement des entreprises fait plusieurs constats dans son rapport de juin 2014 :

- Une partie des TPE utilise les délais de paiement pour améliorer sa trésorerie : on constate que, par rapport aux PME, les TPE sont en moyenne payées plus vite par leurs clients et paient plus tard leurs fournisseurs.

- Les TPE financent largement leurs besoins de trésorerie par des découverts. Ils présentent une flexibilité et une facilité de mise en œuvre qui convient bien aux établissements bancaires et, dans de nombreux cas, également aux chefs d’entreprise, mais s’avèrent souvent plus onéreux que les crédits échéancés.

- Une part croissante des TPE finance également son besoin de fonds de roulement par de l’affacturage, mais ce service, au coût plus élevé, est loin d’être adapté à toutes les TPE.

POur vOs BEsOins DE FinancEmEnt à mOYEn Et LOnG tErmEsPlusieurs organismes accordent des prêts et/ou des garanties bancaires qui permettent ensuite de débloquer des crédits bancaires "classiques" :

- LA BAnQUE PUBLIQUE D’InvESTISSEMEnT (www.bpifrance.fr)Bpifrance propose, dans chaque région, des solutions de financement aux entreprises. Elle intervient en partenariat avec les acteurs privés, en financement comme en investissement. Ses métiers sont :• le financement de court, moyen et long termes en partenariat avec les banques,• la garantie des concours financiers, • le financement de l'innovation, • les investissements en fonds propres, • le financement des besoins des entreprises à l'export.

- LORRAInE ACTIvE, RéSEAU EnTREPREnDRE, ALEXIS… sont des organismes de prêts d’honneur qui travaillent en étroite collaboration avec la BPI, sachant que certains de ces organismes sont exclusivement dédiés à la création d’entreprise...

L’intérêt majeur réside dans le fait que ces organismes contribuent au financement du projet, ce qui procure, en quelque sorte, un effet de levier auprès des établissements de crédit. Les banques sont très friandes des solutions de cofinancement, car elles cherchent à limiter leurs risques. Le projet gagne également en crédibilité puisqu’il aura bénéficié de la confiance de ces organes. Il est alors considéré comme viable économiquement.

L’obtention d’un crédit à moyen et long termes passe, bien sûr, par la rentabilité du projet, mais aussi par le biais d’autres aspects, telles que la qualité du projet ou sa présentation auprès des financeurs. En effet, un projet qui démontrera une force de conviction, bénéficiera d’une attention plus importante et aura donc plus de chance d’obtenir les financements espérés.

Enfin, divers moyens de financement alternatif se développent et permettent de court-circuiter (ou compléter !) les filières traditionnelles de financement. La finance participative (autrement baptisée crowdfunding) a le vent en poupe : c’est un mécanisme qui permet de récolter des fonds (en général d’un petit montant) auprès d’un large public, en vue de financer un projet. Elle recouvre plusieurs formes :- des prêts gratuits ou rémunérés,- des souscriptions de titres (actions ou obligations), l’investisseur acquérant des titres de capital ou de créance émis par l’entreprise ainsi soutenue,- des dons ou des contributions pouvant donner lieu à des contreparties en nature ou en numéraire (participation aux bénéfices éventuels retirés du projet financé).

Cette tendance à la diversification des sources de financement est certainement pérenne, car elle répond

dans les faits à une loi clé de l'économie peut-être un peu oubliée : le rendement est fonction du risque.

Mais penser que les TPE et PME, qui n'ont plus accès au crédit bancaire ou sont en difficulté, pourront facilement recourir à court terme aux financements alternatifs, semble aussi un peu illusoire : ce qui est rédhibitoire pour une banque le sera tout autant pour un investisseur. C’est la rentabilité du projet défini et sa présentation rigoureuse qui feront la différence dans tous les cas.

Dans un contexte économique tendu, il appartient au chef d’entreprise de faire preuve d’innovation dans la recherche de solutions de financement afin de se maintenir ou de se développer. sa rigueur de gestion, éventuellement confortée par un conseiller de CerfranCe aDHeo, lui sera nécessaire pour impliquer ses différents interlocuteurs, notamment banquiers.

à VOS AGENDAS

FORMATION "Construire une relation saine avec son banquier" les 2 et 9 décembre 2014 à LAxOu

FORMATION "Facilitez vos négociations bancaires" - le 24 novembre à LAxOu- le 1er décembre à BRIEy - le 8 décembre à COMMERCy

/ Novembre 2012Octobre 2014

LEVéE DE FONDS EXTéRIEURE à L'ENTREPRISE :EN AGRICULTURE AUSSI !

LABELIANCE est un fonds d’investissement, orientant de l’épargne dans le cadre législatif du pacte DuTREIL.

Le positionnement de LABELIANCE s’appuie sur l’observation que l’intensité capitalistique est très forte en agriculture et absorbe une grosse part du revenu disponible. L’objectif est donc de permettre de collecter de l’épargne stable (8 ans minimum) vers des SCEA dont les agriculteurs resteraient majoritaires et bénéficieraient d’une garantie de revenu du travail. Le soulagement de trésorerie pendant des périodes fortes d’investissement (installation, absorption d’exploitation, projet d’investissements lourds, mises aux normes...) doit permettre à l’exploitant de reprendre du capital au bout de 8 à 10 ans ou de faire appel à d’autres épargnants. Les investisseurs laissent en effet leurs fonds bloqués, rémunération du capital incluse.

De tels montages supposent :- un projet économique et juridique (pacte d’actionnaires) bien mûri ;- un accompagnement comptable, économique et juridique rigoureux.

Pour les banquiers, de tels montages permettent de partager des risques en mobilisant des capitaux stables à moyen et long termes.

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/ Novembre 2012

En bref

simPLiFicatiOn DEs OBLiGatiOns D'aFFicHaGE POur LEs EmPLOYEurs

L'employeur est tenu, par principe, à une obligation d'information de ses collaborateurs salariés dans des domaines très divers, portant notamment sur les horaires de travail, la convention collective, l'éventuel règlement intérieur, les consignes de sécurité, diverses coordonnées (inspection du travail, services de secours, etc.). Une ordonnance de simplification à ce sujet a été publiée, afin de remplacer certaines obligations d'affichage, qui apparaissent non pertinentes et trop restrictives, par une obligation d'information par tout moyen, offrant plus de souplesse aux employeurs. Cette obligation d'information par tout moyen, en lieu et place de l'affichage obligatoire, concerne :- les obligations d'affichage relatives aux sanctions pénales encourues en cas de discrimination, de harcèlement moral ou sexuel ;- les obligations d'affichage du Plan de Sauvegarde de l'Emploi (PSE) dans une entreprise dépourvue de comité d'entreprise ou de délégués du personnel, et de la validation ou de l'homologation de ce plan par l'autorité administrative ;- les obligations d'affichage relatives aux élections des délégués du personnel et des représentants du personnel au comité d'entreprise.

à compter du 1er septembre 2014, le Crédit d’Impôt Développement Durable (CIDD), accordé aux ménages réalisant au moins une opération de rénovation énergétique, serait modifié. Il passerait de 15 % pour une opération et 25 % pour un bouquet de travaux à 30 % des sommes engagées. Ce taux unique s’appliquerait quel que soit le nombre de travaux mis en œuvre, dans la limite de 8 000 euros pour un célibataire ou 16 000 euros pour un couple (habitation principale achevée depuis plus de 2 ans).

Le CIDD permet de réduire l’impôt sur le revenu d’une fraction des dépenses réalisées pour certains travaux d’amélioration de la performance énergétique dans l’habitation principale. En vigueur depuis le 1er janvier 2005, le CIDD a été progressivement modifié dans le cadre des lois de finances successives. Il est applicable jusqu’au 31 décembre 2015.

Le dispositif serait non seulement prolongé, mais également amélioré : simplification et recentrage sur les rénovations lourdes d’isolation thermique de l’habitat (par exemple : chaudières à condensation et équipements de production d’énergie utilisant une source d’énergie renouvelable). Par ailleurs, les ménages n’auraient plus l’obligation de réaliser un "bouquet" de travaux pour bénéficier du dispositif, mais pourraient entreprendre une seule dépense de travaux.

Agenda et entrée en vigueurLa nouvelle version du CIDD devrait être entrée en vigueur depuis le 1er septembre 2014 (article 8 du projet de décret CIDD). La date à prendre en compte est la date du solde de la facture des travaux dans le cas du CIDD. Il reste à attendre la publication de la version définitive du texte.

LE créDit D’imPôt DévELOPPEmEnt DuraBLE (ciDD)

ACTION à dESTINATION dES AGRICULTEURS ASSOCIéS NON EXPLOITANTS (A.N.E.)

Octobre 2014

cOtisatiOn FOncièrE DEs EntrEPrisEs : téLéPaiEmEnt OBLiGatOirE

à compter du 1er octobre 2014, la cotisation foncière des entreprises (CFE et IFER) doit être acquittée par un moyen de paiement dématérialisé pour toutes les entreprises. Cette nouvelle règle s'impose quel que soit le montant du chiffre d'affaires réalisé par l’entreprise et quel que soit le régime d'imposition.Par ailleurs, l'envoi papier des avis de CFE-IFER est supprimé en 2014 pour toutes les entreprises soumises à l'IS (quel que soit le chiffre d'affaires),

ainsi que pour les entreprises soumises à l'IR dont le chiffre d'affaires excède 80 000 euros.La Direction Générale des Finances rappelle que les entreprises qui ont dû, en 2013, payer leur CFE-IFER au 1er octobre 2013 de façon dématérialisée (télérèglement), ne recevront plus leurs avis d'acompte et d'imposition de CFE-IFER par voie postale. Elles doivent consulter leur avis dans leur compte fiscal des professionnels sur le site Internet impots.gouv.fr.

La date limite de paiement de la CFE étant fixée au 15 décembre, il convient d’anticiper, dès à présent, les formalités nécessaires au paiement dématérialisé en créant votre compte dans votre espace professionnel sur le site des impôts.

cumuL EmPLOi rEtraitE : DEs cHanGEmEnts à anticiPEr Sans remettre en cause le cumul emploi retraite, la loi du 20 janvier 2014, garantissant l’avenir et la justice du système de retraite, apporte des modifications à compter du 1er janvier 2015 :- pour cumuler votre retraite avec une activité professionnelle, vous devrez avoir cessé toutes vos activités professionnelles dans tous les régimes ;- toute retraite prise empêchera l'acquisition de nouveaux droits à la retraite en cas de poursuite ou de reprise d'activité.Ces nouvelles dispositions s’appliqueront aux assurés dont les retraites prendront effet à compter du 1er janvier 2015. Les assurés bénéficiant du cumul emploi retraite avant le 31 décembre 2014 ne se verront pas appliquer ces nouvelles règles. Aussi est-il peut-être opportun pour certains assurés, qui remplissent les conditions pour liquider leur retraite à taux plein, de le faire avant le 31 décembre 2014.

Les conseillers CERFRAnCE ADHEO se tiennent à votre disposition pour répondre à vos questions et réaliser un diagnostic personnalisé.

La part de revenu des conjoints et enfants mineurs (y compris salariés) associés non exploitants (ANE) d’une société d’exploitation agricole (SCEA ou EARL) est désormais partiellement soumise à cotisations sociales. Les revenus concernés sont ceux "perçus " en 2013 et uniquement la part de revenu qui excède 10 % du capital social.

Les adhérents concernés seront prochainement contactés par un conseiller CERFRANCE AdHEO pour leur proposer d'étudier leur situation particulière.

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/ Novembre 2012

Témoignages … AGRI

activités éQuEstrEs : étuDiEr sEs cOûts DE rEviEnt

«LEs cOûts DE rEviEnt m’Ont PErmis DE vOir cE Qu’iL Faut FairE Ou nE Pas FairE »Depuis plusieurs mois, les professionnels équestres font face à plusieurs changements des taux de TVA. La dernière évo-lution règlementaire impose aux structures équestres d’établir leurs coûts de revient. Dans le cadre de cette obligation, cErFrancE aDHEO accompagne les chefs d’entreprise dans l’élaboration et l’analyse de leurs coûts de revient. rencontre avec Gaëlle HuvEt, responsable de l’EarL "Les écuries du val d’aléthéya", qui a bénéficié de cet accompagnement.

ECHOS 109 : Présentez-nous votre parcours.

Gaëlle HUvET : J’étais salariée dans un centre équestre, où je m’occupais de valorisation de jeunes chevaux pour des compétitions. Cela se passait bien, mais j’avais envie de plus de liberté, d’apprendre plus de choses. J’ai toujours voulu former des élèves aux concours départementaux et nationaux, leur transmettre mon amour du cheval et de la compétition. J’avais envie de créer ma propre structure. Peu à peu, mon projet s’est dessiné. Un ancien chenil était à vendre à Charmes-la-Côte, au Sud de Toul. Un vrai coup de cœur ! En effet, il s'agit en réalité d'un ancien monastère, déserté par les frères du Saint Esprit au moment de la Révolution et reconverti en ferme. Le bien fut acquis par une SCI, dont les écuries du Val d’Aléthéya sont locataires. Les bâtiments existaient déjà, ainsi que les boxes (l’ancien propriétaire élevait des chevaux arabes). Le centre équestre a ouvert ses portes en mai 2006.

ECHOS 109 : Quelles sont les activités des écuries ?

Gaëlle HUvET : Nous avons deux branches majeures : l’école d’équitation, avec une soixantaine de cavaliers licenciés et non licenciés, et la pension de chevaux (une dizaine pour l’instant). En parallèle, je continue mon travail de valorisation de jeunes chevaux que j’achète, débourre, puis revends une fois formés à la compétition. à la fin de la saison, je présente régulièrement mes jeunes chevaux à la Grande Semaine de l’Élevage à Fontainebleau. L’an passé, j’ai terminé seconde avec mon étalon de 5 ans. Même si cela peut sembler anecdotique en termes de chiffre d’affaires (nous vendons un à deux chevaux par an), la valorisation est essentielle pour l’entreprise car elle constitue notre principal outil d’investissement. L’argent de la vente est directement réinvesti dans l’achat de poulains et de chevaux pour le club. Certains chevaux que nous vendons restent en pension chez nous, ce qui nous assure un revenu fixe, et les bons résultats obtenus en compétition avec les chevaux formés ici nous amènent de nouveaux cavaliers. La valorisation de jeunes chevaux assure la valorisation de l’ensemble des activités du centre.

ECHOS 109 : Comment se passe votre quotidien de chef d’entreprise ?

Gaëlle HUvET : C’est un métier très difficile ! On n’est pas aux 35 heures. Heureusement, mes parents m’aident : mon père s’occupe des parcs et des poneys, ma mère m’accompagne pour les compétitions et gère le poulinage, en travaillant sur la génétique de chaque cheval du centre. Mais ce qui est le plus difficile, c’est qu’il s’agit d’un métier de loisirs. Avec l’augmentation des taux de TVA pour les activités équestres, le public préfère se tourner vers d’autres sports jugés moins chers. C’est dommage, car l’équitation est avant tout un sport relationnel qui permet aux personnes de grandir humainement. Le cheval aide les jeunes dans leur vie personnelle. De plus, depuis 2006, je suis maître d’apprentissage : j’ai 100 % de réussite avec tous mes élèves présentés à l’examen. C’est dire combien transmettre est important pour moi !

ECHOS 109 : Parlez-nous de l’établissement de vos coûts de revient…

Gaëlle HUvET : Les coûts de revient m’ont permis de voir la réalité en face, de voir ce qu’il faut faire ou ne pas faire. En les analysant, nous avons constaté que les prix que j’avais fixés plus ou moins à la louche étaient en réalité très inférieurs à ce qu’ils auraient

Gaëlle et marie HuvEt

Octobre 2014

dû être. Avec les coûts de revient, on voit clairement à quel moment on valorise et à quel moment on est en déficit.

ECHOS 109 : Quelle stratégie avez-vous définie pour rééquilibrer cela ?

Gaëlle HUvET : Ma clientèle est avant tout rurale. Je ne me voyais pas augmenter radicalement mes tarifs, même si un léger réajustement sera nécessaire. Ma principale marge de manœuvre repose sur le développement de l’entreprise à travers l’enseignement et les concours. Plus je développe ces activités, plus ce sera rentable. Pour cela, je mise sur la publicité, avec des annonces sur des sites, dans les commerces de proximité… Et nous sommes désormais présents sur les réseaux sociaux. C’est incontournable lorsqu’on souhaite communiquer auprès des jeunes. Cela fait deux semaines que nous y sommes et il y a déjà des retombées sur le club !

ECHOS 109 : D’autres projets de dévelop-pement en vue ?

Gaëlle HUvET : Nous nous sommes fixés pour objectif d’organiser notre premier concours hippique au club d’ici 2015-2016. Je réfléchis également à accueillir des ateliers d’équithérapie. J’ai voulu créer un centre équestre familial, avec de vrais contacts humains. Montrer à quel point l’équitation fait du bien.

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/ Novembre 2012Octobre 2014

Le 3 mars dernier a ouvert la maison de santé d’Einville, fruit de plusieurs années de travail et de collaboration entre professionnels de santé, acteurs locaux, financeurs… sa mise en place a nécessité l’écriture d’un véritable projet commun, bien au-delà du simple regroupement de professionnels. Rencontre avec Catherine HUSSON, co-gérante, et Magaly PauLus, agent de développement de la ccs, communauté de Communes du Sanon (29 communes et 7 000 habitants).

créatiOn D'unE maisOn DE santé

«cE n’Est Pas justE un rEGrOuPEmEnt DE PrOFEssiOnnELs, c’Est un vrai PrOjEt cOmmun »

ECHOS 109 : Comment est né le projet de créer cette maison de santé ?

Catherine HUSSOn : Plusieurs médecins généralistes des environs allaient partir en retraite sous une dizaine d’années. Un médecin généraliste a tiré la sonnette d’alarme : nous allions vers une véritable désertification médicale. Elle a alerté les élus, et notamment la CCS1. Tous les professionnels ont été invités à se joindre à la réflexion. Le projet de maison de santé est venu plus tard...

ECHOS 109 : Quelle a été la réaction des professionnels de santé du secteur ?

Catherine HUSSOn : Tous n’ont pas été unanimes. Certains ne voyaient pas le problème. Et puis les libéraux ont l’habitude de travailler seuls. Travailler dans les mêmes locaux, ça change tout ! Au-delà des frais supplémentaires que cela implique, il faut modifier ses méthodes de travail. Certains professionnels doivent par exemple assurer des permanences, alors qu’ils ne travaillaient que sur rendez-vous à domicile. Finalement, une dizaine de professionnels a donné son accord pour intégrer la future Maison de Santé Pluridisciplinaire (MSP).

Magaly PAULUS : Nous avons commencé à travailler ensemble à l’écriture d’un projet de soins, indispensable pour obtenir des financements de l’ARS (Agence Régionale de Santé). Il faut montrer qu’il y a une démarche commune, un sens au projet. Nous avons visité d’autres MSP2. La FEMELOR3 et la MSA4 nous ont également aidés à construire ce projet de soins. Au total, 4 années de réunions mensuelles avec les différents acteurs impliqués ont été nécessaires. Aujourd’hui nous pourrions résumer notre projet en deux axes majeurs : mieux coordonner les soins et proposer une éducation thérapeutique.

ECHOS 109 : Qu’en est-il du financement ?

Catherine HUSSOn : La CCS a eu la chance d’intégrer le programme national de financement de 250 maisons de santé pluri-professionnelles de l’ARS, ce qui a facilité notre recherche de financements auprès d’autres organismes. Le bâtiment est la propriété de la CCS qui loue ensuite aux professionnels.

Magaly PAULUS : De nombreuses simulations budgétaires ont dû être réalisées, révisées au fil des mois. Au total, le programme d’investissement représente près de 1,3 million d’euros et regroupe les soutiens de l’État, de la Région Lorraine, du Conseil Général de Meurthe-et-Moselle, de l'ARS, du FEADER5 et de la CCS. Tout un travail de coordination entre ces différents acteurs !

ECHOS 109 : Comment s’est passée la recherche du lieu d’implantation ?

Magaly PAULUS : Avant de trouver l’emplacement de la MSP, il a d’abord fallu trouver la commune qui, parmi les 29 membres de la CCS, était la plus à même d’héberger le projet. Le choix de l’emplacement était très important pour en assurer la réussite. Les différents acteurs se sont mis d’accord sur le lieu. La CCS a acheté un bâtiment qui se libérait. Afin de répondre aux exigences en matière de règlementation (handicaps, normes), il a été nécessaire de réaliser une construction neuve. Il a fallu alors assurer le suivi des marchés publics, trouver un maître d’œuvre, élaborer des plans tenant compte des besoins de chaque professionnel… La maison de santé a finalement ouvert ses portes en mars dernier, après plusieurs années de réflexion et de co-construction.

ECHOS 109 : Quel est votre ressenti après ces premiers mois d’activité ?

Magaly PAULUS : La MSP a connu un démarrage plus rapide que prévu. Nous avons déjà reçu plusieurs demandes d’autres professionnels de santé (ostéopathe, sage-femme, nutritionniste…)pour y effectuer des vacations. C’est un signe positif : il faut trouver des moyens pour que le projet vive dans le temps, qu’il y ait un maximum de professionnels pour pouvoir partager les coûts. C’est un vrai plus pour les habitants : continuité des soins, coordination des professionnels, plages horaires étendues, accès pour les handicapés, panel de soins et de services étendu... Désormais, ce sont les professionnels de santé qui viennent à la rencontre des habitants et plus le contraire !

Catherine HUSSOn : Nous gérons tous un peu le projet. Les 3 co-gérants mettent la main à la pâte, la secrétaire s’occupe de la communication… On s’arrange bien entre nous. Mais surtout, on apprend à mieux se connaître entre professionnels, à mieux communiquer, notamment quand on échange sur les patients. Finalement, nous sommes tous gagnants.

Témoignages

Catherine Husson et Magaly pauLus

… ARTISANS, COMMERÇANTS, pROfESSIONS lIbéRAlES

Catherine HUSSON : Lorsque nous sommes passés du statut

d’association à celui de SCM, nous avions beaucoup de questions

et aucune expérience antérieure à laquelle se référer. CERFRANCE

ADHEO nous a aidés à clarifier le projet et nous a mis notamment

en garde sur le choix des statuts. Par exemple, si tout le monde est

solidaire, qu’est-ce que cela implique réellement ?

Magaly PAULUS : CERFRANCE AdHEO nous a permis d’anticiper.

Plus les statuts sont clairs, plus on s’assure qu’il y aura des

solutions en cas de problèmes. Le fait d’intégrer une maison de

santé est souvent source d’angoisse pour un professionnel. C’est

un changement important. En envisageant toutes les possibilités,

la situation a pu être dédramatisée car chacun a compris qu’il

serait protégé et soutenu en cas de souci. Et nous allons à

nouveau avoir besoin de conseils pour intégrer les vacataires…

L’ACCOMPAGNEMENT dE CERFRANCE AdHEO

1 CCS = Communauté de communes du Sanon 2 MSP = Maison de Santé Pulridisciplinaire3 FEMELOR = Fédération des Maisons et Pôles de Santé de Lorraine4 MSA = Mutualité Sociale Agricole5 FEADER = Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural

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/ Novembre 2012Octobre 2014

Actualités CERFRANCE ADHEO

EnviE DE GaGnEr Du tEmPs POur L’éLaBOratiOn DE vOs FacturEs ? EssaYEZ LE LOGiciEL "FacturatiOn raPiDE" !

Le logiciel "Facturation rapide" est un outil simple d’utilisation qui permet aux professionnels de :

- produire facilement et rapidement des devis et factures conformes (mentions légales, taux de TvA…), personnalisables et uniformisées ;

- établir une base de données clients et une base de données articles, véritable gain de temps ;

- suivre leurs règlements ;

- générer automatiquement des bordereaux pour les banques ;

- avoir une vue d’ensemble sur l’activité de l’entreprise grâce à un tableau de bord synthétique.

Autre avantage : les données saisies dans le logiciel peuvent être récupérées directement par nos équipes comptables. Un vrai gain de temps !

Pour plus d’informations sur ce logiciel de facturation rapide, regardez la vidéo de démonstration sur notre chaîne Youtube et/ou contactez votre interlocuteur CERFRAnCE ADHEO habituel. Un accompagnement à la prise en main du logiciel peut être mis en place sur demande.

ça BOuGE Dans LEs aGEncEs...

EnQuêtE satisFactiOn : vErs unE écOutE tOujOurs PLus FinE DEs BEsOins DE nOs aDHérEnts

CERFRAnCE ADHEO a confié à la société InIT le soin de mener une enquête de satisfaction auprès de ses adhérents. Objectif : servir toujours mieux les 4 900 chefs d’entreprise qui nous font confiance pour la comptabilité, la gestion et le conseil, en mettant en avant nos pistes de progrès et les attentes des adhérents.

Surveillez bien votre boîte aux lettres email dans les prochains jours : c'est

par ce canal que vous serez interrogés !

Pour chaque questionnaire rempli via Internet, CERFRAnCE ADHEO s’engage à verser 5 euros à l’Afdi, une association de solidarité internationale qui mène des projets de développement en faveur des agriculteurs de pays du Sud*. Une bonne action en échange de quelques minutes de votre temps.

nous ne manquerons pas de vous tenir informés des résultats de cette enquête dans notre prochaine lettre d’information ECHOS 109.

* Pour en savoir : www.afdi-opa.org

5, 4, 3, 2, 1… un nOuvEau sitE intErnEt POur cErFrancE aDHEO !

Depuis fin septembre, le site Internet de notre association a complètement changé de look. Plus d’informations, plus d’actualités, plus de vidéos, plus de références économiques… cette nouvelle version du site vise à donner une vision globale de CERFRAnCE ADHEO, permettant à l’association de mieux se faire connaître auprès des chefs d’entreprise adhérents ou non adhérents, des créateurs d’entreprise, des associations, de potentiels candidats pour nos recrutements…

n’hésitez pas à y faire un tour et à en parler autour de vous !

Laurent BERNARD, Responsable du secteur du Grand Nancy et Laëtitia KERAMBRUN, Responsable du secteur Sud meusien

Alors que Laurent BERNARd a pris ses fonctions depuis juin en tant que Responsable de l’agence BIC-BNC (artisans, commerçants, prestataires de services, professions libérales...) du Grand Nancy, c’est au tour de l’agence de Commercy de changer de responsable. En effet, après 37 années passées au sein de l'entreprise, Alain PETIT, expert-comptable, a décidé de prendre sa retraite bien méritée. depuis début octobre, Laetitia KERAMBRUN le remplace en tant que Responsable de l’agence de Commercy. Et si son visage n’est pas inconnu pour certains, c’est parce qu’elle exerce et continuera d’exercer en parallèle la responsabilité de l'agence de Bar-le-duc.

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RéUNIONSD’INFORmATION

Loi D'avenir agriCoLe : une évoLution pLus qu'une révoLution

Présentation de la loi et de certaines de ses mesures phares :

• La transparence pour les G.A.E.C.

• L'adaptation de la politique d'installation

• La modification apportée au contrôle des structures des exploitations agricoles

rendez-vous : - Moncel-lès-Lunéville et Commercy :13/10/2014 à 20 h- belleville/Meuse : 14/10/2014 à 14 h- Laxou : 14/10/2014 à 20 h- briey et savonnières-devant-bar :23/10/2014 à 14 h

aCtuaLité fisCaLe

Présentation des projets de lois de finances

6 réunions organisées la première quinzaine de décembre à belleville/Meuse, briey, Commercy, Laxou, Moncel-lès-Lunéville et savonnières-devant-bar.

FORmATIONS

La prévoyanCe : CoMMent bien se Couvrir ? (1 jour)

- briey : 04/11/2014

faCiLitez vos négoCiations banCaires (1 jour)

- Laxou : 24/11/2014- briey : 01/12/2014- Commercy : 08/12/2014

Construire une reLation saine aveC son banquier (2 jours)

- Laxou : 02 et 09/12/2014

AGENDA

La revue ECHOS 109 est éditée par l’Association de Gestion et de Comptabilité ADHEO 109

Siège social : 5 rue de la Vologne, 54520 LAXOUTél. 03 83 96 32 82

www.cerfrance-adheo.frAccès au "Buro en ligne" : www.clients.cerfrance-adheo.fr

Directeur de la publication : Gérard RODICQMise en page : service communication

Crédits photographiques : Getty images et FotoliaImpression en 4 800 exemplaires par l’imprimerie AGM (55) certifiée Imprim’vert

Papier 100 % recyclé - ISSN 2264-4458 / Novembre 2012Octobre 2014

Plafond de la sécurité socialedepuis le 1er janvier 2014

annuel 37 548 € semaine 722 €

trimestriel 9 387 € jour 172 €

mensuel 3 129 € Heure 23 €

Quinzaine 1 565 €

smic

Date d’effet Horaire Mensuel (35 heures) minimum garanti

01/07/2012 9,40 € 1 425,67 € 3,44 €

01/01/2013 9,43 € 1 430,22 € 3,49 €

01/01/2014 9,53 € 1 445,38 € 3,51 €

comptes courants d’associés

taux maximal des intérêts déductibles (exercice de 12 mois clos du 31/08/2014 au 29/09/2014) 2,90 %

indice national du fermage pour 2014108,30 (base 100 en 2009)

indice du coût de la constructionBase 100 au 4e trimestre 1953

1er trimestre 2013 1 646 4e trimestre 2013 1 615

2e trimestre 2013 1 637 1er trimestre 2014 1 648

3e trimestre 2013 1 612 2e trimestre 2014 1 621

indice de référence des loyers d’habitation

1er trimestre 2013 124,25 4e trimestre 2013 124,83

2e trimestre 2013 124,44 1er trimestre 2014 125,00

3e trimestre 2013 124,66 2e trimestre 2014 125,15

Frais de repas

valeur du repas pris à domicile 4,60 € TTC

Montant au-delà duquel la dépense professionnelle est considérée comme excessive 17,90 € TTC

LEs cHiFFrEs cLés…

Barème kilométrique 2013

Puissance fiscale Jusqu’à 5 000 km De 5 001 à 20 000 km Au-delà de 20 000 km

3 CV et moins d x 0,408 (d x 0,244) + 820 d x 0,285

4 cv d x 0,491 (d x 0,276) + 1 077 d x 0,330

5 CV d x 0,540 (d x 0,303) + 1 182 d x 0,362

6 CV d x 0,565 (d x 0,318) + 1 238 d x 0,380

7 CV et plus d x 0,592 (d x 0,335) + 1 282 d x 0,399